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RECHERCHE SCIENTIFIQUE
U NIVERSITÉ DE K AIROUAN
I NSTITUT S UPÉRIEUR DES S CIENCES
A PPLIQUÉES ET DE T ECHNOLOGIE DE K AIROUAN
Cours :
A SSERVISSEMENT ET RÉGULATION
CONTINUS
Niveau : Deuxième année
C HIHEB B EN R EGAYA
Acronymes utilisés
SAL : Systèmes Asservis Linéaires.
MOCN : Machines à commande numérique.
Symboles utilisés
BO : Boucle Ouverte.
BF : Boucle Fermée.
FT BO : Fonction de Transfert en Boucle Ouverte.
FT BF : Fonction de Transfert en Boucle Fermée.
tr : Temps de réponse.
m : Coefficient d’amortissement.
D% : Dépassement en %.
Tpic : Temps de pic.
Table des Matières
I Cours 7
II TD 47
1.1 Introduction
Dans de nombreuses applications industrielles ou domestiques, il faut maintenir à des valeurs
déterminées des grandeurs physiques (vitesse, position, température, éclairement, etc.) quelles
que soient les perturbations qui peuvent influer sur ces grandeurs.
— Exemple 1 : la température d’un local doit être maintenue à une valeur spécifiée (consigne)
quelle que soit la température extérieure.
— Exemple 2 : la fréquence de rotation du moteur d’entraînement d’un monte-charge doit
rester constante quelle que soit la charge à lever.
Il est alors nécessaire de comparer en permanence la grandeur d’exploitation (température du
local ou fréquence de rotation) à la grandeur souhaitée que l’on appelle généralement consigne.
De tels automatismes disposent d’une commande dite en boucle fermée (BF). Cette commande a
pour fonction de contrôler la bonne exécution de l’ordre, c’est à dire de s’assurer que le signal
réponse correspond bien au signal d’entrée. Tout dispositif automatisé dans lequel la grandeur
de sortie s’aligne rigoureusement sur la grandeur de consigne est dit système à commande en
boucle fermée ou système asservi.
On a pour habitude de représenter une boucle fermée sous forme de schéma bloc.
E : Grandeur S : Grandeur
ε
d 0 entrée Chaine de sortie
d 0 action
M : mesure Chaine S
de réaction
Figure 1.1 – Schéma fonctionnel ou schéma bloc minimal d’une boucle fermée.
Perturbations
E : Grandeur
d 0 entrée Régulateur
(Consigne) ε Ampli f icateur Y Dispositi f Syst ème
Correcteur
de puissance actionneur
Y : Grandeur réglante
X Transmetteur Capteur
Contre réaction de mesure
Figure 1.2 – Schéma fonctionnel ou schéma bloc développé d’une boucle fermée.
L’actionneur : Il agit sur le système. Il peut s’agir d’une vanne, d’un moteur, d’une résistance
de chauffage.
Le capteur et le transmetteur : Le capteur mesure la grandeur physique et le trans-
metteur transforme le signal en signal électrique normalisé (tension variable de 0-10V ou
courant 4-20 mA ou 0-20 mA). Pour le transmetteur, on emploie un amplificateur opérationnel
ou un convertisseur CNA ou CAN ou un convertisseur fréquence / tension.
Example 1.1 Régulation de température : dans une chambre froide, la température doit être
maintenue à 6°C. Le rôle du régulateur est d’éviter que les ouvertures plus ou moins fréquentes
de la porte d’accès (perturbations) ne viennent modifier la température du local. La consigne
appliquée sur l’entrée du système est une constante. La sortie doit l’être également.
Mesure de la température
dans la chambre f roide Capteur de
température
Example 1.2 Asservissement sur une MOCN 1 : sur les MOCN, il est nécessaire de créer un
mouvement relatif entre l’outil et la pièce. L’asservissement doit alors comporter :
— une boucle de position dont l’entrée est attaquée par une loi de déplacement (vitesse et
position);
— une boucle de vitesse incorporée dans la boucle de position.
La consigne appliquée à l’entrée du système est variable. La sortie doit suivre le plus fidèlement
cette loi.
1. Les machines à commande numérique (MOCN) sont des machines partiellement ou totalement automatisées.
Les ordres de mouvement des différents organes sont donnés par programmation
Loi de Position
d éplacement ε1 ε2 de la table
Correcteur Correcteur Moteur de table Table
Capteur de
vitesse
Position control ée Capteur de
position
1.4 Définitions
1.4.1 Grandeur d’action :
L’environnement qualifie toutes autres grandeurs physiques agissant sur la partie opérative
(PO) ou les autres données techniques qualifiant cette PO, grandeurs qui peuvent influer sur la
grandeur désirée. Toutefois, parmi celles-ci, il est nécessaire de pouvoir en « piloter » une, qui
sera appelée grandeur d’action, ou encore grandeur agissante. Piloter veut dire que l’homme, par
un moyen physique, peut imposer à tout instant une valeur à cette grandeur :
— la puissance électrique, pour régler la température de la pièce;
— l’ouverture d’une vanne, pour le débit du combustible;
— la tension d’alimentation du moteur, pour régler la vitesse du train.
