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1 INTRODUCTION :
Un problème de mécanique des fluides est résolu si l’on connait en tout point du domaine occupé
par le fluide et à tout instant la pression P dans le fluide, sa masse spécifique ρ et les
composantes de sa vitesse
V V V
x y z . Ces cinq fonction fonctions des cordonnées x, y, z du
point courant doivent satisfaire à des conditions générales résultant de l’application des principes
fondamentaux de la mécanique, à savoir :
Ces principes se traduisent par la loi élémentaire de perte de charge en milieux poreux, et l’équation
de la continuité.
A ces équations il faut ajouter l’équation d’état du fluide et la loi d’évolution thermodynamique du
fluide au cours de son mouvement, ces quatre équations peuvent être combinées pour donner une
équation aux dérivées partielles en p .
L’étude expérimentale de l’écoulement des fluides à travers les milieux poreux sont décrit par deux
lois, la loi de darcy dans le cas des écoulements laminaires (faible vitesse), et la loi de Forchheimer
dans le cas des écoulements turbulent.
La loi quadratique proposée par Forchheimer est une loi générale pour exprimer la filtration de fluide
en régime laminaire ou turbulent.
Dans le cas d’un écoulement permanent à travers une carotte horizontal de longueur L, l’équation
de Forcheimer est
dp µg
− = V +βρ V 2
dL K
P : la pression, atm V : la vitesse, cm/s
Dans le cas réel d’écoulement de pétrole dans le gisement, le terme quadratique est parfaitement
négligeable devant le terme de darcy, alors qu’il devrait être pris en considération dans le cas de gaz,
les viscosité et débits rencontrés couramment le rendant 500 fois plus grand.
ρVd
<1
Mais en générale pour que la loi de darcy soit valable on se fixe à une valeur limite µφ (CGS ).
∂ ( ρφ )
dxdydz dt
∂t
D’autre part, sur les faces d’abscisses x et x+dx, il entre la masse de fluide ( ρV x ) x dydzdt et il sort
( ρV x )x+dx dydz alors le parallélépipède acquiert par les faces x et x+dx la masse :
− ∂ ( ρV x )dxdydzdt
∂x
Comptant la masse acquise par les quatre autres faces nous avons après simplification par dx dy dz dt
− ∂ (φρ )=div ( ρ V⃗ )
∂t
3
−1 ∂ V
c=
V ∂p ( )T=cst
V =V ref [ 1+ c( pref − p) ] Connaissant le volume de fluide à une pression donné on peut avoir le
volume de fluide sous une autre pression.
4
1 1 ∂Z
cg= −
p Z ∂p( ) T =cst
5
2 ÉQUATION DE DIFFUSIVITÉ
L’équation de diffusivité régit l’évolution de la pression dans le réservoir et dans le temps. Elle est
établie à partir de
∂( ρφ)
∇ . ( ρ V⃗ )=
1. l’équation de continuité : ∂t
K
V⃗ = (∇ p+ρg )
2. l’équation de darcy : µ
K
V⃗ = (∇ p)
Cas d’un écoulement horizontal µ
1 ∂ρ
c= ( )T
3. l’équation d’état : ρ ∂p
1. compressibilité des fluides faible et constante : c’est le cas pour un liquide, pas pour un gaz
