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M. David La Roche-Carrier
11 AVRIL 2011
PEI : Pales pour éolienne 25 kW
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer nos plus sincères remerciements à notre représentant industriel,
Monsieur Pierre Prévost, pour son accueil et la transmission de son expérience dans le
domaine de l’éolien.
Nos remerciements sont aussi transmis à notre professeur Monsieur Guyh Dituba Ngoma,
ing., Ph.D., pour son aide, son implication et sa disponibilité tout au long du projet. Ses
connaissances dans le domaine des turbines furent un atout important dans la réalisation du
projet.
Enfin, nous aimerions remercier tous intervenants qui ont contribué de près ou de loin à
l’avancement du projet.
RÉSUMÉ
Ce projet d’études en ingénierie consiste en la conception des pales pour une éolienne
pouvant produire une puissance de 25 kW à la sortie d’un alternateur synchrone. Le projet
implique nécessairement la conception du moyeu, le dimensionnement de certaines
composantes mécaniques tel que l’arbre de transmission ainsi que la sélection du
multiplicateur de vitesse et des roulements.
La méthodologie utilisée consiste à alterner les simulations informatiques et les calculs, dans
l’optique de sélectionner le profil de pale le plus apte à répondre aux besoins énoncés dans le
cahier de charge. Le rotor de l’éolienne sera finalement modélisé à partir du profil de pale
choisi, dans le but de pouvoir analyser son comportement au niveau de la fatigue et des
phénomènes vibratoires.
ABSTRACT
This project consists of engineering the design of blades for a wind turbine that can produce
an output power of 25 kW from a synchronous generator. The project involves necessarily the
hub design, the design of some mechanical components such as the shaft and the selection of
the gearbox and bearings.
The methodology is to alternate computer simulations and calculations in view of the blade
profile to select the most responsive to the needs outlined in the specifications. The wind
turbine rotor will eventually be modeled from the blade profile chosen in order to analyze its
behaviour in terms of fatigue and vibration.
Given the scale of this project and the time available, some aspects of the design will not be
considered. However, some of them are further developed in the recommendations section.
Introduction ............................................................................................................................ 1
2.1 Termes conventionnels pour décrire les performances d’une éolienne ..................... 10
4.2 Simulations de l’écoulement sur les profils à l’aide du logiciel ANSYS FLUENT . 31
Conclusion................................................................................................................................ 57
Bibliographie ............................................................................................................................ 61
Annexes .................................................................................................................................... 64
Tableau 3-1 : Récapitulatif des hypothèses communes aux solutions envisagées ................... 23
Tableau 3-2 : Comparaison des caractéristiques des profils NACA 2512 et Göttingen 548 ... 24
Tableau 4-5 : Distribution de la corde pour les différentes stations de la pale ........................ 41
Figure 1-2 : Transmission par chaine et configuration de la fixation des pales ......................... 5
Figure 1-3 : Principe de conversion de l’énergie éolienne est énergie électrique ...................... 6
Figure 1-4 : Éolienne à axe vertical de type Darrieus présente sur le site de l’UQAT [20] ...... 7
Figure 2-1 : Profil d’une pale à partir d’une vue en coupe ...................................................... 15
Figure 4-1 : Classification des profils de pales suivant le rapport épaisseur sur corde[23] ..... 30
Figure 4-3 : Vue élargie du maillage du profil NACA4412 dans le volume de contrôle ........ 32
Figure 4-4 : Distribution de pressions sur le profil NACA 4412 pour un vent de 6m/s .......... 34
Figure 4-5 : Distribution de pressions sur le profil NACA 4418 pour un vent de 6m/s .......... 34
Figure 4-9 : Lecture du coefficient de portance à partir des polaires du profil [21] ................ 40
FACTEURS DE CONVERSION
Impérial Métrique
1 po 0,0254 m
1 pi 0,3048 m
1 lb 2,205 kg
1 HP 746,0 Watt
Introduction
Depuis des siècles, les hommes ont toujours cherché un moyen d’exploiter l’énergie
contenue dans les vents. Aujourd’hui, cette énergie propre et renouvelable est
généralement exploitée au moyen d’un dispositif appelé éolienne. Une éolienne est
constituée d’un mat, d’une nacelle et d’un rotor composé de pales. La rotation des pales
entrainées par le vent permet de transformer l'énergie cinétique du vent en énergie
mécanique puis électrique.
Aujourd’hui, pour bien des gens, les éoliennes sont devenues un moyen de réaliser des
économies substantielles sur leurs consommations d’énergie et ainsi réduire leurs factures
d’électricité. Aussi, le secteur de l’éolien est en plein essor. Cependant, pour devenir un
acteur de poids dans ce secteur concurrentiel, il faut offrir une éolienne dotée de pales dont
les caractéristiques aérodynamiques permettent de tirer le maximum de puissance du vent.
L’objectif de ce projet d’étude en ingénierie est donc d’effectuer la conception des pales
d’une éolienne afin qu’elle puisse fournir une puissance électrique de 25kW dans une
région aussi peu venteuse que l’Abitibi-Témiscamingue. Les notions d’aérodynamique et
de mécanique seront utilisées à cet effet tout au long du projet.
