Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
N
O
RR
PCSI-Lycée Baimbridge
.A
sO
ur
Co
2019-2020
Olivier ARRON
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Introduction
Des nombres aux fonctions
— D’où vient le terme "analyse" ?
N
— Les nombres réels étaient assimilés à une droite. Problème de la convergence
des séries (Abel, Cauch). Définition précise des notions de limites, continuité,
O
dérivabilité : Cauchy (1789-1857).«Cours d’analyse» de Cauchy paru en 1821 :
fondement de l’analyse moderne.
RR
— Construction rigoureuse des nombres réels. Kronecker(1823-1891) : «Dieu a
crée les entiers naturels, tout le reste est l’œuvre de l’homme.».
.A
nels», dans lequel il donne une construction rigoureuse des nombres réels.
— Ouverture vers l’analyse fonctionnelle. Les fonctions vues comme des points
(idée de Jacques Hadamard).
Co
Page 2 sur 23
Table des matières
13 Les fonctions 4
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
13.1 Généralités sur les applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
13.1.1 Définitions et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
13.1.2 Image directe et image réciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
13.1.3 Composition d’applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
13.1.4 Injection, surjection ,et bijection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
N
13.2 Les fonctions numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
13.2.1 Représentation graphique d’une fonction réelle à valeurs réelles. 11
O
13.2.2 Propriétés des fonctions à valeurs réelles . . . . . . . . . . . . . . 12
13.2.2.a) Parité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
RR
13.2.2.b)Périodicité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
13.2.2.c) Monotonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
13.2.2.d)Fonctions majorées, minorées, bornées. . . . . . . . . . 17
.A
13.3 Dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
13.3.1 Définition et interprétation géométrique . . . . . . . . . . . . . . 18
sO
3
Chapitre 13
Les fonctions
Introduction
Ce chapitre permet une première approche de l’analyse.
N
Il est important de se familiariser avec les notions d’applications et leurs
caractéristiques : injective, surjective, bijective.
O
Ces notions sont d’ailleurs fondamentales aussi en algèbre linéaire.
RR
On aborde l’un des grands thèmes de l’analyse : la dérivation.
On énonce certains théorème non vus dans le secondaire, qui seront démontrés
dans le chapitre sur la dérivation.
ur
.
Co
4
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Définition
Soient E et F deux ensembles. f est une application, ou une fonction, de E vers F
si à(tout élément x de E , on associe un unique élément y de F , noté f (x). On note :
E → F
f:
x 7→ f (x)
Si (x, y) ∈ E × F avec y = f (x), alors y est l’image de x et x est un antécédent de y.
Remarques:
— Pour avoir une application il faut 3 éléments :
— un ensemble de départ, ou la source : E .
— un ensemble d’arrivée, ou le but F .
— et un procédé qui à tout élément x de E associe un UNIQUE élément f (x) de F .
— On note aussi : f : E −→ F .
N
— L’ensemble de définition d’une application est tout l’ensemble E . Pour une fonction
l’ensemble de définition peut être une partie de E .
O
— Notation : l’ensemble des applications de E dans F est noté F (E, F) ou FE .
RR
Exemples:
Fonctions usuelles.
La fonction
( identité sur un ensemble E est définie par :
E → E
sO
I dE
x 7→ x
ur
Si x ∈ A alors 1 A (x) = 1
∀x ∈ E
Si x ∉ A alors 1 A (x) = 0
Exemples:
— La fonction indicatrice des nombres réels positifs.
— Fonction de Dirichlet : la fonction indicatrice des rationnels. Elle n’est continue
en aucun point.
Page 5 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Remarques:
— C’est le même procédé pour déterminer l’image de x, mais on a restreint l’ensemble
de départ de E à A.
— Lorsqu’une fonction est paire, impaire, ou périodique on peut étudier sa restriction à
une partie de R et en déduire ses variations sur tout l’ensemble R.
