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DIRECTION DE LA DISTRIBUTION
Chapitre-20-
Paragraphe Page
I- Objet : 2
II- Définitions: 2
1- Résistance : 2
2- Réactance : 3
3- Intensité maximale admissible : 3
IV- Calcul de la chute de tension : 4
de puissance :
1- Chute de tension élémentaire : 17
2- Influence de la disposition de la charge : 19
T1 Tableaux récapitulatifs 22
T2 Intensités admissibles pour câbles BT 24
Avec :
R20 : est la résistance du conducteur à la température 20°C.
a20 : est le coefficient de variation de la résistivité à 20°C.
2- Réactance :
C’est une caractéristique engendrée par l’inductance propre du câble. Pour les câbles
utilisés en basse tension dans la STEG, on admet que la valeur de la réactance linéique est :
X=0.07 /km.
3- Intensité maximale admissible :
L’intensité maximale admissible en régime permanent (Im) est la valeur de courant qui
provoque l’échauffement de l’âme conductrice à la température maximale admissible (qm), une
fois que l’équilibre thermique est établi avec le milieu extérieur. Im dépend en particulier de la
température du milieu extérieur q0.
L’expression de l’intensité maximale Im est la suivante :
Wd 0.5T1 n T2 T3 T4
Im
RT1 nR 1 1 T2 nR 1 1 2 T3 T4
CEI 60287-1-1
Avec :
Dq : Echauffement de l’âme ( m - 0) (K).
R : Résistance linéique de l’âme ( /km).
Wd : Pertes diélectriques par unité de longueur (W/m).
T1 : Résistance thermique, par unité de longueur, entre l’âme et la gaine (K.m/W).
T2 : Résistance thermique, par unité de longueur, entre la gaine et l’armature
(K.m/W).
T3 : Résistance thermique, par unité de longueur, du revêtement extérieur du câble
(K.m/W).
Soit une ligne électrique de résistance R, de réactance X qui alimente une charge de
puissance P et de facteur de puissance cos(), la chute de tension correspond à la différence
entre la tension d’origine (ou tension source) et la tension au niveau de la charge.
Par ailleurs, il est à préciser que la charge P peut éventuellement être un ensemble de
charges unitaires Pi. Dans le cas d’abonnés résidentiels : P = N. Pi Cs
Avec :
N : nombre d’abonné.
Pi : sera considérée égale à une charge standard (voir tableau).
Cs : Coefficient de simultanéité qui dépend du nombre d’abonnés (voir tableau).
1
: L’AGCP (Appareil Général de Commande et de Protection) est en général un
disjoncteur dont le calibre est indiqué sur le tableau ci-dessous :
Représentation vectorielle
U : Tension de départ.
UA : Tension au bout de la ligne.
P : Puissance d’une charge équilibrée
I : Intensité de courant absorbé par la charge.
R : Résistance linéique du conducteur.
X : Réactance linéique du conducteur.
L : Longueur du conducteur.
PL
R X tan
U A cos
Généralement, on a : est faible cos 1
PL R X tan
U
UA
Pour les faibles variations de la valeur de la tension U, la chute de tension DU% peut être
approximée à : PL U D2
U % 100 Avec
R X tan
Le réseau triphasé alimentant une charge déséquilibrée sera traité phase par phase d’une
façon indépendante. L’expression du courant dans le neutre est la somme des courants dans les
trois phases.
Soit le schéma suivant :
V1
V2
V3
du neutre N. Avec Z i R i X i et Z N RN X N .
2 2 2 2
Les lignes des phases 1, 2 et 3 sont supposées de même longueur et de mêmes
caractéristiques on a alors :
Z1 Z 2 Z 3 Z
On a :
I1 I 2 I 3 I N
Avec
I1 I 2 I 3
I1 ; I2 ; I3
1 2 2 3 4
3 3
Où I1, I2 et I3 sont, respectivement, les valeurs efficaces des courants des phases 1, 2 et
3, et 1, 2 et 3 sont, respectivement, leurs déphasages par rapport à l’origine des phases.
