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Chapitre I Généralités sur le Système du Pompage Photovoltaïque

1.1. Introduction

L'énergie solaire photovoltaïque provient de la transformation directe d'une partie du


rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion d'énergie s'effectue par le biais d'une
cellule dite photovoltaïque (PV) basée sur un phénomène physique appelé effet photovoltaïque. Ce
chapitre présente les concepts dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du
fonctionnement des cellules photovoltaïques constituées de semi-conducteur en silicium [Mehdi].

Nous commençons ce chapitre par la définition de cette énergie renouvelable en montrant le


principe de la conversion de l’énergie solaire en énergie électrique, en suite nous présentons la cellule
photovoltaïque en décrivant les différents modes de regroupement, puis nous décrivons les modèles
mathématiques des cellules et du panneau, nous montrons aussi l’influence de la température et de
l’éclairement sur le rendement ; et à la fin on termine par une conclusion [..].

Figure I.1 : système photovoltaïque autonome

1.2. L’énergie solaire

L'énergie solaire est la fraction de l'énergie électromagnétique provenant du soleil et parvenant


à la surface de la Terre, après filtrage par l'atmosphère terrestre.

Le soleil décharge continuellement une énorme quantité d'énergie radiante dans le système
solaire, la terre intercepte une toute petite partie de l’énergie solaire rayonnée dans l’espace. Une
moyenne de 1367 watts atteint chaque mètre carré du bord externe de l'atmosphère terrestre (pour une
distance moyenne Terre-soleil de 150 Millions de km), c’est ce que l’on appelle la constante solaire
égale à 1367W/m².

La part d'énergie reçue sur la surface de la terre dépend de l'épaisseur de l’atmosphère à


traverser. Celle-ci est caractérisée par le nombre de masse d'air AM.

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Le rayonnement qui atteint le niveau de la mer à midi dans un ciel clair est de 1000 W/m2 et
est décrit en tant que rayonnement de la masse d'air "1" (ou AM1). Lorsque le soleil se déplace plus
bas dans le ciel, la lumière traverse une plus grande épaisseur d'air, perdant plus d'énergie. Puisque le
soleil n'est au zénith que durant peu de temps, la masse d'air est donc plus grande en permanence et
l'énergie disponible est donc inférieure à 1000 W/m2.

Les scientifiques ont donné un nom au spectre standard de la lumière du soleil sur la surface de
la terre : AM1.5G ou AM1.5D [4].

Le nombre "1.5" indique que le parcours de la lumière dans l'atmosphère est 1.5 fois supérieur
au parcours le plus court du soleil, c'est-à-dire lorsqu’il est au zénith (correspondant à une inclinaison
du soleil de 45° par rapport au zénith).

Le « G » représente le rayonnement "global" incluant rayonnement direct et rayonnement


diffus et la lettre « D » tient compte seulement du rayonnement direct [énergie solaire][5].

1.3. La cellule photovoltaïque :


1.3.1 Historique

Quelques dates importantes dans l’histoire du photovoltaïque [..] :


 1839 : Le physicien français Edmond Becquerel découvre le processus de l’utilisation
de l’ensoleillement pour produire du courant électrique dans un matériau solide. C’est
l’effet photovoltaïque.

 1875 : Werner Von Siemens expose devant l’Académie des Sciences de Berlin un
article sur l’effet photovoltaïque dans les semi-conducteurs. Mais jusqu’à la Seconde
Guerre Mondiale, le phénomène reste encore une curiosité de laboratoire.

 1954 : Trois chercheurs américains, Chapin, Pearson et Prince, mettent au point une
cellule photovoltaïque à haut rendement au moment où l’industrie spatial naissante
cherche des solutions nouvelles pour alimenter ses satellites.

 1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers
satellites alimentés par des cellules solaires sont envoyés dans l’espace.

 1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite à
l’Université de Delaware.

 1983 : La première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une


distance de 4 000 km en Australie.

La première cellule photovoltaïque (ou photopile) a été développée aux États-Unis en

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1954 par les chercheurs des laboratoires Bell, qui ont découvert que la photo-sensibilisée du
silicium pouvait être augmentée en ajoutant des "impuretés".