Bien que l’objectif à atteindre soit la conception d’une éolienne, le mandat qui nous
incombe se limite à la conception des pales. Elle devra être faite en tenant compte des
critères suivants :
• la puissance de l’alternateur devra être de 25 kW avec un rendement de 65 %
• la vitesse de rotation des pales devra être de 90 tr/min
• le nombre de pales est fixé à 3
• les pales sont à pas fixes tandis que la nacelle doit pouvoir se désorienter
• les pales devront pouvoir résister aux poussées latérales produites à basse
vitesse
• les pales actuelles de type Göttingen 548 sont suggérées pour la géométrie
• le procédé de fabrication est le moulage
• Les matériaux suggérés sont la fibre de verre et de carbone, cependant nous
sommes libres d’en proposer d’autres, pourvu qu’ils répondent aux attentes du
client
• Le niveau sonore de l’éolienne devra être faible
- les pales en bois laminé sont trop lourdes pour les faibles vents, ce qui réduit les
performances de l’éolienne,
- la tête de l’éolienne se désoriente de temps à autre, ce qui a causé le bris de
certaines pales dans le passé.
Une éolienne permet de transformer l’énergie cinétique contenue dans les vents en énergie
électrique (figure 1-3). La transformation peut se résumer à partir des étapes suivantes :
- le vent fait tourner les pales de l’éolienne en lui transmettant son énergie cinétique,
- la rotation des pales permet de produire une énergie mécanique qui sera
transformée en énergie électrique grâce à un alternateur,
- il faut ajouter un multiplicateur de vitesse avant la génératrice afin d’accroitre la
vitesse de rotation du rotor,
- un transformateur augmente la tension du courant électrique produit,
- l’énergie électrique produite est ensuite envoyée sur le réseau électrique pour être
utilisée par les consommateurs ou stockée,
- le fonctionnement (arrêt, marche) est géré par un système de contrôle.
Les éoliennes à axe vertical ont une base très courte allant de 0,1 à 0,5 fois la base la
hauteur du rotor. Leur mécanisme de conversion de l’énergie se trouve plus proche du sol
et est plus accessible pour la maintenance. Les deux types d’éolienne à axe vertical les
plus répandus sont le rotor Savonius et le rotor Darrieus. La figure 1-4 présente une
éolienne de type Darrieus située sur le site de l’UQAT.
Figure 1-4 : Éolienne à axe vertical de type Darrieus présente sur le site de l’UQAT [20]
Les éoliennes à axe horizontal possèdent de 1 à 5 pales bien qu’il est plutôt commun de
rencontrer des éoliennes à 3 pales, car elles offrent un bon compromis entre le rendement,
le coût et la vitesse de rotation. La majorité des éoliennes construites actuellement sont de
type à axe horizontal parallèle au sens du vent.
Lors de la conception d’une éolienne, plusieurs normes doivent être respectées afin
d’obtenir une meilleure fiabilité de celle-ci au moment de sa mise en place. Le respect des
normes permet de suivre les standards rattachés au domaine d’application étudié et ainsi
éviter les accidents. Avant l’installation d’une éolienne, il faut se conformer aux normes
de zonage, du code électrique, du raccordement électrique.
Il existe plusieurs normes attrait aux éoliennes, cependant le projet vise l’aspect de la
conception donc les normes en lien avec la conception d’une éolienne sont les suivantes :
Après avoir réalisé l’étude des besoins et du mandat, la prochaine étape consiste à définir
le cadre théorique et élaborer les hypothèses qui serviront de base aux calculs impliqués
dans les solutions possibles.
Pentrée =
1 3
Qv1 A (W )
2 (2.1)
Tandis que la puissance à la sortie des pales est définie comme suit :
Psortie =
1
4
( 2 2
)
QA v1 − v 2 (v1 + v 2 ) (W )
(2.2)
Psortie
1 2
(
QA v1 − v 2 (v1 + v 2 )
2
)
Cp = = 4 (2.3)
Pentrée 1 3
Qv1 A
2
Après simplification :
2
1 v v
C p = 1 − 2 1 + 2 (2.4)
2 v1 v1
v2 1
= (2.5)
v1 3
Finalement,
2
1 1 1
C p , max = 1 − 1 + = 0.5926 (2.6)
2 3 3
Autrement dit, d’après la théorie de Betz, le maximum d’énergie récupérable du vent est
d’environ 59,30%.
Dans le cas d’une éolienne tripale, il a été déterminé que le coefficient de puissance Cp
devrait se situer entre 0,4 et 0,48 tel que le montre la figure 2.3.
La puissance se divise en trois catégories pour une turbine éolienne, soit : la puissance
récupérable directement du vent, la puissance mécanique et la puissance électrique.
Au niveau de la puissance du vent, elle peut être exprimée par la relation suivante :
1
Ps = CpAρV 3 (2.7)
2
8
Ps , max = ρAV 3 (2.8)
27
Il faut aussi préciser que la puissance mécanique varie en fonction des rendements de tous
les éléments mécaniques, qui sont généralement estimés à 95%. Finalement, l’énergie
électrique est générée à partir de l’énergie mécanique par le biais d’un arbre en rotation
qui entraine l’alternateur à haute vitesse.
Les courbes de performance peuvent être caractérisées par trois indicateurs qui sont :
- la puissance
- le couple
- les forces de poussée.
