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Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille- Semestre 2 UE5

X. Les poutres

Fonction de la poutre : franchir


Cours de Structures

Poutre sur 2 appuis


A (bi-articulée) B

X. Les poutres : moment fléchissant & effort tranchant

A Poutre console B
(encastrée)
Alexandre de la Foye 28 avril 2006
2

X. Les poutres X. Les poutres

Poutre bi-articulée sous charge uniforme Poutre bi-articulée sous charge uniforme
Hypothèses Déformée

p
p

A B
A B

3 4
X. Les poutres X. Les poutres

Poutre bi-articulée sous charge uniforme Poutre bi-articulée sous charge uniforme
Zoom sur partie centrale Zoom sur partie centrale

prim ée s
bres com
isse ment : fi
Raccourc σ >0
N

neutre
on : fibre B Mf = N × B
a s d e d éformati Mf
P σ =0

N
s tendues
me nt : fibre
Allonge σ <0

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X. Les poutres X. Les poutres

Poutre bi-articulée sous charge uniforme Poutre bi-articulée sous charge uniforme
Zoom sur extrémité Zoom sur extrémité

p p

Glissement relatif des tranches


Contraintes de cisaillement transversal τ
Raccourcissement diagonale : fibres comprimées
Contraintes de compression (σ>0)
T
T’ ≈ T

Allongement diagonale : fibres tendues


Contraintes de traction (σ<0)

Cisaillement longitudinal

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X. Les poutres X. Les poutres

Poutre bi-articulée sous charge uniforme Poutre bi-articulée sous charge uniforme
Zoom sur extrémité Calcul des sollicitations T & Mf

p
p

p × e ≈ 0 si e petit

T Mf = T × e ≈ 0
T’ ≈ T
Mf
RA=pL/2 RB=pL/2

A B

e L
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X. Les poutres X. Les poutres

Poutre bi-articulée sous charge uniforme


Poutre bi-articulée sous charge uniforme
Diagrammes T & Mf
Calcul des sollicitations T & Mf

Mf T Mf
pL2/8

x x
RB=pL/2 L/2 L
T
L pL/2

x
Mf(x) = px(L - x)/2 T(x) = p(L/2 - x)
11
-pL/2 12
X. Les poutres X. Les poutres

Poutre bi-articulée sous charge uniforme Poutre bi-articulée sous charge uniforme

Une poutre sur deux appuis chargée Le moment fléchissant se traduit à l’échelle
uniformément développe en se déformant des microscopique par des contraintes de
efforts internes (sollicitations) de deux types : traction/compression parallèles à la direction
principale de la poutre.

Moment fléchissant :
maximal à mi-portée, nul aux extrémités L’effort tranchant se traduit à l’échelle
microscopique par des contraintes de

Effort tranchant : cisaillement perpendiculaires à la direction
maximal aux extrémités, nul à mi-portée principale de la poutre et des contraintes de
traction/compression obliques.
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X. Les poutres X. Les poutres

Poutre console sous charge uniforme Poutre console sous charge uniforme
Diagrammes T & Mf

Une poutre console chargée uniformément


développe en se déformant des efforts
internes (sollicitations) de deux types :
Mf
x

Moment fléchissant :
L
maximal à l’encastrement, nul à l’extrémité
-pL2/2

T

Effort tranchant :
pL
maximal à l’encastrement, nul à l’extrémité
x
L
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X. Les poutres X. Les poutres

Poutre console sous charge uniforme Poutre bi-articulée sous charge uniforme :
Cheminement des contraintes (lignes d’isocontraintes)

Même topo que pour la poutre bi-articulée en


ce qui concerne les contraintes.

Compression

Traction

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X. Les poutres X. Les poutres

Poutre console sous charge uniforme : Sections adaptées aux poutres


Cheminement des contraintes (lignes d’isocontraintes)
Caractéristique géométrique :
Fort moment d’inertie dans la direction des
actions (ici verticale)

Compression

Traction

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X. Les poutres X. Les poutres

Optimisation des poutres Déversement des poutres


On peut être tenté, dans un soucis
d’optimisation, d’augmenter outre mesure le
rapport hauteur/largeur de la section d’une
Poutre pleine (béton, bois) Poutre treillis (acier, bois)
poutre. On s’expose alors au risque de
déversement, phénomène d’instabilité
caractérisé par le flambement latéral des
fibres comprimées.

