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Pathologie Biologie 55 (2007) 378–381

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Évaluation du test IDI-MRSA sur une collection de souches


de Staphylococcus aureus résistants à la méticilline
d’acquisition communautaire et sur des prélèvements de portage
Evaluation of IDI-MRDA assay
on a collection of community-acquired methicillin-resistant
Staphylococcus aureus isolates and on carriage specimens
N. Liassinea,*, F. Decosterda, J. Étienneb
a
Unilabs Genève, 53, avenue Blanc, 1211 Genève 2, Suisse
b
Centre national de référence des staphylocoques, Inserm U851, 7, rue Guillaume-Paradin, 69372 Lyon cedex 08, France

Reçu le 5 juillet 2007 ; accepté le 16 août 2007

Résumé
La rapidité du diagnostic du portage de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) est essentielle à l’efficacité des mesures
d’hygiène hospitalière. Les délais du diagnostic, d’un portage de SARM par culture microbiologique, sont de 48 à 72 heures, alors qu’ils ne sont
que de quelques heures par amplification moléculaire.
Objectif. – L’objectif de cette étude est d’analyser les performances du test d’amplification moléculaire par PCR IDI-MRSA (BD Diagnostic
GeneOhm) sur une collection de SARM d’acquisition communautaire et sur des prélèvements de sites de portage.
Collection de souches. – Cinquante-deux souches de SARM d’acquisition communautaire, caractérisées par leur toxinotype et leur type de
cassette SCCmec, ont été testées. Toutes les souches ont été identifiées comme SARM par le test IDI-MRSA.
Prélèvements. – Soixante-dix prélèvements, issus de 35 patients différents, ont été testés, en comparaison avec la culture (milieu gélosé
MRSA ID, BioMérieux). La nature des prélèvements était : nez (24 prélèvements), plis cutanés (25 prélèvements), autres (21 prélèvements).
La sensibilité et la spécificité obtenues ont été de 86,4 et 91,3 %, la valeur prédictive positive (VPP) de 93,3 % et la valeur prédictive négative
(VPN) de 82,6 %. La spécificité et la VPP augmentaient respectivement à 97,6 et 95 %, s’il n’était pas tenu compte des prélèvements de suivi
d’efficacité du traitement de décolonisation, à l’origine de trois des quatre résultats faux-positifs.
Résultats. – Les excellents résultats obtenus, aussi bien sur des souches de SARM d’acquisition communautaire que sur des prélèvements de
portage, font du test IDI-MRSA un outil diagnostique précieux à rajouter à la culture.
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Abstract
The efficacy of infection control measures against MRSA is linked to the rapid detection of MRSA. With the conventional diagnosis by
culture the response delays vary from 48 to 72 hours. In contrast molecular techniques give results within hours.
Objective. – The objective of the present study is to perform the IDI-MRSA PCR test (BD Diagnostic GeneOhm) on a collection of char-
acterized community-acquired MRSA (CA-MRSA) isolates and on carriage specimens.
Collection of isolates. – Fifty-two isolates of CA-MRSA previously characterised by their toxinotype and SCCmec type cassette were ana-
lysed. All of them were identified as MRSA by the IDI-MRSA test.

* Auteurcorrespondant.
Adresse e-mail : nliassine@unilabs.ch (N. Liassine).

0369-8114/$ - see front matter © 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
doi:10.1016/j.patbio.2007.08.003
N. Liassine et al. / Pathologie Biologie 55 (2007) 378–381 379

Specimens. – Seventy screening specimens from 35 different patients were tested in comparison with the culture on specific media (MRSA
ID, BioMérieux). Among those 70 specimens, 24 were from nose, 25 from cutaneous sites (axillar; groin) and 21 from other sites. Sensitivity and
specificity were 86.4 and 91.3% respectively; positive and negative predictive values were 93.3 and 82.6% respectively.
Results. – Three of four false-positive results came from specimens collected during a decolonisation treatment. Without taking account those
specimens, specificity and positive predictive reach 97.9 and 95% respectively. This study shows that IDI-MRSA is an interesting additional test
for the diagnosis of MRSA carriage.
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Mots clés : SARM ; SARM communautaire ; PCR SARM ; Portage SARM ; Test IDI-MRSA