— Réduire l’intervalle de départ permet d’obtenir une fonction injective, et éventuelle-
ment bijective.
Exemple. La fonction carrée n’est pas injective. Mais sa restriction à l’ensemble des nombres
réels positifs est injective.
N
L’image directe de A par f notée f (A) est l’ensemble des images par f des éléments
O
de A.
C’est la partie de F définie par :
RR
f (A) = {y ∈ F | ∃x ∈ E , f (x) = y} = { f (x), x ∈ A}
.A
Remarque. C’est une notion très importante, surtout en algèbre linéaire. Im( f ) = f (E ) .
sO
Exemples:
• f (E ) = { f (x), x ∈ E }
• Si f est la fonction exponentielle complexe alors : f (C) = C∗
ur
f −1 (B ) = {x ∈ E | f (x) ∈ B }
Propriété
x ∈ f −1 (B ) ⇔ f (x) ∈ B
Exemples:
Page 6 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Définition
Soient f une application de E dans F et g une application de F dans G. La compo-
sée de g et de f , notée g ◦ f est l’application de E dans G définie par :
∀x ∈ E , g ◦ f (x) = g ( f (x))
Exemples:
• f (x) = x 2 ; g (x) = 3x + 1 ; (g ◦ f )(x) = 3x 2 + 1
2
• f (x) = x 2 −1 ; g (x) = 3e x −sin(x)+2x −1 ; (g ◦ f )(x) = 3e x −1
−sin(x 2 −1)+2(x 2 −1)−1
Propriété
La composition des applications est associative.
Si on a : f ; E −→ F , g : F −→ G et h : G −→ H alors :
h ◦ (g ◦ f ) = (h ◦ g ) ◦ f
N
O
B Attention !
RR
La composée d’application n’est pas commutative ! En général : (g ◦ f ) 6= ( f ◦ g )
.A
Définition
Une application de E dans F est injective si deux éléments différents ont des
images différentes.
ur
x 6= x 0 ⇒ f (x) 6= f (x 0 )
sée.
f (x) = f (x 0 ) ⇒ x = x 0
Propriété
Une application est injective si tout élément de F a au plus un antécédent.
Exemples:
— La fonction exponentielle est injective sur R, la fonction carrée ne l’est pas : f (1) =
f (−1) .
— L’application qui à un élément de U associe son argument principal est injective.
— Une fonction paire n’est jamais injective.
Page 7 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Définition
Une application de E dans F est surjective si tout élément de F a au moins un
antécédent :
∀y ∈ F : ∃x ∈ E | f (x) = y
Exemples:
— La fonction logarithme népérien de R∗+ sur R est surjective( et injective, donc
bijective.).
— Sur R, la fonction carré n’est pas surjective ( −1 n’a pas d’antécédent) , les fonc-
tions trigonométriques ne le sont pas.
— L’application qui à un élément de U associe son argument principal est injective.
— La démonstration de la surjectivité commence par :
"Soit y un élément de F , montrons qu’il existe un élément x de E tel que f (x) = y ."
N
Définition
Une application est bijective si tout élément y de F admet un unique antécédent.
O
RR
Propriété
Une application est bijective si et seulement si elle est à la fois injective et surjective.
.A
Exemples:
— exponentielle et logarithme, fonction affine, fonction cube.
— L’application qui à un point associe son affixe.
ur
x associe lui même est une bijection. IdE (x) = x . Sa fonction réciproque est elle
même.
— Les isométries du plan ou de l’espace sont bijectives.
— Toute fonction involutive est bijective.
— Les projections ne sont pas bijectives.
Page 8 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
B Attention !
N
Les notions d’injectivité, de surjectivité et de bijectivité dépendent des en-
sembles de départ (E) et d’arrivée (F).
O
* Méthode: Montrer qu’une application est surjective
RR
On considère f : E → F . Rédaction : "Soit un élément y appartenant à F .
