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Chapitre 1 : Raisonnement par récurrence.

Dénombrement et Combinatoire.

PARTIE A : Raisonnement par récurrence :


Exemple :
⎧ w0 = 3

Soit la suite ( wn )n∈ : ⎨ 2
⎪ wn+1 = 3 wn + 1

Calculons les premiers termes de la suite :

2
w1 = w +1= 3
3 0
2
w2 = w +1= 3
3 1
La suite semble constante :
w0 = w1 = w2 = … = 3 . Le problème, ce sont les … !
Comment prouver que TOUS les termes de la suite valent 3 ?

Principe du raisonnement par récurrence :


Pour démontrer qu’une propriété P(n), dépendant de
l’entier n, est vérifiée pour tout entier n ≥ no , no étant
un entier naturel donné, on vérifie les deux
conditions suivantes :
• [Initialisation] : La propriété est vraie pour l’entier
no. C’est à dire P(n0 ) est vraie,
• [Hérédité] : Si la propriété est vraie pour un certain
entier k ≥ no, alors elle reste vraie pour l’entier k + 1.
C’est à dire : P ( k ) ⇒ P ( k +1)

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Exemples :

• Démontrer que 7 n + 2 est divisible par 3 pour tout entier naturel n.


⎧⎪ u0 = 2
• On considère la suite : ( un )n∈ : ⎨ . Calculer les
u
⎪⎩ n+1 = 2u n − 1

premiers termes de la suite. Conjecturer une expression explicite de


la suite et la confirmer par un raisonnement par récurrence.

• Démontrer par récurrence que, pour tout n ∈! * :

n ( n + 1) ( 2n + 1)
1 + 2 + 3 +…+ n =
2 2 2 2
.
6

⎧ u0 = 3

• On considère la suite : un ( ) : ⎨ 1 . Démontrer par
⎪ un+1 = un + 2
n∈!

⎩ 2

récurrence que, pour tout n ∈! : un < 4 .

• Les blaireaux…

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PARTIE B : Dénombrement et Combinatoire :

I – Ensembles finis

Définition :
Un ensemble fini est un ensemble qui contient un
nombre fini d’éléments.

Exemples :

{ }
• 2;4;6;8 est un ensemble fini défini par extension.

• !1 ; 100" est un ensemble fini défini par extension.

{ }
• 2k k ∈!1;4" est un ensemble fini défini par compréhension.

• ! est un ensemble infini.

• ⎡⎣1 ; 100 ⎤⎦ est un ensemble infini.

N.B. : Un ensemble contenant un seul élément est appelé singleton.


Un ensemble contenant deux éléments est appelé paire.

L’ensemble vide se note : { } ou ∅ , mais pas {∅} car se serait un


ensemble qui contient l’ensemble vide, donc… non vide !

Définition :
Dire que A est une partie de E
(ou sous-ensemble de E ), c’est dire que tous les
éléments de A sont dans E .
On note A ⊂ E « A est inclus dans E ».

(
On a donc l’équivalence : A ⊂ E ⇔ x ∈ A ⇒ x ∈E . ) ( )

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Réunion d’ensembles :

Définition :
Soit A et B deux ensembles finis, la réunion de A et
B est l’ensemble, noté A ∪ B , contenant les éléments
appartenant à A ou à B .

N.B. : Le « ou » est toujours inclusif.

(
On a donc l’équivalence : x ∈ A ∪ B ⇔ x ∈ A ou x ∈B . ) ( )
La réunion est :
• commutative : A ∪ B = B ∪ A .
(
• associative : A ∪ B ∪ C = A ∪ B ∪ C) ( )
que l’on peut donc noter : A ∪ B ∪ C .

Intersection d’ensembles :

Définition :
Soit A et B deux ensembles finis, l’intersection de A
et B est l’ensemble, noté A ∩ B , contenant les
éléments appartenant à A et à B .

(
On a donc l’équivalence : x ∈ A ∩ B ⇔ x ∈ A et x ∈B . ) ( )
L’intersection est :
• commutative : A ∩ B = B ∩ A .
(
• associative : A ∩ B ∩ C = A ∩ B ∩ C) ( )
que l’on peut donc noter : A ∩ B ∩ C .
• distributive par rapport à la réunion :
A ∩ ( B ∪ C ) = ( A ∩ B) ∪ ( A ∩ C ) .

