Вы находитесь на странице: 1из 5

www.orniformation.

com

SUJET 4 : L’AFRIQUE FACE A LA MENACE TERRORISTE


INTRODUCTION

L’Afrique fait face depuis peu à un ennemi d’un nouveau


genre plus redoutable et sans visage. Il s’agit du terrorisme
considéré comme étant un mode de communication, dans une
relation d’asymétrie, entre le plus fort (victime de l’attentat), et le
plus faible auteur de l’attentat), tout cela au service d’une stratégie
et de revendications, politiques, ethnique, religieuses, sociales, ou
mafieuses. Il est considéré comme nouveau par ce qu’avant, les
crises africaines étaient liées à des coups d’Etat, des rebellions
auxquelles pouvaient faire face les armées conventionnelles. Dès
lors, comment comprendre cette nouvelle menace et construire des
repères à la sécurité collective du continent africain ? Ainsi, l’étude
commencera par établir une cartographie de la menace terroriste
sur le continent africain. Elle analysera enfin les politiques
envisagées ou mises en place par les Etats pour y faire face.

I- Cartographie de la menace terroriste sur le continent


africain.

De nos jours, le terrorisme domine tous les débats sur le


continent notamment les travaux du 23eme sommet ordinaire (à
Malabo) de l’organisation panafricaine (l’Union Africaine). En effet,
les groupes jihadistes progressent jusqu’au cœur du continent ou
les attaques meurtrières et les attentats sont désormais quasi-
quotidienne. D’autres zone du continent ou la mesure sévit sont
l’Afrique du Nord, le Sahel et la corne d’Afrique.

A- L’Afrique du Nord et le Sahel

Brainprepa (www.brainprepa.com) Centre national de préparation des concours.


www.orniformation.com

Les groupes dits islamiques et pratiquant différents trafics


dont les prises d’otages se sont installés en Algérie, en Lybie, et au
Nord du Mali à partir de la fin des années 1990 et surtout au début
des années 2000. Il s’agit, en particulier du Groupe Salafiste pour
la Prédilection et le Combat (GSPC), devenu Al-Qaida au Maghreb
Islamique (AQMI) en 2007. Ainsi ce groupe islamique et d’autres
armes (AnsarDineet le Mujao) se revendiquant de l’islam radical,
ont failli désagréger le Mali en 2012.

B- Le Nigeria et la corne d’Afrique

Premier pays producteur d’or noir en Afrique, le Nigeria et


surtout l’Etat de Bornou, est depuis 2011 sous un climat
insurrectionnel des groupes terroristes d’Ansaru et principalement
de BokoHaram (l’enseignement occidental est impur, en Haoussa).
Depuis lors, le groupe mène une campagne vicieuse du terrorisme
contre des civils innocents au Nigeria et dans les pays voisins. En
effet BokoHaram multiplie les enlèvements, massacres de villageois
et attentats sanglants, et ses exactions débordent jusqu’au
Cameroun voisin.

En ce qui concerne la corne d’Afrique, il importe de souligner


que cette partie du continent est aux prises des Shebab,
Mouvement né en Somalie et inspire d’Al-Qaida, il multiplie les
attaques meurtrières dans ce pays (en permanence au bord du
chaos) et au Kenya.

Telles sont les espaces géographiques du continent où sévit le


terrorisme ; phénomène souvent détache des territoires où il prend
racine et de ceux qu’il frappe. Cependant, face à la poussée des

Brainprepa (www.brainprepa.com) Centre national de préparation des concours.


www.orniformation.com

groupes djihadistes inspirent d’Al-Qaida sur le continent, des


stratégies sont adoptés ou envisagées.

La stratégie africaine face à la menace terroriste

Le conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA a affirmé sa


<<profonde préoccupation>> face aux <<menaces terroristes>>
pesant sur le continent. Ainsi, devant le conseil, el Mauritanien
Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’UA, a appelé
à une stratégie globale de l’Union ; une stratégie qui passe par la
mobilisation des ressources financières conséquentes de la part
des Etats, et une meilleure coordination des mécanismes
régionaux afin d’assurer eux-mêmes leur sécurité individuelle et
collective, et ne pas s’en remettre entièrement aux occidentaux.

