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PRESENTATION DU PROJET DE PACKET

HAUT DEBIT
F8KGL – VAUREAL AMITIE RADIO – 29/10/2005

1-INTRODUCTION
Force est de constater que le packet-radioamateur, moyen de communication numérique, est à
présent dépassé. Les raisons technique de ce déclin, qui vont, d’une certaine manière, de paire
avec les difficultés rencontrées par les radioamateurs, sont très nombreuses.

• Débit faible
• La structure en réseau point à point
• Protocole AX25
• Manque réel d’innovation

Cette présentation se veut avant tout collaborative. Elle est un point de départ vers la
construction d’un réseau informatique sans fil, et doit amener une concertation entre tous les
participants. La démarche de F8KGL est une proposition de réflexion pour construire un
nouveau réseau informatique radioamateur. L’objet de cette réunion est donc de faire évoluer
cette proposition, de la corriger le cas échéant, en apportant des points de vue concrets.

Lors de cette présentation, nous discuterons


-des contraintes du projet (cahier des charges)
-des fondamentaux sur les réseaux radio
-de la solution proposée par le radio-club, de ses limites et des questions qu'elle pose (->
solutions ?)
-des sujets à traiter pouvant répondre au cahier des charges
-des circuits, puces, et schéma d'applications possibles
-des manips déjà prévisibles pour répondre aux contraintes (fiabilité de la liaison radio,...)
-de l'organisation du projet

Seules les manipulations et autres expérimentations permettront de valider, ou non, le modèle,


d’apporter des actions correctives le cas échéant, dans le but d’offrir une alternative à l'Internet filaire

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2-CAHIER DES CHARGES
Nous voudrions offrir une alternative à l'Internet filaire. Non pas en terme de performance,
qu'il sera difficile de battre maintenant, mais sur le principe d'accès. Un système qui soit
autonome, accessible (facilement, en tout point et à tout heure) et innovant. Quel intérêt par
rapport à l'Internet ? Il ne s'agit pas de le concurrencer, dans la mesure où il n'a pas été conçu
pour des radioamateurs à l'origine. Il y a une certaine incompatibilité entre 99% du contenu
d'Internet et le trafic (censé être) véhiculé sur les bandes radioamateurs. Nous voudrions, dans
un premier temps, offrir un service haut débit conçu par des radioamateurs pour des
radioamateurs. Dans un deuxième temps, offrir une solution expérimentale et parallèle à
l'Internet filaire.

2.1-Architecture réseau
• La couche 3 doit-être TCP/IP
§ Compatibilité des couches appli
§ RHM agréable
§ Montée en débit

• Liaison longue distance


§ Relier plusieurs réseaux locaux éloignés
§ Performance du Wifi en longue distance ?

• Apporter une évolution aux réseaux existant


§ Avantages par rapport au Wifi,…
§ Maîtrise des inconvénients

2.2-Accès utilisateurs
• Reproductibilité
§ Facilité de connexion au réseau
§ Solution au coût le plus faible possible

• Concepts et principes abordables par l’OM moyen


§ La couche IP nécessitera cependant une adaptation des connaissances

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2.3-Interconnection des réseaux locaux

QPSK 2,4GHz
Wifi 5,7GHz
PC1

PC serveur 1
PC2

PC serveur 2

PC3

PC4 PC5

PC6

• Point à point rendu possible entre les serveurs


• Compatibilité avec les normes existantes pour les accès utilisateurs (Wifi, packet-
radio, … ?)

2.4-Les questions à ce jour


• Choix normes d’accès utilisateurs
§ Peu d’impact, c’est le serveur qui route les paquets
§ Wifi, packet-radio, LAN…
§ Capacité à partager les ressources utilisateurs de manière efficace

• Choix d’un protocole point à point


§ Nécessité d’un protocole point à point ? (qui peut le plus peut le
moins…)
§ Distance longue (Quelle limite ? Quelle puissance ?)
§ Wifi
§ Couche 2 : Ethernet
§ Couche 2 : HDLC

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§ Evolution de la couche PHY : étalement de spectre (séquence directe
(UMTS) ou saut de fréquence (Wifi))

2.5-Les performances attendues


• Débit

• Min théorique : 10Mb/s


§ Fortement dépendant du choix de protocole de la liaison serveur
§ Largeur de bande autorisée
2320MHz-2450MHz →2,355GHz à 2,365GHz et 2,392 à 2,4GHz

10MHz 8MHz

• Full duplex possible, mais shift de 36MHz

• Liaison inter-réseaux
§ Relier 4 coins d’un département
§ Distance moyenne à relier : 50km

• Services et QoS
§ Exploitation ADRASEC
§ Echange d’informations radioamateurs
§ VoIP
§ TV numérique en réseaux
§ QoS ????