Keywords: MRSA; Community-acquired MRSA; PCR MRSA; Screening MRSA; IDI-MRSA assay

1. Introduction 2.2. Prélèvements de portage

Un diagnostic fiable et rapide des SARM contribue à l’effi- Soixante-dix prélèvements, issus de 35 patients différents,
cacité de la prise en charge des patients et à la mise en place de ont été testés pour recherche de SARM. Ces prélèvements se
mesures d’hygiène hospitalière adaptées. Le diagnostic clas- répartissaient en 24 prélèvements de nez, 21 prélèvements
sique par culture microbiologique offre une excellente sensibi- inguinaux, quatre prélèvements axillaires, 16 prélèvements de
lité, mais dans des délais de réponse variant de 48 à 72 heures. plaie superficielle et cinq prélèvements d’urines. Ces prélève-
Les délais des tests d’amplification moléculaire ne sont, quant ments étaient recueillis et acheminés au laboratoire sur des
à eux, que de quelques heures. Un test diagnostique d’amplifi- écouvillons avec milieu de transport gélosé AMIES (Copan),
cation moléculaire des SARM, le test IDI-MRSA (BD Diag- à l’exception des urines recueillies dans des pots stériles. Afin
nostic GeneOhm), applicable à tous les laboratoires, y compris d’analyser les performances de la culture, considérée comme
ceux ne disposant pas d’une infrastructure dédiée aux analyses test de référence, et du test IDI-MRSA à partir d’un même
d’amplification moléculaire, propose un diagnostic rapide du inoculum, les écouvillons étaient d’abord déchargés dans le
portage des SARM [1]. L’objectif de cette étude est double : tube de tampon (1 ml) fourni par le fabricant du test IDI-
apprécier les performances du test sur une collection caractéri- MRSA. Dans un deuxième temps, 50 μl de cet inoculum
sée de souches isolées de SARM d’acquisition communautaire étaient ensemencés sur une gélose MRSA ID (BioMérieux) et
à Genève et évaluer les performances du test en situation de le reste était utilisé pour la réaction d’amplification. Les pla-
routine du diagnostic des SARM. ques MRSA ID étaient incubées pendant 48 heures à 37 °C
en atmosphère aérobie et une lecture réalisée après 24 et
2. Matériel et méthodes 48 heures d’incubation. Toute colonie suspecte (colonie de
coloration verte) était travaillée pour identification et antibio-
2.1. Collection de souches gramme.
L’identification à S. aureus a été obtenue par un test
Cinquante-deux isolats cliniques de SARM, d’acquisition d’agglutination spécifique positif (Slidex® Staph Plus, BioMé-
communautaire, ont été analysés. Toutes ces souches avaient rieux) et la présence d’une coagulase (Staphychrom II, Eli-
été isolées à Genève entre janvier 2002 et août 2005. Elles tech). Les tests de sensibilité aux antibiotiques ont été détermi-
étaient à l’origine d’infections diverses, le plus souvent cuta- nés selon les dernières recommandations du CLSI [13]. La
