Pour citer cet article : Mansencal N, Dubourg O. Quel est le risque de Takotsubo chez la femme ? Presse Med.
(2018), https://doi.
org/10.1016/j.lpm.2018.06.014
Presse Med. 2018; //: ///
en ligne sur / on line on
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www.sciencedirect.com
Nicolas Mansencal 1,2, Olivier Dubourg 1,2
Disponible sur internet le :
tome xx > n8x > xx 2018
https://doi.org/10.1016/j.lpm.2018.06.014
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ACTUALIT
ES EN CARDIOLOGIE
Dossier thématique
Mise au point
Quel est le risque de Takotsubo
chez la femme ?
1. Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), hôpital Ambroise-Paré, université
de Versailles-Saint Quentin (UVSQ), centre de référence des cardiomyopathies et
des troubles du rythme cardiaque héréditaires ou rares, pôle V, 92100 Boulogne,
France
2. Inserm U-1018, centre de recherche en épidémiologie et santé des populations,
équipe 5 (EpReC, épidémiologie rénale et cardiovasculaire), 94800 Villejuif, France
Correspondance :
Nicolas Mansencal, AP–HP, hôpital Ambroise-Paré, service de cardiologie et des
maladies vasculaires, centre de référence des cardiomyopathies et des troubles du
rythme cardiaque héréditaires ou rares, 9, avenue Charles-de-Gaulle, 92100
Boulogne, France.
nicolas.mansencal@aphp.fr
Points essentiels
La cardiomyopathie de Takotsubo touche préférentiellement la femme ménopausée (près de 90 %
des cas).
La cardiomyopathie de Takotsubo mime un syndrome coronaire aigu et se définit par une
dysfonction ventriculaire gauche systolique transitoire. Le diagnostic repose sur les critères de
la Mayo Clinic.
Un stress est retrouvé dans près de 80 % des cas : stress physique, stress émotionnel ou stress
médical.
Un stress physique est moins fréquemment retrouvé chez la femme.
L'incidence de la cardiomyopathie de Takotsubo est de 54,9/1 000 000 d'habitants chez la femme
versus seulement 3,6/1 000 000 d'habitants chez l'homme.
Le diagnostic repose sur la réalisation d'un électrocardiogramme, de marqueurs biologiques, d'une
échocardiographie, d'une coronarographie et ventriculographie, et d'une IRM cardiaque.
La récupération ad integrum de la fonction systolique ventriculaire gauche doit être documentée
afin de poser le diagnostic de certitude de cardiomyopathie de Takotsubo.
Key points
What is the risk of Takotsubo in women?
Takotsubo cardiomyopathy preferentially affects postmenopausal women (# 90%).
Takotsubo cardiomyopathy mimics an acute coronary syndrome and is defined as a transient left
ventricular systolic dysfunction. Diagnosis is based on the criteria of the Mayo Clinic.
Stress is found in around 80% of cases: physical stress, emotional stress, medical stress.
1
LPM-3630
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N. Mansencal, O. Dubourg
Mise au point

Physical stress is less found in women.

Incidence of Takotsubo cardiomyopathy is 54.9/1,000,000 inhabitants in women versus only 3.6/
1,000,000 inhabitants in men.
Diagnosis is based on electrocardiogram, biomarkers, echocardiography, coronary angiography
and left ventricular angiography, and cardiac magnetic imaging.
The complete recovery of left ventricular systolic function must be assessed, allowing to confirm
the diagnosis of Takotsubo cardiomyopathy.

