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12°» ANNEE — N° 24 (Nour, série) NOVEMBRE-DECEMBRE 1949

CAHIERS ASTROLOGIQUES
Sous la direction de A. VOLGUINE

SOMMAIRE

À. Volguine......... Astrologie Bouddhiste.


Bernard Duval ... Ceux de Particle 75.
J. Gerson-Lacroix. Une lettre.
J. Reverchon.......... Problèmes d'éphémérides
G. Humbert.......... Contribution à l'étude du problème des
Jumeaux.
F.-Xavier Kieffer. Le problème de la domification.
Dr Et. Budaï.......... Cosmobiologie.
E. Magnée............ L'Astrologie et les choses.
Données de naissances intéressantes.
F. von Stromer-
Reichenbach. Introduction à l'Historionomie (fin).
P.-E.-A. Gillet ... Le coin de la précession.
Abel Wattelier .. Les problèmes qu'il faut .résoudre.
Les Nouveaux Livres.
Table des matières.

EDITIONS DES CAHIERS ASTROLOGIQUES


15z rue Rouget-de-l’lsle, NICE

Prix : 150 Fr
A NOS AMIS LECTEURS

La plupart des abonnements venant à l'expiration avec ce


numéro, nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous adresser
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et Colonies : 700 fr. (Membres du C.I.A. : 500 fr.), et pour
l'Etranger : 800 fr. Nous remercions d'avance tous ceux qui
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tien de 1.200 fr.
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pas de procéder à ce mode d'encaissement. En nous adressant
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grandement la tâche et seront certains de recevoir le prochain
numéro, qui est entièrement consacré à l'Astrologie Mondiale,
sans retard.
L'année prochaine, nous publierons, en plus de ce numéro,
deux autres numéros spéciaux : sur ('Astrologie Médicale et
sur l'interprétation. En outre, nos lecteurs liront en 1950 les
études de : André Barbault, Dr Et. Budai (Le milieu cosmique
du psychisme belliqueux), H. Bunge (Position céleste et posi­
tion terrestre), Lucien P. Caille, Gilbert de Chambertrand (Un
grand procès littéraire au tribunal de l'Astrologie), Michel
Chanteresnes (Le Métagnome vu par ('Astrologue), Colin
Evans, Gaudfernau (Les influences astrales héréditaires en As­
trologie Médicale), Pierre Gautier (Les Monomères et le Maître
de l'heure), P.-E.-A. Gillet, Paul Girard, M. Froger, J. Hiéroz,
K. Hitschler, F. Xavier Kieffer, Henri Labbé (Les lunaisons
solaires anniversaires), Jean-R. Legrand, M. Malagié (Un essai
de statistique médicale), J. Monterey, Dr G. Morin (Les média­
teurs biocosmiques), Fr. Nicole (Préliminaire aux Arcanes), P.-
Ed. Rayet, J. Reverchon (Astrologie Mondiale et Astrologie
Généthliaque), Alex. Ruperti, P. Rigel, Roynal, Ed. Symours,
Th. Terestchenko (Les correspondances entre la musique et les
symboles planétaires), L. Ternier (La précision dans les thèmes
généthliaques), J. Thévenin, A. Volguine (Les horoscopes des
villes), Abel Wattelier, XXX, etc...
Espérons que cette nouvelle année sera fructueuse pour
b^^ravauxe* GPPortera la solution définitive de plusieurs pro-

LES CAHIERS ASTROLOGIQUES.


12n,c Année — N° 24 (Nouvelle Série) Novembre-Décembre 1949

CAHIERS ASTROLOGIQUES
REVUE D'ASTROLOGIE TRADITIONNELLE
Paraissant tous les deux mois sous la direction de
A. VOLCUINE

Rédaction et Administration : Abonnement (6 numéros) :


France : 700 francs - Etranger : 800 francs
15, Rue Rouget-de-l’lsle
Prix du numéro : 120 et 150 fr. (N°“ spéc.)
NICE (A.-M.)
C. C. Postaux : Marseille 290-35.

Astrologie Bouddhiste

Il y a des sujets vastes, d'importance capitale et énormes, qui


n'ont pas été touchés par la littérature astrologique occidentale. L'un
de ces sujets est l'Astrologie Bouddhiste dont les conceptions font
partie intégrante de la plus grande religion numériquement du globe
terrestre.
Ceci est compréhensible vu l'extrême pauvreté des données con­
cernant les systèmes orientaux. La bibliographie française relative à
l'Astrologie Hindoue est moins qu'une page en y comprenant, même
les articles épars et plutôt superficiels. Celle de l'Astrologie Chinoise
peut être condensée en une demi-page ; ce sont pourtant des littéra­
tures aussi volumineuses que celles de notre tradition occidentale. Si
donc ces derniers systèmes sont si peu connus en Europe, comment
s'étonner que l'on ignore totalement l'Astrologie Bouddhiste ?
Nous sommes mal qualifiés pour traiter un sujet aussi délicat qui
demanderait qu'on lui consacre presqu'une vie entière. « Ars longa,
vita brevis ». Néanmoins, nous croyons utile d'y attirer l'attention par
quelques données fragmentaires ci-après, parce que l'Astrologie Boud­
dhiste est une conception spirituelle traditionnelle de la Science des
Astres aidant à la compréhension de l'ésotérisme de l'Astrologie.
De même que le Christianisme se cristalise, au point de vue astro­
logique, en dehors du symbolisme trop connu des Poissons, entre le
péché originel qui est la rentrée dans la sphère des influences astrales
et la Rédemption qui, tout en empruntant le symbolisme équinoxial
du Bélier, celui du début d'un cycle nouveau, est la délivrance de
l'homme du joug astral, de même le Bouddhisme rattache ses doctri-
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
294

nés ou cercle zodiacal. L'analogie entre certains symboles chrétiens


et les données bouddhistes est d'autant plus grande que nous y trou­
vons les quatre fameux animaux de l'Apocalypse représentés par un
vieillard un malade, un cadavre et un ascète dont la vue fit abandonner
le monde à Bouddha. Le premier incarne le Verseau, signe saturnien ;
le malade se rattache au Taureau, signe de la puissance physique ; le
cadavre est placé sous le Lion, signe de la joie de vivre, et 1 ascète est
l'image du Scorpion, signe de la renaissance spirituelle. Il est à souli­
gner que de ces quatre visions qui sont, pour ainsi dire, l'image de
notre malheureux monde, les trois dernières sont les antithèses des
significations normales, courantes des signes zodiacaux en question
comme si les instincts vitaux et la puissance du Taureau aboutissent
à la maladie, la vitalité solaire du Lion à la mort et la sexualité du
Scorpion amène à l'ascétisme. De prime abord ces visions paraissent
comme un miroir déformant, mais en réalité nous sommes ici en pré­
sence de la transposition de ces signes sur le plan spirituel (1).
De même que l'histoire du Christ, en commençant par sa nais­
sance au solstice d'hiver, s'inscrit dans le cercle zodiacal, de même les
quatre grands miracles de Bouddha, c'est-à-dire :
sa naissance,
son illumination,
son premier sermon
et sa mort,
s'associent étroitement avec l'idée du cycle journalier qui est en
Orient l'image courante d'une incarnation. C'est l'Est où se lève le
Soleil qui marque sa naissance, c'est le Sud, le Midi qui est le moment
le plus clair de la journée et auquel se rattache le symbole du figuier
qui préside à son illumination; c'est l'Ouest correspondant à la VIIe
maison horoscopique, symbole de la vie sociale, qui vit son premier ser­
mon, et de ce fait, l'Ouest est généralement représenté sur les monu­
ments bouddhiques par la Roue de la Loi ; et c'est le Nord figuré par
le stupa, qui marque sa mort, comme la IVe maison gouverne les monu­
ments funéraires (2). D'ailleurs, d'après les écritures, Bouddha mour-
rut la tête au Nord au milieu de la nuit (3). Aux yeux des fidèles, ces
correspondances soulignent l'universalisme de la doctrine de Bouddha
qui est valable pour tout ce qui vit (et pas seulement pour le genre
humain) comme le jour luit pour tout ce qui se trouve sur la Terre.

N°tons ^Pendant que l’unanimité n’existe pas au sujet de ces corresnon-

?a4l^de.PaenLTrjol^ d’après

au P Cent ces dans l’ordre’dâ signes du Scorpion

giques, n" 19. Processus de l'initiation » dans Les Cahiers Astrolo-


(3) Voir «Les écrits primitifs du Bouddhisme», Paris 1949, ch. XH.
ASTROLOGIE BOUDDHISTE 295

De même que dans le Christianisme le Christ apparaît comme


l'agglomérat de plusieurs symboles (comme le Soleil sur le plan pla­
nétaire, comme la constellation des Poissons en tant que représentant
de son époque, comme le signe du Lion en tant que Roi de Judas,
comme le signe du Bélier en tant que Rédempteur, etc.), de même le
cycle basique du Bouddhisme n'exclut point d'autres correspondances
astrales. Il n'est rien dit, par exemple, dans les écritures au sujet de
la vie de Bouddha entre sa naissance et l'âge de 29 ans, quand il quitta
le monde. Dans toutes les traditions un an et un jour sont symboli­
quement équivalents, et ce nombre est celui de la révolution de la
Lune. Donc, la vie du Bouddha durant le premier cycle lunaire suit un
cours « normal » ou terrestre, et c'est le deuxième cycle lunaire qui le
sort de notre monde sub-lunaire.
Nous ne pouvons pas nous arrêter longuement sur les correspon­
dances astrologiques de la vie du Bouddha qui est un sujet aussi vaste
que le symbolisme cosmosophique du Christ. Rappelons brièvement
qu'à sa naissance les 33 dieux de notre ciel inférieur exultaient et que
ce nombre est celui du cycle solaire ; qu'il a été reçu par les Déités
Gardiennes des quatre points cardinaux (symbole de son rôle univer­
sel); qu'il a pris pied sur le sol et fait 7 pas (image de la prise de pos­
session des qualités des 7 planètes) et que le même jour naissent les 7
« connaturels », (c'est-à-dire les véhicules planétaires permettant à
Gautama Siddhârta de s'exprimer), parmi lesquels il faut désigner sa
future épouse, son disciple Ananda et son cheval devenu plus tard le
dieu Kanthaka. Ces nombres 4 et 7 se retrouvent tout le long de la
légende de Bouddha. A l'âge de 16 ans (4x4) il perce d'une seule flèche
7 arbres au cours d'un concours de tir à l'arc. Comme nous l'avons
rappelé plus haut, en quatre jours il fait connaissance d'un vieillard,
d'un malade, d'un cadavre et d'un moine. Il reste sept semaines à
l'ombre du banyan où il reçoit la suprême illumination. Il meurt à l'âge
de 84 ans (4x21, soit 3 fois 7). Subhadda, le dernier disciple instruit
par Bouddha avant sa mort, a 120 ans (4x30), etc...
Sa doctrine est essentiellement « zodiacale », si on peut s'expri­
mer ainsi, -- ce qui est logique vu que le Bouddhisme, comme d'ail­
leurs l'Islam, est une religion profondément déterministe. Ce carac­
tère déterministe qui frappe tous les orientalistes, le fait mieux s'ac­
corder avec l'Astrologie, par exemple, que le Christianisme et le Brah­
manisme qui tous les deux admettent le libre-arbitre. De ce fait, con­
trairement à la papauté dont l'attitude vis-à-vis de l'Astrologie a sou­
vent varié selon les opinions personnelles du pontife, le Bouddhisme a
toujours eu une attitude de bienveillance envers l'Astrologie et l'a
encouragée ; aucune autorité bouddhiste n'a jamais pris position contre
cette science. La défense faite aux moines par "Sâmanna-phala-sutta"
de dire la bonne aventure et de pratiquer l'Astrologie est interprétée
unanimement comme l'unique interdiction de gagner de l'argent par
les consultations afin de ne pas transgresser la prescription de la pau­
vreté.
La doctrine du Bouddha se résume avant tout aux :
Quatre Vérités principales,
Quatre Attentions fondamentales,
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
296

Quatre Voies spirituelles ou quatre bases de pouvoir psy­


chique,
Cinq Pouvoirs ou Facultés,
Cinq Forces ou pouvoirs (4),
Sept branches de l'illumination,
Noble sentier Octuple.
De même que les quatre grands miracles, les Quatre Vérités prin­
cipales, les Quatre Attentions fondamentales (ou Quatre stades de
concentration décrites notamment dans le Satipatthâna), les Quatre
Efforts Suprêmes, les Quatre sortes du Karma, les Quatre Voies spiri­
tuelles et les Quatre Demeures du Bouddha se rattachent aux 4 points
cardinaux dont ils expriment les qualités ; les Cinq Facultés et les Cinq
Forces, comme d'ailleurs les 5 premiers disciples du Bouddha convertis
à Bénarès, représentent les puissances des 5 éléments (5); les sept
branches de l'illumination correspondent aux 7 planètes, tandis que,
comme nous le verrons plus loin, le Noble Sentier Octuple est l'expres­
sion des qualités des 4 points cardinaux.
Bien que le Noble Sentier Octuple soit mieux connu que toutes les
autres divisions par tous ceux qui ont une notion superficielle du Boud­
dhisme, c'est la division quadripartite qui est indiscutablement la plus
importante de toutes, car elle forme la base même de la doctrine et,
par extension, le Zodiaque complet de la vie spirituelle.
« Le Bouddhisme n'est pas seulement une doctrine ou une suite de
doctrines auxquelles il faut croire, mais c'est un mode de vie qui tend
vers un certain but », dit Edward-J. Thomas (6) « C'est cette vie reli­
gieuse qui donne cohérence aux doctrines... Dans tous les plans, nous
trouvons une triple, division : une instruction préliminaire de morale,
puis un entraînement mental qui consiste à obtenir la concentration
du mental par certaines pratiques et à le détacher des choses sensuel­
les ; ceci conduit finalement à la connaissance des Vérités. »
Cette triple division en rapport avec les trois gunas et, en Astro­
logie, avec les trois modes d'expression cardinale, fixe et mutable,
appliquée aux quatre stades principaux de l'ascèse, fait de la disci­
pline bouddhiste une sorte de Zodiaque spirituel de la vie religieuse, un
chemin intérieur se trouvant en harmonie parfaite avec les forces cos­
miques. L'accent est mis sur les qualités des points cardinaux, mais
celles de tous les signes zodiacaux doivent être vécues par celui qui
veut obtenir la libération. Rappelons que le Bouddhisme enseigne que
l'ignorance est la racine de tout mal et que la cessation seule de cette
ignorance libère du Samsara. Il proclame l'enchaînement des mondes
de souffrance et le classe en douze liens ou causes appelés les douze
Nidanas correspondant aux douze signes du Zodiaque. C'est la doc-
trine de Paticca Samuppada ou,, littéralement « des causes originelles ».
Le Zodiaque apparaît donc à la fois aux yeux du Bouddhiste com­
me une route a suivre et comme les douze chaînons causais détermi-
Les termes varient suivant les auteurs.
ASTROLOGIE BOUDDHISTE 297

nant la renaissance future et les liens karmiques. Cette chaîne des


causes qu'il faut cesser, prend le
Bélier pour le symbole de l'ignorance,
Taureau pour le symbole des agrégats,
Gémeaux pour le symbole de la conscience,
Cancer pour le symbole du mental et du corps,
Lion pour le symbole des six organes sensoriels,
Vierge pour le symbole du contact,
Balance pour le symbole dti sentiment,
Scorpion pour le symbole du désir,
Sagittaire pour le symbole de la convoitise,
Capricorne pour le symbole du désir d'être,
Verseau pour le symbole de la renaissance,
Poissons pour le symbole de la vieillesse et de la mort, du
chagrin, des lamentations, de la douleur, la dépression
' et le désespoir.
Dans cette dernière correspondance on voit davantage la nature
de la XIIe maison horoscopique que celle du douzième signe.
D'autre part, chaque signe zodiacal représente un état de cons­
cience dans l'ordre ascendant. « Aussi longtemps », dit Bouddha au
sujet des Quatre Vérités principales (7) : « que ma juste connaissance
et ma vue intérieure, avec les trois sections (8) et les douze divi­
sions (9) n'ont pas été bien purifiées en ces quatre nobles vérités,
aussi longtemps, moines, dans le monde avec ses dieux, Mâra, Brahma,
ses créatures avec les ascètes, les brahmans, les dieux et les hommes,
je n'avais pas atteint le sommet de' la plus complète illumination, j'ai
reconnu ceci. Et lorsque, moines, ma juste connaissance et ma vue
intérieure, avec ses trois sections et ses douze divisions ont été bien
purifiées en ces quatre nobles vérités, alors, moines... J'atteignis le
sommet de la complète illumination... »
Autrement dit, c'est la sublimation des qualités zodiacales qui
amène l'adepte à la sortie du joug astral et à « la rupture du Zodia­
que ».
Il est inutile de donner les noms sanscrits de ces douze états de
conscience, car souvent ils n'ont pas leur équivalence en français et
leur nomenclature n'intéressera que le spécialiste. Il suffit de dire que
ces états sont comparables à ceux que donne Ad. Ferrière dans « Le
Mystère Cosmique » et « Vers une classification naturelle des types
psychologiques », mais qu'ils sont plus « métaphysiques » que ces der­
niers, si on peut s'exprimer ainsi.
Ces douze états ne sont, dans la pensée bouddhiste, que l'exten­
sion des quatre principes cardinaux énumérés dans le « Sâmannaphala-
sutta » et autres livres sacrés, à savoir : les règles morales rattachées
à la triplicité de Feu et, principalement, au Bélier ; la garde des Sens
dépendant de l'élément d'Eau et du Cancer ; l'attention et maîtrise de
(7) V. 420. Cité dans « Les écrits primitifs du Bouddhisme », p. 41.
(8) Ce sont les trois manières dont chaque vérité est traitée, manières semblables
aux gunas hindous et représentées astrologiquement par les quadruplicités.
(9) Zodiacales.
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
298

«i attribuées ô Air et Balancent


bons qîsont Î/occès au monde informel les quatre efforts suprêmes
et outres divisions quaternaires de la disc.pbne bouddh.ste sont la pro­
longation de ces quatre principes et se rattachent tous aux points car-
dinaux.
Même chacune de ces divisions quaternaires forme à elle seule un
Zodiaque complet si on peut s'exprimer ainsi. Comme on sait, les Qua­
tre stades de ('Attention, par exemple, consistent dans les meditations
sur le corps (domaine de la triplicité de Terre), les sensations (corres­
pondent à l'élément d'Eau), le mental (appartenant à la triplicité d'Air)
et les pensées (Feu). Or, l'un des entraînements communs à toutes les
écoles bouddhistes consiste à réfléchir sur chacun de ces sujets suc­
cessivement d'une manière différente : d'abord, intérieurement (c'est-
à-dire en mode cardinal), puis extérieurement (en mode fixe) et enfin,
intérieurement et extérieurement à la fois (en mode mqtable).
Il serait fastidieux de passer en revue toutes les divisions qua­
ternaires bouddhistes et faire la démonstration de leurs correspondan­
ces avec la nature des points cardinaux. Dans chaque cas particulier
ces correspondances sont évidentes.
Cette idée des douze états zodiacaux de conscience ou du Zodia­
que spirituel n'appartient pas uniquement au Bouddhisme, mais sem­
ble, au contraire, universelle. Avicenne (Abou al-Hosain ben Abdallah
ben Sinâ) dit aussi, par exemple, que la connaissance intime du Dieu
par l'homme passe par onze étapes dont les correspondances zodia­
cales sont évidentes et qu'étant astrologue, il s'en est aperçu certai­
nement. Voici les étapes d'Avicenne :
La première s'appelle volonté (caractéristique du Bélier) et durant
cette étape l'homme se maîtrise par la foi ou par la science théolo­
gique.
La deuxième purifie les sens par l'abstinence (10) et par la musi­
que (une des propriétés du Taureau).
La troisième, durant laquelle l'initié reçoit les éclairs de la Lu­
mière (mentale des Gémeaux), s'appelle Temps. C'est l'étape de l'erre-
ment entre la conscience de soi et Dieu, reflétant le dualisme des
Gémeaux.
Dans la quatrième, il voit en toute créature l'image de Dieu
(comme la Lune reflète la lumière du Soleil) (11), quoique ses divi­
sions puissent lui donner de l'inquiétude et du tremblement du corps
ce qui cesse peu a peu dans la cinquième étape.
' La sixième amène la tranquillité parfaite (le signe de la Vierge
étant par sa nature beaucoup plus tranquille et calme què les trois
signes precedents), et l'extase permanente.

ici Ia
ill) Toutes les notes entre les parenthèses sont de nous.
ASTROLOGIE BOUDDHISTE 299

