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Landry FEUKAM

CHANGE ET TOUT CHANGERA


15 Rappels pour une vie transformée et productive

AFRIBOOK
© Landry FEUKAM
Tél : 698 42 48 02
Illustration de couverture : William graphiste

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays
SOMMAIRE

DÉDICACES SPÉCIALES............................................................4

INTRODUCTION ..........................................................................6

PREMIÈRE PARTIE ..................................................................12

LES HUIT ÉLÉMENTS DE RÉSISTANCE LIÉS AU CHANGE-

MENT PERSONNEL ..................................................................12

DEUXIÈME PARTIE ..................................................................46

I. CONNAISSANCE DE SOI .............................................48

II. 15 RAPPELS POUR VOUS CHANGER .....................164

MOT DE FIN .............................................................................242


DÉDICACE SPÉCIALE

AU
DIEU TOUT PUISSANT
À
MES PARENTS : KENGNI PIERRE & MOKAM BERNADETTE

À
MES FRÈRES ET SŒURS : EDWIGE, FLORE, DANIEL,
STEVE, JUNIOR, MERVEILLE

À
MES DEVANCIERS :
BERTRAND TIOTSOP, CLAUDEL NOUBISSI, ISABELLE
PATCHONG, ROLAND KWEMAIN, BRICE KAMGANG,
MOKAM MICHEL, PATRICK MEYO.

À
MURIELLE DAMY, FREDDY KONG, ARISTIDE AYOLO.

À
Ces personnes qui se battent pour l’accomplissement de leur
légende personnelle.
À MÉDITER

« La seule chose qui ne changera jamais, c’est que tout est toujours en train de
changer ». LE YI KING
INTRODUCTION
La jeunesse se perd faute de vision. Elle ne regarde pas où
il faut, elle ne regarde pas ce qu’il faut, et quand bien même
elle le fait, elle ne s’engage pas à suivre ceux qu’il faut (des
modèles). Et c’est le problème des jeunes. Ils savent ce qui
est bien, l’apprécient, mais lorsqu’il faut suivre un chemin,
ils abandonnent le bien qu’ils appréciaient, car la voie que le
modèle préconise n’est pas celle de la facilité, des plaintes,
des excuses, mais celle de l’incessante remise en question,
celle de l’effort et du travail. Loin de croire que les jeunes
ne veulent pas s’éveiller, se transformer, s’autonomiser,
entreprendre, et devenir des personnes de valeur. Ils le
veulent. Toutefois, ils ne sont pas prêts à payer le prix :
suivre justement et sans détour les bonnes personnes,
pratiquer l’autodiscipline. Or, chaque réussite de la vie à un
prix. Toi qui es encore jeune, quel prix seras-tu capable de
payer pour devenir la personne que tu souhaites être ? Quel
chemin veux-tu emprunter pour la réalisation de ton idéal
de vie ?
À un moment donné dans notre vie, on a l’impression
que tout va mal, que rien ne fonctionne, que nous sommes
abandonnés à nous même, car les choses ne se passent pas
comme prévu. Nous tendons à croire que nous avons
opéré de mauvais choix dans le passé, nous cessons de

6
croire à la vie, de croire en nous et en notre devenir.
Nous subissons la vie au lieu de la vivre.
À mon jeune âge, j’ai expérimenté des principes de la
vie que je ne retrouvais pas chez les personnes de mon
entourage. Elles avaient du mal à aller au-delà de la
situation dans laquelle elles se trouvent, elles ne voyaient
pas les choses autrement que ce qui se présente à leurs
yeux. Cela m’a permis de me découvrir, de me déployer,
de me développer de l’intérieur vers l’extérieur, et de me
libérer de toutes les exigences de mon entourage à mon
égard et surtout de me désactiver des clichés, des
stéréotypes et du correctement social.
J’ai eu à aider de nombreuses autres personnes à sortir
de ce coma social, et ce, depuis trois ans déjà. J’estime
que si certains principes de la vie que vous appliquez ont
fonctionné, vous devez les partager avec les autres à
moins que vous ne soyez égoïste.
Ce livre s’inscrit dans cette optique, et je souhaite
partager avec vous quelques outils qui m’ont permis
d’appréhender la vie sous un autre angle. Je sais que nous
avons au moins quelques choses en commun sur terre :
vivre heureux, nous améliorer au quotidien dans nos
rapports avec nos semblables. Nous souhaitons réaliser
nos objectifs, avoir, faire et obtenir ce qu’on désire. Il
existe une multitude d’outils que donnent des coaches,
des personnes qui ont réussi, qui ont atteint le sommet de
leur art. Je vous invite à ne pas vous limiter à ce livre,
intéressez-vous à d’autres livres sur le développement

7
personnel. Le but de vos lectures n’est pas seulement
d’engraisser votre intellect, mais de passer à l’action.
Quant à moi, mon rôle se limite à vous indiquer le
chemin que j’ai parcouru et que je parcours encore, vous
avez le choix de l’emprunter ou tout simplement de
tracer le vôtre.

8
« Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d’entre nous regardent
les étoiles ». OSCARS WILDE

9
La vie n’a pas toujours été rose pour moi, je ne suis pas né
avec une cuillère en or dans la bouche. Né de parents qui se
battent au quotidien afin que la famille puisse joindre les
deux bouts, j’ai grandi dans un environnement qui n’était
pas assez favorable à la bonne formation éducative et
morale d’un enfant au vu des différents maux (alcool,
stupéfiant, sexe, banditisme, délinquance...). La période de
crise d’adolescence n’a pas été une tâche facile pour moi et
ma famille, entre instabilité comportementale d’une part et
mauvaise fréquentation d’autre part. Comme moi,
nombreux sont ces jeunes qui connaissent une enfance
difficile. Généralement, certains s’en sortent victorieux par
le rappel à l’ordre de la famille directe ou des personnes
constituants leur cercle d’influence ; d’autres par contre sont
irrécupérables et comme conséquences, la débauche, le
banditisme, l’échec dans la réalisation personnelle, bien que
difficile d’évaluer l’échec humain au détriment de la réussite.
Pour Antony Robbins « D’une manière générale, la notion
de réussite diffère d’un individu à un autre. Alors que pour
certains la réussite passe par une situation financière
confortable, pour d’autres, réussir sa vie c’est connaître le
bonheur et l’épanouissement personnel tout simplement.
Dans tous les cas, pour aspirer à la réussite, autrement dit à
une vie meilleure, il faut impérativement passer par le
changement. Changer de vie est souvent nécessaire pour
ouvrir les portes du bonheur. Prendre un nouveau départ à
n’importe quel âge est accessible à tous, du moment où
vous savez réellement ce que réussir dans la vie représente à
vos yeux. »

10
La notion de changement apparaît fondamentale dans les
sciences humaines, mais aussi dans la vie de tous les jours.
Les êtres humains en général recherchent la stabilité et la
prévisibilité, ils souhaitent pouvoir : prédire à tout moment
ce qui va se passer autour d’eux, se projeter dans un futur
idéalisé, bien qu’ayant connu un passé glorieux ou
douloureux, bien qu’ayant déjà atteint un niveau de vie, un
certain âge. Comme on le dit si bien, quel que soit notre
point de départ, notre âge, notre situation, notre passé,
nous portons en nous le pouvoir d’améliorer, de modifier
ou de changer notre vie en mieux. Nombreux vivent dans
des situations inconfortables, nombreux veulent changer
leur situation, pour vivre leur idéal de vie, mais peu
s’inscrivent réellement dans une démarche d’agent de
changement de leur vie.

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PREMIÈRE PARTIE

HUIT ÉLÉMENTS DE RÉSISTANCE LIÉS


AU CHANGEMENT PERSONNEL

« La résistance au changement n’est que le refus de la croissance. »


ALEXANDER RUSPERTI

12
1

LA PRÉDESTINATION DE LA VIE
DE L’HOMME.
Souvenir de mes années d’études secondaires au collège
catholique saint THOMAS D’AQUIN de Bafoussam, un
établissement abritant en son sein les enfants appartenant
à la classe bourgeoise et à la classe moyenne dont j’en
faisais partie ; il est réputé pour sa qualité d’enseignement
et pour sa formation de l’homme sur le plan spirituel et
social. Lors de nos échanges entre camarades, nous avions
tous un même mode de pensée selon lequel les personnes
sont prédestinées à être ce qu’elles sont, nous trouvions
normale la situation sociale et financière dans laquelle nous
grandissions. Même si nous étions tous jeunes, je me
souviens que mes amis avec lesquels je cheminais avaient
des regards limités sur notre devenir une fois la sortie du
collège. Je reste convaincu que nombreuses sont les
personnes qui pensent ainsi, ce courant lié à la vie de
l’Homme sur lequel beaucoup bâtissent leur conception
du devenir personnel, ce qui explique leur statu quo et qui
généralement leur réconfortent de n’entreprendre aucune
initiative afin de changer leur situation sociale, économique
et professionnelle.
La « prédestination » portée au Moyen Âge s’appuie sur
le principe divin que les gens naissent à un certain rang

13
dans la société et qu’ils ne peuvent les en faire changer.
Le Dr Omar AL ACHQAR dans son ouvrage le décret
divin et la prédestination nous fait savoir que la croyance
à la prédestination s’appuie sur 04 éléments :
1. Croire qu’il existe un être suprême (divin) qui sait
tout, dans les moindres détails.
2. Croire que le divin avait écrit la destinée de toutes
les créatures dans la Table gardée (50 000 ans avant la
création des cieux et la terre.
3. Croire que la volonté de l’être suprême s’exerce,
bon gré, mal gré. Ce que le divin veut se réalise, et vice-
versa.
4. Croire qu’il est Le Créateur de toute chose. C’est
lui qui donne existence à toute chose.
La prédestination de chaque être humain se fait dans
le ventre de sa maman nous enseigne Bukhâri Mulslim «
... Enfin, un ange lui est envoyé, il y insuffle l’esprit
vital, et reçoit l’ordre d’inscrire 4 décisions le
concernant, à savoir : sa subsistance, son terme de vie,
les œuvres qu’il accomplira et sa condition de vie
heureuse ou malheureuse » ce qui revient à dire que
chaque être humain à la naissance est prédestiné à
connaitre, à faire l’expérience de certains évènements et
à avoir un certain style de vie.
Il arrive que beaucoup de personnes durant une période
de leur vie qu’elle soit difficile, malheureuse ou heureuse,
rendent grâce et remettent tout dans les mains du destin.

14
Je me souviens d’une de mes coachées, une trentenaire qui,
lors d’une séance de coaching, je lui ai posé une question,
celle de savoir s’il arrivait qu’elle décède aujourd’hui quels
seraient ses plus grands regrets. Elle me confia « je n’ai pas
eu la chance d’aller loin dans mes études supérieures.
Aujourd’hui, j’ai un emploi bien rémunéré, mais je n’arrive
pas à trouver l’équilibre sur le plan sentimental. Je ne suis
pas en bon terme avec mes parents, car j’ai toujours cru
que la situation dans laquelle je me trouve est entièrement
de leur faute. » Puis elle rajouta : « mais parfois je préfère
croire que ceci m’était prédestiné et je vis seulement ».
Après l’avoir écouté, je lui posai une autre question : qu’as-
tu fait pour que les choses changent ? Penses-tu que la
situation dans laquelle tu te retrouves aujourd’hui soit la
faute de quelqu’un d’autre que toi ? Elle essaya d’apporter
des éléments de réponse. Bien que je ne suis pas un
partisan du destin, mais ne voulant pas lui imposer ma
façon de voir les choses, je retoquai : « admettons qu’il
existe bel et bien un destin pour chacun de nous et que
nous ne faisons que vivre quelque chose de déjà prévu, as-
tu déjà un instant pensé que tu as ton mot à dire dans la
concrétisation de ce destin ? Et, que la meilleure façon de le
faire c’est par tes choix, tes actions, tes attitudes ? » elle
trouva cela paradoxal pour un moment, mais après lui avoir
expliqué qu’il était possible qu’elle poursuive ses études
supérieures tout simplement en s’inscrivant en cours du
soir, vu qu’elle a un revenu qui lui permet de le faire, qu’il
était également possible pour elle de retrouver de l’équilibre
dans sa vie sentimentale tout simplement

15
en s’autorisant d’aimer à nouveau et enfin qu’elle pouvait
recoller les morceaux avec ses parents si elle est le désirait.
Elle s’est donc rendu compte que depuis longtemps elle
subissait, au lieu de décider pour sa situation. Comme le
souligne Bertrand TIOTSOP entrepreneur et motivateur «
ce que l’on ne choisit pas, on le subit ».
Quelques mois plus tard, elle s’est inscrite en master
professionnel où elle rencontra Samuel, un étudiant en
cours du soir qui était responsable d’achat dans une
entreprise et sa relation avec ses parents s’était nettement
amélioré après avoir pris la décision de discuter avec eux.
Je n’essaie aucunement de convaincre qui que ce soit de
ne pas se focaliser sur la prédestination, mais juste attirer
l’attention. Si la vie que vous menez, la situation dans
laquelle vous vous trouvez, la relation dans laquelle vous
êtes engagé ne vous satisfait guère, vous avez le pouvoir
de changer les choses rien qu’en prenant conscience que
les choses sur lesquelles vous pouvez avoir du contrôle
dépendent uniquement de vous.
Vous êtes aujourd’hui le résultat de vos choix passés, où
vous serez demain sera le résultat de l’ensemble des choix
opérés aujourd’hui. Alors, cessez de vous complaire dans
cette relation malsaine, dans cette situation financière,
dans les relations avec autrui, dans un emploi qui ne vous
épanouit pas sous prétexte que tout est prédestiné.