2.6-ORGANSIATION DU PROJET
• Moyens de communications internes au projet
- Site web du radio-club – Interface SPIP
- Email
- Relais radioamateur phonie – réservé aux OM dûment autorisés
- Parution d’un bulletin d’information interne

• Création d’une nouvelle association


- Vauréal Packet Radio
- Alléger Vauréal Amitié Radio – 1 seul et unique projet à gérer
- Financement par le conseil général
- Les comptes de F8KGL ne peuvent pas être attribués en exclusivité à un seul et
unique projet

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• Imposer un planning ?
- Fondé sur les dates de salons radioamateurs importants (Seigy en Mars)
- Les gens non motivés ne doivent pas freiner ceux qui le sont →il en va de la
responsabilité de chacun à vouloir s’engager du début à la fin…

3-SOLUTIONS
Le niveau technique est très hétérogène. Du débutant au professionnel averti, ce projet est
suffisamment vaste pour pouvoir proposer des sujets à tous les niveaux techniques

3.1-Liaison point à point

Serveur Modem Module


Carte Wifi
2,4GHz

3.1.2-Couche radio
• QPSK 2,4GHz (largeur de bande estimée à 5MHz)
• Full duplex ?
• Puissance : 1W
• Conception d’une alimentation (-5V, +5V, -8V, +8V, +20V)
• Conception d’un OL 2,4GHz
• Test des modules WHE312 Thomson CSF
• En RX : DSP Intersil →HSP50306 ou HSP50210

3.1.3-Couche liaison

• Protocole HDLC → modem


- Utilisé par les protocoles PPP (compatibilité linux)
- Full duplex ???
- µP Freescale – OS : uClinux – doit assurer un routage des trames avec un port
au protocole Ethernet

• Protocole Ethernet
- Ne nécessite aucun modem
- Robustesse de ce protocole vis à vis de la couche PHY ?

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- Evolution de la couche PHY : spread spectrum direct sequence (UMTS
CDMA) ou spread spectrum frequency hoping (802.11)
- Full duplex obligatoire

3.1.4-Autres voies possibles ?


• Wimax

http://wimax.free.fr

Wimax (Worldwide Interoperability for Microwave Acess) est une nomre technique basée sur
le standard de transmission radio 802.16, validé en 2001 par l’organisme international de
normalisation IEEE.
Pour faire simple le Wimax ressemble au Wi-fi mais avec des performances nettement
supérieures en de nombreux points.
Le Wimax est développé par le consortium Wimax Forum, qui rassemble aujourd'hui plus de
200 industriels, FAI et opérateurs téléphoniques.
Le standard 802.16a validé fin 2002 permet d'émettre et de recevoir des données dans les
bandes de fréquences radio de 2 à 11 GHz avec un débit maximum de 70 mégabits par
seconde sur une portée de 50 km. En pratique, cela permet d'atteindre 12 mégabits par
seconde sur une portée de 20 km
Après les liaisons fixes de point à point, (domicile à borne de connexion) le Wimax devrait
évoluer vers la mobilité (portable à borne de connexion ou autre portable)
Depuis sa première version, le WiMAX bénéficie d'un atout de poids face au Wi-Fi : un
mécanisme d'allocation de bande passante à la demande (Grant/Request Access : la
modulation radio s’adapte aux ressources disponibles). Alors que la technologie Wi-Fi
souffre parfois de collisions entre les paquets de données et du surcroît de trafic qui en résulte,
le WiMAX alloue une bande passante à chaque utilisateur en fonction de ses besoins. Si un
abonné demande à faire de la visioconférence avec une excellente qualité, l'opérateur lui
attribue une priorité haute afin que la transmission soit la plus fluide possible.
Autres atouts du WiMAX : son débit et sa portée. Ils ont toutefois été revus à la baisse. Car
entre la première et la deuxième version, les transmissions ont su s'affranchir des obstacles.
Le WiMAX se débrouille pour assurer l'intégrité des données transmises, même si les ondes
doivent franchir des maisons ou des arbres pour arriver à destination.
En contrepartie, le spectre d'exploitation a été réduit à un segment de 2 à 11 GHz, ( 10 à 66
GHz a l'origine) la couverture des réseaux a été ramenée de 50 à 20 km et le débit (toujours
potentiel) est passé de 134 à 70 Mbit/s.

• Wireless USB

3.2-Accès utilisateurs
2 solutions à priori :
• Accès Wifi 5,7GHz

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• Réutilisation des modules

3.2.1-Wifi 5,7GHz

• Wifi 802.11a (interférence radio réduite 5,7GHz – 2,4GHz)


• QSJ : environ 100 €
• Station /P possible
• Réexploitation des normes existantes, en cours d’exploitation ou en cours
d’expérimentation (WLAN REF-Union)
• Simplicité et rapidité d’utilisation
• Transparent pour le serveur
• Antenne omnidirectionelle (serveur et utilisateur)
• Gestion de l’itinérance ?
• Pb de sécurité réseau ?