Il est possible qu’on puisse disposer de plusieurs grandeurs d’action. Généralement, on en
choisira une seule, celle qui aura le plus d’effet sur la grandeur désirée, ou celle qui sera la plus
facile, ou la plus économique, à piloter.
Certains de ces paramètres sont inconnus lors de la fabrication du procédé, ou ils sont très mal
maîtrisés. Leurs valeurs exactes ont toutefois un « effet » sur la grandeur désirée : s’affranchir
de cet effet est un objectif secondaire de la fonction de régulation.
RÉGULATION: La fonction régulation caractérise l’aptitude d’un système à maintenir la
sortie constante, cela malgré les perturbations externes au système.
30
Température [◦C]
20
Sortie
Consigne
10
160
Sortie
140 Référence
120
ω ∗ , ωr [rad/s]
100
80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
2.1 Introduction
Un système dynamique peut être caractérisé par différentes qualités : sa rapidité, le fait d’être
plus ou moins amorti. Le but de l’asservissement est de contraindre le système à se comporter
d’une manière particulière. Il n’est pas possible physiquement d’obtenir un système qu’il répond
de manière instantanée. On peut cependant le contraindre à répondre plus rapidement. On peut
aussi limiter son dépassement. Dans le choix de la loi de commande, il faudra également s’assurer
que le système asservi possède un niveau de robustesse suffisant. Par robustesse, on entend la
capacité à garder certaines propriétés malgré des variation de l’environnement. Typiquement,
en automatique, le comportement du système est connu avec une précision limitée, de plus,
son comportement peu évoluer en fonction de condition extérieure ou de son vieillissement. Il
importe que les performances du système asservi ne se dégrade pas trop en présence de ces
variations de comportement. Les critères de performances d’un système asservi linéaire sont: la
rapidité, la précision, la stabilité.
— La rapidité quantifie le temps pour atteindre l’équilibre on l’appelle le temps de réponse.
Le temps mis par la réponse du système pour atteindre au moins 5%, la valeur finale est
retenue comme critère de rapidité tr à ±5%.
— La précision est la capacité de la sortie du système à suivre l’entrée en toute circonstance.
Elle est caractérisée par l’écart entre la valeur de consigne et la valeur effectivement réglée.
— La stabilité est la capacité du système à reprendre sa position d’équilibre et y demeurer
après qu’il s’en soit éloigné suite à une perturbation passagère.
Ces performances se définissent et se quantifient lors d’essais particuliers appelés « réponses aux
entrées types », au cours desquels on étudie le comportement du dispositif chaque fois que l’on
applique à son entrée l’un des signaux suivants : échelon, impulsion, rampe.
10
Sortie
1.4 Sortie
Référence 8 Référence
1.2 6
1 4
2
Amplitde
Amplitde
0.8
0
0.6 Syst ème stable −2
0.4 −4
0.2
−6 Syst ème instable
−8
0 −10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps [s] Temps [s]
Figure 2.1 – Réponse d’un système stable. Figure 2.2 – Réponse d’un système instable.
Theorem 2.1 - Un système dont l’évolution est régie par une équation différentielle linéaire a
coefficients constants est stable si et seulement si toutes les racines de l’équation caractéristique
associés sont a partie réelles négatives.
- Un système linéaire est stable lorsqu’il tend a revenir à a position d’équilibre permanente
quand-t-on lui applique une perturbation de courte durée.
Im[p]
Domaine Domaine
de stabilit é d 0 instabilit é Re[p]
Les lignes suivantes sont remplies en suivant les lois de formation suivantes :
an an−2 (an−1 )(an−2 )−an (an−3 )
c1 = a−1
n−1 an−1
=
an−1 ;
an−3
a n a (an−1 )(an−4 )−an (an−5 )
c2 = a−1 n−4
= ;
n−1 an−1 an−5 an−1
a a c1 (an−3 )−c2 (an−1 )
d1 = −1 n−1 n−3
= .
c1 c c2 c1
1
Attention
R Le nombre de changement de signe du tableau de ROUTH est égale aux nombres des racines
de D(p) à partie réelles positives.
Tableau de ROUTH:
p4 1 1 1
p3 2 5 0
p2 − 32 1 0
19
p1 3 0
p0 1
— Le système est instable car il y a un terme négatif dans la première colonne du tableau.
— Il y a changement de signe dans la première colonne du tableau, ce que signifie qu’il y
a 2 pôles à partie réelle positive.
— La 4ème ligne du tableau étant nulle, D(p) admet des racines imaginaires pure Z=⇒Le
système est marginalement stable.