2. gradient de pression faible : c’est le cas dans les réservoirs où les vitesses d’écoulement sont
faibles
∂2 p ∂2 p ∂2 p φ µc t ∂ p
+ + =
Cas linéaire : ∂ x2 ∂ y2 ∂ z2 K ∂t
1 ∂ ∂a 1 ∂ 2 a ∂ 2 a
Cas radial
∇ . ∇ a=∇ 2 a= r[ ]+ +
r ∂ r ∂ r r 2 ∂ θ2 ∂ z 2
1 ∂ ∂ p φ µc t ∂ p
r( )
r ∂ r ∂r
=
K ∂t
6
Comme pour un fluide légèrement compressible, l’équation de diffusivité qui régit le comportement
du gaz en écoulement est établie à partir de :
∂( ρφ) 1 ∂ ∂ ( ρφ )
∇ . ( ρ V⃗ )=− ( rρu r ) =−
1. l’équation de continuité : ∂t cas radial : r ∂ r ∂t
K k ∂p
V⃗ =− (∇ p+ ρg) ur =−
2. l’équation de darcy : µ cas écoulement radial : μ ∂r
pM
ρ=
3. l’équation d’état : zRT
1 ∂ p ∂ p φ µc t p ∂ p
r
La combinaison de ces trois termes donne r ∂ r µz ∂r
(= )
k µz ∂t
p
2p
m( p )=∫ dp
En 1966 Ramey et al ont linéarisé cette équation par l’introduction de terme 0 µz
∂m( p ) 2 p
=
∂p µz
∂m( p ) ∂m( p) ∂ p
=
∂r ∂ p ∂r
∂m( p ) ∂m( p) ∂ p
=
∂t ∂ p ∂t
Alors l’équation finale devient :
2
∂ m( p) 1 ∂ m( p ) φ µc t ∂m( p)
+ =
∂r 2 r ∂r k ∂t
Plusieurs ouvrage considère que le produit µZ approximativement constant pour P<2000 psia
Alors on écrit :
7
p
2p p2
m( p )=∫ dp=
0 µZ µz
∂2 ( p2 ) 1 ∂ ( p 2 ) 1 ∂ ( p2 )
+ =
∂r 2 r ∂r K ∂t
p Tp sc 1
Z = T sc Bg
On introduit cette relation dans l’équation de diffusivité on obtient :
2
∂ ( p) 1 ∂ ( p ) 1 ∂ ( p )
+ =
∂ r2 r ∂ r K ∂t
8
∇( ρi v i )T =− ∂ (φρi )T
∂t
eau :
∇ ( ρw v w )=− ∂ ( φρw s w )
∂t
huile :
∇ ( ρo v o )=− ∂ ( φρo so )
∂t
gaz :
Pour le gaz, le flux total est la somme de gaz libre et le gaz dissous dans l’huile et l’eau, alors
vo vw vg vo vw
( ρ g v g )T =ρ g v g + Bo
R so ρ gsc +
Bw
Rsw ρgsc = ρgsc
Bg
+
Bo
Rso ρgsc +
Bw
R sw ρgsc
R R s s s
so sw g o
( ρ g φ )T =φρg s g +φs o B ρ gsc + φsw B ρgsc =φρ gsc B + R so B + Rsw B
o w g o
[
w
w
]
Alors l’équation de continuité de gaz est :
v g vo v s s s
(
∇ ρ gsc
Bg Bo Bw ∂t Bg) Bo( [
+ R so ρgsc + w R sw ρ gsc =− ∂ φρ gsc g + R so o + R sw w
Bw ])
Rappel de la loi générale de darcy :
ki
v i =− ∇ pi
µi
huile :
ko s
∇
( µo B o ) ( )
∇p=∂ φ o
∂t B o
eau :
kw s
∇
( µ w Bw ) ( )
∇p = ∂ φ w
∂ t Bw
gaz :
kg ko kw s s s
∇
(( µg B g
+ R so
µo B o
+ R sw
µw B w ) ) ((
∇ p = ∂ φ g + R so o + R sw w
∂t Bg Bo Bw ))
Maintenant on considère le terme de gradient qui a la forme de ∇(a ∇ p) avec a=a(so,sg,p)
ko s
huile
µo B o
∇ 2 p=φ ∂ o
∂t Bo ( )
kw s
eau
µw B w
∇ 2 p=φ ∂ w
∂t Bw ( )
10
kg ko kw sg so sw
gaz
( µ g Bg
+ R so
µo Bo
+ R sw
µ w Bw
∇ 2 p=φ ∂
∂t B g )
+ Rso + R sw
Bo Bw ( )
Maintenant on développe le second membre (dérivé par rapport au temps) :
'
∂ s o = ∂ s o ∂ p = 1 s' − so B o ∂ p
( ) ( )
∂t Bo ∂ p B o ∂t B o o Bo ∂t ( )
On substitue cette relation dans l’équation de l’huile on trouve :
'
φµo ' s o Bo ∂ p
∇ p=
2
s −
k o o Bo ∂t ( )
La même chose pour l’eau :
'
φµ w sw B w ∂ p
∇ p=
2
