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INTRODUCTION ........................................ 5
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– LE SYSTÈME –
IMMUNITAIRE
Le système immunitaire est un réseau de cellules, tissus
et organes dont l’évolution nous a dotés, et qui a pour rôle
principal de nous défendre contre les virus, les bactéries
et d’autres agents indésirables. Le système immunitaire
est en général capable de faire la distinction entre ce
qui appartient à votre corps et ce qui tente d’y pénétrer,
comme le virus de la grippe. Pour cela, chaque cellule de
votre corps présente à sa surface des protéines qui vous
caractérisent, votre signature en quelque sorte. Le système
immunitaire les reconnaît et les laisse en paix.
Ce système de reconnaissance du « soi » est appelé com-
plexe majeur d’histocompatibilité ou HLA. Il a été découvert en
1958 par le Pr Jean Dausset, prix Nobel de médecine 1980.
Toute substance capable de déclencher une réponse
du système immunitaire est appelée antigène. Le virus
de la grippe, mais aussi la salmonelle, une bactérie qui
contamine les aliments ou encore certaines protéines ou
fractions de protéines (le gluten du blé dans la maladie
céliaque) sont des antigènes. Les caractéristiques propres
à l’antigène qui déclenchent la réponse immunitaire sont
appelées des épitopes.
Le système immunitaire est constitué d’une armée
de globules blancs, des cellules qui, comme toutes les
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cellules du sang, proviennent de cellules souches dans
la moelle osseuse. Les globules blancs regroupent les
polynucléaires, les macrophages et les lymphocytes.
Ces derniers sont des globules blancs de petite taille. Ils
interviennent au stade avancé d’une infection. Ils montent
des attaques ciblées, une fois que des macrophages leur
ont présenté des fragments d’antigènes récupérés sur les
envahisseurs. Les lymphocytes-B se transforment en cel-
lules du plasma qui produisent des anticorps. Les lym-
phocytes-T coordonnent la réponse immunitaire globale
et éliminent les virus dissimulés dans les cellules infectées.
Les lymphocytes-B sécrètent donc des substances
solubles connues sous le nom d’anticorps. Ils patrouillent
autour des ganglions lymphatiques, attendant qu’un macro-
phage vienne leur présenter un antigène ou qu’un enva-
hisseur se présente. Lorsque l’anticorps d’un lymphocyte-B
correspond à un antigène, une transformation intervient.
L’antigène se lie à l’anticorps, le lymphocyte-B le phago-
cyte (il le « mange et le digère »), et avec l’aide d’un lym-
phocyte-T auxiliaire (appelé T-helper), il se transforme en
une grosse photocopieuse qui va fabriquer dans le plasma
des copies identiques d’anticorps spécifiques, à un rythme
sidérant : jusqu’à 10 millions de copies à l’heure.
Lorsque des lymphocytes-T et B sont activés, une partie
d’entre eux gardent le souvenir de l’envahisseur. S’il se
présente à nouveau, le système immunitaire est prêt à
le détruire. Cette immunité s’acquiert par une première
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infection ou artificiellement par un vaccin contenant des
virus atténués ou des fragments du microbe.
Les lymphocytes-B et les lymphocytes-T sont donc pro-
grammés pour reconnaître des antigènes. On estime qu’ils
ont dans leur « répertoire » 1015 récepteurs. Avec une telle
bibliothèque, il arrive que des récepteurs reconnaissent des
antigènes qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à
des protéines de l’organisme. Pour éviter que ces protéines
deviennent la cible du système immunitaire (ce qu’on appelle
l’auto-immunité), le corps dispose de garde-fous qui per-
mettent d’éliminer les cellules réactives et les auto-anticorps.
L’immunité diminue avec l’âge, ce qui explique qu’on
est plus vulnérable aux infections après 60 ans. On ne
connaît pas exactement les raisons de cet affaiblisse-
ment, mais cela pourrait être lié à la baisse de certaines
hormones, ainsi qu’à des déficits nutritionnels, comme le
déficit en zinc. C’est la raison pour laquelle vous trouve-
rez dans ce guide des conseils pour jauger les niveaux
des hormones thyroïdiennes et de la DHEA, ainsi que la
recommandation de prendre un complément quotidien de
vitamines et minéraux correctement formulé, afin d’éviter
les déficits répandus en micronutriments.