Nous allons montrer qu’il existe x appartenant à E tel que : y = f (x)." (Le but
de la démonstration est de trouver un x qui vérifie l’égalité.)
.A
sO
Page 9 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Propriétés
— la composée de deux applications injectives est injective.
— la composée de deux applications surjectives est surjective.
— la composée de deux applications bijectives est bijective (conséquence des
deux propositions précédentes)
Démonstration.
Remarques:
Si E et F sont deux ensembles finis avec card(E ) = p et card(F ) = n alors :
— il existe une injection de E dans F si et seulement si : card(E ) É card(F )
— il existe une surjection de E dans F si et seulement si : card(E ) Ê card(F )
— il existe une bijection de E dans F si et seulement si : card(E ) = card(F ).
Théorème
Soient E ,F et G 3 ensembles tels qu’il existe une bijection f de E sur F et une bijec-
tion g de E dans G.
N
¢−1
= f −1 ◦ g −1
¡
Alors g ◦ f est une bijection de E sur G et : g ◦ f
O
Démonstration. On démontre que :
(g ◦ f ) ◦ ( f −1 ◦ g −1 ) = g ◦ ( f ◦ f −1 ) ◦ g −1 = g ◦ IdF ◦ g −1 = g ◦ g −1 = IdE .
RR
De même : ( f −1 ◦ g −1 ) ◦ (g ◦ f ) = IdF
la loi de composition.
C’est un groupe non commutatif si card(E ) Ê 3 . On le note σ(E ) .
ur
Théorème de la bijection
Soit I un intervalle de R et f une fonction continue et strictement monotone sur I .
Co
Alors :
— f est une bijection de I sur l’intervalle J = f (I ).
— Son application réciproque f −1 : J → I est continue et strictement mono-
tone sur J de même monotonie que f .
Remarques:
— Le théorème de la bijection sera démontré dans le cours sur la continuité.
— Ce théorème permet de définir les fonctions Arc sinus et Arc cosinus.
Page 10 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Définition
Soit f une fonction de la variable réelle à valeurs réelles. Le plan est muni d’un
repère orthonormé direct (O,~ i ,~
j ). La représentation graphique de f , ou encore la
courbe représentative de f , est l’ensemble des points M de coordonnées (x, f (x))
lorsque x ∈ D f .
N
1
g (x) = f (ax) Affinité d’axe (Oy), de direction (Ox) et de rapport
O
a
g (x) = af (x) Affinité d’axe (Ox) , de direction (Oy) de rapport a.
RR
Exemples:
• g (x) = (x − 1)2 + 3. On passe de la courbe représentative de la fonction carrée à
.A
f (x) = λ ; f (x) É λ
Page 11 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Définition
f est paire si ∀x ∈ D :
• −x ∈ D et
• f (−x) = f (x)
Remarque. Il ne faut pas oublier la première condition. Avant d’écrire f (−x) = f (x) il faut
s’assurer que −x est bien dans l’ensemble de définition de f . On ne peut étudier la parité d’une
fonction que si elle est définie sur un intervalle symétrique par rapport à 0.
Propriété
La représentation graphique d’une fonctions paire est symétrique par rapport à
N
l’axe des ordonnées.
Exemples:
O
Polynômes n’ayant que des puissances paires, cos, ch, la valeur absolue.
RR
Définition
f est impaire si ∀x ∈ D :
.A
• −x ∈ D et
• f (−x) = − f (x)
sO
Propriété
La représentation graphique d’une fonction impaire est symétrique par rapport à
ur
l’origine.
Exemples:
Co
Polynômes n’ayant que des puissances impaires, sin, sh, tan, th, arcsin, argsh, arctan,
argth...
B Attention !
Page 12 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
N
Propriétés : composée de fonctions
O
— Si f est paire, alors quelle que soit la fonction g , g ◦ f est paire.
— Si g est paire et f est impaire alors g ◦ f est paire.