kw ( '
sw −
Bw ∂t )
Pour le gaz :
ki
λi =
µi
L’indentification entre l’équation de l’huile et l’eau donne :
' '
λw ' s o B o sw B w
λo
so−(Bo
'
= sw −
Bw )( )
L’identification entre l’équation de l’huile et l’équation de gaz donne :
)( ( ) )
'
s B R λ
1 ' o o so o sw w g R λ λ
λo ( )(
so− +
B o B o Bw B g
+ =¿ B
so
o
o
+
sw
B w
w
+
B
g
g
−
g
Bg
¿
2
g
+ s
'
o −
o
B o B o
+ ¿ ¿ ¿¿
'
s o Bo
On ajoute et retranche
( ) ( )
Bo
et
Bw
puis en regroupe les termes
( '
so −
Bo ) on
trouve
'
s o Bo
On remplace
( ) '
so −
Bo
dans l’équation de l’huile on trouve :
'
φ ' so B o ∂ p φ λo c t ∂ p
∇ p=
2
s−
λo o ( ) =
Bo ∂t λo λ t ∂ t
φc t ∂ p
∇ 2 p ==
λ t ∂t
Cette équation est semblable à l’équation monophasique pour un liquides légèrement compressible
ce que implique que la solution de l’équation monophasique est applicable pour l’équation poly-
Tant que celle-ci n’a pas atteint la limite du gisement ou la limite de la zone de drainage du puits, la
pression en un point dépend non seulement de la position de ce point, mais aussi du temps. Le
mouvement est transitoire, L’influence de la limite ne se fait pas encore sentir et tout passe comme
si le gisement était infini. La solution de l’équation de diffusivité est obtenue avec des conditions aux
limites correspondant à gisement infini. Quand la perturbation atteint la limite du gisement,
l’influence de celle-ci se fait sentir en tout point, Après une période de transition, il s’établit un
nouveau régime d’écoulement.
∂2 p 1 ∂ p φ µc ∂ p
+ =
∂r 2 r ∂r K ∂t
Les conditions initiales et aux limites :
1.
p= pi quand t=0 pour tout r
∂p qµ
2.
( )
r =
∂r rw 2 π kh pour t>0
3.
p= pi quand r → ∞ pour tout t
L’approche de Polubarinova-Kochina
∂ p qµ
r lim 0 r
⃗ =
Nous allons d’abord remplacer la seconde condition par ∂r 2 π kh
φ µcr 2
y=
On utilise la transformation de Boltzmann 4 kt
On substitue cette équation dans l’équation de diffusivité on trouve :
2
d p dp
y + (1+ y )=0
dy 2 dy
⃗ 2 y dp = qµ
y lim 0
1. dy 2 π kh
2. si y →∞ , p→ p i
13
On a une équation différentielle de seconde ordre mais ne contient pas de la fonction p alors on peut
diminuer l’ordre de l’équation pour ramener au première ordre, en introduisant la nouvelle fonction
dp
p' =
dy on obtient
'
dp '
y +(1+ y ) p =0
dy C’est une équation de premier ordre à variable séparé, la solution est :
dp c 1 − y
p' = = e
dy y
D’après la deuxième condition on a :
dp ⃗ c1 qµ qµ
⃗
y lim 0 2y
dy ( )
= y lim 0 2 y e− y =
y 2 π kh
⇒ c 1=
4 π kh
La solution maintenant devient :
−y
dp qµ e
=
dy 4 π kh y
L’intégration de cette équation donne :
y
qµ e− y
p= ∫ +c
4 π kh ∞ y 2
Cette équation peut être écrite de la forme :
∞ −y
qµ e
p= Ei(− y )+c2 Ei( y )=−∫ dy
4 π kh ; y y
qµ φ µcr 2
p(r ,t )= pi−
4 π kh [
− Ei (−
4 kt
) ]
φ µcr 2 x x2 x3
Ei(−
4 kt [
)= ln γx− + −
1! 2(2 !) 3(3 !)