La chute de tension dans chaque phase est obtenue de la manière suivante :
P1 L R2 X 2 PL
U1
V1 cos
1
V1
R X tan
Or on a : V1 V U1 on aura alors :
P1 L
U1
V U1
R X tan
1 R X tan 0
U21 V .U 1 PL
Cette équation de second degré a comme solution :
V V 2 4 P1 L R X tan
U 1
2
De même on a :
V V 2 4 P2 L R X tan
U 2
2
V V 2 4 P3 L R X tan
U 3
2
La chute de tension relative en % est égale à :
U i
U i % 100
V
V V 2 4 PL R X tan
100
i
2V
1 1 PL
100 i 2 R X tan
2 4 V
En supposant que le déphasage de chaque courant par rapport à la tension
correspondante est le même. Ou, plus simplement : 1 2 3
i R X tan
PL
10 5 25 100
V2
1 1 PL V2
U i % 100 i Avec i
2 4 i R X tan 3
NB. Toutes les grandeurs physiques sont exprimées en unités S.I. sauf autres indications.
I1 I1 sin t
2
I 2 I 2 sin t
3
4
I 3 I 3 sin t
3
2 4
Pour t=0, on a : I 2 sin I 3 sin I N sin N
3 3
3 3
I2 I3 I N sin N 1
2 2
Pour, on a : t
2
Chapitre 20 : Calculs électriques sur les réseaux BT Page 11
I 2 I3
I1 I N cos N 2
2 2
2 I1 I 2 I 3
(2) donne : I N
2 cos N
3
I 2 I 3
(1)/(2) donne : tan N 2
1
I1 I 2 I 3
2
3
I2 I3
N arctan 2
I 1 I I
1 2 2 3
2 I1 I 2 I 3
IN 3
3
I 2 I3
2 cos arctan 2
1
I I I
1 2 2 3
1
Or on a : cosarctanx
1 x2
2 I1 I 2 I 3
IN
2
2
3
I 2 I 3
1 2
1
I1 2 I 2 I 3
2 I1 I 2 I 3
2
3 2 3 2 3
I 2 I3 I 2 I3
1 4 4 2
1 1 1
I12 I 22 I 32 I1 I 2 I1 I 3 I 2 I 3
4 4 2
2I I I I12 I 22 I 32 I1 I 2 I1 I 3 I 2 I 3
IN 1 2 3
2 1 1 1
I12 I 22 I 32 I1 I 2 I1 I 3 I 2 I 3
4 4 2
Chapitre 20 : Calculs électriques sur les réseaux BT Page 12
Or on a : a b c a 2 b 2 c 2 2 ab 2 bc 2 ac
2
4 I12 I 22 I 32 4 I1 I 2 2 I 2 I 3 4 I1 I 3 I12 I 22 I 32 I1 I 2 I1 I 3 I 2 I 3
IN
4 1 1 1
I12 I 22 I 32 I1 I 2 I1 I 3 I 2 I 3
4 4 2
4 I 1
2
I 22 I 32 4 I1 I 2 2 I 2 I 3 4 I1 I 3 I12 I 22 I 32 I1 I 2 I1 I 3 I 2 I 3
4 I12 I 22 I 32 4 I1 I 2 2 I 2 I 3 4 I1 I 3
I N I12 I 22 I 32 I1 I 2 I1 I 3 I 2 I 3
3
I 2 I 3
N arctan 2
I 1 I I
1 2 2 3
Zr
Figure 1 Figure 2
Schéma de réseau monophasé
alimentant une charge
ZF, ZN et Zr représentent les impédances respectives des conducteurs de phase, du neutre
et du retour et RT la résistance de la prise de terre.
Pour un départ de basse tension on pose : Rr = q1 RN et Xr = q2 XN :
On a : U U U
N
D’où : U % 100
PL
U AU D
R RN X X N tan
1
U % 100
1 PL R RN X X N tan
2 4 U D2
1 1 PL
100
2 4 mono
N
On remarque que : mono
N
U D2 U D2
où et N
R X tan RN X N tan
Pour les faibles variations de la tension U, l’expression de la chute de tension peut être
PL
réduite à la formule suivante : U % 100
mono
On remarque que pour les conducteurs de mêmes caractéristiques, à la même tension on
aura amono=af/2.