RR
— La composée de deux fonctions impaires est une fonction impaire.
Remarques:
— Si x 7−→ f (x +a) est paire la représentation graphique de f est symétrique par rapport
.A
2
(x + a) + (−x + a) y + y0
M (x + a, y) et M 0 (−x + a, y 0 ) avec = a et = b.
2 2
Co
Page 13 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
13.2.2.b) Périodicité
Définition
f ∈ F (D, R) est périodique s’il existe T 6= 0 , tel que :
• ∀x ∈ D : x + T ∈ D et x − T ∈ D.
• ∀x ∈ D : f (x + T ) = f (x)
Exemples:
— sin et cos sont 2π périodiques. tan est π périodique.
µ ¶
2π
— La fonction définie sur R par : f (x) = sin x est n périodique.
n
— Toute combinaison linéaire de fonctions périodiques est périodique.
Propriété
D
Si f est T périodique, alors la fonction g définie sur l’ensemble par g (x) = f (Tx)
N
¶T
nD T
µ
est 1-périodique. Et celle définie sur l’ensemble par f x est n-périodique.
T n
O
RR
Propriété : sous-espace vectoriel
Toute combinaison linéaire de fonctions T périodiques est T périodique.
On dit que l’ensemble des fonctions T périodiques est stable par combinaisons
.A
B Attention !
2
f + g n’est pas périodique.
Page 14 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
13.2.2.c) Monotonie
Définition
Définition
Définition
N
Définition
O
f est strictement décroissante sur D si : ∀(x, y) ∈ D 2 : x < y ⇒ f (x) > f (y)
RR
Propriété
.A
Exemples:
sO
x e −x
7→
Toute fonction − f , où f est une fonction croissante.
Remarques:
— On aura la caractérisation suivante pour une fonction dérivable sur intervalle I : f est
croissante sur I équivaut à f 0 Ê 0 sur I .
— Une fonction strictement monotone est injective.
— Une fonction continue et injective est monotone.
B Attention !
On ne peut rien dire sur la somme d’une fonction croissante et d’une fonction
décroissante.
f (x) = e x et g (x) = −x. f (x) = x 3 et g (x) = −x
Page 15 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Remarques:
— Le produit de deux fonctions croissantes n’est pas forcément croissant.
f (x) = e x et g (x) = x ; f (x) = x et g (x) = x.
— On ne peut rien dire sur le produit d’une fonction croissante et d’une fonction dé-
croissante.
Sur les réels strictement positifs, on considère :
1
f (x) = et g (x) = x 2 . Alors f (x)g (x) = x est croissante sur R+ .
N
x
1
Et avec h(x) = 3 , la fonction g h est décroissante.
x
O
RR
Propriété : la composée de fonctions monotones est monotone.
— La composée de deux fonctions croissantes ou de deux fonctions décrois-
santes est croissante.
.A
Remarque. On retient :
— Si les fonctions sont de même monotonie alors la composée est croissante.
— Si les fonctions ont des monotonies opposées alors la composée est décroissante.
ur
Co
Page 16 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
∃M ∈ R|∀x ∈ D : f (x) É M
∃m ∈ R|∀x ∈ D, m É f (x)
Remarques:
— La fonction f est majorée si et seulement si f (E ) est une partie majorée de R. De
même une fonction f est minorée si et seulement si f (E ) est une partie majorée de R.
N
— f est majorée(respectivement minorée) si et seulement si f (D) = { f (x), x ∈ D} est une
partie non vide de R et majorée(respectivement minorée) de R.
O
Interprétation géométrique. — La courbe représentative d’une fonction majorée par M
RR
est en dessous de la droite d’équation y = M .
— La courbe représentative d’une fonction minorée par m est au dessus de la droite d’équa-
tion y = m .