Au septième état il est emporté hors de lui-même et son être est


comme absent (n'oublions pas que la Vierge clôture l'arc individuel
du Zodiaque et la Balance commence l'hémicycle universel).
Au huitième l'homme peut à volonté monter vers Dieu.
Au neuvième état il perd sa volonté, pour devenir, au dixième, le
miroir de la divinité en passant sans cesse de son âme à Dieu et de
Dieu à son âme (le Capricorne étant « la porte des dieux »).
Enfin, au onzième, contemplation permanente, il perd la connais­
sance de son propre être. C'est le degré de pouvoir normal de faire
des miracles.
Avicenne ne parle pas du douzième état qui est évidemment celui
de l'union complète avec le Dieu appelé par lui le Vigilant et décrit
exactement de la même manière que les Hindous décrivent Parabram
et les Chrétiens, Dieu le Père.
Notons que les 12 règles, les 12 armes et les 12 conditions pour
le combat spirituel données par J. Pic de la Mirandole reflètent éga­
lement les 12 signes du Zodiaque (12).
Mais revenons au Bouddhisme.
De même que la division quaternaire de la doctrine aboutit au
Zodiaque complet des 12 étàts de conscience, de même le noble Sen­
tier Octuple n'est que l'extension des quatre vérités qui sont restées
fondamentales à travers tout le Bouddhisme, comme les huit directions
de l'espace n'est que l'extension des quatre points cardinaux. Il est
très possible que l'ancienne division de l'horoscope en huit maisons
qui a existé dans l'antiquité gréco-latine, est l'équivalent horoscopique
exact du noble Sentier Octuple.
Quoi qu'il en soit, ce dernier .est divisé surtout en quatre étapes
ou stages principaux correspondant évidemment aux points cardinaux,
et les quatre ascètes qu'on trouve souvent dans les écritures (13), sont
considérés comme représentant ces étapes (14). Les quatre autres
stages sont, en quelque sorte, secondaires et dépendent de ces étapes
principales. Ainsi, la parole juste paraît la conséquence de l'idée juste,
l'action juste semble découler de l'intention juste, le juste mode de
subsistance et l'effort juste forment un couple comme un autre est
formé par l'attention juste et la juste concentration.
Notons en passant que la noble Voie Octuple est rattachée sou­
vent au Chakra Vishuddha, celui du Chakra de la Gorge qui possède
16 pétales (2x8) et dont les tantriques disent qu'il est la porte de la
grande libération.
Les cinq éléments que nous retrouvons incarnés en Cinq Entraves,
Cinq Facultés, Cinq Pouvoirs et autres divisions quinaires du Boud-

(12) Voir la traduction publiée par Marc Haven dans « Initiation », N° de Jan­
vier 1906.
(13) Voir notamment Mahâparinibbâna-s., Dîgha, II, 137 cité, par Edward J.
Thomas, op. cit. p. 55.
(14) Ce nombre apparait comme l’armature même de la doctrine bouddhiste et
ses applications sont innombrables. Ainsi, par exemple, le postulat qui désire l’ad­
mission dans un monastère bouddhiste, doit, d’après Mahâparinibbâna-sutta, attendre
4 mois avant d’être admis.
les cahiers astrologiques
300

dh,.me,prr,«,
ob-.nir (a libération. Ces Cirç
Entraves sont :
le désir du monde incarnant l'élément de Feu ;
la malice qui est l'élément de Terre ;
la paresse et l'indolence ou la torpeur dues a l Eau ;
la distraction et l'agitation se rattachant a I element d Air ;
et le doute représentant l'élément d Ether (15).
Notons ici que certaines divisions quinaires « doublent >> ou répè­
tent les listes d'entraînements en quatre stades, comme si à l'époque
de la composition des livres bouddhistes la théorie des quatre éléments
(qui semble être d'origine mésopotamienne) coexistait aux Indes avec
celle des cinq éléments (d'origine chinoise), comme cela s'est vu beau­
coup plus tard en Perse ; on dirait que les partisans des quatre et des
cinq éléments, tout en étant d'accord entre eux sur la nécessité de
rattacher l'ascèse bouddhiste au Zodiaque, ont influencé la rédaction
de ces listes. Ceci est évidemment une hypothèse qui ne sera vraisem­
blablement jamais résolue.
Mois cette supposition est confirmée par certains textes boud­
dhistes présentant chaque division quinaire,comme unfc étendue sem­
blable au palais de la cosmographie chinoise. Samyutta (16) dit, par
ex. : « Il y a cinq facultés, ô Gautama, de sphères et d'étendues dif­
férentes et le rayon de l'une n'empiète pas sur celui des autres. Quel­
les sont ces cinq facultés ? Les facultés de la vue, de l'ouïe, de l'odo­
rat, du goût et du toucher. Or, ces cinq facultés ont des sphères et
des étendues différentes et n'agissent chacune que dans sa sphère
propre »...
Ces Cinq Facultés et les pouvoirs qui en découlent, correspon­
dent à :
la Faculté de la foi qui se manifeste par la fidélité à l'élément
d'Eau ;
la Faculté de l'énergie qui se manifeste par la pratique, à l'élé­
ment de Terre ;
la Faculté de l'attention qui donne de l'habileté dans l'attention
à l'élément d'Air ; *
, .J.0 Facu,té de la concentration qui amène la fixation du mental
a l'élément de Feu ; '
et la Faculté de la pleine-connaissance qui est la synthèse des
. 4 premieres facultés, à l'élément d'Ether.,
Notons que toutes ses divisions quinaires peuvent être rappro-
ChekLrUX ense'9nements du Maître Eckhart qui dit que les Apôtres
symbolisent respectivement les douze puissances de l'âme â savoir

5 éléments”

(16) V. 217 cité par « Les écrits primitifs », p. 1QO.


ASTROLOGIE BOUDDHISTE 301

cinq sens internes, cinq externes, la raison et la volonté (ces deux der­
nières étant Saint Pierre et Saint Jean, — les deux piliers du Chris­
tianisme).
Les Sept branches de l'illumination ne présentent aucune origi­
nalité, car la même idée des qualités planétaires se retrouve partout
en commençant par les 7 degrés du Mithraisme et en finissant par les
7 grades de la Franc-Maçonnerie suédoise. Dans le Bouddhisme, ces
Sept parties de l'illumination sont :
l'attention : stade lunaire (17) ;
l'investigation de la doctrine : stade mercurien ;
l'énergie : propriété de Mars ;
la joie (qui comporte la libération de tout ce qui est sensuel) :
apanage de Vénus ;
le repos : degré de Jupiter ;
la concentration : qualité de Saturne ;
et l'équanimité : correspondant au Soleil.
Comme dans d'autres systèmes spirituels, ces sept branches de
l'illumination sont nettement successives et ne peuvent, d'aucune ma­
nière, être considérées comme coexistant simultanément (comme les
divisions quinaires assimilées aux étendues de l'espace). C'est ce carac­
tère temporel qui est souligné, par ex., par la parabole suivante :
« Supposez que tandis que Pasenadi, le roi de Kosala, habitait
Sâvatthi, une affaire urgente soit survenue à Sâketa et qu'entre
Sâvatthi et Sâketa on ait établi pour lui sept relais de chariots. Le
roi, partant de la porte de son palais de Sâvatthi, serait monté dans
le premier chariot et du premier chariot serait passé dans le second,
du second dans le troisième, et ainsi jusqu'au septième et, avec ce
septième chariot, il aurait atteint la porte de son palais de Sâketa »...
(18).
Ceci établit nettement, comme d'ailleurs d'autres traditions, une
certaine hiérarchie des planètes aü point de vue spirituel et initiatique,
mais cette hiérarchie n'est pas partout identique, bien qu'elle com­
mence presque toujours par la Lune, l'astre le plus proche de la Terre.
II y a beaucoup de choses à dire au sujet de l'ordre des planètes, mais
ceci nous amènerait loin de notre sujet.
Une autre hiérarchie se dessine entre toutes ces divisions en 4, 8,
12, 5 et 7, — hiérarchie qui se rattache à l'universel symbolisme des
nombres. La division en 4 est avant tout le symbole du monde terres­
tre et, par conséquent, de la base tangible d'où part le travail inté­
rieur de chaque homme. La division en 8 qui envisage, en plus des
4 points cardinaux, les 4 points intermédiaires formant avec eux les
8 directions, symbolise un monde intermédiaire entre la Terre et le
Ciel, — monde semblable à celui des 12 divisions qui représentent, au
point de vue métaphysique, la totalité ou la plénitude de la manifes-

(17) Qui devrait être appelée plutôt la partie de la mémoire fidèle, car Abhi-
dhamma dit à ce sujet que le moine « se souvient et rappelle à son esprit ce qui a
été fait et ce qui a été dit longtemps auparavant » (la mémoire étant la qualité
lunaire par excellence).
(18) Rathavinita-sutta, Maj-jhima, I, 146.
302 LES cahiers astrologiques

totion cosmique (19). Lo division en 5 Ptandis que


l'effort volitif de tous les «>e^SrXhe ou monde céleste.
l'échelle septcnoire des p'onetesde Jqvq
Toutes ses idees sont comrn c |an au Japon. Il semble d'ail-
aux steppes de l'Asie ce"tr.^ t ologie bouddhiste qui a été apportée
leurs que c est justement I 9certaine Astrologie, probablement
dans ce dernier pays, car s Levant Qvant | intro-
d’inspiration chinoise, a ®XI® g , mme ü y a eu l'Astrologie en Grèce
duction du Bouddhisme en 55 ' ' 602 que date la tradition
avant Bérose), c’est XTX onX un prêtre coréen enseigna aux
SS" éléments de6?'Astrologie et la chronologie (20). ,

Sur ce fond commur.chaque


Sginoux8 (sons parler évidemment des systèmes comme les pratiques
n méroloq ques de l'Indonésie, qui, bien qu'ayant pns na.ssance et se
^n? développés dans le milieu bouddhiste, n'ont aucun rapport avec
ta religion eJta-même). Comme exemple de ces rapprochements, citons
le symbolisme thibétain de ta cloche qui voit dans le rebord circulaire
de celle-ci l'image du cercle zodiacal, dans le haut : le symbole de
('Unité (avec laquelle le Zodiaque communique par le corps meme de
la cloche, de sorte que le Zodiaque est la dernière expression de ceUe-
ci) et dans la languette : la représentation de l arbre du monde, du
mont Méru et du centre du monde manifesté. Le son de la cloche ap­
paraît donc comme l'émission venant de ce centre spirituel et propage
dans la sphère zodiacale. La cloche inspire bien d'autres considera­
tions métaphysiques aux thibétains qui croient que les grandes cloches
sont masculines et les petites : féminines.
La même signification « zodiacale » est attachée aux « moulins
à prières » imitant dans leur mouvement circulaire le mouvement du
ciel. Ces « moulins » sont, à ce point de vue, les images des Zodiaques
déversant sans arrêt dans l'espace les influences spirituelles qu'ils re­
présentent.
L'Astrologie thibétaine ou lamaïste, à peu près complètement
inconnue en dehors des frontières de ce pays, exige à elle seule une
étude à part, car c'est le seul pays où la cérémonie de lecture des
horoscopes par le concile bouddhiste sous la présidence du Dalai Lama
revêt un caractère religieux et politique à la fois. Rappelons que cette
cérémonie de 1948 a donné lieu à l'interdiction pour 3 ans de l'entrée

(19) Cette étude a été déjà écrite depuis plusieurs mois quand René Guénon a.
publié dans les Etudes Traditionnelles, N° 227 de 1949, un article sur l’Octogone qu’il
considère comme un stade intermédiaire entre le carré, symbole de la Terre, et le
Cercle, symbole du Ciel. H y remarque avec justesse que la rose des vents est un
symbole rosicrucien, et note que « lorsque les points cardinaux sont mis en corres­
pondance avec les éléments corporels, les points intermédiaires correspondent aux
qualités sensibles : chaud et froid, sec et humide » (p. 229).
(20) La plus ancienne reproduction du Zodiaque au Japon ne date malheureu­
sement que du XnTJ'- siècle, quand un peintre représenta les signes par des figures
ayant un œil de face dans un visage de profil (c’est-à-dire regardant vers l’autre
monde), — représentation essentiellement symbolique si on se remémore le symbo­
lisme universel de l’œil et ses propriétés magiques.
ASTROLOGIE BOUDDHISTE 303

du Thibet aux étrangers, tandis que celle de 1949 a abouti à une


véritable déclaration de guerre au communisme.
On ne peut même pas songer de réunir ici toutes les idées astro­
logiques répandues dans le monde bouddhiste, car il nous faudrait exa­
miner toutes les coutumes locales, des cérémonies lamaïstes aux garde-
temps chinois constitués par des cierges en spirale portant douze divi­
sions zodiacales (21).
Pour terminer ces notes brèves et désordonnées sur ^Astrologie
bouddhiste, notons que chez les Kalmouks de la Mongolie dont le Boud­
dhisme est fortement teinté du Shamaïsme, les prêtres sont des astro­
logues et déterminent le mode de sépulture, selon que l'individu est
né dans l'année du Tigre, du Chacal ou du Dragon ou, autrement dit,
sous l'influence prédominante de l'élément d'Eau, de Feu ou de Terre.
Par suite de sa décision, le corps du défunt sera exposé en plein air,
enseveli dans la terre, dans l'eau (ou si l'eau est rare, simplement
aspergé), sous les arbres, sous les pierres ou brûlé (22).
Que prouvent toutes ces correspondances ?
Un matérialiste du siècle dernier dirait que les mystiques s'inspi­
rent tout simplement des divisions et des facteurs célestes, mais cette
explication simpliste, niant tout ésotérisme, ne saurait satisfaire l'hom­
me de nos jours, comme le « mythe solaire » de J. Dupuis et de ses
continuateurs ne saura pas convaincre le croyant de la vanité de sa
religion. Le problème est autrement plus profond et correspond à une
utilisation savante des forces cosmiques en vue de les surmonter. La
nature même de l'ésotérisme fait que ces choses sont difficiles à expri­
mer (sans quoi le symbolisme serait inutile), et, parlant de « la rupture
du Zodiaque » à laquelle tendent toutes ces traditions, nous touchons
un des plus grands mystères de l'homme.

A. VOLGUINE.

(21) Ces derniers, comme aussi plusieurs éléments du lamaïsme, semblent être
d’origine pré-bouddhiste.
(22) A une tradition analogue se rattache la coutume des Chinois de tourner
le lit d’un mourant de façon que sa tête soit dirigée vers l’Est, car il commencera
dans l’au-delà une nouvelle existence comme le signe du Bélier commence le
Zodiaque.
"Ceux de l’article 75"

L’étude de M. Yves Le Contellec, parue dans le numéro 2 des Cahiers Astro­


logiques en 1946, sur « Ceux de la Résistance », m a donne I idée d entreprendre
le même travail sur ceux qu'il a convenu d appeler « les collaborateurs ».
J'ai à ma disposition 45 thèmes que j'ai racueillis au hasard de mes études. Je
n’ai pu malheureusement me procurer de données concernant des fusillés par I épu­
ration, sauf trois. Les sujets figurant dans cette élude ont une caractéristique com­
mune • ce sont tous des militants politiques. La presque totalité ont été victime de
la juridiction spéciale des Cours de Justice, et sont encore pour la plupart dans les
bagnes.
1. Sujet masculin : 18 sept. 1882, 0 h. 30, Suisse, journaliste : 10 ans travaux forcés.
2. Sujet masculin : 20 mai 1886, 17 h., Corse, Lhomme ------ politique
1.» 20 ans •travaux cforcis.
-; on /_
3. F. de Brinon :: 16 août 1887. 19 h., Dordogne, ambassadeur : fusillé 15-5-47.
4. Ph. Henriot : 7 février 1889, 17 h., Reims, homme politique : assassiné 7-1944.
- 5. Sujet masculin : Il sept. 1893, 4 h.. Seine-Inf., mil. polit. : 1 an de prison.
6. Marcel Déat ; 7 mars 1894, 15 h. 30, Guérigny (Nièvre), horn. pol. : C. à mort, contum.
7. Sujet masculin : 6 sept. 1896, 8 h. 50, Marne, milit. polit. : 5 ans T.F%
8. Sujet masculin : 30 décembre 1896, 18 h., Seine, homme polit. : 20 ans T.F.
9. Sujet masculin : 15 juin 1897, 4 h., Hérault, homme politique : travaux forcés perpétuité.
10. Sujet masculin : 18 sept. 1898, 1 h. 45, Nord, milit. polit.: 10 ans T.F.
11 . Jacques Doriot : 29 sept. 1898, 17 h. 47, Bresles, chef P.P.F. : tué par avion.
12. Sujet masculin : lw octobre 1899, 9 h. 50. Puy-de-Dôme, L.V.F. : 20 ans T.F.
13. Sujet masculin : 29 mars 1901, 4 h. 50, C.-du-N., milit. polit.: T.F. à perpétuité,
14. J. Luchaire : 21 juillet 1901, 3 h.. Sienne (It.), journ. : fusillé 22-2-46.
15. Sujet masculin : 26 novembre 1903, 22 h., P.-de-Calais, mil. pol.: 15 ans T.F.
16. Sujet masculin : 6 novembre 1916,’ 15 h. 30, B.-du-Rh.» mil. pol.: C. à mort gr. T.F.P.
17. Sujet masculin : 14 décembre 1906, 1 h. 15. Seine-Inf.. mil. pol.-: T.F. perpét.
18. Sujet masculin : lpr juin 1911» 10 h.. Finistère, journal. M.P.: 15 ans T.F.
19. Sujet masculin : 27 juillet 1912, 9 h., Seine, mil. pol.: 20 ans T.F.P.
20. Sujet masculin : 6 avril 1913, 8 h. 50. Seine, mil. pol., journ.: C. à m. grâc. T.F.P.
21. Sujet masculin : 14 sept. 1915, 10 h. 30, Seine, S.S., journ.; C. à m. grac. T.F.P.
22. Sujet masculin : 5 avril 1916, 12 h., Morbihan, mil. pol.: 20 ans T.F.
23. Sujet masculin : 13 juin 1917, 17 h. 15, Seine-Inf., mil. pol.: 20 ans T.F.
24. Sujet masculin : 22 juillet 1918, 12 h.. B.-du-Rh., L.V.F., mil. pol.: 20 ans T.F.
25. Sujet masculin : 21 ....... man 1919, il h. 45, Seine, L.V.F.: 15 ai ans travaux forcés.
26. Sujet masculin : 5 mai 1919, 5 h.. B.-PyrénéeZ S.S., mil. pol.”
15 ans T.F.
27. Sujet masculin: 25 août 1919 7 h. 15, Rhône, L.V.F., mil. pol
20 ans T.F.
28. Sujet masculin:'3I juil. 1920, 0 h. 30, Eure. S.S. • TF perpét
29. Sujet masculin: 13 octobre 1920, 10 h., Seine-et-M.. mil.’pol. ; 20 ans TF
30. Sujet mascu in: 22 décembre 1920. 3 h. 30. Sartbe. mil. pol.. S.S. : 20 ans T F
3L Sujet mascnlm: 17 mai I92|. 4 h. 45. Ut. S. 34«37. long. 4 m. 14, mil. pol.: 20 on, T.F.
3_. Sujet masculin: 23 juin 1921, 15 h.. Seine. S.S. : 15 an» TF P
•33. Sujet masculin : 18 juillet 1921, 19 h.. Seine-Infén, mil. pol. •’
---------------
T.F. perpét.
34. Sujet masculin :: 27 juillet 1921. 13 h. 15. Seine-Infét.. mil. pd.
35. Sujet masculin :: 5 août 1921. 15 h. 15. llle-et-Vil.. mil. pol • . : 5 ans T.P.
36. Sujet masculin j: J Æ .'g l
Sujet masculin 15 ans T.F.
37-
2 ans prison.
* S ‘g “*iOn-

40. Sujet masculin : 12 mai 1924. 0 h. 23. Lot. S.S.. mil. pçl “ an?T.F.
CEUX DE L'ARTICLE 75 305
41. Sujet masculin : 20 juin 1924, 14 h., Loire, mil. pol. : 20 ans T,F.
42. Sujet masculin : 12 novembre 1925,10 h., Seine, mil. pol. i T.F. perpét.
43. Sujet masculin : 9 février 1926, 2 h, 30, Seine?, S.S., mil. pol. : 5 ans prison.
44. Sujet masculin : 18 juillet 1926. 15 h., Char.-Maril., mil. pol. : 20 ans T.F.
45. Sujet masculin : 2 avril 1927. 10 h. 15, Seine-Infér., mil. pol. : 1 an prison.

Les thèmes dressés, nous allons voir si ces sujets sont plus susceptibles d’avoir
trahi leur pays que ceux présentés par M. Le Contellec.
Voyons sous quels signes sont nés ces sujets :
1°) Saturne sur l’Horizon, 26 fois sur 45 ; angulaire ; dignifié : 25/45 ;
2U) Uranus sous l’Horizon : 36/45 ; angulaire, dignifié : 33/45 ;
3°) Mars oriental : 28/45 ; dignifié, angulaire : 22/45.

(Les chiffres donnés par M. Le Contellec sont : pour Saturne : 19/22 ; pour
Uranus : 15/22 ; pour Mars : 13/22. «
On peut donc dire avec certitude que « les tenants de l’ordre nouveau » ont
agi comme ceux de la Résistance sous l’égide de Saturne, Uranus et Mars. Comme
eux ils ont lutté contre un ordre de vie incompatible avec la dignité humaine ; ils sc
sont groupés pour passer à l’action, à l’attaque ; avec Uranus planète des Révolu­
tions, ils ont engagé le combat contre les régimes exécrés ; enfin Mars rendit apte
à l’action les partisans du Maréchal pour lutter contre les séparatistes de toute obé­
dience.
Comme M. Le Contellec nous pourrions ajouter qu’ils avaient :
I °) L’appui du peuple français : dans les 45 thèmes la Lune est la planète la
plus fortement aspectée.
2°) Le soutien d’une haute personnalité (Soleil) puissante, digne de respect :
le Maréchal Pétain.
3°) Plus encore peut-être que « ceux de la Résistance », ils ont l’intelligence
et l’à-propos : l’aspect Lune-Mercure se retrouve 32 fois sur 45 au lieu de 14 fois
sur 22.
ETUDE DE L’ASCENDANT

Il est curieux de rapprocher les chiffres des Ascendants des Résistants de ceux
des condamnés des Cours de Justice.
1°) Il thèmes sur 45 ont l’AS en Scorpion — 7/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
2°) 9 thèmes sur 45 ont l’AS en Lion — 4/22 dans l’étude de M.Le Contellec ;
3°) 7 thèmes sur 45 ont l’AS en Balance — 1/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
c’est là la différence essentielle entre les deux études.
4°) 6 thèmes sur 45 ont l’AS en Vierge — 2/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
5°) 4 thèmes sur 45 ont l’AS en Gémeaux ;
6°) 3 thèmes sur 45 ont l’AS en Sagittaire ;
7°) 2 thèmes sur 45 ont l’AS en Capricorne — 3/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
8y) 2 thèmes sur 45 ont l’AS en Cancer ;
9°) 1 thème sur 45 a l’AS en Poissons — 2/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
10°) 1 thème sur 45 a l’AS en Bélier — 1/22 dans l’étude de M. LeContellec ;
11°) I thème sur 45 a l’AS en Taureau — 2/22 eh Verseau ;
12°) 21 thèmes sur 45 ont l’AS en Signes Fixes (13/22).