+. .. . ]
γ=1.781
14
La fonction Ei(−x) est approximée pour les valeurs de x<0.01 par la fonction ln( γx) où
γ=1.781 est appelé la constante de Euler.
4 kt
2
>100
Alors pour φ µcr
qµ kt
p(r ,t )= pi + ln( )+0 .80907
4 π kh φ µcr 2
qµ kt
L’expression de la pression de fond est
pwf = pi −
4 π kh[ln
φ µcr 2w
+0 . 80907
]
15
1.
p= pi quand t=0 pour tout r
∂p qµ
2.
( )r =
∂r rw 2 π kh pour t> 0
3.
( ∂∂ pr ) =0
re pour tout t
Nous allons présenter la solution faite par Everdingen et hurst qui ont employé la transformer de
Laplace.
Pour faciliter le travail ils ont introduit les variables adimensionnels suivant :
pi −p
Δp D =
qµ
2 π kh
r
r D=
rw
kt
t Dw =
φ µcr 2w
On substitue ces nouvelles variables dans l’équation de diffusivité et les conditions aux limites on
trouve :
∂ Δp D 1 ∂ Δp D ∂ Δp D
+ =
∂r rD ∂ rD ∂ t Dw
D2
Avec
1.
Δp D =0 si t Dw =0 pour tout r D
∂ pD
2.
( )
∂ rD 1
=−1
t >0
pour Dw
∂ pD
3.
( ) ∂ rD r eD
=0
pour tout
t Dw
∞
−st Dw
p(r D ,s)=∫ Δp D (r D ,t Dw )e dt Dw
0
On obtient :
d2 p 1 d p
+ =s p
dr 2 r D dr D x 2 y '' +x y ' +( x 2 − p2 ) y =0
D Équation de Bessel
dp 1
( ) =−
2 1
dr D s
dp
( )dr D reD
=0
¿
eD
¿ ¿¿
eD
]
S
x2
x p ∞
−
4 ( )
J p= ()
∑
2 S=0 S ! Γ (s+ p+1) La fonction de Bessel d’ordre ‘p’ de deuxième espèce.
∞
Γ(α )=∫ e−t t α−1 dt
0 la fonction gamma, si α est entier Γ (α +1)=α !
J p ( x )cos( px )−J − p ( x )
Y p ( x)=
sin( px ) La fonction de Bessel d’ordre ‘p’ de première espèce.
[ ]
2
qµ 2 t Dw 3 ∞ e n Dw J 1( α n r eD )
pwf = pi − +ln r eD − +2 ∑ 2 2
2 π kh r 2 4 n=1 α n [ J 1 ( α n r eD )−J 1 ( α n ) ]
2
eD
qµ 2 t Dw 3
pwf = pi −
2 π kh r 2[+ln r eD −
eD
4 ]
17
1.
p= pi = pe quand t=0 pour tout r
∂p qµ
2.
( ) r =
∂r rw 2 π kh pour t> 0
p|r = pi
3. e pour tout t
Avec
1.
Δp D =0 si t Dw =0 pour tout r D
∂ pD
2.
( )
∂ rD 1
=−1
t >0
pour Dw
3.
