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La logistique
Travail élaboré par les étudiants du groupe 32
Encadré par :
Nom et prénom N° Apogée
- AZINAG ASSMA -1710785 - Mr : OMERANI
- AGDIL MOHAMED -1710505
- AGDIL MOHAMED -1710504
- HAMAMI AZIZ - 1606623
- CHEHAYEBAT RACHID - 1711194
-ELFAKARI ABDELHADI -157312
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Plan
u Défnition
u Les quatre grands types de logistique.
u Les flux amont : du producteur à l’entrepôt
u Les besoins de nature externe ou flux aval : de
l’entrepôt au consommateur.......................................
u Les flux retour : du consommateur aux lieux de
stockage, de tri, de réparation ou de production
u La logistique : état des lieux
u La logistique : une filière verte stratégique pour
l’avenir
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Qu’est-ce que la logistique ?
Défnitions
« Logistique : fonction dont la finalité est la satisfaction des besoins exprimés ou latents, aux
meilleures conditions économiques pour l’entreprise et pour un niveau de service déterminé.
Les besoins sont de nature interne (approvisionnement de biens et de services pour assurer le
fonctionnement de l’entreprise) ou externe (satisfaction des clients). La logistique fait appel
à plusieurs métiers et savoir-faire qui concourent à la gestion et à la maîtrise des flux
physiques et d’informations ainsi que des moyens »
Démarche logistique et gestion de la chaîne logistique « La logistique est un processus de
conception et de gestion de la chaîne d’approvisionnement dans le sens le plus large. Cette
chaîne peut comprendre la fourniture de matières premières nécessaires à la fabrication, en
passant par la gestion des matériaux sur le lieu de fabrication, la livraison aux entrepôts et aux
centres de distribution, le tri, la manutention et la distribution finale au lieu de consommation.
Au sein d’un système, quatre grands types de logistiques peuvent être distingués :
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- la logistique interne, qui correspond aux flux de fabrication à l’intérieur du lieu de
production ou d’assemblage et se situe généralement en amont ;
- la logistique inverse ou retour qui correspond aux flux de produits ou d’éléments non
utilisables tels quels vers des sites de stockage, de retraitement ou de recyclage.
Les chaînes logistiques
Les marchandises circulent d’une unité de production vers un point de vente, en transitant
parfois par une unité de fabrication ou de transformation.
Il est possible d’assurer le flux des marchandises avec ses propres moyens (compte propre), de
faire appel à des sous-traitants ou encore de laisser le fournisseur s’occuper de
l’acheminement (de nombreux chargeurs n’organisent pas les transports de leurs flux amont
nationaux et n’organisent eux-mêmes qu’une petite partie des flux amont internationaux, par
exemple du port à leur entrepôt).
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- Différents prestataires peuvent intervenir dans la chaîne logistique :
- les commissionnaires de transport (organisateurs de transports sous leur propre nom) ;
- les transporteurs (entreprises commerciales de transport de marchandises) ;
- les transitaires (entreprises mandatées assurant la continuité du transport) ;
- les prestataires logistique pour compte d’autrui (les cabinets de consultants
distinguent les prestataires « 3PL » (« third party logistics providers »), qui réalisent
certaines prestations comme le transport ou l’entreposage, des 4 PL (« fourth party
logistics providers ») qui coordonnent l’ensemble de l’activité logistique en la confant
à des sous-traitants).
Dans le cadre d’une logistique interne, les marchandises ou produits semi-fnis peuvent
être retraités dans des centres de transformation avant d’être stockés ou directement
distribués.
Suite à cette commande, les marchandises sont acheminées dans un entrepôt pour être
stockées ou sur une plate-forme logistique pour être transférées en flux tendu après
certaines opérations de préparation de commandes. Ces opérations (gestion de
l’entreposage, post-manufacturing, pré- paration de commandes...) peuvent être réalisées
en interne par le chargeur/distributeur ou confées à un prestataire logistique spécialisé
- la traction qui est le transport d’un lieu de stockage ou de transit jusqu’à un lieu
de répartition (synonyme d’éclatement ou de mise en tournées) ;
- le passage à quai ou « cross-docking », qui permettent un changement de mode ou de
véhicule avant distribution sans opération de stockage ;
- le transport du dernier kilomètre au client final.
Le transport aval peut également être réalisé sans passage à quai, notamment pour la
livraison d’hypermarchés, par l’intermédiaire de semi-remorques qui partent directement
de l’entrepôt de l’industriel ou des plates-formes logistiques des distributeurs. Dans le
cadre de livraisons B to B, le transport du dernier kilomètre peut être réalisé par un mode
de transport massifié
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Les flux retour : du consommateur aux lieux de stockage, de tri, de
réparation ou de production
Les produits en fin de cycle de vie, non conformes aux besoins (invendus) ou
défectueux sont acheminés vers des lieux de stockage pour être triés puis redistribués après
traitement, réparation ou reconditionnement.