Le polynôme auxiliaire est 3p2 + 12 = 0
=⇒ p2 + 4 = 0 =⇒ P1,2 = ±2 j
1
1+0.5p 1+λ p
Domaine de
stabilit é
2
3
λ
0
R L’étude de la stabilité par la détermination des pôles n’est applicable que si on connait
la fonction de transfert ou l’équation différentielle du système. Souvent on ne dispose pas
de T(p) (fonction de transfert en boucle ouverte) analytiquement par contre des essais
expérimentaux sont possibles et on dispose alors du tracé de Nyquist, Bode et Black, il s’agit
d’étudier la stabilité du système à partir de ces tracés : on dit qu’on étudie la stabilité en
boucle fermée à partir de la transmittance en boucle ouverte.
Im[T ( jω)]
−1 Re[T ( jω)]
ω
ω
3
ω
2
1
avec |T ( jωπ )| = 1
Im[T ( jω)]
1
|T ( jωπ )| = MG2
ω12
Mϕ2
Re[T ( jω)]
−1 1
MG1
Mϕ 1
ω
ω11
2
ω
1. Le système décrit par T1 (p) présente une marge de gain MG > 0 et une marge de phase
Mϕ > 0 =⇒ Le syst ème est stable en boucle f ermée.
2. Le système décrit par T2 (p) présente une marge de gain MG < 0 et une marge de phase
Mϕ < 0 =⇒ Le syst ème est instable en boucle f ermée.
Diagramme de Bode
MG = 19.9 dB (pour ω=3.16 rad/s) , Mϕ = 95.2o (pour ω=0.0997 rad/s)
1
T (p) = p3 +p2 +10p+0.1
50
MG
Gain (dB)
−50
−100
−150
0
−90
Phase (deg)
Mϕ
−180
−270
10−4 10−3 10−2 10−1 100 101 102
Diagramme de Bode
MG = -34.9 dB (pour ω= 1 rad/s) , Mϕ = -74 deg (pour ω= 3.73 rad/s)
50
T2 (p) = p3 +p2 +10p+0.1
100
50
Gain (dB)
MG
−50
−100
0
−90
Phase (deg)
−180
Mϕ
−270
10−3 10−2 10−1 100 101 102
Theorem 2.3 Un système linéaire F(p) en boucle fermée est stable si, en parcourant le lieu de
B LACK de sa réponse harmonique en boucle ouverte dans le sens des pulsations croissantes,
on laisse le point critique (0 dB; –180°) à droite.
|T ( jω)|dB
ω
MG2 < 0
ω
Mϕ2 < 0 Mϕ1 > 0 Arg(T ( jω))o
−1 ω0dB
MG1 > 0
ωπ
2
1
R Sur la figure précédente, les marges de phase et de gain peuvent être lues directement sur
les deux axes. La pulsation ω1 est celle qui détermine le point de la réponse harmonique
à l’intersection avec l’axe horizontal à 0[dB]. La pulsation ωπ est celle qui détermine le
point de la réponse harmonique à l’intersection avec l’axe vertical à 180°.
— On peut alors lire sur la même courbe pour une valeur de pulsation donnée les valeurs
de module et d’argument du système en boucle fermée H ( jω) sur les coordonnées
curvilignes. Pour cette même pulsation, et le même point, on lit en coordonnée curviligne :
|H ( jω)| ' 0.5dB et arg (H ( jω)) ' −30°.
La pulsation de résonance ωr est déterminée pour le point où le module de la réponse harmonique
en boucle fermée a la valeur la plus élevée (ici ' 3[dB]). On peut encore déterminer la pulsation
ωx1 , au-delà de laquelle le module de la réponse harmonique en boucle fermée est toujours plus
faible que –3[dB].
200
Diagramme de Black Nichols: T (p) = p3 +10p2 +53p
40 0dB
0.25dB
0.5dB
20 1dB −1dB
3dB
6dB −3dB
ωx
0 ωr
Gain en BO (dB)
−6dB
ωx1 −12dB
−20 −20dB
−40 −40dB
−60
−360 −315 −270 −225 −180 −135 −90 −45 0
Phase en BO (deg)
R On notera:
— |T (0)|: gain statique en BO.
|T (0)|
— |H (0)| = 1+|T (0)| : gain statique en BF.
— ωr : pulsation de résonance.
— ω0dB : pulsation pour |T ( jωA )|dB = 0dB.
— ωπ : pulsation pour arg [T ( jωA )] = −180°.
— MP: pic de résonance MP = |Hmax |dB − |H0 |dB .
— ωBP : pulsation de coupure à −3dB, [0, ωBP ]: bande passante à −3dB.
Kω02 b0
H(p) = p2 +2mω 2 = a2 p2 +a1 p+a0
0 p+ω0
a2 2
On désigne le rapport d’amortissement α1 : α1 = a0 a1 2 = (2mω
ω02
0)
= 4m2 .
α1 est un paramètre qui caractérise la rapidité du système et qui dépend de m et du temps de
réponse tr .
a2i
αi = (2.8)
ai−1 ai+1
avec 1 < i < n − 1
Theorem 2.4 Le critère algébrique d’amortissement consiste à imposer aux rapports caracté-
ristiques d’êtres supérieures ou égaux à une valeur choisie α0 .
