Вы находитесь на странице: 1из 6

L’impact de l’urbanisme  sur l’ environnement et vise versa :

Le nombre de la population a connu une augmentation exponentielle ces dernières années , ce qui
nous mène à déduire que les êtres humains sont devenus une force environnementale d’importance
croissante . Cette augmentation récente de la population mondiale a amplifié les effets de nos
activités agricoles et économiques. Mais la croissance de la population humaine a caché ce qui peut
être une interaction hommes-environnement encore plus importante, tandis que la population
mondiale double, la population mondiale vivant en milieu urbain triple. D’ici à quelques années, plus
de la moitié de la population mondiale vivra en zone urbaine.

Le niveau et la croissance de l’urbanisation diffèrent considérablement selon la région .Les pays


latino-américains sont ceux où la plus forte proportion de la population vit en milieu urbain. Mais
l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud vont probablement connaître les plus forts taux de croissance durant
les 30 prochaines années. Alors la croissance et la redistribution de la population de notre planète
vont probablement en affecter ses systèmes naturels et les interactions entre les environnements
urbains et les populations.
Les populations urbaines et leur environnement s’affectent mutuellement. Les personnes en milieu
urbain changent leur environnement à travers leur consommation de nourriture, d’eau, d’énergie et
de terres. L’environnement urbain pollué affecte à son tour la santé et la qualité de vie des
populations urbaines. Les personnes qui vivent en zone urbaine ont des modèles de consommation
très différents des résidents en zone rurale .  Par exemple, les populations urbaines consomment
bien plus de nourriture, d’énergie et de biens durables que les populations rurales.

D’autre part , Les populations urbaines consomment non seulement plus de nourriture, mais elles
consomment aussi plus de biens durables. Ces biens durables sont plus souvent utilisés par tout un
foyer que par un seul individu. Les foyers urbains sont plus petits que les foyers ruraux, en partie
parce que les taux de fécondité sont plus bas. Et avec le temps, ils continuent à se réduire au fur et à
mesure que les revenus et l’éducation augmentent. Ceci suggère que le taux de consommation de
biens durables en zone urbaine va probablement augmenter bien plus que le simple taux de
croissance de la population. Et la plupart des biens durables ont besoin d’énergie sous forme
d’électricité pour fonctionner. Sans oubliant que La consommation d’énergie pour l’électricité, le
transport, la cuisine et le chauffage est bien plus forte en milieu urbain que dans les villages ruraux.

La consommation urbaine d’énergie aide à créer des îlots de chaleur qui peuvent modifier les
modèles météorologiques locaux et la météo en aval des îlots de chaleur. Et ces îlots de chaleur
deviennent des pièges pour les polluants atmosphériques, ce qui influence négativement sur
l’environnement.
 P.S : Le phénomène d’îlots de chaleur résulte de l’impact des cités qui irradient de la chaleur vers
l’atmosphère à un taux de 15 % à 30 % moindre que les zones rurales.

En revanche certains autres activités humaines : transport, industrie, agriculture, chauffage ont un
impact sur la qualité de l’air et les émissions de gaz à effet de serre. Le développement de ces
activités sur un territoire entraîne une augmentation de la consommation de l’air sain et des rejets
polluants dans l’air et dans la nature. Par ailleurs, les modifications climatiques ont un impact sur la
qualité de vie et la sécurité des populations.

Et la chose la plus importante qui reste c’est que la plupart des effets des zones urbaines sur
l’environnement ne sont pas forcément linéaires. De plus grandes zones urbaines ne créent pas
forcément plus de problèmes environnementaux. Et de petites zones urbaines peuvent causer de
graves problèmes. Ce qui détermine en grande partie la taille des impacts environnementaux est la
manière dont les populations urbaines se conduisent leur consommation et leurs modes de vie  et
non pas seulement leur taille.

Pour conclure on peut dire que L’environnement urbain est un facteur important pour déterminer la
qualité de vie dans les zones urbaines et l’impact de la zone urbaine sur l’environnement plus vaste.
Certains problèmes environnementaux incluent une eau et un assainissement inadéquats, le manque
de ramassage des ordures et la pollution industrielle. Malheureusement, réduire les problèmes et
leurs effets sur la population urbaine coûte cher.