L a cardiomyopathie de stress de Takotsubo fait partie des

cardiomyopathies inclassables [1]. Les premiers cas cliniques
ont été décrits dans les années 1990, avant les premières études
publiées à partir de 2001 [2,3]. Plusieurs noms ont été proposés
[2,4,5] : syndrome du cœur brisé, apical ballooning, syndrome
de Takotsubo, cardiomyopathie de stress, etc. Takotsubo est un
vase de pêche traditionnelle signifiant piège à poulpe en japo-
nais. Dans la forme typique de la cardiomyopathie de Takotsubo,
en systole, le ventricule gauche ressemble à ce vase.
Durant des décennies, le diagnostic de Takotsubo n'était pas posé
et les patientes sortaient avec des diagnostics erronés de spasme
coronaire, de myocardite ou d'infarctus à coronaires saines.
Définition
Le diagnostic de la cardiomyopathie de Takotsubo peut parfois
être difficile et repose sur les critères de la Mayo Clinic [5]. Ces
critères ne sont pas parfaits, ont été critiqués et remis en cause,
mais ils ont le mérite d'être simple et permettent d'éliminer les
diagnostics différentiels :
 dysfonction ventriculaire gauche transitoire touchant les por-
tions moyennes ( les portions apicales) du ventricule gau-
che ; cette dysfonction n'est pas systématisée et ne
correspond donc pas à un territoire coronarien. Le facteur
déclenchant (stress) est habituellement retrouvé mais n'est
pas systématiquement retrouvé ;
 absence de lésion coronaire significative ou de rupture de
plaque coronaire. Cependant, en raison de l'âge des patients
présentant une cardiomyopathie de Takotsubo, des lésions
coronaires peuvent exceptionnellement être présentes ; la
topographie des troubles de la cinétique segmentaire ne doit
pas correspondre pas aux lésions coronaires retrouvées ;
 apparition de modifications électriques (troubles de la repo-
larisation) et/ou élévation modérée de la troponine
cardiaque ;
 absence de phéochromocytome (on parle alors de Tako-like)
ou de myocardite.
Épidémiologie
Contrairement à de nombreuses pathologies cardiovasculaires, il
est possible dans la cardiomyopathie de Takotsubo de faire un
portrait-robot. Il s'agit de femmes ménopausées : près de 90 %
2
de femmes, âge moyen de 70 ans [3]. On estime que la
cardiomyopathie de Takotsubo représente entre 1 et 3 % des
suspicions de syndrome coronaire aigu et son incidence est
estimée à près de 30 nouveaux cas par millions d'habitants
et par an en Île-de-France [6]. Chez la femme, l'incidence est de
54,9/1 000 000 d'habitants, et monte à 215,5/1 000 000 d'habi-
tants chez la femme de plus de 60 ans, contre seulement 3,6/
1 000 000 d'habitants chez l'homme.
Présentation clinique
Le tableau clinique de la cardiomyopathie de Takotsubo est le
plus souvent celui d'un syndrome coronaire aigu [2,3]. La majo-
rité des patient(e)s présente donc une douleur thoracique
d'allure angineuse. Cependant, d'autres signes peuvent être
rencontrés, correspondant à des complications possibles à la
phase aiguë : dyspnée (témoignant d'une insuffisance car-
diaque gauche), syncope (troubles du rythme) et exceptionnel-
lement arrêt cardiorespiratoire (en cas de trouble du rythme
ventriculaire). Plus rarement, Il s'agit d'une découverte fortuite,
avec la mise en évidence d'anomalies électrocardiographiques
ou biologiques.
Un stress provoquant la cardiomyopathie est retrouvé dans la
grande majorité des cas (dans près de 80 %) et l'interrogatoire
est un temps essentiel [3]. Ce stress peut être émotionnel ou
physique. Dans certaines études, un stress physique est moins
fréquemment retrouvé chez la femme [7]. Les causes classiques
de Takotsubo sont une annonce tragique (décès d'un proche),
une agression, un accident de la voie publique, une chute. . . Un
stress « médicochirurgical » responsable de Takotsubo est retro-
uvé dans près de 25 % des cas. Toute pathologie aiguë (asthme,
pneumopathie asphyxiante, crise d'épilepsie, etc.) ou procédure
médicochirurgicale (examens complémentaires invasifs, semi-
invasifs ou non invasifs, ou chirurgie) peuvent déclencher
potentiellement un Takotsubo [3,6,8]. Ces stress peuvent parfois
être minimes, voire même une succession de stress semblant
anecdotiques peut précipiter la maladie (fig. 1). Il a été égale-
ment rapporté des cas de Takotsubo joyeux (Happy Tako) [9],
mais cela repose seulement sur une perception différente d'un
évènement d'une personne à l'autre. Par exemple, le mariage
de son enfant est un évènement joyeux, mais pour certaines

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Quel est le risque de Takotsubo chez la femme ?

ACTUALIT
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Mise au point
Figure 1
Interactions possibles entre le stress et la susceptibilité individuelle à la cardiomyopathie de Takotsubo. Un stress aigu et/ou une
accumulation de stress minimes peuvent provoquer une cardiomyopathie de Takotsubo, mais tout dépend principalement de la
susceptibilité individuelle de chacun