nées (Tableau 1). Le caractère communautaire était défini par résistance à la méticilline a été mise en évidence par la déter-
l’isolement d’une souche de SARM chez un patient sans anté- mination des concentrations minimales inhibitrices (CMI) en
cédent d’hospitalisation et/ou de contact avec le milieu médi- microdilution (Vitek2, cartes AST-P536, BioMérieux), la
cal, dans un délai de 12 mois avant l’isolement de la souche. croissance sur milieu sélectif (milieu oxacilline screening test,
L’ensemble de ces souches avait été précédemment caractérisé BioMérieux) et la présence du gène mec [4].
par le Centre national de référence des staphylocoques de Lyon
pour leur toxinotype, le locus agr, le type de cassette chromo- 2.3. Test IDI-MRSA
somique mec (SCCmec) et le type MLST [2–6]. Cette collec-
tion comprenait, entre autre, différents clones producteurs de la Pour l’étude des souches de SARM d’acquisition commu-
leucocidine de Panton-Valentine [7–10], un clone producteur nautaire, 50 μl d’un inoculum de 106 ufc/ml ont été introduits
d’exfoliatine A décrit au Japon [11] et en Suisse [9] et un dans le tube de lyse du kit, soit un inoculum final dans le tube
clone producteur de la toxine TSST-1 [12] décrit en France et de réaction PCR d’environ 104 ufc/ml. La procédure recom-
en Suisse. Les cassettes SCCmec étaient toutes de type IV à mandée par le fabricant a ensuite été appliquée.
l’exception d’une souche de type V [10]. À titre de témoins Pour l’étude sur prélèvements, après que l’écouvillon initial
négatifs, dix souches de Staphylococcus aureus sensibles à la ait été déchargé dans le tube de tampon et que 50 μl aient été
méticilline et dix souches de staphylocoque à coagulase néga- utilisés pour l’ensemencement sur gélose MRSA ID, le reste de
tive résistant à la méticilline ont été testées. l’inoculum a été utilisé selon la procédure recommandée par le
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Tableau 1
Évaluation du test IDI-MRSA sur une collection de souches de SARM d’acquisition communautaire
Souche SARM (toxinotype et Nombre Tableau clinique Cassette SCCmec ST type Test IDI-
locus agr) MRSA
PVL + agr3 22 Infections cutanées (n = 21), otite (n = 1) IV ST80, ST30, ND Positif
PVL + agr1 4 Infections cutanées IV (n = 3), V (n = 1) ST377, ST8, ND Positif
PVL + agr2 4 Infections cutanées IV ST5 Positif
ETA + agr3 3 Infections cutanées IV ST88 Positif
TSST + agr2 5 Infections cutanées IV ST5 Positif
Autres 13 Infections cutanées (n = 4), infections génito- IV, ND ST8, ST80, ND Positif
urinaires (n = 3), sinusites, otites (n = 6)
PVL : toxine de Panton-Valentine ; agr : accessory gene regulator allele ; ETA : exfoliatine A ; TSST : toxine du choc toxique staphylococcique ; ST : sequence
type (MLST) ; ND : non déterminé.