3.2.2-Modules 2,4HGz

Client Modem Module 2,4GHz

• Conception d’un modem et de son driver


• Couche PHY : QPSK 2,4GHz
• Couche liaison : à définir !

3.3-Sujets à traiter

3.3.1-Laison point à point


Titre Description Qui ? Quand ?
Alimentation PKT-HD Réaliser une alimentation +/-5V, +/-8V,+20V F0EOS 15/01/06
Jean-Louis
F1ASZ
Test module Thomson Valider le fonctionnement des modules F4BJH 15/01/06
CSF Bande passante requise F1BDQ
Tests fonctionnels F4BUC
Test d’une liaison point à point Ethernet
Modem Ethernet-HDLC Conception d’un modem Ethernet-HDLC (µP Freescale)
Liaison radio Trouver un correspondant F4BJH 01/01/06
Etude de la liaison radio (bilan de liaison – fiabilité de la
couche PHY, choix de modulation, débit, bande
passante, puissance, sensibilité, distance, antenne…)

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Modem RX Concevoir un modem RX (modem Intersil) F4BJH 31/01/06
F8BUZ
F1ASZ
Information Mairie Autre local F4BJH 01/01/06

3.3.2-Accès utilisateur
Titre Description Qui ? Quand ?
Expérimentation Wifi Réaliser une liaison Wifi entre 2 utilisateurs éloignés F1BDQ 15/12/05
F4BJH
F8BUZ

Récupérer le matériel F1BDQ 15/12/05


100euros+coax+connecteurs+300 (boitier Socris)
Mise en place du test F4BJH 15/12/05
F1BDQ
F8BUZ

Systèmes d’antenne F0EOS 15/12/05


F4BUC
J-Louis

Relever les performances obtenues (débit, ping, distance,


…)
Apporter des solutions le cas échéant et améliorations

Modem utilisateur Concevoir un modem pour utilisateurs en vue de la


réutilisation des modules 2,4GHz
Conception d’un driver logiciel
Couche liaison à définir
Manifestation Téléthon Monter une liaison démonstration Wifi

3.3.3-Généralités
Titre Description Qui ? Quand ?
Formation réseau F1BDQ 17/11/05
Formation radio F4BJH 21/11/05
numérique F4BUC
Formation mesure Utilisation de l’oscilloscope – analyseur de spectre F4BJH 28/11/05
F4BUC

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ANNEXE A : LES RESEAUX INFORMATIQUES
Sources : L’architecture des réseaux TCP/IP – Jacques Philipp

Principes de base des systèmes de communications et


normalisation
Les objectifs historiques des systèmes de communications sont :
• la constitution de réseaux téléinformatique permettant une intégration de la plus grande
variété de systèmes informatiques,
• l'indépendance des applications des contraintes apportées par le réseau de transmission,
• la définition de règles de communication universelles, indépendantes des moyens de
transfert,
• l'indépendance de l'application vis-à-vis des terminaux,
• l'adaptation du réseau à tous les types de réseaux existants.
Il existe deux types d'activités :
• les activités d'allocation de ressources,
• les activités consommatrices de ressources.
Comme dans les systèmes d'exploitation, il est nécessaire de résoudre les problèmes classiques d'allocation de
ressources :
• gestion de l'asynchronisme des demandes d'où la création et la gestion de files d'attente
avec stratégie de demande,
• gestion de l'interblocage et des congestions.

Définitions
• Les protocoles sont des conventions de gestion des relations entre les activités distantes.
• Une couche regroupe les activités de même nature et offre des services aux couches
adjacentes.
• Un service définit les fonctionnalités de la couche.
• Une requête issue de l'émetteur utilise les services de la couche application qui utilise elle-
même les services de la couche de niveau inférieur. La définition est récursive. Les

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couches de même niveau, dites couches homologues, dialoguent en utilisant les protocoles
de ce niveau.