personnes ayant une personnalité stressée, cela peut être vécu
comme un stress majeur en raison des préparatifs, des problè-
mes diplomatiques, etc.
Physiopathologie
Actuellement, une décharge catécholergique secondaire à un
stress aigu est l'hypothèse physiopathologique privilégiée
[4,5,10]. Les taux de catécholamines dans le Takotsubo sont
significativement plus élevés à la phase aiguë par rapport à ceux
observés chez les patients présentant un syndrome coronaire
aigu [4] et les biopsies myocardiques ont mis en évidence des
stigmates de toxicité des catécholamines, sans signe d'apoptose
[11]. Enfin, la répartition différente des récepteurs adrénergi-
ques b1 et b2 entre l'apex et la base du cœur pourrait expliquer
cette morphologie caractéristique du Takotsubo [12].
Les estrogènes ont un rôle cardioprotecteur avec une diminution
de la réponse inotrope et chronotrope face à la décharge de
catécholamines [10,13,14]. D'ailleurs, la diminution des estro-
gènes à la ménopause peut jouer un rôle facilitant dans la
genèse du Takotsubo, probablement secondaire à un dysfonc-
tionnement endothélial. D'ailleurs, l'oophrectomie supprime cet
effet protecteur dans les modèles précliniques et sur un modèle
animal de Takotsubo induit par le stress, la supplémentation en
estrogène à l'oophrectomie réduit le dysfonctionnement apical
observé pendant le stress.
Diagnostic
Le diagnostic de cardiomyopathie de Takotsubo est un diag-
nostic d'élimination. Le principal diagnostic à éliminer est le
syndrome coronaire aigu, et même si le contexte est évocateur
3

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N. Mansencal, O. Dubourg
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(femme ménopausée ayant eu un stress aigu), il convient
d'évoquer en premier lieu ce diagnostic de syndrome coronaire
aigu.
Devant cette suspicion de syndrome coronaire aigu, les pre-
miers examens complémentaires sont l'électrocardiogramme
et le dosage biologique des marqueurs cardiaques (CPK,
troponine).
Dans le Takotsubo, l'électrocardiogramme est anormal dans la
très grande majorité des cas [3]. Il présente des troubles de la
repolarisation à type de sus-décalage à la phase aiguë (le plus
souvent sans image en miroir), et éventuellement des ondes Q
(préférentiellement rabotage de l'onde R en antéro-septo-api-
cal). L'électrocardiogramme se modifie quotidiennement à la
phase aiguë : régression du sus-décalage initial du segment ST,
négativation des ondes T, puis éventuellement réapparition
secondaire du sus-décalage du segment ST. Un allongement
du QT est fréquemment retrouvé à la phase aiguë. À distance
de l'épisode aigu, l'électrocardiogramme se normalise.
Concernant les marqueurs cardiaques, il existe une élévation
modérée des CPK et de la troponine et il existe une discordance
entre cette élévation modérée et l'importance de la dysfonction
ventriculaire gauche à la phase aiguë [3]. Les dosages de caté-
cholamines ne sont pas faits de manière routinière [4]. Enfin, le
dosage du BNP est élevé en cas d'insuffisance cardiaque asso-
ciée à la cardiomyopathie de Takotsubo.
L'échocardiographie trans-thoracique est l'examen à pratiquer
à l'arrivée de la patiente, en unité de soins intensifs de cardio-
logie et en réanimation pour rechercher la forme évocatrice de
Takotsubo et une éventuelle complication. Les techniques de
déformation myocardique (strain longitudinal) et l'échocardio-
graphie de contraste améliorent les performances de l'échocar-
diographie trans-thoracique [15,16]. À distance,
l'échocardiographie permet de s'assurer de la récupération
complète de la fonction contractile globale et segmentaire
ventriculaire gauche.
La prise en charge diagnostique est donc celle d'un syndrome
coronaire aigu. La coronarographie éventuellement couplée à la
réalisation de ventriculographie est l'examen de référence [17]
pour s'assurer de l'absence de lésion coronaire et pour porter le
diagnostic de cardiomyopathie de Takotsubo en retrouvant
l'aspect pathognomonique de dysfonction systolique ventricu-
laire gauche (fig. 2).
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) joue maintenant un
rôle majeur dans l'exploration des cardiomyopathies et cet
examen est également utile dans la cardiomyopathie de Takot-
subo [18]. L'IRM permet de caractériser la dysfonction systolique
ventriculaire gauche à la phase aiguë et de s'assurer de
l'absence de réhaussement tardif après injection de gadolinium
(différentiation entre cardiomyopathie de Takotsubo et cardio-
pathie ischémique ou myocardite). La principale limite de l'IRM
est son accessibilité limitée, avec réalisation de l'examen après
plusieurs jours, lors de la phase de récupération.
4
Différentes formes de cardiomyopathie de
Takotsubo
Trois principales formes de cardiomyopathie de Takotsubo ont
été décrites (fig. 2) :
 la forme typique qui se caractérise par une akinésie des
portions apicales et moyennes du ventricule gauche [18].
Seule la collerette basale se contracte. Elle représente entre
70 et 80 % des Takotsubo ;
 la forme médiane ou Takotsubo médian qui représente 20 à
30 % des Takotsubo [19,20] et qui se caractérise par une
atteinte (akinésie) uniquement des portions moyennes du
ventricule gauche, constituant une atteinte circulaire
médiane ;
 la forme inverse qui est exceptionnelle (1 % des cas) et qui se
caractérise par une akinésie des portions basales du ventricule
gauche [21].
Récemment, une quatrième forme a été proposée. Il s'agit de la
forme focale [20], représentant environ 1 % des Takotsubo.
Cependant, cette forme focale peut être source de diagnostics
de Takotsubo par excès (lorsque l'on ne comprend pas, la
tentation de parler de Tako focal risque d'être grande. . .) et
plusieurs spécialistes pensent que cette forme n'est qu'une
forme médiane qui a partiellement récupéré.
Entre les trois formes habituellement décrites dans la cardio-
myopathie de Takotsubo, il existe un gradient d'âge : l'âge
moyen de la forme typique est de l'ordre de 74 ans, alors
que les femmes présentant un Tako médian ont habituellement
10 ans de moins. Enfin, la majorité des Tako inversés décrits sont
plus jeunes, âgés d'une trentaine d'années.
Complications, évolution, pronostic
Des complications peuvent survenir à la phase aiguë, et par
ordre de fréquence, on retrouve [3,17] : l'insuffisance cardiaque,
l'insuffisance mitrale, la dysfonction ventriculaire droite asso-
ciée, le gradient intraventriculaire gauche, la survenue de trou-
bles du rythme (atrial ou ventriculaire), le choc cardiogénique et
le thrombus intraventriculaire gauche.
La mortalité intra-hospitalière est de l'ordre de 2 à 3 %. Concer-
nant le pronostic à long terme, les études sont contradictoires,
avec certaines suggérant un pronostic similaire à la population
générale et d'autres avec un pronostic plus sombre [22–25].
Cependant, le pronostic diffère entre les hommes et les fem-
mes. Une très grande majorité des Takotsubo touchent les
femmes, mais le pronostic des femmes est meilleur comparé
aux hommes (HR à 2,8 (intervalle de confiance à 95 % : 1,1–7,2),
p = 0,02). La cardiomyopathie de Takotsubo peut récidiver et on
estime que le taux annuel de récidive est de l'ordre de 1 à 2 %.
La phase de récupération peut débuter dès le premier jour et
dure classiquement quelques semaines. La fraction d'éjection
ventriculaire gauche s'améliore progressivement, avec une
récupération asymétrique et la majorité des patients ont une
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Figure 2
Trois différentes formes de cardiomyopathie de Takotsubo en ventriculographie. Les flèches rouges correspondent aux portions
ventriculaires gauches sans trouble de la cinétique. VG : ventricule gauche