αi ≥ α0 pour i = 0, 1 · · · , n − 2, n − 1 (2.9)
Attention
Ce critère constitue une condition suffisante mais non nécessaire de stabilité et d’amortissement.
Quelques soit i, αi = α0 avec α0 donnée par la première loi de la courbe moyenne, qui a deux
lois : (
log10 (D%) = 4.8 − 2α0
(2.10)
Tpic = 2.2 aa01
Dans le cas général, on choisis les αi ≥ α0 quelque soit i, pour garantir une rapidité optimale.
α0 1.6 1.75 2 2.4
D% 40% 20% 6% 1%
m 0.3 0.5 0.7 0.9
Example 2.9 Soit la fonction de transfert suivante:
1
H(p) = 8p3 +21p2 +10.5p+1+K
Calculer K a fin de garantir un dépassement D% ≤ 6%.
E(p) S(p)
3K
(p+1)(1+0.1p)(1+10p)
suivante :
H(p) = a pn +a bp1n−1
p+b0
+···+a1 p+a0
n n−1
Il convient d’adapter le réglage tel que :
a0 b1
α1 = 1.5 + 4 (α0 − 1.5) (2.11)
a1 b0
Les conditions (a0 = b0 ) et (b1 = a1 ) imposeraient des erreurs de position et de vitesse
nulles.
Si la transmittance admet un numérateur de second ordre :
2
H(p) = a pn +ab2 p p+b 1 p+b0
n−1 +···+a p+a
n n−1 1 0
Le réglage à adopter correspond à :
2
3 a0 b1
α1 = 1.5 + 16β (α0 − 1.5) (2.12)
a1 b0
b2
avec : 4β 2 = b0 b1 2 .
Les conditions (a0 = b0 ), (b1 = a1 ) et (b2 = a2 ) imposeraient des erreurs de position et de
vitesse nulles.
E(p) S(p)
Figure 2.5 – Cas d’un retour unitaire. Figure 2.6 – Cas d’un retour quelconque.
On distingue:
— La précision statique: c’est dire la précision statique en régime permanent définie par:
Table 2.2
h
– Tableau récapitulatif des erreurs statique en régime permanent.
hhhh
h hhClasse du système α
hhhh 0 1 2 ≥3
Consigne e(t) hhh
hh h
Impulsion de Dirac: e (t) = E0 δ (t) 0 0 0 0
E0
Échelon de position: e (t) = E0 u (t) 1+K 0 0 0
E0
Échelon de vitesse: e (t) = E0t.u (t) ∞ K 0 0
E0
Échelon d’accélération: e (t) = 12 E0t 2 u (t) ∞ ∞ K 0
R
1. L’erreur statique est nulle pour une impulsion de Dirac ∀α;
2. La précision augmente avec la classe du système;
3. Pour une classe donnée, la précision se détériore si le signal d’entrée est plus en plus
dure (plus riche);
100×erreur statique ε(∞)
4. La précision d’un système asservi en % = Amplitude de la consigne = 100 E0 ;
S(p)
5. La fonction de transfert en boucle ouverte est T (p) = ε(p) ;
S(p) T (p)
6. La fonction de transfert en boucle fermée est H(p) = E(p) = 1+T (p) ;
7. L’erreur est définie par ε (p) = E (p)−S (p) = E (p)−H (p) E (p) = [1 − H (p)] E (p).
R L’erreur statique, lorsqu’elle est finie et non nulle, décroît lorsque le gain en boucle ouverte
croît. Mais cette croissance du gain peut détériorer la stabilité du système. Cette propriété
est connue sous le nom de " Dilemme Stabilité – Précision ", qui nécessite souvent un
compromis. Il est à noter également que pour améliorer les performances en régime
statique, nous pouvons augmenter la classe du système en ajoutant un ou des intégrateur(s)
dans la chaîne directe du système. Ceci peut, cependant, engendrer des problèmes de
stabilité supplémentaires.
E(p) S(p)
1
K (1+p)(1+2p)
1. Déterminez la forme la plus simple de régulateur R(p) pour assurer une erreur statique
de position nulle.
2. Calculez les paramètres du régulateur si on désire avoir un dépassement D% ≤ 20%.
3. Déterminez la forme la plus simple de régulateur R(p) pour assurer une erreur statique
de vitesse nulle.
Solution 2.5 1. Pour assurer une erreur statique de position nulle, il faut que le système soit
de classe supérieure ou égale à 1 (α ≥ 1).
On prend α = 1, alorsR(p) = Kp .
— Étude de stabilité:
K
La fonction de transfert en boucle fermée est H (p) = p(1+p)(1+2p)+K .
