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La fatigue est la réponse d'un matériau à des contraintes périodiques ou variables dans
le temps sous contrainte ou déplacement. La durée de vie en fatigue d'un même matériau
dépend du niveau de contrainte, de l'historique de la charge et de l'énergie thermique humide.
Généralement, les tests de fatigue sont effectués à travers un cycle sinusoïdal, ce qui limite la
description des charges de fatigue à trois expressions de paramètres. D'un point de vue
général, pour la grande majorité des matériaux composites renforcés de fibres, la baisse des
propriétés élastiques lors de la fatigue peut être divisée en trois stades
-Une phase initiale (stade I) est caractérisée par une diminution rapide de la rigidité,
principalement due à la fissuration latérale de la matrice.
-Au stade final (stade III), la perte de raideur augmente subitement et provoque une
rupture. Dans la dernière étape, du fait de la fusion des défauts générés, la rupture locale
initiale de la fibre conduit à la rupture de mèches entières par coalescence des défauts créés
III.1.2 L’endommagement
ε=Sσ (3.3)
S 11 S 12 S 13 S 14 S 15 S 16
S 21 S 22 S 23 S 24 S 25 S26
S = S 31 S 32 S 33 S 34 S 35 S36 (3.4)
S 41 S 42 S 43 S 44 S 45 S46
S 51 S 52 S 53 S 54 S 55 S56
S 61 S 62 S 63 S 64 S 65 S66
Avec : S= C -1
σ4 0 0 0 C44 C45 0 ε4
σ5 0 0 0 C45 C55 0 ε5
On dit qu'un milieu est orthotrope pour une propriété donnée si cette propriété est
invariante en changeant la direction obtenue par symétrie autour de deux plans
perpendiculaires. Nous notons alors que la symétrie autour du troisième plan orthogonal est
automatiquement acquise.
Figure III.1 Représentation des trois plans de symétrie d’un matériau orthotrope.
Les coefficients indépendants se réduisent à 9. La loi de comportement s'écrit alors:
σ4 C44 0 0 ε4
σ5 sym C55 0 ε5
σ6 C66 ε6
ou encore:
ε4 S44 0 0 σ4
ε5 sym S55 0 σ5
ε6 S66 σ6
En introduisant les caractéristiques élastiques :
E1, E2, E3: Modules d’élasticité.
1 −ν ₂₁ −ν ₃₁
ε1 E₁₁ E ₂₁ E ₃₁ 0 0 0 σ1
−ν ₁₂ 1 −ν ₃₂
ε2 E ₁₂ E ₂₂ E ₂₃ 0 0 0 σ2
−ν ₁₃ −ν ₂₃ 1
ε3 E ₁₃ E ₂₃ E ₃₃ 0 0 0 σ3 (3.8)
1
ε4 0 0 0 G₂₃ 0 0 σ4
1
ε5 0 0 0 0 G₃₁ 0 σ5
1
ε6 0 0 0 0 0 G₁₂ σ6
La symétrie de la matrice de souplesse [S] impose les relations suivantes:
ν ₂₁ ν ₁₂
E₂ = E₁
ν ₃₂ ν ₂₃
E₃ = E₂
ν ₁₃ ν ₃₁
E₁ = E₃
C ₁₁−C ₁₂
σ4 2 0 0 ε4
C ₁₁−C ₁₂
σ5 sym 2 0 ε5
C ₁₁−C ₁₂
σ6 2 ε6
1 −ν −ν
ε1 E E E 0 0 0 σ1
−ν 1 −ν
ε2 E E E 0 0 0 σ2
−ν −ν 1
ε3 E E E 0 0 0 σ3 (3.10)
1
ε4 0 0 0 G 0 0 σ4
1
ε5 0 0 0 0 G 0 σ5
1
ε6 0 0 0 0 0 G σ6
Avec :
E
G= 2(1+ν )
σ4 C44 0 0 ε4
σ5 sym C44 0 ε5
σ6 C44 ε6
∂v ₀
ε 0y = ∂x (3.12)
∂u ₀ ∂ v ₀
γ 0xy
∂x + ∂x
Avec
u= u0 – zβ
∂w
β= ∂ x
∂w
u= u0 – z ∂ x
∂w
v=v0 –z ∂y
On peut écrire :
∂ w( x , y)
u(x,y)= u0(x,y) – z ∂x
∂ w( x , y)
v(x,y)=v0(x,y) –z ∂y
(3.13)
w(x,y)=w0(x,y)
∂u ∂v
γxy= ∂x
+¿
∂y
Donc:
∂²w
εx ε 0x - ∂x²
∂²w
εy = ε 0y +z - ∂y² (3.15)
∂² w
γxy γ 0xy -∂x ∂ y
Où:{ ε }={ ε ⁰ }+z{ k }
∂²w
kx - ∂x²
∂²w
{ k }=¿ ky = - ∂y² (3.16)
∂² w
kxy - ∂x ∂ y
Alors
N ₓ=∫ σ ₓ dz (3.18.a)
−h
2
h
2
Ny¿ ∫ σ y dz (3.18.b)
−h
2
h
2
Txy=∫ τ xy dz (3.18.c)
−h
2
Ou encore
(3.19)
Avec:
Nx
Ny = ∫[ Q́ ]k { ε 0 }dz+∫[ Q́ ]k{ K }zdz (3.20)
Txy
Pour n couches:
(3.21)
Il en résulte:
Avec:
III.4.1.1 Introduction
Les nouvelles utilisations des matériaux composites nécessitent une confiance accrue
dans ces matériaux. En fait, les matériaux composites ont longtemps été limités à des
composants à faible contrainte et sont maintenant largement utilisés dans des structures
importantes, en particulier dans le domaine aérospatial.
Compte tenu des problèmes de sécurité rencontrés par ces structures, les concepteurs doivent
avoir une compréhension précise de la dégradation qui peut se produire à l'intérieur, et ces
dommages peuvent détruire (c'est-à-dire perdre la fonction rigide) et la résistance mécanique.
Figure III.4 Le caisson central de voilure de l'A380, réalisé en composites
La dégradation mécanique qui peut être observée dans la catégorie très courante des
structures composites: les stratifiés à base de plis unidirectionnels, en particulier ceux formés
à partir de fibres continues (généralement en verre ou en carbone) dans la matrice organique
La figure III.5 donne des exemples de dégradations que l'on peut observer dans les stratifiés
Comme tous les matériaux, les composites stratifiés ont tendance à se dégrader selon
deux grands principes :
Figure III.6 Schéma des différents phénomènes en jeu lors de la dégradation thermique
d’un matériau composite