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Promotion: IGE 25
Juin 2005
Nos vifs remerciement s’adressent à notre encadreur Monsieur BOUSSOUF Ahmed
pour les taches qui nous a facilité et tous ses conseils et remarques durant
l’élaboration de ce mémoire.
Je remercie tous les membres de jury qui m’ont fait l’honneur d’accepter de
Nos remerciements vont également à tous ce qui, de prés ou de loin, nous ont aidé au
Salim.
Généralité
Chapitre I : Evolution du GSM vers le GPRS
I.1 Les réseaux de mobiles 1RE Génération 2E G...................................................1
I.1.1 Première génération…………………..…………………………...1
I.1.2 Deuxième génération………………….…………………………..2
I.2 Système GSM………………………………….…………………………..5
I.2.1 Architecture du réseau GSM……………………………………….5
I.2.1.1 Sous-système radio (BSS) ……………..…………………………6
I.2.1.2 Sous-système réseau (NSS) ……………..……………………….7
I.2.1.3 Sous-système réseau (OSS) ………….…………………………..9
I.3 Le WAP ………………………………………………………………….10
I.3.1 Définition…………………….………………………………….10
I.3.2 A quoi sert ce protocole………..…………………………………10
I.3.3 La naissance du WAP ………..…………………………………..10
I.3.4 Le protocole…………….……………………………………….11
I.3.5 L'architecture du Wireless Application Protocol…….…………….11
I.3.6 L'avenir du WAP ………………………..……………………….14
I.3.7 Conclusion……………………………………………………...15
Chapitre II : Système GPRS
II.1 La définition du GPRS………………...…………………………………16
II.2 Les caractéristiques du GPRS…………………………………………….16
II.3 Le GPRS et les autres techniques de transmission de données………..……16
Conclusion
Glossaire
Bibliographie
Généralités
Généralités
Avec le développement d'Internet, réseau à commutation par paquets, les terminaux
mobiles reposant sur le service GSM (Global System for Mobile communications) ne
pouvaient y accéder qu'avec de faibles débits (9,6 kbits/s) de par la commutation en
mode circuit.
Or les canaux radio ne permettent de transmettre qu'un faible débit, ce qui rallonge
le temps de téléchargement des pages WEB et donc la durée des communications.
D'où l'intérêt de ne plus monopoliser le canal radio, et de l'utiliser de façon
sporadique seulement lorsque des données sont échangées entre le terminal mobile
et la station de base.
Ainsi, avec le service GPRS (General Packet Radio Service), ces données sont
transmises par paquets et comme les canaux radio bénéficient du multiplexage
statistique, ces paquets sont transmis avec un débit plus élevé (jusqu’à 171,2 kbits/s),
ce qui diminue ainsi le temps de téléchargement des pages WEB.
En effet, GPRS est le premier protocole à commutation par paquets dans le monde
de l’Internet mobile, et constitue une couche supplémentaire à un réseau GSM
existant.
Les systèmes sans fil de 1re génération sont caractérisés par des terminaux sans fil
analogiques dotés d’une mobilité très restreinte (ces terminaux sont utilisés à la maison)
et par des services fournis limités. De tels systèmes analogiques incluent deux standards :
le CT0, principalement utilisé aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et le CT1 utilisé en
Europe, spécialement en Allemagne et en Italie.
En 1992, la plupart des grands opérateurs européens de GSM 1900 ont mis leur réseau en
service en s’appuyant sur cette première phase.
Tous les systèmes de 2e génération sont focalisés sur la voix. Le GSM inclut les services
de messages courts (SMS), qui permettent la transmission de messages de 160 caractères
au maximum, lisibles sur l’écran.
La plupart des réseaux de 2e génération supportent des données en commutation circuit
mais avec des débits usuellement de 9,6kbit/s ou 14,4kbit/s.
Donc la voix reste le service majeur des systèmes de mobile de 2e génération, alors que
les données prennent de plus en plus d’importance dans les réseaux filaires.
I.3.1 Définition :
Ø Débit.
Ø Taille de l'écran, noir/blanc.
Ø Possibilités limitées de saisie.
Ø Vitesse de connexion relativement lente.
Ø Peu de mémoire à disposition.
Ø Logiciels simples.
C'est alors qu'est née l'idée d'intégrer l'accès et la navigation sur Internet depuis un simple
téléphone portable. Le WAP est donc le protocole permettant de faire converser le monde
du GSM (Global System Mobile) et le monde de l'Internet. Il a été développé au sein du
forum WAP, fondée en décembre 1997, par Nokia, Motorola, Ericsson, et Unwired
Planet.
Ce protocole de communication permet donc d'accorder le monde de l'Internet à celui du
téléphone mobile.
I.3.4 Le protocole :
Ø Pile protocolaire : Le modèle WAP est construit comme le modèle OSI, en cinq
couches :
Le serveur de contenu:
Il utilise les techniques classiques d'Internet (HTML, HTTP, TCP/IP), la partie diffusion
de contenu peut-être similaire à n'importe quelles solutions web statiques ou dynamiques
via CGI et Consorts, à la différence prêt que les informations doivent circuler dans des
documents WML (Wireless Mackup Language) et non plus HTML. Dans ce cas on peut
utiliser des filtres HTML ver WML, qui ont pour but de convertir les formats de
transmission d'informations (cela éviterait devoir élaborer des pages web au format WML
qui seraient uniquement destinées au téléphones WAP).
Un proxy WAP:
l'intégrité et la confidentialité des données échangées, ainsi que l'authentification des deux
parties.
L'architecture WAP
Les spécifications WAP d'aujourd'hui, en version 1.1, proposent des services assez
limités. On peut consulter l'horoscope, la météo, définir son itinéraire routier, recevoir ses
e-mail et bien sûr accéder aux pages web ayant été enregistré au format WML. Cependant
le débit d'échange information sur les portables WAP est toujours de 9,6 Kbps.
Dans la logique des choses, les services WAP sont se multiplier. On peut déjà imaginer la
mise en place d'opération de marketing ciblé, ainsi, grâce au système de localisation, on
pourra signaler à un waponaute qui passe devant une boutique qu'il y aura une promotion
s'il y rentre. Les applications possibles sont donc sans fin. Le 13 mars 2000, Webraska et
Schlumberger (deux géants de la télécommunication) ont annoncé leur alliance afin de
développer dans certaines municipalités la recherche automatique de place de parking
libre pour les utilisateurs de WAP.