L’équation caractéristique est:
EC : 2p3 + 3p2 + p + K
Tableau de ROUTH:
p3 2 1
p2 3 K
3−2K
p1 3 0
p0 K
— Conditions de stabilités:
Pour
( que le système soit stable il faut que:
K>0
3−2K =⇒ 0 < K < 23
3 > 0
— Critère de NASLIN:
D% ≤ 20% =⇒ αi ≥ 1.75
— Calculs des rapports caractéristiques:
a2 2
α1 = a0 a1 2 = (1)
3K ≥ 1.75 =⇒ K ≤ 0.1905
a22 (3)2
α2 = a1 a3 = 2×1 = 4.5 ≥ 1.75
=⇒Pour les valeurs de K tels que: 0 < K ≤ 0.1905, on peut garantir à la fois :
— La stabilité du système en boucle fermée;
— Un dépassement D% ≤ 20%;
— Une erreur de position nulle.
2. Pour assurer une erreur statique de vitesse nulle, il faut que le système soit de classe
supérieure ou égale à 2 (α ≥ 2).
K
On prend α = 2, alors R(p) = p2
.
— Étude de stabilité:
K
La fonction de transfert en boucle fermée est H (p) = p2 (1+p)(1+2p)+K
.
L’équation caractéristique est:
EC : 2p4 + 3p3 + p2 + K
=⇒Le système est instable ∀K.
G2 (p)
ε2 (p)
Z(p)
On
( a:
ε (p) = E (p) − S (p)
=⇒ ε (p) = 1+T1 (p) [E (p) − G (p) Z (p)]
S (p) = G (p) [R (p) ε (p) + Z (p)]
Avec T (p) = R (p) .G (p) fonction de transfert en boucle ouverte.
Dans ce cas ε (p) = ε1 (p) + ε2 (p)
avec:
E(p)
(
ε1 (p) = 1+T (p)
ε2 (p) = − G(p)Z(p)
1+T (p)
Z(p)
E(p) S(p)
k p [1 + τ1i p ] k
τ p+1
1. Calculer l’erreur statique pour une consigne e(t) = tu(t) et une perturbation z(t) = −u(t).
2. Calculer l’erreur statique pour une consigne e(t) = tu(t) et une perturbation z(t) = −tu(t).
3.1 Introduction
Les racines de l’équation caractéristique, qui sont les pôles de la FT BF, déterminent la
stabilité relative et absolue des systèmes linéaires. Cependant, il faut se rappeler que les
propriétés transitoires du système dépendent également des zéros de la FT BF. Pour les systèmes
asservis linéaires, un point d’étude important est la recherche et l’investigation des trajectoires
des racines (lieu des racines) de l’équation caractéristique lorsque certains paramètres du système
varient.
Si le système a un gain de boucle variable, la position des pôles de la FT BF dépend de la
valeur du gain choisi. Il devient, alors, important que le concepteur sache comment se déplacent
les pôles de la FT BF, dans le plan p, lorsque le gain varie. Du point de vue de la synthèse, pour
certains systèmes, un simple ajustement du gain peut déplacer les pôles de la FT BF vers les
positions désirées. Le problème de synthèse devient une simple sélection de valeurs appropriées
du gain. Si l’ajustement du gain seul ne donne pas les résultats escomptés, il devient nécessaire
d’ajouter un correcteur (ou compensateur) au système.
Les pôles de la FT BF sont les racines de l’équation caractéristique. Trouver les racines
d’une équation caractéristique d’un ordre supérieur à 3 est laborieux et nécessite l’utilisation
d’un ordinateur. Cependant, trouver les racines de cette équation n’a pas de sens en soi, car
lorsque le gain de la FT BO varie, l’équation caractéristique change et les calculs doivent être
répétés.
Une méthode simple pour trouver les racines de l’équation caractéristique a été développée
par W.R. E VANS (vers 1950), et utilisée largement dans le domaine de la commande. Cette
méthode, appelée la méthode du lieu des racines, est l’une de celles qui permettent de tracer
les racines de l’équation caractéristique pour toutes les valeurs d’un paramètre du système. Les
racines correspondant à une valeur particulière de ce paramètre peuvent alors être localisées sur
le graphe résultant. Il est à noter que ce paramètre est, généralement, le gain, mais tout autre
paramètre de la FT BO peut être utilisé. Sauf indications, nous supposerons que le gain de la
FT BO est le paramètre à varier de 0 à l’infini.
En utilisant la méthode du lieu des racines, le concepteur peut prédire les conséquences,
sur la position des pôles de la FT BF, de la variation du gain ou de l’addition de pôles et/ou de
zéros de la FT BO. Cette méthode indique, également, la contribution de chaque pôle et zéro de
la FT BO sur la position des pôles de la FT BF, et par conséquent, indique de quelle manière
ces pôles et zéros peuvent être modifiés pour que les performances requises pour le système en
BF soient atteintes. Cette méthode est vraiment efficace pour trouver rapidement des résultats
2. Règles de tracé du lieu d’E VANS LIEU D’EVANS (Lieu des pôles)
approximatifs.
E(p) S(p)
k G(p)
N (p)
1 + kG (p) = 1 + k = 0 =⇒ D (p) + kN (p) = 0 (3.1)
D (p)
m
∏ (p−zi )
(p−z1 )(p−z2 )···(p−zm ) i=1
avec G (p) = (p−p1 )(p−p2 )···(p−pn ) = n , n ≥ m.