Dans le cas d’une éolienne tripale, la plage admissible de valeur peut se lire directement
sur la figure 2-3. La méthode consiste à identifier la plage de valeurs de coefficient de
puissance ou de vitesse spécifique correspondante au type d’éolienne.
La courbe de puissance convertie d’une turbine présentée à la figure 2-4 permet de définir
quatre zones de fonctionnement pour l’éolienne suivant la vitesse du vent :
Où V (m/s) et PT (W)
- le profil
- la corde
- les angles d’attaque et de calage
- les coefficients de portance et de trainée
- les rapports des paramètres caractéristiques
- la distribution de la corde
- le nombre de Reynolds
Le profil aérodynamique d’une pale correspond à la forme que possède la pale vue en
coupe. Il existe plusieurs classes de profils. Elles sont définies en fonction de la forme du
squelette, du pourcentage d'épaisseur par rapport à la longueur de la corde et de la
symétrie. Le «National Advisory Committee for Aeronautics» (NACA) a fait un travail de
recherche et de classification très important et on peut trouver dans sa documentation les
caractéristiques recherchées pour des profils d’utilisation diverse. La surface supérieure
d’un profil est appelée extrados, tandis que la surface inférieure est appelée intrados
(figure 2-4).
Les profils d'ailes ont généralement un bord d'attaque arrondi en avant et un bord de fuite
fin sur l'arrière. La distance du bord d'attaque au bord de fuite s'appelle la corde.
La corde du profil sert aussi de référence afin de définir certains angles. Ainsi, l’angle qui
existe entre la corde C et la vitesse de l'air en amont, V s'appelle l'angle d'attaque α. Plus
cet angle est important, plus les filets d'air « streamlines » sont déviés par le profil. De
même, l’angle qui existe entre la corde et le plan de rotation s’appelle angle de calage θ.
La variation de la grandeur de l’angle de calage sert à définir le vrillage d’une pale lorsque
l’angle d’attaque reste constant sur toute la longueur de la pale. La figure 2-5 présente les
angles d’attaque α et de calage θ.
Pour des angles d’attaques faibles, l’écoulement de l’air le long de la pale est laminaire et
est plus rapide sur l'extrados que sur l'intrados. La dépression qui en résulte à l'extrados
crée une force qui aspire la pale vers le haut (l’avant). Cette force s’appelle la portance L
pour «Lift» :
1
L= ρV 2 ACl (2.9)
2
1
D= ρV 2 AC d (2.10)
2
Plusieurs rapports des paramètres cités précédemment sont souvent utilisés dans la
sélection de profils de pale. Il s’agit notamment :
Cl
finesse = (2.11)
Cd
r
µ= (2.13)
R
La distribution de la corde des profils définit la géométrie des pales de l’éolienne et est un
facteur déterminant de leur performance. Les pertes en bout de pales sont d’autant
importantes que l’allongement de la pale est faible. La distribution des cordes doit donc
respecter un allongement suffisant pour éviter le gaspillage d'énergie suivant la relation :
16πR
c(µ ) = (2.14)
9C l Z b λ2 µ
Le nombre de Reynolds sert à identifier les courbes qui permettront de déterminer les
coefficients de portance et de trainée ainsi que les angles d’attaque et de décrochage.
WL
Re = (2.15)
ν
Avec :
W : vitesse relative du vent sur la pale (figure 2-7)
Palternateur
Ps =
η A *η m (2.15)
25000(w)
Ps =
0,85 * 0,95
Ps = 30,96 kW
Finalement, l’équation (2.7) permet d’obtenir le rayon de la surface balayée par le rotor :
PS
R=
1
Cp ρπV 3
2
30960 W
R=
1 3
0,44 * * (1,225 kg / m³) * π * (6m / s )
2
R = 13 m
Il faut préciser que le coefficient de puissance Cp utilisé dans le calcul du rayon a été lu
directement sur la figure 2-2 par identification du nombre de pales de l’éolienne.
0,40 ≤ Cp ≤ 0,48
Il a été convenu de prendre comme valeur Cp = 0,44 ainsi que la vitesse spécifique λ
correspondante sur la figure 2-2, soit λ = 6. La vitesse de rotation des pales a pu être
obtenue à partir de :
ωR
λ= (2.10)
V
Ainsi,
6 * (6 m / s )
ω= = 2,77 rad / s
13 m
et,
ω * 30
N= = 26,44 RPM
π
Métrique Impérial
Diamètre (aire balayée) 13 m 42,65 pi
Longueur pale 12 m 39,37 pi
Diamètre moyeu 2m 6,57 pi
Coefficient de puissance 0,44 -
Vitesse spécifique (Tip ratio) 6 -
Puissance requise 30,96 kW 41,52 Hp
Vitesse de rotation des pales 26,44 tr/min -
Tel que mentionné dans la formulation du mandat, le profil de type Göttingen 548 a été
suggéré pour la fabrication des pales. Cependant, les informations précises sur les
paramètres aérodynamiques du profil étant pratiquement inexistantes, il a été convenu de
le remplacer par le profil NACA 2512 possédant des caractéristiques similaires. La
comparaison des profils est présentée au tableau 3-2 :
Tableau 3-2 : Comparaison des caractéristiques des profils NACA 2512 et Göttingen 548
Ainsi, le profil NACA 4412 a une cambrure relative de 4 % dont la valeur maximale se
situe à 4% de la corde et possède une épaisseur relative de 12 % de la corde.
