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Traitements hypoglycémiants

1. Citer trois insulino-secreteurs oraux ayant une liaison irréversible avec le complexe (SUR1-Kir6.2).
- Glibenclamide,
- Glimipiride
- Répaglinide

2. Effets biologiques des sulfamides hypoglycémiants :


- Insulino-sécrétion.
- Pic précoce de l’insulinosécretion (Gliclazide).
- Diminution de la clairance hépatique de l’insuline (glycémie à jeun).

3. Les facteurs prédictifs de l’efficacité des sulfamides hypoglycémiants :


- Age de début du diabète supérieur à 40 ans
- Obésité absente ou modérée au moment de la découverte du diabète.
- Absence d’antécédents de céto-acidose.
- Glycémie à jeun modérée inférieure à 2g / j.
- Besoins insuliniques faibles (< 20 – 30U/J) si on a institué une insulinothérapie temporaire.

4. Quelle est la dose maximale journalière de répaglinide ?


- 16 mg

5. Effets biologiques de la metformine :


- Réduction de la PHG en :
 inhibant la néoglucogenèse
 inhibant la glycogénolyse (GAJ)
- Potentialise l’action de l’insuline sur la captation musculaire et adipocytaire du glucose.
- Diminution de l’absorption intestinale du glucose
- Amélioration du fonctionnement de la cellule β.
- Effets sur les facteurs de risque vasculaire:
 Perte pondérale
 Amélioration du profil lipidique: ↓TG et cholestérol, ↑HDL
 Effets sur la pression artérielle : par réduction pondérale et amélioration de l’insulinorésistance
 Amélioration de l’activité fibrinolytique : ↓ PAI1 ; diminution du facteur von Willebrand .
- Autres effets bénéfiques:
 SOPK,
 Amélioration de la relaxation vasculaire
 Diminution de l’adhésion et l’agrégation plaquettaire
 Réduction excrétion urinaire d’albumine

6. Objectifs de diététique chez le diabétique.


- Diminution de poids.
- Alimentation équilibrée.
- Eviter les complications.

7. Citez 5 facteurs qui modifient l’effet hypoglycémique par les sulfamides hypoglycémiants.
- Age élevé.
- Suspension prolongée des apports alimentaires.
- Insuffisance rénale.

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- Insuffisance hépatique.
- Prise d’alcool.
- Interaction médicamenteuse.

8. Citez les molécules hypoglycémiantes autorisées dans l’insuffisance rénale modérée.


- Alpha glucosidase.
- Glinides
- Exenatide (analogue de GLP1)

9. Citez un médicament une fois associée à un sulfamide hypoglycémiant risque d’aggraver une leucopénie ?
- Antithyroïdien de synthèse.

10. Quel est le principal mode d’action de la metformine ?


- Diminution de la néoglucogenèse.

11. La metformine est contre indiquée chez le diabétique de plus de 65 ans :


- Vrai
- Faux 

12. En dehors des conditions socio-économiques, et du non-respect des règles hygiéno-diététiques ; Quelle est à votre avis
la raison essentielle de l’échec de l’optimisation d’un traitement antidiabétique ?
- Inertie médicale.

13. Quelle est la place des incritines dans le traitement du diabète de type 2 ?
 Analogues du GLP1 :
- Avantage : réduction de l’HbA1c a été de l’ordre de 1 % à 1.75 %
- Indication : échec de la bithérapie par Met + SH
 Inhibiteurs de la DPP-4
- Avantage : réduction d’HbA1c de 0.6 % à 1.1 %
- Indication : en bithérapie avec la Met, un SH ou une TZD

14. Quelles sont les avantages des incrétinomimétiques (analogues du GLP-1) ?


- Stimulation glucodépendante de la sécrétion d’insuline et inhibition de celle de glucagon.
- Stimulation de la néogenèse des cellules β des ilots de Langerhans,
- Ralentissement de la vidange gastrique,
- Réduction de la prise alimentaire

15. Quelles sont les avantages des gliptines par rapport aux sulfamides hypoglycémiants
- Pas d’adaptation posologique
- Absence de risque d’hypoglycémie
- Neutralité pondérale

16. Citez les contre-indications aux sulfamides.


• insuffisance rénale ;
• insuffisance hépatique ;
• allergie aux sulfamides ;
• grossesse et allaitement ;
• association au miconazole ;
• porphyries (pour le carbutamide et le glibenclamide) ;
• alcoolisme chronique

17. Quels sont les effets cardiaques des sulfamides hypoglycémiants ?

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- SH inhibent l’ouverture du canal K: effet délétère (sauf glimepiride).
- Effet antiarythmique : effet positif à la phase aiguë de l‘IDM

N.B :

 Principales caractéristiques pharmacocinétiques des agents insulino-sécrétagogues oraux.