∏ (p−pi )
i=1
En premier lieu, il faut réarranger cette équation de façon que le paramètre à intérêt apparaisse
comme facteur multiplicatif (ici le gain k) :
(p − z1 ) (p − z2 ) · · · (p − zm )
1+k =0 (3.2)
(p − p1 ) (p − p2 ) · · · (p − pn )
Example 3.1 Soit le système asservi décrit par le schéma bloc suivant:
E(p) S(p)
p+3
k p ( 1+2p
p ) p2 +3p+2
Solution 3.1 Le schéma bloc du système asservi peut se mettre sous la forme suivante:
E(p) S(p)
p+3
k p ( 1+2p
p ) p2 +3p+2
E(p) S(p)
k G(p)
Règle 1: Localiser les pôles et zéros de kG(p) dans le plan p. Les branches du
lieu d’Evans partent des pôles en BO et arrivent aux zéros (zéros finis ou zéros à
l’infini).
— Pour k = 0, l’équation caractéristique se réduit a D(p) = 0 =⇒les points de départs des
branches sont donc les pôles de la fonction de transfert en BO.
— Pour k → ∞, l’équation caractéristique se réduit a N(p) = 0 =⇒les points d’arrivés du lieu
de pôles sont les zéros de la fonction de transfert en BO.
E(p) S(p)
p+1
k p(p+2)
Lieu de pôles
0.4
n = 2 → 2 branches
m=1
0.3 n − m = 1 → une direction asymptotique
0.2
Axe des imaginaires
0.1
k→∞
p̃2 k=0
p̃1
0 p2 z1 p1
−0.1
−0.2
−0.3
−0.4
−7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1
Axe des réels
Solution 3.3 1. D’après la relation des modules (condition sur le module) et le lieu D ’E VANS
donné par la figure ci-dessous, on aura:
Lieu de pôles
0.4
0.3
0.2
Axe des imaginaires
0.1
k→∞
p̃2 k=0
p̃1
0 p2 z1 M p1
−0.1
−0.2
−0.3
−0.4
−7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1
Axe des réels
ρ1 ρ2
k= d1 , avec:
ρ1 = M p1 :distance entre le point M et le pôle p1 ;
ρ2 = M p2 :distance entre le point M et le pôle p2 ;
d1 = Mz1 :distance entre le point M et le zéro z1 .
ρ1 ρ2 0.5×1.5
Alors k = d1 = 0.5 = 1.5.
2. L’expression
qdu du pôle p̃2 est donnée par:
2
p̃2 = − 2+k 1 + 2k .
2 −
Alors pour k = 1.5, le pôle égal à −3.
Règle 4: Les branches de lieu sur l’axe réel sont déterminées par les liens entre
les pôles et zéros de la BO. Pour cela, positionner un point test entre chaque
pôle et zéro sur l’axe réel, puis calculer le nombre de pôles et zéros réels à
droite de ce point test:
— Si ce nombre est impair, ce point test appartient au lieu.
— S’il est pair, le point test n’appartient pas au lieu. Par conséquent, la
partie du lieu sur l’axe réel est formée de segments alternés.
D’après les deux lieux de pôles présentés par les figures ci-dessus, on voit bien que la partie des
lieux appartenant à l’axe réel se trouvent à gauche d’un nombre impaire de pôles et de zéros.
Lieu de pôles
0.4 (p+1)(s+2.5)
G(p) = p(p+2)(p+3)
0.2
−0.2
−0.4
−10 −9 −8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2
Axe des réels
Lieu de pôles
15
p+2
G(p) = p(p+5)(p+1)
10
Axe des imaginaires
−5
−10
−15
−6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1
Axe des réels
(2λ + 1) π
θa = (λ = 0, 1, 2 · · · ) (3.4)
m−n
Par conséquent :
1. Si le lieu lie 2 pôles adjacents de la FT BO sur l’axe réel, il existe alors, au moins, un point
de séparation (point de cassure) entre ces 2 pôles comme le montre la figure ci-dessous.
Lieu de pôles
4 (1)
G(p) = (p+2)(p+5)
−2
−4
−8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1
Axe des réels
2. De même, si le lieu lie 2 zéros adjacents de la FT BO (un des 2 zéros peut se trouver
à –∞) sur l’axe réel, il existe alors, toujours, au moins un point de rencontre (point de
coalescence) entre ces 2 zéros comme le montre la figure ci-dessous.