Δp D =0 quand r D=r eD pour tout t Dw
dp 1
( ) =−
2 1
dr D s
p|reD =0
La pression au bord de puits est :
−β 2 t Dw
pwf = pi −
qµ
2 π kh [
ln r eD −2 ∑ 2 2
e n J 20 ( β n r eD )
β n [ J 1 ( β n )−J 20 ( β n r eD ) ] ]
18
Dans le cas d’un temps d’un temps suffisant on a (t>>) la pression au bord de puits devient :
qµ
pwf = pi − ln r
2 π kh eD
Le régime établit est appelé régime permanent où la pression reste constante en fonction de temps.
QBµ
Δp skin = [ ]
2 π kh
S
Alors :
k r skin
S=
( k skin )( )
−1 ln
rw
Puits endommagé ⇒
k skin <k ⇒ S>0
QµB r
pwf = pi −
2 π kh (
ln e + s
rw )
Ecoulement pseudo-permanent :
re
pwf = p−
QµB
2 π kh [
ln −0 . 75+S
rw ]
Ecoulement transitoire :
QµB kt
pwf = pi −
4 π kh
ln
[φ µcr 2w
−0 . 81+2 S
]
3.5 CAPACITÉ DE PUITS (WELLBORE STORAGE)
Lors d’une mise en production en tête de puits, le débit en tête de puits est supposé passer
instantanément de 0 à q. le débit au fond ne passe pas instantanément de 0 à qB. La mise en
production au fond se fait progressivement. Cette période pendant laquelle le débit fond évolue est
appelée période d’effet de capacité de puits ( wellbore storage).
20
ΔV
C=−
Δp
Toutes les solutions précédentes supposent la capacité de puits nulle, c’est-à-dire que le débit au
fond passe instantanément de 0 à qB. Afin de résoudre le problème d’évolution des pressions liées à
l’effet de la capacité de puits nous devons développer un modèle mathématique.
1 ΔV
c f =−
Noter que la compressibilité ( V Δp ), la masse volumique ( ρ ) et le coefficient de
wellbore storage ( C ) sont supposées constantes, ceci n’est pas vraie que pour une pression
pwf proche de la pression initial (
pi ).
Δm
ṁin− ṁ out=
Δt
Avec
1
Δm=5 . 615 ρsc ΔV
B
Substitutions ces relations dans la relation de bilan matière
24 ΔV
( q in −qout ) B= Δt
( Δt en hrs)
24 C dp wf
qin =qout +
B dt
24 C dpwf
0=q+
B dt
Ce qui donne
qB
pwf = pi − t
24 C Au début de la production
La dimension des blocs matricielles sont petits par rapport à l’extension du réservoir et la
répartition des blocs, d’une part, et des fissures, d’autre part, sont uniformes dans tout le
réservoir.
1-régime pseudo permanent : ce modèle est utilisé par Warren et Root et al.
De point de vue théorique, la solution la plus rigoureuse est la plus générale correspond au modèle
transitoire tandis que le modèle pseudo-permanent ne peut apporter qu’une solution approché
Lors de la mise en production d’un réservoir fissuré, les fissures participent les premières à la
production en raison de leur forte perméabilité.
Création d’une différence de pression entre la matrice et la fissure, les blocs matriciels commence à
produire dans les fissures.
c tm=c o +c pm
c tf =c o +c pf
La capacité de chaque système :
C pm=φ m V m c tm
C pf =φ f V f c tf
24
capacité
C f =φ f V f c tf où bien [ φc t ]f c tf =c o +c f
[ φct ] f µr 2
p(r ,t )= pi−
qµ 1
− Ei −
2 π kh 2 [ (
4 kt )]
Au bord de puits :
φc t ]f µr
pwf = pi −
qµ 1
− Ei −
2 π kh 2
[
[ ( 4 kt
w
2
)]
2
t>
[ φc t ]f µr
Après certain temps lorsque ( 4k ) on peut utiliser la forme simplifie :
qµ kt
p(r ,t )= pi− [ln +0 .80907 ]
4 π kh [ φc t ] µr2
f
Au bord de puits :
qµ kt
pwf = pi − [ ln +0 . 80907 ]
4 π kh [ φc t ]f µr 2
w
L’analyse de la déplétion d’un bloc matriciel milieu fissuré montre qu’après une période
d’écoulement transitoire, un régime pseudo-permanent s’établit dans le bloc matriciel.