Dans la première partie du guide sont recensées des
mesures qui concernent le mode de vie. Dans la deuxième
partie, une liste d’aliments et de compléments alimentaires
intéressants pour l’immunité.
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– LES RÈGLES –
DE BASE
Réduire le stress
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Dormir au moins 7 heures
Maigrir
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minceur, deux livres publiés
à ces éditions et devenus
des références en matière
de régime non contrai-
gnant, équilibré, efficace
et validé scientifiquement.
Bouger
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s
Supprimer les polluant
JeUner ?
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donnent naissance à de nouveaux globules blancs.
Mais le jeûne peut aussi abaisser l’immunité et il est trop
tôt pour le recommander contre les infections.
DHEA
La déhydroépiandrostérone ou DHEA est une hormone
qui ne manque pas d’intérêt, en particulier après 60 ans.
Avec l’âge, les taux naturels de cortisol, une hormone
synthétisée en réponse à un stress, évoluent généralement
en sens inverse de la DHEA : la DHEA baisse et le cortisol
a tendance à monter.
Chez l’animal, la DHEA stimule l’immunité et restaure
la fonction immunitaire qui diminue avec l’âge. Alors que
le stress, on l’a vu, et la prise de corticostéroïdes nuisent
à l’immunité. La DHEA prévient ces conséquences. Une
étude clinique a trouvé que les hommes avec un taux
de DHEA bas qui ont pris chaque jour pendant 2 à
20 semaines 50 mg de cette hormone ont vu plusieurs
paramètres de l’immunité améliorés.
Pour savoir si vous pouvez bénéficier d’un supplément
de DHEA, il faut faire un dosage sanguin. En cas de taux
bas, le médecin pourra vous prescrire cette hormone qui
est délivrée en pharmacie ; les doses habituelles vont de
20 à 50 mg/j sans certitude sur l’immunité.
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Les hormones thyroïdiennes
Après 55 ans, le niveau des hormones thyroïdiennes
est étroitement lié à la performance du système immu-
nitaire. Une bonne raison d’évaluer la fonction thyroï-
dienne et de la rétablir le cas échéant. L’hypothyroïdie
franche se manifeste par une plus grande frilosité et des
kilos rebelles. Les baisses d’hormones thyroïdiennes qui
accompagnent le vieillissement naturel sont cependant
souvent plus discrètes et moins faciles à diagnostiquer
que l’hypothyroïdie franche.
Pour plus d’information,
lire deux livres publiés à ces
éditions : En finir avec l’hypo-
thyroïdie du Dr Benoît Claeys
et Thyroïde, les solutions natu-
relles du Dr Philippe Veroli.
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prudente en
Adopter une hygiène de vie
adie infectieuse
cas d´épidémie de mal
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– LES ALIMENTS –
ET COMPLéments
ALIMENTAIRES
L´ail et l´oignon
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Le thé vert
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Le champignon shiitaké
Le curcuma
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• Rhizome séché en poudre : 1 à 3 g par jour, ce qui
correspond à environ 60 à 200 mg de c urcuminoïdes
(1 à 1,5 g chez l’enfant).
• Les compléments alimentaires hautement dosés en curcu-
mine doivent être réservés aux adultes en bonne santé.
Ils peuvent être pris à hauteur de 250 à 1000 mg/j.
La vitamine D
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Les conditions de faible humidité favoriseraient la survie et
le développement des virus. La contamination serait faci-
litée ensuite par le manque de vitamine D chronique qui
affaiblit les défenses immunitaires et peut-être les épisodes
de scolarisation qui aideraient à la propagation du virus.
Il est conseillé de mesurer régulièrement son taux de
vitamine D dans le sang en visant un minimum de 30 ng/mL
en hiver. Pratiquement, il faudrait recevoir suffisamment
de vitamine D pour maintenir son taux de 25-hydroxy-
vitamine D [notée 25(OH)D], la forme de réserve de la
vitamine, entre 30 et 45 ng/mL.
Les besoins en vitamine D peuvent être couverts par
l’exposition quotidienne au soleil en été, mais à partir
d’octobre l’alimentation seule est insuffisante. Quant aux
aliments enrichis en vitamine D (en France : laitages et
huile), ils n’ont aucun impact sur le taux de vitamine D
active, donc que peu d’intérêt.