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Complémentaire d’un ensemble :

Définition :
Soit A une partie d’un ensemble fini E ;
le complémentaire de A dans E est l’ensemble, noté

A , contenant les éléments de E qui n’appartiennent


pas à A .

On a donc l’équivalence : x ∈ A ⇔ x ∉ A . ( ) ( )
On peut utiliser facilement les « lois de Morgan » :
(
• A⊂ B ⇔ B⊂ A ) ( ) • A∩ B = A∪ B • A∪ B = A∩ B
On démontre ces propriétés à l’aide d’un diagramme de Venn…

Ensembles disjoints :

Définition :
Soit deux ensembles finis A et B .
Dire que A et B sont disjoints, c’est dire que A ∩ B = ∅ .

Exemples :

{ } { }
• 1;3 et 2;4 sont disjoints.

• {1;3;5} et {2;4;5} sont distincts mais non disjoints.

• A et A sont disjoints.

Partition d’un ensemble :

Définition :
Soit E un ensemble fini et Ai , pour i ∈!1;n" , n parties
{
non vides de E . Dire que A1 ; A2 ; … An forme une }
partition de E , c’est dire que les ensembles Ai sont
deux à deux disjoints et que leur réunion est E .

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C’est donc dire que :
• ∀i ∈!1;n", ∀j ∈!1;n" avec i ≠ j , on a : Ai ∩ Aj = ∅
• A1 ∪ A2 ∪……∪ An = E

II – Cardinal d’un ensemble fini

Définition :
Soit E un ensemble fini. On appelle Cardinal de E , et

( )
on note Card E , ou parfois E , le nombre

d’élément(s) de l’ensemble E .

Exemples :

{ ( )
• Soit E = 3;π ;4 ; Card E = 3 . }
• Soit F = !0;10" ; Card ( F ) = 11.

Réunion d’ensembles disjoints ; principe additif :

Propriété (admise) :
Soit n ensembles finis Ai i ∈!1;n" , deux à deux disjoints.

On a :
Card ( A1 ∪ A2 ∪…∪ An ) = Card ( A1 ) + Card ( A2 ) +…+ Card ( An ) .

⎛ n ⎞ n
Autrement dit : Card ⎜ ∪ Ai ⎟ = ∑ Card ( Ai ) .
⎝ ⎠ i=1 i=1

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N.B. : Pour deux ensembles quelconques A et B , on a :
Card ( A ∪ B ) = Card ( A) + Card ( B ) − Card ( A ∩ B ) .

Corollaire :
Soit A une partie d’un ensemble fini E . On a :
()
Card A = Card ( E ) − Card ( A) .

En effet, comme A et A sont disjoints :

( )
Card A ∪ A = Card ( A) + Card A , avec A ∪ A = E . ()
Produit cartésien d’ensembles finis ; principe multiplicatif :

Définitions :
( )
Un couple a;b est une collection ordonnée de deux
éléments a et b .
( )
Un triplet a;b;c est une collection ordonnée de trois
éléments a , b et c .
( )
Un p-uplet a1 ;a2 ;…;a p est une collection ordonnée de
p éléments a1 ,a2 ,…,a p .

N.B. : Ne pas confondre la paire a;b avec le couple a;b . { } ( )


Définitions :
• Soit E et F deux ensembles finis.
On appelle produit cartésien de E par F , et on note
E × F , l’ensemble des couples ( a;b) où a ∈E et b ∈F .
• Soit Ei i ∈!1; p" , p ensembles finis.
On appelle produit cartésien des Ei , et on note
E1 × E2 ×…× E p , l’ensemble des p-uplets a1 ;a2 ;…;a p ( )
où a1 ∈E1 , a2 ∈E2 ,…,a p ∈E p .

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Exemples :

• E = a;b;c {
} et F = {1;2} ; on a alors :
E × F = {( a;1) ;( a;2 ) ;( b;1) ;( b;2 ) ;( c;1) ;( c;2 )}

• E = {1;2;3;4;5;6} ; on a alors :

E × E × E = E = {(1;1;1) ;(1;1;2 ) ;(1;2;1) ;(1;2;2 ) ;( 2;1;1) ;( 2;1;2 ) ;( 2;2;1) ;( 2;2;2 )}


3

En général : E × F ≠ F × E .