16
2

LA ZONE DE CONFORT
« C’est l’épanouissement humain ! Et également ce que nous explique
Abraham Maslow par sa pyramide. Les zones de conforts ne sont que des
paliers pour nous permettre dÿ parvenir, et non nécessairement dÿ rester. »
MAXIME CRÉAU
Le psychologue Abraham Maslow, explique la nécessité
pour nous d’avoir et d’être dans une zone de confort au
travers de sa fameuse « pyramide des besoins ». Pour
chacun de ces besoins, il nous faut donc mettre en place
des « formes » pour nous apporter la garantie de la
satisfaction de ces besoins et la sérénité qui en résulte. Il
s’agit là du plus gros avantage que peut avoir la zone de
confort.
De prime à bord, nous avons besoin d’un toit, de la
nourriture, d’un travail, d’un environnement sécurisé et
connu, d’être entouré, l’amour, d’accomplir et rayonner
avec notre véritable identité. Dans ce sens, la zone de
confort est un passage obligé, comme des étapes
nécessaires à notre croissance sur lesquelles nous nous
appuyons pour faire le pas suivant, Maxine Créau Auteur
et Coach en développement personnel s’est intéressé sur
la question de zone de confort ; pour lui, une fois atteinte,
la tentation de considérer cette zone de confort comme
acquise et de ne plus vouloir s’en séparer est grande. Il
faut donc bien faire attention à ce que cette même zone

17
de confort ne soit pas synonyme de « no évolution ». Il
rajoute, il est simple de comprendre que le problème
n’est pas la zone de confort en elle-même ou la forme
que va prendre cette zone, mais le fait de rester attaché à
une forme définie, en excluant toutes les autres formes.
La zone de confort est un frein au changement pour
beaucoup de personnes, elles savent qu’elles peuvent faire
plus, qu’elles peuvent changer les choses et améliorer leurs
conditions. Prenons le cas d’un monsieur de la quarantaine
révolue, qui a un job bien payé, un véhicule à sa
disposition et plusieurs autres avantages à son actif. Il
manifeste un certain confort lié à sa situation
professionnelle, mais il est conscient du fait que la vie qu’il
a toujours souhaité vivre, les voyages tant souhaités avec
son épouse et ses enfants dépendent de son indépendance
à travers l’entrepreneuriat. Il sait qu’il a capacité à changer
sa vie et celle de son environnement en implémentant son
projet d’entreprise qu’il nourrit depuis sa fin de formation.
Le confort développé avec son statut devient donc un
véritable handicap pour son changement et l’empêche de
se réaliser pleinement. Comme illustre cette belle pensée «
pour avoir le meilleur, il faut le mériter, si vous restez sur
vos peurs et donc coincé dans ce passage de turbulence, et
que vous faites demi-tour, alors vous ne vous donnez pas
la chance de connaitre la suite. Dites-vous que derrière
cette zone il y a de belles choses qui vous attendent. »
Osez sortir de cette zone de confort, le changement que
vous souhaitez connaitre dans votre vie, les résultats que

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vous souhaitez obtenir ne se feront pas si vous vous
confortez dans cette zone, mais seulement si vous
décidez d’en sortir.

19
3

LA PEUR DE PERDRE SES ACQUIS


« Si aujourd’hui vous n’avez pas la vie que vous désirez, c’est qu’il y’a une
peur qui vous empêche de passer à l’action » ANTHONY ROBBINS
La peur est l’émotion qui surgit face à un danger. Le
danger peut être réel ou imaginé, l’émotion est la même
(d’où les peurs irraisonnées et les phobies). Face à un
danger réel, il faut prendre des mesures de protection.
Face à un danger imaginaire, les mesures de protection
ne fonctionnent pas, puisque l’imaginaire les contourne.
(Attention, même si le danger est irréel, la peur est réelle
!) La plupart du temps, ces angoisses ne peuvent être
désamorcées qu’avec un travail psychologique visant à
réaliser que le danger est imaginaire et en retrouvant à
quelle peur réelle elle est liée dans le passé, souvent dans
l’enfance.
Instinctivement, la peur se traduit par une fuite face au
danger. Sur le plan social, la personne effrayée attend,
cherche une sécurité, une protection. Au niveau de la
philosophie personnelle, de la sublimation, la peur se
traduit par une acceptation de la précarité de l’existence et
une prise de conscience que Dieu est au-dessus de cette
peur (Jacques Poujol). Nombreuses sont les personnes qui
veulent améliorer leur vie. Certaines à la marge, d’autres
veulent tout revisiter. Dans tous les cas, les peurs sont des

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freins à ce changement. Aujourd’hui, l’une des plus
puissantes est : La peur de perdre ses acquis.
Ils sont nombreux, ceux qui sont conscients que la ville
dans laquelle ils résident n’est pas favorable à leur
développement personnel, favorable pour le lancement de
leur entreprise, mais ils continuent de garder un travail
qu’ils détestent sous prétexte d’un certain confort salarial,
d’un domicile, d’un véhicule, d’un chauffeur aux frais de
l’entreprise, or si vous accordez plus de valeur à ce que
vous avez qu’à ce que vous pourriez avoir, la partie est
terminée. Ils se refusent de perdre leur argent, leur statut
social, leur style de vie, leur zone de pouvoir, leur relation.
Ils se confortent dans des situations déplaisantes, et
continuent de vivre une vie qui n’est pas la leur.
La peur de perdre ce qu’on possède déjà, pour changer
les choses, voir sa vie s’améliorer, pour vivre la vie
toujours rêvée a longtemps empêché des initiatives, des
projets de changement de vie, changement de carrière,
changement de ville etc.
Dans une interview accordée au site d’information en
ligne Lebledparle.com et publiée le 9 avril 2018, l’animateur,
l’acteur culturel et figure incontournable du milieu
médiatique camerounais à la personne de ANYOUZOA
BENOIT YANNICK alias FIDJIL, au sujet de son départ de
son ancienne chaine de télévision, FIDJIL(F) répond aux
questions d’un Journaliste (J) :

21
J : Est-ce que le choix de quitter Équinoxe télévision a
été difficile à faire ?
F : Le détachement a été très difficile... Très difficile. Pas
seulement pour l’école, mais pour mes projets personnels
aussi... Vous savez, c’est un peu comme un enfant qui part
de la maison familiale pour voler de ses propres ailes. Le
détachement n’est jamais facile... Pour vous dire, c’est
depuis trois ans que je préparais mon départ et que je
cherchais la force pour me décider... En principe, je devais
partir l’année prochaine en 2019, mais l’homme propose
Dieu dispose... Cette décision n’était pas facile à prendre,
c’est une énorme responsabilité, mais je sais ce que je fais,
ce que je veux, je sais où je vais.
J : Qu’est-ce qui t’a fait quitter la chaîne après toutes
ces années ?
Ce qui m’a fait quitter Équinoxe ce sont mes ambitions
démesurées, ma fibre entrepreneuriale, mes objectifs et
ma vision qui n’allaient plus avec mon programme. Il
fallait faire un choix. Je ne voulais plus « jongler » entre
mes occupations externes et internes. Je suis parti
d’Équinoxe, pas parce que j’étais mal traité ou quoi que
ce soit, mais parce que j’avais des défis personnels... Je
touchais un bon salaire à Équinoxe qui me permettait de
nous mettre à l’abri du besoin ma famille et moi. Je n’ai
pas de problèmes, le reste, je ne saurais vous en dire
plus... je suis parti à cause de mes ambitions démesurées
et il arrivait que mes heures de cours et autres,
coïncident avec mes programmes TV et radio... J’ai fait
un choix, c’est tout !

22
Contrairement à lui, beaucoup n’ont pas le courage de
quitter, de démissionner pour de nouvelles aventures liées
au changement ou à l’amélioration de leur vie
professionnelle parce qu’ils ont peur de perdre la
réputation qu’elles ont, le confort matériel que leur offre
leur service, la peur de perdre l’appartement que paye
l’entreprise qui les emplois. Or, à un moment donné si on
veut que les choses changent nous devons bien accepter
de perdre ces acquis afin de recommencer à la base pour
une véritable construction de son idéal de vie. Moi-même
j’ai démissionné d’un cabinet leader en Afrique de l’Ouest
et Centrale dans le coaching et la formation individuelle
et organisationnelle, pour être en plein temps dans mes
différentes activités.
Votre désir de changement est-il bloqué par la peur de
perdre ce que vous avez ?
Généralement lorsque le changement survient, et que
nous sommes conscients qu’il faut changer les choses, la
plupart du temps ce que nous possédons nous freine :
Notre argent, notre style de vie, notre routine et notre
zone de confort, notre statut social, notre pouvoir, nos
relations, nos biens...
Oui, on veut entreprendre, mais non on ne veut pas
risquer de perdre sa maison, sa tranquillité du week-end, le
beau quartier avec des voisins géniaux. L’on est fatigué de
la vie qu’on mène en Europe, on se refuse de retourner au
pays natal parce que l’on risque de perdre les honneurs

23
donnés aux « mbenguistes » dans son pays, dans son
quartier, voire dans sa famille et c’est un problème, car
les changements importants comme changer de carrière,
de lieu d’habitation, de style de vie ne se font pas à
moitié ; ils demandent une implication complète. Si vous
accordez plus de valeur à ce que vous avez qu’à ce que
vous pourriez avoir, la partie est terminée.
Tout processus de changement implique des
modifications irréversibles. Changer implique toujours la
perte de quelque chose. Cette perte est d’autant plus
facile à accepter que le changement ayant provoqué cette
perte se rapproche de nos aspirations.

24
4

LA PEUR DE L’ÉCHEC
« Il n ÿ a qu’une seule chose qui rend un rêve impossible à réaliser
: la peur de l’échec » PAULO COELHO
Changer de vie ne signifie pas seulement changer de
job, mais en bousculer les contours, les contenus, les
horaires, les attitudes, les croyances. On s’y voit déjà,
dans cette nouvelle vie avec plus de temps pour soi et sa
famille, un travail qui est devenu une passion, un lieu de
vie en concordance avec nos aspirations, bref le tableau
idéal ; la vie rêvée. Même si nous avons tendance à avoir
peur des éventuels échecs avant même d’enclencher le
processus de changement ou d’amélioration de notre vie,
la peur de l’échec a longtemps constitué un frein à la
réalisation de nombreuses initiatives. Combien de
personnes ne se sont jamais présentées à des concours
d’entrée dans des grandes écoles, concours de chanson et
de danse juste à cause de la peur d’échouer ? Combien ne
se sont pas engagés dans une relation sérieuse à cause de
l’échec ? Combien n’ont pas matérialisé leur projet ?
Combien ont peur d’initier des projets qui changeront
leur vie et celle de leur entourage ?
Durant une séance de coaching avec un de mes coachés
opérant dans le domaine de l’agriculture, il me parla

25
d’une occasion manquée dans son domaine et j’ai voulu
en savoir un peu plus. Il me fit savoir qu’il avait invité un
de ses collègues de passage dans son village où se
trouvent ses plantations, afin de partager son expérience
avec le GIC (Groupe d’initiative commune) dont il est le
président et quelques membres venant des autres GIC.
Durant les échanges, l’invité leur a proposé une nouvelle
technique de production des papayes et pour lui, cette
technique fait partie des meilleures pour une production
réussie ; après explication du mécanisme lié à cette
technique, il a proposé de faire des cas pratiques dans les
jours à venir, puisqu’il devait séjourner dans le village
pour un mois. Chose qu’il avoue n’avoir pas accepté avec
son GIC me dit-il, avec comme justification qu’il ne
voulait pas changer l’approche de production que son
GIC utilise depuis déjà 3 ans et dont il n’était point
satisfait du résultat de leur production. À cette
justification, il ajouta que l’un des éléments de refus de
cette nouvelle approche de production était surtout le
fait de se lancer sans savoir si cela réussirait, car, pour les
agriculteurs il n’y’a rien d’aussi décevant qu’une mauvaise
production. J’ai posé la question à savoir quelle occasion
as-tu loupée dans cette histoire. Il me répondit que les
récoltes des membres des autres GIC présents durant la
causerie étaient incroyables, ils ont utilisé la technique
proposée par lui ce jour-là. Notre GIC a été réfractaire à
cette nouvelle technique qui devait accroître notre
rendement en termes de production.

26
Durant notre vie, il arrive que nous nous comportions
comme ce président de GIC, normal diront certains parce
qu’il n’est pas toujours évident de se jeter dans l’inconnu
sans en savoir plus sur les tenants et les aboutissants. Si
vous avez pris des décisions pareilles dans certains
moments importants de votre vie, il est temps de changer,
car la seule chose qui ne changera jamais c’est le
changement. Résister au changement par peur de l’échec a
fait en sorte que de nombreuses personnes n’ont jamais
initiée de nouvelles activités, n’ont jamais utilisé une
nouvelle stratégie pour doubler leur résultat, n’ont jamais
pris de responsabilités au sein de leur entreprise. Le
changement peut être un gain ou une perte, cela fait partie
du jeu. C’est une éventualité qu’il faut savoir assumer en
tirant les leçons de ses insuffisances pour s’améliorer. Mais
l’échec ne signifie pas toujours qu’on a commis une erreur.
Toutefois, l’échec n’est jamais une situation permanente.
Le mouvement (ou changement) est perpétuel, il suffit de
le susciter ou de l’accompagner. La réussite viendra si l’on
croit avec certitude au bien-fondé de son projet. Osez
prendre des décisions, c’est la seule manière d’avancer.
Cette peur d’échouer ou de prendre un risque porte un
message positif : on anticipe pour que ce qui va se
produire nécessite d’y être préparé. Anticiper et accepter
le risque, la défaite ou l’erreur (et donc s’y préparer)
permet d’éviter des conséquences désastreuses et de
persévérer plus sereinement. Malheureusement, cette peur
de l’échec est cause de non-croissance pour son

27
développement personnel. L’ancien président français
Jacques Chirac déclare « Le changement est la loi de la
vie humaine, il ne faut pas en avoir peur.

SI VOUS SOUHAITEZ LIRE LE 5,6 ,7 et le 8


Veuillez commander votre exemplaire directement
chez l’auteur au 69842482/67929350.