fabricant. La réaction d’amplification a été réalisée sur l’appa- Tableau 2


Résultats comparatifs du test IDI-MRSA et de la culture
reil SmartCycler II (Cepheid).
Test IDI-MRSA Test IDI-MRSA
positif négatif
3. Résultats Culture SARM positive 19 3
Culture SARM négative 4 42
Sensibilité : 86,4 % ; spécificité : 91,3 % ; VPP : 82,6 % ; VPN : 93,3 % ;
3.1. Collection de SARM d’acquisition communautaire
VPP : valeur prédictive positive ; VPN : valeur prédictive négative.
(Tableau 1)
4. Discussion
Les 52 souches de SARM d’acquisition communautaire ont
toutes été diagnostiquées par le test IDI-MRSA. Les souches L’objectif de cette étude était double : d’une part évaluer les
témoins ont été trouvées négatives par le test IDI-MRSA. performances du test IDI-MRSA sur une collection caractérisée
de souches de SARM d’acquisition communautaire, qui diffè-
rent génétiquement des souches de SARM hospitaliers, et
3.2. Prélèvements de portage (Tableau 2)
d’autre part évaluer les performances du test, en situation de
routine de laboratoire, sur des prélèvements de portage
Parmi les 70 prélèvements analysés, un échec d’amplifica- d’origine variée.
tion a été observé pour deux prélèvements. Pour 19 prélève- Dans notre série, les performances du test sur les souches de
ments, la recherche de MRSA a été trouvée positive aussi SARM d’acquisition communautaire sont excellentes, puisque
bien par la culture que par le test IDI-MRSA. Pour 42 prélève- la totalité des souches de SARM a été identifiée comme telle à
ments, ni la culture ni le test IDI-MRSA n’ont mis en évidence l’aide du test. Ce résultat est important, car les cibles d’ampli-
de SARM. En considérant la culture comme technique de réfé- fication du test IDI-MRSA étant situées à l’extrémité de la cas-
rence, trois faux-négatifs (culture positive et test IDI-MRSA sette SCCmec (hors gène mec) et au sein du gène chromoso-
négatif) et quatre faux-positifs (culture négative et test IDI- mique orfX, le résultat de l’amplification est potentiellement lié
MRSA positif) ont été trouvés. Dans ces conditions, les perfor- à la variabilité des cassettes SCCmec. Cette variabilité des cas-
mances du test IDI-MRSA étaient : sensibilité 86,4 %, spécifi- settes SCCmec est un phénomène aujourd’hui bien connu [5],
cité 91,3 %, valeur prédictive positive (VPP) 82,6 % et valeur décrit aussi au sein des SARM d’acquisition communautaire.
prédictive négative (VPN) 93,3 %. Si la seule souche de notre étude, ayant une cassette SCCmec
L’analyse des trois résultats faux-négatifs a montré que pour de type V [10], a été correctement identifiée par le test IDI-
deux cas, il s’agissait de vrais faux-négatifs et que, dans le MRSA, un défaut de sensibilité du test IDI-MRSA a été récem-
troisième cas, un inoculum faible pouvait expliquer le résultat. ment rapporté pour des SARM hébergeant ce type de cassette
En effet, une seule colonie avait poussé sur le milieu gélosé [14]. Inversement, des résultats faussement positifs, chez des
MRSA ID, alors que d’autres milieux gélosés, testés en souches de S. aureus sensibles à la méticilline et liés à une
même temps, n’avaient montré la croissance d’aucune colonie délétion du gène mec [15], ont été décrits. Face à la dynamique
de SARM. Parmi les quatre résultats faux-positifs, trois d’entre évolutive des SARM, génétique et épidémiologique, les résul-
eux étaient des prélèvements (deux prélèvements de nez, une tats du test IDI-MRSA doivent être évalués conjointement à
plaie superficielle) de patients connus porteurs de SARM et ceux de la culture et, si nécessaire, ceux de la caractérisation
chez lesquels un protocole de décontamination était en cours. moléculaire des souches. En Suisse, où Genève représente le
Ces patients ne répondaient pas stricto sensu à l’indication du canton ayant la plus forte prévalence de SARM hospitaliers
test IDI-MRSA. Le quatrième cas faux-positif, retesté lors d’un [16], nous avons, dès 2002, rapporté l’émergence de SARM
deuxième essai, s’est avéré négatif. En excluant de l’analyse d’acquisition communautaire avec une grande variété des clo-
les trois cas faux-positifs des frottis de contrôle postdécontami- nes circulants [9], probable reflet du caractère cosmopolite de
nation SARM, les performances du test étaient les suivantes : la ville de Genève. Il est indispensable qu’un test diagnostique
sensibilité : 86,4 %, spécificité 97,6 %, VPP : 95 % et VPN : de portage des SARM, s’appliquant en priorité aux patients des
93,3 %. cliniques et hôpitaux, reconnaisse l’ensemble des SARM y
N. Liassine et al. / Pathologie Biologie 55 (2007) 378–381 381