—
.A
— La courbe représentative d’une fonction bornée est comprise entre deux droites parallèles
à l’axe des abscisses.
sO
Définition
Une fonction f est bornée si elle est majorée et minorée :
ur
∃M ∈ R, ∀x ∈ D, | f (x)| É M
Co
Exemples:
1 1
— cos, sin, ar ct an , t h , x 7→ , .
1 + x2 1 + f 2
— Une fonction continue sur un intervalle fermé et borné est bornée.
— Une fonction continue et périodique est bornée.
Page 17 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
13.3 Dérivation
Définition
Soient I un intervalle de R contenant une infinité de points , a un point de I et f
une fonction de I à valeurs dans R.
f (x) − f (a)
On dit que f est dérivable en a si a une limite finie lorsque x tend vers
x −a
a.
f (x) − f (a)
Dans ce cas, la limite notée f 0 (a) = lim est le nombre dérivé de f au
x→a x −a
point a.
Remarques:
— En effectuant le changement de variables : x = a + h, on a :
f (a + h) − f (a)
= f 0 (a).
N
lim
h→0 h
h6=0
On peut aussi noter :
O
f (a + h) − f (a)
−−−→ f 0 (a)
h h→0
RR
h6=0
— La fonction valeur absolue n’est pas dérivable en 0. Les limites à droite et à gauche du
taux d’accroissements existent et sont différentes.
.A
Exemples:
La droite d’équation y = x est la tangente à l’origine des fonctions x 7→ sin(x), x 7→ tan(x),
ur
Remarques:
Co
Page 18 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
R C (C ∈ R) 0
R x n (n ∈ N∗ ) nxn−1
1 n
R∗ (n ∈ N∗ ) −
xn x n+1
1 1
R∗ −
x x2
p 1
R∗+ x p
2 x
R ex ex
1
N
R∗ ln(|x|)
x
³ π´
O
R sin(x) cos(x) = sin x +
2
³ π´
RR
R cos(x) − sin(x) = cos x +
2
n n n−1
a k x k ⇒ P 0 (x) = ka k x k−1 = (k + 1)a k+1 x k
X X X
P (x) =
k=0 k=1 k=0
Page 19 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Corollaire
La dérivée de la fonction x 7−→ f (ax + b) est : a f 0 (ax + b).
n 0 0 n−1
µ )¶0= nu u 0
(u
1 nu
n
= − n+1
u u
La dérivée de la fonction x 7−→ (ax + b)n est : na(ax + b)n−1 , n ∈ N∗
La dérivée de la fonction x 7−→ e ax+b est : ae ax+b
La dérivée de la fonction x 7−→ cos(ωt − ϕ) est : −ω sin(ωt − ϕ).
(e u )0 = u 0 e u .
u0
N
ln(|u|) = , si u est une fonction dérivable qui ne s’annule pas sur I .
¢0u
cosn (x) = −n sin(x) cosn−1 (x)
¡
O
RR
13.3.2.c) Dérivée d’une bijection réciproque
Théorème
.A
1
( f −1 )0 =
f f −1
0◦
ur
Remarque. La démonstration sera faite dans le chapitre sur la dérivation. On peut déjà véri-
fier le résultat, si on suppose la dérivabilité de la bijection réciproque : f ◦ f −1 = Id ⇒ ( f −1 )0 ×
Co
1
f 0 ◦ f −1 = 1 ⇒ ( f −1 )0 = 0 −1
f ◦f
Exemples:
— Dérivée de la fonction racine carrée.
Soit f la fonction définie sur R+ par f (x) = x 2 . p
f −1 est sa fonction réciproque et on a : ∀x ∈ R+ , f −1 (x) = x .
1 1
( f −1 )0 (x) = = p
2 × f −1 (x) 2 x
— Soit f la fonction définie sur R∗+ , f (x) = ln(x).
Sa fonction réciproque est la fonction exponentielle et :
1 1
( f −1 )0 (x) = 1
= 1
= ex
f −1 (x) ex
Page 20 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
Théorème
Soit f une fonction définie sur un intervalle I .