Deux approches sont proposées dans la littérature pour décrire l’écoulement matrice fissures :
La première est celle de Warren et Root elle consiste à considérer que l’écoulement matrice
fissure est immédiatement pseudopermanent.
La deuxième celle de Swaan ne fait pas l’hypothèse précédente.
kf ∂ pf
∇ 2 p f =[ φc t ]f −q
µ ∂t
km 2 ∂p
∇ pm= [ φct ]m m +q
µ ∂t
25
Warren et Root ont suggéré que l’écoulement dans le bloc matricielle est pseudosteady-state, dans
ce cas le débit sortant de matrice est donné par la formule suivante :
∂ pm
q=−[ φc t ]m
∂t
∂ pf ∂p
∇ 2 pf =
µ
kf [
[ φct ]f
∂t
+ [ φc t ]m m
∂t ]
Nous avons une équation à deux inconnues pour la résoudre il faut ajouter une autre équation.
Warren et Root ont utilisé la condition de la chute de la pression entre la matrice et la fracture.
km
q=α ( p m− p f )
µ
Ou α est appelé le facteur de la géométrie
∂ pm km
∂t
=α
µ [ φc t ]m
( p f − pm )
Finalement on a :
∂ pf ∂p
∇ 2 pf =
µ
kf [
[ φct ]f
∂t
+ [ φc t ]m m
∂t ]
∂ pm km
∂t
=α
µ [ φc t ]m
( p f − pm )
kf
t D= t
µ ( [ φc t ]f + [ φc t ]m ) r 2w
2 πk f h
pD = p −p
qBµ ( i )
r
r D=
rw
Les deux équations deviennent :
∂p ∂p ∂p
1 ∂
rD ∂ rD [
∂r D ∂ tD ]
r D Df =w Df + ( 1−w ) Dm
∂t D
26
∂ pDm λ
= p −p Dm )
∂ tD 1−w ( Df
km
λ=α r 2w
kf
[ φc t ]f
w=
( [ φc t ]f + [ φc t ]m )
Pour la résolution de système on utilise la transformation de Laplace :
λ
s p̄ Dm (s)− p̄ Dm (0)= p̄ (s)− p̄ Dm (s) ]
1−w [ Df
λ
p̄Dm (s)= p̄ (s )
[ λ +( 1−w ) s ] Df
Equation dans la fracture :
d p̄ Df (s )
1 d
r D dr D
rD
[
dr D ]
= w [ s p̄ Df ( s ) ] +(1−w ) [ s p̄ Dm ( s ) ]
On élimine
pDm de l’équation dans la fracture on obtient l’équation finale :
d p̄ Df (s ) [ λ+w (1−w )s ]
1 d
r D dr D
rD
[
dr D
=
]s p̄ (s )=f ( s )s p̄ Df ( s)
[ λ +(1−w )s ] Df
Où bien
d 2 p̄ D d p̄ D
z2 +z =z 2 p̄ D
dr 2
D
dr D
avec z=√ f ( s)s
Cette équation est de la même forme de l’équation de diffusivité de fluide peu compressible dans un
milieu homogène avec f (s)=1
La résolution de cette équation est similaire à la solution de l’équation de diffusivité de fluide peu
compressible dans un milieu homogène.