On peut admettre que les thèmes qui ont l’AS en Bélier, Taureau, Poissons,
Cancer proviennent surtout du plus grand nombre de thèmes étudiés (le double en­
viron).
La présence de 7 Ascendants en Balance indique nettement un sens de la mesure,
du rythme et de la morale. L’amour de la Justice, l’équité et de la tradition sont les
grandes qualités qui pouvaient caractériser un certain nombre de vichystes.
306 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

ETUDES DES POSITIONS PLANETAIRES

On peut noter :
I») Des planètes orientales 29/45 - 16/22 dans l’étude do M. Le Contcllcc ;
2e) De* planète* angulaires 42/45 — 18/22 dans l’étude de M. Le Contcllcc, dont :
Il fois 3 planètes angulaires
8 fois 5 planètes angulaires
3 fois 6 planètes angulaire*
3") Des planètes en signes fixes 19/45 (18/12)
13e* planètes en signes cardinaux (12/45).
L'influence des signes cardinaux indique chez ces natifs une expression de
croissance, d'orientation et d'expansion. C'est une notable différence entre les parti­
sans du Maréchal qui affichèrent toujours au grand jour leurs opinions et ceux de la
Résistance qui vivaient dans la clandestinité.
4”) Des planètes en signe d’été 19/45 (14/22 en signe d’hiver);
Différence encore avec ceux de la Résistacne par le sens et la maturité poli­
tique acquise par ces gens qui ont su prévoir longtemps à l’avance les conséquences
de la rupture de l’équilibre européen.
5'*) Des planète* au dessus de l’horizon — 30/45 (12/22) ;
6y) Des planète* en signes masculins positifs — 28/45 (13/22) ;
7") Des planètes en signes d'Air — 118 planètes sur 448 (57 sur 198) ;
8”) Des signes d’Air et de Feu sur la pointe de la Maison II : 23/45 (15/22).
Notons de plus la présence de :
1°) Mars oriental et dignifie — 28/45 (13/22)
2°) Uranus sous l'Horizon 36/45 (15/22)
3°) Saturne sur l’Horizon 26/45 (19/22)
4”) Saturne angulaire et puissant — 25/45 (13/22)

LES ASPECTS PLANETAIRES DU THEME DE « L'EPURE »

1° Les aspects les plus répétés :


a) Soleil* Mars 33/45 (16/22)
b) Lune-Mercure 30/45 (14/22)
c) Lune-M.C. 29/45 (14/22)
d) Lune-Soleil 28/45 ( 9/22)
c) Lune-Mars 28/45 (17/22)
f) Lune-Jupiter 28/45 (H/22)
g) Lune-Saturne 27/45 (16/22)
h) Mercure-Mats
26/45 ( 7/22)
il Saturne- Ur an u *
27/45 (21/22)
j) Mars-M.C.
26/45 ( 5/22)
k) Lune-Neptune
25/45 (15/22)
l) Uranus-M.C.
24/45 (13/22)
2 Les aspects les moins répétés :
aj Vénus-Saturne
9/45 (16/22)
b) Vénus-Jupiter
14/45 (15/22)
c) Vénus-Neptune
14/45 ( 7/22)
d) Jupiter-Nœud Asc. 14/45
c) Uran us-Neptune (13/22)
16/45 ( 4/22)
f) Neptune-Ascendant
16/45 ( 6/22)
g) Mercure-Vénus
h) Mercure-Uranus
17/45 ( 6/22)
17/45 (10/22)
Elude de 1*Ascendant _•
Nous ne reviendrons pas sur Texcell<»n>„ / • -
étude de M Le Contellec de TAscen-
giXouTSabkd^ « Ceux de I Art. 75 ». Actif, coura-
----------- JS, ne se laissant jamais abattre,
CEUX DE L'ARTICLE 75 307

stable dans scs désirs, apte à faction publique, ne supportant ni les injustices, ni
l’asservissement ; il sait attendre son heure, sa revanche, etc., etc.
Dominé par les mêmes positions planétaires, nous pourrons à la lettre en adopter
les conclusions.
Les aspects planétaires :
11 y a lieu de remarquer quelques différences notables dans les aspects ce qui
explique les modalités d’action.
Le plus puissant aspect est celui du Soleil-Mars (33 fois sur 45 contre 16 fois
sur 22). Autant que ceux de la Résistance, les partisans du Maréchal étaient éner­
giques, dynamiques, combattifs, avaient le sens de l’organisation. Rappelons l’au­
dace et l’énergie des isolés qui environnés de toutes parts d’adversaires cachés affir­
maient face à la mort leur idéal. L’aspect est-il néfaste ? C’est alors la fosse com­
mune à la Libération ou le peloton d’exécution. Cent mille des adversaires de Radio-
Londres ont eu cet aspect. Ils ne se sont jamais départi de la noblesse de leur carac­
tère préférant la mort au reniement de leur idéal.
Lune en aspect aüec Mercure :
30 fois sur 45 (14/22). Si M. Le Contellec se réjouit de trouver cet aspect si
rare dans les thèmes du commun des mortels, la haute fréquence décelée dans les
45 thèmes de celte étude semble indiquer une lucidité, une intelligence, un sens
critique particulièrement développé, supérieur à la moyenne. Il ne s’agit peut-être
plus de souplesse, mais de bon sens. Ne pas prendre des vessies pour des lanternes
et surtout voir clair et droit, qu’importe la conséquence tragique de cette rectitude
d’esprit.
Lane en aspect aüec le M.C. 29 fois sur 45 (14/22).
C’est là le critère de la popularité ? L’homme de Vichy représente l’ordre,
sans lequel tout travail est impossible. Garant de cet ordre, la reconnaissance de la
population lui est acquise. Je ne rappellerai pas l’enthousiasme des foules envers le
vieux chef de l’Etat, le même qui déferla vers les libérateurs du pays.
Lane en aspect aüec le Soleil. 28 fois sur 45 (9 sur 22).
C’est l’équilibre, le sens de la politique, le besoin de se dévouer aux choses
de l’Etat.
Lane en aspect aüec Mars, 28 fois sur 45 (16/22).
Çct aspect caractérise comme le dit avec justesse M. Le Contellec le courage,
l’esprit de décision et l’amour du risque. Les aspects maléfiques indiquent que ceux
de l’Etat français avaient aussi leur vie constamment menacée : « les rouges » sur
le front de l’Est, « le terroriste )) dans le pays.
C’est l’assassinat politique dans le dos ou à la Libération, les tortures « les
plus cruelles, les plus sadiques » d’une populace déchaînée. Tête haute jusqu au
pelotons, les condamnés de Cours de Justice tiendront tête par leur attitude coura­
geuse à leurs bourreaux.
Lane en aspect aüec Jupiier. 28 fois sur 45 (11 fois sur 22).
C’est l’indice de la noblesse de cœur, la générosité, l’optimisme, 1*honnêteté,
la loyauté. C’est aussi la marque d’un idéal élevé. C’est la preuve que n’écoutant
que leur cœur, les non résistants sauvèrent à leurs risques^et périls nombre de leurs
rivaux, généreux envers leurs adversaires, honnêtes jusqu a la stupidité, attaches a
la valeur d’un serment où l’honneur est engagé : c’est la vieille garde qui meurt
autour de son drapeau plutôt que d’aposlasicr.
Lane en aspect aüec Saturne. 'Ll fois sur 45 (16/22).
De même que le Résistant, son adversaire restait calme, conscient du Devoir.
Les aspects maléfiques le remirent aux mains des comités de Libération et c’était la
torture, la mort ou le suicide.
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
308
Saturne en aspect avec Uranus. 27 fois sur 45 (21/22).
Là comme chez le Résistant c’est la lutte de tous les instants. L opposition aux

chai la puissance révolutionnaire nécessaire pour construire et organiser un Etat nou­


veau etPneuf. Ces aspects maléfiques l’amèneront aux prisons, a la torture et.a la
mort comme son adversaire.
Mars en aspect avec le M.U. 26 fois sur 45 (5/22).
Cet aspect montre -que l’homme du Maréchal est avant tout un soldat, qui se
bat pour son pays, pour son drapeau. Cette liste de 45 thèmes contient les noms des
hommes décores pour leurs actions d éclat, tant en 14-18, qu en 39-45 ; o Legions
d'honneur, 4 Médailles militaires. 18 Croix de guerre en disent long sur la valeur
militaire de ces hommes. Nous regrettons de ne pas trouver la même fréquence chez
leurs adversaires. Peut-être est-ce parce que ceux-ci ont œuvre hors de la tradition
française.
Lune en aspect avec Neptune. 25 fois sur 45 (15/22).
Cet aspect est la source des situations imprévues et imprévisibles qui émaillent
la vie des Vichystes, favorisant quelques fois, défavorisant souvent leur destinée.

Uranus en aspect avec le M.C. 24 fois sur 45 (13/22).


Comme pour la vie du résistant cet aspect joue dans celle de son adversaire.
Son existence est faite d'imprévus, de bouleversements violents. Il est précipité du
jour au lendemain des postes de commande au fond des camps de concentration et
des bagnes. Sur 45 thèmes, je relève 3 aspects harmoniques et encore l’un d’eux n’a
pas empêché le sujet d’être fusillé (de Brinon). Il faut voir dans l’un des deux
autres les circonstances imprévues qui facilitèrent, au détenu d’un camp, la réussite
de son évasion.
Dans les aspects les moins répétés nous pouvons relever :
Ie) Kénus en aspect avec Saturne. 9 fois sur 45 (16/22).
Cet aspect rare dans cette collection indique clairement l’absence d’hypocrisie
chez les épures, leur dédain de l’argent, mais aussi leur isolement parmi la popula­
tion. L idéal trop élevé de la plupart d’entre eux ne correspondait pas aux aspirations
simplement matérialistes de la masse.
2°) Vénus en aspect avec Jupiter. 14 fois sur 45 (15/22).
Indique le désintéressement. Les épurés ne recherchent ni l’accumulation des
richesses, ni la jouissance du luxe. Un certain culte Spartiate leur convient assez.
3°) Vénus en aspect avec Neptune. 14 fois sur 45 (7 sur 22).
Le partisan du Maréchal a eu au même titre que le Résistant une imagination
pratique, des amities fortes et puissantes.
4") Jupiter en aspect avec le Nœud Ascendant. 14 fois sur 45 (13/22).
Contrairement au Résistant, l’homme de la Révolution Nationale n’est pas
PlSSC’jU jens dc la r0Ut!nei II.re1s.Pec,e l’ordre et la tradition mais seu­
lement dans le cadre du progrès et de la civilisation.
5°) Neptune en aspect avec Uranus. 16 fois sur 45 (4/22).
saires'lë'Set^1^^6' P0Si‘iviSme * ™'isme S°n‘ deS qUalités qUe Ies adve"

6“) Mercure en aspect avec Vénus. 17 fois sur 45 (6/22).


Munie fc dans SC" !déal’ 1 épuré manquera de confiance,
car il sait que le
• j'-i ^°njaux.VICtor,eux et P°ur celui-ci seul le résultat compte. Comme
le maquisard il vit dans a crainte du lendemain
CEUX DE L'ARTICLE 75 3C9
7") Mercure en aspect ai'ec Uranus. 17 (ois sur 45 (10/22).
, C^ niaréchaliste n a rien d un déséquilibre ou d’un anarchiste aux idées outrées
ou brutales.
ô°) Mars en aspect aucc Saturne. 17 fois sur 45 (14 sur 22).
Le condamné de cours de justice est rarement brutal, égoïste, rude et cruel,
b il se montre parfois impitoyable c’est la pression des événements qui l’y oblige.
Mais son caractère est loin d être vindicatif, déshonnête et perfide.
Jusqu a present les conclusions de notre élude sont semblables à quelques points
piès, a celles de M. Le Contellec. « Ceux de 1 article 75 » seraient donc les frères
de « Ceux de la Resistance ». Frères ennemis peut-être, « Des fraternels adversai­
res » comme le disait si justement R. Brasillach... Les quelques différences s’expli­
quant clairement par les modes d action différentes : la clandestinité d’une part ; le
grand jour de 1 autre.
En ne mettant pas en doute les conclusions de M. Le Contellec ni sa bonne
foi, nous nous permettrons de faire quand même une objection. Il nous semble que
oS> . emes Puentes par lui ont du être 1 objet d’un tri. Illustration locale de la
Resistance en Bretagne, M. Le Contellec a choisi autour de lui ses exemples, pris
exclusivement, il* le dit lui-même, dans un réseau breton. D’autre part, la tournure
d esprit particulière du milieu dans lequel M. Le Contellec a été élevé et dans
lequel il vit, le porte peut-être à conclure prématurément, malgré sa formation car­
tésienne.
Déjà à jeter 1 interdit sur toute une catégorie de Français, qui n’ont eu que
le tort d être les vaincus d’une heure, il n’y a qu’un pas, rapidement franchi. Mais
nous venons de démontrer d’une façon assez claire, nous pensons, qu’il ne peut y
avoir astrologiquement ni Résistant, ni Collaborateur, mais seulement des individus
doués pour 1 action politique, capables de courage, de volonté, d’héroïsme, et sus­
ceptibles de mourir pour leur idéal. Il n’y a pas aslrologiouement plus de traîlVed
d’un côté que de l’autre. Nous y trouvons trop de qualités bien marquées pour que
ces deux fractions du pays ne représentent pas le type parfait du patriote français.
Voulant pousser nos conclusions plus loin que celles de M. Le Contellec, nous
ayons voulu voir quelle pourrait être l’action de Pluton tant sur les 21 thèmes (Je
n’ai pu avoir la position de Pluton pour le thème de Jeanne d’Arc) que sur les 45*
thèmes de celte étude. Voici nos conclusions :
Thèmes de résistants : Pluton sur l’horizon : 12 fois sur 21. Pluton angulaire :
6 fois sur 21.
Thèmes de partisans du Maréchal : Pluton sur l’horizon : 38 fois sur 45_. Plu­
ton angulaire : 21 fois sur 45, dont 5 fois conjoint étroitement à l’A.S. .
D’autre part, 34 fois sur 45, Pluton est en aspect avec T Ascendant. On peut
donc dire que.le « collaborateur » subit une influence indéniable de la planète nou­
velle. On remarque d’autre part que Pluton qui a son domicile dans le Scorpion est
le Maître de l’Ascendant. Que pouvons-nous en déduire pour notre étude et qui en
formera la conclusion ?
Pluton, planète de la Justice immanente, donne aux victimes de l’épuration un
sens justicier qui dépasse le stade humain. Il semble qu’ils seront les artisans incons­
cients d’une justice céleste qui n’a que faire des luttes partisanes. Destructeurs d’une
civilisation agonisante, les « partisans de l’Ordre Nouveau » ont vraiment ressenti
au plus profond d’eux-mêmes l’appel d’un monde nouveau, couronnement de leurs
aspirations vers la spiritualité.
L’avenir proche nous permettra peut-êlre de juger du bien fondé de cette
opinion.

Bernard DUVAL.
Une lettre de J. Gerson-Lacroix

/.'auteur </<- « .Voles d'ex/vriencc sur l'in/lueure «les /dauètes » nous adresse la

lettre suivante :
Monsieur le Directeur,
Ayant été fort décemment traité de fumiste par J. Monterey dans les derniers
Cahiers, il me semble tout indiqué d éprouver ce talent —- que je ne me connaissais
pas — en essayant de décrasser, autant que je le puis, les idées apparemment trêjs
peu nettes, de votre collaborateur.
Celui-ci pourra-t-il et voudra-t-il comprendre :
l“) Qu'a priori, j’appelle situation forte, pour un astre, celle où il joue mani­
festement un rôle prépondérant dans T horoscope, et situation faible celle où 1 in-
‘ fluence de l'astre, sur la personnalité et le destin, paraît limitée, localisée, superficielle
ou secondaire (voir notamment p. 7, 8, 12, 13 et 53).
Ces définitions sent peut-être saugrenues et extravagantes, mais j’avoue ne pas
voir pourquoi ?
2") Que mes conclusions à ce sujet résultant non d’hypothèses gratuites ni de
vaines théories, mais d’une assez large enquête, effectuée selon des principes simples
que j'ai exposés,, j’ai quelque droit de m'étonner de certaines contradictions flagrantes
avec la doctrine traditionnelle, et de me demander en fin de compte ce que les
Anciens entendaient exactement, au moins dans ces cas particuliers, par planète
dignifiée ou débilitée. J'ajoute que je ne suis pas le seul ni le premier à avoir m’is
en évidence des bizarreries de ce genre ; on a déjà signalé, par exemple, que la
Lune au Capricorne (et au Scorpion également, je crois), comme le Soleil à la
Balance, favorisaient la longévité.
Je suis sûr d’ailleurs que les convaincus ne manquent pas d’arguments pour
justifier ces anomalies, qui ne les embarrassent guère (et sur ce dernier point, je les
admire et les envie) ; au surplus, il leur reste toujours la suprême ressource de dénier
toute valeur aux constatations faites sur des statistiques.
Je vous serais obligé, Monsieur le Directeur, de bien vouloir insérer cette courte
mise au point dès que possible, et vous prie d’agréer mes sincères salutations.

J. GERSON-LACROIX.

Dautre part, un des lecteurs des C^l. nous écrit : « Comment voulez-vous que
te public ne vous prenne pas pour des fumistes puisque, entre vous, vous vous appli­
quez. vous-memes, celle épithète ? »
„ " ?? !n<,isl’ens!bIe Væ les écarts de langage soient abolis et que nos discussions
prennent un caractère vraiment académique.
Problèmes d’Ephémérïdes

Depuis quatre à cinq ans, les astrologues se préoccupent dans


divers pays (et notamment aux Etats-Unis, en Allemagne et en
France) d'établir et de publier des éphémérides astronomiques com­
parables à celles de Barth, et embrassant une période de dix années
au moins à partir de 1950, de manière à supprimer les inconvénients
inhérents à l'acquisition constamment renouvelée d'annuaires qui ne
paraissent souvent que dix à douze mois à l'avance.
Les conditions économiques actuelles rendent évidemment très
difficiles la réalisation d'un tel projet, si l'on veut s'en tenir à la forme
classique .de ces publications -- on peut le déplorer, ou s'efforcer de
trouver des simplifications qui ne sacrifient point trop la précision
(louable ambition en principe, pourvu qu'on ait vraiment les moyens
et la volonté de passer des essais aux applications pratiques).
Mais on peut aussi s'aviser que toute l'affaire change en quel­
que sorte de physionomie quand on se pose au préalable cette ques­
tion : en fait (et non en théorie), à quels besoins doivent exactement
répondre les tables envisagées ?
On en vient alors bientôt à penser que des éphémérides donnant
les positions des planètes et de la Lune à quelques minutes près (par
exemple 2-3 minutes en longitude et latitude), du Soleil à quelques
secondes près en longitude (par exemple 5-7 secondes d'arc) seraient
des plus satisfaisantes en général, sauf peut-être pour certains tra­
vaux d'astrologie mondiale -- quoique à cet égard un aspectorium cal­
culé d'après des positions indiquées même à la demi-minute d'arc près,
comme dans les éphémérides de Barth, ne soit sur bien des points
qu'approximatif, et assez largement, on l'imagine sans peine (1).
Si l'on admet cette conclusion (contestable presque uniquement
pour ceux qui estiment -- bien à tort, je crois -- qu'en s'employant à
rendre nos cartes du ciel plus complètes et d'une plus stricte fidélité,
on se placerait sur la véritable voie du progrès scientifique (1), une
solution commode se présente aussitôt, celle des cycles — dont il s'agit
seulement de découvrir des types convenables, permettant à chacun
de calculer à peu de frais les éphémérides pour la période de son choix,