compris ceux d’acquisition communautaire. En effet, comme il resistant Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother 2002;
n’y a pas de barrière absolue entre la communauté et l’hôpital, 46:2155–61.
[6] Gillet Y, Issartel B, Vanhems P, Fournet JC, Lina G, Bes M, et al. Asso-
des souches de SARM issues de la communauté peuvent être
ciation between Staphylococcus aureus strains carrying gene for Panton-
retrouvées en milieu hospitalier de manière endémique [17] ou Valentine leukocidin and highly lethal necrotising pneumonia in young
épidémique [18]. immunocompetent patients. Lancet 2002;359:753–9.
L’étude sur prélèvements nous renseigne sur d’autres points. [7] Vandenesch F, Naimi T, Enright MC, Lina G, Nimmo GR, Hefferman H,
D’abord, les performances du test, dans la routine du diagnos- et al. Community-acquired methicillin-resistant Staphylococcus aureus
tic de microbiologie clinique, sont très satisfaisantes. Elles le carrying Panton-Valentine leukocidin genes: worldwide emergence.
Emerg Inf Dis 2003;9:978–84.
sont d’autant plus que les indications du test sont respectées, et [8] Dufour P, Gillet Y, Bes M, Lina G, Vandenesch F, Floret D, et al.
que des prélèvements chez des patients sous protocole de Community-acquired methicillin-resistant Staphylococcus aureus infec-
décontamination ne sont pas inclus. Ils sont, en effet, dans tions in France: emergence of a single clone producing the Panton-
cette étude, à l’origine de la majorité des faux-positifs et dimi- Valentine leukocidin. Clin Infect Dis 2002;35:819–24.
nuent la spécificité du test. La détection des SARM par une [9] Liassine N, Auckenthaler R, Descombes MC, Bes M, Vandenesch F,
Etienne J. Community-acquired methicillin-resistant Staphylococ-
technique d’amplification moléculaire doit être réservée aux
cus aureus isolated in Switzerland contains the Panton-Valentine leuko-
situations où il s’agit de savoir si oui ou non des mesures cidin or exfoliative toxin genes. J Clin Microbiol 2004;42:825–8.
d’isolement sont nécessaires. Par ailleurs, la très bonne sensi- [10] Garnier F, Tristan A, François B, Etienne J, Delage-Corre M, Martin C,
bilité du test sur les prélèvements de portage recueillis sur des et al. Pneumonia and new methicillin-resistant Staphylococcus aureus
écouvillons avec milieu gélosé AMIES, dont les prélèvements clone. Emerg Infect Dis 2006;12:498–500.
autres que le nez, démontre une certaine robustesse du test rap- [11] Yamaguchi T, Yokota Y, Terajima J, Hayashi T, Aepfelbacher M, Ohara
M, et al. Clonal association of Staphylococcus aureus causing bullous
portée, aussi, dans d’autres études [19,20]. Cela facilite l’intro-
impetigo and the emergence of new methicillin-resistant clonal groups
duction du test dans la pratique courante puisqu’un même in Kansai district in Japan. J Infect Dis 2002;185:1511–6.
écouvillon étant utilisé pour la culture et la PCR, il n’est pas [12] Durand G, Bes M, Meugnier H, Enright MC, Forey F, Liassine N, et al.
nécessaire de modifier les pratiques de prélèvements dans les Detection of new methicillin-resistant Staphylococcus aureus clones
services. Dans la pratique du laboratoire, nous avons observé containing the toxic shock syndrome toxin 1 gene responsible for
que le personnel, pourtant initialement non familiarisé aux hospital- and community-acquired infections in France. J Clin Microbiol
2006;44:847–53.
techniques d’amplification moléculaire, a su rapidement maîtri- [13] National Committee for Clinical Laboratory Standards. Performance
ser ce nouveau test. Ces résultats encourageants, tant sur le standards for antimicrobial susceptibility testing; fifteenth informational
plan de la performance du test que sur sa praticabilité, font supplement M2-8 and M7-A6. 2005.
que, depuis l’automne, nous proposons le diagnostic des [14] Rossney AS, Herra CM, Fitzgibbon MM, Morgan PM, Lawence MJ,
SARM par amplification moléculaire aux cliniques et hôpitaux O’connell B. Evaluation of the IDI-MRSA assay on the smartcycler
real-time PCR platform for rapid detection of methicillin-resistant Sta-
privés de Genève. Dans un souci d’évaluation en continu des
phylococcus aureus for screening specimens. Eur J Clin Microbiol Infect
performances du test, nous y associons systématiquement la Dis 2007;26:459–66.
culture. Le surcoût de l’analyse SARM devrait être facilement [15] Donnio PY, Oliveira DC, Faria NA, Wilhelm N, Le Coustumier A, De
compensé par les économies obtenues par la diminution du Lencastre H. Partial excision of the chromosomal cassette containing the
nombre d’isolements non nécessaires et la diminution du nom- methicillin resistance determinant results in methicillin-susceptible Sta-
bre d’infections croisées à SARM [21]. phylococcus aureus. J Clin Microbiol 2005;43:4191–3.
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Remerciements of methicillin resistant Staphylococcus aureus in Switzerland and compa-
rison with European epidemic clones. Clin Microbiol Infect 2002;8:419–
Société GeneOhm, Véronique Cardeccia et Nicolas Jacque- 26.
nod pour leur excellente collaboration technique. [17] Ramdani-Bouguessa N, Bes M, Meugnier H, Forey F, Reverdy ME, Lina
G, et al. Detection of methicillin-resistant Staphylococcus aureus strains
Références resistant to multiple antibiotics and carrying the Panton-valentine leuko-
cidin genes in Algiers hospital. Antimicrob Agents Chemother 2006;50:
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