• f est croissante sur I si et seulement si f 0 est positive sur I.
• f est décroissante sur I si et seulement si f 0 est négative sur I .
• Si f 0 est strictement positive alors f est strictement croissante.
• Si f 0 est strictement négative alors f est strictement décroissante.
• f est constante sur I si et seulement si sé dérivée est nulle sur I .
Remarque. Une fonction peut être strictement croissante, même si sa dérivée s’annule en cer-
N
tains points. La fonction cube est strictement croissante, pourtant sa dérivée en 0 est nulle.
O
13.3.4 Dérivée d’ordre supérieur
RR
Définition
Soit f une fonction dérivable sur I .
.A
De même, par récurrence si f est n − 1 fois dérivable sur I , et que f (n−1) est
dérivable sur I , sa fonction dérivée est notée f (n) et f est n fois dérivable sur I .
ur
Définition
Une fonction est de classe C n sur un intervalle I si elle est n fois dérivable et la
Co
Exemples:
— Dérivée n ième de f : x 7→ e ax . f (n) (x) = a n e ax .
R∗ → R
— Dérivée n ième de la fonction inverse. Soit :f: 1 .
x 7→
x
1 2 n!
f 0 (x) = −2
; f 2 (x) = 3 ;... ; f (n) (x) = (−1)n n+1
x x x
ième
— Dérivée ( n du cos , du sin .
R → R
Soit f: .
x 7→ cos(x)
³ π´ ³ π´
f 0 (x) = cos x + ;... ; f (n) (x) = cos x + n
2 2
— Dérivée n ième d’un polynôme :
n n n−1
a k x k ; P 0 (x) = ka k x k−1 et P 0 (x) = (k + 1)a k+1 x k
X X X
Soit P (x) =
k=0 k=1 k=0
n−m
P (m) (x) = (k + 1) . . . (k + m)a k+m x k
X
k=0
Page 21 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
n−m (k + m)!
P (m) (x) = a k+m x k
X
k=0 k!
Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I de R à valeurs complexes telle que :
f (x) = a(x) + i b(x) où a et b sont des fonctions à valeurs réelles.
La fonction f est dérivable sur I , si et seulement si les fonction a et b sont
dérivable sur I .
Dans ce cas, on a : f 0 (x) = a 0 (x) + ib0 (x).
Propriétés
Comme pour les fonctions réelles :
— Dérivée d’une combinaison linéaire.
N
— Dérivée d’un produit et d’un quotient.
O
Propriété
RR
Soit ϕ : I →(C une fonction dérivable sur I .
R → C
Alors : e ϕ : est dérivable et :
t 7→ e ϕ(t )
.A
(e ϕ )0 = ϕ0 (t ) × e ϕ(t )
sO
obtenir le résultat.
Page 22 sur 23
PCSI 2019-2020 Les fonctions Lycée Baimbridge
N
— La fonction est-elle périodique ? Si oui, on peut restreindre l’étude à un inter-
valle de longueur la période. On peut le choisir symétrique par rapport à 0 si
O
la fonction est paire ou impaire.
RR
13.4.3 Étude des variations.
— Calcul de la dérivée, après justification de la dérivabilité, et étude du signe de
.A
à la courbe représentative de f .
— Si lim ( f (x) − (mx + p)) = 0 alors la droite d’équation y = mx + p est une
x→+∞
asymptote (oblique)à la courbe représentative de f .
f (x)
— Méthode de recherche : on étudie la limite de . Si ce rapport a une limite
x
réelle m, on étudie la limite de f (x) − mx pour déterminer p.
f (x)
Si −−−−−→ m ∈ R et f (x) − mx −−−−−→ p ∈ R alors la droite d’équation y =
x x→+∞ x→+∞
mx + p est une asymptote de la courbe représentative de f .
Page 23 sur 23