Les produits ou matières comme les rebuts, rejets de production et les emballages font
l’objet d’un circuit de retour vers des lieux de recyclage, de destruction, de valorisation
énergétique, voire, quand c’est approprié, de stockage ultim
Évolution des transports intérieurs et de la part modale routière - Sources : SOeS, VNF – 2012 Champ : hors TRM sous pavillon étranger,
transit et oléoducs
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Le chiffre d’affaires du secteur des transports et de l’entreposage représente
179,9 milliards d’euros. Les transports intérieurs terrestres (hors oléoducs) de
marchandises représentent un volume total de 358 milliards de t/km. Le mode
routier représente 88,2%, le fer 9,6% et le fluvial 2,2%. Le secteur des transports
émet 133,2 millions de tonnes de CO2 dont 93,9 pour le seul mode routier
Source : compte des transports en 2011 –CCTN juillet 2012.
Emploi
La logistique et le transport de fret représentent plus de 1,6 million d’emplois.
Concernant l’emploi salarié, il représente 1,332 million d’emplois et tend à
diminuer depuis 2007. En 2011, la France compte 90878 entreprises de transport
routier de marchandises avec 9489 créations d’entreprises, dont 4081 pour le
transport routier de marchandises
Formation
Le niveau de formation initiale dans le transport, mesuré par le diplôme, est en
moyenne inférieur à la moyenne de l’ensemble des secteurs d’activité. Les
besoins en formation concernent près de 100000 emplois et le renouvellement
est évalué à 30 % des effectifs sur 2010-2020, soit 350000 personnes. Le rapport
du comité de flière transport émet des préconisations sur les métiers de la
croissance verte pour la flière transport
La logistique : une filière verte stratégique pour l’avenir
Développer de nouveaux modes de consommation et de production plus
sobres en ressources naturelles est devenu un objectif partagé par les
gouvernements des pays développés. Conforter la place des acteurs français sur
des marchés mondiaux à fort potentiel suppose l’élaboration d’une politique
industrielle orientée vers la montée en puissance des filières vertes, c’est-à-dire
sobres en ressources naturelles et décarbonées.
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C’est pourquoi il est apparu nécessaire d’identifer ces flières et de mettre en
exergue celles pour lesquelles il était le plus prioritaire de concentrer les efforts
et d’améliorer la synergie des moyens publics. C’est dans cette perspective que
le ministère du Développement durable a réalisé un rapport en mars 2010, Les
flières industrielles stratégiques de l’économie verte, qui identife les flières à
conforter prioritairement et propose des axes de stratégie industrielle pour la
participation de chacune d’elles au développement économique français.
Le Comité stratégique des éco-industries (COSEI), qui représente les flières
vertes dans la Conférence nationale de l’industrie, a pour mission d’identifer les
freins au développement des filières vertes et de contribuer à la défnition de la
politique industrielle nationale. Il a produit une feuille de route pour les flières
vertes, Ambition Ecotech, annoncée par les ministères du Développement
durable et de l’Industrie le 13 janvier 2012 dernier.
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accompagnant les efforts d’adaptation de la filière à de nouvelles
contraintes.
- Identifier et soutenir le mûrissement de technologies de rupture couvrant
les domaines des poids et dimensions, les niches technologiques relatives
aux
véhicules et l’optimisation des processus relatifs à la rupture de charge.
- Apporter un support efficace aux autres filières industrielles en favorisant
notamment la création de plates-formes composées d’entrepôts certifiés
HQE et de hubs tout en offrant de nouvelles capacités logistiques.
D’ores et déjà, plusieurs actions ont déjà été mises en œuvre :
- harmoniser les méthodes de calcul des émissions de CO
2 et de consommation énergétique en s’appuyant sur l’Observatoire
énergie, environnement, transports (OEET) et sur un projet de norme NF
EN 16258 (décret n° 2011-1336 du 24 octobre 2011 relatif à l’information
sur la quantité de dioxyde de carbone émise à l’occasion d’une prestation
de transport) ;
- favoriser l’interopérabilité des solutions logicielles (tracing, tracking,
géolocalisation…) regroupées dans les systèmes d’information ouverts,
pour les domaines ferroviaires, routiers et fluviaux (lancement du projet
Noscifel en juillet 2012) ;
- lancer une démarche sur les unités de transport intermodal : caisses
mobiles et conteneurs 45 de 45 pieds Palletwide (rapport du CGEDD sur
les unités de transport intermodal du 7 septembre 2012).
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plus sobres et dont l’impact sur l’environnement et le climat soit réduit, tout
en prenant en compte l’évolution de la demande et des comportements
susceptibles d’intervenir dans les vingt prochaines années. Il s’agira
préférentiellement, à travers la maîtrise de nouvelles technologies, de
renforcer la compétitivité de l’industrie des transports dans un objectif de
réduction des consommations, des émissions et pollutions.
La ventilation du programme est la suivante :
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