Propriétés (admises) :
Soit p ensembles finis Ei i ∈!1; p" . On a :

( )
Card E1 × E2 ×…× E p = Card ( E1 ) × Card ( E2 ) ×…× Card E p . ( )
Soit E un ensemble de cardinal n et p un entier
naturel non nul. On a :

( )
Card E p = n p

⎛ p ⎞ p
Autrement dit : Card ⎜ ∏ Ei ⎟ = ∏ Card ( Ei ) .
⎝ ⎠ i=1 i=1

Exemples :

• Dans l’exemple précédent avec E = a;b;c { } et F = 1;2 . { }


E × F = {( a;1) ;( a;2 ) ;( b;1) ;( b;2 ) ;( c;1) ;( c;2 )}

Card ( E × F ) = Card ( E ) × Card ( F ) = 6

Multiplication
Produit cartésien « fois »
« croix »

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{ }
• Soit E = 1;2;3;4;5;6 l’ensemble des 6 résultats possibles d’un dé

cubique.
Le nombre de couples de résultats en jetant deux fois le dé est :

( )
Card E 2 = ⎡⎣Card ( E ) ⎤⎦ = 36 .
2

III – Dénombrement
1. Nombre de p-uplets d’un ensemble fini

Propriété :
Soit E un ensemble de cardinal n .
Le nombre de p-uplets d’éléments de E est n p .

N.B. : Cette propriété est une reformulation du cardinal du produit


cartésien.
N.B. : On peut assimiler un p-uplet à un tirage avec ordre et avec
remise.

Exemples :

• On veut former un code de longueur 20 avec les 3 symboles

{×;⊕;∗} , par exemple : × ∗⊕ ∗∗⊕ ⊕ ⊕ ∗∗ × × ⊕ ∗∗ × ⊕ ∗∗ × .


Un code est donc un 20-uplet d’éléments de {×;⊕;∗} . Il y a donc :

320 codes possibles, soit 3486784401.


• Déterminer le nombre de numéros de téléphone possibles à 10
chiffres commençant par 06.
Un tel numéro ( !) est constitué de ‘06’, suivi d’un 8-uplet d’éléments
8
de !0;9" . Il y a donc 10 numéros de téléphone commençant par ‘06’.

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2. Nombre de p-arrangements d’un ensemble fini

Définition :
Soit E un ensemble fini. On appelle p-arrangement
d’éléments de E , un p-uplet d’éléments distincts de E .

N.B. : On peut assimiler un p-arrangement à un tirage avec ordre


mais sans remise.

Exemple :

On veut choisir une Play liste de cinq morceaux différents choisis


parmi une musicothèque contenant 20 morceaux. Un tel choix est un
5-arrangement des éléments de la musicothèque.

Définition :
Soit n un entier naturel non nul. On appelle factorielle
n et on note n! le nombre n × n − 1 × n − 2 ×…× 2 × 1 . ( ) ( )
On pose par ailleurs 0! = 1.

Exemples :

• 6! = 6 × 5 × 4 × 3× 2 = 720
• 1! = 1

Propriété :
Soit E un ensemble de cardinal n . Soit p un entier
avec p ≤ n .
Le nombre de p-arrangements d’éléments de E est :
n!
Ank = .
( n − k )!
On peut donc écrire :
Ank = n × ( n − 1) × ( n − 2 ) ×…× ( n − k + 1)

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Démonstration :
Pour choisir un k-arrangement (ou k-uplet d’éléments distincts) de E , on a :
• n choix pour le premier élément ;
• pour chacun de ces n choix, il y a n − 1 choix pour le deuxième élément ;
• pour chacun de ces n ( n − 1) choix des deux premiers éléments, il y n−2
choix pour le troisième élément et ainsi de suite…

• ainsi, une fois les k − 1 éléments choisis, il restera n − k − 1 ( ) choix pour le


k –ième élément.
Il y a donc n ( n − 1) ( n − 2 )…( n − k + 1) arrangements possibles.
Par ailleurs :

n! n ( n − 1) ( n − 2 )…( n − k + 1) ( n − k )!
= = n ( n − 1) ( n − 2 )…( n − k + 1) .
( n − k )! ( n − k )!
Exemples :

• Le nombre de Play listes de cinq morceaux différents choisis parmi


une musicothèque contenant 20 morceaux est :

A520 = 20 × 19 × 18 × 17 × 16 ; soit 1 860 480 possibilités.