I.3.7 Conclusion:
Les avantages :
Les téléphones mobiles intégrants la technologie WAP permettent tout d'abord d'accéder
à des services interactifs tels que la consultation de la météo, de l'évolution des
embouteillages dans les grandes villes, de consulter son compte en banque, etc. ...
Mais ils permettent également de consulter des pages WML. On peut donc, n'importe où,
profiter de l'immense regroupement de connaissance se trouvant sur le Web. De plus,
avec l'évolution du GSM vers le GPRS, et donc l'évolution des taux d'accès sur le réseaux
(le GPRS étant annoncé comme offrant un débit de communication dix fois supérieures à
celui du GSM actuel), le protocole WAP permettra d'offrir à ces clients des services d'une
grande interactivité (en utilisant par exemple le système de localisation du porteur du
téléphone en temps réel).
Les inconvénients :
Malgré tous les efforts développés pour établir une compatibilité entre les sites Web et
l'affichage sur téléphone mobile, la surface de l'écran de ces téléphones ne dépassera pas
quelques lignes. De plus, avec les taux de transfert actuel (9,6 Kbps), l'affichage d'image
reste possible mais guère performante.
Les terminaux de classe A sont caractérisés par une grande capacité. Ils peuvent
émettre et recevoir des appels de type circuit voix ou données et fax de façon
simultanée avec un transfert de données par paquet. Ce type de terminal est coûteux du
point de vue matériel, en puissance et en radio.
Les terminaux de classe C ne gèrent que les données par paquet et ne possèdent pas de
capacité pour supporter les appels voix. Ce type de terminal est idéal pour les
ordinateurs portables ou les assistants personnels, ou encore tout appareil de la
nouvelle génération de jeux connectés et d’accès à Internet mobile.
Les terminaux de classe B constituent un compromis entre les deux types de terminaux
précédents. Ils peuvent gérer des canaux de paging pour à la fois, les demandes de
données circuit et paquet. Ils peuvent également effectuer l’une ou l’autre des
connexions mais une seule à la fois. Le transfert des données est suspendu au cours
d’un appel voix par exemple. Il est probable que la plupart des premiers terminaux
GPRS seront de classe B et donc l’interaction entre les services GPRS et les services
existants sur un réseau à commutation circuit sera du plus grand intérêt.
La combinaison entre les valeurs que peuvent prendre ces attributs définit
potentiellement de nombreux profils de qualité de service possibles.
Le contrôle d’admission fonctionnalité liée à la qualité de services a été défini. Il
permet de gères les ressources système (radio et réseau) afin de prévenir les situations
de congestion du réseau de permettre à l’opérateur de maintenir un niveau de qualité
de service global, voire de garantir le niveau de qualité de service souscrit par
l’abonné.
La performance du GPRS exprimée par le débit des données variera selon la charge du
réseau et la localisation de l’appelant en liaison avec la station de base. Une fois que le
terminal est déclaré sur le réseau GPRS, le service GPRS est toujours activé.
La qualité de service est un problème important du GPRS. Avec un réseau focalisé sur
les services voix comme le GSM, il existe essentiellement une classe de service. Avec
le GPRS, il existe une multitude de classes de services potentielles sur la base des
attributs présentés ci-dessus comme la priorité, le retard, la fiabilité et le débit.
Les critères relatifs à la qualité de service ne peuvent être établis que si les opérateurs
ont accès aux données de performance du réseau adéquates. Avec un réseau tel que le
GSM ces informations sont facilement accessibles et les critères sont simples à deviner
la plupart de ces critères sont liés à la qualité de la voix et au taux d’appels non
aboutis. Avec le GPRS déterminer les informations qui doivent être mesurées est un
problème.
Aux cours d’une conférence sur le sujet, six paramètres potentiels ont été déterminés :
Ø Accessibilité aux services
Ø Temps d’établissement
Ø Débit des données utilisateur.
Ø Retard de la transmission.
Ø Vitesse de navigation internet.
Ø Taux de coupure du service.
Une des plus importants facteurs dans la détermination de la capacité liée à la qualité
de services réside dans la longueur du retard dans le réseau, le temps nécessaire pour
qu’un seul paquet de données soit envoyé et reçu dans le réseau GPRS. Des tests ont
montré qu’un réseau GPRS crée des retards d’au plus deux à trois secondes, c’est-à-
dire plus que dans un réseau fixe. Ce si important retard peut affecter de façon sérieuse
diverse applications comme la navigation Internet : certaines applications sont
extrêmement intolérantes à tout retard dans les temps de réponse et ont tendance à
s’arrêter si les retards sont trop grands.
Le terminal est raccordé au sous système radio appelé BSS. Ce sous système radio est
connecté au sous système réseau GSM via l’interface A et au sous système réseau
GPRS via l’interface Gb par respectivement le MSC/VLR et le SGSN.
L’utilisateur est équipé de son terminal désigné par le terme Terminal Equipment (TE)
qui correspond à l’ensemble formé du Mobile Terminal (MT) et de la carte SIM de
l’utilisateur. Le tableau suivant offre une légende à cette architecture.
4.2 Les interfaces : un nécessité pour connecter les éléments réseaux ensemble
Différentes interfaces permettent aux SGSN et GGSN de fonctionner avec les entités
physiques existantes du GSM :
Ø Interface Gb : cette interface est définie entre la partie radio GSM, adapter
pour supporter le GPRS et le sous système réseau GPRS.
Ø Interface Gs : cette interface définie entre le SGSN et le MSC/VLR
optionnelle. Elle permet au SGSN d’envoyer par exemple des informations de
localisation au MSC/VLR et d’éviter des échanges redondantes signalisations
liées à la gestion de la mobilité entre le terminal mobile et SGSN puis entre le
terminal et le MSC. Le SGSN peut aussi recevoir la requête de paging émises
par le MSC/VLR pour le service GSM.