NACA 4412
Épaisseur (% de la corde) 12,0
Cambrure (% de la corde) 4,0
Angle du bord de fuite (degré) 14,4°
Épaisseur de l'intrados (%) 76,1
Portance maximale (CL) 1,507
Maximum (L/D) 57,209
NACA 4418
Épaisseur (% de la corde) 18,0
Cambrure (% de la corde) 4,0
Angle du bord de fuite (degré) 21,5°
Épaisseur de l'intrados (%) 27,8
Portance maximale (CL) 1,797
Maximum (L/D) 44,447
Les critères d’évaluation utilisées dans la matrice de décision sont les suivants :
- Matériaux,
- Paramètres aérodynamiques (e/C, Cl/Cd, présence de turbulences à l’écoulement),
- Fabrication,
- Installation.
La pondération du critère des matériaux se base sur le coût du matériel et du poids utilisés
pour la fabrication des pales. Au niveau de la fabrication, on pourra mettre l’emphase sur
l’impact que peut avoir la complexité de la géométrie dans la fabrication des pales ou
encore de la complexité du procédé qui sera requis. Finalement, le critère d’installation de
la solution permet de quantifier la facilité d’installation des pales.
Certains critères n’ont pas été pris en compte dans la matrice. Il s’agit entre autres du
critère d’émission de bruit et celui de sécurité (dans l’utilisation). Le critère de bruit
n’étant pas quantifiable autrement qu’à travers des simulations du rotor, il n’était pas
possible d’en tenir compte. Il en est de même du critère de sécurité pour les pales. Étant
donné que les pales font partie d’une installation complète (éolienne) et ne seront pas
manipulées directement par des personnes, il n’était pas possible d’intégrer ce critère dans
la matrice.
Cependant, il est bon de préciser que la distance sécuritaire du bas du rotor par rapport au
sol « ground clearance » a été prise en compte dans la conception.
Pondération en
Critère Barème
pourcentage
Repère quantitatif Résultat
Détaillée Générale
ou qualitatif chiffré
1. Matériaux 30%
1.1 – Coût 60% Faible 100%
(estimé au volume de la pale) moyen 80%
élevé 40%
1.2 – Poids 40% Faible 100%
moyen 80%
élevé 40%
2. Paramètres aérodynamiques 30%
2.1 - Rapport e/c 40% Section 3 100%
Section 4 80%
Section 2 60%
Section 1 40%
Section 5-6-7 20%
2.2 - Rapport CL/CD 40% Élevé 100%
moyen 80%
Faible 40%
2.3 Turbulences à 6m/s 20% Absence 100%
(en simulation d'écoulement) Présence 0%
3. Fabrication 20%
3.1 - Complexité 80% Faible 100%
de la géométrie moyen 80%
Élevé 40%
3.2 - Complexité du procédé 20% Faible 100%
moyen 80%
Élevé 40%
4. Installation 20%
4.1 – Simplicité 100% Élevé 100%
moyen 80%
Faible 40%
La matrice ayant été définie, il faudrait élaborer les solutions et attribuer la pondération
adéquate afin de pouvoir retenir une solution finale.
Afin de pouvoir évaluer les différentes solutions suivant les critères relatifs aux paramètres
aérodynamiques de la matrice de décision, elles ont été regroupées dans un tableau les
caractéristiques impliquées :
Le profil NACA4412 possède donc la plus grande finesse, cependant son rapport
épaisseur sur corde est inférieur à celui du profil NACA 4418. L’objectif visé étant de
générer le maximum de portance avec le minimum de traînée, les figures 4-1 et 4-2 ont
aidé à identifier la dépendance entre les profils et leurs finesses respectives.
Figure 4-1 : Classification des profils de pales suivant le rapport épaisseur sur corde[23]
Les profils NACA 2512 et 4412 sont de section 2 tandis que le profil 4418 est de section
3. La figure 4-2 ci-dessous permet de conclure que le profil NACA 4418 aura la plus
petite valeur de trainée des trois profils.
Le tableau 4-1 indique aussi que l’angle d’attaque du profil NACA 4412 est inférieur à
celui du profil NACA 4418. Puisque la vitesse moyenne du vent sous laquelle l’éolienne
va opérer est connue, des simulations ont été effectuées au niveau de l’écoulement pour
ces deux profils à leurs angles d’attaques respectifs pour un vent incident de 6 m/s.
Les simulations ont pour but d’appuyer nos fondements théoriques au niveau du choix du
profil de pales. L’écoulement sur les profils NACA4412 et NACA4418 a été simulé sous
un vent incident de 6 m/s avec leurs angles d’attaque respectifs de 5,5 et 6,5 degrés. Les
observations visaient à déceler la présence de turbulences au bord de fuite et la distribution
de pression au niveau de l’extrados et de l’intrados.