• Calculer le nombre de tiercés dans l’ordre (sans ex-aequo) avec 12
chevaux partants :
Un tiercé est un 3-arrangement des 12 chevaux partants. Il y a donc :

A312 = 12 × 11× 10 , soit 1 320 tiercés possibles.

3. Nombre de permutations d’un ensemble fini

Définition :
Soit E un ensemble fini à n éléments. On appelle
permutation des éléments de E , un n-uplet d’éléments
distincts de E .

N.B. : C’est donc un n –arrangement des n éléments de E .

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Propriété :
Soit E un ensemble de cardinal n . Le nombre de
permutations d’éléments de E est :
Ann = n!

Exemples :

• Calculer le nombre d’anagrammes du mot ‘mots’ :


Une anagramme de ‘mots’ est une permutation des éléments de

{
l’ensemble : m;o;t ;s . Il y a donc : }
4! soit 24 anagrammes.
• De combien de manières peut-on placer 6 convives devant un
comptoir ? Autour d’une table ronde ?

• Calculer le nombre d’anagrammes du mot ‘anagrammes’ :

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IV – Combinatoire
Contrairement à la partie précédente relative au dénombrement, la notion
d’ordre n’est pas prise en compte en combinatoire.
En exercices, ce sera d’ailleurs souvent cette présence ou absence d’ordre qui
nous permettra de savoir si nous devons utiliser des formules de dénombrement
ou de combinatoire.

1. Nombre de parties d’un ensemble fini

Propriété :
Soit E un ensemble de cardinal n .
Le nombre de parties de E est 2 n .

On peut noter Card ℘ E = 2 n . ( ( ))


Exemple :

{ }
• Soit E = a;b;c . Cherchons l’ensemble de toutes les parties de E ,

c.-à-d. de tous les sous-ensembles de E :

{
℘( E ) = ∅;{ a} ;{b} ;{c} ;{ a;b} ;{ a;c} ;{b;c} ; E }
On a bien : Card ℘ E ( ( )) = 2 3
= 8.

Démonstration :
Pour constituer une partie de E , il s’agit de décider, pour chacun des n éléments
de E , si on le prend ou pas. Le nombre de choix correspond donc à un n-uplet
d’éléments de{on nele prend pas;onle prend } , ou plus simplement de {0;1} .
Dans l’exemple précédent le triplet (1;0;1) correspond au sous-ensemble { a;c} .

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2. Nombre de combinaisons d’un ensemble fini

Propriété :
Soit E un ensemble de cardinal n et k un entier
naturel avec k ≤ n . Une combinaison de k éléments de
E est une partie de E de cardinal k .

N.B. : On peut assimiler une combinaison à un tirage sans ordre et


sans remise.

Exemple :

} {
Soit E = a;b;c;d . Une combinaison de 3 éléments de E est :

{a,b,c} ou {a,c,d } …
Propriété :
Soit E un ensemble de cardinal n et k un entier
naturel, k ≤ n .
Le nombre de combinaisons à k éléments de E est le
⎛ n⎞
nombre, noté ⎜ ⎟ et :
⎝ k⎠

⎛ n⎞ n!
=
⎜⎝ k ⎟⎠ k! n − k ! .
( )
⎛ n ⎞ Ank
Ainsi : ⎜ ⎟ = .
⎝ k ⎠ k!

Démonstration :
Pour une combinaison de k ( k ≥ 1) éléments distincts de E , on peut fabriquer k!
permutations pour obtenir des k-uplets d’éléments distincts de E , c.-à-d. des
k-permutations de E , et ce, pour toutes les combinaisons de k éléments.
⎛ n⎞ ⎛ n ⎞ A kn n!
× k! = A k
= =
( )
On a donc : ; soit :
⎜⎝ k ⎟⎠ n ⎜⎝ k ⎟⎠ k! k! n − k ! .