C'est une technique appelée le "dopage" qui est utilisée pour tous les semi-conducteurs.
Mais en dépit de l'intérêt des scientifiques au cours des années, ce n'est que lors de la course
vers l'espace que les cellules ont quitté les laboratoires. En effet, les photopiles représentent
la solution idéale pour satisfaire les besoins en électricité à bord des satellites, ainsi que dans
tout site [6].
1.2.2 L'effet photovoltaïque :

L’effet photovoltaïque est un processus de transformation de l’énergie émise par le


soleil, sous forme de photons, en énergie électrique à l’aide de composant semi-conducteur
appelé cellule solaire [7].

L’effet photovoltaïque ne peut se produire que s’il existe une barrière de potentiel dans
le semi-conducteur avant qu’il ne soit éclairé .Une telle barrière existe, par exemple, à
l’interface entre deux volumes dopés différemment c’est à dire où l’on a introduit deux types
différents d’impuretés à concentration différente, par exemple de type P-N. Si ce matériau
est éclairé, les charges électriques, rendus mobiles par la lumière (l’effet photoélectrique),
seront séparées par la barrière avec d’un côté les charges positives et de l’autre côté les
charges négatives [8].

Parmi les matériaux semi-conducteurs les plus utilisés on trouve le silicium, le


germanium, le sulfure de Gallium et l’arséniure de Gallium.

1.4. Déclinaison du soleil :

C’est l’angle formé par la direction du soleil et le plan équatorial terrestre, sa valeur en
degré est donnée par la relation de Cooper suivante :
284+ j
[ (
= j=23.45∗sin 2 π∗
365 )] (1.1)

Où j : est le numéro d’ordre du jour de l’année (n=1 pour le 1er Janvier, n=32 pour le 1er
Février,...etc.) La déclinaison varie entre -23,45° le 21 décembre et +23,45° le 21 juin [9].

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Figure I.2 : courbe de déclinaison du soleil


1.5. Technologie d’une cellule photovoltaïque :

Les cellules photovoltaïques sont des composants optoélectroniques qui transforment


directement la lumière solaire en électricité par un processus appelé « effet photovoltaïque »,
ont été découvertes par E. Becquerel en 1839 [10]. Elles sont réalisées à l'aide de matériaux
semi-conducteurs, c'est à dire ayant des propriétés intermédiaires entre les conducteurs et les
isolants [11].

Les matériaux les plus connus sont:


 le silicium (Si)

 le sulfure de cadmium (Cds)

 l'arséniure de gallium (As Ga)

 le tellure de cadmium (Cd Te)

 le germanium (Ge)

 le phosphore d'indium (InP)

La figure suivant représente les différentes technologies des cellules PV

Figure I.3 : Les différentes technologies (à refaire)

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 Silicium monocristallin

Le silicium cristallin est actuellement l’option la plus populaire pour les cellules
commerciales, bien que beaucoup d’autres matériaux soient disponibles. Le terme « cristallin
» implique que tous les atomes dans le matériau PV actif font partie d’une structure
cristalline simple où il n’y a aucune perturbation dans les arrangements ordonnés des atomes.
 Silicium poly cristallin

Il est composé de petits grains de silicium cristallin. Les cellules à base de silicium
poly cristallin sont moins efficaces que les cellules à base de silicium monocristallin. Les
joints de grains dans le silicium poly cristallin gênent l’écoulement des électrons et réduisent
le rendement de puissance de la cellule. L’efficacité de conversion PV pour une cellule à
base de silicium poly cristallin modèle commercial s’étend entre 10 et 14%.
 Silicium amorphe (a-si)

Le silicium est déposé en couche mince sur une plaque de verre ou un autre support
souple. L'organisation irrégulière de ses atomes lui confère en partie une mauvaise semi-
conduction. Les cellules amorphes sont utilisées partout où une solution économique est
recherchée ou lorsque très peu d'électricité est nécessaire, par exemple pour l'alimentation
des montres, des calculatrices, ou des luminaires de secours. Elles se caractérisent par un fort
coefficient d'absorption, ce qui autorise de très faibles épaisseurs, de l'ordre du micron. Par
contre son rendement de conversion est faible (de 7 à 10 %) et les cellules ont tendance à se
dégrader plus rapidement sous la lumière.
 Nouvelle technologie

On utilise de plus en plus de matériaux organiques dans le domaine de


l’optoélectronique, avec des perspectives d’électronique organique voire moléculaire, pour
l’éclairage à l’aide de diodes électroluminescentes organiques (OLED : Organic Light-
Emitting Diode). Bien que les optimisations des matériaux à mettre en œuvre ne soient pas
les mêmes, le domaine du photovoltaïque bénéficie depuis quelques années des avancées
technologiques de l’optoélectronique. Ainsi, bien que cette filière soit vraiment récente, les
progrès annuels sont spectaculaires. Les matériaux organiques, moléculaires ou
polymériques, à base de carbone, d’hydrogène et d’azote, sont particulièrement intéressants
en termes d’abondance, de coût, de poids et de mise en œuvre.