- préparation de la géométrie
- création et maillage du volume de contrôle (distribution du vent autour du profil)
- préparation de l’analyse avec FLUENT
- essais de convergence de la solution
- affichage des résultats
Figure 4-3 : Vue élargie du maillage du profil NACA4412 dans le volume de contrôle
Il faut préciser qu’initialement, la géométrie des profils fut préparée en leur imputant
directement leurs angles de calages respectifs dans le volume de contrôle (pour tenir
compte du vrillage). Cependant, plusieurs difficultés sont survenues notamment au niveau
du maillage et de la convergence. Finalement, après une vingtaine d’heures d’essais-
erreur, la solution optée consistant à corriger l’angle d’incidence du vent de manière à
compenser l’angle de calage des profils.
Air
Nature du fluide ρ = 1,225 kg/m³
µ=1,7894e-05 kg/m*s
Type d’écoulement Laminaire
NACA4418 - 6 m/s à 6,5 degrés
Vitesse d’entrée de l’écoulement
NACA4412 - 6 m/s à 5,5 degrés
Critère de convergence 0,000001
Figure 4-4 : Distribution de pressions sur le profil NACA 4412 pour un vent de 6m/s
Figure 4-5 : Distribution de pressions sur le profil NACA 4418 pour un vent de 6m/s
Les gradients de pression sur le profil NACA 4412 sont plus prononcés à l’extrados, ce
qui aurait pu être un bon point puisque la dépression améliore la portance. Sauf qu’on voit
que la pression à l’intrados vient l’équilibrer. En revanche, sur le profil NACA4418, les
gradients de pression à l’intrados ne permettent pas d’annuler l’effet de la dépression à
l’extrados. En conclusion, le profil NACA4418 possède un meilleur comportement à l’issu
de la simulation sur les pressions.
NACA 4412 NACA 4412 NACA 4412 NACA 4418 NACA 4418 NACA 4418
F.V F.V + Rem FV + F.C F.V F.V + Rem F.V + F.C
1. Matériaux 30% S-T 80% S-T 76% S-T 64% S-T 80% S-T 76% S-T 64%
1.1 - Coût
60% 80% 100% 40% 80% 100% 40%
1.2 - Poids 40% 80% 40% 100% 80% 40% 100%
2. Paramètres
30% S-T 84% S-T 84% S-T 84% S-T 92% S-T 92% S-T 92%
aérodynamiques
2.1 - Rapport e/c 40% 60% 60% 60% 100% 100% 100%
2.2 - Rapport
40% 100% 100% 100% 80% 80% 80%
CL/CD
3. Fabrication 20% S-T 88% S-T 100% S-T 96% S-T 88% S-T 100% S-T 96%
3.1 - Complexité
de la géométrie 80% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
4. Installation 20% S-T 100% S-T 100% S-T 100% S-T 100% S-T 100% S-T 100%
4.1 - Simplicité
100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
Total 87% Total 88% Total 84% Total 89% Total 90% Total 86%
Matériaux : F.V pour Fibre de verre; Rem pour remplissage; F.C pour Fibre de carbones
Finalement, après avoir tenu compte des critères d’évaluation, la solution qui obtient le
plus grand total est celle qui sera retenue. Il s’agit de la solution 2 : le profil NACA4418
en fibre de verre avec remplissage ayant les spécifications suivantes :
NACA 4418
Épaisseur (% de la corde) 18,0
Cambrure (% de la corde) 4,0
Angle du bord de fuite 21,5o
Épaisseur de l'intrados (%) 27,8
Angle d’attaque optimal 6,5o
Maximum (L/D) 44,447
(4.1)
Finalement,
Longueur de la pale = 12 m
En supposant que le facteur d’interférence axiale a est optimal (relation 4.2), les facteurs
d’interférence tangentiels spécifiques aux stations ont été calculés aux rayons locaux r en
nous basant sur l’équation (2.13).
1
a= = 0,33 (4.2)
3
2
a′ = (4.3)
3λ µ 2
2
1− a
tan β m = (4.4)
λµ (1 + a ′)
16πR
c(µ ) = (4.5)
9C l Z b λ2 µ
θ = βm −α (4.6)
L’angle d’attaque α optimal à utiliser correspond à l’angle pour lequel la finesse est
maximale (meilleur rapport portance/traînée). Pour cela, les courbes de rapports pour
Ici, pour un nombre de Reynolds maximal de 100000, l’angle d’attaque obtenue est de 6,5
degrés. L’étape qui suit consiste à déterminer le CL et le CD correspondant à un angle
d’attaque. Pour cela, il suffit de tracer sur la figure 4-9 une droite verticale (rouge) passant
par l’angle d’attaque jusqu'à la courbe de Reynolds puis de projeter horizontalement sur
l’axe Y qui représente les valeurs de CL.
Il est important de préciser que sur les valeurs de Re sur la figure 4-9 sont de l’ordre de
106 parce qu’ils ont été obtenus pour l’aviation (ailes). Cependant, ces mesures sont
valables pour des pales éoliennes si on utilise un ordre de grandeur proportionnelle :
seconde valeur de Re sur la figure 4-8, seconde valeur de Re sur la figure 4-9 (seconde
valeur en termes de grandeur).
Figure 4-9 : Lecture du coefficient de portance à partir des polaires du profil [21]
On procède de la même manière pour obtenir le coefficient de trainée Cd. La polaire est
présentée à l’annexe II.