Ø Interface Gn : cette interface est définie entre deux nœuds GPRS (SGSN ou
GGSN) appartenant au même réseau PLMN GPRS. Les messages X25 ou
MAP sont transportés entre les nœuds GPRS par tunnelling group au
protocole GTP .
Ø Interface Gd : cette interface est définie entre les entités fonctionne qui
permettent respectivement d’acheminer des SMS à destination de terminal
mobile et de relayer des SMS émis par un terminal mobile (appelés SMS-
GMSC et SMS-IWMSC), et le SGSN pour offrir à un terminal mobile GPRS
la possibilité d’émettre et de recevoir des SMS via des canaux radio GPRS.
Seules les interfaces Gb (entre le sous système radio et le SGSN), Gn (entre le SGSN
et le GGSN) et Gr (entre le SGSN et le HLR) sont obligatoires. Les autres interfaces
sont optionnelles : leur mise en œuvre dépend des choix fonctions d’inter
fonctionnement entre le GSM existant et le GPRS.
Les interfaces Gs (entre le SGSN et le MSC/VLR) et Gd (entre le SGSN et les
commutateurs dédiés à la transmission des messages courts) sont intéressant pour le
raccordement du GPRS au GSM.
LLC
Relay
BSSGP
RLC BSSGP
Network Network
MAC
Service Service
L1 L1
BSS/PCU Gb
SGSN
La couche de protocole Network Service a pour fonction de transport des PDU BSSGP
entre le sous-système radio et le SGSN. La mise en œuvre de la couche Network
Service est basée sur le protocole Relais de Trame. Au niveau de cette couche peut être
mise en œuvre une fonction de contrôle de flux.
La couche Logical Link Control (LLC) spécifiée dans la norme [GSM 04.64] réalise
toutes les fonctions de chiffrement de contrôle de flux, de contrôle de séquences. Elle
fournit ainsi un lien logique fiable et sécurisé (par chiffrement) entre le terminal et le
SGSN. Sur cette couche le protocole LLC fournit la détection et la correction des
erreurs de transmission s’il est utilisé en mode acquitté. Par contre s’il est utilisé en
mode non acquitté le protocole LLC signale uniquement les erreurs sans les corriger.
BSSAP+ BSSAP+
SCCP SCCP
MTP3 MTP3
MTP2 MTP2
L1 L1
SGSN Gs MSC/VLR
HLR GTP-MAP
GSN Convertisseur de
Protocole
Gn
SGSN
Gn Gi
GTP GTP
UDP/TCP UDP/TCP
IP IP
L2 L2
L1 L1
GSN Gn GSN
Ø Tunnel Management qui correspond à une signalisation entre nœuds GSN afin
d’effectuer la création et la mise à jour des caractéristiques de tunnels de
données de l’utilisateur.
Ø Mobility Management qui correspond à une signalisation entre SGSN dans le
cadre de la mobilité GPRS.
Ø Location Management qui correspond à une signalisation d’un GGSN vers un
HLR via un GSN et une fonction d’interfonctionnement GTP/MAP.
Le plan de transmission comporte deux fonctions :
Ø Tunelling des données utilisateur entre SGSN et GGSN.
Ø Tunelling des données utilisateur entre des SGSN en cas de mobilité GPRS.
MAP MAP
TCAP TCAP
SCCP SCCP
MTP3 MTP3
MTP2 MTP2
L1 L1
Gd SMS-GMSC
SGSN
ou SMS-IWMSC
Cette pile utilise les protocoles habituels du GSM. Précisions seulement que le
protocole Transaction Capabilities Application Part (TCAP) a pour objet de faciliter
les dialogues à travers un réseau de façon indépendante d’une quelconque application
et particulièrement de l’établissement d’un circuit téléphonique. Le TCAP est un
protocole qui se place entre l’application et le SCCP.
4.2.5 Interface Gr entre le SGSN et le HLR
L’interface Gr véhicule entre le SGSN et le HLR tous les messages liés à :
Ø La gestion de la mobilité et la récupération des données liées au service (par
exemple la mise à jour de localisation).
Ø La gestion de la sécurité (par exemple l’envoi des triples d’authentification).
MAP MAP
TCAP TCAP
SCCP SCCP
MTP3 MTP3
MTP2 MTP2
L1 L1
Gr
SGSN HLR
La pile de protocoles du SGSN et du HLR est typique de celle des entités physiques
d’un réseau GSM.
4.2.6 Interface Gc entre le GGSN et le HLR
L’interface Gc supporte les messages échangés entre le GGSN et le HLR cette
interface supporte les massages liés à la localisation d’un terminal lors de la procédure
d’activation de contexte PDP ou Network-requested PDP Context Activation.
MAP MAP
TCAP TCAP
SCCP SCCP
MTP3 MTP3
MTP2 MTP2
L1 L1
Gc
GGSN HLR
Cette pile de protocoles utilise les protocoles habituels du GSM : L1, MTP2, MTP3,
SCCP, TCAP, MAP.
La norme propose deux choix :
Ø Le GGSN dispose d’une interface MAP et dialogue directement avec le HLR.
Ø Le GGSN ne dispose pas d’une interface MAP, les massages sont envoyés via
le protocole GTP vers un nœud GSN disposant d’une interface MAP.
La pile de protocoles sur l’interface Gf est la même que celle sur l’interface Gr entre le
SGSN et le HLR.
4.2.8 L’interface Gi, entre un réseau de données
L’interface Gi décrite dans la recommandation [GSM 09.61], représente l’interface
entre le réseau fixe GPRS et les réseaux externes de données. Elle correspond à
l’interface entre le nœud GGSN et les réseaux de paquet de données externes.
GGSN du
réseau
SGSN du réseau BG du réseau BG du réseau d’abonnement
visité visité d’abonnement de de l’utilisateur
l’utilisateur
GTP GTP
UDP/TCP UDP/TCP
Tunnelling Tunnelling
IP Sécurité Sécurité IP
Couches IP IP Couches
basses basses
Couches Couches
basses basses
La création de nouveaux sites radio prend du temps et est donc coûteuse. De ce fait, les
premiers réseaux GPRS réutiliseront les sites existants.
De plus les cellules GPRS ne doivent pas être plus petites que les cellules GSM, sinon
des trous de couverture risquent d’apparaître.
