Вы находитесь на странице: 1из 7

Corrigé de l’examen de l’unité de

Mathématiques LM 251
Université Pierre et Marie Curie.
Responsable: Henri Skoda
10 juin 2005.

Question de cours
Enoncer et démontrer la formule de la moyenne pour les intégrales définies.

Soit f : [a, b] → IR une fonction continue sur [a, b].


Alors ∃c ∈ [a, b] tel que:
1 Zb
f (x)dx = f (c)
b−a a
En effet, comme f est continue sur l’intervalle fermé et borné [a, b], f a un
maximum M et un minimum m sur [a, b] et il existe c1 ∈ [a, b], c2 ∈ [a, b] tels
que:

(1) ∀x ∈ [a, b], f (c1 ) = m ≤ f (x) ≤ M = f (c2 )

L’intégration respecte les inégalités larges, (1) entraı̂ne donc:


Z b Z b Z b
(2) m dx ≤ f (x) dx ≤ M dx
a a a

Z b
0
(2 ) m(b − a) ≤ f (x) dx ≤ M (b − a)
a

1 Zb
(2”) m≤ f (x) dx ≤ M
b−a a

1
Comme m = f (c1 ) et M = f (c2 ) sont deux valeurs prises par la fonction
continue f , le théorème des valeurs intermédiaires pour la fonction continue
f affirme que pour tout y ∈ [m, M ], il existe x ∈ [c1 , c2 ] tel que f (x) = y. En
1 Rb
particulier d’après (2”), pour y = b−a a f (x) dx, il existe c ∈ [c1 , c2 ] ⊂ [a, b]
tel que:
1 Zb
f (x)dx = f (c)
b−a a
Exercice 1.
On considère la suite (un )n∈IN , définie par récurrence à l’aide de la fonction
:
1
f : IR+ → IR+ , x → f (x) , f (x) := x3 ,
3
soit :
1
un+1 = f (un ) = u3n
3
où u0 > 0 est donné.
1) (Question de cours) Montrer que la suite (un ) est monotone.

Comme f (x) = 13 x3 est strictement croissante, x1 < x2 entraı̂ne f (x1 ) <


f (x2 ).
Supposons, par exemple, que : u0 < u1 , on a alors : f (u0 ) < f (u1 ),
soit : u1 < u2 . Par récurrence, supposons : un−1 < un , on a donc :
f (un−1 ) < f (un ), c’est à dire : un < un+1 . La suite (un ) est bien strictement
croissante. Si u0 > u1 , on démontre, de même, que la suite (un ) est stricte-
ment décroissante.

2) Tracer la courbe représentative de f et étudier le signe de la fonction


auxiliaire : g(x) = f (x) − x, sur l’intervalle [0, +∞[
On a :
1 1 1 √ √
g(x) = x3 − x = x(x2 − 3) = x(x + 3)(x − 3)
3 3 3
√ √ √
g(x) est donc du signe de x− 3, soit < 0, pour x < 3 et > 0, pour x > 3.

3) a) Pour quelle valeur de u0 , la suite (un ) est-elle constante?

La suite√(un ) est constante lorsque f (u0 ) = u0 , g(u0 ) = 0, c’est à dire


pour u0 = 3, car on suppose u0 > 0.

2
b) Discuter suivant la valeur initiale u0 > 0 de la suite, la monotonie
(croisssance ou décroissance) et la convergence de la suite (un ).

Pour u0 < 3, on a : g(u0 ) < 0, soit : f (u0 ) < u0 , u1 < u0 , la suite (un )
est donc strictement décroissante, elle est minorée par 0. Elle converge donc
vers une limite l ≥ 0 (passage à la limite dans les inégalités larges). Comme
f (x) = 31 x3 est continue (car dérivable) sur l’intervalle [0, +∞[,
1 3 1
un → l 3 ,
3 3
quand n → +∞, c’est à dire :
1
un+1 → l3 ,
3
quand n → +∞. Comme un+1 → l, on a, d’après l’unicité de la limite :
1
l = l3
3
soit :
l = 0.
√ √
car l = 3 √ est impossible puisque : l ≤ u0 < 3.
Pour u0 > 3, on a : g(u0 ) > 0, soit : f (u0 ) > u0 , u1 > u0 , la suite (un ) est
donc strictement croissante.
Si la suite (un ) était majorée, elle convergerait vers une limite finie l ≥ u0 >

3.
Mais f étant continue au point l, on aurait f (l) √ = l (car f (un ) → f (l),
un+1 → f (l), un+1 → √ l, donc f (l) = l), d’où : l = 3 (unique
√ point fixe de
f situé à droite de 3). Or ceci contredit le fait que : l > 3.
La suite (un ) est donc non majorée. Comme elle est croissante, elle tend vers
+∞.

