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REFERENTIEL

"CLOISONS DE GRANDE HAUTEUR"

Approuvé par le Groupe Spécialisé n° 9 lors de sa réunion du 19 janvier 1999 et


modifé lors de sa réunion du 12 Mai 2000
Modifié le 10 août 2005 pour tenir compte de la nouvelle carte « vent »

1 - RAPPEL
Définir une méthode (principe, critères,…) qui constituera une base de travail pour le groupe
spécialisé n° 9 en vue de la formulation d’Avis Techniques sur les cloisons de grande
hauteur.

La méthode qui sera retenue pour calculer le dimensionnement de ces ouvrages doit être
commune à toutes les cloisons de cette famille.

Deux critères déterminant ont été retenus :


• pour la situation ultime : la résistance de la cloison appréciée au travers du
comportement de la paroi (état limite ultime),
• pour la situation de service : les déformations admissibles (flèche).

Pour le cas particulier des cloisons encastrées, il faudra déterminer expérimentalement la


souplesse de l’encastrement. L’essai de pression répartie devra être réalisé dans les deux
sens (pression, dépression) pour vérifier que la rigidité est conservée.

Pour les assemblages boulonnés : la rigidité doit être validée par l’expérimentation (le calcul
est trop délicat).

Pour les assemblages soudés sur chantier : si la résistance n’est pas déterminante, on peut
gagner au niveau de la déformation. On se reportera aux règles traditionnelles des
charpentes métalliques.

2 – CRITERES A RETENIR
2.1 Etat limite ultime (1)
La relation suivante doit être satisfaite :
H12 MRu
Qdx1,75x ≤
8 1,15

2.2 Etat limite de service

La flèche enregistrée sous la pression Qd doit satisfaire l’exigence ci-après :


f1 1
≤ , f1 étant la flèche maximale de la cloison obtenue en tenant compte de la fatigue
H1 240
des liaisons sous chargement alterné.

(1
La résistance ultime (Ru) de calcul est prise égale à la résistance de ruine divisée par le coefficient de sécurité 1.15.
(2)
pression dynamique (en daN/m2)
2

2.3 Déformation à 1,50 m du sol

Sous 50 kg/ml, la flèche enregistrée à 1,50 m du niveau bas ou des planchers intermédiaires
adjacents à une cloison doit être inférieure à 1 cm.

2.4 Comportement aux chocs

Pas de désordre constaté autre que de la micro-fissuration sous un choc de 240 Joules à
une hauteur de 1,50 m du pied de la cloison.

(2)
3 – DETERMINATION DE Qd

Pour des raisons de simplifications, la notion de zone, telle que visée dans les règles NV 65,
pour les vérifications de service est abandonnée.

La valeur de Qd retenue pour le calcul est celle correspondant à l’ancienne région II : β = 1.


Compte tenu de la nouvelle « carte vent » et du nouveau découpage, pour les zones 1, 2, 3
et 4, le coefficient supplémentaire β affecté pour la vérification de l’état limite ultime (ELU)(2)
sera :

Mu ≤ Mru/1,15
H12 MRu
Qd x 1,75 x β x ≤
8 1,15

avec : 1 : β = 0,80
2 : β = 0,90
3 : β = 1,05
4 : β = 1,20

H1 (*)
Le moment de second ordre qui peut être estimé à (p x x fu) peut être négligé si
3
sa valeur n’excède pas 10 % de Mru. Dans le cas contraire, il doit être ajouté au moment
agissant ultime du au vent Mu.

p : poids au ml de la cloison

fu : flèche sous Mu

H1 : hauteur de la cloison

Dans les calculs on doit envisager une pression dynamique et une pression dynamique extrême (Qd); le rapport
de la seconde à la première est pris égal à 1,75 (Règles NV 65)
(*) fu
détail du calcul : M = 1,35 N
2
H1 p x H1fu H
avec N = poids de la moitié supérieure de la plaque soit p d’où M = 1,35 x ≈ pfu 1
2 4 3
3

4 – DEFINITION DES LOCAUX

Locaux étanches classés P0 :

La perméabilité à l’air est considérée comme nulle : µ = 0.