A. La mobilisation des ressources financières conséquentes


de la part des états

Les appareils sécuritaires des états africains ne sont pas assez


complexes pour faire face au terrorisme. Pour cela, beaucoup plus
de moyens doivent être déployés dans la lutte antiterroriste. A ce
titre le commissaire de la Paix et à la sécurité de l’UA, Smail
Chergui, déclare qu’ « il est impératif de rendre pleinement
opérationnelle la force africaine en attente », chargée d’intervenir
dans les conflits sur le continent et prévue dès la constitution de
l’UA, mais sans cesse repoussée depuis. Cette stratégie doit se
compléter par la nécessite de déconstruire mur entre les civils et
les militaires pour mieux lutter contre les menaces globales et
assurer la sécurité collective.

B. Une meilleure coordination des mécanismes régionaux

Brainprepa (www.brainprepa.com) Centre national de préparation des concours.


www.orniformation.com

On ne peut faire la « guerre aux territoire », mais on lutte


contre cette forme nouvelle de conflit, ou l’adversaire est partout et
nulle part, ou il peut frapper n’importe où. C’est donc dans le
renseignement, le combat dans l’ombre que se situe l’efficacité. A
titre illustratif, face à la multiplication des attaques des jihadistes
sur le continent africain, nombre de dirigeants prônent une plus
grande coopération en matière de renseignement et une refonte des
appareils sécuritaires inadaptés à ce type de menace. Ainsi,
s’expriment à la tribune le sommet de l’union africaine à Malabo,
en Guinée équatoriale, le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi,
a jugé que l’Afrique est désormais « menacée par le terrorisme
transfrontalier » et invite les dirigeants du continent à prendre les
mesures de ce fléau, qui impose de renforcer la coopération
sécuritaire entre Etats. Aussi, considéré comme étant une « Guerre
Globale », le ministère Kenyane des affaires étrangères, Amina
Mohammed, préconise un « renforcement des capacités »
permettant l’échange de renseignements et « interventions
communes quand un pays est attaqué ».

C. Une gestion adéquate des minorités et de la diversité

L’aspect sécuritaire est certes primordial à court terme, mais


l’un des principaux enjeux à long terme repose sur la prise en
compte des minorités et de la diversité. En effet, sur notre
continent, les minorités-religieuses, ethniques, etc. sont souvent
marginalises par les pouvoirs en place. Cet état des choses crée
toutes sortes de frustrations, et partant les ingrédients pour faire
prospérer ces mouvements jihadistes. A ce propos, le président
ougandais Yoweri a dénoncé le fait que « certaines années ne sont
pas baissées sur le mérite ou la compétence, mais sur des
Brainprepa (www.brainprepa.com) Centre national de préparation des concours.
www.orniformation.com

considérations sectaires », et qu’il faut « détribaliser les aimées


nationale » sous peine d’échouer à ramener la paix ».

CONCLUSION

Au total, il était question d’étudier le comportement de l’Afrique


face à la menace terroriste, sans prétendre l’exhaustivité, il importe
de souligner que les groupes jihadistes progressent en Afrique du
Nord, au Sahel, à la corne de l’Afrique et jusqu’au cœur du
continent où attaques meurtrières et attentats sont désormais
quasi quotidiens. Mais l’inquiétude devenant de plus en plus
grandissant, plusieurs voix se sont levées pour signifier que
l’efficacité de la lutte contre cette nouvelle forme de menace se situe
dans la mobilisation de ressources financières conséquences de la
part des Etats, la meilleure coordination des mécanisme régionaux
et la prise en compte des minorités et de la diversité.

Brainprepa (www.brainprepa.com) Centre national de préparation des concours.

Вам также может понравиться