M a c h in e A P r o t o c o le M a c h in e B

C ouche n n C o u ch e n

C o u c h e n -1 n -1 C o u c he n -1

C o u c h e n -2 n -2 C o u c he n -2

C o u c h e n -3 n -3 C o u c he n -3

Principes généraux de conception des couches


Les couches sont conçues suivant les principes suivants :
• le nombre de couches est peu important pour simplifier la description et l'intégration de
l'ensemble,
• les couches sont distinctes pour prendre en charge des fonctions qui diffèrent
manifestement par le traitement effectué ou par la technologie mise en jeu,
• les fonctions similaires sont regroupées dans une même couche,
• une frontière de couche est crée à un endroit où la description des services est concise et le
nombre d'interactions à travers cette frontière réduit au minimum,
• chaque couche n'a de frontières qu'avec les couches adjacentes,
• les fonctions d'une couche sont définies de telle sorte que sa conception puisse être
entièrement revue et ses protocoles modifiés sans avoir à modifier les services fournis ou
attendus des couches adjacentes,
• une couche est présente quand il est nécessaire de distinguer un niveau d'abstraction de
manipulation de données : par exemple syntaxique ou sémantique.
Il existe plusieurs modèles d'architectures : celui d'IBM (architecture SNA devenue architecture AUA), celui des
organismes de normalisation (modèle OSI), celui du monde Internet.

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Fonctions de transport et de traitement
Le modèle présenté ici est celui de l'OSI qui va nous permettre de mettre en évidence les fonctions universelles
des systèmes de communications. Les couches sont nettement délimitées ce qui permet d'en dégager les concepts
fondamentaux.
Il y a séparation des fonctions de transport (couches basses) et de traitement des données (couches hautes) le
transport étant une fonction élémentaire spécialisée et le traitement un ensemble infini de fonctions.
Les développements ces deux fonctionnalités sont effectués indépendamment. Les reprises d'erreurs de
transmission sont simples en transport, impossibles en traitement.

Services assurés par la fonction transport


• Mémorisation de blocs de longueur finie.
• Acheminement des blocs d'informations en temps réel si possible avec un taux d'erreurs
négligeable. On distingue à ce niveau deux fonctionnalités :
• le contrôle des réseaux : c'est la couche réseau,
• le contrôle du transport : c'est la couche transport.

Couche physique
Elle assure l'interface entre les systèmes informatiques et les supports physiques ainsi que le relais des éléments
binaires transmis et l'interconnexion des circuits de données.
! Exemple : câble Ethernet (norme ISO 8802.3).

Couche liaison
Son rôle est le suivant :
• établissement de la liaison pour fournir les procédures et les moyens fonctionnels
nécessaires pour l'établissement, le maintien et la libération des connexions de liaison de
données,
• identification des connexions qui utilisent les connexions physiques,
• réglementation de la ressource commune pour éviter les verrous mortels,
• synchronisation de l'envoi des informations (invitation à émettre ou à recevoir),
• reprise sur erreurs de liaison ou interruption de la liaison,
• contrôle de l'acheminement sans erreurs des blocs d'informations sur le support physique,
• définition d'un bloc ou d'une trame pour le découpage de l'information,
• gestion des caractères de synchronisation,
• contrôle d'erreurs (méthodes VRC, LRC, CRC).
Exemple : contrôleur de trame Ethernet (norme ISO 8802.2).

Couche réseau
Elle assure le relais, le routage, le multiplexage logique des paquets. Elle dispose de mécanisme de contrôle
d'erreurs et de contrôle de flux. Elle doit permettre l'adaptation dynamique du réseau et la récupération des
pannes de ligne.

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4 4

3 3

2 2

1 1

Un routeur (appelé quelquefois abusivement passerelle) assure l'interface entre deux réseaux.
Les types de réseaux sont :
• les réseaux à commutation de circuits,
• les réseaux à commutation de paquets, avec les services de circuit virtuel ou de
datagrammes.

Routage et adressage
L'adresse est l'identificateur relatif à la couche d'utilisation. Par exemple l'adresse Internet (adresse réseau) est
différente de l'adresse Ethernet (numéro du contrôleur). La portée d'une adresse peut être globale (universelle)
ou locale (portée limitée à un réseau local).
La fonction d'adressage détermine le chemin suivant lequel les informations transiteront. Il en existe deux types :
• l'adressage global distribué : c'est long à gérer.
• les adressages en cascade : chaque routeur détermine le chemin ultérieur ce qui définit des
conventions locales d'adressage.

Contrôle de flux
Sa nécessité est due à l'effondrement possible du réseau en fonction de la charge du trafic. Il est possible soit au
niveau réseau soit au niveau transport. Les méthodes de contrôle de flux sont :
Les politique à seuil : le nombre de paquets qui transitent sur le réseau est limité à priori dans sa totalité.
Inconvénient : sous utilisation possible des équipements,
Avantage : simple à mettre en oeuvre.
Les politiques de pré allocation : les ressources nécessaires au transport des paquets sont réservées
préalablement au transport. Les inconvénients sont la durée du traitement et son coût en ressources ce qui
conduit à une sous-utilisation du réseau.
L'auto-contrôle de congestion
• le système garde des mémoires en réserve (réseau Arpanet),
• les paquets ont des durées de vie limitées et s'autodétruisent en cas de dépassement
(protocole IP).