28
CONCLUSION
Nous avons dans la première partie de ce livre fait un
morceau choisi de quelques blocages liés au
développement personnel d’un individu. Il a été question
de vous faire comprendre que généralement beaucoup de
personnes pensent que leur sort a déjà été scellé, que rien
ne peut plus être fait pour que les choses changent dans
leur vie. Or, tout est une question de pensée et d’individu,
le fait d’avoir ce sentiment que les choses vont mal, que
nous avons une vie monotone et que l’on se trouve dans
l’incapacité de faire bouger les choses est un problème
interne à nous et pensez que le miracle qui fera changer
les choses viendra de l’extérieur est tout simplement se
voilé les yeux sur le chemin de sa destinée personnelle.
L’un de mes mentors spirituels que j’admire énormément
en la personne de Dale CARNEGIE déclare que « Ni les
situations ni les gens ne peuvent être améliorés par un
facteur externe. S’il doit y avoir amélioration, elle doit venir
de l’intérieur. » De cette déclaration ressort tout l’essentiel
de cette première partie. Si vous vous êtes identifié à l’un
ou plusieurs des 08 éléments de la première partie, c’est une
bonne nouvelle, car désormais vous savez que rien ne peut
changer dans votre vie si vous restez sur la même
fréquence. Comme le souligne William James qu’il existe

42
bel et bien une influence sociale de notre état intérieur sur
le monde extérieur et que la grande révolution de notre
génération est, d’avoir découvert que l’être humain, en
changeant les attitudes intérieures de son esprit, peut
transformer les aspects extérieurs de sa vie. »

43
Est-il toujours nécessaire de changer dans la vie ?

« Le changement n’est pas nécessaire à la vie, il est la vie. »


ALVIN TOFFLER

Comme le souligne Alvin Toffler, le changement est la vie,


le monde et les hommes sont dans une dynamique de
changement, l’évolution du monde le démontre à
suffisance. Pour l’homme, le changement est quelque chose
d’inévitable, que ce soit de votre propre initiative ou imposé
par des étapes de la vie, le changement est une preuve de
vie. Il est impossible pour nous de se développer sans
changement, vous ne pouvez pas vouloir améliorer vos
relations avec autrui en restant quelqu’un d’insociable, vous
ne pouvez pas souhaiter améliorer votre situation financière
en ayant une mauvaise perception de l’argent, vous ne
pouvez pas vouloir une augmentation de grade dans votre
entreprise en continuant à vous comporter mal vis-à-vis de
vos collègues et de votre patron, vous ne pouvez avoir un
couple épanoui en continuant à être infidèle, vous ne
pouvez pas vouloir vous améliorer sur la prise de parole en
public en ayant peur du regard des autres. Vous êtes ce que
vous êtes, car c’est ce que vous voulez être. Si vous voulez
vraiment être diffèrent, vous devez vous engager dans le
processus de changement en ce moment, une chose sûre
est que durant votre vie, vous ne pouvez pas devenir ce que
vous êtes destiné à être en restant ce que vous êtes. Les
choses ne changeront dans votre vie que si vous décidez de

44
changer d’abord, on a souvent l’impression d’avoir
compris le fonctionnement du monde or, nous ne
percevons pas toujours le monde tel qu’il est, mais tels
que nous sommes nous-mêmes. Il n’existe rien de
constant si ce n’est le changement, si vous souhaitez vivre
la vie donc vous avez tant désiré, vous devez changer
pour devenir une meilleure personne, car l’homme juste
produit la justice hors de lui parce qu’il porte la justice en
lui. Le changement devient donc une nécessité pour celui
qui souhaite améliorer ses conditions de vie.
Le changement dont nous parlons en majeur parti
dans cet ouvrage est le changement intrinsèque, car c’est
de là que tout commence, notre monde extérieur n’est
que le reflet de notre monde intérieur. Toutes ses
personnes que vous admirez dans le monde par leur
réalisation ont compris que pour changer le monde, elles
devaient d’abord opérer un changement interne. Nelson
Mandela, lors de son passage dans une émission célèbre
présentée par Oprah Winfried déclare « vous ne pouvez
pas avoir un impact dans la société, si vous ne pouvez
pas vous changer vous-même ».
Le changement intérieur ne se fait pas de manière
hasardeuse, elle demande d’avoir une connaissance de
soi afin de faire un état des lieux de sa personne interne
qui vous permettra de savoir ce qu’il faut changer ou
améliorer dans la réalisation de soi. La seconde partie de
ce livre vous aidera à avoir des outils d’aide à la
connaissance et à la conscience de soi, vous y trouverez
des préceptes à développer si vous souhaitez obtenir du

45
résultat dans votre vie, vous souhaitez améliorer votre
situation de vie, si vous souhaitez apporter un changement
dans votre vie. Car, si jusqu’à maintenant rien n’a changé
dans votre vie c’est que vous n’avez pas encore fait la
bonne chose « changez ».

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DEUXIÈME PARTIE

« Si vous changez, tout changera »


JIM ROHN.

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« Qui regarde à l’extérieur rêve ; qui regarde à l’intérieur s’éveille »
CARL GUSTAV JUNG
Le voyage vers la réalisation de soi commence par la
connaissance de soi. Ce que vous souhaitez réaliser dépend
de ce que vous savez à propos de vous. La connaissance
de votre intérieur est un excellent outil d’orientation pour
votre vie. Vous ne pouvez pas avoir le contrôle sur les
choses qui ne dépendent pas de vous. Concentrez-vous
sur ce que vous pouvez changer, c’est-à-dire les choses qui
dépendent de vous et pour savoir ces choses vous devez
vous connaitre. Pour avoir ce que vous voulez ou pour
vivre la vie que vous rêvez tant, vous devez travailler à
devenir la meilleure personne qu’il faut. Pour le devenir,
cela ne dépend que du regard intérieur que vous portez sur
votre personne, tout commence par là ; le véritable travail,
la véritable bataille, la véritable exploration à faire est en
vous. Cette pensée de Carl Gustav nous invite à nous
intéresser à notre être intérieur et non sur les facteurs
extérieurs pour nous développer ou pour devenir
productif.

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I- LA CONNAISSANCE DE SOI
« Si tu veux faire un changement envers toi-même, il faut que tu te connaisses
toi-même » AUTEUR INCONNU

Lorsque vous prenez conscience et connaissance de


vous, vous avez la capacité de savoir ce qu’il faut changer,
améliorer ou acquérir pour donner un sens à son existence
et réaliser des résultats incroyables dans tous les domaines
de sa vie.

SECTION 1 : CONNAISSANCE ET
CONSCIENCE DE SOI

Nous partons du postulat selon lequel l’Homme


entretient envers lui-même toutes sortes d’idées fausses.
Parce que nous ne nous connaissons pas réellement, la
connaissance en soi n’est pas une donnée immédiate de la
conscience, c’est une interpellation à aller à la découverte
de soi. Se demander ce que l’on peut savoir de soi est un
enjeu considérable, car, notre relation à nous-mêmes
conditionne une claire perception non seulement de nous-
mêmes, mais aussi du monde et des autres.
Nous n’allons pas nous soumettre à un débat
philosophique en ce qui concerne la connaissance de soi
et la conscience de soi. Car elles ont fait longtemps
l’objet de nombreuses recherches philosophiques et
psychologiques. Nous nous en tiendrons aux résultats de
ces différentes études. Le but de ce chapitre est de vous

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amener à prendre conscience de la personne que vous
êtes et de mieux vous connaitre.
Cette première étape enclenche le processus ; c’est le
point de départ. Elle éclaire tout homme sur ce qu’il est et
ce qu’il peut ; elle le sauve des illusions souvent funestes
qu’il se fait sur lui-même. « N’est-il pas évident, cher
Xénophon, dit Socrate, que les hommes ne sont jamais
plus heureux que lorsqu’ils se connaissent eux — mêmes,
ni plus malheureux que lorsqu’ils se trompent sur leur
propre compte ? En effet, ceux qui se connaissent sont
instruits de ce qui leur convient et distinguent les choses
dont ils sont capables ou non. Ils se bornent à parler de ce
qu’ils savent, cherchent à acquérir ce qui leur manque et
s’abstiennent complètement de ce qui est au-dessus de
leurs capacités ; ils évitent ainsi les erreurs et les fautes.
Ceux qui ne se connaissent pas et se trompent sur eux-
mêmes sont dans la même ignorance par rapport aux
autres hommes et aux choses humaines en général. La
connaissance de soi est la science première. « Connais-toi
toi-même » veut dire : renonce à chercher hors de toi, à
apprendre par des moyens extérieurs ce que tu es
réellement et ce qu’il te convient de faire ; reviens à toi,
non pas certes pour te complaire en tes opinions, mais
pour découvrir en toi ce qu’il y a de constant et qui
appartient à la nature humaine en général. Conception
d’une extrême importance, car elle proclame qu’en tout
esprit humain existe la science, qui intéresse l’Homme et
qui n’a besoin que d’être extraite.

50
La raison pour laquelle beaucoup d’entre nous sombre
est que nous vivons comme le système nous impose, nous
développons notre agir sur la base des systèmes préétablis
tels que le système éducatif pour comparer notre niveau
d’intelligence ou justifier le manque d’éducation chez les
personnes n’étant pas du système, j’ai rencontré des
personnes qui ont fait des études supérieures se moquer
des personnes n’ayant pas eu le même niveau. Certains
justifient leur niveau économique en rapport avec le
système économique de leur pays « je n’ai pas et je n’arrive
pas à me faire de l’argent à cause de la situation
économique de mon pays », « c’est dur au pays », « ça ne
laisse personne », quelques phrases généralement utilisées
comme des justificatifs.
La connaissance de soi est d’une importance
primordiale, parce que l’on ne peut comprendre aucun
problème humain sans comprendre l’instrument qui
observe, l’instrument qui perçoit, qui examine. Car, le
moi est désir, il est vivant, toujours mouvant, il n’a pas
de lieu de repos, il subit constamment des changements.
Si vous désirez vous connaitre, vous ne pouvez pas aller
chez un expert ni consulter des livres, parce que vous êtes
votre propre maître et élève. En revanche, si vous vous
adressez à quelqu’un, il ne peut que vous aider à vous
découvrir grâce à des outils ; mais si vous êtes désireux de
vous connaître, cette compréhension ne survient que
d’instant en instant, parce que l’Homme est en constante
évolution.

51
Le travail de connaissance de soi peut s’effectuer de
diverses manières. Je n’invente pas la roue, j’ai découvert
ces outils durant mes différentes lectures, pendant les
séminaires et grâce à mes différents coaches que j’ai eu
l’occasion d’approcher sur le territoire national et
international.
J’ai commencé à m’intéresser aux questions existentielles
alors que j’avais 17 ans, j’étais curieux de savoir comment
fonctionne l’Homme, pas sur son aspect anatomique, bien
que directement lié, mais davantage sur son raisonnement.
Les questions qui me taraudaient l’esprit étaient : quelle est
l’origine de la pensée de l’Homme ? Comment choisit — il
le métier de sa vie ? Pourquoi certains sont-ils plus
intelligents/talentueux que d’autres ? Pourquoi y a-t-il des
personnes riches et à côté des personnes dans une extrême
pauvreté ? Ces questionnements adressés généralement à
mon entourage ne trouvaient point de réponses, jusqu’à la
découverte de la philosophie en classe de terminale.
Certains chapitres du programme m’apportaient des
éléments de réponse grâce à des approches distinctes
d’auteurs. Je m’intéressais davantage à cette discipline, je
me souviens avoir demandé à mon enseignant des
références bibliographiques pouvant m’apporter plus
amples informations en rapport avec mes
questionnements. En dehors de ces références,
l’enseignant m’a recommandé d’autres disciplines des
sciences humaines comme : la psychologie, la sociologie, le
développement personnel... J’ai donc pris goût au fil de

52
mes recherches à m’intéresser davantage à connaitre
l’homme dans son interaction avec autrui.
J’apprenais énormément, ma façon de concevoir le
monde avait changé, je comprenais d’une certaine
manière certains éléments qui conditionnaient mon
mode de penser, d’agir et même sur ce que je pouvais
avoir. Mes lectures croissantes des ouvrages de
développement personnel m’ont permis de m’améliorer
et d’améliorer mes relations avec autrui. J’avais de plus
en plus d’informations sur ma personne, je me donnais
les moyens de les accepter et par la suite j’entrais dans
un processus de transformation afin de pouvoir vivre les
choses telles que je les conçois ou désire.
Vous devez d’abord découvrir ce pour quoi vous êtes
sur cette terre afin de pouvoir donner un véritable sens à
votre vie.

SECTION 2 : DÉCOUVERTE DE SA MISSION


DE VIE
« Vous êtes ici pour permettre à la mission divine de l’univers de se déployer.
Voilà à quel point vous êtes important ! » ECHHART TOLLE.

L’une des raisons pour lesquelles les gens ne sont pas


satisfaits de leur vie est qu’ils vivent une vie qui n’est pas
la leur. Je m’explique : en développement personnel et
dans bien d’autres domaines qui s’intéressent à l’être
humain, il existe un postulat selon lequel chacun de nous
est sur terre pour l’accomplissement d’une mission de vie

53
bien précise. Bien que cette mission au préalable ne nous
soit pas assigné de manière directe ou écrite, il existe bel et
bien des signes durant une période de notre vie qui
s’avèrent interpellateurs et révélateurs de celle-ci, afin que
nous en prenions connaissance et que nous entrions dans
un véritable processus d’accomplissement. Mais il s’avère
que la capacité de découverte n’est pas un don en soi,
certains la découvrent facilement et d’autres ont besoin de
l’intervention des tierces personnes (coach en
développement personnel, autorités religieuses et
spirituelles, les parents...) pour découvrir la leur, quelques-
uns par contre non pas la chance de la connaitre et quittent
cette terre sans jamais le savoir. L’importance de cette étape
de la vie qui échappe à bon nombre de personnes a fait
l’objet de nombreuses recherches et publications afin de
donner des outils pouvant faciliter la découverte de sa
mission de vie afin de rendre son séjour sur terre utile pour
soi, et pour ceux donc la mission est profitable. Si vous
tenez ce livre entre vos mains actuellement j’imagine que
c’est parce que vous vous interrogez, sur comment changer
afin que les choses changent ou s’améliorent. Au fait,
qu’est-ce qu’il faut améliorer dans votre vie ? Si vous ne
savez même pas pourquoi vous êtes né, ni le pourquoi du
combat que vous menez chaque jour, ou si vous n’avez pas
la ferme conviction que la vie que vous menez est bien la
vôtre, vous ne pourrez jamais réaliser quelque chose de
productif pour votre vie ou du moins avoir une vie
épanouissante. La bonne nouvelle est qu’il ne se fait jamais
trop tard pour le savoir et de décider de réaliser votre rêve.