(1) Pour fixer les idées, en ce qui concerne les seules planètes rapides, soit à
évaluer la conjonction Soleil-Mars d’avril 1934. On trouve le 14 avril, à midi, Mars
à 23<>53’ Bélier (pas 45’ par jour) et Soleil à 23°50’,9 Bélier (pas 58’,75, d’où heure
2,1 x 24
GMT de la conjonction : 12 h. + ---------- = 15 h., 7 environ. Or, l’aspect a eu lieu
13,75
en réalité à 14 h., 5 (selon Raphaë), c’est-à-dire plus d’une heure auparavant.
(1) Chez nombre de ceux-ci, que les opérations mathématiques ne rebuttent pas.
au contrarie, l’érection minutieuse de l’horoscope, les mesures d’angles, la détermi­
nation des arcs de direction, etc., apparaissent souvent d’ailleurs comme une fin
en soi.
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
312
à partir par exemple des trois volumes déjà parus des éphémérides
allemandes. ,
Il va sans dire qu'en oeuvrant en ce sens, on ne pretend pas attein­
dre à une absolue rigueur astronomique, car il n existe pas de cycles
parfaits (là non plus, aucune circonstance ne se reproduit tout a fait
semblable à elle-même). Pourtant il faut souligner que la méthode des
cycles ne constitue nullement, par essence, un procédé grossier, inca­
pable de fournir des renseignemnts utiles et dignes de foi des qu on
ne se propose pas seulement un repérage rapide ou une vérification
sommaire.
Il n'en reste pas moins que la recherche des cycles, bien que très
intéressante déjà sur le plan purement astronomique, semblent avoir
été jusqu'ici passablement négligée, ou conduite de façon hasar­
deuse et peu systématique. S'il n'en avait pas été ainsi, le cycle le plus
connu de Mercure, par exemple, ne serait pas celui de 79 ans ; on va
comprendre tout à l'heure pourquoi en examinant un peu attentive­
ment le cas, spécialement délicat comme l'on sait, de cette planète.
Par définition, un cycle sera ici l'intervalle de temps après lequel
une planète revient, autant que possible simultanément, à la même
longitude et à la même latitude zodiacale (à 2-3 minutes d'arc près),
-- étant bien entendu que tout cycle géocentrique doit tenir compte
implicitement de la position apparente du Soleil (mais non, comme
le veut Choisnord, en obligeant celui qui emploie le cycle à se référer
sans cesse à cette position).
En ce qui concerne donc Mercure, on remarque immédiatement
l'existence de deux petits cycles de base, encadrant la répétition, dans
le même secteur zodiacal, d'une conjonction Soleil-Mercure donnée. Il
s agit respectivement des cycles de 6 et 7 ans, dont on va tenter de se
servir pour constituer les cycles désirés.
L'analyse de ces deux cycles, a et b, fait ressortir les particula­
rités suivantes :
Conjonctions supérieures
a = 6 ans (I B) ( 1) b = 7 ans (1 B) (I)
vers milieu Gémeaux
en temps J + 9 jours 61 — 5 jours 93
vers milieu Sagittaire + 12 jours 70 — 8 jours 22
en longitude vers milieu Vierge-Poissons
+ 9°87 — 7°13
Conjonctions inférieures
en temps vers le milieu Gémeaux + 12 jours 34 — 7 jours 93
vers milieu Sagittaire r 9 jours 71 — 5 jours 99
en longitude vers milieu Vierge-Poissons
- 9°88 — 7°I5
Donc moyennement, en valeur absolue
écarts en t*_ 7 entre
temps ' _ conjonctions
__ ‘___ vers
milieu Gémeaux et' vers milieu
Sagittaire............................
2 jours 86 2 jours I 1
erreur en longitude...............................
9°87 7°I4
On s aperçoit au premier coup d'œil que a et
b sont d'emblée
presque complémentaires (les erreurs se compensant
à peu près mu-
<1> C’est-à-dire comprenant une année bissextile.
PROBLÈMES D'ÉPHÉMÉRIDES 313
tellement) et donnent donc lieu à un cycle de a + b = 13 ans déjà
P < eXaVu. fQit' deS mu.,?Ples ,de ° et b peuvent se combiner en
cycles valables, porce que, si I on désigne par x le coefficient de a dans
I un de ces cycles complexes, et par y le coefficient de b, la valeur de
y
R est sensiblement la même quand on la calcule à partir
x + y
2,86
des écarts en temps (—------------ = 0,575), ou à partir des erreurs
2,86 + 2,11
9,87
en longitude ( = 0,580). Naturellement c'est la première
9,87 + 7,14
valeur de R (0,575) qui sera utilisée pour dresser la liste des cycles pro­
bables de Mercure (1). On a ainsi :
— Pour y = 4, x = 3 (46 ans), R == 0,575 — 0,0036.
Il est inutile de relever ultérieurement les multiples successifs de
ce cycle de 46 ans.
— Pour y = 15, x = 11 (171 ans), R = 0,575 + 0,0019.
Ce cycle met en évidence le cycle secondaire de 79 ans ; en effet
171 = 2 X 46 + 79.
— Pour y = 19, x = 14 (217 ans), R = 0,575 + 0,0008 (ce
cycle étant évidemment la somme des deux précédentes), etc... (2)
Le cycle de 46 ans (3) entre seul dans le cadre de nos préoccupa-

(1) Bien entendu, à éloignement égal de 0,575, c’est le cycle correspondant à la


valeur de R la plus proche de 0,580 qui devrait être retenu de préférence.
(2) Pour constituer des cycles plus longs, on aura avantage à se servir des cycles
de base de 13 et 46 ans, pour lesquels on a moyennement :
a’ = 13 ans b’ = 46 ans
Ecarts en temps ............ 6 h. 4 2 h. 4
Erreurs en longitude .... 2°, 72 !•>, 08
On vérifie bien qu’ici — où x’ (coefficient de a’) est négatif (puisque les corrcc-
y’
tions sont de même signe dans a’ et b’) — la valeur du rapport R’ = — est à
x’
peu près la même à partir des écarts en temps (0,375) et à partir des erreurs en
longitude (0,397). On trouve ensuite immédiatement pour y’ = 15,x’ =■ — 4 (638 ans),
R’ = 0,375 juste. (Ce cycle équivaut en fait à 4 x 171—46 ans; ceci tendrait en
outre à prouver que les cycles de 46 et 79 ans peuvent se combiner valablement
dans la proportion de 2 à 1, et plus exactement de 9 à 4.)
(3) On remarquera que ce cycle — avec son multiple de 92 ans — est le seul
cycle de moins de 100 ans pour lequel la valeur de R demeure assez voisine de
0,575. Le cycle de 79 ans, bien que donnant une plus faible erreur moyenne en
longitude, se classe assez loin derrière avec une différence de 0,5833 — 0,575 =
0,0083, dont les conséquences sont les suivantes : l’écart moyen en temos entre le
cycle des conjonctions vers milieu Gémeaux et. celui des conjonctions vers milieu
Sagittaire, passe de 2 heures et demie (pour 46 ans) à 12 heures et demie (pour 79
ans). Les bons cycles courts étant évidemment assez rares, on est en droit de s’éton­
ner que l’heureuse fortune qui nous était ainsi offerte avec. Mercure, ait été négligée
jusqu’à présent (à ma connaissance).
les cahiers astrologiques
314
résultats de son analyse sont exposées dons les
fions actuelles ; les
tableaux suivants :
46 ans (H i ) 4- 1 jour
Conjonctions supérieures
longitude
longitude —. i-r
76”
76° J 4 h. 6
117 42 4 h. 7
144 29 1.2
136 27 4 h. 8 •
149 12 4. h. 9
159 1 5 h.
162 5 1. 3
166 353 5 h. 1
170 346 5 h. 2
346 1.4
174 339 5 h. 3 177
178 1 333 5 h. 4
187 332 1.5
184 326 5 h. 6
190 319 5 h. 8
199 316 1.6
195 313 6 h.
201 308 6 h. 2
301 1. 7
206 302 6 h. 4 211
212 296 6 h, 6
226 286 1.8
221 286 6 h. 8
237 273 7 h.
256" — 1"9'
256" 7 h. 1
Conjonctions inférieures
longitude
longitude
76" — 1"7'
76" 4- 7 b. 1
98 53 7 h.
6 h. 8 118 36 1.6
115 36
126 25 6 h. 6
134 16 6 h. 4
10 6 h. 2 142 10 •1.5
140
146 4 6 h.
153 359 5 h. 8
158 . 353 5 h. 6
166 346 5 k 4 166 . 346 1.4
171 340
177 334
183 327
192 318
204 307
220 291
256" 256" — 1"3’'

Voici d'autre part les dates (en jour et fraction décimale de jour
civil) et longitudes des conjonctions supérieures (CS) et inférieures
(Cl) de Mercure entre 1964 et 1976. A l'aide du petit cycle de 13 ans
(3 B) + 3 jours, 5 + 2j 9, il sera aisé de déterminer ensuite les dates
et positions des conjonctions, aussi bien entre 1951 et 1963 qu'entre
1977 et 1989. Ainsi, la Cl de 1968 VI 18,7 à 87°4 correspond à la Cl
de 1955 VI 15,2 + 1 (il y a 4 B au lieu de 3, entre VI 1955 et VI
PROBLÈMES D'ÉPHÉMÉRIDES 315

1968), à 84"5 environ (84*3 en réalité) ; la CS de 1974 XII 19 8 à


267°5 correspond à la CS de 1987 XII 23,3 à 270°4 environ (en réa­
lité 270°9).
1964 1968 1973
I 4,6 Cl 283”3 Il 15,6 Cl 326” 1 28,8 CS 308'7
III 13,3 CS 352'8 IV 25 CS 34'8 III 13,9 Cl 353'1
IV 27,4 Cl 37°2 VI 18,7 Cl 87°4 V 20,3 CS 59'1
VI 27,3 CS 95"7 VIII 7,5 CS 135” VII 20,3 Cl 117'4
IX 2,3 Cl 159”8 X 15,7 Cl 202**3 IX 2.8 CS 160'2
X 15,8 CS 202°5 XII 7,1 CS 255° XI 10,5 Cl 227'9
XII 18,9 Cl 267°
1969 1974
1965 I 29,4 Cl 309” 3 1 9,3 CS 288'6
II 24,1 CS 335'3 IV 9 CS 18'9 II 24,9 Cl 335'9
IV 8,5 Cl 18°5 V 29,4 Cl 67'8 V 4,7 CS 43'9
VI 11,8 CS 80°6 VII 22,6 CS 1 19'6 VI 30,8 Cl 98'6
VIII 15,8 Cl 142°7 IX 29.4 Cl 186” VIII 17,4 CS 144'1
IX 27,6 CS 184'3 XI 16,3 CS 233**8 X 25,6 Cl 21 1'7
XII 3,2 Cl 250'8 1970 XII 19,8 CS 267'5
1966 I 13,4 Cl 292'8 1975
II 6,1 CS 316'8 III 23,6 CS 2'6
il 8,4 Cl 318'9
111.21,6 Cl 0”5 V 9,4 Cl 48'3 IV 18,8 CS 28'1
V 27,2 CS 65°5 VII 6,9 CS 104'4
VI 10,7 Cl 79'2
VII 28,5 Cl 125° IX 12,8 Cl 169'6
X 27,4 CS 213'6
VIII 13 CS 128'4
IX 10,3 CS 167'1 X 9,5 Cl 195'5
XI 17,5 Cl 234'6 XII 28,6 Cl 276'4
XI 28,8 CS 245'9
1971
1967 1976
III 6,7 CS 345'5
I 18,1 CS 297'3 IV 20 Cl 29'2 1 23,2 Cl 302**3
III 4,3 Cl 343'1 VI 21,4 CS 89'4 IV 13 CS 12'1
V 11,7 CS 50'3 VIII 26.6 Cl 152'7 V 20,5 Cl 59'6
VII 9,5 Cl 106'6 X 8,6 CS 194'6 VII 15,6 CS 113'2
VIII 24,7 CS 150'8 XII 12,9 Cl 260'2 IX 22,1 Cl 179'2
XI 1,6 Cl 218**5 XI .7,4 CS 225° 1
XII 29- CS 276°5 1972
II 17,2 CS 327'7
III 31,5 Cl 10’8
VI 4,9 CS 74'3
VIII 7,8 Cl 135'4
IX 19,8 CS 176'9
XI 26,2 Cl 244°

Voici enfin deux exemples d'utilisation du cycle examiné (qui


vaut également, sans aucune correction et avec la même approximation
de 2-3 minutes d'arc, pour la latitude zodiacale) : .
1° On demande la position de Mercure le 28-11-1975, midi de
temps moyen local, à Paris.
On trouve une Cl le 8-11-1975 à 318°9f et une CS le 18-IV-1975
à 28°L La date du 28-11 est aux 2/7 de l'intervalle délimité par ces
deux conjonctions, qui correspondent respectivement aux corrections
suivantes (d'après les longitudes où elles se produisent) :
+ 5 h. et — 1°3'7 (Cl)
+ 4 h. 8 et — 1°2' (CS)
D'où des corrections de : + 4 h. 9 et — 1’3' environ, pour le
28-11. Par conséquent,.Mercure le 28-11-1975 à 11 h. 9 GMT équivaut
316 LES cahiers astrologiques

i h icito Aill h 9__4 h. 9), soit 7 h- GMT, + 1’3'


* -*:

latitude 4* 0 36 5.
Ces éléments s'avèrent exacts à quelques fractions de minute

4- 4 h. 6 et — 1"1'
S^sr=
4- 6 h. 1 et — 15'
D'où, pour le 5-VIII, des corrections de : + 5 h. 9 et 14 4
'enVirpar conséquent, le 5-VIII-1965 à 11 h. 9 GMT - le 5-VIII 1919
à (] ] h. 9 _ 5 h. 9) soit 6 h. GMT, + ln4'4 en longitude. Par suite,
la position de Mercure sera :
longitude 148”26*2 -r 1’4 4 — 149 30 6
latitude — 4°18'. t
Ces éléments dépassent tous deux de 2 5 environ ceux qu on ob­
tient par le calcul classique.
J'espère que ces quelques notes montreront suffisamment le grand
intérêt que présenteraient la recherche et l'emploi méthodiques des
cycles astronomiques pour suppléer éventuellement, sans préjudice ma­
jeur, au défaut d'éphémérides.
On remarquera enfin qu'en sus des cycles conformes à la défini­
tion habituelle, on peut employer des périodes ramenant l'astre consi­
déré à une position qui diffère de la position primitive d'un angle
connu, constant ou variant dans dès limites étroites (en fonction d'élé­
ments et selon une loi à déterminer). Telle est par exemple la période
lunaire révélée, dit-on, par Ferguson, et valable seulement pour la lon­
gitude, avec une différence moyenne de 121°8' (à 13' près environ).
Cette période est d'ailleurs d'un usage plutôt incommode, et on
peut lui- préférer la période suivante qui permet d'obtenir la situation
de notre satellite à 3' près au maximum, c'est-à-dire avec une erreur
possible plutôt inférieure à celles résultant des interpolations simples
— où l'accélération est négligée — effectuées sur des positions don­
nées en degrés et minutes toutes les 24 heures) :
— 93 ans (comprenant 23 années bissextiles) et 6 jours, plus :
11 h. 30 M pour la latitude (de signe contraire) ;
18 h. 30 M pour la longitude opposée, avec une différence
moyenne (1) de 5°6' (à 1 1'5 près).
Les variations de cette différence — en fonction à la fois de
I élongation lunaire et du pas journalier, croissant ou décroissant, de la

H ) Il s agit naturellement de la moyenne arithmétique des valeurs extrêmes ;


mais la fréquence des diverses valeurs de cet écart angulaire n’étant, autour de cette
moyenne, nullement conforme à la loi de Gauss, il sera avantageux, lorsqu’on voudra
seulement une position approximative, d’employer de préférence une correction uni­
forme de 5QI, qui fournit la longitude à 7’ d’arc près, dans neuf cas sur dix (mais
conduit occasionnellement a des erreurs de plus de 15’ d’arc).
PROBLÈMES D'ÉPHÉMÉRIDES 317

Lune, figurent dons le tobleau ci-après, où l'on perçoit aisément les


caractéristiques essentielles de la période proposée.
Il est bien entendu qu'ici on à toujours en vue l'évaluation des
positions au delà de 1950, à partir d'un recueil de positions analogue
à celui de Barth. L'élongation et la vitesse journalière servant à la
détermination de la correction (constamment additive dans ces condi­
tions) sont donc celles qu'on trouve dans les éphémérides à l'époque
qui précède de 93 ans 6 jours et 18 h. 30 m., la date pour laquelle on
désire la longitude de la Lune.
D'autre part, le pas est évidemment croissant pour toute époque
comprise entre le passage de la Lune à l'apogée (inclusivement) et son
passage au périgée (exclusivement) ; il est décroissant entre le passage
au périgée (inclusivement) et le passage à l'apogée (exclusivement). En
pratique et pour les travaux ordinaires, une comparaison entre la valeur
du pas d'un jour à l'autre, suffit en général à préciser rapidement ce
point.
Si l'on désire une plus grande exactitude, il sera bon de considérer
non le pas journalier, mais le pas dans l'intervalle, de 12 heures où se
situe l'époque à laquelle on doit se référer (par application du "cycle"
envisagé) ; on doublera alors ce pas semi-diurne pour se reporter au
tableau.
Notons encore que les nombres entre parenthèses correspondent
à des valeurs du pas qui sont avoisinées, mais non tout à fait atteintes,
pour l'élongation indiquée (ce sont là en quelque sorte des cas-limi­
tes). Il a paru suffisant de fournir des différences ou corrections arron­
dies à la demi-minute d'arc la plus proche.
Pas journalier

11’50* 12’ 12’30* 13' 13’30* 14“ 14’30* 14'50* 15'10*

o- 5’ 7' 5’ 7' 5“ 6'5 5’ 4'5 5’ 2' 5" 0' • 4'58'5 4"57'5 (4’57' ) 180-
15° 5e r 5“ 8' 5’ 8'5 5’ 8'5 5" 7'5 5’ 5' 5’ 1'5 5“ 0' (4'58'5) 165“
30“ 5“ 7'5 5“ 8'5 5’11' 5“11*5 5'11* 5’ 9' 5’ 5'5 5“ 3'5 150’ o
o 45’ 5’ 6' 5’ 7'5 5 12' 5'14' 5’14'5 5'13' 5’10' (5’ 8' ) 135’ .ïï
60“ 5’ 4'5 5’ 6'5 5’11' 5’15' 5’16'5 5’16'5 5'13*5 120“ 2
75“ 5’ 3'5 5“ 5' 5" 9' 5’13' 5’16' 5“17'5 (5’16'5) 105“ '«
i/)
o
90“ 5’ 3' 5’ 3'5 5’ 6'5 5-10' 5'14'5 5’17'5 90’
□. 105“ 5’ 3'5 5’ 3' 5“ 3' 5“ 6' 5’ 9,5 5"14' (5’16'5) 75’ o
c 120“ 5“ 4' 5’ 3' 5’ 1'5 5’ 2' 5’ 4'5 5’ 8'5 5’13' 60’
□ 135“ 5“ 5'5 5’ 3'5 4’59'5 4’58'5 4 59'5 5’ 2'5 5“ 6'5 (5’ 8' ) 45’ §

o
150“ 5’ 6'5 5’ 4'5 5’ 0'5 4'58' 4’57' 4’57'5 5’ 0' 5’ 2' 30’ u
a 165’ 5’ 7' 5“ 6' 5’ 3' 4’59'5 4’57'5 4’57' 4-57' 4’57'5 (4’58’5) 15’ g
QJ 180’. 5’ T 5’ 7' 5’ 5' 5" 2'5 5’ 0' 4'58' 4'57' 4“57' 4’57* 0’ Œ
ôc 195’ 5’ 6' 5- 6'5 5’ 6'5 5’ 5'5 5“ 3'5 5’ 0' 4’57' 4’56' (4’55'5) 345’ SJ
_□ 210“ 5’ 4' 5“ 5' 5’ 6' 5’ 6'5 *5“ 6' 5’ 3' 4’59' 4'57' 330’ o
225’ 5‘ 1'5 5’ 3' 5' 6'5 5“ 7' 5‘.7* 5’ 6' 5" 2' (4-59'5) 315’ §
c
o 240’ 4’59'5 5‘ 0'5 5" 4'5 5“ 7' 5’ 8* 5’ 7'5 5 4'5 300“ _
aO) 255“ 4“56'5 4’57'5 5“ 1'5 5’ 5' 5’ 7' 5“ 7'5 (5’ 6'5) 285’ .2
c 270’ 4-56' 4’56'5 4’58'5 5" 2' 5“ 5'5 5“ 7' 270’ o.
_o 285“ 4'56’ 4’55'5 4'56' 4’59' 5’ 2' 5 5’ (5’ 6'5) 255 ?
LU 240- jg
300“ 4’58'5 4’57'5 4’56'5 4'56' 4’57’ 4’59'5 5’ 4'
315“ 5“ 0'5 4’59'5 4’56'5 4’55'5 4'55'5 4’56' 4’58' (4’59'5) 225’
330“ 5“ 3'5 5’ 2'5 4’59' 4’56'5 4’55' 4’54'5 4’55* 4 56' 210-
345’ 5' & 5’ 5’5 5“ 3' 5’ 0' 4’57'5 4’56' 4’55'5 4’55'5 (4'55'5) 195’

Voici deux exemples :


1 ° On demande la position de la Lune à 0 h. GMT le 16 septembre
1947.
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
318

± S«< 3‘43' N“d'


_ 5V°Mm°P^rBtatonitude, soit 3-9' Bélier (loluoe étant à
29'54’ Poissons le 8 à 0 h., à 6'58 Belier le 8 ai 12 h pas
décroissant de 2 X 7’4' - 14“8'— ; le Soleil étant à 15 10
Vierge le 8 à 5 h. 30 m., d'où élongation lunaire a ce mo-
menf 198'*)
Pour 14"8' de pas décroissant, on cherche l'élongation ( 198") dans
la dernière colonne de droite, et l'on trouve une correction de + 4'56
La longitude demandée est donc 3"9' 4- 4"56 — 8 5 Balance (Barth
donne 8"7‘ Balance). ne • iom
2" On demande la position de la Lune a 12 h. GMT le Z.j mai I5OU.
On doit se reporter au mois de mai 1857 :
— le 18 à 0 h. 30 m. pour la latitude, soit 2*9' Sud (donc 2”9
Nord) ;
• — le 17 à 17 h. 30 m. pour la longitude, soit 6*15' Poissons (la
Lune étant à 3 '8' Poissons le 17 à midi et à 9°57' Poissons
le 17 à minuit ( 1 ) —r- pas croissant de 2 X 6V49 = 13*38' ;
(P Les éphémérides de Barth donnent les positions seulement toutes les 24 heu­
res. et pour midi de 1850 ù 1930. 11 est donc nécessaire de disposer d’une, table qui
permette d’obtenir aisément la position assez précise à minuit, d’après la position
au midi précédent. Cette table (qui est en somme le type des tables d’interpolation
pour la longitude lunaire, — que l’intervalle considéré soit de 24 h. ou de .10 jours,
comme dans les tables de positions planétaires de Choisnard) —, se calcule, on le
comprend tout de suite, d’après le même principe que la table des corrections qui
figure ci-dessus à propos du « cycle » de 93 ans ; elle fournit donc, en minutes et
dixièmes de minutes, la valeur de l’accélération demi-diurne (entre minuit et le
midi précédent) en fonction du pas entre le midi précédent et le midi suivant d’une
part, et de l’élongation lunaire au midi précédent d’autre part.
Pas entre le midi précédent et le midi suivant