Mécanismes associés au contrôle de flux


• Contrôle du trafic : c'est un protocole de dialogue entre le processus émetteur et le
processus récepteur tel que le récepteur puisse inviter l'émetteur à cesser temporairement
d'émettre en cas de nécessité, puis à émettre à nouveau quand c'est possible.
• Contrôle en cascade : la quantité totale d'information en transit est inconnue.
• Contrôles de bout en bout : il y a un contrôle permanent entre l'émetteur et la récepteur.
Les délais de transmission imposent une durée très longue.

Mécanismes de fragmentation et de réassemblage


Fragmentation
Les paquets à transporter sont fragmentés pour s'adapter au réseau de transport. Ils sont numérotés pour
regroupement ultérieur. Ils n'ont pas toujours la même taille, selon les caractéristiques des équipements
intermédiaires.
Séquencement des paquets

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Ce problème est traité par les procédures de liaison.
Transparence des informations transportées
Toute configuration binaire doit pouvoir utiliser le réseau.
Acheminement
Le routage dynamique de chemins nécessite leur adaptation et un adressage indépendant des conventions des
autres couches.
Exemple : couche IP (Internet Protocol).

Couche transport
Cette couche assure le transport des informations de bout en bout. Elle assure également :
• le contrôle et la reprise sur erreurs de transmission,
• le contrôle et l'optimisation de bout en bout du transport des données,
• la sélection d'une qualité de services.

Erreurs prises en compte


• Erreur sur le contenu : il y a retransmission du paquet/datagramme erroné.
• Perte d'un paquet/datagramme détectée par la numérotation des paquets. Il y a
retransmission du paquet perdu.
• Duplication d'un paquet/datagramme : il est ignoré.
• Erreur du destinataire : à éviter.
Les contrôles sont réalisés par une cascade de contrôles intermédiaires. Le protocole de transport est dit de bout
en bout. L'objectif est la communication de deux utilisateurs situés dans différents systèmes indépendamment
des caractéristiques du réseau.

Qualité de services
La qualité de service est définie par :
• le délai d'établissement de la connexion,
• la probabilité d'échec de cet établissement,
• le délai entre l'émission et la réception,
• le taux d'erreur résiduel non détecté,
• la probabilité d'une panne (arrêt de déconnexion),
• le délai de déconnexion,
• la protection des connexions (sécurité et confidentialité de l'acheminement).

Classes de protocoles
La prise en compte ou non des différents mécanismes possibles amène à définir cinq classes de protocoles (au
niveau OSI). La classe minimale (classe 0) ne prend en compte que les fonctions dites "de base" à
savoir : ouverture de la connexion, transfert de données, segmentation, déconnexion.
Sans entrer dans le détail, on peut considérer que les différentes classes comportent les mécanismes suivants :
Classes de protocole
Mécanismes 0 1 2 3 4
Concaténation non oui oui oui oui
Contrôle de flux non non oui oui oui
Numérotation des paquets non oui oui oui oui
Multiplexage non non oui oui oui
Données exprès non oui oui oui oui

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Reprise sur erreur ou resynchronisation non oui non oui oui
Détection d'erreur non non non non oui
Eclatement non non non non oui
Segmentation oui oui oui oui oui
Les classes de protocoles sont définies par les propriétés suivantes :
Classe O : classe simple
• pas de correction ni reprise sur erreurs,
• compatibilité avec l'avis S70 du CCITT (telex).
Classe 1 : classe de base avec correction d'erreurs (Flew control)
• pas de multiplexage,
• récupération des erreurs signalées par le réseau.
Classe 2 : classe avec multiplexage
• avec ou sans multiplexage sur une même connexion de réseau,
• contrôle de flux optionnel,
• pas de reprise sur erreur.
Classe 3 : classe avec correction d'erreurs
• multiplexage avec ou sans contrôle de flux,
• reprise sur erreur signalées par le réseau.
Classe 4 : classe avec détection et correction d'erreurs
• multiplexage avec ou sans contrôle de flux,
• reprise sur erreurs signalées par le réseau,
• reprise sur erreurs non signalées par le réseau.

Types de réseaux
A ces classes de protocoles correspondent des types de réseaux : plus la qualité du transport est bonne, moins il
est nécessaire que la qualité du réseau le soit et réciproquement.
Réseau de type A : bon réseau pour les applications courantes
Il y a un taux acceptable d'incidents signalées par le service réseau et d'erreurs résiduelles non signalées par le
service réseau.
Réseau de type B : réseau de qualité moyenne
Il y a un taux acceptable d'erreurs résiduelles non signalées et un taux inacceptable d'erreurs signalées. Les
mécanismes de détection et de correction sont nécessaires. D'où une qualité de transport de classe 1 ou 3.
Réseau de type C : réseau de mauvaise qualité
Il y a un taux inacceptable d'erreurs signalées et non signalées. D'où la nécessité de compenser par un service de
transport de classe 4.
Exemple : la transmission de données par satellite nécessite un protocole de transport de classe 4.