L’introduction du GPRS dans le réseau GSM impose différentes modifications au
niveau du sous-système radio GSM et de l’équipement terminal de l’utilisateur :
Ø Une nouvelle carte SIM est nécessaire pour supporter les nouveaux services
GPRS.
Ø Un nouveau terminal est nécessaire, adapté aux caractéristiques des services
GPRS, notamment aux débits plus élevés.
Ø Une nouvelle couche radio pour que l’interface air (entre le terminal et les
stations de base) puisse supporter les données par paquet.
Ø De nouveaux canaux radio sont introduits et ceux-ci sont alloués de façon
flexible (partage des intervalles de temps entre différents utilisateurs).
Ø Les stations de base sont modifiées afin de pouvoir supporter les
caractéristiques radio GPRS (canaux radio différents).
Ø Les contrôleurs de stations de base évoluent également.
même si les terminaux ont fortement évolué avec l’arrivée du WAP, ils restent
insuffisants au niveau de la résolution, la taille de l’écran, du clavier, etc.
Le GPRS définit ainsi quatre schémas de codage : CS1, CS2, CS3 et CS4 pour l’envoi
des données sur le chemin radio :
Ø CS1 et CS2 offrent des débits de respectivement 9,05 et 13,4 kbit/s pour chaque
intervalle de temps utilisé.
Ø CS3 et CS4 offrent des débits de respectivement 15,6 et 21,4 kbit/s, mais la
valeur réellement obtenue est plus basse du fait de la faible protection assurée
par le codage.
Selon le CS choisi pour un seul intervalle de temps consacré aux données par trame, le
débit maximal s’élève à une valeur comprise entre 9,05 et 21.4 kbit/s. Un terminal
GPRS haut de gamme capable en théorie de travailler sur quatre time slots pourra
proposer un débit de 85 kbit/s en réception.
Le GPRS a été conçu pour être intégré dans l’architecture GSM avec le minimum de
changements dans l’architecture existante.
Le GSM est un système à commutation de circuit alors que le GPRS est à
commutation de paquets, l’introduction du GPRS dans l’architecture du sous-système
réseau fixe GSM a donc deux types d’impacts :
Ø Au niveau de l’architecture du GSM.
Ø Au niveau fonctionnel.
Certaines entités du GSM sont modifiées :
Ø Le MSC/VLR.
Ø Le HLR.
De nouvelles entités sont définies :
Ø Le SGSN.
Ø Le GGSN.
Ø Les passerelles vers un autre réseau PLMN, border gateways.
Ø Les passerelles de taxation, les charging gateways, qui assurent la collecte et la
transmission de données de taxation vers le système d’information de
l’opérateur.
Ø Le serveur de noms de domaines, le Domain Name Server (DNS), qui permet la
sélection du GGSN pour atteindre un réseau de données externe.
Des réseau GPRS intra-PLMN sont interconnectés entre eux via une border gateway
qui leur permet l’accès à un réseau GPRS inter-PLMN.
La figure suivante illustre ces deux types de réseaux ainsi que le rôle de la border
gateway.
Réseau inter-PLMN
Gi Gi
Gp
GGSN Border gateway Border gateway GGSN
PLMN A PLMN B
Deux réseaux intra-PLMN sont connectés via l’interface Gp située entre une passerelle
d’interconnexion appelée Border Gateways (BG) et un équipement d’accès au réseau
MSC
Système de SMS-GMSC
VLR taxation SMS-IWMSC
HLR
Transfert de
Fichiers de Gd Gr
taxation
A Gs Passerelle
de taxation Gc
SGSN
Sous-système
BTS Radio
BSC SGSN Réseau IP GGSN Réseau
intra-PLMN de
Gh Gi données
BTS Gb
paquets
Border
Domain Gateway
Name Server
Gp
Sous-système réseau GPRS
Réseau IP
Données et signalisation inter-PLMN
Signalisation
Données de taxation
PLMN GPRS Border
visité Gateway
Afin d’acheminer correctement les paquets vers et depuis le terminal mobile, le GPRS
doit convertir ces informations et notamment les adresses en données compréhensibles
par le réseau GPRS. Les paquets sont transmis entre le terminal mobile et le SGSN en
utilisant le protocole LLC.
Le taux d’erreurs binaire, le délai de transfert radio (temps estimé nécessaire pour
transmettre en mode non transparent la plus petite unité de donnée permise et
spécifique à la technologie d’un canal radio) sont deux autres paramètres pris en
compte.
L’établissement de la liaison montante est réalisé ainsi. Le terminal qui reçoit des
paquets doit opérer comme suit :
MSC
VLR
HLR
Gr
A Gs
SGSN Gc
BTS BSS
Routeur
Réseau de
Utilisateur A données
paquets
Données et signalisation
Signalisation Réseau
Données de taxation LAN
Utilisateur B
G
Figure : Réception d’un paquet de donnée par un terminal mobile
fonctionnalités pour le routage vers les SGSN, l’interrogation des bases de données
comme le HLR qui contient des données liées au GPRS.
Le GGSN vérifie s’il possède un contexte GPRS pour ce terminal mobile (c’est-à-dire
si le terminal mobile est connecté au réseau GPRS).
Si le terminal mobile GPRS est dans l’état IDLE. Le trafic paquet sera rejeté.
Si le terminal mobile GPRS est dans l’état STANDBY ou ACTF, le GGSN va
acheminer le paquet dans un format encapsulé vers le SGSN où il sera désencapsulé.
Dans le cas où le terminal mobile est dans l’état STANDBY, le SGSN demandera au
MSC de réaliser un paging GPRS pour le terminal mobile dans la zone de routage afin
de connaître la cellule que le terminal écoute.
Pour tous les paquets qui seront envoyés ensuite pendant une période de temps
donnée, le terminal mobile restera dans un mode ACTIF et indiquera au réseau
lorsqu’il change de cellule. Le chemin vers le terminal mobile est connu donc tous les
paquets seront acheminés vers ce terminal comme via un tunnel.
Les données sont transmises dans le time slots réservés et un accusé réception positif
est envoyé par la station de base si l’ensemble des données a été bien reçu. Les
données sont désencapsulées et envoyées au SGSN.