Les enfants nourris au sein ont besoin de 800 UI par
jour et ceux nourris avec des laits artificiels autour de
400 UI. Les parents cessent souvent de donner de la
vitamine D à leurs enfants après l’âge de 18 à 24 mois ;
pourtant les experts recommandent que les enfants qui ne
s’exposent pas au soleil (octobre à avril dans l’hémisphère
Nord) reçoivent environ 1000 UI par jour.
Pour maintenir des taux supérieurs à 30 ng/mL, il est
nécessaire pour un adulte d’ingérer 1000 à 2000 UI de
vitamine D3 par jour à la saison froide.
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Ces doses sont fournies par des suppléments que l’on
trouve en pharmacie, ou des compléments alimentaires.
Il est conseillé dans tous les cas de consulter un profes-
sionnel de santé.
La vitamine C
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la vitamine C permet globalement de réduire la durée
des symptômes de 8 % pour les adultes et de 14 % pour
les enfants lorsqu’elle est prise avant l’apparition des
symptômes. Mais lorsque la vitamine C est prise après
l’apparition du rhume, on ne trouve pas de différence.
Cependant dans une grande étude au cours de laquelle
on a donné aux volontaires 8 g de vitamine C le pre-
mier jour du rhume, la durée du rhume a été réduite de
manière significative chez les participants.
S’il existe de nombreuses études sur la vitamine C et le
rhume, il y en a assez peu sur la grippe. Elles suggèrent
que la vitamine C a un effet modeste. En cas de grippe, la
vitamine C pourrait être donnée à raison de 1 g toutes les
heures pendant six heures le premier jour des symptômes,
puis 1 g trois fois par jour les jours suivants.
En complémentation par voie orale et en l’absence de
maladie rénale, un adulte peut prendre 500 mg à 20 g
par jour, voire plus. Pour les enfants en bonne santé, il est
sage de ne pas dépasser 1 g par jour.
La vitamine C synthétique et la vitamine C naturelle ont
une biodisponibilité équivalente, on peut donc prendre de
la vitamine C de synthèse.
En cas de risque de calculs rénaux à base d’oxalate
de calcium, il est prudent de ne pas prendre plus de 1 g
de vitamine C par jour.
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La vitamine E
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On peut se rabattre sur 1 seul isomère, l’alpha-tocophérol.
La forme naturelle est le d-alpha-tocophérol. La forme syn-
thétique, moins bien assimilée est le dl-alpha-tocophérol.
Si vous prenez des médicaments qui fluidifient le sang,
si vous avez un risque d’hémorragie, si vous devez subir
une opération chirurgicale, consultez un médecin avant
de prendre de la vitamine E.
Le zinc
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Le magnésium
Le resvératrol
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elles ont mieux résisté à la maladie que celles qui n’avaient
pas eu de resvératrol : la mortalité a été plus faible et
elles ont connu moins de complications pulmonaires.
Ces chercheurs en concluent que le resvératrol a un
potentiel intéressant pour faire face au virus de la grippe,
mais on manque d’études chez l’homme. Il p
ourrait avoir
un intérêt comme anti-inflammatoire.
Les doses vont de 10 à 100 mg/j (adultes), 10 à
20 mg/j (enfants).
Le resvératrol est globalement sûr, mais par précau-
tion devrait être évité par les femmes à risque de cancer
du sein et les personnes à risque d’hémorragie ou qui
prennent un médicament qui fluidifie le sang.
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L´andrographis
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Les probiotiques
Un complément
ux
multivitamines-multiminéra
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qui prennent pendant six mois un complément nutritionnel
à base de vitamines, minéraux et antioxydants voient leur
immunité augmenter après un vaccin antigrippe. Elles ont
aussi beaucoup moins d’épisodes infectieux que celles qui
se contentent de la seule alimentation.
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La N-acétyl-cystéine
La propolis
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Les huiles essentielles
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On pourra opter pour les huiles essentielles 3D qui
ont l’avantage de pouvoir être utilisées directement par
voie orale :
•
Elles sont dynamisées par des ions métalliques
provenant d’eau de mer.
• Elles sont diluées à 10 %, ce qui permet leur utilisa-
tion par voie orale sans toxicité ni agressivité pour
les muqueuses. Elles sont donc utilisables à partir
de 3 ans.
• Elles sont dispersées par des liposomes végétaux,
qui sont des microgouttelettes huileuses augmentant
l’absorption par le corps et donc l’efficacité des
huiles essentielles.
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