Exercice 2.
Ecrire la formule de Taylor en 0 avec reste intégral à l’ordre 2 (le reste fait
intervenir la dérivée 3eme) pour la fonction f (x) = x5 .
La formule deTaylor à l’ordre 2, avec reste intégral, s’énonce:

0 x2 Z x
(x − t)2 (3)
f (x) = f (0) + xf (0) + f ”(0) + f (t) dt
2 0 2

3
On a: f 0 (x) = 5x4 , f ”(x) = 20x3 , f (3) (x) = 60x2 , par suite: f (0) = 0,
f 0 (0) = 0, f ”(0) = 0, la formule de Taylor s’écrit donc:
Z x
5
f (x) = x = 30 (x − t)2 t2 dt
0

Exercice 3.
Calculer les intégrales: π
Z
2
I= x2 sin x dx
0
On utilise à répétition la formule d’intégration par parties:
Z b Z b
u dv = [uv]ba − v du
a a

en intégrant la foction trigonométrique et dérivant le polynôme, soit:


π π π
π
Z Z Z
2 2 2 2 2 2
I= x sinx dx = x d(− cos x) = [−x cos x]0 + 2
2x cos xdx
0 0 0
π π π
π
Z Z Z
2 2 2
I=2 x cos xdx = 2 x d(sin x) = [2x sin x]02 − 2 sin x dx
0 0 0
π
I = π + [2 cos x]02 = π − 2
I =π−2

Z 1 2x3
J= √ dx
0 x4 + 1
4x3 est la dérivée de x4 (d(x4 ) = 4x3 ), on fait donc le changement de variable
t = x4 , soit: Z 1
dt √ √
J= √ = [ t + 1]10 = 2 − 1
0 2 t+1

J = 2−1

Z π
4
K= sin3 t cos3 t dt
0

On fait apparaı̂tre sin t cos t dt = 12 sin 2t dt = − 14 d(cos 2t), soit:


π π
Z
4 2 2 1Z 4
K= sin t cos t sin t cos t dt = − sin2 t cos2 t d(cos 2t)
0 4 0

4
π
1 Z 4 (1 − cos 2t)(1 + cos 2t)
K=− d(cos 2t)
4 0 4
π
1 Z 4
K=− (1 − cos2 2t) d(cos 2t)
16 0
Soit par le changement de variable x = cos 2t:
1 Z0 2 1 Z1
K=− (1 − x ) dx = (1 − x2 ) dx
16 1 16 0
1 x3 1 1 1 1
K = [x − ]0 = (1 − ) =
16 3 16 3 24
1
K=
24
Les changements de variables x = sin t ou x = cos t ou x = tg t convien-
nent également.

Z 1 1 Z 1
1
L= 3
dx = dx
0 x +1 0 (x + 1)(x2 − x + 1)
1
x = −1 est pôle simple, la partie principale correspondante est 3(x+1) car pour
1 1 2
x = −1, x2 −x+1 prend la valeur 3 . Le trinôme x − x + 1 est de discriminant
∆ = −3, négatif, la décomposition de la fraction en éléments simples est
donc du type:
1 1 Ax + B
(1) 2
= + 2
(x + 1)(x − x + 1) 3(x + 1) x − x + 1

Pour x = 0 on obtient: 1 = 31 + B soit: B = 23 .


En multipliant par x l’identité (1) et faisant tendre x vers +∞, on obtient:

x x Ax2 + Bx
(10 ) = +
x3 + 1 3(x + 1) x2 − x + 1
1
0= +A
3
soit: A = − 13 et donc:

1 1 −x + 2
= +
x3 +1 3(x + 1) 3(x2 − x + 1)

5
Vérification pour x = 1, on a bien: 12 = 16 + 13 .
On fait apparaı̂tre la dérivé 2x − 1 du dénominateur x2 − x + 1 soit:
1 1 2x − 1 1
= − +
x3 + 1 3(x + 1) 6(x2 − x + 1) 2[(x − f rac12)2 + 34 ]

1 1
Arctg( xa ) 3
R
Comme x2 +a2
= a
(ici a = 2
), on obtient une primitive de la
fonction:
√ √
Z
1 1 1 2 3 3
3
= Ln(x + 1) − Ln(x − x + 1) + Arctg [ (2x − 1)]
x +1 3 6 3 3
D’où: √
Z 1
1 1 3 rt3
L= 3
= Ln2 + 0 + 2 Arctg
0 x +1 3 3 3

Z 1
1 1 π 3
L= 3
= Ln2 +
0 x +1 3 9
√ √
ldmath car tg π6 = 3
3
, soit Arctg 3
3
= π
6
.

Exercice 4.
1) Calculer les dérivées partielles premières ∂f
∂x
et ∂f
∂y
de la fonction définie
par:
f (x, y) = (x2 + y 2 )e−xy
On a:
∂f
= [2x − y(x2 + y 2 )]e−xy
∂x
∂f
= [2y − x(x2 + y 2 )]e−xy
∂y
2) Quels sont les points du plan qui peuvent être des extrema relatifs de
la fonction f ?
En ces points, les dérivées partielles sont nulles, ces points sont donc solutions
du système: (
2x − y(x2 + y 2 ) = 0
2y − x(x2 + y 2 ) = 0
On a une 1ère solution avec le point (0, 0) qui est un minimum de la fonction
f puisque f (x, y) ≥ 0 = f (0, 0).

6
Si x 6= 0 on a aussi y 6= 0 d’après la 1ère équation, le système est alors
équivalent à:
x y x2 + y 2
= =
y x 2
x y x2 x x x x2 +y 2
y
= x
entraı̂ne: y2
=1 Soit: y
= 1 ou y
= −1. Comme y
= 2
≥ 0,
x x2 +y 2 2 2
on a donc y
= 2
= 1, soit: x = y et x = y = 1 et donc:

x = y = 1 ou x = y = −1

Les autres points sont donc les points (1, 1) et (−1, −1). On peut montrer
que ce sont des points ”selle” ou des ”cols”, il n’y a pas de minimum ou de
maximum en ces points.

Вам также может понравиться