120 __ 1_?°30L 13o 13°30* 14o 14o30#


0 0,7 1,4 1.8 1,9 - 2,0 1,3 180 ~
? 15 0,8 1,3 1.6 1,6 1,3 0,8 165 g
8 30 0,9 1,4 1.6 1,5 0,8 0,7 150 JJJ
o « L0 1,5 1,7 1,5 0,6 IJ 135 o
& 60 L2 1.8 2,1 1.9 0,6 1,0 120
g 75 1,3 2,2 2,5 2,6 1,0 105
a 90 1,5 2,4 2,9 3,1 1,7 90 g
Z 105 1,3 2,5 3,1 3,5 2,4 75 S
g 120 1.2 2,2 3,2 3,5 3,0 1,3 60
? 135 1,0 1.9 2,9 3,4 3,5 2,4 4.5 £
.y iso 0.8 1,6 2,5 3,2 3,6 2,9 30 S
a 165 0,8 1,4 2,1 2,8 3,5 3,0 15 £
180 0,7 1,3 1,8 2,2 2,8 2,4 0 a.
g 195 0,7 1.2 1,7 1.8 2,0 1,3 345
* 210 0,8 1,3 1,6 1,6 1,3 0,8 330 ~
o 225 1,0 1.5 1,8 1,5 0,7 0:9 315 E
c 240 1.2 1.8 2,1 1,6 0,6 2,0 300 g
•3 255 L3 2,0 2,5 2.0 1,0 285 £
& 270 1,5 2,3 2,8 2,6 1,7 270 .2
S 285 1,3 2,5 3,1 3,2 2,5 255 6
lu 300 1.2 2,3 3,2 3,5 3,3 2,1 240 c
315 1.0 2J 3,2 3,6 3,4 2,3 225 -
330 0,7 1,7 2,8 3,3 3.4 2,7 210
345 0,7 1.5 2,3 2,6 2,7 2,4 195
PROBLÈMES D'ÉPHÉMÉRIDES 319

• le Soleil étant à 26°42' Taureau le 17 à 17 h. 30 m., d'où


élongation lunaire à ce moment : 279°5).
Pour 13°38' de pas croissant, on cherche l'élongation (279°5) dans
la première colonne à gauche, et l'on trouve une correction de 5‘’4'.
La longitude demandée est par suite de : 6°15' + 5*‘4' = 11Û19'
Vierge. En réalité, la Lune se trouve à 1 ln16' Vierge, avec 2°7' de lati­
tude Nord.
N.-B. — Il va de soi que ce "cycle" de 93 ans peut s'appliquer en
sens inverse, les corrections de longitude devenant alors négatives.
Ainsi, en prenant le contre-pied du premier problème, soit à évaluer à
partir de 1947 la longitude de la Lune le 8-IX-1854 à 5 h. 30 m.
GMT.
— Le 16 septembre 1947, à 0 h., on a :
Lune à 8°7' Balance, pas décroissant de 14 ft5' ;
Soleil à 22° 17' Vierge, d'où élongation lunaire 16” environ.
Par conséquent, correction de — 4°57' et finalement longitude de
8Ü7' — 4“57' = 3“ 10' Bélier (au lieu de 3U9' Bélier).

J. REVERCHON.

L’usage de ce tableau (page précédente) est très simple : on ôte (pas croissant)
ou on ajoute (pas décroissant) la valeur de l’accélération demi-diurne à la moitié
du pas entre le midi précédent et le midi suivant. On obtient ainsi l’ongle du mou­
vement-lunaire en longitude entre le midi précédent et minuit.
Pour 14°30’ de pas, on devra prendre garde que l’intervalle considéré (du midi
précédent au midi suivant) ne comprenne pas le passage au périgée, cas limite pour
lequel le tableau n’est plus valable. Du reste, quand l’époque donnée se place" à
moins de deux jours du passage à l’apogée ou au périgée, l’usage du tableau devient
superflu, puisque l’accélération est pratiquement nulle. Ainsi, dans le second
exemple, on a le 17 mai 1857, à midi :
élongation lunaire 276u,5 (longitude 3”8’ Poissons)
pas 13°43’ croissant.
13043’
. D’où une accélération de 2’,5 environ qu’on doit ôter à ------- = 6°51’,5 ; la
2
longitude à minuit est par conséquent 3°8’ + 6*49’ = 9°57’ Poissons.

Ephémérides Graphiques GAMMA 1950 donnant journellement les


positions planétaires, position du Nœud lunaire, temps sidéral,
position du M.C. et de l'Ascendant (pour latitude 49°) en
2 feuilles, l'une..................................................................................... 75 Fr.
Positions de MARS et des planètes lourdes, 1935-1970 ...................... 100 Fr.
Diagramme des Directions pour l'étude dynamique du thème et des
événements provisionnels......................... la feuille 30 Fr.
PORT EN SUS
Contribution à l’étude
du Problème des Jumeaux
trouvée dans le Lerousse

César cl Constantin Fauchée généraux français, nés a La Réole (Gironde), en


1759. En 1780, nommés officiers dans un régiment de dragons, ils quittent le
service et sont reçus avocats la même année.
En 1789, en les nomme : César, président du district de La Réole ; Cons­
tantin, chef de la Municipalité de La Réole.
En 1792, capitaines dans le corps franc des Enfants de La Reoie et blesses
en Vendée, ils sont nommés tous les deux généraux de brigade. A Rochefort, ils
blâment les mesures prises contre les Girondins et échappent de justesse à 1 échafaud
giâcc au conventionnel Lequinio.
En 1800, Constantin devient sous-préfet de La Réole et César; membre du
Conseil Général de la Gironde.
En 1814, ils défendent La Réole contre les Anglais. Condamnés à mort par
le général anglais, ils doivent leur salut au duc de Raguse.
En 1815. ils combattent pour Napoléon contre les alliés.
Au retour de Louis XVI!/, accusés d’avoir laissé insulter le drapeau blanc, iis
sent traduits devant le conseil de guerre de Bordeaux.
Ils ne trouvent pas un seul avocat pour les défendre ; ils se défendent mutuel­
lement ; condamnés à être fusillés, en 1815, ils meurent en refusant de se laisser
b’nder les yeux.
Voilà deux vies parallèles que Plutarque n’avait pas prévues ! et que, sauf
ignorance de ma part, aucune revue astrologique n’a citées.

G. HUMBERT.

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(périodique hors commerce de documentation)


Le Problème de la Domification
Des expériences ont prouvé que l’homme émet des champs électriques. Je
nomme comme témoins : Paracelse, Mesmer, le célèbre magnétiseur-guérisseur, de
Reichenbach, le physicien bien connu, le professeur Dr. P. Kirchberger et le pro­
fesseur F. Sauerbruch, médecin réputé. Le médecin français Dr. Chambas, le méde­
cin suisse bien connu Ed. Berthelot de Lausanne, le savant russe Gurwilsch, le méde­
cin russe Bogomoletz, le professeur Dr. Walter Stempell (Munster) et d’autres,
ainsi que de nombreux radiesthésistes, ont démontré l’existence de rayons vitaux. Ces
rayons, qui émanent du bout des doigts, peuvent tuer des bactéries. Ces mêmes
rayons, émanant d’un’guérisseur, peuvent remédier aux insuffisances de la force vitale
et rétablir la santé.
Ces rayons vitaux ne sont autre chose qu’une forme différenciée de l’énergie
universelle. On peut admettre que toutes Jes radiations énergétiques forment douze
champs. Ne sommes-nous pas en droit de considérer les douze champs de l’horoscope
comme des émanations du natif ?
L’écliptique, nommée aussi zodiaque, est divisée en douze parties égales à partir
du point vernal formant les signes du zodiaque.
Aucun astrologue ne nie que l’homme ne doive être considéré comme un petit
cosmos, un microcosme. Si on tient cette conception pour vraie, l’homme doit aussi
irradier des champs égaux, ses irradiations correspondant à celles du cosmos dans sa
totalité, c’est-à-dire aux signes du zodiaque. L’analogie presque complète de leurs
significations prouve que ces champs correspondent réellement aux signes du zodiaque.
Le premier signe, le Bélier, correspond dans sa signification presque entièrement au
premier champ^ le deuxième signe, le Taureau, au deuxième champ, etc.
Il est également hors de doute, que le point d’intersection oriental de l’horizon
avec l’écliptique, nommé Ascendant, a pour le microcosme la‘même signification
exactement que le point vernal, — point d’intersection entre l’équateur céleste cl
l’écliptique —, pour le macrocosme. C’est ici que commence le premier signe du
zodiaque, et là la première maison. C’est une donnée sûre, millénaire, absolument
irréfutable de 1*astrologie.
Le grand cercle formé par l’horizon est sans conteste la base des douze champs
de l’horoscopè. Prenons-le pour point de départ et divisons le. cosmos, à partir Ju
point Est de l’horizon, en douze parties égales, nous obtiendrons la figure ci-contre.
Chacune de ces six parties de cercle coupe
Zénith l’écliptique en deux endroits. Ces points de
section désignent, — mesurés en degrés
d’écliptique — le début des champs.
Bien que les champs soient absolument
égaux par leur étendue dans l'espace, les par­
ties de l'écliptique qui reüiennent à chacun
d'eux sont inégales par suite de l'inclinaison
de l'écliptique. Comme nous sommes obligés
de savoir, pour interpréter un horoscope, quel­
les sont les parties de l’écliptique avec ses
signes du zodiaque et les planètes s’y trouvant,
qui sont comprises dans l'espace de chacun
des segments de sphère (champs) désignés,
nous ne dessinerons pour plus de simplicité que
le cercle de l’écliptique avec les 12 x 30 de­
grés du zodiaque, puis lès points d’intersects.i
FIGURE I des segments nommés (cuspides des champs),
Ligne pointillée : le Zodiaque les planètes, etc... C’est ainsi que les champs
322 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

« paraissent » irréguliers sur le graphique de l'horoscope. %


Nous ne dessinons pas les maisons vues du plan de (‘horizon, mais nous dessinons
l‘écliptique, puis nous y portons les points d'intersection des champs.
En réalité, les champs, je le répète, sont, au point de vue de F espace, de dimen-
s ons égaies. Chacun contient exactement la douzième partie de la sphère.
Je répète expressément que le problème ne peut être résolu d aucune autre façon,
si l’on prend l’horizon comme base, le point oriental comme début de la division
duedénaire et si l'on veut obtenir douze enamps égaux.
Si qn no considère pas comme une simple utopie la théorie du microcosme dep
Anciens, mais si en la lient pour vraie, si on admet qu’il y a analogie entre les signes
du zodiaque et les champs en ce qui concerne leur signification, il faut employer pour
calculer les champs ou les construire géométriquement, le procédé décrit.
Poui rendre ce procédé plus clair, je conseille de prendre une pomme et Je
la diviser par deux sections en quatre parties égales, qui seront les quadrants de k.4
sphère. Qu’on divise ensuite chacune de ces parties en trois parts égales et qu’on
réunisse toutes les parties. Les sections forment maintenant les lignes sur la surface
de la pomme qui correspondent exactement à la figure I. Si on dessine l’écliptiquc|
sur la surface de la pomme, on voit clairement comment chacun des segments peu’;
contenir des parties inégales de l'écliptique.
En appliquant les méthodes mathématiques de domificatipn de REGIOMONTANUS
et PkACIDUS, les segments de sphères deviennent inégaux. D'après ces méthodes, on
coupe, pour continuer l'image, la pomme comme nous en quatre parties égales d’abord
Mais alors ces méthodes deviennent illogiques et forment des parties inégalement
grandes, bien qu'il n'y ait aucune raison de le faire.

Horizon __ _ vue d’en haut

FIGURE II et JH
champs, — c« mélhodwïe" entêtement61 ^iH Pf°‘nt °rien,a! cIomtne début des
quadrants en parties égales auss" f ~ 11 faut <=«« à diviser les quatre
LE PROBLÈME DE LA DOMIFICATION 323

Pourquoi (ormc-t-on des quadrants de dimensions égales, et procède-t-on autre­


ment pour les autres segments de la sphère ?
L horoscope, tel que les astrologues le dessinent, représente une coupe à travers
l’espace cosmique, par rapport au centre et au plan du zodiaque.
La ligne de cet espace allant du point Est par le centre au point Ouest est
éloignée de 90° des deux côtés du lieu de naissance au-dessus de nous. Par suite de
la courbure du rayon lumineux, nous voyons le point Est et le point Ouest sur l’ho­
rizon et le point central au lieu de naissance. En réalité, l’Ascendant de Strasbourg
se trouve par exemple dans la région de l’Allai, en Sibérie. (0
Nous avons alors des rapports géométriques parfaitement clairs. L’espace cos­
mique est divisé en douze segments de mêmes dimensions. Là où le zodiaque apparaît
dans l’hémisphère du natif, se trouve le commencement, c'est-à-dire l’Ascendant.
Le rapport des forces dans l’espace cosmique est transposé sur le natif par induc­
tion, selon un phénomène auquel la physique nous a habitués. La grande cellule, le
cosmos, agit par induction sur les petites cellules de l’homme. Ainsi ScHILLEil
pouvait dire : « C’est dans ton cœur que se trouvent les étoiles de ton destin. »

FIGURE IV
Cercle extérieur = Surface terrestre (Equateur)
Cercle intérieur = Sphère des étoiles fixes
LO = Lieu de l'observateur
1 - 12 = Véritables endroits d’étoiles fixes
r - 7 = Endroits apparents des étoiles t-7
Ligne droite en pointillé (t-7) = Horizon
Demi-cercle en pointillé (t-7) = Firmament
= Angles
(l)Le lecteur qui s’intéresse à ces captivants problèmes pourra lire dans la revue
astrologique Destin, direction M. Hirsig, Suisse, une série d’articles dans lesquels
nous y reviendrons plus explicitement.
324 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

La ligure 4 ci-après montre comment celle réflexion a lieu. La ligne médiane


de la sphère Terre devient l’horizon et le centre de 1 espace cosmique coïncide au
point de vue forces, avec le lieu de naissance. G est pourquoi nous sommes à tout
moment reliés par notre horoscope avec le centre de l’espace cosmique.
('.’est donc une contradiction dans les notions que de vouloir diviser l espace pat
une division des mouvements. Ceux qui ne jurent que par la demilication placidienne
sont donc absolument illogiques.
PLAC1DUS ne divise pas la sphère de l’espace. Dans sa « Phyiomathematica »,
il enseigne que l’influx astral (influxus astrorum) ne se propage pas à travers des espa­
ces vides (spacia vel aeris), mais par les mouvements.
PlaCIDüS se refuse donc en principe à diviser des « espaces vides ». Cela se
comprend : il ne pouvait pas encore savoir à l’épcque que ces espaces sont remplis
de champs de forces énergétiques. Il voulait » diviser le mouvement » du zodiaque
de l’Est en l’Oucst.
Placide écrit dans son 8"' aphorisme :
« Il sera procédé à une division des maisons à l’aide de deux heures
temporelles pour chaque point du ciel et chaque étoile, donc, par une
division proportionnelle de leurs mouvements, eu mieux, des arcs de leurs
mouvements allant de l’un à l’autre point d’angle. »
(Cité d’après la’traduction de KnaPPICH).
Ce qui veut dire, en d’autres termes, que chaque maison de la domificatiun
placidienne a comme dimension le tiers du temps du semi-arc diurne ou nocturne
correspondant au Soleil. Les pointes des maisons sont donc ces points de l’écliptique,
qui ont parcouru un tiers, ou deux tiers de leur semi-arc diurne ou nocturne.
On ne peut, donc s'étonner que les maisons de PlaciDUS prennent des fermes
grotesques, qui n'ont plus rien de naturel.
Cela ressort aussi pertinemment de l'exemple que nous avons choisi : On ne
peut pas diviser la pomme d’après la méthode de PLACIDE. On obtient des surfaces
grotesques, des pointes, des courbes» des angles.
®?urj Cbaprès‘ au me*^eur connaisseur des bases géométriques des
methodes de dcmification, 1 ingénieur en chef A. Ludwig, vous en convaincra.

FIGURE V
Les aires de maisons selon Placide
(L'auteur de ce dessin est l'ingénieur en chef O.-A.
Ludwig)
LE PROBLÈME DE LA DOMIFICATION 325
• Iy1' S?r>iesrt apVçu également, car il écrit dans sen ouvrage .. Astrolo­
gie: selon Morin de \ i.lciruncne », page 32, au sujet de la domifteation placidiennc :
« Les maisons eut une forme assez biscornue ».
La domifteation vraie ne devrait-elle pas reposer sur une méthode qui corresponde
aux laits cv’c.ents jU cosmos, qui est construit sur des données simples, logiques et
naturelles et qui évite tout ce qui est complexe, compliqué et déformé ?
.. La première condition à remplir pour établir un horoscope individuel est de
diviser la sphere de l espace en maisons astrologiques pour un lieu donné et pour une
dale precise. Les champs de force et les m? isons sont, de toutes façons, des espaces.
Il est évident que PLACIDE pèche contre celle exigence, car il ne divise pas la
sphère de l’espace, mais « le mouvement ». Son erreur fondamentale est d’avoir
utilisé des périodes de temps cl des mouvements réels pour obtenir des divisions. C’est
cette erreur qui provoque, je le répète, lorsqu’on applique son système, des formes
de maisons si curieuses.
Du point de vue géométrique, les méthodes de REGIOMONTANUS et de PLACIDES
ne sont tout simplement pas discutables, parce que, d’apres elles, une division spatiale .
du monde visible n’est p?s possible.
L’une des objections les plus graves que l’cn puisse faire à la dcmification pla-
cidienne est que, pour des hautes latitudes, elle fait entièrement faillite.
Ce fait seul est d’une importance extrême, parce qu’elle exclut de l’astrologie
les hommes habitant ces vastes régions des hautes latitudes, gù pour des raisons straté­
giques la population augmente de plus en plus, et la condamne comme un système’
qui repose sur une hypothèse erronée.
Le processeur de mathématiques, Joseph Benf.S, en cherchant par toutes sortes
de combinaisons mathématiques à rendre la domifteation placidienne utilisable pour
les hautes latitudes, a dû finalement avouer d’une façon résignée :
« Mon désir était de trouver que PLACIDE était utilisable pour les haute.-»
latitudes. Mon désir a échoué par la logique des chiffres. »
M. HlEROZ, dans son « L’Astrologie selon Morin », page 30, pour éluder les
conclusions qui se dégagent inéluctablement du fait que la domifteation placidiennc
est inutilisable pour les hautes latitudes, recourt à ce curieux raisonnement que voici :
« • Entre le cercle des circumpolaires et le pôle, un astre.................... ne par
licipe plus à la vie »... C’est donc à juste litre que les astrologues excluent de leur
représentation toute celle partie du ciel. »
La vérité consiste plutôt dans le fait qu’un grand nombre d’astrologues s’est
efforcé de rechercher la méthode de domifteation qui donnera les meilleurs rensei­
gnements dans les hautes latitudes, et celle-là existe, comme nous le verrons encore,
et est parfaitement applicable. Elle nous permet même de dégager des enseignements
d’une importance insoupçonnée
Même si la domifteation selon REGIOMONTANUS, considérée du point de vue
purement mathématique, semble irréprochable, ses grands cercles, qu’il appelle
« cercles de positions », ne le sont pas. Là où ces cercles coupent l’écliptique se
situent les pointes des maisons intermédiaires.
KUHR écrit avec raison : « Les cercles de position tracés par REGIOMONTANUS
par les points Sud et Nord de l’horizon Est ne doivent leur existence qu’à une cons­
truction mathématique arbitraire et ne répondent en rien aux exigences inéluctables
de l’astrologie, qui veut qu’ils correspondent au cercle de positon de l’Ascendant,
c’est-à-dire à l’horizon (page 30, « Berechnung der Ereigniszeiten »).
La confusion de tout le problème de la domifteation est due, comme je l'ai
relevé à diverses reprises, à la domifteation de REGIOMONTANUS, qui, au fond, n’esi
rien autre qu’une construction mathématique.
D’apres KNAPPICH (dans « La lzie et la Théorie de Placide »), PLACIDE
combattit h méthode de REGIOMONTANUS « parce que, contrairement à toute logi-
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
326

P"T. - <•<**■ - *ÿ* •*“ 7 “


trcis wnie & leur propre S D A (2). En d’autres termes, la divtsion en tiers
ou lŒc ffie de'sù’U, n’existe chez REGIOMOmNUSjy
aucune division analogue de ses propres parallèles par rappo < q
propre S D A’ ne correspond à cette division. a icf-aj
Comme le quadrant de l’équateur est aussi un S D A. et meme c 5 U A de
tous les points dont la déclinaison est de 0 degré,, eda signifiemanifest
Regiomontanus ne divise en trois parties que le S D A des lieux
est de 0 degré, mais pas celui des. lieux dont la déclinaison est supérieure.
REGIOMONTANUS non plus ne partit pas de données spatiales : il traça Simple­
ment des lignes sur les quatre morceaux de pommes, séparées chacune par une dis­
tance de 30" sur l’équateur et passant par les poles des horizons (zenith et nadir), et
prétendit alors avoir ainsi délimité les secteurs ou maisons. Si on procédé ainsi .sur la
pomme, on n'obtiendra que des surfaces. Or, les maisons sont des figures dan.>
l'espace On ne peut pas couper la pemme dans le plan d^ cercles. err ces lignes ne
*cnt pas des cercles, dès qu'on s’éloigne un peu seulement de I équateur terrestre
soit vers le Nord, soit vers le Sud. Alors le premier vertical et I equateur
ne coïncident plus.
Sur l’équateur terrestre (O'* latitude), la méthode de REGIOMONTANUS corres­
pond exactement à celle de CaMPANUS. Si la naissance a lieu à une autre latitude,
la géométrie est remplacée chez REGIOMONTANUS, — c’est-à-dire la division dans
l'espace — par la division des surfaces, cest-à-dire par une simple opération de
calcul. On ne peut pas, en appliquant la méthode de REGIOMONTANUS, diviser la
pomme, car une division détacherait des parties des maisons dites angulaires.
Nous avons ainsi prouvé de façon incontestable que REGIOMONTANUS aussi bien
que PLAICIDUS pèchent contre la division duodénaire de la domification suivant les
principes naturels et logiques, seuls valabes en astrologie, tels que nous les avons
expose* au début de notre article.
Certains astrologues supposent que la domification placidienne remonte à PTO­
LÉMÉE. Les faits sont, toutefois, tout différents. Ce fut MaCINUS qui, à côté.de la
méthode de REGIOMONTANUS, enseignait une méthode absolument identique à celle
utilisée p;r la suite par PLACIDE. Au lieu des cercles de positions fixes, il utilisa « les
cercles des heures temporelles mobiles de PTOLÉMÉE » pour sa division des maisons
PTOLÉMÉE commit 1 erreur de rapporter le mouvement des corps célestes à un
cercle diurne imaginaire au lieu de prendre les véritables cercles diurnes et de calculer
leurs différences.
Ses « heures temporelles » comportent chacune 15 degrés de l’équateur céleste
et peur parcourir cette distance, un point de l'équateur met l heure (15° à 4 m. —
60 m. = I heure).
Mais un point de l'écliptique mettra tantôt plus, tantôt moins d'une heure pour
franchir les segments de sphères formés par les demi-cercles, lorsque ceux-ci passent
par les points Nord et Sud de l'horizon et par deux points d’équateur séparés paq
15 degrés équatoriaux
PTOLÉMÉE était un mathématicien hors ligne et, s’il a utilisé cette méthode pour
sen système de direction, qui est faux, comme nous le prouverons encore, c’est guide
par des raisons pratiques.