Le SGSN encapsule les données à l’aide du protocole GTP et les envoie au GGSN. Le
paquet est désencapsulé et l’adresse et le protocole sont vérifiés afin que la bonne
route soit sélectionnée.
Le paquet est alors envoyé via le réseau de données externe et un routeur vers le
destinataire B utilisant le LAN.
VLR
HLR
Gr
A Gs
SGSN Gc
BSS
BTS
Signalisation
Réseau
Données de taxation G LAN
Utilisateur B
Le tableau suivant indique l’ensemble des fonctions GPRS incluses dans les types de
fonctions cités ci-dessus.
L’abonné GPRS reste identifié par son IMSI comme en GSM circuit. La déclaration
d’un abonné GPRS doit être réalisée dans la même base de données HLR que celle du
réseau GSM existant.
Le GPRS spécifie, par ailleurs, en plus du transfert de données point à point (PTP)
standard, un accès anonyme au réseau, permettant à un terminal mobile d’échanger
des paquets de données avec une machine prédéterminée. Un nombre limité
d’adresses PDP de destination peut seulement être utilisé pour ce service L’IMSI et
l’IMEL ne sont pas utilisée lors de l’accès au réseau, ceci afin de garantir un haut
niveau d’anonymat. L’authentification et le chiffrement ne concernent pas ce type
d’accès, très particulier, qui ne sera plus abordé par la suite.
Les fonctions de contrôle d’accès au réseau (désignées par le terme Network Access
Control) sont :
Le filtrage des messages est une fonction qui permet d’empêcher la transmission des
messages non autorisés ou non souhaités. Cette fonction peut être supportée par un
mécanisme de blocage des paquets. Ce filtrage des messages peut aussi être utilisé
afin de restreindre les types de message ou le volume des données qui peuvent être
transférées à travers le réseau GPRS en émission ou en réception vers un abonné.
L’adaptation de terminal paquet est une fonction qui permet d’adapter les paquets de
données reçus ou émis par un terminal sous une forme adéquate pour une transmission
à travers le réseau GPRS.
La récupération des données de taxation est une fonction qui permet de collecter
toutes les données qui serviront à établir la taxation des services utilisés dans le cadre
de l’abonnement.
En complément des fonctions de sécurisation des accès via l’interface de radio
présentées ci-dessus (authentification de l’abonné, autorisation d’accès), il existe deux
autres aspects du besoin de sécurité, qui sont:
La fonction de relais est le moyen par lequel un nœud envoie les données reçues d’un
nœud précédent vers le nœud suivant dans la route est liste ordonnée de nœud utilisée
pour le transfert de messages au sein de réseau entre réseau. Chaque route est
constituée :
Ø Du nœud expéditeur ;
Ø D’un ou plusieurs nœuds relais ;
La figure suivante montre comment cette liaison logique s’articule dans le GPRS.
Application
IP/X.25
IP/X.25
Um Gb Gn Gi
Le GPRS, comme le GSM supporte les SMS émis et reçus par un terminal mobile. De
ce fait, les équipements utilisés pour traiter les services SMS dans le cadre du seront
réutilisées pour le GPRS.
Une partie du trafic de données qui utilise les SMS comme support de transport des
données paquet est mieux adaptée au réseau GPRS et donc sera prise en charge par le
GPRS.
Les SMS offrent plus qu’un simple transport de messages. Ils fournissent des fonctions
de mémoire tampon en retenant des messages qui ne peuvent pas être transmis et en
effectuant des tentatives de transmission répétée jusqu’à un succès ou l’expiration de
la temporisation.
Un accusé réception est envoyé donc l’expéditeur sait si la transmission a été effectuée
et quand, ce qui est très pratique.
Le Service PTP -CLNS est un service dans lequel un ou plusieurs paquets sont envoyés
d’un abonné à un autre. Chaque paquet est indépendant du paquet qui le précède et de
celui qui le suit. Ce service est de type datagramme. Il supporte les applications basées
sur le protocole ISO de niveau réseau orienté datagramme CLNP et celle basées sur IP.
Le service PTP -CONS est également un service dans lequel plusieurs paquets sont
envoyés d’un abonné à un autre. Ce service supporte les applications basées sur le
protocole ISO de niveau réseau orienté connexion CONP. Il est adapté aux données en
rafale.
Les services PTP peuvent être classés en trois grandes catégories : les services aux
entreprises, les services professionnels et grand public et des compléments de services.
Les services professionnels et grand public possibles sont par exemple l’accès à
Internet depuis un PC raccordé au GPRS (les applications TCP/IP utilisées sur le PC
sont les même que celles utilisées dans le cas d’un accès fixe). Les applications les
plus courantes sont :
Pour les services PTM-M et PTM-G, les transmissions de données sont restreintes aux
membres du groupe de destinataire localisés au sein d’une zone géographique. Le
groupe de destinataires et la zone géographique sont spécifiés par le demandeur de
service. Le mécanisme d’adressage de la zone géographique n’est pas applicable à
l’IP-M.
Pour le PTM-M les messages sont transmis vers les zones géographiques définies par
le demandeur de service. Un message peut être destiné à un groupe spécifique de
destinataires ou à tous les abonnés au sein d’une zone. Un identificateur de groupe
permet de restreindre les destinataires. La réception n’est pas garantie et le cryptage est
possible. La communication est unidirectionnelle.
Pour le PTM-G, les messages sont transmis vers un groupe de destinataires au sein des
zones géographiques telles que définies par le demandeur de service. Les messages
sont transmis seulement dans les cellules qui sont connues pour contenir des
participants au groupe de destinataires spécifique. Le message transite sans garantie.
Chaque membre du groupe peut être demandeur d’une retransmission. Les données
sont cryptées. La communication se fait d’un vers plusieurs utilisateurs mais peut être
de plusieurs vers un utilisateur voire de plusieurs utilisateurs vers plusieurs utilisateurs.
L’IP-M et défini comme un service faisant partie du protocole IP. Les messages sont
envoyés entre les participants d’un groupe IP - M. un groupe IP-M peut être interne à
un PLMN ou distribué au sein d’Internet. De ce fait, dans l’IP-M, le transfert de
données doit être compatible avec le protocole IP.