Le tableau (1.1) présente les avantages et les inconvénients pour les technologies les
plus d'une cellule photovoltaïque [12].

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Tableau 1.1 : Avantage et inconvénient des cellules photovoltaïques

Type Silicium mono Cristallin Silicium poly Silicium amorphe


cristallin
Durée de vie (ans) 35 35 ˂10

Avantages .Bon rendement en soleil .Bon rendement en soleil .Souplesse


direct direct (moins que le .Prix moins élevé que les
monocristallin mais plus cristallins
que l'amorphe) .Bon rendement en
diffus

Inconvénients .Mauvais rendement en soleil .Mauvais rendement en Mauvais rendement en


diffus (temps nuageux...), soleil diffus (temps plein soleil.
.Prix élevé nuageux...).
.Prix élevé

1.6. Regroupement des cellules:


1.6.2 Regroupement en parallèle :

Le générateur photovoltaïque est constitué d’un réseau série-parallèle de nombreux


modules photovoltaïques regroupés par panneaux photovoltaïques figure (1.4). La
caractéristique électrique globale courant/tension du GPV se déduit donc théoriquement de la
combinaison des caractéristiques des cellules élémentaires supposées identiques qui le
composent par deux affinités de rapport Ns parallèlement à l’axe des tensions et de rapport
Np parallèlement à l’axe des courants, ainsi que l’illustre la figure (1.4),

Ns et Np étant respectivement les nombres totaux de cellules en série et en parallèle.


 Igcc= Np.Icc: courant de court-circuit du module résultant.

 Vgco=Ns.Vco: tension du circuit ouvert du module résultant.

Figure I.3 : Schéma d'association mixte du module

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Figure I.4 : caractéristique résultante du regroupement mixte (remplacer)

Les générateurs photovoltaïques sont alors réalisés en vue d’augmenter la tension


(Regroupement en série) ou augmenter le courant (Regroupement en parallèle) par
l’association d’un grand nombre de cellules élémentaires de même technologie et de
caractéristiques identiques. Le câblage série-parallèle est donc utilisé pour obtenir un module
PV (ou panneau PV) aux caractéristiques souhaitées (courant et tension suffisants) [13].
1.7. Modélisation d’une cellule photovoltaïque :
1.7.1 Cellule photovoltaïque idéal :

La photopile est un composant semi-conducteur qui délivre un courant en excitant ce


dernier par des photons, donc en première approximation on a une source de courant Iph ,
proportionnel à la puissance lumineuse incidente, en parallèle avec une diode [14].
a. Cas idéal

La réflexion précédente nous permet d’aboutir au modèle électrique équivalent de la


cellule photovoltaïque représentée dans la figure (1.6), appelé le modèle idéal. C’est le
modèle le plus simple pour représenter la cellule solaire, car il ne tient compte que du
phénomène de diffusion. Le circuit équivalent simplifié d’une cellule solaire se compose
d’une diode et d’une source de courant montés en parallèle [15]. La source du courant
produit le photon courant Iph qui est directement proportionnel à l’éclairement solaire.

………………………………………………………………………………………………….

Figure I.5 :……………………

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L'équation courant tension (I-V) du circuit équivalent est donné comme suit:

Avec :
II =Icc−ID (1.2)

I : courant fourni par la cellule.

Icc: photon-courant de la cellule proportionnelle à l’éclairement (G).

kT
II =Icc−ID=Icc−I 0 ¿ avec Vt =
q

Donc l’é I0: courant de saturation inverse de la diode.


ID= I 0 ¿ (I.3)

Vt: potentielle thermodynamique.

K: la constant de Boltzmann (1.38.10-23 Joules/Kelvin).

T: la température de la cellule en Kelvin.

q: la charge d’un électron =1, 6.10-19C.

a : le facture d’idéalité de la Junction.

v : la tension aux bornes de la cellule

b. cas réelle :

La performance d’une cellule solaire est limitée par l’influence de deux


phénomènes physiques assimilables à deux résistances (Rs et Rp) [18].