Analyse des impacts économique, sociaux et environnementaux, des dérogations dans le


domaine de l’urbanisme :

L’analyse a porté sur l’appréciation de l’atteinte des objectifs de la procédure de dérogation qui sont,
principalement, de nature économique, socio-spatiale et environnementale. Le but étant de mettre
en évidence les différents impacts de la dérogation sur le territoire national en soulignant les
éléments jugés tant positifs que négatifs de cette pratique administrative sur le devenir des contenus
et contenants de l’espace.

Commençant par les impacts positifs :


 La dérogation a introduit une souplesse essentielle dans la gestion des documents
d’urbanisme et a permis de débloquer de nombreux projets d’investissements.
 La dérogation dans le domaine de l’urbanisme a permis l’accompagnement efficace de la
réalisation des politiques sectorielles et l’amélioration de l’attractivité d’investissement dans
quelques régions.
 La dérogation se veut être un outil pour l’adaptation des dispositions réglementaires aux
particularités et aux réalités des terrains et sites concernés. Elle permet également de
corriger d’éventuelles incohérences des documents d’urbanisme et de concrétiser des visions
plus adaptées aux réalités et aux besoins des sites et des agglomérations.
 La dérogation peut être considérée comme un outil de complémentaire de la planification
urbaine en permettant de concevoir, dans certains cas, une vision d’aménagement
d’ensemble.
 La dérogation constitue un vecteur de promotion socio-économique, notamment dans les
grandes villes.

Malgré tous ces impacts positifs, la dérogation a aussi entraîné plusieurs dysfonctionnements. L’impact
sur l’environnement, et le manque de visibilité, de maîtrise, d’extension urbains qui peuvent découler
d’une gestion urbaine dérogatoire au cas par cas, peuvent avoir un impact négatif global sur l’espace,
notamment urbain.

Parmi ces impacts négatifs on trouve :

 La généralisation de la pratique dérogatoire remet en cause les grandes orientations et les


dispositions des documents d’urbanisme. Ainsi, les documents d’urbanisme perdent toute leur
force de loi et se réduisent à de simples documents consultatifs.
 Les dérogations successives posent des problèmes d’intégration des projets dans les documents
d’urbanisme.
 La dérogation entraine une sorte d’injustice sociale, du fait que la surexploitation des
infrastructures génère des surcoûts supportés par toute la population alors que les plus-values
sont privées.
 Le système de dérogation prive l’Etat de moyens financiers dans un cadre légal, en faisant
recours à des solutions financières de raccommodage.
 La perturbation de la gestion urbaine et de la planification de l’espace, à travers les surcoûts
d’équipements de base non prévus à supporter par les collectivités locales et les pouvoirs
publics

Les lois juridiques qui cadrent la relation entre l’urbanisme et l’environnement  : 

Depuis le début du protectorat jusqu’en 1992, le Maroc a connu différents textes de lois de
l’urbanisme. Et parmi ces textes qui ont une relation directe avec l’urbanisme on distingue :

 Dahir du 27 janvier 1931 autorisant l’établissement des plans d’aménagement pour les
centres et les banlieues des villes
 Dahir du 20 Safar 1352 (14 juin 1933) relatif aux lotissements
 Dahir du 7 Kaada 1371 (30 Juillet 1952) relatif à l'urbanisme
 Dahir du 20 Moharrem 1373 (30 Septembre 1953) relatif aux lotissements et
morcellements
 Loi 25-90 relative aux lotissements et aux groupements d’habitation et morcellements
 Loi 12-90 relative à l’urbanisme du 17 juin 1992

Et afin de réguler l’incidence des activités humaines sur la nature, le gouvernement a mis en place
des études qui permettent d’anticiper l’impact environnemental d’un projet avant même qu’il ne soit
finalisé. Ceci permet, par exemple, d’inclure la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes dans la
conception de chaque projet.
https://www.prb.org/lurbanisation/?fbclid=IwAR157wPeQwV5-
zsk4PnwfFA8Ex2VH190FuYOf0MLCBs8BxKJePm0TwpfI48

http://www.cese.ma/Documents/PDF/Saisines/S-11-2014-etude-impact-des-derogations-domaine-
urbanisme/Avis-S-11-2014-VF.pdf?fbclid=IwAR2xAkpPivWTm00WLuFt04xxwAjgOK_L2fUdW-
kaIic0guNAMHkBP5o0ycg

Вам также может понравиться