Ainsi,
256538 ≤ Re ≤ 469230
0,667 m ≤ c ≤ 1,788 m
Finalement, à l’aide d’un tableur Excel, les différentes valeurs de la corde et de l’angle de
calage ont été déterminées et regroupées dans le tableau 4-5 :
Interférence Corde
Pourcentage Rayon r Angle de
tangentielle βm théorique
du rayon local calage θ
a' (m)
1 (bout) 12 0,019 6,26 0 0,680
0,95 11,4 0,021 6,57 0,1 0,745
0,9 10,8 0,023 6,92 0,4 0,809
0,85 10,2 0,026 7,3 0,8 0,874
0,8 9,6 0,029 7,73 1,2 0,938
0,75 9 0,033 8,2 1,7 1,003
0,7 8,4 0,038 8,74 2,2 1,068
0,65 7,8 0,044 9,35 2,8 1,132
0,6 7,2 0,051 10,04 3,5 1,197
0,55 6,6 0,061 10,83 4,3 1,261
0,5 6 0,074 11,75 5,2 1,326
0,45 5,4 0,091 12,81 6,3 1,390
0,4 4,8 0,116 14,05 7,5 1,455
0,35 4,2 0,151 15,49 9 1,520
0,3 3,6 0,206 17,16 10,7 1,584
0,25 3 0,296 19,01 12,5 1,649
0,2 2,4 0,463 20,89 14,4 1,713
0,15 1,8 0,823 22,21 15,7 1,778
0,10 (pied) 1,2 1,852 22,21 15,7 1,778
On obtient finalement pour chacune des 17 stations sur la longueur de la pale des angles
de vrillage allant de 0,07 degré en bout de pale jusqu’à 15,7 degrés au pied de la pale
(figure 4-10). La courbure se rapproche des modèles théoriques obtenus dans des
conceptions optimales (figure 4-11).
La force tangentielle Ft fournit la poussée utile sur l’arbre du rotor tandis que la force
axiale ne fait que charger la structure.
Puisque la pale est divisée en plusieurs stations et que certains paramètres varient le long
de la pale, il est d’usage de calculer ces efforts au rayon moyen Rm du rotor.
Rt2 + Rh2
Rm = (4.7)
2
Ainsi, on obtient :
Rm =
(13m )2 + (1.029m )2 = 9,22 m
2
De plus, les paramètres suivants seront utilisés dans tous les calculs subséquents :
1
L= ρV 2 ACl
2
De la même manière,
1
D= ρV 2 ACd
2
Wm = V12 (1 − a ) 2 + R 2ω 2 (1 + a ' ) 2
(4.8)
On obtient,
Fa =
(1,225 kg / m³)* (21,2 m / s)² * (1 m) * (0,95 cos(8,63°) + 0,0175 sin (8,63°)) = 254,90 N / m
2
Et,
Fu =
(1,225 kg / m³)* (21,2 m / s)² * (1 m) * (0,95 sin (8,63°) − 0,0175 cos(8,63°)) = 33,90 N / m
2
Ps ≈ rm * Fum * ∆r * ω * Z b (4.11)
Et les forces Fa et Fu doivent être multipliés par la longueur de pale en contact avec le
vent pour exprimer la force totale créée par la rotation des pales :
FTotale ,axiale = Fa * rt * Z b
(4.12)
Ainsi,
La force centrifuge engendrée par la rotation des pales se calcule de la façon suivante :
πN
2
m pale *V 2 tan gentielle
Fc = = m pale * Dc.g (4.11)
Dc.g 30
m pale = 250kg (la masse de chaque pale est calculé en annexe VII )
Où, Dc.g est la distance entre le centre de l’arbre et son centre de gravité
π * 27 RPM
2
En considérant une charge répartie sur la longueur de la pale, le moment maximal est
calculé au point de l’encastrement. La charge répartie étant la force ayant le plus d’effet
sur la pale, soit la force axiale, le moment maximal se calcul comme suit :
wl ²
M max = (4.12)
2
254,90 N / m * (13m )²
M max = = 21539,05 N ⋅ m
2
( )
1/ 3
5,1
(Cm * M )2 + (Ct * T )2
1/ 2
d =
Sp (4.13)
Où,
[
Sp = b * min(0,18S ut ;0,30 S y ) ] (MPa)
Sut : résistance du matériau à la traction (MPa)
Ps
T=
ω (4.14)
π * d³
F .S =
F * d 2 3
+ (Tm ) M + (Ta )
2 23 2
8 4 4
32 +
Su Se
(4.15)
Pour des raisons de concisions, les calculs relatifs au diamètre de l’arbre suivant les deux
méthodes ont été regroupés à l’annexe VI
d = 0,096 m = 96,16 mm
d = 115 mm = 4,5 po
Pour effectuer la sélection des roulements, il faut déterminer les charges axiales et radiales
agissant sur le système afin de trouver le taux de charge dynamique:
1a
N * H 10
C = Re d
33 1 3 * 500 (4.16)
Où,
H10 : nombre d’heures d’opération désirées à une fiabilité de 90% selon L’AFBMA,
et,
Re = max(V * Fr ; X * V * Fr + Y * Fa ) (4.17)
Avec :
C0 = Re = 52 188,93 N = 52,19 kN
Afin de pouvoir simuler la solution retenue, l’analyser et fournir des plans de fabrication,
elle a été modélisée à l’aide du logiciel Autodesk Inventor. Les coordonnées du profil de
pale NACA4418 ont été utilisées pour tracer le contour au pied de pale, puis pour chacune
des stations définies dans le tableau 4-5, l’angle de vrillage a appliqué.