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Il est donc important de connaitre notre raison d’être
sur cette terre.
Nous aborderons ces aspects en nous basant sur des
principes bibliques et religieux.
Mission
De son étymologie (en latin, missio et missus, qui
signifie « envoyé », la mission de vie est donc ce pour
quoi nous avons été envoyés pour réaliser durant notre
vie sur la terre.
En tant qu’individu, Dieu nous a donné une destinée et
nous sommes appelés à accomplir notre mission. Dans les
saintes Écritures, on se rend compte que les différents
personnages avaient chacun une mission à accomplir et
cette mission était assignée par le père créateur. Même la
venue de son fils JÉSUS CHRIST n’est pas un hasard,
celui-ci avait reçu de son père la mission suivante :
pardonner aux hommes leurs péchés afin qu’ils soient
sauvés, guéris, délivrés, restaurés et réconciliés avec le Père
pour que la communion puisse être rétablie. Il n’est pas
venu pour un plaisir personnel ou bien essayer la sensation
que l’on peut avoir dans un corps d’homme. Non, il est
venu avec un but bien précis. Et tant que sa mission n’était
pas achevée, il ne s’est pas relâché. Comme JÉSUS
CHRIST, si vous êtes né, ce n’est pas le fruit du hasard.
Vous êtes né pour accomplir une mission bien précise,
cette mission se réalise d’une manière ou d’une autre
même si tu ne la connais pas. Mais, quand tu deviens

55
conscient, le sens de ta vie t’apparaît. Tu es alors en
mesure d’agir en accord avec ta mission, plutôt que
contre elle, par ignorance ou confusion.
Dieu a donné « un ordre de mission » à chacun d’entre
nous. L’une des premières choses est de trouver cet ordre
de mission qu’il nous a donné. Une fois cette mission
comprise, nous devons travailler et nous discipliner afin
de la mener à son terme.
Vous vous êtes déjà surement demandé ce que vous êtes
venu faire sur terre, parfois lorsque vous voyez des
personnes autour de vous réaliser des choses
extraordinaires, mener la vie dont vous rêvez et que de
votre côté les choses vont de mal en pire, vous avez
l’impression d’avoir la malchance, il vous tente souvent
de croire que vous faites l’objet d’une malédiction
générationnelle. Le plus souvent votre situation n’a rien
avoir avec la malchance ou la malédiction... vous n’avez
juste pas encore trouvé votre raison d’être, ce qui
donnera un sens à votre vie et vous enlèvera le sentiment
d’être sur terre pour « accompagner les autres » comme
on le dit souvent.
Tout homme sur terre est une pièce du puzzle, dont la
présence est indispensable. Du vendeur de beignets dans
la rue au président de la République, chacun à un rôle à
jouer. L’histoire nous enseigne le passage des hommes,
chacun ayant marqué d’une manière ou d’une autre son
époque à travers la réalisation de sa mission de vie, il
suffit d’observer tout ce qui vous entoure, les objets que

56
vous utilisez, bref toutes réalisations humaines émanent
de l’accomplissement de la mission de vie de l’homme
sur terre.
Votre mission est surement :
–De réaliser un projet qui changera le mode de
fonctionnement de ta communauté ;
– D’apporter du réconfort à des personnes nécessiteuses ;
– De donner de quoi manger aux personnes en
situation de famine ou des personnes dans le besoin ;
–D’apporter la joie de vivre aux personnes qui n’en
connaissent pas ou des personnes dans le besoin ;
– Transmettre les connaissances ;
– Protéger des biens et des personnes ;
–D’être un agent de changement et apporteur de
solution pour ta communauté ;
–De maintenir la paix et sécurité dans votre communauté ;
–De contribuer à l’éducation des personnes dans ta
communauté ;
–De contribuer à la santé des personnes souffrantes de
maladies ;
–D’être un agent protecteur de la nature et des animaux ;
–D’être créateur de richesse et apporteurs de solution
économique.
–D’offrir des lieux d’habitation aux personnes
nécessiteuses.

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–De diriger une communauté religieuse.
–De bâtir une communauté de valeur
Votre mission est un service que vous rendez à votre
communauté. Autrement dit, la mission désigne le besoin
ressenti de s’épanouir dans un agir correspondant à son
identité, au service de sa communauté. Celle-ci n’attend
que de bénéficier de ce service dont vous êtes le seul
prestataire mandaté par Dieu. D’où l’importance de la
découverte de sa mission de vie.
Pourquoi découvrir sa mission de vie ?
La raison est qu’il est quasi impossible de réussir sa vie
si on ne fait pas quelque chose qui nous plaît ; c’est une
tâche trop ardue ! Au contraire, lorsque l’on découvre sa
voie (ou son chemin) il devient plus aisé de s’orienter
vers une existence accomplie. Jean Mombourquette dans
son livre à chacun sa mission, nous fait savoir « qu’on
croit souvent que chacun choisit librement sa mission. Il
serait plus juste de dire que c’est la mission qui choisit
l’individu. Quand il collabore avec elle, elle se fait sagesse
de l’âme, guide sur la route, le mettant en garde contre la
dispersion et les égarements. Elle l’encourage à
concentrer ses énergies. Elle l’aide à prendre les bonnes
décisions. Enfin, elle lui permet de discerner quels seront
ses vrais collaborateurs dans l’aventure de sa vie. Plus
qu’une trouvaille parmi tant d’autres sur le sentier de la
vie, la mission est le sentier lui-même.»

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Une fois que vous connaîtrez votre mission sur terre,
vous aurez la boussole qui vous permettra de savoir si
vous êtes en accord ou non avec elle et vous serez
comblé d’enthousiasme et du désir ardent de vous
mettre au travail pour l’accomplir.
La découverte de notre mission sur terre nous met en
paix avec nous même, car on sait que la vie ou l’action
entreprise est en parfaite harmonie avec notre identité.
Comme souligne Abraham Maslow « s’il veut être en paix
avec lui-même, un musicien doit faire de la musique, un
peintre peindre, un poète écrire. » La connaissance de sa
mission permet d’obtenir l’ataraxie et nous fait éviter
l’anxiété durant notre existence.
La découverte de notre mission de vie, permet
d’accorder de la valeur à notre existence et aussi surtout
de savoir que nous ne devons pas entrer en compétition
avec autrui, nous ne devons faire l’objet d’aucune
comparaison, ni jalouser une personne, car chacun sur
terre à une mission spécifique à accomplir. Nous sommes
des pièces de puzzle une fois réunies, nous formons une
communauté où chaque acteur à travers son rôle
accomplit sa mission. Comme le confirme Clément Stone
« En découvrant notre rôle dans la vie et en réalisant
l’importance vitale de chacun d’entre nous dans l’ordre
des choses, il nous sera plus facile de surmonter les
émotions malsaines d’envie et de jalousie qui détruisent si
facilement notre bonheur dans la vie. »

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La découverte de sa mission est d’une importance
capitale pour tout être humain qui désire avoir une vie
heureuse et paisible sur terre, une vie avec sensation
d’accomplissement de soi, car les raisons pour lesquelles
vous vous battez au quotidien ne sont plus ignorées. Par
votre mission de vie, vous bâtirez ou accomplirez des
grandes réalisations, des grands projets, vous vous battrez
pour des causes nobles. Nous avons des exemples inspirés
de la religion, comme celui de Paul qui sachant quelle était
sa mission a accompli des choses extraordinaires telles que
la rédaction de la moitié du Nouveau Testament,
l’implantation des églises et la formation des leaders. Nous
avons aussi Moïse, qui avait reçu pour mission de libérer
le peuple juif de l’esclavage d’Égypte, il l’a fait avec
bravoure au point de diviser la mer en deux pour la
traversée du peuple. Plusieurs autres exemples hors
religion peuvent démontrer à suffisance que lorsque vous
savez ce pour quoi vous êtes sur cette terre, vous
accomplissez des choses extraordinaires :
– Martin Luther King, connu pour sa lutte contre
les inégalités contre la race noir..
– Mahamat Gandhi, connu comme le père de la non-
violence
– Mère Teresa, connu pour sa mission humanitaire
notamment de porter secours auprès des moribonds de
Calcutta pendant sept ans.
– Nelson Mandela, connu pour sa défense face aux
injustices subits par les noirs.

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– Dr BEN FAYCAL, décédé de suite d’une morsure de
serpent dans le Grand Nord du Cameroun, connu pour
sa mission d’assistance et de prise en charge des
personnes atteintes de maladies.
Elles sont nombreuses ces personnes, des plus connues
au moins connues, voire des « No Name », qui par leur
mission de vie ont réalisé des choses incroyables et
continuent de les réaliser.
Connaitre votre mission de vie vous permet d’éviter
d’être envahi par l’ennui existentiel, les regrets, la nostalgie,
l’impression du vide, des rêves récurrents ou des rappels
accusateurs.
Comment découvrir sa mission de vie ?
Pour savoir ce que tu es venu faire sur terre, il faut
commencer par te poser la question. Beaucoup passent
leur vie à foncer en avant sans jamais se demander où ils
vont. Ils souffrent sans savoir pourquoi et se réveillent
parfois trop tard pour vivre leur vraie vie.
Tout commence par un sentiment d’insatisfaction avec
ton état présent. Car, pourquoi te donnerais-tu la peine de
changer si tu es heureux de ce que tu es ? Supposons que
tu ne sois pas heureux et que tu n’aies pas la moindre idée
du sens de ta vie. La seule chose que tu sais, c’est que tu
te sens perdu ; tu ne sais pas où tu vas.
La Bible nous enseigne que bon nombre découvraient leur
mission de vie par un appel de Dieu, à travers des signes et
des voix intérieures leur enjoignant d’aller l’accomplir à

61
l’instar des prophètes Élie et Amos. De nos jours,
beaucoup disent recevoir leur mission de vie directement
de Dieu et cette approche a longtemps fait l’objet de
méfiance sociale, mais nous ne sommes personne pour la
remettre en question. Pour les personnes qui n’ont pas la
grâce de découvrir leur mission de vie via des signaux ou
appels de Dieu, de nombreux chercheurs qui se sont
intéressés sur le sujet ont donné des approches non figées,
car la manifestation peut différer d’un individu à l’autre.
De nombreux auteurs s’accordent à dire que notre
mission de vie peut se relever suite à des facteurs externes,
il peut s’agit d’une révélation ou d’un déclic après la lecture
d’un livre, après une discussion avec une personne sur un
sujet passionnant et captivant, durant un enseignement
biblique ou scolaire, après avoir assisté à une formation,
l’accomplissement d’une tâche, une longue ou courte
durée de maladie, un accident, avoir frôlé la mort, après
avoir perdu quelqu’un d’important dans sa vie. Ces
facteurs externes ont d’une manière ou d’une autre un
impact sur l’orientation que certaines personnes donnent à
leur vie. En dehors de ces signes extérieurs, la mission de
vie se révèle de votre être intérieur.
L’essence de l’homme, le vrai « moi », est à l’intérieur et
c’est ce monde intérieur avec lequel nous sommes
principalement en relation. L’individualité et l’originalité
doivent être pourries de l’intérieur. La conception
moderne erronée est que notre individualité doit être
présentée extérieurement, exposée à la vue de tous.

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Autrement, selon la conception erronée, en n’exprimant
pas notre individualité nous retardons notre
épanouissement. La société dans laquelle nous vivons vit
sa vie à l’extérieur, privilégiant le paraître à l’être. Nous
devons donc construire nos mondes intérieurs, entretenir
notre individualité de l’intérieur, car ceci est l’essence de
l’homme.
La mission de vie est déjà inscrite en vous : dans ce que
vous aimez, ce qui vous excite, ce que vous savez faire,
ce que vous aimez faire.
Une autre bonne façon de procéder est de te demander
quels sont vos talents particuliers (faire la cuisine,
chanter, danser, vendre, bon orateur...). Ce que tu réussis
mieux que les autres autour de toi ou ce que tu prends le
plus de plaisir à faire, le type de métier qui vous inspire,
ce que vous aimeriez pouvoir changer dans le monde, ce
que vous aimeriez partager avec le monde, ce qui vous
rend heureux.
Le travail consistant à découvrir son rôle unique nécessite
un regard profond et honnête sur beaucoup d’aspects
différents de vous-même et du monde en général. Rav
Béryl Gershenfeld propose trois choses à observer afin de
découvrir sa mission unique.
 Étape 1 : Dessinez un cercle portant l’étiquette « Ce
que je suis capable de faire » — inscrivez-y toutes les
caractéristiques qui font de vous « vous », une personne
à l’écoute, etc. ou peut-être préférez-vous les machines
aux hommes.

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 Étape 2 : Dessinez un cercle portant l’étiquette « Ce
que j’aime faire » — inscrivez-y toutes les choses qui
vous attirent, que vous aimez faire, que vous ayez ou
non les capacités et les moyens de les accomplir.
 Étape 3 : Dessinez un cercle portant l’étiquette « En
quoi ma société, ma communauté ont-ils besoin de moi
» – inscrivez-y toutes les informations pratiques prenant
en compte d’où vous venez, où vous vivrez, de la
communauté à laquelle vous appartenez, et où en êtes-
vous en termes d’observance religieuse.
Pour Sridar Siva auteur de comment trouver votre
mission de vie, le questionnement est l’un des meilleurs
moyens de trouver sa mission de vie, il pense qu’au
travers de ces questions existentielles et de connaissance
de soi nous pourrons obtenir des éléments de réponses
concernant notre mission de vie :
1- Que rêviez-vous de devenir lorsque vous étiez
jeune ?
2- Quels sont vos talents aptitudes/capacités ?
3- Quelles sont les qualités dont vous êtes fières et
que l’on vous reconnait ?
4- Quels sont les domaines qui vous enthousiasment ?
5- Quelles sont les valeurs qui vous tiennent à cœur ?
6- Quelles sont vos passions ?
7- Qu’est-ce que vous appréciez ou aimez ?

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8- Quelles sont les solutions que vous avez trouvées
face aux difficultés de votre vie ?
Un bon moyen de remplir sa Mission de vie est d’utiliser
les épreuves, les leçons que la vie nous enseigne. Vous
avez peut-être réussi à arriver au bout de vos difficultés et
vous souhaiteriez peut être partagé certaines de ces
solutions avec des personnes qui aujourd’hui, ont ces
mêmes difficultés.
9— Quels sont les livres, les émissions audiovisuelles,
les sites internet qui vous captivent ?
10— Quelles sont les personnes qui vous inspirent
dans votre vie ?
11— Si vous aviez la garantie de réussir, qu’est-ce que
vous entreprendriez dès maintenant ? Et continuerez à
le faire si vous deveniez millionnaire ?
12— Qu’est-ce que vous feriez s’il vous reste 6 mois à
vivre ?
Si vous apportez des éléments de réponse à ces
questions, vous remarquerez qu’il y a des points qui
reviennent à chaque fois. Généralement, votre mission est
issue des différents champs lexicaux qui dominent.
L’auteur Jean Mombourquette fait savoir que
quelquefois, votre mission de vie prendra la forme d’un
appel clair, d’une émotion bouleversante, d’une inspiration
soudaine, d’une idée enlevante, d’un éclair de génie, d’une
occasion inespérée, d’une rencontre imprévue. Etc.