(2) SD A (semi-diurnal arc = semi arc diurne) = l’arc équatorial allant de


l’Ascendant au M.C. et du M.C. au Descendant. En d’autres termes : l’arc du lever
du Soleil à la culmination supérieure ou de celle-ci au coucher.
SNA (semi nocturnal arc •= semi arc nocturne) = allant du Descendant au
Nadir et remontant du Nadir à l’Ascendant ou l’arc du coucher du Soleil à la
culmination inférieure et de celle-ci au levèr du Soleil.
LE PROBLÈME DE LA DOMIFICATION 327

Mais il n aurait jamais songé à diviser les maisons de celle façon, comme on
le prétend souvent.
Ce fut Cardanus et non Ibn Esra, comme on l’a prétendu par erreur, qui pro
posa une methode que PLACIDUS employa plus tard comme base pour sa « propor­
tion fondamentale ».
On sait, actuellement que les faux pronostics de CARDANUS, surtout celui
d Edouard VI d Angleterre auquel il avait prédit une longue vie, et l’horoscope de
Charles V étaient dûs à une domification erronée. Son propre horoscope, CARDANLS
l’a mal interprété à la suite de cette erreur.
Et enfin ce fut CaMPANUS qui lira les déductions logiques de l’idée d’Ibn Esra
REGIOMONTANUS dit dans sa « Tabulae directionum » que pour créer « sa
manière rationnelle », il avait pris « le chemin du milieu » entre « la méthode de
Campanus et celle d’Ibn Esra ».
7 elle est en peu de mots l’évolution des méthodes de domification jusqu’à
Placide.
Aucun adhérent des systèmes de domification mathématiques n’a encore conteste
que les quatre quadrants de la sphère formée par les arcs des quatre maisons angu­
laires 1,4, 7 et 10 sont exactement de la même étendue dans tous les systèmes.
Mais personne n’a pu expliquer par des raisons probantes pourquoi les subdivi­
sions de ces quatre quadrants, c’est-à-dire les maisons fixes et cadentes, sont calculées
de cette façon différente qui fait que ces maisons prennent, par exemple dans le sys­
tème de PLACIDUS, comme nous l’avons constaté tout à l’heure, ces formes inégales,
obliques et arquées.
Personne ne peut nier que les maisons devraient être exactement aussi grandes
les unes que les autres, comme le sont les signes du zodiaque.
Seul le système de CaMPANUS donne douze aires exactement semblables. 11 ne
peut y avoir de discussions sur la domification, puisqu’on définitive il n’en existe
qu’une, qui n'est pas contradictoire en elle-même. Cette méthode est celle de
CAMPANUS. Elle n’est pas seulement d’une simplicité et beauté éclatantes au point
de vue géométrique, elle correspond le mieux à la situation réelle et évite toutes les
déformations et complications.
La controverse toute entière n’est due, au fond, qu’à une connaissance impar­
faite des simples bases de l’horoscope.
CAMPANUS divise les quatre quadrants en trois parties exactement, semblable»,
obtenant ainsi douze segments égaux. Ce sont là les douze maisons, et c est pourquoi
sa méthode est aussi appelée méthode égale. -C’est la seule qui donne spatialement
des champs ou maisons d’égale étendue.
Remarquons entre parenthèse, pour éviter toute confusion, que la méthode
CAMPANUS prend pour base la division de 1*espace, alors que la domification à divi­
sion égale, telle que nous l’avons exposée dans le livre « La Vérité sur la domifi’»-
cation », se base sur la loi d*equipartition de Vénergie cosmique.
On peut couper, selon CAMPANUS, la pomme dans le plan des cercles, ce qui
est, comme nous l’avons déjà constaté, impossible selon la méthode de PLACIDUS.
S, toutefois, dans la « Table des Maisons » selon CaMPANUS, on ne peut pas
trouver des maisons d’égale grandeur, cest que la figure de F horoscope représente
une coupe à travers le cosmos dans le plan de l'écliptique. L’observateur se trouve
au-dessus du centre du zodiaque et sa vue plonge sur le plan de celui-ci. Lorsqu’une
planète est au 5° latitude, elle est « projetée sur la figure à 0Q de latitude, car seule
la longitude est portée sur la figure, puisque c’est elle seule qui a une valeur au
point de vue astrologique. Nous projetons de même les maisons sur la surface (plan)
du zodiaque. On obtient ainsi des « points d’intersection » entre les maisons et le
zodiaque et ces points figurent comme cuspides des maisons. Plus le zodiaque est
incliné, dans les hautes latitudes, plus les projections deviennent irrégulières.
328 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
Je crois que jamais la domificalion placidienne n aurait pu se répandre si on
avait possédé ties <<• 1 aides de maisons »• d apres CAMPANUS avec lesquelles celles
de PlaciDUS eussent pu être comparées (3).
Vers 1800 les « Tables de maisons n selon PLACIDE furent imprimées à Lon­
dres. Les contingences ont facilité leur diffusion ^presque tous les auteurs de traite^
d’astidcgie les ont copiées successivement jusqu a nos jour*» de .*orle que les etu­
diants sont obligés de les utiliser du fait qu il est assez difficile de trouver des
« l abiés >» établies sclc-n d’autres méthodes de dcmificaticn. Ce fait a été aussi
reconnu dernièrement par Carter dans la revue anglaise a Astrology ».
Il y a d’ailleurs très peu d’auteurs qui ont su mettre en évidence d une façon
claire et compréhensible les éléments par lesquels se distinguent dans leurs bases les
différentes méthodes de dentification.
La dentification placidienne a ainsi contracté chez un grand nombre d astrologues,
surtout en France, un caractère dogmatique et stationnaire, qui refuse de suivre, au
détriment du progrès de raslrclogie, les découvertes d’une argumentation meilleure,
logique et naturelle.
La domificalion est d’une importance primordiale dans l’établissement d’i.n
thème, car si elle est bien choisie elle oriente son interprétation ; sinon elle l’égare.
Nous avens exposé le sujet, si souvent controversé, de telle façon que chacun peut
fixer son choix judicieux. Toutefois, une chose se dégage de notre exposé, c’est que
la domificalion placidienne ne se défend pas. Ce jugement alertera leurs partisans.
Mais les fails sent là. Nous croyons les avoir exposés clairement. Vous pouvez donc
iuger en toute connaissance et sans préjugé.
Ceux qui croient pouvoir se tirer d’affaire sans domification se trompent, car il
est impossible de se laire une idée du caractère et du destin d'un individu, si on n’a
pas, au préalable, bitué exactement les maisons dans son horoscope.
l-ne chose* importante encore : On oublie complètement que l’Ascendant seul
ne forme pas douze Maisons, mais le Soleil et la Lune en forment également douze,
qui ont la meme valeur que 1*Ascendant. Si l’on tient compte des maisons du Soleil
cl de la Lune, l interprétation devient simple et précise.
Vous ne trouverez pas d’indications sur cette question d’une extrême impor­
tance dans aucun traite moderne ; pourtant elle n’est pas neuve, puisque les anciens
Hindous et les Egyptiens la connaissaient déjà.
Nous en parlèrent dans notre prochain article.

F. Xavier KIEFFER.

tudes340Là d® ma£01“» selon Campanus pour les lati-


oes tu a . Elles attendent de trouver un éditeur pour être publiées.

LIBRAIRIE DERVY
Occultisme - Culture humaine
18, rue du Vieux-Colombier - PARIS (6’) - (au fond de la cour)

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C O.SM O B I O LO G IE

Vénus en proximité périodique fin Janvier 1950,


fera-t-elle trembler, à partir de fin Décembre 1949,
la terre et tout ce qui vif à sa surface ?

Nous sommes persuadés que oui. Elle fera trembler de délice les uns, de maladie
et de terreur les autres. Ça va bouger, bourdonner et bourgeonner dans les organes
génitaux autant que dans les centres supérieurs des hémisphères cérébraux. Parmi
ce groupe mixte, sélectionner les veineux et les malheureux, ce n’est pas l'affairr. du
cosmobiologiste. Cela regarde uni'quement les astrologues et les voyants.
ir ★
La première expérience personnelle, immédiate et impérissable que je possède
de l'immense inlluence biologique de cette configuration intéressante, remonte ?i
mon enfance où, lycéen âgé de 12 ans 1/2, en grimpant sur la perche fixe, pendant
l'heure de gymnastique, j'ai éprouvé la première sensation sexuelle, sous forme d’un
fourmillement bizarre. C’était aux environs du périgée du 11-11-19(12 de Vénus.
Six ans plus tard, huit jours avant le PGV (Périgée de Vénus) du 6-VI-I908, j'ai
commis la première débauche sexuelle, sous la conduite « éclairée » de confrères
gymniasiastes enivrés au banquet de maturité.
Quelques jours avant le PGV du 12-11-1910, j'embourse en tant que journaliste
amateur (d'ailleurs étudiant en médecine) le premier honoraire pour un petit cro­
quis improvisé.
Aux environs du PGV du 15-IX-1911, je néglige, enchevêtré dans une aventure
amoureuse, de me faire inscrire aux cours universitaires (5n,c semestre), ce qui me
fait perdre tout un semestre d’études médicales.
Etudiant affamé, je porte, quinze jours avant le PGV du 25-1V-1913, au Mont-de-
Piété de Budapest, mon unique manteau, geste fatal qui me vaut une bronchite
avec infiltration tenace des deux hiles et tendance vers la cortico-plévrite. Cet état
dure plusieurs années et comporte une fatigue dont les conséquences fâcheuses
j'éprouve depuis, tout le long de ma carrière.
Quelques semaines avant le PGV du 27-XI-1914, je renoue relations avec mon
amour de septembre 1911, après une scène dramatique d'explication de jalousie
motivée.
Aux environs du PGV du 3-V11-1916, je réclame, en tant que médecin militaire
au front italien, le forage d'une caverne pouvant abriter mon poste de premier
secours. La caverne reste projet. Caprice de destin : deux mois plus tard,‘alors que
j'ai été déjà transféré à un autre bataillon, mon ancien poste, à la merci d'un ter­
rain découvert, fut violemment bombardé, avec, comme conséquence, de sérieuses
pertes parmi le personnel sanitaire et culinaire.
Fin janvier 1918, une dizaine de jours avant le PGV du 10-11-1918, installé que
j'étais dans un poste paisible, je fus pris subitement par une inquiétude inexplicable,
exagérée par des visions macabres de ma triste, jeunesse et ce bouleversement inté­
rieur m’a poussé, moi, le pacifiste acharné, à offrir mes services pour la première
ligne du front italien.
Plusieurs semaines avant le PGV du 13-1X-1919, je m’implique dans une nou­
velle aventure amoureuse qui a failli de finir tragiquement puisqu'elle m'a fait tenir
tête ?i l'arme de feu chargé d'un mari jaloux.
33O les cahiers astrologiques
.1 partir de ce. moment commencent me^ ’«’K*? HUpilat Trousseau de Paris,

M. à 1. “ iv-ré" r .»■>• ™ ** * rop,»-


A l’époque du prochain PG\, h. - - supérieurs, le diagnostic hema-
sition en partie sceptique, en partie ios ie • ja démonstration dune
toloxiquvde la trichinose diagnostic ‘^s de\lLux familles, admis à Thô-
trichine musculaire enkystci ) du* dou : . chef ignorant (professeur
pital des contagieux Samt-Ladislas a RrnUptst o " , ji; inostic dc flèvre
agrégé à la Faculté!), non Renient a rhois différents cours de
txphoide, mais encore a présente,, < .../.Jecins militaires et étudiants en méde-
soi-disant perfectionnement (hygtci. s <•., _ infection groupée de fièvre typhoïde

ma carrière médicale (v. Gyogyaszat. n -L, 1.24).


Ce même avril de 1921 comporte, en outre, dans les registres de 1 Hôpital Trous­
seau de Paris (service interne de l'éminent maître Dr Ed. Lesne). deux débuts» de
mùiinqdr tuberculeuse (les 9 et 15-1V), dont le premier coïncide avec la conjonction
lunaire de Vénus (le même jour), de même qu’avec cette date fatidique de lendemain
Je toutes les nouvelles lunes, dont jai appelé mes confreres a
nmnieatidn : « Les jours l.io-vrihqiies de la lunaison » (Aetme de Pathologie Campa-
ièe mars 1934). Le second début de méningite bacillaire (la-I\ ) a precede d un jour
le PG lunaire du 16-IV. Ce même PGV du 22-IV-1921 fut marque, dans le service
du Dr Eufinger, à Francfort-sur-Main, par une crise d’éclampsie gravidique.
Lv PGV du 25-XI-1922 s'accompagnait, dans le service du M. le Dr Lesné, d'un
cas de convulsion chez un nourrisson méningitique soigné à la crèche de ce service.
D'autre part, à la Première Clinique Ophtalmologique de Budapest, le Docteur
Weinstein a noté un accès de glaucome le 6-XI, phénomène biologique dont la cor­
rélation au PGV du 25-XI est rendue vraisemblable par l'opposition lunaire de
Venus du 5-XI. 1-a phase pleine de la Lune a pu également contribuer au développe­
ment du tableau clinique du glaucome.
Enfin, un tremblement de terre a frappé le Chili le. 10-XI-1922, simultanément .
à un orage magnétique d'intensité 4 (enregistré à l Institut de Physique du Globe
de Paris), line des rares taches solaires de ce même mois a peut-être été en rapport
avec le PGV en question, ainsi que l'exaltation de la pression barométrique à Paris
les 15 et 25-XI.
PGV du 1er juillet 1924 : tout d'abord {'essaimage du Périnéreis Marioni observé
jiar R. Herpin aux environs de la Nouvelle Lune du 2-VH, lune dont la marche fut
puissamment perturbée par les deux crises newtoniennes de l’aphélie de la planète
Terre et dc Vénus au périgée. Les perturbations que Vénus fait subir à notre planète
furent étudiées à fond par Hansen et Delaunay (v. Hansen : Ac. Sc. Paris, séance
du 5 mai 1847, C.R. t. XXIV), (Delaunay zLa Connaissance des Temps, t. 1862, Ad­
dition p. 3). Or, comme je l'ai montré dans mes travaux antérieurs et surtout dans
celui « Les jours biocritiques de la lunaison » (loco cit.), l’essaimage d'un grand nom­
bre de vers, surtout de vers maritimes, s'adaptant strictement aux phases lunaires
(le plus souvent aux phases syzygiales) j>eut être mis en analogie avec la menstrua­
tion féminine (v. aussi: Et. Budai, Contribution à Tétude des influences astrales,
1F Congrès International de Pathologie Comparée, Paris, octobre 1931). En effet, ce
dernier processus biologique se conforme également, selon Arrhenius et Ekholm
(Skandin,. Archiv. f. Physiologie, 1898), puis Guthmann ét Oswald (Monatsschr. f.
Geburtshilfe. 1936), aux phases et en particulier aux syzygies de notre satellite.
II y a eu ensuite, durant ce mois de juillet 1924, rendu mémorable par les effets
biologiqus (et géophysiques) du PGV du 2-VI1, un parallélisme frappant entre la
fluctuation des conditions météorologiques (surtout des jierturbations électriques et
barométriques) et les conjonctions de la Lune avec Vénus, renversement du sens du
champ électrique (— 370 et — 326 volts les 2 et 28-VII), puis baisses barométriques
biusques aux mêmes dates à Paris et à Karslruhe, à la proximité de Wiesbade. Et
surtout parallélisme, étrange entre toutes ces conditions cosmiques et les catastrophes
COSMOBIOLOGIE 331
cardiaques observées a l Hôpital de la ville de ll'iesbade (A. Géronne : Thérapie der
Gegeinvart, avril 192a), le tout sous le signe du PGV du 2-VII et des conjonctions
lunaires de Venus, calculées par les astronomes (et non astrologues) pour les 2 et 28
juillet 1924.
Il y a eu encore, durant ce mois de juillet 1924, le fléau poliomyélitique au
Canada et en Islande; la première de ces deux épidémies était funeste par le pour­
centage effarant de la mortalité qui a dépassé 50 %, et la seconde (celle d'Islande),
par sa précocité extrême (début de l’épidémie lin mai), ce qui a poussé dans un cul-
de-sac infranchissable I épidémiologie classique (y. b't. Budai : Le milieu cosmique
de la poliomyélite, Acta Med. Scandinav., t. 1948).
Et finalement peut-être préparation du terrain, en été 1924 comme en 1948 (confi­
guration a peu près identique de Vénus et de Jupiter) pour l'épidémie d’encéphalite
au Japon, qui, cependant, n’a atteint son maximum, en 1924, qu’en septembre. Par
contre, elle a debiite, en 1948, au milieu de juillet. Chose extrêmement curieuse, la
conjonction des mêmes deux astres migrants, Vénus et Jupiter, a illustré notre ciel
a la proximité du solstice d’aphélie de 1929 (le 14-VI1), année ou Vencéphalite léthar­
gique a également sévi au Japon. Les trois épidémies de 1921, 1929 et 1948 ont éclaté
par. la meme saison anormale pour cette maladie (été), problème irrésoluble pour
l'épidémiologie bactériologique.
PGV du 6-11-1926 : Péritonite gangréneuse foudroyante, due à la perforation d'un
ulcère, coecal tuberculeux, chez une jeune fille de 25 ans, ayant souffert depuis 1 an
et demi d'une ostéomyélite bacillaire de la hanche droite. Ce drame pathologique n’a
été précédé que de deux jours de nausées et tie vomissements et s'est subitement
déclarée le 5-11, .veille du PGV du 6-11-1926.
A quelle cause l'attribuer?
Voila bientôt un quart de siècle que le Prof. R. Debré a posé, avec son collabo­
rateur le Dr Senoze, la question : Pourquoi et dans quelles conditions survient, de
temps en temps, une généralisation chez des malades tuberculeux chroniques ?
De nombreux auteurs ont, depuis, essayé de répondre à celte question épineuse
sans parvenir à y donner une réponse rassurante. Tel par exemple cet éminent spé­
cialiste qui a déclaré, devant le public d’un Congrès de Phtisiologues, où les plus
enthousiasmés furent les moins initiés, que la généralisation est duc à la rupture de
l'équilibre immuno-biologique de l'organisme.
C'est si beau que même un profane en reste bouche-bé.
Cette jonglerie éhontée avec les mots grecs et latins en médecine, jonglerie
destinée à cacher toute la misère morale de cette rumination scientifique que le géant
spirituel de notre époque, R. Leriche, a si vigoureusement stigmatisée dans son livre
récemment paru en Suisse, se prête à la comparaison avec l'enseignement d'Arnoldus
Villanovanus (Professeur à l'Université de Montpellier à la fin du Xlllin" siècle,
qui a fortement recommandé :'i ses élèves d'employer, devant les non initiés, le mot
d'obstruction (surtout celle du foie), parce que les gens ne Je comprennent point, et
l’effet n’en sera que d'autant plus grand !
Apparition du syndrome de la schizophrénie chez un jeune garçon de 15 ans de
ma clientèle privée, quelques semaines avant le PGV du 6-11. Méningite bacillaire,
dont deux débuts: le 10-11, c'est-à-dire deux jours avant la Nouvelle Lune du 12-11
(lune conjuguée à Vénus et en passage par son périgée le 12-11) et le 20-11, trois
jours après la conjonction de Vénus avec Jupiter le 17-11, sont enregistrés dans les
tlossiers du Prof. Lesné à l'Hôpital Trousseau de Paris.
Cumulation des convulsions à la crèche de l'Hôpital Trousseau (deux crises con­
vulsives les 5 et 6-11-1926). Observation d'un accès de glaucome, noté par M. Weinstein
à Budapest le 3-11-1926.
La mortalité par affections cardiaques à Paris montre un maximum mensuel
k 16-11, veille de la conjonction de Vénus avec Jupiter.
Un jeune péritonitique bacillaire, L... Jean, de 2 ans, malade depuis le
25-XII-1925, mourut dans le service du docteur Ed. Lesné le 16-11-1926, et donc le
jour même où la mortalité cardiaque a atteint son maximum mensuel, ce qui montre
l'importance du système vasculaire dans sa totalité comme moyen de défense de
l'organisme vis-à-vis les infections les plus diverses.
La petite Irène I.... âgée de 8 ans, fut admise le Pr février, 1926 à l'Hôpital
Trousseau, étant alors malade depuis huit jours. Elle avait fébricité dans le service,
332 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