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⎛ n⎞
Relation qui reste valable pour k=0 ; en effet
⎜⎝ 0 ⎟⎠ correspond au nombre de

⎛ n⎞ n! n!
= 1 = = 1.
( )
partie(s) à 0 élément : c’est l’ensemble vide, donc et
⎜⎝ 0 ⎟⎠ 0! n − 0 ! n!

Exemples :

• Avant 2017, et pendant 40 ans, le loto


proposait de cocher 6 numéros sur une
grille de 49. Ainsi, un gagnant au 1er rang
était quelqu’un qui avait trouver les 6 bons numéros.
À partir de 2017, le client cochait 5 numéros parmi 49 et un numéro
« de la chance » entre 0 et 9.

Sur les tickets était écrit alors à peu près ce qui est notifié ci-dessus.
Heureusement, un professeur de mathématiques a contredit le
propos et la Française des Jeux a dû réimprimer tous les tickets avec
un autre message… Et pourquoi donc ?…
a. Combien peut-on faire de grilles de 6 numéros parmi 49 ?
b. Combien peut-on faire de grilles avec 5 numéros parmi 49
augmentées d’un numéro entre 0 et 9 ?

a. Une grille est donc une combinaison de 6 numéros parmi 49.


⎛ 49⎞ 49 × 48 × 47 × 46 × 45 × 44
49!
Il y en a ⎜ ⎟ = = …
⎝ 6 ⎠ 6!43! 6 × 5 × 4 × 3× 2
soit un nombre de grilles égal à 13 983 816 .
1 chance sur 13 983 816 … c’est peu !

b. Une grille est composée d’une combinaison de 5 numéros parmi


49 ; et pour chacune des ces combinaisons, il y a 10 choix pour le
numéro de la chance.
⎛ 49⎞
Il y a donc 10 × ⎜ grilles possibles…
⎝ 5 ⎟⎠
soit un nombre de grilles égal à 19 069 840 .
Ça fait tout de même 5 millions de chances de moins !

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• Dans une classe de 28 élèves, on veut élire 2 délégués et deux
délégués suppléants. Combien de choix a-t-on ?
Une paire de délégués est une combinaisons de 2 élèves parmi 28.
⎛ 28⎞ 28 × 27
Il y a donc ⎜ ⎟ = = 14 × 27 choix possibles.
⎝2 ⎠ 2
Pour chacun de ces choix, il reste une combinaison de deux
⎛ 26⎞ 26 × 25
suppléants parmi 26, c.-à-d. ⎜ ⎟ = = 13× 25 .
⎝2 ⎠ 2
Il y a donc 13× 14 × 25 × 27 = 122 850 choix possibles.

• Quelques calculs rapides :

⎛ 0⎞
⎜⎝ 8 ⎟⎠ =

⎛2 ⎞
⎜⎝ 10⎟⎠ =

⎛ 4⎞
⎜⎝ 6 ⎟⎠ =

⎛ 10⎞
⎜⎝ 11⎟⎠ =

⎛ 3⎞
⎜⎝ 8⎟⎠ =

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3. Propriétés des combinaisons

a. Relation de symétrie :

Exemple :
On veut choisir 25 des 28 élèves qui pourront partir en sortie pour les
seules 25 places disponibles.

⎛ 28⎞
Un tel choix est une combinaison de 25 parmi 28 ; il y en a donc : ⎜ .
⎝ 25⎟⎠
Mais on peu tout aussi bien choisir les 3 élèves qui ne partiront pas,
⎛ 28⎞
avec un nombre de choix de : ⎜ ⎟ .
⎝3 ⎠
⎛ 28⎞ 28! ⎛ 28⎞ 28 × 27 × 26
On vérifie aisément que ⎜ ⎟ = = = = 3276 .
⎝ 25⎠ 25!3! ⎜⎝ 3 ⎟⎠ 3× 2

Plus généralement :

Propriété :
Pour tous entiers naturels n et k tels que 0 ≤ k ≤ n :
⎛ n⎞ ⎛ n ⎞
⎜⎝ k ⎟⎠ = ⎜⎝ n − k ⎟⎠ .