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Pour l’auteur, il ne faut surtout pas demander aux
autres de vous donner une direction à suivre dans votre
vie, car vous avez déjà les réponses inscrites en vous. La
plupart vous orienteront selon leur propre aspiration.
Vous avez l’exemple des parents qui croient avoir à
choisir ce qu’il y’a de mieux pour l’avenir de leur enfant,
mais en général ces différents choix sont le plus souvent
un intérêt personnel. Vous aurez alors un jeune, à qui les
parents ont toujours souhaité qu’il soit médecin, il a fait
des études dans un domaine qui n’est pas sa raison d’être
ou mission de vie, il est plutôt passionné par les images,
il abandonne donc ainsi le choix de métier de ses parents
et se consacre à accomplir sa mission de vie à travers la
photographie. Vous connaissez certainement un cas de
figure dans votre environnement immédiat.
Si vous n’arrivez pas à vous connecter avec votre esprit
pour en savoir plus sur votre mission de vie, vous pouvez
vous faire aider par un accoucheur de rêve. C’est une
personne qui a pour mission de vie d’aider d’autres à
trouver la leur, il sait comment guider votre quête, mais
ne pourra avoir de réponses à votre place. Vous avez par
exemple des coaches en développement de potentiel, qui
vous aide à identifier le vôtre afin que vous le développiez
et donniez un sens à votre existence.
Pour paraphraser un célèbre auteur, je dirai en mot de
conclusion sur cette partie que « Votre mission de vie est
comme une graine d’arbre endormie dans sa coque
protectrice. Il se peut qu’elle soit calcinée par un feu de

66
brousse et ne germe jamais. Il se peut qu’elle roule au loin,
emportée par le courant de la vie, sans germer, en
conservant intacte, pendant des années, toute sa capacité à
donner une belle plante. Un jour arrive où elle trouve des
conditions favorables à son épanouissement. Elle donne
alors un arbre qui porte des fruits et engendre des graines à
son tour. Une longue vie humaine est quelquefois
nécessaire pour cela. Vous devez découvrir votre mission
de vie, Frantz FANON déclare « chaque génération doit
découvrir sa mission de vie l’accomplir ou la trahir ».

SECTION 3 : CONNAITRE SES VALEURS


« Ce n’est pas difficile de prendre une décision lorsque vous connaissez
vraiment vos valeurs ». ROY DISNEY
Le mot valeur s’emploie dans différents sens. Le cas
particulier qui nous intéresse est d’ordre éthique. Les
valeurs sont des principes ou des idées en lesquels les
groupes et les individus croient fermement et qui guident
leurs comportements respectifs. Les valeurs concernent
les préférences morales, politiques et sociales. Il faut noter
à ce propos qu’une valeur a besoin pour exister de la
reconnaissance d’un collectif même si elle peut bien sûr
exister à plusieurs niveaux : singulier (dans le cas des
situations particulières), individuel (dans le cas des valeurs
dans lesquelles un individu se reconnait) et collectif. Le
cas individuel est ce qui nous intéresse dans ce livre. Il est
surtout nécessaire de comprendre la spécificité du concept

67
de valeur. La réflexion sur les valeurs est qualifiée d’«
axiologique » ; elle s’organise autour des termes « bon » et
« mauvais ». Les valeurs sont liées à la branche éthique de
la philosophie et de nombreuses classifications des valeurs
ont été proposées.
- Les valeurs économiques recouvrent des valeurs
matérielles incarnées par l’argent.
- Les valeurs vitales incluent la santé, ce qui est lié au
corps, à ses besoins, à son plaisir et ce qui favorise la vie et
s’oppose à la mort ou à ce qui s’en rapproche. Le respect
de la nature, de l’environnement est fondamentalement lié
aux valeurs vitales, car nous savons que notre existence est
conditionnée par l’existence de notre planète.
- Les valeurs esthétiques, recouvrent des valeurs
liées au beau, à l’agencement des choses...
- Les valeurs affectives, recouvrent des valeurs
émotionnelles.
- Les valeurs intellectuelles recouvrent les valeurs
liées à la recherche de la connaissance.
- Les valeurs morales, à l’opposé des valeurs
économiques, sont mises en pratique dans un
esprit matériellement désintéressé.
Il est clair que l’appréciation des valeurs est variable d’une
culture à une autre, d’une époque à une autre, d’une famille
à une autre ou même d’une personne à une autre, car «
nous n’avons pas les mêmes valeurs ». Le philosophe
Nietzsche nous amène à penser qu’il n’y a de valeur que

68
celles qui concourent à la vie et à la puissance de son
expression. Ces valeurs, bien que pouvant s’exprimer de
différentes manières auraient une permanence dans le
temps et dans l’espace qui tendrait à l’universalité.
Sur le site www.a2lconseil.fr, l’entraîneur des managers
nous parle des sept valeurs qui caractérisent et forgent la
force mentale de toute personne qui souhaite réaliser des
choses extraordinaires :
Valeur 1 : La passion
C’est le besoin d’alimenter le feu intérieur. C’est l’inverse
de faire les choses par obligation, ou par habitude. Elle se
nourrit d’imagination, de rêve et d’ambition ! !
Valeur 2 : La discipline
C’est une motivation froide et lente, sans éclat. Elle vient
en complément de la passion, quand celle-ci s’émousse un
peu. Elle apporte à la passion constance et rigueur.
Valeur 3 : La volonté
C’est la capacité à définir et déterminer avec précision ce
qu’ils veulent, puis à se focaliser dessus. C’est l’ambition,
qui s’affirme par l’audace.
Valeur 4 : Le respect
Elle est fondamentale dans l’éducation de la vie ;
respecter les autres, les règles, mais aussi soi-même. Il
s’agit de ne pas se mentir, mieux se connaître pour
pouvoir se regarder en face en toutes circonstances.

69
Valeur 5 : L’humilité
Atteindre un résultat tient parfois à peu de choses.
Vouloir atteindre la perfection est parfois utopique, il
vaut mieux accepter avec philosophie l’imparfait. Elle est
compatible avec l’ambition. La différence entre
l’ambition et la prétention est justement l’humilité !
Valeur 6 : La maitrise de soi
Nos images dictent nos comportements, conséquence
de nos valeurs et de nos croyances ! La seule chose que
l’on peut maîtriser, c’est la façon dont on va réagir aux
événements. La vraie force mentale consiste à conserver
son calme, sa sérénité et sa confiance après une erreur,
une défaite, une frustration.
Valeur 7 : L’intelligence.
C’est la capacité à sélectionner dans son environnement,
les informations utiles pour bien décider. C’est garder de
la hauteur de vue en mettant une juste distance affective
par rapport aux choses.
Je complète ces sept valeurs, par d’autres que j’ai pu
recenser durant mes différentes recherches sur le sujet :
- La responsabilité : Je souhaite avoir des
responsabilités dans ce que je fais.
- La recherche : J’ai besoin de découvrir ou de créer
des perspectives nouvelles.
- L’initiative : J’aime disposer de toute la latitude

70
possible, prendre mes propres décisions sur la façon de
faire et de penser.
- L’authenticité : être sincère, authentique envers
les autres et moi-même.
- La créativité : Je suis imaginatif (ve), inventif (ve),
innovateur (trice) ; j’aime découvrir, mettre au point,
améliorer ou inventer de nouvelles choses.
- La communication : Je cherche à avoir des
échanges avec les autres.
- Le dévouement : Je suis serviable, j’aime assister
les autres.
- La réalisation : Je souhaite voir les résultats de ce
que je fais, exercer mes talents.
Si vous reconnaissez quelques une de vos valeurs parmi
celles citées ci-dessus, alors vous êtes sur la bonne voie.
On a tous une valeur, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Si
vous avez des valeurs plutôt négatives et que vous
souhaitez travailler pour les changer en des valeurs
positives, je vous encourage dans cette initiative. Je vous
propose une liste de valeurs qui vous permettra
d’identifier les vôtres et vous permettra également de
bâtir votre système de valeur. Vous pouvez encadrer
celles que vous possédez déjà et souligner celles que vous
aimeriez acquérir : transparence, courage, ouverture
d’esprit, gentillesse, succès, confort, humilité, stabilité,
bienveillance, compassion, humour, intégrité, solidarité,
fidélité, dignité, Autonomie, endurance, créativité,

71
famille, respect, curiosité, honnêteté, pardon, paix,
amitié, reconnaissance.
Nous avons tous besoin de valeur pour donner un sens
et une certaine orientation à notre vie. Les valeurs ne sont
pas des « règles », mais des principes fondamentaux qui
nous motivent, nous stimulent, nous inspirent et nous
guident, et qui, comme une carte, nous orientent et à
nous aident à prendre certaines grandes décisions dans
notre vie. Roy Disney le souligne si bien en affirmant « ce
n’est pas difficile de prendre une décision lorsque vous
connaissez vraiment vos valeurs ».
Chaque individu a ses propres valeurs, cependant pour
de nombreuses entreprises et sociétés, les valeurs
organisationnelles et les valeurs du groupe pèsent autant
que les valeurs personnelles.

SECTION 4 : CONNAITRE SES QUALITÉS


ET SES DÉFAUTS

Vous devez savoir ce dont vous êtes capable et admettre


vos défauts. Focalisez-vous sur ce qui peut éventuellement
favoriser votre réussite et développez-le ; sans toutefois
éviter ce qui vous fait cruellement défaut.
Vos qualités vous conduiront au succès si vous les
développez après avoir identifié vos défauts, vous devez
y travailler afin de les réduire au maximum. Il est facile
de vivre avec de belles qualités, mais difficile de vivre
avec des défauts.

72
Il est important d’identifier quels sont ses qualités et
défauts...
1) Qualités
Organisateur Tolérant Leader
Loyal Souple Sociable
Meneur Déterminé Persévérant
Compréhensif Responsable Ouvert
Actif Fonceur Dynamique
Écoute active Ordonné Méthodique
Sympathique Dévoué Généreux
Collaborateur Minutieux Discipliné
Prévoyant Romantique Efficace
Propre Rigoureux Raisonnable
Éloquent Protecteur Apaisant
Émouvant Égayant Productif
Raisonnable Lucide Magistral
Maître de soi Réfléchi Résistant
Malin Mature Rassurant
Humble Indulgent Zen

Enthousiaste Impliqué Ouvert d’esprit


Organisé Original Talentueux
Observateur Persuasif Tempéré
Optimiste Entreprenant Stratège
Positif Vigoureux Pacificateur
Consciencieux Pratique Diligent
Rationnel Naturiste Innovateur
Spontané Expressif Audacieux

73
La qualité de leader vous permettra de vous mettre au
service des autres avec fierté et vous serez récompensé à
la hauteur du service que vous aurez rendu. Cette qualité
fait de vous un guide, un bâtisseur, les gens adhéreront et
adopteront vos initiatives pour la bonne raison.
La qualité « entreprenant » vous poussera à vous
dépasser, à entreprendre des initiatives qui vous rendront
indépendants, vous pourrez grâce à cette qualité devenir
créateur de richesse en créant une activité génératrice de
revenue.
Les qualités d’une personne persuasive feront d’elle un
excellent orateur, commercial, négociateur, il gagnera sa
vie grâce à cette qualité.
Une personne productive obtiendra des résultats dans
ses différentes activités contrairement à une personne
paresseuse.
Une personne responsable se verra confier des
équipes, promue à des postes de haute responsabilité.
Après avoir coché les talents que vous estimez
posséder, demandez à un membre de votre cercle
d’influence de lister sur une feuille les qualités qu’il trouve
en vous et qu’il apprécie bien aussi.
2) Les défauts
L’on ne saura avoir une définition standard du mot «
défaut », car il est utilisé dans plusieurs domaines. Pour
le cas d’espèce, lorsque vous agissez dans l’ordre

74
contraire des qualités humaines, le comportement est
donc qualifié de défaut et celui-ci peut constituer un
frein à l’épanouissement personnel et collectif. Il devient
donc urgent de connaitre les défauts que vous possédez.
Cochez le(s) défaut(s) le(s) plus dominant(s).
Hautain Avare Accusateur
Négligeant Désobéissant Amorphe
Envahissant Excessif Jalousie
Malhonnête Anxieux Maniaque
Égocentrique Égocentrique Maladroit
Désordonnée Énigmatique Étourdi
Fataliste Autoritaire Introverti
Bavard Fainéant Arrogant
Routinier Rigide Superficiel
Rétrograde Sarcastique Réservé
Colérique Impulsif Versatile
Défaitiste Complexé Nonchalant
Cynique Râleur Stupide
Manipulateur Profiteur Autoritaire
Dépensier Intolérant Influençable
Asocial Crédule Intéressé
Dominateur Laxiste Accro
Provocateur Jaloux Excentrique
Mégalomane Rigide Versatile
Superficiel Grossier Diabolique
Arriviste Inattentif Baratineur

Rancunier Mesquin Narcissique

75
Si votre défaut est d’être asocial, vous n’avez qu’à
décider de participer à des rencontres, de fréquenter des
personnes de votre entourage, d’entrer en contact avec
de nouvelles personnes.
Si votre défaut est la peur de parler en public, vous
pouvez rejoindre un club de formation en leadership et
communication par la prise de parole en public tel que le
Toastmaster International, au Cameroun vous avez des
clubs à Douala et à Yaoundé. Vous pouvez assister à un
atelier de formation sur la prise de parole en public ou
alors décider de prendre la parole sans avoir peur chaque
fois que l’opportunité se présentera à vous.
Si votre défaut est accusateur, vous aurez du mal à être
productif dans vos activités ou dans une relation, car vous
aurez tendance à pointer un doigt accusateur sur l’autre
quand les choses n’iront pas comme vous voulez et aussi
sur ce qui vous arrive. Pour corriger ce défaut, vous devez
travailler sur vous et admettre que les autres ne sont pas
responsables de ce qui vous arrive, de vos souffrances,
vous devez assumer la paternité de vos résultats.
Il vous sera difficile de vous réaliser avec un défaut
comme la suffisance, car vous ne vous ouvrirez jamais
aux autres, et apprendre des autres est loin d’être ce que
vous voudrez. Vous ne ferez jamais recours à un ami, un
membre de la famille ou de votre communauté afin qu’il
ou elle vous vienne en aide. Pour vous en sortir dans vos
relations avec autrui, vous devez accepter qu’autrui soit
un plus pour vous, et qu’il vous enrichisse par son