Par le débit qu’il propose, le GPRS devrait stimuler les applications basées sur le
WAP, qui offre aux utilisateurs de téléphones mobiles l’accès à des contenus Internet
simplifiés et à des services à valeur ajoutée mais en s’appuyant sur les canaux du GSM
de débit limité.
En effet, le GPRS constitue leur première expérience d’une offre de services basée sur
une architecteur de services de donnée paquet.
Le GPRS s’appuie sur réseau support IP qui ne présente aucune similitude avec le
réseau support du GSM. Les caractéristiques particulières du réseau GPRS doivent être
prises en compte pour établir un système de facturation.
Ø L’adresse de l’appelé ;
Ø L’adresse de l’appelant ;
Ø La localisation dans le réseau ;
Ø L’heure de début de communication ;
Ø L’heure de fin de communication.
En complément, les services accédés, les données reçues et/ou envoyées par l’abonné
doivent être identifiés.
Une passerelle de taxation est introduite dans l’architecture GPRS afin de traiter les
tickets de taxe générés par toute communication de l’utilisateur GPRS. Cette passerelle
de taxation doit supporter des interfaces aussi ouvertes que possibles afin de permettre
à l’opérateur d’utiliser ses propres mécanismes de collecte de tickets de taxe et d’être
moins contraint par les règles d’interconnexion entre équipements de constructeurs
différents. En effet, les opérateurs GPRS ont le choix entre implémenter un système de
taxation propriétaire (c’est-à-dire avec leurs propres matériels et moyens
d’interconnexion) ou d’un fournisseur différent de celui choisi pour le système de
taxation existant (utilisé pour le services GSM). De plus, les volumes de données
entrants et sortants, doivent être comptés séparément car chaque flux, entrant ou
sortant n’utilise pas la même quantité de ressources du réseau et donc ne coûte pas la
même somme à l’opérateur. Les informations de taxation générées par un SGSN
doivent prendre en compte l’usage des ressources radio. De même, les informations de
taxation générées par un GGSN doivent prendre en compte l’usage des ressources du
réseau de données externe.
Le GPRS définit les contextes Packet Data Protocol (PDP) qui doivent être activés
avant toute transmission ou réception de données par l’abonné. Ils sont ainsi composés
d’un ensemble d’informations qui permettent de caractériser l’émission et la réception
des données GPRS comme des informations pour le routage vers le GGSN. Un abonné
peut posséder plusieurs contextes PDP : un pour chaque session GPRS demandée.
Les opérateurs GPRS facturer indépendamment chaque contexte PDP afin de tenir
compte des caractéristiques des sessions GPRS requises qui influent sur le coût de la
session comme :
Une fois que le terminal mobile est connecté au SGSN, celui-ci identifie la destination
de la connexion en examinant l’APN. Chaque abonné sera capable d’accéder jusqu’à
50 services via des APN fournis par le HLR. Le SGSN achemine la connexion vers un
GGSN qui joue le rôle d’une passerelle vers le service demandé.
Les paquets de données sont acheminés entre le terminal mobile et une machine
distante via le SGSN et le GGSN. Cette connexion est appelée Packet Data Protocol
(PDP) et jusqu’à 7 PDP peuvent être établis à n’importe quel moment par un seul
abonné.
Les appels peuvent durer une longue période avec des communications de données qui
ne se déroulent que durant une petite durée du temps. De ce fait, les réseaux GPRS
produisent ces cinq types de CDR, qui contiennent un ensemble d’informations qui
peuvent être utilisées par les opérateurs de réseaux comme base pour la facturation.
Tous message court transmis sur GPRS cause la création de deux types additionnels de
CDR dans le SGSN, l’un et lié aux messages émis par le terminal mobile et l’autre
reçu par le terminal mobile.
Cependant, les services de données paquet imposent une évolution vers les modèles de
tarification adoptée dans le monde des communications de données.
Cela implique de nouveaux modèle de taxation qui incluent une taxation basée sur le
volume, la valeur et le type de contenu et la facturation selon le d’accès au service vers
un réseau externe ou un service.
Les bases de facturation seront l’abonnement (par exemple une somme mensuelle), un
événement (une taxe fixe chaque fois que le service est utilisée), le volume de donnée
(taille des fichiers transmis), la durée de la connexion, le contenu et la qualité de
service.
Certaine services peuvent continuer à être facturés sur la base de la durée de la session
de connexion. Le taux de l’unité de temps (coût par seconde) est multiplié par le
nombre d’unités de temps utilisées. Le taux peut varier en fonction du moment de la
journée afin d’établir une facturation des heures creuses et une facturation des pleines.
Tous ces différents types de facturation vont nécessiter un système d’évaluation très
flexible et plus complexe que ceux qui existent pour les réseaux à commutation de
circuit. Il peut être intéressant de combiner tous les différents services voix et données
en incluant les transactions financières afin de ne présenter qu’une seule facture au
client.
Le tableau 5.1 Résume les possibles taxations de différents services
La gestion de la mobilité du terminal plus importante dans les réseaux cellulaires tels
que le GSM se compose de la gestion de la localisation et du transfert intercellulaire.
Dans le GSM la gestion de la localisation est composée de trois types de mises à jour
de localisation :
Ø La mise à jour de localisation dite normale qui sera appelée par la suite mise à
jour de localisation.
Ø La mise à jour de localisation périodique.
Ø La procédure IMSI attach/detach.
1.2 Aspects radio communs à tous les types de procédures de mises à jour de
localisation
Le terminal détecte une voie balise ou canal avec une nouvelle zone de localisation.
Afin d’engager une procédure de mise à jour de localisation comme pour tout échange
d’informations entre le terminal et le réseau, le terminal va demander au réseau un
canal dédié, c’est-à-dire une ressource radio non déjà allouée à un autre utilisateur. Les
terminaux mobiles en mode veille ont besoin de beaucoup d’informations pour
pouvoir fonctionner efficacement. Une station ou terminal mobile peut recevoir ou être
reçue par différentes cellules qui peuvent appartenir à différents réseaux voir différents
pays. Afin de choisir la cellule la plus adéquate, le terminal a besoin d’informations
comme savoir quel est le réseau auquel la cellule appartient. Ces informations sont
diffusées régulièrement dans chaque cellule afin d’être reçues par toutes les stations
mobiles en mode veille. Le réseau établit un certain nombre de connexions pour
permettre au terminal d’échanger des messages directement avec le MSC gérant la
cellule dans laquelle il se trouve. A la fin du procédures le réseau libère les connexions
nécessaires pour le dialogue entre le terminal et le MSC ainsi qui le ressources radio
allouées pendant le dialogue.
