Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
Le nombre de la population a connu une augmentation exponentielle ces dernières années , ce qui
nous mène à déduire que les êtres humains sont devenus une force environnementale d’importance
croissante . Cette augmentation récente de la population mondiale a amplifié les effets de nos
activités agricoles et économiques. Mais la croissance de la population humaine a caché ce qui peut
être une interaction hommes-environnement encore plus importante, tandis que la population
mondiale double, la population mondiale vivant en milieu urbain triple. D’ici à quelques années, plus
de la moitié de la population mondiale vivra en zone urbaine.
D’autre part , Les populations urbaines consomment non seulement plus de nourriture, mais elles
consomment aussi plus de biens durables. Ces biens durables sont plus souvent utilisés par tout un
foyer que par un seul individu. Les foyers urbains sont plus petits que les foyers ruraux, en partie
parce que les taux de fécondité sont plus bas. Et avec le temps, ils continuent à se réduire au fur et à
mesure que les revenus et l’éducation augmentent. Ceci suggère que le taux de consommation de
biens durables en zone urbaine va probablement augmenter bien plus que le simple taux de
croissance de la population. Et la plupart des biens durables ont besoin d’énergie sous forme
d’électricité pour fonctionner. Sans oubliant que La consommation d’énergie pour l’électricité, le
transport, la cuisine et le chauffage est bien plus forte en milieu urbain que dans les villages ruraux.
La consommation urbaine d’énergie aide à créer des îlots de chaleur qui peuvent modifier les
modèles météorologiques locaux et la météo en aval des îlots de chaleur. Et ces îlots de chaleur
deviennent des pièges pour les polluants atmosphériques, ce qui influence négativement sur
l’environnement.
P.S : Le phénomène d’îlots de chaleur résulte de l’impact des cités qui irradient de la chaleur vers
l’atmosphère à un taux de 15 % à 30 % moindre que les zones rurales.
En revanche certains autres activités humaines : transport, industrie, agriculture, chauffage ont un
impact sur la qualité de l’air et les émissions de gaz à effet de serre. Le développement de ces
activités sur un territoire entraîne une augmentation de la consommation de l’air sain et des rejets
polluants dans l’air et dans la nature. Par ailleurs, les modifications climatiques ont un impact sur la
qualité de vie et la sécurité des populations.
Et la chose la plus importante qui reste c’est que la plupart des effets des zones urbaines sur
l’environnement ne sont pas forcément linéaires. De plus grandes zones urbaines ne créent pas
forcément plus de problèmes environnementaux. Et de petites zones urbaines peuvent causer de
graves problèmes. Ce qui détermine en grande partie la taille des impacts environnementaux est la
manière dont les populations urbaines se conduisent leur consommation et leurs modes de vie et
non pas seulement leur taille.
Pour conclure on peut dire que L’environnement urbain est un facteur important pour déterminer la
qualité de vie dans les zones urbaines et l’impact de la zone urbaine sur l’environnement plus vaste.
Certains problèmes environnementaux incluent une eau et un assainissement inadéquats, le manque
de ramassage des ordures et la pollution industrielle. Malheureusement, réduire les problèmes et
leurs effets sur la population urbaine coûte cher.
L’analyse a porté sur l’appréciation de l’atteinte des objectifs de la procédure de dérogation qui sont,
principalement, de nature économique, socio-spatiale et environnementale. Le but étant de mettre
en évidence les différents impacts de la dérogation sur le territoire national en soulignant les
éléments jugés tant positifs que négatifs de cette pratique administrative sur le devenir des contenus
et contenants de l’espace.
Malgré tous ces impacts positifs, la dérogation a aussi entraîné plusieurs dysfonctionnements. L’impact
sur l’environnement, et le manque de visibilité, de maîtrise, d’extension urbains qui peuvent découler
d’une gestion urbaine dérogatoire au cas par cas, peuvent avoir un impact négatif global sur l’espace,
notamment urbain.
Les lois juridiques qui cadrent la relation entre l’urbanisme et l’environnement :
Depuis le début du protectorat jusqu’en 1992, le Maroc a connu différents textes de lois de
l’urbanisme. Et parmi ces textes qui ont une relation directe avec l’urbanisme on distingue :
Dahir du 27 janvier 1931 autorisant l’établissement des plans d’aménagement pour les
centres et les banlieues des villes
Dahir du 20 Safar 1352 (14 juin 1933) relatif aux lotissements
Dahir du 7 Kaada 1371 (30 Juillet 1952) relatif à l'urbanisme
Dahir du 20 Moharrem 1373 (30 Septembre 1953) relatif aux lotissements et
morcellements
Loi 25-90 relative aux lotissements et aux groupements d’habitation et morcellements
Loi 12-90 relative à l’urbanisme du 17 juin 1992
Et afin de réguler l’incidence des activités humaines sur la nature, le gouvernement a mis en place
des études qui permettent d’anticiper l’impact environnemental d’un projet avant même qu’il ne soit
finalisé. Ceci permet, par exemple, d’inclure la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes dans la
conception de chaque projet.
https://www.prb.org/lurbanisation/?fbclid=IwAR157wPeQwV5-
zsk4PnwfFA8Ex2VH190FuYOf0MLCBs8BxKJePm0TwpfI48
http://www.cese.ma/Documents/PDF/Saisines/S-11-2014-etude-impact-des-derogations-domaine-
urbanisme/Avis-S-11-2014-VF.pdf?fbclid=IwAR2xAkpPivWTm00WLuFt04xxwAjgOK_L2fUdW-
kaIic0guNAMHkBP5o0ycg