récupération complète de leur fonction contractile à 1 mois et
cela permet d'affirmer ce diagnostic (récupération ad integrum).
A contrario, la persistance d'une dysfonction ventriculaire gau-
che séquellaire doit remettre en cause le diagnostic de cardio-
myopathie de Takotsubo. Il est donc essentiel de proposer un
suivi échocardiographique chez tous les patients suspects de
Takotsubo à la phase aiguë.
Traitement
La prise en charge initiale des patients suspects de cardiomyo-
pathie de Takotsubo doit être celle du syndrome coronaire aigu.
Une fois le diagnostic posé, en raison de cette dysfonction
ventriculaire gauche, les bêtabloquants et les inhibiteurs de
l'enzyme de conversion (IEC) sont largement prescrits, jusqu'à
la récupération complète de la fonction contractile, même si
aucune preuve scientifique existe.
La prescription au long cours des bêtabloquants pour éviter la
récidive n'est pas actuellement recommandée. Des études avec un
nombre très limité de patients ont suggéré l'intérêt de la pres-
cription d'IEC au long cours, mais en l'état actuel, il est difficile de
préconiser leur utilisation systématique après la récupération ad
integrum de la fonction contractile ventriculaire gauche.
5

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Enfin, le diagnostic de cardiomyopathie de Takotsubo est essen-
tiel à poser, car un diagnostic erroné de syndrome coronaire aigu
va entraîner la prescription d'une double anti-agrégation pla-
quettaire au long cours, avec un risque hémorragique non
négligeable chez ces patientes âgées.
Conclusion
La cardiomyopathie de Takotsubo se définit par une dysfonction
systolique ventriculaire gauche caractéristique à la phase aiguë.
Cette pathologie touche préférentiellement les femmes méno-
pausées, les hormones estrogènes jouant probablement un rôle
protecteur. La prise en charge initiale doit être celle d'un syn-
drome coronaire aigu et c'est l'association de différents exa-
mens qui va conduire à éliminer les diagnostics différentiels
(syndrome coronaire aigu, myocardite, spasme) et à poser le
diagnostic de Takotsubo. Un suivi à distance est nécessaire afin
de s'assurer de la récupération complète de la fonction contrac-
tile ventriculaire gauche.
Déclaration de liens d'intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de
liens d'intérêts.

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