(SIM). Il est donc nécessaire de garder la cohérence entre les informations contenues
dans ces trois entités.
Le nouveau VLR déduit de l’IMSI l’identificateur du HLR qui gère l’utilisateur et lui
transmet le nouveau MSRN. En réponse le HLR envoie toutes les données concernant
l’abonné nécessaires pour la gestion des ses appels. Le HLR après avoir enregistré ce
nouveau MSRN, demande à l’ancien VLR d’effacer cet abonné de ses tables, libérant
l’ancien MSRN pour une utilisation future.
En fait il existe un quatrième cas de mise à jour de localisation. Cette procédure est
effectuée lors d’une première mise sous tension du terminal mobile. Celui-ci doit
s’inscrire avec son IMSI car le réseau ne lui a pas encore alloué d’identificateur
temporaire appelé Temporary Mobile Subscriber Identity (TMSI). Cette procédure
peut également être réalisée lorsque le terminal mobile « s’attache » au réseau après
avoir été mis sous tension.
Les messages échanges dans le cadre de cette procédure sont les mêmes que pour une
mise à jour de localisation inter-VLR lorsque l’IMSI n’est pas fourni par l’ancien VLR
à l’exception des messages envoyés par l’ancien VLR au terminal mobile pour
récupérer l’IMSI et de ceux envoyés par le HLR pour effacer les données relatives à
l’abonné dans l’ancien VLR. Dans le cas présent, il n’y a pas d’ancien VLR, les
messages de la procédure sont échangés entre le terminal mobile, le MSC/VLR et le
HLR.
Dans le but de protéger les abonnés et les opérateurs, le système GSM intègre les
fonctions suivantes :
Ø Confidentialité de l’IMSI.
Ø Authentification des abonnés pour protéger l’accès aux services.
Elle est utilisée afin de corriger les éventuelles incohérences entre les informations de
localisation enregistrées dans les entités du réseau dues à des pannes du VLR ou du
HLR par exemple.
Ø Le mode IDLE dans lequel le terminal mobile écoute les canaux de diffusion
(dits BCCH dans la littérature GSM), il ne possède pas de canal propre.
Ø Le mode DEDICATED dans lequel un canal bidirectionnel est alloué à un
terminal pour ses besoins de communication en lui permettant d’échanger des
informations point à point avec le sous-système radio GSM de façon
bidirectionnelle.
Dans le cadre de la gestion de la mobilité pour le GPRS, trois états de mobilité sont
associés à un terminal mobile :
L’état IDLE
Dans l’état IDLE l’abonné n’est pas rattaché au réseau GPRS. Cet état semble
correspondre à l’état IDLG du GSM. Les contextes MM enregistrés dans le terminal
mobile et le SGSN ne contiennent donc ni informations de localisation ni information
de routage pour cet abonné. Les procédures de gestion de la mobilité ne sont pas
exécutées pour cet abonné.
L’état STANDBY
Dans l’état STANDBY le terminal mobile est en attente pour émettre des données ou
en recevoir.
L’information de localisation dans le contexte MM du SGSN contient uniquement
l’identificateur de la zone de routage pour les terminaux mobiles GPRS qui sont dans
l’état STANDBY.
Dans cet état le terminal peut initier l’activation ou la désactivation des contextes PDP.
Rappelons qu’un contexte PDP doit être activé avant toute transmission ou réception
de données.
L’état READY
Dans l’état READY ou actif le terminal mobile est en communication. Le contexte
MM du SGSN correspond au contexte MM de l’état STANDBY enrichi par des
informations de localisation concernant l’abonné au niveau de la cellule.
Ø L’enregistrement de l’utilisateur.
Ø Les fonctions de sécurité.
Ø Les procédures Attach et Detach.
Fonction de sécurité
Les fonctions de sécurité du GSM ont été enrichies pour les besoins spécifiques du
GPRS. Le SGSN applique des procédures d’authentification et de chiffrement
comparables à celles qu’applique les MSC dans le GSM.
En revanche l’algorithme de chiffrement est spécifique au GPRS : il est optimisé pour
la transmission des données par paquets.
Ainsi ces fonctions de sécurité permettent :
Ø D’empêcher une utilisation non autorisée du service GPRS (la demande de
service est authentifiée, c'est-à-dire le terminal est authentifié).
Ø De fournir la confidentialité de l’identité de l’utilisateur (identification
temporaire et chiffrement).
Ø De fournir la confidentialité des données de l’utilisateurs (chiffrement).
Un terminal mobile qui est rattaché aux réseaux GSM et GPRS va effectuer une
procédure IMSI attach via le SGSN à l’aide des procédures mise à jour de zone de
routage et mise à jour de zone de localisation combinées.
Dans la procédure GPRS Attach le terminal doit fournit son identité (P-TMSI ou
IMSI) et une indication sur le type d’Attach qui doit être exécuté. Les paramètres P-
TMSI et Routeing Area Identity (RAI) doivent être fournis si le terminal mobile
dispose d’un P-TMSI valide sinon il fournit son IMSI.
Une fois la procédure GPRS Attach effectuée le terminal mobile se trouve dans l’état
READY et les contextes MM sont établis dans le terminal et dans le SGSN.
Le terminal du SGSN est enregistré dans le HLR pour cette localisation particulière du
terminal. De ce fait des changements des données de l’abonné peuvent être
communiqué au SGSN.
Dans le second cas un lien logique existe et la temporisation STANDBY expire du fait
d’un manque d’activité ou d’un problème radio qui aurait causé une déconnexion de ce
lien logique.
Dans le cas d’une procédure Detach initialisée par le réseau par le SGSN ou le HLR, le
SGSN informe le terminal qu’il a été détaché du réseau GPRS. Les contextes PDP sont
désactivés dans le SGSN pour ce terminal mobile.