avec le diagnostic confirme tic fièvre typhoïde, jusqu au 1-1-11. ou, au moment précis
de passage d’un puissant groupe de lathes solaires, sa température est descendue
au-dessous de 37°. Le Ifi. veille de cette fameuse conjonction de Vénus avec Jupiter
(à la suite peut-être d’un embarras gastrique selon les cliniciens puissants du jour), la
temperature de la fillette remonte subitement à 1(bS. pour quelques lieurês seulement !
C’est l'effet des lâches solaires, disent les disciples du Maurice battre. Aon, c est
l'effet de la conjonction jovi-vénerienne, disent les astrologues.
La température d’un autre jeune tvphoïdique, R... Michel, de 2 ans, admis dans
I • même service le 1-11-1926. se comportait de façon analogue : défervescence Jus
II 1.5-11 (jours d’énormes taches solaires), recrudescence de la^ lièvre les 16/18-11
(veille, jour et lendemain tie la conjonction jovi-vénérieune dti 17-11).
Même allure de la lièvre chez un jeune pneumonique, M... Emile. I ans, soigné
dans le même service, durant la même période.
Eu septembre 1927. <»n voit le Z’GT du 10-LX s'accompagner de deux accidents
du </nwr.w ectopique, à la maternité de Szolnok (Hongrie), et dîme commision
meuiiigitique à la crèche de l'Ilopital Trousseau, le 12-1X, jour de périgée. de la Lune
«pii se trouve toutefois, à cette occasion, conjuguée non pas ?i Vénus, mais à Jupiter.
D’autre part, ?i l'institut de Physique du Globe de Paris, on enregistre deux orages
magnétique les 9 (intensité 4) et 10-IX (intensité 5).
Aux environs du PGV du 20-1V-1929. je me mêle d’une a (Taire d’affection per­
vertie vis-à-vis d’une fillette de 9 ans 12 qui a fomenté mon bouleversement inté­
rieur par une coquetterie enfantine. Cinq ans plus tard, alors que cette enfant est
<k venue une belle jeune fille de, 11 ans et a montré une inclinaison plus profonde et
plus consciente vis-à-vis d’un jeune homme de 20 ans, l’histoire a failli prendre une
tournure tragique |H>ur moi.
La même période céleste du PGV du 20-1V-1929 n’est pas passée inaperçue dans
le service hospitalier du Maître le Dr Lesné : les 17 et 19-1V, on a noté des accidents
convulsifs chez. deux |U-rits mêningitiques bacillaires de la crèche de Trousseau. Au
Val-de-Grâce. des accès de Plasmodium vivax ont été notés dans le service du Prof,
l'illod, les 11. 16, 21. 23 et 25-1V (la Lune entrait dans sa phase pleine le 23-1V).
Débuts de méningite bacillaire, enregistrés dans le service du M. le Dr Ed.
l esné le> Er, 11. 13 et 20-IV). Crise d'eclampsie gravidique du 1-IV. Accès de glau­
come le 5-lV et la cumulation des débuts de scarlatine (4 cas le 48-1V dans le ser­
vice du Dr Lesné.) et enfin apparition d'aurores boréales dans les régions arctiques
observées par L. Harang les 2 et 3-IV-1929.
' H ^-vXI-1930 fut précédé, les 20 et 21-1V, de deux convulsions à la
æ , Lrrousseau P«r tuie augmentation insolite des débuts de scarlatine, à
I Hôpital Trousseau (3-3 cas les 22 et 23-X1). La même crise gravi tique lut suivie de
deux perturbations magnétiques lu lendemain du PGV. Le 20-X1, notre satellite en­
trait suuultanenient en conjonction avec le Soleil (Nouvelle Lune) et avec Vénus. Ce
jour-la, 14 mm deau sont tombés à Paris (v. la note de Joseph Bertrand, secrétaire
purix-tiiel de I Academie des Sciences de Paris, sur les perturbations météorologiques
provoquées par les proximités de Vénus). La meme explication se prête à cet autre
l.nt curieux que le nombre des heures à électricité négative, très bas (toujours au-
XbîîSt V trois u,o!s VIH’ ,X et x- 15 le 6-x' êt 10 le IX-

Jlaufse barométrique exceptionnelle enregistrée à Paris le 12-XJ-1930.


’*i^c””“”®U'i^<nit^rcompitri'ou"sSA cPa^Js aitnë

avril 1939), des proportions Xvnl s^l« X “ C,de‘IA:“r Nicole, février-

~~ Si' * ‘srsatasfx es
COSMOBIOLOGIE 333
universelle ne s'en eût mêlée. Mais elle sen mêlait et d’une façon
Voici ce qu'elle nous raconte : très énergique.
Le 6 février (deux jours après le PGV Un 4 il ,1..
«iolnire de Saturne rlu 8 in A, ' i C V *’’’ deux jours avant la conjonction
solanc de Matin ne du Ml) des echauffourécs mémorables ont éclaté à Paris F.
effet, des groupes politiques de droite ont essayé de prendre d'assau le Pah^ Bo n
bon ou ont siege, dans les heures du soir, le gouvernement pt l^mrl . ! i i '
Blun> Des trams et des autobus out été
le pave de Paris. Peu de jours anrès le 9-11 r I...... / • ï • s . 1
entrée en effervescence .A cet effet, ’combiné du PGV et dé’ lÂeonjonTtîo./'s-'uu?-
menne, une troisième crime cosmique, le PG de la Lune (le 12-11) allait ajouter ‘on
action nelaste sur es espnts en ébullition. Ht ce PGL précédait immétliatenwut î"
Nouvelle Lune du 13-H (configuration de la témérité dans mon expérience) qui s’ins­
pirait cette fois en outre de la conjonction lunaire de Saturne. Bref, le 9-11, une
guerre civile formelle et des plus acharnées a éclaté à Vienne, avec, comme résultât,
plus de nulle, morts et plusieurs milliers de blessés. C’était apres que le signal eût
ete donne pai le parti social-democrate pour la résistance à l’action épura trice de
la police autrichienne... 1
Le (i-JX-19.’>5 deux jours avant le PGV du 8-IX (veille de la conjonction solaire
de Neptune du 7-L\), mon coiffeur, M. Boros, tente de se suicider, en essayant de se
couper les artères du poignet gauche. Et cela à cause d’une jeune dame, qui, depuis,
n a cesse de laisser bénéficier de son amour bon marché un nombre respectable
d’adorateurs...
A la même chronique pathologique appartient le cas d’une jeune femme de 37
ans, dont un litre de sérum plévral a dû être évacué le 7-IX-1935.
En avril 1937 (PGV le 1S-IV) je m'embrouille avec mon dernier amour, alors
petite jeune fille de 15 ans, mais qui est aujourd’hui, depuis sept ans, ma charmante
femme et la mère de deux enfants ravissants.
Un formidable orage a déferlé sur les régions situées au delà (vers l’Esl) du
tleuve Tisza, en Hongrie, le 13-JV-1937.
Bien avant le PGV du 20-XI-1938, le 25-X, je subis ma première attaque d'angine
de. poitrine qui fut suivie par d’autres attaques semblables au cours de l'hiver et le
printemps suivants, pour cesser ensuite plus de dix ans complets. Le lendemain de
cette première attaque, nous assistons, dans notre région, à une migration massive
d’oies sauvages. Le 29-X j’examine, dans mon cabinet de consultation, un vigou­
reux jeune homme, pour jaunisse aiguë, qui fut intoxiqué la veille, par un mets de
charcuterie, dans un restaurant de chemin de fer. Le 30-X, j’ai été appelé dans .une
famille où la mère, âgée de 35 ans, fait une fausse couche et la fillette (de 12 ans)
une angine avec lièvre à 40°. Le 14-XI, des araignées volantes innombrables tissent
et démarrent leurs voiles pour partir vers des horizons lointains. Cette même époque
fut en outre caractérisée par une augmentation angoissante de l'esprit belliqueux
après l’occupation, le 29-1X, de la Tchéco-Slovaquie par l’Allemagne hitlérienne.
Le PGV .du 27-V1-1940 exalte encore l'esprit belliqueux. La Hongrie mobilise
contre la Roumanie.
A l’époque du PGV du 2-11-1942, on assiste au massacre de la population civile
serbe dans le Sud de la Hongrie. Par le même courrier cosmique, je reçois une
lettre de ma fiancée qui m’invite à demander sa main a son père.
' La rubrique du PGV du G-IX-1943 comporte une épidémie de dysenterie en Hon­
grie, dont la violence ne fléchît qu après le PG (le 29-XI-1943) de hj '
la triple noyade (indépendantes les unes des autres survenue le 3-v IJ 1-194^, veille de
la conjonction lunaire de Vénus du 4-VIII dans un petit village de d.IIDO âmes de la
Hongrie où d'habitude il ne se produisait des noyades qu a la cadence d un seul cas
tous les ans.
I e PGV du 18-1V-1945 voit la dysenterie de famine de Budapest, qui a débute
avec le PG Saturnien du 29-XI1-1944, atteindre son maximum, simultanément, avec
une vague de chaleur inusitée par cette saison précoce en Hongrie. La meme épi­
démie a périclité avec la conjonction solaire de Saturne qui a suivi de près la date
du solstice d'aphélie, au début de juillet 1945. ' ■
PGV du 18-XI-1946 à proximité du périhélie de la Terre. Cette rencontre céleste
a amené une série de rixes dans notre village, or la proximité du Soleil fut réputée
déjà par Eratosthène (au HI,,,e Siècle avant J.-C.) comme exaspérant les passions
334 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

politiques. La decouverte du commandant-ingénieur français Rey sur 1 augmentation


périhvliquv de la charge électrique globale de notre planète Terre justifie cette ma­
nière de voir. Sous cet angle de vue. Electrocution mortelle d un jeune homme de
2i» ans, survenue accidentellement dans notre village le 15-XI-1946 (alors qu il était
vu train de monter un appareil récepteur de T.S.F.) pose impérieusement la ques­
tion : si ces rencontres célestes -géo-pêrihéliques avec, notre splendide voisine ne. se
rangent pas parmi ces crises cosmiques notoires qui sont susceptibles d elever, acci­
dentellement, jusqu'à 400 volts la tension électrique dans un modeste circuit tem-
jx-ré à 220 volts comme le nôtre ?

**
Comme en juin 1924. vingt-quatre ans après, en juin 1948, I effet biologique et
géophysique du PGT’ du 27 juin se confond avec celui, du groupe jovien,^ celui-ci se
tiouvant au périgée autour du 15 juin 1948. Mon attention ayant été dirigée davance
sur la venue île cette configuration extarordinaire surtout du point de vue geotropie
ij’en ai envoyé une note, lin mai 1948, au Prof. Holmgren, rédacteur en chef des
Jeta Medica Scandinavie^ (Stockholm), l'abondance du matériel d’observation re­
cueilli au sujet du complexe astro-biologique de juin 1948 apparaîtra tout a fait natu­
rel. J’ai attiré en particulier l'attention des épidémiologistes et des géophysiciens sur
lv fait que la planète Terre devant subir une double crise newtonienne en juin .(mo­
ment du périgée jovien vers la mi-juin et arrivée de Vénus au périgée le 25. juin
I948), on jxmrra s'attendre, pendant la durée d'une période d’environ un mois (et
qui sera centrée autour de l'époque 15-25 juin), à la reproduction du complexe géo­
physique et cosmobiologique que le Dr .Maurice Faure, président de la Société Médi­
cale du Littoral Méditerranéen, a cherché à mettre en bloc sur le comjrtc des taches
qui. singulières ou groupées, devaient traverser le méridien central du Soleil (M.
Faure, J\cvue de Pathologie Comparée, août 1931).
L’éminent médecin de Nice a rangé ces faits en quatre ordres : I) Symptômes
d’exacerbation chez des malades chroniques, précédant le passage de la tache ;
II) Accidents et drames de folie dûs à une perturbation mentale cosmogène au
moment même du passage de taches par le méridien ; III) Perturbations météorolo­
giques ; IV) Troubles d'ordre géophysique (les deux derniers groupes devant succé­
der au passage de la tache).
De plus, j'ai ajouté à cet avertissement adressé aux épidémiologistes en particu­
lier, que la rencontre à jx?u près identique de ces deux crises newtoniennes (PGJ
et PGV).ayant été accompagnées, en juin 1924, d’épidémies de poliomyélite en partie
extraordinairement précoces (comme en Islande) ou bien extrêmement violentes
(Canada), il a été curieux d’observer, si en juin 1948, l'éclosion d’épidémies sem­
blables se produirait.
Or, tandis que la poliomyélite se présentait de façon précoce mais peu nom­
breuse en Hongrie en juin 1948 (rapport officiel du Ministère de la Santé Publique),
les épidémies de la Bavière (Allemagne) et de l'Etat Caroline en Amérique du Nord
pris de 1 ampleur mais sont apparues à la saison habituelle, propre à cette
affection sur l’hémisphère Nord du globe. Toutefois, aux régions touchées de l’Amé­
rique du Nord, les autorités sanitaires, avaient cru devoir fermer les écoles, mesure
dont 1 efficacité contre les crises gravitivès de la planète ’l'erre demeure discutable.
Il serait toutefois prématuré de vouloir dresser d'ores et déjà (avril 1949) un
bilan cosmobiologique définitif de 1 époque en question. Mais un examen impartial
permet d aifirmer (et les preuves a énumérer vont plus encore corroborer ce fait),
que des accidents biologiques extrêmement^ nombreux ont accompagné la double
perturbation newtonienne géotrope de juin 1948. Et la vérification de ces coïnci­
dences équivaut a reconnaître la puissance prophétique des principes cosmobiolo­
giques modernes.
On ixrnt grouper comme suit les accidents de juin 1948 qui confirment de façon
jilus qu évidente la realisation de mon pronostic émis fin mai 1948.
I. - PERTURBATIONS METEOROLOGIQUES
(caractéristiques des périodes joviennes estivales) : les 3 et-
■•' b avec visibilité de il fl mètres (département Békés, Hongrie). - 2. Averse* :
>t; J**' <t,n!i *O<>est de la Hongrie et Je 23-VI. dans diverses autres régions du
meme jiays. — 3. Inondations : Anatolie le 6-VI, Slovaquie le 9-VI New-Wales
(Australie du bud) le 18 (16) VI, Fou-Kien (Chine), avec 100.000 victimes, le 21-VI
COSMOBIOLOGIE 335
(19-VI). (Les chiOres libres se. rapportent à la date de parution de la nouvelle dans
les quotidiens, tandis que ceux en parenthèse correspondraient à la date effective
fâteAuÆ •' ,)é|,;'rle,'";"t (Hongrie), le f7-VI et

II. - TROUBLES D'ORDRE GEOPHYSIQUE


I. TrouhMs «Pio-s/i/iérjynex _• )c 2I-VI, déterminant l’arrêt des communications
téléphoniques et attribues (a tort ou a raison, mais le dernier cas nie paraît moins
viaisemblable), a I influence des taches solaires. Des troubles analogues furent ob-
vniZ _ ’”X,au!’ari,va'"’ l.e du PG JOV,KiS’ a!t P" d<*' sc fairt’
\aloii. 2. Feu de grisou, le 19 (1/) VI, departement Kiou-Sou (Japon), avec (il
mineurs ensevelis, dont 23 retires morts. - 3. 5mmes •• Le 6-VI, ville de Lihua
(Chine), avec 800 morts. Le 13-VI. Arezzo (Toscana) Italie. Le 28-VI, au .lapon, avec
plus de 4.000 morts et plus de 9.000 blessés. Le 30-VI, île de Levkas (Grèce), avec
une cinquantaine de morts.

III. - TROUBLES ET PHENOMENES BIOLOGIQUES


1. Zoologie : Le fO-VI. Essaimage de fourmis (ailées) dans nos régions, qui a
duré, intense, trois jours, après quoi il décroît progressivement. A comparer avec le
phénomène analogue observé par moi le 5-V-1935, cinq jours avant le PG JOVIEN
du 10-V-1935 (V. La Côte d'Azur Médicale, déc. 1939), de meme qu’avec un 3,nc essai-
mage du meme insecte qui s’était produit les 1, 2-VI1-1942, huit jours après la cons­
tellation antipode (conjonction solaire) du même corps céleste (le 25-VI-1942). Il
paraît donc, que dans ce cas, l’effet jovien l'a emporté sur celui de Vénus, distinc­
tion délicate, mais rendue possible par une analyse en série. On peut également
.nommer, dans ce groupe de phénomènes biologiques, la pullulation et la voracité
extraordinaires des moustiques à partir de la Nouvelle Lune du 5-V1-1948, Dans un
ouvrage synthétique en préparation, je montre le synchronisme entre les oppositions
solaires de Saturne et l’essaimage des abeilles durant une période de quatre ans,
de 1926 à 1929, aux deux mois de mai et juin (département Békés, Hongrie), l’es­
saimage se retardant d’année en année, en parallèle avec la régression annuelle, de
13 jours chaque lois, de la date d’opposition de Saturne. A propos de toutes ces
coïncidences frappantes, il me paraît juste de citer le mot de Maeterlinck : « Ces
problèmes que nous rencontrons dans un monde qui paraît très éloigné du nôtre,
nous touchent de fort près. 11 est probable qu’en notre propre corps tout se passe
de la même façon » (un biologiste dirait : certains processifs biologiques se dérou­
lent de la même façon. — N.D.A.). D’ailleurs Veiel n’a-t-il pas vu apparaître, cha­
que printemps, les premiers malades de lupus, 14 jours après le bourgeonnement
des arbrisseaux de noisette ? (Zeitschr. f. Tuberkulose, t. LI, n" 2, 1928). Dans le
même cadre cosmo-zoologique se place encore la ponte massive dans nos régions,
de ces araignées minuscules moins grosses qu’une tête d’épingle que j’ai observé
k 26-VI-1948.
2. Accidents humains : A) Accidents dûs à la diminution de la capacité de
concentration mentale. Ecroulement d’échafaudage en trois lieux différents de Bu­
dapest, en 24 heures, le 2I-VI-1948. Le même fait regrettable se reproduit quelques
jours plus tard : les 24-25-VI : trois nouveaux écroulements d’cchafaudages sont dé­
plorés par les journaux de la même ville, mais celte fois, avec plusieurs morts, et
en 48 heures. — B) Accidents biologiques humains « banaux » et crises psycholo­
giques individuelles et collectives, dans l’ordre chronologique, avec en tête, un drame,
politique (le 6-VI) lendemain de la Nouvelle Lune du 5-VI (ciel de témérité), qui
s'est déroulé à Petri-Szabolcs (Hongrie) où un agent de police fut assassiné par un
bigot « antidémocrate ». Mais le fait biologique capital de cette époque est l’extension
épidémique explosive de la coqueluche en Hongrie, à peu près simultanément sur
tout le territoire du pays, phénomène biologique fondamental et casse-tête désolant
pour les adeptes des doctrines classiques. En clientèle, j’en constate le premier cas
le 10-VI. en même temps que l'on évacue et renvoie chez soi, d'une section ortho­
pédique enfantine de Budapest, un jeune garçon de 11 ans, à cause de l’épidémie
de coqueluche qui y a subitement éclaté. Le 12-VI, dans l’ordre chronologique,
j’observe, en clientèle, un cas de cancer inopérable de la prostate, où la dysurie
fatale s’installe assez brusquement par cette époque critique du point de vue de la
336 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