La solution de l’équation de diffusivité pour un puits vertical produit avec un débit constant dans le
cas d’un réservoir homogène infinie est :
1
p̄Dh (r D , s)= K 0 (r D √ s )
s
1
p̄Dh (r D , s)= K 0 (r D √ sf ( s ) )
s
On utilise l’approximation logarithmique de cette fonction c.-à-d. s →0
1 4 1
K 0 (x )≈ ln 2 γ 2
2 e x ( )
On obtient :
1 4 1 1
p̄Df (r D , s )=
( )
ln 2 γ 2 − ln(s )− ln [ f (s ) ]
2s e rD 2s 2s
a
→a
s
−ln(s )
→ln(t )+γ
s
1 s
ln(1+ )→ Ei (at )
s a
Après la collection des termes on obtient :
1 4 t 1 λ 1 λ
2 ( ) (
pDf ( r D ,t D )= ln γ D2 − Ei
e rD 2 w ( 1−w )
t D + Ei
2 ) (t
( 1−w ) D )
28
29
De perméabilité
kf
De capacité ( [ φc t ]f +[ φc t ]m )
L’évolution de la pression pendant cet écoulement est décrite par l’équation suivante :
[ φct ] f +m µr 2
p(r ,t )= pi−
qµ 1
[ (
− Ei −
2 πk f h 2 4 kf t )]
Au bord de puits :
pwf = pi −
qµ 1
[ (
− Ei −
2 πk f h 2
[ φc t ]f +m µr
4kf t
w
2
)]
4kf t
>100
Après certain temps lorsque ( [ φc ] f +m µr 2 ) on peut utiliser la forme logarithmique :
qµ kf t
p(r ,t )= pi− [ ln +0 . 80907 ]
4 πk f h [ φct ] f +m µr 2
Au bord de puits :
qµ kf t
pwf = pi − [ ln +0 . 80907 ]
4 πk f h [ φc t ]f µr w2
Le principe de superposition est un outil puissant qui peut être appliqué pour résoudre divers
problème comme :
Ex :
Calculer la baisse de pression au fond du puits A après 15 heures de production de 3puits situé dans
On donne :
70. 6 q o μo B o −948 φμ o c t r 2
p(r ,t )= pi + ( kh
Ei )(kt )
T=temps, hrs
K=perméabilité, md
qo=débit, STB/day
Pendant la production avec un débit q1 la pression au fond du puits est donné par
q1µ
Δp(t )= pi −p wf = Δp (t )
2 π kh D
Lorsqu’on augmente la production avec un débit (q2-q1) à l’instant t1 on constate une diminution de
la pression du fond du puits.
La pression du fond pendant cette période est calculée par l’addition d’une perte de charge
provoquée par (q2-q1) à la perte de charge provoquée par q1.
q1 µ ( q 2 −q1 ) µ
Δp (t )= Δp D (t )+ Δp D (t−t 1 )
2 π kh 2 π kh
Mathématiquement :
0≤t≤t 1 :
q 1µ
Δp(t )= Δp (t )
2 π kh D
t 1 <t
q1 µ ( q 2 −q1 ) µ
Δp (t )= Δp D (t )+ Δp D (t−t 1 )
2 π kh 2 π kh
EX1 :
0
1
2
3
. .
. . .
. . .
.
n
La perte de charge totale au fond du puits est donnée par la relation suivante :
( Δp )total=( Δp )due to( q −0)+ ( Δp )due to (q2−q1 ) + ( Δp )due to(q3 −q2) + ( Δp )due to( q4−q3 ) +.. . ..+ ( Δp )due to (qn−qn−1 )
1
Avec :
Exp :
Q(STB/day) 150
100
µ
Δp(t )=( q1 −q 0 ) Δp u (t−t 0 )=q1 Δp u (t )=q1
4
Pendant la deuxième période :
3.8 FAILLE
L’évolution de la pression au bord du puits situé proche d’une faille ou bien une barrière
imperméable est présenter la première fois par Horner à l’aide de la méthode des images en
superposant l’évolution de la pression du puits et l’évolution de pression due à un puits identique de
33
même historique de débit situé à une distance 2d du puits de mesure symétriquement par rapport à
la faille
φ µcd 2
Quand la zone compressible n’a pas atteint la faille alors kt est le terme Ei est nul.
Une fois que la faille est atteinte, l’évolution de la pression est plus rapide qu’en réservoir infinie.