Exemples :

⎛ 10⎞ ⎛ 10⎞ 10 × 9
• ⎜ ⎟ =⎜ ⎟ = = 45
⎝ 8⎠ ⎝ 2⎠ 2

⎛ 15⎞ ⎛ 15⎞
• ⎜ ⎟ = ⎜ ⎟ = 15
⎝ 14⎠ ⎝ 1 ⎠

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b. Relation de Pascal :

Exemple :
On veut choisir une main de 5 cartes d’un jeu de 32 cartes.
Une main de 5 cartes est une combinaison de 5 parmi 32.
⎛ 32⎞
Il y a donc ⎜ ⎟ choix possibles. :
⎝ 5⎠
Mais on veut distinguer les mains de 5 cartes qui contiennent l’As de
pique de celles qui ne le contiennent pas.
Le nombre de choix de mains de 5 cartes contenant l’As de pique est :
⎛ 1⎞ ⎛ 31⎞
⎜⎝ 1⎟⎠ × ⎜⎝ 4 ⎟⎠ .
Le nombre de choix de mains de 5 cartes NE contenant PAS l’as de
⎛ 31⎞
Pique est : ⎜⎝ 5 ⎟⎠ .
Ainsi, on peut dire que :
⎛ 32⎞ ⎛ 31⎞ ⎛ 31⎞
⎜⎝ 5 ⎟⎠ = ⎜⎝ 5 ⎟⎠ + ⎜⎝ 4 ⎟⎠ .
Plus généralement :

Propriété (Relation de Pascal) :


Pour tous entiers naturels n et k tels que 0 ≤ k ≤ n − 1 :
⎛ n ⎞ ⎛ n − 1⎞ ⎛ n − 1⎞
⎜⎝ k ⎟⎠ = ⎜⎝ k ⎟⎠ + ⎜⎝ k − 1⎟⎠ .

On peut démontrer cette relation également par le calcul*.

Exemple :

⎛ 8⎞ ⎛ 7⎞ ⎛ 7⎞
• ⎜ ⎟ = ⎜ ⎟ + ⎜ ⎟ = 21+ 7 = 28
⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ ⎝ 1 ⎠

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c. Le triangle de Pascal

⎛ n⎞
Grâce aux deux propriétés précédentes, on peut déterminer les ⎜ ⎟
⎝ k⎠
de proche en proche en les disposant en triangle…
c’est le Triangle de Pascal :

n\k 0 1 2 3 4 5 6

0 1

1 1 1

2 1 1

3 1 1

4 1 1

5 1 1

6 1 1

Il peut être utile de faire ce triangle rapidement quand on a besoin de


plusieurs premières valeurs de combinaisons.

Exemple :

( )
6
Développer a + b :

( a + b)
6
= 1× a 6 + 6 × a5b + 15 × a 4 b2 + 20 × a 3b3 + 15 × a 2 b4 + 6 × ab5 + 1× b6

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d. Somme des cofficients binomiaux

Propriété :
Pour tous entiers naturels n et k tels que 0 ≤ k ≤ n :
n
⎛ n⎞
∑ ⎜⎝ k ⎟⎠ = 2n .
k=0

En effet, soit E , un ensemble à n éléments ; la réunion des parties à


k éléments de E , pour k ∈!0;n" est l’ensemble de toutes les parties
de l’ensemble E . D’où le résultat.

N.B. : On peut aussi (cf. Maths expertes) développer :

(1+ 1) …
n

En résumé, pour savoir quel dénombrement ou combinatoire doit-on


utiliser, on peut utiliser l’arbre ci-dessous pour décrypter la situation :

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*⎜
⎛ n − 1⎞ ⎛ n − 1⎞
+ = +
( n − 1)! ( n − 1)!
(
⎝ k ⎟⎠ ⎜⎝ k − 1⎟⎠ k! n − k − 1 ! k − 1 ! n − k ! ) ( )( )
=
( n − 1)!× ( n − k ) + ( n − 1)!× k
k!( n − k )!

=
( n − 1)!× n
k!( n − k )!
n!
=
k!( n − k )!
⎛ n⎞
=⎜ ⎟
⎝ k⎠

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