Poutre pleine à inertie variable Poutre treillis à inertie variable

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X. Les poutres X. Les poutres


Dimensionnement : résistance Dimensionnement : résistance

On vérifie, pour un cas de charge dimensionnant, que la Dans le cas d’une poutre massive, ou lorsque le matériau est
contrainte admissible du matériau n’est dépassée en aucun faible à l’effort tranchant (bois par exemple), on doit également
point de la poutre. s’intéresser aux contraintes de cisaillement. On identifie alors la
section pour laquelle l’effort tranchant est le plus fort et on
Dans le cas d’une poutre élancée, la sollicitation dimensionnante calcule les contraintes de cisaillement maximales à l’aide de la
est le moment fléchissant. On identifie alors la section pour formule suivante :
laquelle ce moment est le plus fort et on calcule les contraintes τ = T/Sréduite
sur les fibres extrêmes à l’aide de la formule suivante :
Où T est l’effort tranchant maximal et Sréduite est la section
σ = Mf / (2I/H)
“réduite”. Pour une section rectangulaire :
Où H est la hauteur de la poutre, I son moment d’inertie et Mf le
moment de flexion maximal. Sréduite = S/1,5

Cette contrainte doit vérifier l’inégalité : Cette contrainte doit vérifier l’inégalité :

σ < σadmissible du matériau τ < τadmissible du matériau

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X. Les poutres X. Les poutres

Dimensionnement : rigidité
Rappel : choix des sens de portée
On vérifie, pour un cas de charge dimensionnant, que la poutre
ne se déforme pas trop. Les éléments de structure assurant une
Cette déformation est caractérisée par la flèche f : amplitude
fonction de franchissement doivent être
maximale de la déformation. hiérarchisés en plusieurs niveaux (primaire,
secondaire…) associés à des sens de portée.
Les limites à ne pas dépasser sont généralement le 200e, le
300e, le 400e, ou le 500e de la portée. Ces limites dépendent
essentiellement de la nature des éléments posés sur la poutre Le sens de portée et la disposition des
(plus ou moins aptes à se déformer sans casser) et/ou de
considérations esthétiques.
éléments doivent aller dans le sens d’une
minimisation des longueurs à franchir.

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X. Les poutres X. Les poutres

Rappel : choix des sens de portée Détermination du moment fléchissant


par la statique graphique

1 Les outils de statique graphique utilisés pour le tracé de courbes


funiculaires permettent également de déterminer les moments
2 de flexion dans un poutre bi-articulée soumise à des charges
3
3 quelconques.

1 Sections Il faut pour cela tracer le dynamique des forces et le polygone


funiculaire associés au chargement de la poutre.
2 Le polygone funiculaire n’est autre que le diagramme des
moments fléchissant de la poutre à un facteur près. Les
ordonnées de ce diagramme, mesurées à l’échelle des
longueurs à partir de la ligne de fermeture, et multipliées par la
distance polaire D, mesurée à l’échelle des forces, donnent les
valeurs de Mf.
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X. Les poutres X. Les poutres
Détermination du moment fléchissant Détermination du moment fléchissant
par la statique graphique par la statique graphique
D

Mf

P P

Mf = y × D

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X. Les poutres X. Les poutres

Formulaire 1 Formulaire 2
Moments et flèches des poutres selon les conditions d'appuis Moments d’inertie de deux sections usuelles

B
Mfmax = PL/8 Mfmax = pL2/12 S
f = PL3/(192 EI) f = pL4/(384 EI)

Mfmax = PL/4 Mfmax = pL2/8 H H


f = PL3/(48 EI) f = 5pL4/(384 EI)

Mfmax = 3PL/16 Mfmax = 9pL2/128


S
f = PL3/(48√5 EI) f = pL4/(185 EI)

Section rectangulaire pleine Section I, H, ou poutre treillis


Mfmax = PL Mfmax = pL2/2
f = PL3/(3 EI) f = pL4/(8 EI)
I = BH3/12 I = H2S/2

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