Si le terminal était attaché à la fois au réseau GSM et au réseau GPRS, le SGSN envoi
une indication de détachement au VLR. Le VLR efface l’association avec le SGSN et
traite le paging et la mise à jour de localisation sans recourir au SGSN.
La fonction de purge
La fonction de purge est liée à la fonction Detach et permet à un SGSN d’informer le
HLR qu’il a effacé les contextes MM et PDP d’un terminal détaché.
Le SGSN peut garder quelque temps les contextes MM et PDP ainsi que les triples
d’authentification d’un terminal mobile détaché. De ce fait ces contextes pourront être
réutilisés lors d’un nouveau GPRS Attach sans interroger le HLR.
Ø De détecter quand il est entré dans une nouvelle cellule ou une nouvelle zone
de routage.
Ø De déterminer quand il doit effectuer une mise à jour de zone de routage
périodique.
Le terminal mobile détecte qu’il est entré dans une nouvelle cellule en comparant
l’identité de cette nouvelle cellule avec celle enregistrée dans son contexte MM.
Le terminal mobile détecte qu’il est entré dans une nouvelle zone de routage en
comparant l’identificateur de la zone de routage enregistré dans le contexte MM avec
celui reçu de la nouvelle cellule. En effet chaque cellule possède un identificateur qui
porte des informations sur la zone de routage dans laquelle elle se trouve.
2.2.3 Le paging
Dans le GPRS il existe deux types de paging : le CS paging pour le mode circuit et le
paging for GPRS downlink transfer pour le mode paquet. Ces deux types de recherche
d’abonnés sont semblables sauf que le MSC supervise le 1er type de recherche
d’abonnés alors que le SGSN supervise le 2 e.
Si le terminal est dans le mode STANDBY, il sera recherché dans la zone de routage.
Par contre si le terminal est dans le mode READY, il sera recherché dans la cellule.
Rappelons que le terminal passe de l’état STANDBY à l’état READY lorsqu’il reçoit
ou émet des données.
Le MSC supervise ce type de paging en utilisant une temporisation. Il envoie une
demande de paging au SGSN, qui la convertit en un « message de paging SGSN » qui
est envoyé au BSS puis au terminal mobile.
La temporisation est arrêtée par le MSC/VLR quand il reçoit la réponse du terminal
mobile au paging.
Le terminal mobile dans l’état STANDBY sera recherché par le SGSN pour que le
transfert de données provenant de réseaux de données extérieures via le GGSN puisse
s’exécuter. Cette procédure va mettre le terminal dans l’état READY pour qu’il puisse
être prêt à recevoir les données qui lui sont destinées.
L’implémentation des services GPRS doit être indépendante de celle des services
existants.
Certaines fonctions sont communes au GSM et au GPRS :
Ø La gestion de la mobilité.
Ø La gestion des abonnées.
Ø La gestion des services simultanés (indication de nouveaux appels).
De plus les équipements GSM en charge des services non-GPRS seront affectés aux
fonctions GPRS.
La description des procédures réalisée dans les sections précédentes a pris comme
hypothèse l’implémentation de l’interface Gs. Or, il est possible que pour la première
phase du GPRS, cette interface ne soit pas mise en place parce qu’elle est coûteuse
(elle entraîne des modifications du réseau GSM existant).
Si l’interface Gs n’est pas implémentée les MSC/VLR ne seront pas modifiés mais les
coûts de signalisation seront élevés puisque pour un même terminal enregistré pour les
services GSM et GPRS, une signalisation dans chaque réseau est nécessaire.
Lorsqu’un terminal mobile déclaré dans les deux réseaux GSM et GPRS, change de
zone de localisation, il doit envoyer deux messages de signalisation : un pour mettre à
jour la zone de localisation courante enregistrée dans le MSC/VLR pour le GSM et un
autre pour mettre à jour la zone de routage enregistrée dans le SGSN pour le GPRS.
Conclusion
Le service GPRS permet de considérer GSM comme un réseau à transmission de
données par paquets avec un accès radio et des terminaux mobiles. GPRS est
compatible avec les protocoles IP et X25. L’architecture du BSS est reprise mais
supporte de nouvelles fonctions. Des routeurs spécialisés SSGN et GGSN sont
introduits dans le réseau GPRS fixe. La transmission par paquets sur la voie radio
permet d’économiser la ressource radio : un terminal peut être attaché au réseau,
c’est à dire être susceptible d’émettre et de recevoir es données à tout moment, sans
que le réseau lui alloue un canal radio dédié. Avec GPRS, on perd l’aspect binaire
dédié/non dédié. Les débits instantanés maximaux envisagés sont d’environ 170
Kbit/s.
Décrit et annoncé comme le premier pas vers la troisième génération (UMTS), le
GPRS doit encore fournir des démonstrations. On peut déjà trouver en commerce
des téléphones compatibles avec cette technologie, rarement, mais on peut les
trouver. Les applications mobiles basées sur la pl ate-forme General Packet Radio
Service sont en train de devenir le premier pas vers la diffusion de l'Internet mobile.
GLOSSAIRE
API Application Programming Interface
ART Autorité de Régulation des Télécommunications
BNF Backus-Naur-Form
BSS Base Sation System
BSSGP Base Sation System GPRS Protocol
CGI Common Gateway Interface
CTI Couplage Téléphonie Informatiques
DCS Digital Communications System
DTD Document Type Definition
ECMA European Computer Manufacturer Association
EDGE Enhanced Data rates for Global Evolution
ETSI European Telecommunications Standards Institute
GAP GSM Automation Platform
Gb, Gi, Gn Point de référence dans un réseau GPRS
GC Garbage Collection
GGSN Gateway GPRS Service Node
GMM GRS Mobility Management
GPRS General Packet Radio Service
GSM Global System for Mobile Communication
GTP GPRS Tunneling Protocol
HDML Handheld Markup Language
HSCSD High Speed Circuit Switched Data
HTML HyperText Markup Language
HTTP HyperText Transfert Protocol [RFC2068]
IANA Internet Assigned Numbers Authority
IMC Internet Mail Consortium
IN Intelligent Network
IP Internet Protocol