76
expérience, ses compétences, ses talents et ses
connaissances. Pour obtenir ce que vous désirez dans la
vie, vous devez vous défaire de ce défaut et tous les
autres qui peuvent constituer un frein dans la réalisation
de votre destinée.
Vous pouvez demander à quelques proches de lister
quelques qualités qu’ils reconnaissent en vous, mais aussi
les défauts les plus manifestes. Il sera donc question de
savoir sur quelles qualités vous reposer et quels défauts
corriger.
3) Mixte (défaut et qualité)
Ainsi vous pouvez avoir un trait qui selon l’orientation
qu’on lui donne est une qualité et pourra être un défaut
dans une autre orientation, comme ce qui est considéré
défaut selon son orientation dans une autre orientation
est une qualité.
Matérialiste Prudent Intéressé
Silencieux Mystérieux Curieux
Séducteur Matérialiste Impulsif
Conformiste Intrépide Perfectionniste
Individualiste Formaliste Rêveurs
Utopiste Franc Obstiné
Extraverti Distant Souple
Cérémonieux Misanthrope Conventionnel
Être extraverti est une qualité qui signifie que vous n’êtes
pas une personne réservée, vous exprimez vos opinions,
vous allez vers les autres. Il devient un défaut quand vous

77
monopolisez à chaque fois la parole lorsque vous êtes
entre ami(e)s, collègues, ou encore en association.
Perfectionniste est une qualité dans le sens où vous
avez le goût du bien faire, vous faites les choses dans le
détail prêt. Il est un inconvénient dans ce sens où vous
n’initiez aucun projet ou vous ne réalisez rien parce que
toutes les conditions ne sont pas réunies. Beaucoup de
personnes aspirent tellement à la perfection au point de
ne pas produire le résultat attendu ou de repousser les
échéances prévues pour le lancement de leur activité.
Pour en savoir plus sur les qualités et les défauts, je
vous recommande de visiter le site internet http://www.
lemotdejay.fr.

SECTION 5 : DÉCOUVRIR SES TALENTS.

J’ose imaginer que vous avez déjà entendu parler de la


Parabole des talents dans les saintes Écritures. Matthieu
25:14-30 (Bible de Jérusalem (1973)
« C’est comme un homme qui, partant en voyage,
appela ses serviteurs et leur remit sa fortune. À l’un, il
donna cinq talents, deux à l’autre, un seul au troisième, à
chacun selon ses capacités, puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents alla les faire
produire et en gagna cinq autres. De même, celui qui en
avait reçu deux en gagna deux autres. Mais celui qui n’en
avait reçu qu’un seul s’en alla faire un trou en terre et
enfouit l’argent de son maître.
78
Après quelque temps, le maître de ces serviteurs arriva et
fit appel à eux. Celui qui avait reçu les cinq talents
s’avança et présenta cinq autres talents : « Seigneur, dit-il,
tu m’as remis cinq talents, voici cinq autres talents que j’ai
gagné. » — « C’est bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son
maître, sur peu tu as été fiable, sur beaucoup je t’établirai ;
entre dans la joie de ton seigneur ».
Vint ensuite celui qui avait reçu deux talents : « Seigneur,
dit-il, tu m’as remis deux talents : voici deux autres talents
que j’ai gagné » — « C’est bien, serviteur bon et fidèle, lui
dit son maître, sur peu tu as été fiable, sur beaucoup je
t’établirai ; entre dans la joie de ton seigneur ».
Vint enfin celui qui détenait un seul talent : « Seigneur,
dit-il, j’ai appris à te connaitre pour un homme âpre au
gain : tu moissonnes où tu n’as point semé, et tu
ramasses où tu n’as rien répandu. Aussi, j’ai eu peur, je
suis allé cacher ton talent dans la terre : le voici, tu as ton
bien ». Mais son maître lui répondit : « Serviteur mauvais
et paresseux ! Tu savais que je moissonne où je n’ai pas
semé, et que je ramasse où je n’ai rien répandu. Eh bien !
Tu aurais dû placer mon argent chez les banquiers, et à
mon retour j’aurais recouvré mon bien avec un intérêt.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui a les
dix talents. Car à tout homme qui a, l’on donnera et il
aura du surplus ; mais à celui qui n’a pas, on enlèvera ce
qu’il a. Et, ce bon à rien de serviteur, jetez-le dehors,
dans les ténèbres : là seront les pleurs et les grincements
de dents. »

79
Bien que dans cette parabole, les talents représentent une
devise monétaire, mais j’aimerais qu’on ait une lecture
autre de cette parabole. Dieu donne des dons, des talents
naturels aux Hommes, des talents qui doivent être mis à
son service et au service des Hommes. Chacun de nous
possède un don, un talent dès notre enfance et ce talent
une fois découvert ne demande qu’à être développé afin
que nous puissions véritablement nous réaliser.
La définition d’un talent d’après le dictionnaire Larousse
est une aptitude particulière à faire quelque chose, c’est la
capacité, le don remarquable ou c’est ce qui rend une
personne douée dans un domaine. C’est une disposition
naturelle ou acquise pour réussir en quelque chose. Nous
constatons alors que nous sommes tous doués de
capacités innées dans lesquelles nous pouvons exceller si
nous les développons. Généralement, nos talents nous
paraissent tellement évidents qu’on ne s’en aperçoit même
pas. Il arrive quelquefois fois que l’environnement dans
lequel nous évoluons puisse ne pas être favorable pour la
révélation de nos talents ou pour son utilisation.
D’après une étude, 80 % des personnes ne font pas ce
pour quoi elles sont faites : seules 2 personnes sur 10
utiliseraient leurs talents dans leur vie au quotidien.
Nous minimisons généralement nos talents lorsque nous
n’avons pas conscience de l’impact de ceux-ci dans la
réalisation de notre vie. Ainsi, certaines personnes
accorderont peu d’importance ou négligeront leurs
talents parce qu’elles pensent que ce qu’elles font aussi

80
facilement sans les moindres efforts est moins valorisant
aux yeux des autres.
Le talent est quelque chose d’unique en nous, un talent,
c’est avant tout une Passion, qui est reconnu par les autres
de façon évidente et dans laquelle l’on est naturellement
doué. Comme on a pour coutume de dire que le poisson ne
sait pas qu’il sait nager ou que le guépard ignore qu’il est
l’animal le plus rapide. Tes talents sont tes trésors intérieurs
qui t’ont été offerts pour réaliser ta mission de vie et offrir
ton service unique à l’humanité. Il apparait donc important
de connaitre quels sont vos talents et nous espérons que ce
livre vous aidera.
La connaissance de ses talents permet de mieux se
connaitre et d’agir dans le sens de sa vraie nature, et
s’accepter tel qu’on est, changer de regard sur soi,
retrouver l’harmonie intérieure, aller plus vite, plus loin et
plus facilement vers ses objectifs et réussir sa vie,
renforcer son estime de soi pour oser vivre la vie de ses
rêves, de créer une activité sur-mesure qui exprime notre
unicité.

SI VOUS JUGEZ INTERESSANT D’APPROFONDIR VOS


CONNAISSANCES SUR LA CONNAISSANCE DE SOI, CE
LIVRE EST POUR TOI.

TEL : 698424802
CONCLUSION
La connaissance de soi n’implique pas le repliement sur soi,
mais signifie : « Connais le meilleur de toi, vois ce que tu
aspires à être, ce que tu es virtuellement, ce qui est ton
modèle ; sois un homme, connais tes propres excès ». Ce
n’est donc pas une introspection narcissique et égotiste :
c’est un programme de vie morale. La connaissance de soi
— même n’est pas seulement une spéculation théorique,
simple savoir, elle a des applications. Chaque homme doit
se découvrir lui — même, prendre conscience de ses idées,
de ses capacités, pour ensuite en faire I « examen critique et
voir si sa pensée s’accorde ou non avec son action et
inversement. Connaître la vertu est la condition nécessaire.
Quand on succombe au mal, c’est qu’on ne le connaît pas,
Il y a les menaces du dehors et les menaces du dedans.

164
II- QUINZE PRÉCEPTES POUR
VOUS CHANGER.

165
1
PRENDRE CONSCIENCE DU CHANGEMENT
« Avoir conscience de quelque chose ce n’est pas seulement savoir que ça
existe, c’est l’accepter au plus profond de son être et même au plus profond de
sa chair, nous devons prendre conscience qu’il existe le changement en toute
chose, mais ce n’est pas l’accepter comme une chose de triste, de regrettable,
c’est de l’accepter comme une nécessité, comme une loi de la nature »
AUTEUR INCONNU

Le processus du changement, au-delà du but recherché,


doit s’élaborer à travers des filtres et des paramètres
relationnels qui restent toutefois des critères de valeurs
individuels augmentant la difficulté de son acceptation.
En effet, les buts ne doivent pas répondre à une recherche
axée uniquement sur les aspirations personnelles de son
investigateur (comme par exemple changer pour changer,
changer pour assouvir un pouvoir, changer pour vérifier
des hypothèses).
Il est nécessaire pour le faire accepter, de s’interroger
sur sa nécessité, son utilité et l’intérêt que peuvent porter
les personnes qui vont subir ce changement. Au-delà
même de ces éléments, le processus de changement
s’élabore dans un climat de confiance environnemental et
relationnel. Tout processus de changement implique des
modifications irréversibles, vous devez prendre
conscience de votre situation, de vos manquements, de
vos faiblesses.

166
Prendre conscience du changement se résume à croire à
sa possibilité, se dire oui c’est possible de changer, malgré
mon passé, malgré mes multiples ruptures sentimentales,
malgré mes échecs dans le passé, malgré mes différents
accrochages avec mes proches. Le premier travail est
d’affirmer qu’il existe un changement en tout, que l’être
humain est capable de modifier, d’influencer, d’améliorer
chaque domaine de sa vie.
Robin Sharma déclare : « Prendre conscience de ses
faiblesses est le propre des forts et le début du changement
». Ce qui veut dire que la prise de conscience est la clé de
tout changement.
Me basant sur mon expérience personnelle, je peux
témoigner de la véracité de ces propos de Robin Sharma.
Lorsque j’ai décidé de devenir conférencier, une des
premières choses que j’ai faite avait été de m’auto évaluer
aux fins de savoir si je possédais réellement la somme des
compétences qui définit un excellent conférencier.
J’étais conscient de disposer d’un talent inné, mais je
devais travailler encore et encore pour davantage le polir.
À l’époque, je m’exerçais déjà assez bien à l’art oratoire.
J’avais cultivé l’habitude depuis quelques années déjà de
m’exprimer devant des auditoires aussi divers que variés
ceci sans tract, ni peur. La première conférence à laquelle
j’ai participé comme conférencier s’est tenu en 2014. Ce
moment reste pour moi une expérience inoubliable. La
conférence avait été organisé par l’AJECO (Association

167
des Jeunes Compétents et Optimistes) une association
cofondé avec mon camarade et ami Zavari FOGUIN, je
me souviens encore du beau petit monde qui s’était
déplacé pour venir nous écouter. Le public était constitué
des élèves de l’enseignement secondaire, des étudiants,
des autorités administratifs et des parents. Le thème
abordé était « comment développer ses compétences
scolaires et Académiques ? », j’avais animé la première
partie de la conférence. Les autres pane listes avaient
ensuite pris le relais.
Quelques jours avant la conférence, j’avais eu assez de
temps pour bien me préparer, question de maîtriser mon
sujet. Après cette conférence j’avais pris soin d’analyser ma
propre prestation. Avais-je réellement été à la hauteur ?
Avais-je maîtrisé mon sujet ? Le public avait-il apprécié ma
prestation ? Ce travail m’a permis de déceler mes faiblesses
entant qu’orateur armé de cette nouvelle information, j’ai
su sur quel levier travailler pour améliorer mes futures
prestations, notamment :
- Savoir capter l’attention de l’auditoire
- Travailler sur ma variation vocale
- Doper ma maitrise émotionnelle face au trac
- Savoir associer l’humour
- Etc.

Une fois la prise de conscience de ces faiblesses établies, il


fallait faire quelque chose, bouger, Il fallait travailler sur ces
faiblesses pour les transformer en force et moi seul pouvait
y voir clair, moi seul pouvait poser des actions visant à
168
m’améliorer. j’ai intégré la même année le Yaoundé
Toastmaster club qui est l’un des clubs du Toastmaster
International fondée par Raph Smiley dont le but est d’
aider ses membres à développer leur art oratoire à travers la
prise de parole en public et le leadership. J’ai suivi un
programme répondant parfaitement à mes attentes.
RÉSULTAT : Ma progression s’est vite faite remarquée
non seulement au sein du club mais aussi dans les
différents séminaires et conférences où j’intervenais.
La remise en question personnelle est fondamentale
lorsque vous êtes engagé sur un projet de transformation.
Ne vous appuyez pas sur vos prétendus lauriers. Il y’ a
toujours quelque chose de nouveau à apprendre, une
nouvelle technique à découvrir. Comme le dit si bien un de
mes auteurs préférés, Il faut constamment désapprendre
pour apprendre de nouvelles choses. Si vous vous engagez
sincèrement sur cette voie, vous serez heureux du chemin
parcouru et de la croissance que vous avez gagnée.
Quelques jours avant la conférence citée plus haut, j’étais
pourtant convaincu d’être un bon conférencier. La prise de
conscience du fait que j’avais encore beaucoup à apprendre
et mise en application immédiate des actions correctives
m’avait emmené du stade d’orateur débutant à celui de
conférencier confirmé écumant les plateaux de plus de
plus respecté et intégrant plus tard comme coach un
prestigieux cabinet international présent dans 15 pays en
Afrique de l’Ouest et Centrale.
Je clôture ce chapitre avec ces précieux conseils de mon
mentor Jim Rohn, je cite : Si vous voulez avoir plus, vous
169
devez devenir plus. La réussite n’est pas un processus qui
se déroule dans le « faire », mais dans le « devenir » La
réussite est quelque chose que vous attirez par la personne
que vous devenez. Pour que les choses s’améliorent, vous
devez vous améliorer. Pour que les choses deviennent
meilleures, vous devez devenir meilleur. Pour que les
choses changent, vous devez changer. Lorsque vous
changer, tout change autour de vous.
Lorsque nous décidons de changer, tout change autour
de nous. Bien qu’avant ça j’étais convaincu d’être un bon
conférencier. Une fois la prise de conscience de ces
faiblesses orientées sur la forme de mes capacités d’orateur
notamment celle de capter l’attention de l’auditoire, la
variation vocale, la structuration émotionnelle...