V- Calcul des pertes en puissance :
Les pertes en puissance par effet joule dues à l’échauffement du conducteur sont calculées
comme suit :
1- Cas de charge triphasée équilibrée :
p 3RLI 2
RLP 2
2
U A cos 2
RLP 2
U U cos 2
2
RLP 2 1
cos
2
1 PL 1 PL 2
2 U
4
k
LP 2
p
U 2 cos 2
avec
R
2- Cas de charge triphasée déséquilibrée :
Pour les charges déséquilibrées, les pertes dans chaque phase, ainsi que dans le
conducteur neutre, sont calculées d’une manière indépendante.
Notons piles puissances totales en perdues dans la phase i, et pN celles perdues dans le
neutre.
On a : pi RLI i
2
où Pi est la puissance active absorbée par la phase i.
RLPi 2 Vi est la tension entre la phase i et le neutre.
2
Vi cos 2
LPi 2 V 2 cos 2
Avec i
i R 3
Et : pN RLI N2
RL I12 I 22 I 32 I1 I 2 I 2 I 3 I 3 I1
I I I
p1 p2 p3 p1 2 p2 3 p3 1
I1 I2 I3
I I I
p1 1 2 p2 1 3 p3 1 1
I1 I2 I3
Chapitre 20 : Calculs électriques sur les réseaux BT Page 16
p pi pN
i
p R LI 2
LP 2 V 2 cos 2
avec
R
Pour le conducteur du neutre, on a :
pN RN LI 2
LP 2 V 2 cos 2
avec N
N RN
Les pertes de puissance pour un réseau monophasé sont calculées de la manière suivante :
pmono p pN
LP 2 LP 2
N
LP 2 N
avec mono
mono N
approchée suivante :
RAl / km
S mm 2
CEI 60 287-1
La réactance X, est supposée égale à 0.07 ( /km) pour tous les câbles.
Exemples :
1. Soit une ligne triphasée de longueur 250m, le câble utilisé est de type NYY
4x25mm². La charge est supposée équilibrée de puissance 35kW, de facteur de
puissance cos=0.8 et concentrée en bout de la ligne.
En utilisant le tableau de la chute de tension élémentaire, la chute de tension est
trouvée comme suit :
Schéma de répartition de la
charge
Soit une ligne, de longueur L, transmet une charge de puissance totale P. Les calculs, de la
chute de tension et des pertes en puissance, sont effectués dans ce qui suit pour deux cas de
figures.
a\ Charge concentrée en bout de ligne :
U BL 3IL R 2 X 2
pBL 3RLI 2
n i 1
IL n 1
3 R2 X 2
2n
Le rapport entre la chute de tension dans le cas d’une charge en bout de la ligne, et celle
calculée dans le cas de la charge répartie est : U rep n 1
U BL 2n
De même pour les pertes on a :
3RLI 2
Les pertes dues par le premier tronçon de la ligne sont égaux à : p1
n
2
I
3RL I
n
Les pertes dues par le second tronçon de la ligne sont égaux à : p2
n
n 1
2
3RLI 2
n3
3RLI 2 n
n i 1
2
Les pertes totales sont alors égaux à : prep
n3 i 1
2
n 1 n
RLI 1
n2 2
Le rapport entre la somme des pertes dans le cas d’une charge en bout de la ligne, et celle
calculée dans le cas de la charge répartie est : prep n 1 2n 1
pBL 6n 2
Le diagramme ci-dessous montre les variations des rapports Urep/ UBL et prep/pBL en
fonction du nombre des segments n.
On remarque que si le nombre de segments devient très grand, la chute de tension va
tendre vers sa moitié, comparant avec le cas de la charge en bout de ligne, et les pertes en
puissance vont tendre vers leur tiers.
1
0,9
Urep/ UBL
0,8
0,7 prep/pBL
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
1 2 3 4 Tableaux
T1- 5 6 récapitulatifs :
7 8 9 10
Les grandeurs physiques utilisées dans ces tableaux sont exprimées en unités S.I., sauf
autres indications.
Les câbles torsadés aluminium et les câbles U1000AR2V sont à isolant PR, la
température maximale en régime permanant de son âme est 90°C.
Une tolérance de 5% sur les valeurs des courants admissibles est permise.
Pour des températures ambiantes différentes à celles décrites dans le tableau ci-dessus,
les valeurs de courants admissibles seront multipliées par le coefficient de température décrit
dans le tableau suivant :