Le Loup Et L’agneau

La fable est un court récit, en vers ou en prose, didactic, visant a

enseigner une morale.
“ Le loup et l’agneau” est une fable écrite par Jean de La Fontaine au
17ème siècle dans laquelle il met en scene des animaux personnifies. 

Vous m’avez poser la question..et je vais y répondre en montrant tout
d’abord que cette fable est un apologue a partir duquel la Fontaine
dénonce l’injustice. 


Axe 1 :
La fable est employee d’un premier temps pour plaire. En effet, la fontaine s’adresse d’abord a
l’imagination du lecteur, il veut avant d’instruire, divertir le lecteur par une histoire plaisante et
vivante : Il s’agit avant tout de montrer (v.2) c.a.d de mettre en scene une histoire par le recours
a la fiction. De plus, le cadre spatio-temporel est precise : Au premier plan, la rivière (dans le
courant d’une onde pure ou désaltère l’agneau) et au second plan ( les forets ou il sera emporte
pour être manger). Les temps employés sont ceux du récit au passe : Imparfait (un agneau se
désaltérait) et a la place du passe simple, le present de narration pour rendre le récit plus
proche du lecteur ( un loup survient ). 

Toutefois, le present d’énonciation dans les paroles rapportés au discours direct des animaux
est aussi employer “ Je me vais désaltérant, je ne puis “ ainsi que le futur de l’indicatif “tu seras
châtié”.
D’un second temps, la fable sert a instruire : Le loup et l’agneau est un récit avisé argumentatif.
La fable commence par une morale qu’on pourrait qualifie de vérité générale énoncée d’ailleurs
avec l’emploie du present vérité générale : “ La raison du plus fort est toujours la meilleur.” 

Le fabuliste affirme que la force gouverne le monde : Le plus fort a toujours raison, c’est lui qui
emporte la partie; le faible meme lorsqu’il a raison échoue et se fait dévorer. 

Il s’agit donc d’une critique indirecte de la justice car selon la justice c’est n’ont pas le plus fort
mais celui qui a raison qui doit prendre le dessus. La fontaine cherchera donc un nom a nous
convaincre de cette vérité mais avec habileté au lieu de chercher a nous convaincre par des
arguments logiques, s’adressant a notre intellect, il va plutôt nous persuade puisque par sa
fable il s’adresse avant tout a notre imagination et nos sentiments.
De surcroit, le loup et l’agneau sont des personnages allégoriques. La réussite des fables de la
fontaine, tient a ce que ces animaux soient humanisés mais cette métamorphose s’inscrit
toujours dans la logique de leur physique ce qui rend encore plus convaincant le passage du
récit a la morale qu’on peut en tirer. Ainsi, l’agneau n’est rien d’autre qu’innocence, pureté, il est
un enfant “ Je tete encore ma mere”. De plus, son geste serein est exprimer a l’imparfait “ se
désaltérait”. La durée de l’action indique le calme et la paix d’une situation initiale qui ne vas
malheureusement pas durer. En outre, le champs lexical de l’eau est un symbole de purification
ce qui est souligne par l’adjectif “pure”. Contrairement a l’agneau, le loup se comportant comme
prédateur, soumis a sa faim renvoie a la sauvagerie et a la violence, son apparition dans la
fable le montre clairement. Le verbe “survient” connote une entree en scene brusque. 

Et la subordonnée relative sert a preciser “qu’il cherchait aventure”. Contrairement a l’attitude
de l’agneau, le loup est a la recherche d’un conflit. De meme, les 2 périphrases “ Cet animal
plein de rage et bête cruel” désignant de loup mettent en valeurs l’idée de bestialité et de
violence qu’il représente.

Axe 2 :

La Fontaine dénonce la victoire de la force et l’échec de la raison. En effet, la parole du loup est
comme une morsure aussi agressif que ses actes : Parler pour le loup ce n’est pas converser
avec l’agneau, il va attaquer l’agneau par la parole et cette parole anticipe l’acte final de
dévoration. Irrespectieu, non seulement il tutoie l’agneau, mais ces premiers mots : “qui te rend
si hardis de troubler mon breuvage” l’accusent d’insolence. 

Des le depart, le loup aborde la relation avec l’autre comme un rapport de force, une lutte pour
mettre en valeur son pouvoir.
La 3eme réplique du loup reprend malgré la defense de l’agneau la meme accusation : “ Tu la
trouble “ ce qui montre que le loup n’a pas tenu compte de la réponse de son interlocuteur. 

En outre, une deuxième accusation du loup viendra s’ajouter a la premiere mais : “ que de moi
tu médis l’an passe” sans aucune justification a son affirmation.
Ensuite, viendra l’attaque non seulement de l’agneau lui-même, mais de toute son espèce. “
Ton frère, quelqu’un des tient”, “Vous, vos bergers, vos chiens.”

Enfin, le dernier mot du loup sera la vengeance : La parole agressif laisse ainsi la place a
l’agression elle-même. 


Toutefois, l’agneau est respectueux et poli : “ il vouvoie le loup “ et, respectant la hiérarchie
l’appelle “ Sire “ “ Votre Majesté “ . De plus, l’agneau argumente logiquement : il a toute les
vraies raisons de son cote et son discours est sensé. 

Prudent, et prenant en compte son destinataire il tente d’abord de calmer le loup : “ Que votre
majesté ne se mette pas en colère” . De surcroit, les connecteurs Mais et Par Consequent
soulignent les articulations logiques du discours de l’agneau (v. 10 au 17). 

Notamment, la deuxième réplique de l’agneau met en valeurs un argument irrefutable : “
Comment aurai-je médis de vous l’an passé puisque je n’étais pas né). 

L’agneau ne peut donc qu’avoir raison. Le 3me argument de l’agneau est tout aussi indiscutable
: Son frère ne peut avoir médis du loup puisqu’il n’existe pas. Autant les arguments du loup
étaient insensés, au tant ceux de l’agneau sont puissant.