Comme le montre la figure 5-1, le moyeu est tri-cylindrique et chacune des pales peut être
insérée dans un des cylindres.
La figure 5.5 présente le rotor qui est composé des trois pales et du moyeu.
La figure 5-2 présente un rotor sans déflecteur afin d’avoir une image représentative de
l’assemblage.
La santé et la sécurité peuvent se diviser en deux parties dans le cadre des éoliennes, soit
les risques liés à la construction et la maintenance ainsi que les risques liés au
fonctionnement de l’éolienne.
Premièrement, les risques les plus élevés lors de l’élévation d’une éolienne sont dus aux
manipulations de pièces mécaniques en mouvement. Les personnes à risque sont les
travailleurs qui exécutent les manipulations des pièces à plusieurs dizaines de mètres de
hauteur. Pour réduire les risques, il est préférable d’effectuer l’installation de l’éolienne
lorsque les conditions météorologiques sont favorables. De plus, lorsqu’une personne doit
travailler en hauteur pour l’installation, celle-ci doit s’attacher à l’aide d’un harnais de
sécurité et d’une ligne de vie (câble en acier) pour se protéger contre les chutes
éventuelles. D plus, lors des maintenances, le rotor doit être immobilisé par un système de
freinage.
Une fois encore, il est bon de préciser qu’une distance sécuritaire du bas du rotor par
rapport au sol « ground clearance » doit être respectée dans la conception du mat de
l’éolienne.
À défaut de présenter une liste exhaustive d’impacts que peuvent avoir les éoliennes, en
général, sur l’environnement, nous nous contenterons de citer quelques impacts
spécifiques au projet.
La production d’électricité par l’éolienne aura pour avantage d’utiliser une source
d’énergie renouvelable. Aussi, elle évitera d’avoir recours à des sources d’énergie fossile
émettant des gaz à effet de serre (charbon, gaz, fioul).
La plupart des impacts négatifs généralement recensés sont attribués aux parcs éoliens.
Dans le cadre du projet, il faut citer :
Conclusion
Dans le cadre de ce projet, la conception des pales de l’éolienne a été faite de manière à
pouvoir tirer suffisamment d’énergie du vent pour fournir 25 kW à la sortie de
l’alternateur.
Plusieurs simulations ont été effectuées, à l’aide du logiciel Ansys FLUENT, sur différents
profils de pale dans le but d’observer la distribution de pressions et de vitesses. Ces
simulations ont surtout permis de sélectionner le profil ayant les meilleures performances
aérodynamiques sous les conditions de fonctionnement réel de l’éolienne. Les résultats
obtenus à l’issus des simulations devait présenter une dépression à l’extrados
suffisamment importante pour obtenir le meilleur rapport de la portance sur la trainée.
Une fois le profil sélectionné, il a fallu dimensionner les pales, le moyeu ainsi que l’arbre
et aussi effectuer la sélection des roulements et du multiplicateur de vitesse. Finalement,
les pales ainsi que le moyeu ont été modélisé à l’aide du logiciel Autodesk INVENTOR
afin d’obtenir les plans des différents éléments du rotor.
Modifications pertinentes et
recommandations
L’émission de bruit est un facteur important pouvant nuire à la réussite d’une implantation
d’une éolienne. La conception d’une pale moins bruyante peut être un atout très important.
La pale pourra être éventuellement modifié pour réduite son émission de bruit
La présence d’un frein est indispensable dans la nacelle de l’éolienne pour éviter les bris
matériels. Habituellement, le système de contrôle indique à l’éolienne quand démarrer et
arrêté le rotor. La conception d’un système de freinage est donc à prévoir pour permettre
un freinage de l’arbre avant le multiplicateur de vitesse pour éviter l’emballement des
pales lors de vents supérieurs à la limite acceptable pour le rotor.
Dans le cadre du projet les matériaux de la pale ont été imposés afin d’obtenir une masse
approximative de la pale et ainsi effectuer les calculs se rattachant aux éléments
mécaniques. Cependant, il existe une multitude de possibilités pour les matériaux utilisés
pour la fabrication des pales en composites comme l’indique le tableau qui suit :
Matériaux
-résine polyester
Matrice de résine -résine vinylester
-résine époxy
-fibre de verre
Fibre -fibre de carbone
-fibre d’aramide
-mousse composite
-thermoplastique
Cœur de la pale -aluminium alvéolé
- Nomex alvéolé
-bois
L’aspect économique et la résistance des pales sont les facteurs déterminants dans le choix
des matériaux.
Bibliographie
[1] W.PENG, William (2008), Fundamentals of turbomachinery, 1er édition ,Wiley, 369 p.
[2] HAU, Erich (2005), Wind Turbines: Fundamentals, Technologies, Application,
Economics, 2e édition, Springer, 783 p.
[3] OBER, Erick, D.JONES, Franklin et al., (2008), Machinery’s handbook, 28e édition.,
Industrial Press Inc., 2704 p.
[4] F.MANWELL, James, G.MCGOWAN, Jon et al., (2010), Wind Energy Explained:
Theory, Design and Application, 2e édition, Wiley, 704 p.