Couches hautes

La couche session
Cette couche est la première du modèle qui ne concerne pas la transmission des données. C'est l'interface entre le
système d'exploitation et les réseaux de transmission. Elle fournit aux entités de présentation coopérantes les
moyens nécessaires pour organiser et synchroniser leurs dialogue et pour gérer leur échange de données. Elle a
les propriétés suivantes :
• offre des outils communs aux différents utilisateurs,
• utilise le service de transport sans chercher à l'améliorer,
• les fonctions de session ne concernent que le traitement,

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• aujourd'hui, communications point à point en mode connexion.
Cette couche assure les fonctions suivantes :
• support du dialogue entre le processus émetteur et le processus récepteur,
• initialisation, synchronisation, terminaison du dialogue.

! Exemple : couche RPC (Remote Procedure Call) de Sun.


Couche Présentation
Elle assure la prise en charge des problèmes associés à la représentation des données et informations que les
applications doivent échanger.
! Exemple : couche XDR (eXternal Data Representation) de Sun.
Couche Application
C'est une fenêtre d'accès aux services réseau pour le processus d'application. Elle assure les services suivants :
• identification et authentification des partenaires susceptibles d'entrer en communication,
• détermination de leur disponibilité,
• délivrance de l'autorisation de communiquer,
• agrément des mécanismes de préservation du secret.

! Exemple 1
Un navigateur sur Internet.
! Exemple 2
La commande d'administration de réseaux mount s'appuie sur le protocole NFS (Networked File System).

N F S /N I S A p p li c a t i o n

S e s s io n
RPC

X D R P ré s e n ta tio n

T CP U D P T r an sp o rt

IP R éseau

L ia iso n
E th e r n e t IS O 8 8 0 2 .2

E th e r n e t P h y siq u e
IS O 8 8 0 2 .2

A rc h ite c tu re d e N F S
La couche application a deux modes de fonctionnement :
• le mode connecté : le traitement est synchrone,
• le mode non connecté : le traitement est différé.

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Exemple d'applications en mode connecté et non connecté
En mode non connecté la messagerie, en mode connecté la gestion des transactions, l'interrogation de bases de
données, le traitement en temps partagé, la soumission de travaux sur une station distante, le transfert de fichiers.

Encapsulation des données


Chaque protocole gère des unités de données de protocole (Protocol Data Unit) qui sont encapsulées puis
transmises à la couche de niveau inférieure.

Exemple
• Couche liaison : trame Ethernet ,
• Couche réseau : datagramme IP,
• Couche transport : segment TCP ou UDP.
Le segment (TCP ou UDP) est complété par un en-tête. L'ensemble est transmis à la couche IP sous forme d'un
datagramme, lui même complété par un en-tête, transmis au contrôleur Ethernet qui émet la trame sur le support
physique.

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ANNEXE B
MODULATIONS NUMERIQUES

Source : ENSEIRB – P. RADIONIK - http://www.enseirb.fr/~kadionik/formation/tx_num/txnum_enseirb.pdf

Les systèmes de transmissions numériques de l’information entre une source et un destinataire


en utilisant un support physique comme le câble, la fibre optique ou encore, la propagation sur
un canal radioélectrique. Les signaux transportés peuvent être soit directement d’origine
numérique, comme dans les réseaux de données, soit d’origine analogique (parole, image,…)
mais convertis sous une forme numérique. La tâche du système de transmission est
d’acheminer l’information de la source vers le destinataire avec le plus de fiabilité possible.

Le schéma synoptique d’un système de transmission numérique est donné à la figure 1 où l’on
se limite aux fonctions de base :
• La source émet un message numérique sous la forme d’une suite d’éléments binaires
• Le codeur peut éventuellement supprimer des éléments binaires non significatifs
(compression de données ou codage de source), ou au contraire introduire de la
redondance dans l’information en vue de la protéger contre le bruit et les perturbations
présentes sur le canal de transmission (codage de canal). Le codage de canal n’est
possible que si le débit source est inférieur à la capacité du canal de transmission.
• La modulation a pour rôle d’adapter le spectre du signal au canal (milieu physique) sur
lequel il sera émis.
• Enfin, du côté récepteur, les fonctions de démodulation et de décodage sont les
inverses respectifs des fonctions de modulation et de codage situées du côté émetteur.