Exemple : locaux dont toutes les ouvertures, généralement fermées, ne sont en


communication avec l’extérieur que par l’intermédiaire d’un SAS dont la présence est liée à
des fonctions soit acoustiques, soit d’empoussièrement contrôlé, soit autre, mais dont le but
est de maîtriser l’ambiance intérieure (exemple : les salles de cinéma avec SAS, cloison
entre deux salles de cinéma).

Locaux classés P1 à faible perméabilité :

La perméabilité à l’air µ est inférieure ou égale à 5 %.

Exemple : cloison entre un local étanche et une circulation commune intérieure, elle-même
isolée de l’extérieur par une porte généralement fermée.

Locaux classés P2 à moyenne permabilité :

La perméabilité à l’air µ est supérieure à 5 % et inférieure ou égale à 15 %.

Exemple : cloisons dans les bâtiments d’usage courant tels que : hôpitaux, habitations,
bureaux, bâtiments scolaires, hôtels, …

Locaux classés P3 à forte perméabilité :

La perméabilité à l’air µ est supérieure à 15 %.

Exemple : locaux industriels, entrepôts de stockage, …

5 – PRESSION A RETENIR EN FONCTION DU LOCAL

Cas local 1 local 2 Pression Qd (daN/m2)


P0 P0 10
A P1 P0 15
P1 P1 20
P2 ≤ P2 40
B
P3 ≤ P3 60

Pour les cas A, les locaux sont supposés suffisamment isolés du vent par les façades.
Pour que la notion de région de vent n’ait pas à être retenue : β est donc pris égal à 1 quelle
que soit la région dans les cas A.
4

6 – QUESTIONS DIVERSES

• Cas des cloisons de portée plus importante que celle déjà testée :

Si la configuration de la cloison est équivalente, les essais déjà effectués peuvent être
récupérés quelle que soit la portée et on peut déterminer ainsi la pente à 10 daN/m2.

• Fatigue des liaisons (vis) :


La raideur flexionnelle EI considérée dans la vérification du critère de flèche, tiendra
compte d’un endommagement éventuel, lié au caractère alterné des pressions.
La valeur obtenue sera celle déterminée après les cyles de fatigue.
Pour cela, un essai sur une maquette de petites dimensions doit être réalisé. Cet essai
permettra de trouver la pente EI, on appliquera un moment fléchissant qui correspondra
à 10 daN/m2, on déterminera ensuite la courbure. Il faut pour cela que la maquette se
stabilise d’où l’intérêt d’effectuer des cycles pression - dépression.
L’effet de dérive des liaisons par affaiblissement éventuel sera apprécié après un essai
de chargement alterné dans le cadre des Avis Techniques.

• Mise en œuvre des cloisons de grande hauteur dans le régions sismiques :


La vérification par rapport à la déformation de la structure doit être réalisée.
Par ailleurs, il faut vérifier que la fixation est ductile, qu’elle ne se déboutonne pas.

COMPLEMENT AU REFERENTIEL DES CLOISONS DE GRANDE HAUTEUR

LIMITATION DE LA FLEXIBILITE DES CLOISONS DE GRANDE HAUTEUR

La condition à vérifier s’écrit :

M
T = 0,636 H² ≤ 0,33 s
EI

où T représente la période, exprimée en secondes, du mode fondamental de vibration de la


cloison.

Les paramètres entrant dans la détermination de T sont :

H: Hauteur totale, exprimée en mètres, de la cloison.

EI : Raideur expérimentale, exprimée en N.m², obtenue par un essai de flexion statique


sur un élément de la cloison considérée.

M: Masse par unité de longueur, exprimée en kilogrammes/mètres, de l’élément


de cloison ayant été testé (correspond à la masse totale de l’élément divisée pas
sa longueur)

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