Lieu de pôles
1.5
(s+1)(s+5)
G(p) =
p2 +4s+5
1
0.5
Axe des imaginaires
Point de rencontre
−0.5
−1
−1.5
−8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1
Axe des réels
E(p) S(p)
1
k p(p+1)(p+2)
Lieu de pôles
k→∞
0.72 0.6 0.46 0.3 0.16
4
0.84
0.92
2
Axe des imaginaires
kc
π
0.98 3
− π3
kc
−2
−π
−4
k→∞
−6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2
Axe des réels
2. Étude de stabilité:
— Critère de ROUTH:
L’équation caractéristique est:
EC : p (p + 1) (p + 2) + k = p3 + 3p2 + 2p + k = 0
p3 1 2
p2 3 k
6−k
p1 3 0
p0 k
— Conditions de stabilités:
Pour que le système soit stable il faut que:
Angle d’arrivé: l’angle d’arrivé du lieu des racines en un zéro complexe est
donné par la relation suivante:
00
θA = 180° − Arg(G ) (3.8)
00
où G est la phase de G calculée au zéro complexe sans tenir compte de l’effet de ce zéro.
Example 3.5 Soit le système asservi décrit par le schéma bloc suivant:
E(p) S(p)
(p+2)
k (p+1+ j)(p+1− j)
2(x+1)
1
= 0 =⇒ 2 (x + 1) (x + 2) − x2 + 2x + 2 = 0 =⇒ x2 + 4x + 2 = 0
− x+2
x2 +2x+2( √
x1 = −2 + 2 a re jeter
→4=8→ √
x2 = −2 − 2 véri f ieé
— Équation du lieu :
L’équation caractéristique est:
EC : 1 + kG (p) = p2 + 2p + 2 + k (p + 2) = 0
On pose p = α + jω
Alors EC : (α + jω)2 + 2 (α + jω) + 2 + k (α + jω + 2) = 0
2 2
=⇒ α( + 2α jω − ω + 2α + 2 jω + 2 + kα + k jω + 2k = 0
jω (2α + 2 + k) = 0 → k = −2 − 2α
=⇒
α − ω + 2α + 2 + kα + 2k = 0 → α 2 + 4α + 2 + ω 2 + 2 − 2
2 2
√
D’où (α + 2)2 + ω 2 = 2 =⇒ Cercle de centre (−2, 0) et de rayon 2.
— Calcul de l’angle de départ au pôle complexe p2 = −1 + j:
0
On θD = 180° +
h Arg(Gi ) 0 k(p+2)
Arg(G ) = Arg p+1+ j p=p =−1+ j = Arg 1+ j o
2 j = −45 =⇒ θD = 135
o
2
Lieu de pôles
2
135o
1.5
p2
1 k=0
Axe des imaginaires
0.5
k=∞
0 z1
k=∞
√
−0.5 −2 − 2 225o
k=0
−1 p1
−1.5 −135o
−2
−6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2
Axe des réels
Example 3.6 Soit le système asservi décrit par le schéma bloc suivant:
E(p) S(p)
(p+ j)(p− j)
k p(p+1)
Lieu de pôles
2
1.5
225o
z2
1 k=∞
Axe des imaginaires
0.5
k=0 k=0
0 p2 p1
√
−0.5 1− 2
k=∞
−1 z1
−225o
−1.5
−2
−1.4 −1.2 −1 −0.8 −0.6 −0.4 −0.2 0 0.2 0.4
Axe des réels
Im[p]
σ : Marge de
stabilit é absolue
σ Re[p]
R Les pôles d’un système de second ordre pour 0 < m < 1 sont donnés par:
p
p1,2 = −mω0 ± jω0 (1 − m2 )
Dans ce cas le temps stabilisation à ±5% est:
3 3
Ts à ± 5% = mω0 = |σ |
Example 3.7 Soit le système asservi décrit par le schéma bloc suivant:
E(p) S(p)
(p+2)
k p(p+1)
Lieu de pôles
2
0.91 0.84 0.68
σ
0.955
1.5 0.4
0.976
1
0.99 k2
Axe des imaginaires
0.5 0.998 k1
k=∞ z1 p2 p1
0 k=∞ k=0 k=0
−0.5
k2
−1
−1.5
−2
−6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2
Axe des réels
Avec:
ρ1 = M p1 :distance entre le point M et le pôle p1 ;
S2 1 σ (σ + 1) + k (σ + 2)
S1 2σ + k + 1 0
S0 σ (σ + 1) + k (σ + 2) 0
β
Re[p]
√
La valeur optimale du coefficient d’amortissement m est 22 = 0.707, qui correspond a un
angle d’amortissement ψ = 45o . Le coefficient d’amortissement m est donné par les expressions
suivantes: (
m = sin ψ
(3.9)
m = cos β
Example 3.8 Soit le système asservi décrit par le schéma bloc donné dans l’exemple 3.7:
1. Déterminer la valeur de k garantissant une marge de stabilité relative m ≥ 0.7.
Solution 3.8 Pour garantir m = 0.7, il faut que k ∈ [0, k3 ] ∪ [k4 , +∞]
Lieu de pôles
2
0.91 0.84 0.68
σ
0.955
1.5 0.4
0.976 k4
1
0.99 k2
k3
Axe des imaginaires
0.5 0.998 k1
k=∞ z1 p2 p1
0 k=∞ k=0 k=0
−0.5
−1
−1.5
−2
−6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2
Axe des réels
3. Pour chacun des polynômes caractéristiques, déterminer si le système qu’il représente est
stable ou non?