Source Codeur Modulateur

Canal
hertzien

Démodulateur Décodeur Destinataire

Les 3 caractéristiques principales permettant de comparer entre elles les différentes techniques
de transmission sont les suivantes :

• Le taux d’erreur par bit transmis (taux d’erreur binaire) permet d’évaluer la qualité
d’un système de transmission. Elle est fonction de la technique de transmission
utilisée, mais aussi du canal sur lequel le signal est transmis.
• L’occupation spectrale du signal émis doit être connue pour utiliser efficacement la
bande passante du canal de transmission. On est contraint d’utiliser de plus en plus des
modulations à grande efficacité spectrale.
• La complexité du récepteur dont la fonction est de restituer le signal émis.

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La modulation a pour objectif d’adapter le signal à émettre au canal de transmission. Cette
opération consiste à modifier un ou plusieurs paramètres d’une onde porteuse HF centrée sur
la bande de fréquence du canal. Les paramètres modifiables sont :

• L’amplitude
• La fréquence
• La phase

Dans les procédés de modulation binaire, l’information est transmise à l’aide d’un paramètre
qui ne prend que deux valeurs possibles.
Dans les procédés de modoulation dit M-aire, l’information est transmise à l’aide d’un
paramètres qui prend « M » valeurs possibles. Ceci permet d’associer à un état de modulation
un mot de n bits. Le nombre d’états est M = 2 n . Ces n bits proviennent du découpage en
paquets de n bits du train binaire issu du codeur.

Les types de modulation les plus fréquemment rencontrée sont :

• Modulation par déplacement d’amplitude ASK


• Modulation par déplacement de phase (PSK) : PSK31
• Modulation à 4 états de phase (QPSK) : UMTS
• Modulation d’amplitude de deux porteuses en quadrature (MAQ) : Wimax
• Modulation par déplacement de fréquence (FSK) : Packet radio AX25

http://www.ist.jussieu.fr/~auvray/CSE023_sur_porteuse.pdf

MODULATION OOK

C’est la méthode la plus simple, elle consiste à moduler directement la porteuse par le signal
binaire en bande de base. Le spectre est obtenu par simple translation du spectre en bande de
base autour de la porteuse.

MODULATION DE FREQUENCE

Chaque état est défini par une fréquence préalablement définie de la porteuse. Si les 2
fréquences sont assez différentes le spectre est constitué de 2 lobes de largeurs 2/T.

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MODULATION A 2 ETATS DE PHASE (BPSK)

La porteuse HF ne possède que 2 états de phase bien distincts (0° et 180°). Chaque état de
phase transporte 1 seul bit de donnée.

La modulation est obtenue en multipliant la porteuse un signal logique centré ±1. Le signal
obtenu a une amplitude constante. Son spectre est celui du signal bande de base translaté
autour de la fréquence porteuse avec suppresion de cette dernière. On notera le saut de phase à
la fin d’une période bit.

MODULATION A 4 ETATS DE PHASE (QPSK)

Chaque symbole transmis peut avoir 4 états de phase, il transporte donc l’information d’un
mot de 2 bits.

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Topologie des réseaux locaux

Réseaux en bus : le réseau ethernet


Les réseaux à bus, sont constitués d'ordinateurs branchés en parallèle, et permettent d'en corriger les principaux
inconvénients.

Principe
Les échanges d'informations sont réalisé par diffusion sur le support de transmission.

Avantages
• la fiabilité est améliorée car les messages sont lus directement sur le bus,
• il n'y a pas de problème matériel ou logiciel de fonctionnement en cas de panne d'une
station,
• le temps de réponse ne dépend plus du nombre de stations, puisque le message sur le bus
est reçu par toutes les stations en même temps, au temps de propagation près.
La topologie du réseau étant différente, les protocoles CSMA/CA (Carrier Sense Multiple Access/Collision
Avoidance) et CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access/Collision Detection), ayant un rendement meilleur que
les précédents, ont été développés.
! Exemples : les réseaux ethernet.
Il existe deux types d'architecture :
• les réseaux à bus monodirectionnel, constitués d'un support séparé pour l'émission et la
réception.
• les réseaux à bus bidirectionnel constitués d'un support unique de transmission sur lequel
s'effectuent l'émission et la réception.