Rs : Résistance série, due essentiellement aux pertes par effets Joule à travers les grilles
de collectes et la résistance propre des semi-conducteurs, ainsi qu’aux mauvais contactes
(Semi-conducteur, électrodes).

Elle s’exprime par [16] :


ρ∗L
Rs = +R m (I.4)
SG

Avec
ρ : La résistivité de la grille.

L : La longueur de la grille.

Sg : Section des grilles collectrices.

Rm : Résistance propre du matériau, sa valeur est faible (< 2Ω pour les cellules au silicium).

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Rp: Résistance parallèle, dite « Shunt », provient des pertes par recombinaisons dues
essentiellement à l’épaisseur, aux effets de surface, ainsi qu’à la non idéalité de la
jonction.

Rs et Rp modifient le courant de court-circuit de la cellule en photo- courant Iph, on aura


donc le montage électrique équivalent suivant [17]:

Figure I.6: schéma équivalent d'une cellule 1solaire réelle (à refaire)

Appliquons la loi de Kirchhoff aux nœuds A, B :


Ι =Ιph−Ι D−Ι RP (II.5)

Le courant I débité par la cellule est la somme algébrique de trois courant :


: Photo courant indépendant de V (ou de RS), il est proportionnel au flux incident (taux de
génération-recombinaison) et aux longueurs de diffusion des porteurs [18].

(I.6)

: Courant traversant RP, si RP est très grande, il devient très faible est
indépendant du tension [20].

(I.7)

Car :

(I.8)

: Courant diode, il est de même ordre de grandeur que I Rp pour les faibles tensions et il
devient très grand au voisinage de VCO, il s’écrit sous la forme:

(I.9)

Remplaçons dans (II.4) les équations (I5), (I.6) et (I.8), l’équation caractéristique
deviendra (à vérifier) :

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(I.10)

A : est le facteur d’idéalité de la cellule qui dépend des mécanismes de recombinaison dans
la zone de charge d’espace.

Pour les cellules actuellement commercialisées au Silicium, on prend A=1.

La représentation graphique I = f (V) de l’équation (II.10) est illustrée dans la Figure 1.7 :

Figure I.7: Caractéristique d'une cellule solaire (à refaire avec matlab)

1.8. Panneau photovoltaïque :

Afin de déterminer l’influence de la température et de l’éclairement sur le


fonctionnement des panneaux photovoltaïques ; nous avons choisi le module T & SOLAR
TSS3-243, dont les caractéristiques sont [19].
1.9. Influence de la température :

La température est un paramètre très important dans le comportement des cellules PV.
La figure(I.8) décrit le comportement du module sous un éclairement fixe de 100W/m2, et à
des températures comprises entre 0°C et 75°C. Nous remarquons que le courant augmente
avec la température; par contre la tension de circuit ouvert diminue. Ceci entraîne une
diminution delà puissance maximale disponible [20].

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(a)

(b)
Figure I.8: (a) Caractéristique I (V) d'un module pour différentes valeurs de
température. (b) Caractéristique P(V) d'un module pour différentes valeurs de
température (à refaire avec matlab).
1.10. Influence de l’éclairement

L’énergie électrique produite par une cellule dépend de l’éclairement qu’elle reçoit sur
sa surface. La figure.I.9 représente la caractéristique courant-tension d’une cellule en
fonction de l’éclairement, à une température et une vitesse de circulation de l’air ambiant
constantes.

Le courant est directement proportionnel au rayonnement, contrairement à la tension qui


ne varie que très peu en fonction de l’éclairement [21].

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Figure I.9 (a et b) Caractéristique courant-tension d’une cellule en fonction de


l’éclairement, (b) Caractéristique puissance-tension d’une cellule en fonction de
l’éclairement ((à refaire avec matlab).)

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1.11. Conclusion :

Nous avons présenté dans ce chapitre des généralités sur l’énergie solaire photovoltaïque
(ensoleillement, effet photovoltaïque, …etc), ainsi que les différentes technologies d’une
cellule PV, et à travers une étude sur les types de regroupement des cellules nous avons
montré comment augmenter le courant ou la tension et nous avons terminé ce chapitre par
une modélisation de la cellule PV en montrant l’influence de la température et de
l’éclairement sur le rendement du générateur.

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