(a) 2p4 + 8p3 + 10p2 + 10p + 20;
(b) p3 + 7p2 + 7p + 46;
(c) p5 + 6p4 + 10p2 + 5p + 24;
(d) p3 − 2p2 + 4p + 6;
(e) p4 + 8p3 + 24p2 + 32p + 16;
(f) p6 + 4p4 + 8p2 + 16.
4. Combien de racines à partie réelle positive les polynômes caractéristiques sont ont-ils?
(a) p3 + p2 − p + 1;
(b) p4 + 2p3 + 2p2 + 2p + 1;
(c) p3 + p2 − 2;
(d) p4 − p2 − 2p + 2;
(e) p3 + p2 + p + 6.
réelle négative?
6. Pour quelles valeurs de k, le polynôme p4 + 8p3 + 24p2 + 32p + k a t-il ses racines de
partie réelle nulle? Quelles sont ces racines.
11. Combien de racines à partie réelle positive l’équation caractéristique suivante a-t-il:
p5 + 2p4 + 4p3 + 8p2 + 10p + 6 = 0.
12. Pour quelles valeur de paramètres des régulateurs les systèmes suivants sont stables:
E(p) S(p)
1
ka (1 + T11.p ) (T2 .p+1)T3 .p
E(p) S(p)
1
kb (T1 .p+1)(T2 .p+1)T3 .p
13. Soit l’équation caractéristique p4 + p3 + 5p2 + 4p + 4 = 0. Trouver les valeurs des racines
imaginaires purs? Est ce que le système est stable?
14. Construire la table de ROUTH et déterminer le nombre de racines de partie réelle positive
de l’équation:
p5 + +7p4 + 6p3 + 42p2 + 8p + 56 = 0.
E(p) S(p)
R(p) G(p)
E(p) S(p)
1
k (8p2 +21p+10.5)p
E(p) S(p)
K 4
(p+1)(1+10p)
1
1+0.1p
E(p) S(p)
1 1
4 (p3 +2p2 +2p+1)p
E(p) S(p)
1
kd + Td p (1+0.1p)(1+p)p
E(p) S(p)
1
p2 +2p+2
1
p
E(p) S(p)
5(p+1)
p2 (p+3)
E(p) S(p)
1
(p+1)(p2 +5p+2)
E(p) S(p)
A(p)
B(p)
E(p) S(p)
p+2 4
p+4 p(p+1)
E(p) S(p)
4(p+1)
p2 (p+2)
Trouver l’erreur de régime permanent quand le signal d’entrée est e (t) = 3p − p12 + 2p1 3 .
5. Quelle est la valeur de Ti qui garantit une erreur statique de vitesse unitaire de 3% pour le
système ci-dessous:
E(p) S(p)
1 1
Ti p p2 +p+2
6. Quelle est la valeur de k qui garantit une erreur statique de position unitaire de 2% pour le
système suivant:
E(p) S(p)
1
k 10p+1
Z(p)
E(p) S(p)
1
k p(0.5p+1)
1
(a) Trouver la valeur de k pour garantir lim s (t) ' 0.01 pour Z (p) = p et E (p) = 0.
t→∞
10
(b) Pour la valeur obtenu de k, chercher l’erreur statique pour Z (p) = 0 et E (p) = p2
.
5.1 E XERCICE 1
On donne la transmittance du processus commander:
4
G(p) = (p+0.5)( p2 +2p+1)
5.2 E XERCICE 2
On donne la fonction de transfert du processus commander:
1
G(p) = (p+1)( p2 +4p+5)
1. Tracer avec précision le lieu des racines pour R(p) = k ≥ 0; préciser les angles de départ.
2. Calculer les pôles imaginaires purs..
3. Déterminer la valeur de k permettant de garantir une marge de stabilité absolue (σ = −0.5).
4. Déterminer la valeur de k pour avoir un amortissement (m = 0.5) en boucle fermée.
5. Déterminer k pour avoir un dépassement D% < 6%.
5.3 E XERCICE 3
On donne la transmittance du processus commander:
(p+1)
G(p) =
( p2 +p+1)
1. Tracer avec précision le lieu des pôles pour R(p) = k ≥ 0.
2. Déterminer les valeurs de k permettant de garantir une marge de stabilité absolue (σ = −0.8).
4. E XERCICE 4 TD N° 2: LIEU D’EVANS (Lieu des pôles)
3. Déterminer les valeurs de k permettant de garantir une marge de stabilité relative (m = 0.7).
4. En déduire les valeurs de k garantissant la fois une marge de stabilité absolue (σ = −0.8)
et une marge de stabilité relative (m = 0.7).
5. Pour les valeurs de k trouvées dans la question précédente, calculer les valeurs de l’erreur
statique de position unitaire.
5.4 E XERCICE 4
On donne la transmittance du processus commander:
1
G(p) = (p+2)(p+2)(p+3)