Protocole CSMA/CD
Ce protocole a été conçu pour obtenir un meilleur rendement des réseaux à bus par une minimisation du temps
d'attente d'une station faisant une requête d'émission. Le premier principe du protocole CSMA/CD est que
chaque station peut émettre sans autorisation, après une écoute préalable pour détecter l'émission éventuelle
simultanée d'une autre station et une attente que le câble soit libre avant d'émettre à son tour dans ce cas. C'est la
partie CSMA.
Plusieurs stations risquant d'émettre simultanément dès que le câble est libre, il y a risque de collisions. Plutôt
que de laisser les stations émettre après une collision (messages entachés d'erreurs), les stations détectent les
collisions quand elles se produisent (au début de l'émission) et arrêtent d'émettre ce qui libère le câble et permet
à d'autres stations d'émettre. La détection des collisions permet de maximiser la période de transfert
d'informations sans erreurs donc d'accroître le rendement.
Cependant, il reste le problème des stations qui ont provoqué une première collision. Pour minimiser la
probabilité de collisions répétées, chaque station génère une attente aléatoire de retransmission dont la
probabilité qu'elles soient toutes différentes est très élevée, ce qui va les empêcher de réémettre simultanément,
donc de provoquer de nouvelles collisions.
Par sa conception, le protocole CSMA/CD permet d'obtenir un très bon rendement. Cependant, quand trop de
stations émettent simultanément, les collisions, malgré les intervalles de retransmissions aléatoires peuvent
saturer le réseau et en dégrader fortement le rendement.
Un autre inconvénient de l'utilisation de nombres aléatoires est que le protocole CSMA/CD est probabiliste et
non déterministe. On ne peut modéliser son fonctionnement que 95% du temps. En cas de surcharge, son
comportement n'est pas déterminé contrairement au protocole du jeton. Son utilisation peut donc être envisagée
sans problèmes dans la bureautique et les réseaux locaux traditionnels, mais avec précaution dans les processus
de contrôle industriel.

Réseau Ethernet à 10 Mbits/s


C'est le premier réseau local à utiliser le protocole CSMA/CD et à être normalisé internationalement (IEEE
802.3 aux USA et ECMA 80, 81, 82 en Europe) à quelques variations près.

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S ta tio n

C â b le tr a n s c e iv e r
T r a n s c e iv e r

R é s is t a n c e t e r m in a le

C â b le E th e r n e t

H ub

Rôle du répéteur
• répéter les données pour synchroniser et ajuster le préambule de la trame,
• détecter les collisions sur un autre segment et émission d'un signal jam dans ce cas,
• répéter le signal jam,
• segmenter les messages si la collision est permanente (contrôle de flux par interdiction de
communication).

Rôle du transceiver
Il assure :
• le transfert bidirectionnel des données,
• la détection des collisions,
• la transmission du signal jam au serveur.
• Il dispose de la fonction jabber permettant à une station de tester son propre signal de
collision.
• Le câble transceiver a une longueur maximum de 30 m.
• La position du transceiver sur le bus est déterminé. La pose doit être réalisée par un
spécialiste.
• Tous les transceivers ne sont pas compatibles entre eux.
• Il est possible d'ajouter de nouvelles stations sans interrompre le fonctionnement du
réseau.

Caractéristiques d'un réseau Ethernet à 10 Mbits/s


• protocole CSMA/CD,
• câble de 50 Ω ,
• segment de câble de 500 mètres maximum,
• 100 stations maximum par segment,
• interconnexion des segments par des répéteurs,
• distance maximum entre deux stations limitée à 1,5 km,
• 1024 stations maximum sur l'ensemble du réseau,

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• vitesse de transmission de 10 Méga bits/s,
• débit effectif de 3Mbits/s,
• codage Manchester,
• quand il y a plus de 1024 stations, plusieurs réseaux Ethernet interconnectés sont
nécessaires,
• les extensions possibles maximum du réseau suivent la règle : 2500 m par 5 segments et 4
répéteurs.
Le principal inconvénient de ce protocole est son faible rendement, défini par le rapport entre le débit effectif du
transfert d'informations entre deux stations (3 Méga bits/s) et la vitesse de transmission sur la liaison entre les
deux stations (10 Méga bits/s), soit environ 30%.
Normalisation
La norme IEEE 802.3 est supportée par l'ensemble des constructeurs informatiques.

Réseau ethernet à 100 Mbits/s


Le support téléphonique blindé permet d'utiliser le protocole CSMA/CD avec des débits jusqu'à 100 Mbits/s.
On constitue, à partir d'un hub, un réseau constitue un bus logique dont la topologie est en étoile pour un coût
modique (10 € pour une carte réseau, 7 € pour un câble de 3m, 25 € pour un hub 8 port début 2003.

Conclusions
Les réseaux à bus présentent une meilleure fiabilité, des conditions d'utilisation plus simples (introduction ou
retrait d'une station sans arrêter le fonctionnement du réseau), et une grande capacité à supporter un nombre
important de stations.
Le protocole CSMA/CD permet d'avoir de très bonnes performances de débit, mais avec des restrictions en cas
de surcharge (charge supérieure à 70% de sa capacité)

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