170
2
DÉCIDEZ DE CHANGER
« Pouvoir décider c’est pouvoir changer. La seule façon de changer de vie est de
prendre une véritable décision. » ANTHONY ROBBINS
Décider c’est opérer un choix parmi plusieurs
possibilités, c’est bâtir un plan d’action et de mise en
action. Nombreuses sont les personnes qui se contentent
du statu quo et refusent d’admettre toute éventualité de
changement or, décider de changer implique de
reconnaître que nos possibilités sont limitées et qu’on ne
peut pas tout faire. C’est accepter de renoncer aux autres
choix.

Vous ne pouvez pas souhaiter de vouloir changer et en


même temps vous êtes satisfait de la situation dans laquelle
vous vivez, si vous n’êtes pas satisfait de votre situation, il
est temps de prendre la décision de faire bouger les choses.
Bien que prendre des décisions ne soit pas en elle-même
une tâche facile pour quiconque, vous devez au préalable
savoir quel est votre style décisionnel ? Afin de savoir
comment procéder, car, comme le souligne Anthony
Robbins « c’est dans vos moments de décision que votre
futur se construit.» d’où l’importance de la prise de
décision pour un réel changement dans votre vie.
Ces six styles décisionnels comportent chacun leurs
avantages et inconvénients selon les contextes. Nous
avons généralement tendance à utiliser un ou deux styles
plus fréquemment bien que nous pouvons aussi tous les

171
utiliser selon les situations auxquelles nous sommes
confrontés:

1) Le style logique :
Vous prenez votre décision sur la base d’une analyse
rationnelle de la situation, sans tenir compte de vos
émotions.
2) Le style inconsidéré :
Vous prenez votre décision de façon impulsive, sans
perdre de temps, mais aussi sans examiner attentivement
ce qu’elle implique.
3) Le style hésitant :
Vous remettez souvent à plus tard votre décision parce
que vous doutez fréquemment. Vous êtes très prudent.
4) Le style émotif :
Votre décision est basée principalement sur des
sentiments, des préférences, des coups de cœur ou sur
l’émotion du moment.
5) Le style accommodant :
Vous prenez votre décision de façon à vous conformer
aux attentes des autres ou à ce qu’ils vous disent de faire.
6) Le style intuitif :
Vous prenez votre décision en considérant votre «
petite voix intérieure » plutôt que de vous appuyer sur
des facteurs externes. Vous attendez que cette voix vous
indique la bonne décision.

172
Sachant désormais ceci, vous pouvez dès lors aisément
identifier votre style décisionnel habituel. Ainsi, vous
pourrez vous ajuster aux différents contextes selon les
avantages et inconvénients de chaque style pour faire des
choix plus satisfaisants.
Vous convenez avec moi qu’il ne suffit pas de décider,
mais de savoir décider, il faudra au préalable identifier votre
style décisionnel et c’est un processus qui s’apprend. Il
suffit de vous rappeler quelques décisions que vous avez eu
à prendre antérieurement et d’évaluer l’état d’esprit dans
lequel vous vous trouviez lorsque vous preniez ces
décisions puis sur la base de ces six styles décisionnels,
identifier le ou les votre.
Décider c’est évaluer les risques, mais aussi vaincre nos
peurs lorsque la décision doit être envisagée sans
tergiverser est une démarche de développement
personnel indispensable. Passer de l’indécision à l’action
vous ouvrira des perspectives nouvelles dans votre vie.
Pour cela vous devez forger un esprit de décision, plus
vous décidez, plus vous reprenez le pouvoir de changer
votre vie.
Bryan Tracy expert en leadership et développement
personnel souligne que la prise de décision est une
caractéristique qui hausse les performances des hommes
et femmes. Ces personnes que nous admirons tant
aujourd’hui, ces personnes qui nous inspirent, ont dû à un
moment donné de leur vie prendre la décision de changer
leur situation, bref de transformer leur vie. Si vous voulez
passer à une autre étape de votre vie, vous devez décider

173
de changer les choses. Car, votre vie change au moment
où vous prenez une nouvelle décision.
Quel que soit l’orientation que vous donnez à votre vie,
cela demande de prendre une décision, vous devez en
prendre dans tous les cas, décider de ne pas prendre une
décision, c’est aussi prendre une décision, nous rappelle
Marie-Françoise Côté. Si tu opte de ne pas prendre de
décision pour changer et faire changer les choses, il ne
faudra pas se blâmer ni blâmer les autres pour les
conséquences, qui ne sont pas toujours prévisibles, ni
revenir inutilement sur le sujet. La décision aura été prise,
une fois pour toutes.
Généralement nous avons des difficultés lorsqu’il s’agit de
prendre une décision qui pourra d’une manière ou d’une
autre impacter notre vie. Certains psychologues justifient
ce phénomène et le qualifie par la peur de perdre ses
acquis, d’affronter le pire ou encore la peur de se tromper
dans ses choix. La prise d’une décision est la résultante
d’un processus de trois étapes tels que développée par
Sylvie Labelle :
- L’exploration ou l’analyse de la situation
C’est l’étape où l’on fait face à la décision, la situation
dans laquelle nous devons prendre la décision afin que
les choses changent cela peut être la décision de quitter
son emploi pour créer sa propre entreprise, la décision
de se priver de certains amis, la décision de mener une
initiative communautaire, de choisir son métier de vie.

174
- L’incubation
C’est dans cette étape qu’intervient notre capacité
d’évaluation 360° afin de ressortir les tenants et
aboutissants, le pour et le contre, les avantages et
inconvénients de la décision qui sera effectué.
- L’eurêka (mot d’origine grec signifiant « j’ai trouvé !»
Cette étape où l’on sait enfin qu’on tient la bonne
solution, qu’on est prêt à la mettre en pratique. L’eurêka
dépend de la situation et relève, en fin de compte de
chacun de nous.
J’ai dû passer par ces trois étapes lorsque je prenais
certaines décisions au sujet de mon devenir.
Durant ma période de stage de fin de formation en cycle
licence à l’université, j’ai effectué un stage dans une agence
de communication et publicité, mais mes ambitions
entrepreneuriales habitaient mon esprit et ne quittaient pas
au cours de chaque journée. J’avais en moi cette flamme
qui me donnait l’avantage de comprendre qu’il fallait
entreprendre, au même moment, je recevais plusieurs
propositions d’emploi direct après mon stage. Différentes
entreprises et chefs d’entreprises avec lesquels j’avais
collaboré durant ma formation professionnelle me
sollicitaient impérieusement. Je devais donc prendre une
décision entre la sécurité salariale ou alors me jeter dans le
monde incertain de l’entreprenariat. En ce qui concerne
une garantie immédiate du point de vue financier, cette
décision n’a pas du tout été facile à prendre. Je m’étais fixé
un délai après ma soutenance publique pour enfin prendre
une décision.
Durant cette phase d’incubation, phase la plus douloureuse
dû au fait que vous devez inclure de nombreux paramètres
(socioéconomique, financier, familial etc.) dans le processus
175
décision. Bonne nouvelle : À la sortie de cette phase
d’incubation, j’avais trouvé la solution à envisager pour
mon devenir et aujourd’hui je ne fais aucun regret de la
décision que j’avais prise il y’ a de cela deux ans. Au final,
ne l’oubliez pas, seule votre décision est plus importante
que toute autres choses, rappelez-vous ces sages paroles
: ce que vous ne choisissez pas pour vous, vous le
subissez.

3
CROIRE EN SES RÊVES

Cet extrait est publié avec l’accord d’un jeune et grand leader
africain en qui j’ai une immense admiration
N’aies pas peur de prendre des risques pour tes projets. Ne
crains pas de briser des barrières pour réaliser tes rêves. Ne
sois pas effrayé, l’inconnu est une chance, une opportunité, et
le piège à serpents tant redouté. C’est comme un terrain
inexploré à conquérir, un désert de vague à faire fleurir. Et si
tu penses que tu as des choses à apporter à ce monde, alors
vas, fonce. Ne te poses pas de questions, et fais ce que tu
penses que tu dois faire.
Ne sois intimidé par rien, et surtout pas par les difficultés. Car
les difficultés sont la preuve que tu es sur la bonne voie. Un
succès sans souffrance est un succès suspect. Quand on veut
réaliser de grandes choses, on rencontre de l’adversité.
Tellement d’adversité qu’on pourrait finir par en prendre la
tête. C’est ainsi que les choses sont faites. Car tu ne veux pas
ressembler à la masse, et ça fait de toi quelqu’ un de bizarre.
176
Tout le monde te prendra pour un fou. On te demandera
pourquoi tu ne fais pas comme tout le monde. On te dira
que ça ne marchera pas, et que même si ça devait marcher,
ce n’est certainement pas quelqu’un comme toi qui pourras
réaliser pareille prouesse. Mais la seule condition pour que
ça marche, c’est que tu crois en toi-même. Car si tu finis
par abandonner, tu auras donné raison à tes adversaires. Tu
auras confirmé ce qu’ils te disaient, à savoir : « tu n’y
arriveras jamais ». Alors il faut que tu fasses confiance ; il te
faut avoir foi en tes capacités. Tu es l’ingrédient essentiel
dans la sauce de tes ambitions. Et tes résultats seront ton
meilleur argument ; Car si ce que tu fais finit par aboutir, si
ton projet finit par voir le jour, tu n’auras plus besoin de
leur répondre. Ils verront tes réalisations de leurs yeux, et
leurs yeux témoigneront de ta détermination.
Par contre, Si tu as peur d’oser, si tu fais comme les autres,
alors tu ne sortiras jamais du lot. Tu ressembleras aux autres
et, pire encore, tes journées se ressembleront toutes. Tu
feras chaque jour sans cesse la même chose : tu répéteras
chaque matin les mêmes gestes et opéreras chaque soir les
mêmes rituels. Il n’y aura alors aucune différence entre toi et
une bête vulgaire. Les animaux n’ont pas de projets : ils se
lèvent, s’endorment, mangent, grognent, miaulent, aboient,
croassent, rugissent, boivent, s’accouplent, se relèvent, et
ainsi de suite jusqu’à la mort. Mais toi humain, tu dois
marquer ton passage sur Terre. Tu as le devoir de partir en
ayant laissé quelque chose qui n’existait pas à ta naissance.
C’est ainsi que l’histoire gravera ton nom sur ses tablettes à
tout jamais.

177
Il est certain que tu as du talent dans au moins un
domaine, ou même beaucoup de talent dans plusieurs
domaines. Ce qui t’empêche d’avancer et de les utiliser
comme tu devrais, ce n’est pas le manque d’occasions,
mais la peur de l’avis des autres. Tu t’inquiètes de ce qu’on
pensera de toi. Tu sais que ton père, ta mère, tes frères et
même tes enfants seront tes pires obstacles dans cette voie
atypique. Ils tenteront de te décourager, ils te diront que
c’est dangereux, que personne n’a jamais réussi ça, et que
tu ne seras surtout pas le premier. Alors le bout de ton
tunnel te semble bien loin, et tu fais le choix de la même
vie monotone que ceux qui ne te comprennent pas. Ce
n’est pas parce que ça prend du temps que ça ne marchera
pas. La vie n’est pas une course de vitesse. Quand on fait
1000 km à pied, ce n’est pas parce qu’on y passe 100 jours
de marche qu’on n’arrivera pas à destination. Même si tu
tombes, même si tu connais des échecs, l’important est de
te redresser et de reprendre la marche. Parce que l’échec
n’existe pas. On n’échoue jamais, on apprend ; on mûrit.
Si le monde est ce qu’il est aujourd’hui, si nous avons
toutes ces innovations technologiques, littéraires,
scientifiques et historiques, c’est parce qu’à des moments
divers de l’ère humaine, des hommes et femmes ont
choisi d’être fous. Ils ont choisi de prendre des risques et
d’oser, parfois au péril de leur vie, afin de découvrir et de
connaître ce que l’humanité ne savait et ne possédait pas.
Et aujourd’hui, beaucoup de ces innovations facilitent
ton quotidien (Voiture, ascenseur, téléphones, GPS,

178
connaissances astronomiques, matelas, écriture, micro-
ondes, organisation sociale, etc...) A ton tour de te
demander ce que tu veux/peux faire pour les générations
à venir. Sinon, tu n’auras rien remboursé à cette vie et à
ce monde qui t’a pourtant tout donné.
Or, la bonne nouvelle, c’est que tu possèdes en toi des
capacités exceptionnelles dont tu ne soupçonnes même
pas l’existence. Et si tu penses ne pas savoir quel est ton
talent, demande-toi plutôt ce que tu as déjà essayé de
faire et qui n’a pas marché. Tu verras alors qu’en réalité,
tu n’as pas tant essayé que ça.
EKANGA EKANGA Claude Wilfried
(Écrivain, analyste politicien)

4
PENSEZ GRAND

« La plus grande découverte de notre génération a été de s’apercevoir qu’un


homme peut changer sa vie en modifiant sa façon de penser » WILLIAMS
JAMES

Ce que tu es et vis aujourd’hui n’est que le résultat de tes


pensées et de tes agissements. Tes différentes réalisations
actuelles sont proportionnelles à la qualité de tes pensées,
tu es aujourd’hui le produit de tes pensées et tu seras
demain le produit de ta pensée. Si tu penses avoir une vie
insatisfaisante, une relation difficile, une situation

179
financière précaire, une vie professionnelle monotone, si
tu penses ne pouvoir jamais rien entreprendre, ne jamais
pouvoir construire de maison ou avoir une merveilleuse
épouse et des adorables enfants, si tu penses que tu ne
pourras pas devenir quelqu’un d’utile à ta communauté
cela se réalisera. Lorsque nous plaçons des doutes sur ce
que nous sommes capable de faire, Lorsque nous ne
croyons pas à nos capacités intrinsèques d’atteindre un
but quelconque, nous nous limitons sur ce que nous
sommes capable de faire.
Dans son livre permission de penser grand, le motivateur
et entrepreneur T.G. SONFFO aborde la question de la
pensée humaine allant dans le sens qu’aucun homme ne
peut devenir plus grand que la taille des pensées qui
occupent en permanence son esprit. Ce qu’un homme
pense constamment, il le devient finalement. Autrement dit
ce qu’un homme dévient, il l’a pensé ; ce qui est une bonne
nouvelle pour nous, si nous voulons que les choses
changent et aillent comme nous le souhaitons réellement,
nous devons changer notre façon de penser, changer nos
pensées négatives en pensées positives, changer nos
pensées limitatives en pensées d’opportunités infini,
changer de penser en terme de problème pour penser en
terme de solution. Nos pensées doivent devenir des
vecteurs de changement. L’auteur dans son ouvrage
souligne en page 9 ceci :
- Chaque homme peut changer la nature de sa vie en
changeant la nature de ses pensées.