[6] KERMODE, A.C, FÉMINIER, Didier (2001), Mécanique du vol, 2e édition traduis,
Modulo Inc., 456 p.
[7] BURTON, Tony, SHARPE, David et al. (2001), Wind Energy Handbook, 1er édition,
Wiley, 642 p.
[8] DROUIN, Gilbert, GOU, Michel et al., (1988), Éléments de machines, 2e édition.,
Montréal, Presses internationales Polytechnique, 544 p.
[14] DITUBA NGOMA, Guyh, (2009), Les turbines éoliennes, note de cours Théorie et
conception des turbomachines
[15] LAVERDURE, Nicolas, (2005), Sur l’intégration des générateurs éoliens dans les
réseaux faibles ou insulaires, thèse de doctorat, 280 p.
Site Web :
[23]Héliciel,http://www.heliciel.com/aerodynamiquehydrodynamique/profils%20aile%20
profil%20pale.htm> consulté le 02-15-2011
[27] (2005), Beam design formulas with shear and moment diagrams, American Wood
Council, PDF, édition 2005, 20 p.
[29] (2008), Guide CSA visant les codes et les normes sur les éoliennes, association
canadienne de normalisation md, PDF
Annexes
( )
1/ 3
5,1
(Cm * M )2 + (Ct * T )2
1/ 2
d =
Sp
Avec,
[
Sp = b * min(0,18S ut ;0,30 S y ) ]
Sut : résistance du matériau à la traction (MPa)
Cm = 1,5
Ct = 1
Sy = 530 MPa
Ps 30.96 kW
T= = = 11 217,39 N ⋅ m (4.12)
ω 2.76 rad / s
M max = (M rotor * g )
On a :
( )
1/ 3
5,1
(1,5 *12713,76 N )2 + (1*11217,39 N ⋅ M )2
1/ 2
d = 6
113,4 *10 MPa
d = 0,09981m = 99,81 mm
π * d³
F .S =
F * d 2 3
+ (Tm ) M + (Ta )
2 3
2 2
8 4 4
32 +
Su Se
(4.13)
Avec :
FS : Facteur de sécurité
Se = ka * kb * kc * kd * ke * kf * Se’
Se’ = 0,5 * Su
F ⋅S =2
F = Fa = 9940,93 N
Ta = 0 N
Se = ka * kb * kc * kd * ke * kf * Se’
kc = 0,814 (Fiabilité de 99 %)
kd = 1 (T ≤ 71°C)
ke = 1
kf = 1
En itérant avec le logiciel Excel, le diamètre le plus proche d’un FS de 1,5 est de 114,42
mm :
π * (0,11452 m ) ³
F .S =
9940,93 N * 0,11452 m 2 3
+ (11217,39 N ⋅ m )
2
8 4 12 713,76 N .m
32 +
315 *10 6 Pa 153,85 *10 6 Pa
F .S = 1,499
d = 115 mm = 4,5"
Pour effectuer la sélection des roulements, il faut à la base déterminer les charges axiales
et radiales agissant sur le système :
∑F y =0
∑ MA = 0:
hrs
4000 * 20 ans = 80 000 heures
année
H10 : nombre d’heures d’opération désirées à une fiabilité de 90% selon L’AFBMA
Re = max(V * Fr ; X * V * Fr + Y * Fa ) (4.21)
Avec :
L1 = 0,8 m
L2 = 1 m
R A + R B − 15 892,2 N = 0 :
R B = −12 605,93 N
R A = 28 605,96 N
Chargement dynamique
hrs
4000 * 20 ans = 80 000 heures
année
Re = ( X *V * Fr + Y * Fa )
X1 = 1
Y1 = 2,5
X 2 = 0,63
Y2 = 3,7
Fa = 9940,93 N
Re = max(Re1 ; Re 2 ) = 54 803,20 N
3 / 10
27 RPM * 80 000
C = 54 803,20 N = 234,30 kN
33 1 3 * 500
Chargement statique
C 0 = Re = 54 803,20 N = 54,80 kN
ω1 =
(βL )12 EI
L² ρ'
Avec :
(βL )12 : Constante adimensionnelle du premier mode dans le cas d’une poutre
Dans le cas de la présente pale, le calcul de vibration mécanique n’a pu être calculé, car la
pale étant constituée de plusieurs matériaux à des proportions plus ou moins connues, il
serait laborieux d’estimer une valeur pour le module de Young. Dans le cas d’une analyse
structurale plus poussée de la pale comme mentionnée dans les recommandations, le
calcul serait applicable.
Composition du laminé
En admettant que la fibre de verre utilisé soit de type E-glass avec un procédé époxy
contenant 50% de fibres, l’épaisseur de la couche se calcule de la façon suivante :
gr
ep =
v f * ρr
Où
3,550 kg / m²
ep = = 2,71*10 −3 m
0,50 * 2620 kg / m³
M L = Apale * e p * ρ p
Où
M L : masse du la min é
M L = Apale * e p * ρ p
( )
M L = 20,30 m² * 2,71 *10 −3 m *1930kg / m³ = 106,18 kg
Pour s’assurer d’une marge de sécurité, la masse est multipliée par un facteur de 1,2 :