DCI Nom commercial Dosage Liaison ½ vie Métabolisme Elimination Posologie Nombre de
par cp protéique élimination (%) max. prise
(mg) (%) (h) (mg)
SULFAMIDES carbutamide Glucidoral® 500 75 45 Faible métab. Rén. 80 1000 1 prise quot.
HYPOGLYCEMIANTS inactifs
glibeclamide Daonil® 5 99 4 - 11 Fort 2 métab. Hép. 60 15 2-3 prises
(glyburide Hemidaonil® 2.5 actifs Rén. 40 quot.
USA) Daonil faible® 1.25
glibornuride Glutril® 25 95 8 6 métab. Rén. 80 75 1-2 prises
D’activité faible quot.
ou nulle
glipizide Glibénèse® 5 98.4 2-4 90% métab. Rén. 85 15 3 prises
inactifs Hép. 15 quot.
gliclazide Diamicron® 80 94 12 - 20 Presque total Rén. 90 320 2 prises / j
Diamicron LM® 30, 60 métab. inactifs 120 1 prise / j
glimépiride Amarel® 1, 2, 3, 4 > 99 5-8 Fort 2 métab. Rén. 58 6 1 prise quot.
Dont 1 actif Hép. 35
gliquidone Glurenor® 30 Hép. 95 1 à 3 cp /j
GLINIDE répaglinide Novonorm® 0.5, 1, 2 98 1 Presque total Hép. 90 16 1 prise avant
métab. inactifs Rén. 8 chaque
repas
(Réf. : traité de diabétologie)

Potentialisation de l’effet hypoglycémiant

Déplacement liaison ↓ métabolisme ↓ élimination rénale ↓ néoglucogenèse ↑ insulinosécrétion


protéique hépatique
Salicylés X X X X
Phénylbutazone X X X
Sulfamides antibactériens X X X
Fibrates X X x
Coumariniques X
Miconazole X
Bétabloquants X X
Probénécide X
Allopurinol X
Inhibiteurs de la MAO X X
Sympatholytiques X
Cibenzoline X
Dextropropoxyphène X
Méthysergide X
Alcool X X
(Réf. : traité de diabétologie)

Réduction de l’effet hypoglycémiant

↑ mé tabolisme hé patique par ↑ insulinoré sistance ↓ insulinosé cré tion


induction enzymatique
Barbiturique x
Rifampicine x
Thiazidique X X
Œstrogè nes de synthè se X
Corticoïdes X
β-mimé tiques X
(Réf. : traité de diabétologie)

18. La metformine peut entrainer une acidose lactique : décrire les mécanismes physiopathologiques ; citer les facteurs
favorisants 
 Mécanismes :
- Augmentation de la production intestinale de lactate,
- Réduction de la glucogenèse à partir des produits terminaux de la glycolyse.
 Facteurs favorisants :

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- Insuffisance rénale (Cl < 60 ml/min) ;
- Insuffisance hépatocellulaire.
- Anoxie tissulaire : anesthésie générale, insuffisance cardiorespiratoire sévère, IDM, affection intercurrente
sévère.

19. Quelles sont les contre-indications à la metformine ?


 Hypersensibilité au chlorhydrate de metformine ou à l’un des excipients.
 Diabète acidocétosique, précoma diabétique.
 Insuffisance rénale ou altération de la fonction rénale (clairance de la créatinine < 60 ml/min).
 Affections aiguës susceptibles d’altérer la fonction rénale telles que : déshydratation, infection grave, choc,
administration intravasculaire de produits de contraste iodés.
 Maladie aiguë ou chronique pouvant entraîner une hypoxie tissulaire, telle que : insuffisance cardiaque ou respiratoire,
infarctus du myocarde récent, choc.
 Insuffisance hépatocellulaire, intoxication alcoolique aiguë, alcoolisme.
 Allaitement.
 Lorsqu’une grossesse est envisagée, ou pendant la grossesse, le diabète ne doit pas être traité par le chlorhydrate de
metformine.