180
- Chaque homme peut influencer l’envergure de sa
vie en changeant l’envergure de ses pensées.
- Chaque homme peut changer la qualité de sa vie
en changeant la qualité de ses pensées.
Maintenant, nous devons prendre conscience que la vie
ne se limite ni à notre personne ni à l’ endroit où nous
nous trouvons. Je me souviens que, lorsque j’étais encore
élève au secondaire, durant mes activités extrascolaires, je
m’adonnais à un de mes sports favoris : le football. Bien
que fortement passionné par la pratique de ce sport, je
m’étais convaincu que compte tenu de la situation
financière de mes parents à l’époque, je n’allais jamais
devenir footballeur, je m’étais convaincu que seuls les
enfants issus des familles financièrement aisé pouvaient
se tailler une place en or et rapidement percer dans ce
sport, cette pensée m’a fortement limité et à réduit mes
capacités à me déployer. Ces pensées habitaient mon
esprit au point de me dominer dans tous les sens du
terme.
J’ai néanmoins continué de pratiquer ce sport bien que
très peu convaincu de mes chances de percer et de devenir
un jour un de ces footballeurs respecté et apprécié de par
son talent et de par ses résultats sur le terrain.
En 2012, je suis finaliste d’une compétition de football
organisé par la SABC (Société Anonyme des brasseries du
Cameroun) une grosse entreprise brassicole de mon pays.
La compétition se déroulait dans la ville de Bafoussam,

181
le but étant de sélectionner à la fin de la compétition les
meilleurs joueurs afin qu’ils intègrent la prestigieuse école
de football de cette institution qui a vu émerger de
nombreuses du football Camerounais.
Comme de coutume, et pour des compétitions de haute
envergure comme celle-là, des certaines rumeurs étaient
perceptibles çà et là arguant que pour être sélectionné, il
faut que les parents déboursent de fortes sommes
d’argent. Fondé ou pas, toujours est-il que ces rumeurs
ont eu un fort impact négatif dans l’esprit de ces jeunes et
avaient sévèrement dilué leurs croyances et leur foi quant
à la possibilité de réussir et faire une brillante carrière dans
le foot. Pourtant, nombreux de ces jeunes avaient été
brillants et s’étaient même hissé jusqu’à la finale du
tournoi. Leur seul handicap, ils étaient issus de familles
pauvres et très pauvres pour certains.
Rien ne prouvait pourtant qu’un jeune issu d’une famille
pauvre ne puisse être admis à l’école de football des
Brasseries du Cameroun et y réussir brillamment. De
même, il n’était écris nulle part que pour rentrer dans cette
prestigieuse école, il fallait être fils de riche ou appartenir à
une certaine classe sociale. Rien de ces rumeurs n’était
officiel. Comme je le dis, ce n’était que des rumeurs et on
peut refuser de croire à une rumeur. Pourtant nos esprits
de jeunes adolescents de l’époque si perméable s’étaient
laissé prendre à ce triste piège hypnotique.
Enfants issus de famille pauvre, nous nous étions laissé
influencer par ce schéma de pensées bien que faisant

181
partir des meilleurs du tournoi. Moi, j’avais été brillant, je
faisais partir des meilleurs joueurs de ce tournoi ayant
même inscrit le deuxième des trois buts nous ayant permis
de remporter la finale du tournoi. Au final, je ne fus pas
sélectionné parmi les joueurs qui allaient intégrer l’école de
foot de la SABC. Au début, je ne compris pas les raisons
de ma non sélection ; plus tard, lorsque j’ai commencé à
étudier le développement personnel, j’ai compris l’impact
que peuvent avoir nos pensées sur tout ce qui nous arrive
dans la vie. Je pouvais voir clair maintenant. Durant tout le
tournoi, mon esprit avait été dominé par le fait qu’étant
issus d’une famille moins nantie, je n’avais aucune chance
d’être sélectionné. Ces pensées m’avaient donné raison, le
résultat était là : je n’avais pas été sélectionné.
Nombreux parmi nous cultivons en permanence ce
genre de pensées défectueuse au quotidien. Se
débarrasser de ce genre de pensée nécessite de s’engager
dans une véritable dynamique de changement.
Revenons à mon cas. Le déclic a commencé lorsque j’ai
commencé à m’intéresser au développement personnel ;
j’étais élève en classe de Terminale à ce moment. Alors
que je parcourais un livre passionnant, une certaine
citation a créé le déclic en moi. L’auteur avait écrit :
«Pour réussir dans la vie, vous devez regarder le bon côté
des choses et penser au succès. ».
Jeune et ambitieux que j’étais, j’avais compris que pour
réussir je devais penser succès. Alors, la même année, j’avais
décidé de me présenter au concours d’entrée à l’École

183
Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et
de la Communication (ESSTIC), certains camarades dont
les aînés avaient présenté le même concours de l’ ESSTIC
quelques mois après l’obtention de leur baccalauréat et qui
malheureusement ne l’avaient pas réussis, me tenaient tout
genre de discours défaitistes du : « Tu sais, pour réussir à
ce concours il faut “négocier” ou encore qu’il est impératif
d’avoir quelqu’un qui peut te parrainer, certains allaient
même jusqu’à me dire qu’il faut appartenir à une certaine
tribu pour réussir. Et comme je ne suis pas de cette tribu,
mes rêves sont utopiques, je ne peux réussir car ne
remplissant aucune des trois conditions cité plus haut (pas
d’argent pour négocier, pas de parrain pour me pistonner,
n’appartenant pas à la bonne tribu). Certains ne passaient
pas par quatre chemins pour me dissuader de ne même
pas essayer. Dieu Merci j’avais développé une nouvelle
programmation mentale positive et ce genre de discours
défaitiste ne m’atteignait plus. J’étais habité par de
nouvelles croyances fortes axées sur le succès. Celles-ci
me protégeaient et j’étais armé d’une armure mentale
impénétrable
Je me suis décidé de voir le bon côté des choses en
déclarant « peut-être que je serai le premier à réussir ce
concours sans négocier et sans être parrainé » et je me
voyais déjà avoir réussi au concours. Après ma réussite
au baccalauréat je me suis immédiatement engagé dans la
composition de mes dossiers pour le concours. Je me
faisais aider dans cette tâche par un ami à mon grand

184
frère qui deux ans auparavant avait réussi à ce concours
sans toutefois passé par le filtre de ces fameuses trois
conditions. Il n’avait déboursé aucune somme d’argent
pour «négocier», il n’avait aucun parrain pour pistonner
son dossier, il était simplement camerounais),
Observant cela, et constatant que c’était possible, ma
motivation grimpa en flèche et je ressentis au fond de
moi que c’était possible. J’étais dès lors certain que je
pouvais réussir ce concours haut la main sans être obligé
de m’entourer d’artifices inutiles comme ceux-là. Armé
de cette nouvelle détermination. J’ai donc quitté la ville
de Bafoussam où j’avais obtenu mon baccalauréat pour
la ville de Yaoundé où devait se dérouler les épreuves
écrites et orales du concours.
Durant les deux jours que durèrent d’examen, les
échanges avec les autres candidats à la fin des épreuves
furent les mêmes. Tous argumentaient au sujet des
conditions informelles à remplir pour réussir à ce
concours. Ceci ne me faisait plus peur, j’étais armé d’un
moral d’acier. je pris même à un moment donné la
décision de m’éloigner de cette foule de penseurs négatifs
et je détournais mon esprit à toute autre éventualité que le
succès malgré le nombre élevé de candidats qui se sont
présentés et le nombre assez limité de candidats à retenir,
je ne ressentis aucune peur, ni aucun découragement.
Un mois après les épreuves du concours, l’aîné qui
m’avait assisté durant la constitution de mon dossier, m’a
contacté par téléphone aux environs de dix-neuf heures

185
pour m’annoncer que les résultats du concours seront
annoncés après le journal de vingt heures sur la radio
nationale, comme dans tout examen, l’attente des
résultats est un moment particulièrement stressant. Ce
soir-là, un camarade de classe et ami était venu me
rendre visite et nous suivions la publication de ces
résultats ensemble. Quelle ne fut pas mon immense joie
lorsque j’ai écouté mon nom à la radio. Je figurais parmi
les admis au concours d’entrée à l’ESSTIC.
À travers ces deux histoires de ma vie je voudrais juste
vous témoigner comment ce qui nous arrive ou ce que
nous obtenons dans la vie est la conséquence de nos
pensées. Deux histoires, deux natures de pensée
différente et des finalités différentes.
Je continu à croire au pouvoir de la pensée et les choses
ont beaucoup changé dans ma vie, vous devez en faire
autant si vous souhaitez changer ou améliorer la qualité
de votre vie.
Jeanne SISSOKO-ZERE de nationalité ivoirienne,
fondatrice de l’agence REFLET CONSULTING, spécialisée
dans le branding et la gestion de marque d’entreprise et
une grande femme africaine pour qui j’ai une énorme
admiration. Sur le réseau social professionnel LinkedIn, a
fait une publication allant dans ce sens : « Tu deviens ce
que tu penses pouvoir être... la qualité de tes pensées
déterminera la qualité de la vie que tu mèneras. Nul autre
que toi ne peut influencer ton avenir. Si tu veux une vie
épanouissante et si tu veux attirer les opportunités, veille

186
en permanence sur la nature des pensées qui traversent
ton esprit. Le cerveau ne peut fixer son attention que sur
une pensée à la fois. Cela signifie que tu peux savoir à tout
instant quelle pensée occupe ton esprit. Alors soit à l’affût
de chaque pensée et dès que tu identifies une pensée
négative, remplace la automatiquement par la pensée
opposée. Tu verras que ton état d’esprit commencera à
changer, tu auras une attitude plus positive face aux
évènements de la vie, tu seras alors dans la disposition
mentale adéquate pour identifier et saisir les opportunités
qui te conduiront vers la réalisation de tes objectifs.». Les
propos de celle que je considère comme une femme qui
vie à la hauteur de sa pensée ne font confirmer ce que
déclara Mohatma Ghandi « L’homme est le produit de ses
pensées, il devient ce à quoi il pense.»

Si vous souhaitez lire le s chapitres 5 6 7 8 9 10


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243
MOT DE FIN

Mon objectif en rédigeant ce livre, est de vous faire


connaître mon ultime conviction sur ce qui peut aider un
Homme à changer sa vie et à changer dans la vie. Sachant
bien qu’il y a beaucoup d’autres approches, méthodes et
d’autres préceptes pour changer et réussir. Nous avons
abordé ensemble plusieurs sujets. Il y en a plusieurs autres
qu’on aurait pu aborder, la bonne nouvelle c’est que
plusieurs autres auteurs ont traité la question du
changement personnel dans leur ouvrage, approfondissez
vos lectures.
Ce qu’il faut retenir, c’est que ce n’est pas en développant
un seul point, aussi valable soit-il, que vous allez vous
améliorer ou engendrer un véritable changement, mais bien
lorsque vous en développerez plusieurs et que vous gardez
un équilibre en toutes choses et que vous acceptez de
donner le meilleur de vous-même. C’est ce que j’ai fait en
écrivant ces lignes, en pensant principalement à vous mes
lecteurs. Si je n’avais pas pensé à vous, il y a sûrement des
choses que je n’aurais pas écrites, mais voulant vous donner
le meilleur, il m’est apparu que je devais les écrire. Je ne
vous demande pas d’être d’accord avec ce que je vous laisse
; ce que je vous demande, c’est de le recevoir, sachant qu’il a
été écrit de la main et du cœur d’un jeune qui s’intéresse aux

244
questions de développement humain et qui n’a qu’un seul
et unique désir : votre réussite, votre victoire, votre
réalisation, votre bien-être, votre croissance et changement
personnel.

« CHANGEZ OU DEVENEZ INUTILE »


Winston Churchill

245
Référence
- Ware Bronie, les 05 regrets des personnes en fin
de vie, Guy trédaniel éditeur.
- SALMON, Eric. ABC de l’ennéagramme, reconnaître
les différentes forces qui nous animent,
Outremont,Éditions Québecor, 1997.
- L’ennéagramme, se connaître pour réussir. Chez
ESF éditeur. Ginger Lapid-Bogda
- L’accompagnement d’un être cher en fin de vie
(L’) Anick Laprate et Catherine Poirier.
- Comment se fixer des buts et les atteindre Jack E.
Addington.
- Découvre ta jeune passion Claire Pimparé et
Guillaume Gagnon.
- Devenez la personne que vous rêvez être Robert
H. Schuller.
- L’homme est le reflet de ses pensées James Allen
- Permission de penser grand T. G SONFFO
- Se changer, changer le monde C. André, J.KABAT-
ZINN, P. RABHI, M.RICARD
- La magie de voir grand David J. SCHWARTZ –
- Décidez maintenant et ça commence Hermann CAKPO
www.espritdesucces.com

246
Achevé d’être imprimé le 26 Avril 2019

247
2 48
249

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