N.B : la metformine a l’AMM pour les enfants âgés de plus de 10 ans

20. Citez les différents dosages de la metformine.

DCI Nom commercial Dosage/cp (mg) Équivalents Met (mg) Posologies usuelles (cp)
Chlorhydrate de Glucophage® 500 390 1–3
metformine 850 663 1–3
1000 780 1–3
Embonate de metformine Stagid® 700 280 2–4

21. Quelle est la différence entre la metformine et les thiazolidinediones en ce qui concerne l’action insulino-sensibilisatrice
prédominante ?
- La metformine : Insulinosensibilsateur à action hépatique prédominante
- Les thiazolidinediones : Insulinosensibilisateurs à effet périphérique prédominant

N.B : thiazolidinediones
• Agonistes des récepteurs nucléaires PPAR-γ
• Effet indirect et retardé sur le contrôle glycémique
• Durabilité de l’effet supérieure à celle des sulfamides hypoglycémiants
• Thérapeutique validée par plusieurs essais cliniques à long terme
• Profil cardiovasculaire plus favorable pour la pioglitazone que la rosiglitazone
• Place thérapeutique essentielle : échec de la monothérapie par metformine ou de la bithérapie par met + sh
• Effets secondaires :
- Prise de poids
- Rétention hydrosodée
- Risque de décompensation cardiaque (insuffisance cardiaque = contre-indication)
- Risque fracturaire à long terme

22. Quels sont les effets secondaires des sulfamides hypoglycémiants ?


 Hypoglycémies
 Prise de poids
 Effets rares :
- Troubles digestifs : gastralgies, nausées, vomissements
- Manifestations cutanées : prurit, érythème, urticaire, vascularite allergique, syndrome de Lyell
- Anomalies hépatiques : cytolyse, cholestase
- Perturbations hématologiques : anémie, leucopénie, thrombopénie

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- Hyponatrémie de dilution : chlorpropamide (++), glibenclamide.

23. Comment faire le resucrage si une hypoglycémie survient sous Acarbose® ?


- Donner du glucose et non pas de saccharose

24. A quel(s) moment(s) de la journée l’effet hypoglycémiant des sulfamides est maximal ?
- A 12 h et à 19 h

N.B : même en monoprise.

25. Pourquoi la prescription de biguanides est-elle contre indiquée dans l’insuffisance hépatocellulaire ?
- Risque d’acidose lactique par réduction de l’épuration hépatique en lactate.

26. Quelles sont les modalités thérapeutiques de l’échappement au traitement oral ?


- Insulinothérapie transitoire,
- Insulinothérapie définitive.

27. Quel est le taux d’absorption digestive des inhibiteurs de l’alpha glucosidase ?
- Acarbose Glucor® : 1 – 2 %
- Miglitol Diastabol® : 90%

28. Effets bénéfiques extra pancréatique des sulfamides hypoglycémiques ?


- Anti arythmique
- Antiagrégant plaquettaire
- Antioxydant gliclazide
- Effet fibrinolytique

29. Les Objectifs glycémiques selon les différentes recommandations françaises (HAS), Internationales (IDF) et américaines
(ADA) et la prise de position ADA-EASD (ADA-EASD)

HbA1c (%) Glycémie à jeun (g/L) Glycémie postprandiale (g/L)


HAS 2006 < 6 % sous mesures hygiéno-diététiques 0.80 à 1.20 < 1.80
< 6.5 % sous monothérapie et bithérapie
< 7 % sous trithérapie et insulinothérapie
IDF 2007 < 6.5 % < 1 < 1.40 (2 h après le repas)
ADA 2008 < 7 % 0.90 à 1.30 < 1.40 (1 h après le repas)
< 1.80 (2 h après le repas)
ADA-EASD < 7 % < 1.30 < 1.80
2012
Réf. : Lyse Bordier, Bernard Bauduceau. Objectifs glycémiques dans la prise en charge du diabète de type 2. La Presse Médicale : Volume 42, Issue 5, May 2013,
Pages 855–860

30. Citez sans les décrire, trois mécanismes par lesquels les biguanides peuvent être considérés comme des protecteurs
vasculaires.
- Diminution des lipides : ↓TG, ↓cholestérol, ↑HDL,
- Diminution de PAI-1
- Diminution de l’hyperinsulinismes.

31. Concernant le glibeclamide :


a) Quel est son demi -vie plasmatique ?
4 – 10 h
b) Quel est son demi -vie biologique ?

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15 h

32. Pourquoi le glucophage est indiqué à tous les stades d’évolution du diabète type 2
33. Quel est le mécanisme d’action de l’inhibiteur alpha glucosidases ?
34. Donner deux indications de biguanides en dehors du diabète.
35. Quels sont les critères de choix d’un médicament insulinosecréteur chez le sujet âgé ?
36. Quels sont les ADO qui ont beaucoup d’interférence médicamenteuse ?
37. Pourquoi les glitazones ont été retirées de marché ?
38.

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