««.smobioh.gie, Le innlade en meurt après une V.X'de"''» dïèz

d’• un otage de
i marque en i» >i. vtîino lLe<» 15.VI nrrmierc
Palestine. w ; corduniuc
premiere crise- .. * ; (nocturne
î.1Sfnl’.\
chez, un homme «le 37 ans. un de mes meilleurs amis, qui ne»*'•« Xmlnanons
ce jour-là ce que c’est la maladie. Le 16-VI. emp.naom'cmenl par <le».
de X personnes. nouvelle annoncée par les qu.it.d.ens de Budanes.1X
cas «/ em/xasonnemenl par des champ*'»"» (de 13 apprentis) di ns la wprtalc hon*
«mise. Le nombre de ces empoisonnements sék-ve a une <- < décennies 11

rsXaineÉale Centenaire

.’observe dans la pullulation de certains champignons parasites. I. ex. les capsules


productives de Mdie du chêne sont subitemtmt apparues en Europe en I93WM>.
après une absence de plusieurs décennies (G. Moesz, T.T.K. . « Kgu o
des Sciences Naturelles », juillet 1938).
Le même jour (17-VI), mon confrère le l)r L. Puskas observe, en clientèle, un
avortement de quadrijumeaux âgés de 5 mois de vie intrauterine, 4 garçonnets longs
de 27 cm. Le 19-VI, je soigne un garçonnet de 7 ans pour encéphalite; (issue heureuse
au bout de 15 jours. Le 2IJ-VI. hémoptysie chez un cardiaque par ailleurs bien por­
tant. Le meme 20-VI, les journaux annoncent 15.000 cas de diarrhée a Vienne
(Autriche) attribués par un quotidien à la consommation de conserves- américaines.
Le 22-V1 également, j'observe lictere d’uu nouveau-né âgé de 3 jours et guéri en
5 jours grâce à l'administration de vitamines « K ». I oujours le 22-VI, debut d une
qranuïie mortelle chez un garçonnet de 2 ans. — 4. Psychoses collectives : Le 13-VI,
/droite en Tripolitaine contre la domination britannique. Le 15-VI, vague de grèves
dans J’Ouest de l'Europe : Londres, Belgique, France et Espagne. Le 16 : grève des
muezzines à Moskniue (Tunisie), la première de ce genre que l'histoire connaisse.
Le 17-VI, démonstration de famine.de 10.000 étudiants à Munich. Le 20-VI, révolte
en Malaisie (colonie anglaise). Le 24-VI, sérénade sanglante' en Mexique, avec quatre
morts : la jeune fille, le père et deux musiciens. — 5. Moment historique : Prise de
Kai-Feng, capitale du Honan (Chine), par les armées « démocratiques » chinoises.
- 6. Accidents biologiques collectifs : I. Légère augmentation des cas de poliomyé­
lite en Hongrie au cours du mois de juin 1948 (précocité comparable à celle de
l’épidémie d’Islande en 1924) (rapport officiel, voir : « Népegészségügy n° 21, 1948),
par une configuration céleste pareille. IL Parallèlement avec cette épidémie de po­
liomyélite, on rapporte, de Budapest, des groupes de polynévrite, comparable, dans
certains de ses symptômes, à la poliomyélite (M. Flamm : « Orvosok Lapja », t.
IV, n" 29, du 18-V11-1948). III. On observe, à Budapest plusieurs centaines de cas
d'une maladie soi-disant « nouvelle », mais qui ne serait, suivant certains experts,
qu’une variété de la grippe. Or, la notion de la grippe estivale,- aliment spirituel
difficile à digérer pour les doctrinaires de l'épidémiologie classique, se prête â la
• comparaison avec les séries de pneumonie estivale. D'ailleurs, cette épidémie esti­
vale de la grippe de Budapest confirme, sur un point de plus, mon pronostic émis
en mai 1948 pour le mois de juin de la même année, car les accidents biologiques
collectifs de cet’ce période (juin-juillet 1948) ressemblent à ceux qui s'étaient produits
en juin 1924. En effet, l'épidémie de poliomyélite de 1924 en Islande a été également
accompagnée d'une épidémie de grippe (v. rapport épidémiologique n° 135 de la
S.D.N.). I\\ Enfin, on j)eut mettre sur le compte de la double crise newtonienne de
juin 1948 l'éclosion dune épidémie de coqueluche (v. plus haut), se propageant, au
cours des deux mois de juin et de juillet 1948, sur tout le territoire de la Hongrie.
En résumé, il s'était de nouveau affirmé la possibilité d’une prévision cosmo­
biologique d'accidents pathologiques collectifs, voire massifs.
Du point de vue météorologique, les troubles imprégnés au temps qu’il fait pâl­
ies deux crises newtoniennes de juin 1948 avaient fait sentir leurs effets durant plu­
sieurs semaines, a la. manière des ondes concentriques suscitées par un caillou jeté
dans un lac endormi. En effet, les conditions météorologiques des deux mois de
COSMOBIOLOGIE
337
juin et juillet 1948 ont été tout-à-fait 'mnrmni, .’
dinaires qui pourraient être spécifiés ’comme ,)r<îsent?nt des caractères extraor-
on a observé à Moscou, selon k^ouînaü" moi, XT’ FC“|/a"V P?r
décennies. D’autre part, on a vu ■ durant h nr.n?' 1 ” IeJ>,us1 chaud depuis des
orages de neige dans I , Taîra, dan I rïïî. <|,,,nZÎU"C <le ,9,!i’ d«
Venise, avec des températures ^Xoî.s de Jro, iW’C “ e" Su,W’ v"i,e a
Ultérieurement, j’ai pris connaissance des WHl-mc .... *• • '
en juin 1948 dans un service hospitalier de Budapest. s,llvan,s’ !i«r'enus
Dix enfants âgés de 2 à 3 ans furent cathétérisés le 4 VI iqig •i •
qui, apres avoir vacciné des groupes d’enfants dans mw* ïJlî i 1 i"? ,ne<kc,,‘
a oublié, de laver ses mains. Le lendemain ouM^ des dîv "f n}alade V<"S,,æ’
malaise et de vomissements et le lÆ ii E i.t • <hx e,?fant\P»«« <k*
température de 3H- àJ0-.?1ui dure, en diminüm. pr.ZXucnt’ 16 jXs I «
SXÆ de:7 VTïc'S; i""îi'rara"t C°ntrc '« ^é '.ne
pendant & ne tires (le Ml). Le piemier groupe se recrutait d’enfants non vaccinés
Or, les oiganes génitaux de ce groupe infortuné a présenté, les 7-10-V1 (et les jours
suivants) d énormes phlegmons couverts de nombreuses pustules varioliq’æs cou
I liantes qui ont résisté a la pénicilline. Le 10-VI le gonflement des organes génitaux
des quatre malheureux non vaccinés atteint un degré qui empêche l’émission des
l’évoîutii n “di Sr\nt C 2?4|l (Ce <,Ui .i,ltHquc Influence prépondérante, sur
p 'î a"i d n a^,dentS’ de a jovienne?). A ce propos, le Prof.
Rajka (Edmond) souligne, comme Jausion en France, d’ailleurs, depuis des décen­
nies, l importance du terrain dans revolution des infections cutanées (« Népegész-
segugy », Fejer et Asboth, le J6 janv. 1949, p. 50). Or, tandis que le raisonnement
des doctrines classiques s arrête la comme paralysé devant le spectre mystérieux
du terrain, le cosmobiologiste explique sans effort ces fléchissements brusques de­
là resistance organique, en invoquant la théorie de la cosmo-sensibilité (sorte de
relativité) de la carence des éléments biogènes (Et. Budai, loco cit ). Il faut recon­
naître toutefois qu une tache enlaidit ici la beauté de ce raisonnement : c’est que
Fi correlation cosmique de ces accidents paraît plus étroite avec le PG JOVIEN du
1>VI qu’avec le PG VENERIEN du 25-VI-1948.
Si nous voulons maintenant poser un pronostic cosmobiologique pour (in jan-
vtci 1950, ou. \ enus, a nouveau, devra se rapprocher de nous, il nous intéressera
en premier lieu, car si les périgées vénériens se reproduisent tous les 19 mois et
demi, le rythme saisonnier dans les rendez-vous célestes Terre-Vénus esl de 8 ans,
avec, chaque fois, un décalage de deux jours environ en avant sur notre calendrier
Ce sont les périgées vénériens du 20 février 1878, du 18-11-1886, du 16-11-1894, du
14-11-1902, du 12-11-1910, du 10-11-1918, du 7-11-1926, du 4-11-1934 et du 2 février 1942.
Ce glissement de deux jours en avant chaque huit ans doit jouer un rôle im­
portant dans la formation du rythme de Vhistoire humaine au même titre que dans
le déterminisme des conditions météorologiques. Cette dernière affirmation défiera
probablement l’opinion d’un grand nombre de météorologistes contemporains, car
la grande majorité de cette honorable corporation s’accroche encore désespérément
aux dogmes exclusivement radiatifs quoique ces dogmes ne manquent pas d’élé­
ments qui peuvent être stigmatisés comme superstitieux.
Du point de vue historique il n’est dépourvu d’intérêt de constater que le PGV
qui a eu lieu le 16-X1 en 1946, a dû se produire aux temps napoléoniens, voire à
l’époque des révolutions américaines et françaises, aux environs du PERIHELIE DE
NOTRE GLOBE, configuration dont l’action excitante sur le psychisme des peuples
fut soupçonnée déjà par Eratosthène (voir aussi l’histoire de 1 effervescence italienne
en 1947-1948). Mes observations faites au moment du PGV du 16-XI-194G (v. plus
haut) m’ont amené à admettre une influence excitante analogue de Vénus à tous
ses périgées, mais surtout lorsque ces périgées ne tombent pas loin de la date
du périhélie de notre propre planète.
Et, ce qui est plus grave encore, la série d avril,des PGV OCTANNUELS se
rapprochait, par ces mêmes époques historiques, de l'equinoxe de printemps, autre
inoment géophysique excitant du point de vue psychisme collectif • sous nos lati­
tudes.
Cependant, avant de risquer un pronostic pour fin janvier 1950, la série printa­
nière des PGV doit subir de nouvelles sélections d’abord à cause du défaut d’ob­
servations précises antérieures à 19.18 et puis aussi du point de vue des configurations
338 ' LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

concomitantes. Pour cette dernière raison, il nous faudra laisser choir T1' Je I (»\
du 9-IÎ-19I8 qui a suivi de près Popposition de Saturne du 31-1 et immédiatement
piécédé la conjonction d’Uranus du I3-ÎI-I9I8, et .2° le PGV du 4-11-34 qui ne de­
vançait que de quatre jours la conjonction saturnienne du 8-11-1934.
Donc, en définitive, il ne nous reste comme base de pronostic (ayant perdu,
ixnidnnt le siège de Budapest, décembre 1944, mon recueil d observations touchant
le PGV du 2-11-1942), que fé|X)<|ue de fin janvier-début février 1926, où la conjonction
solaire de Jupiter (le 25-1-1926) se rapprochait du PGV du 6-1L On assistera toute­
fois lin janvier-début février 1950 a l'ordre chronologique renverse de ces memes
phénomènes célestes, le PGV devant cette fois précéder la conjonction solaire du
groujw jovien.
Or, la double crise newtonienne de lin janvier-début février a provoqué, en
1926, la généralisation de tuberculoses chroniques (v. plus haut) et. coïncidait avec
des crises biologiques chez des enfants atteints de fièvre typhoïde, de pneumonie
et de convulsions, tandis que chez les adultes, la même double crise astronomique
de la planète Terre s'accompagnait, d'accidents de grossesse ectopique, de glaucome,
d’apoplexie, etc. Le tout sous un ciel qui fut embrasé, le 2G-I-I926 ]>ar une aurore
boréale de puissante intensité et accompagnée, le même jour, d'une perturbation
magnétique d'un ordre de grandeur exceptionnel.
De plus, comme les PGV d'avril 1929 et de novembre 1930 ont été accompagnés
d'une augmentation du nombre des cas de scarlatine et au contraire, lin janvier
et début février 1920, la diphtérie l’emportait sur la scarlatine il sera légitime de
se méfier des deux affections vers la fin de janvier 1950.
En résumé, on peut donc s'attendre, lin décembre 1949, tout le mois de janvier
et début février 1950. en premier lieu à la reproduction de séries d’accidents biolo­
giques et géophysiques analogues ?i celles qui ont été observées en janvier et au
début de février 1926. En particulier, on verra ces accidents se tasser autour de la
syzygie lunaire (Pleine Lune ?) du début février et autour de la dernière Nouvelle
Lune qui la. précède. Les feux de grisou, les aurores boréales visibles même sur les
latitudes méridionales de l'Europe, ainsi que l’augmentation du nombre des trem­
blements de terre ne manquera pas non plus.

Docteur Et, BUDAI.

TOUS OUVRAGES concernant


L'ASTROLOGIE - LES ARTS DIVINATOIRES (Chirologie - Graphologie
Géomancie - Radiesthésie, etc...)
L'ESOTERISME - LE PSYCHISME - LES SCIENCES PSYCO-PHYSIQUES
L'OCCULTISME - LE SPIRITISME, etc...
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16, Rue Nazareth — TOULOUSE (Télépk : 80-64)

“LE FCRZE OCCULTE”


Periodico di Orientamento per la Conoscenza Intégrale
Rcdattore-capo : SA VERIO Ll VOLSI (Sabba)
Pubblicazione mensile — Abbonamento annuo per l’estèro : L. itaL 500.—
_______ Redazione : MILANO — Via Ampère, 40
L’Astrologie el les choses

Certains astrologues se refusent à croire que l'Astrologie peut s’appliquer tout


aussi bien aux « choses » qu aux gens et aux bêtes (I). Penser de la sorte, c est pose.-
des limites aux influences astrales ce qui est contraire aux lois du Cosmos et à tour
ce que nous connaissons sur la radioactivité.
L'étude qui va suivre démontrera d’une manière irréfutable, par sa technique
que I Astrologie peut s appliquer aux « choses » et que tout se tient et sur notre Pla-
nete et dans le Ciel.
.Auparavant qu on me permette un court plaidoyer en faveur des Révolution;
bola'ires. Beaucoup d astrologues se refusent à ranger cette méthode dans celles des
Directions, sous prétexte que seules les primaires, les secondaires — voire les symbo­
liques appartiennent a un système où tout est « dirigé » d’une manière mathéma­
tique et astronomique.
Partant de ce principe, la Révolution Solaire a le droit aussi d’être considérée
et admise comme faisant partie des Directions. (J’entends par « Directions n*‘toute
méthode qui permet de prévoir l'échéance, aussi exacte que possible, d’un événe­
ment quelconque dans le courant d une année sous revue). Car si on s’en tient à ce
système « dirigé » on oublie que la méthode des Révolutions Solaires, elle aussi, est
dirigée purement et simplement par les lois de l’astronomie et des mathématiques.
On oublie aussi, par les. Révolutions Solaires successives, qu’il n’y a pas d’interrup­
tion dans la marche de l’Ascendant depuis la naissance jusqu’à la mort.
Et si les praticiens de l’Astrologie voulaient se donner la peine de suivre la
marche de 1 Ascendant de leur thème, en s’inspirant de la démonstration cjui va
suivre, ils s apercevraient que cette méthode recèle une exactitude et un sens d inter­
polation insoupçonnés (2).
Et, mieux encore, ils trouveraient par cette méthode le moyen de rectifier les
horoscopes dont l’Heure de Naissance est presque toujours incertaine.
En passant, je désire rendre hommage à l’auteur de « La Technique des Révo­
lutions Solaires » qui a doté l’Astrologie d’une méthode d’interprétation d’une valeur
incontestable Son système de superposition des Maisons possède, à lui seul, une
richesse de détails qu’aucun autre système de Directions ne peut donner.
Un simple exemple va le démontrer. En secondaires, un Ascendant au début
du signe du Lion mettra 40 ans pour sortir de ce signe ; pendant le même laps de
temps un Ascendant en Verseau aura traversé trois signes !
C’est ainsi que les années creuses, inexpliquées par les signes de longue ascen­
sion, trouveront toujours toute solution par le système des Révolutions Solaires.
Enfin, je pratique l’interprétation par les Révolutions Solaires depuis une dou­
zaine d’années et je n’ai qu’à m’en féliciter. Je ne crains pas d’affirmer que cette
méthode est supérieure aux autres. Est-ce à dire que les autres systèmes d’interpré­
tation ne valent rien ; au contraire, avec Volguine je suis partisan d’employer les
secondaires combinés avec les Révolutions Solaires. Celles-ci, par la richesse de
leurs détails, élargissent le champ d’investigation et apportent très souvent la solution
à une question difficile que les secondaires, à elles seules, ne peuvent résoudre.

(1) Voir les études du regretté de Herbaix sur l’Astrologie animale.


(2) Ceci n’est pas une affirmation gratuite, elle est le fruit d'une longue expé­
rience établie sur plusieurs milliers de thèmes et plus de 500 Révolutions Solaires.
340 LÉS CAHIERS ASTROLOGIQUES

Voici ! étude qui fait l’objet de cet article : « /’Astrologie et les choses ».
Il s’agit d’un immeuble dent le thème s’établit comme suit : la pose de la
première pierre eut lieu le , „ ; _
26 mai 1932, 8 h. 5 m. (malin), I h. été. Lal. 5O“37’ N. Long. 5'33' Est de Gr.
MC - 25° Poissons Soleil - l*M8'4" Gémeaux
XI 3° Taureau Lune - 24° 15' Verseau
XII - 17°'Gémeaux Mercure - 15**48' Taureau
AS 22**13’ Cancer Vénus - 12°4I' Cancer
Il - 9" Lion Mars - 1IP20’ Taureau
III 28*' Lion Jupiter - I5°53’ Lion
Saturne - 4**38' Verseau R.
Uranus » 2lQ50' Bélier
Caput - 22"3O' Poissons .Neptune - 5° 13' Vierge
Part de Fortune • 12° Bélier Pluton - 20u8’ Cancer
Je ne commenterai pas le thème radical ; je me bornerai seulement à signaler
ceci — à litre indicatif pour ceux que la chose intéresserait — c'est que Saturne
rétrograde en Vil provoquant de très graves difficultés entre le propriétaire et les
entrepreneurs de la maison, au point que les travaux furent arrêtés. Pour éviter( des
poursuites judiciaires les différends furent scumis à l’arbitrage d’un architecte-expert.
Le propriétaire fut lésé du tout au tout ;
Dès 1945, il se proposa de vendre son immeuble ; consulté à titre d’ami —--
pas comme professionnel — sur les chances de vente, je fis remarquer qu’il n’y avait
aucune chance de vente pour cette année-là. Il en fut de même pour les années 1946
et 1947. Puis vint 1948, alors là seulement je pus affirmer que la vente aurait lieu
entre les deux anniversaires.
Voici la Révolution Solaire 1948-49 de l’immeuble :
MC' - G” Verseau Soleil - 4°48’4” Gémeaux
XI - Z' Poissons Lune - 1l°50' Capricorne
XII - 14* Bélier Mercure - 27°40’ Gémeaux
AS - 8-5S' Gémeaux Vénus - 10°0' Cancer
II - (P Cancer Mars - 3°2' Vierge
III « 17’* Cancer Jupiter - 26°30’ Sagittaire R
Saturne - 17°5’ Lion
Uranus - 25°0’ Gémeaux
Caput - 13° Taureau Neptune - 10°23’ Balance R
Part de Fortune - 16° Capricorne Pluton - 12°41’ Lion
* En confrontant les deux cartes, il était impossible de se tromper. Un seul
indice à lui seul confirmait la vente : _ le .......
Milieu du Ciel de Révolution Solaire en v..
VU rap’ on ,se,raPP°rte a Ta Technique des Révolutions Solaires », page 57.
On y lira : « Ainsi par exemple dans une révolution solaire correspondant à la vente
« d un immeuble longuement attendue, l’Ascendant était sur le Milieu du Ciel
“ ?’ ’a annuelle se superposait en majeure partie à la II natale, le Milieu
« du Ciel se plaçait dans la maison natale des contrats qui est la VII, etc... »
. Et ceci est bien la preuve que la superposition des Maisons recèle des indica­
tions que tout autre système de Directions ne pouvait ni donner, ni expliquer.
Il se présenta plus de vingt amateurs pour acheter ; à chaque présentation, je
faisais mes reserves sur I aboutissement des pourparlers. J’étais convaincu que ce
serait une femme qui ferait l affaire. Et en tout dernier lieu, ce fut bien une femme
qui se présenta et acheta, confirmant ainsi le pronostic contenu dans le thème radical :
I VII ? VIH. A remarquer encore aue le Maître de II de Révolution Solaire
est en VIII de Revolution : maison des achats et ce Maître est encore la Lune h
Voici maintenant le déroulement technique de la Révolution de l’anniversaire
au jour de vente. Entre ces deux dates, il s est écoulé 276 jours convertis en T.S. (2) :

parallèlidifférent“ deS angIeS 5’explique ici Par des statistiques établies sous un

(2) Voir la Table de progression de l’Ascendant.


L'ASTROLOGIE ET LES CHOSES 341

18 h. 08 — 34 ajoutes au T.S. de la R.S. : 14 h. 41’ 20”. L’Ascendant est


en VIII et presque en conjonction à la Lune, Maîtresse de II de R.S. et la VIII
à 28° du Lion de R.S. : vente d immeuble, le M.C. est en conjonction exacte
au noeud descendant.
Dans mes recherches pour la rectification de thèmes ou pour l’échéance d’un
événement quelconque, j emploie, en plus de la progression sidérale, la progression
tropique : soit la différence tropique divisée en 24 h. et ajoutée au nouveau T.S.
Dans celte étude la différence tropique (5 h. 48*) est de 4 h. 08’ 02” ajoutées au
nouveau.T.S. donne : 18 h. 49’ 22”. Celle méthode donne presque toujours des
aspects partils avec les angles ou ces Planètes. Ex. : le M.C. est, à 11 °50’ au
Capricorne en conjonction exacte à la Lune de R.S., la IV en conjonction exacte
à Venus radicale ! L’As se situe à 2711 du Bélier en trigone exact à Jupiter en VII
de R.S. La II est très près du Soleil et en carré exact à Mars de R.S. !
J’espère qu’on ne trouvera rien à redire à la technique de cette démonstration
A ceux qui voudront dans leurs recherches s’inspirer de celte méthode qu’ils ne
manquent pas de calculer la position du Soleil à la seconde près.
Plus tard, je publierai une autre démonstration technique : « Comment redi/icr
une Heure de naissance par la R.S. ».
Enfin, j’espère que cette élude ne permettra plus de douter que l’Astrologie
peut s’appliquer aux « choses ».
E. MAGNÉE.

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DONNÉES DE NAISSANCES INTÉRESSANTES

Otto Abetz le 26 mars 1903, 10 h. du malin, Schwetzingen, près Heidelberg


(d’après Destins, n" 41).
Georges Bidault, le 5 octobre 1899, 3 h. du soir. Moulins (d'après Destins,
n" 7).
Léon Blum, le 9 avril 1872, 7 h, du matin, Paris (d'après Destins, n" 2).
Sergiu Celibidache, chef de « Philhaimonisches Orchester i> de Berlin, le
11 juillet 1912. I h. 30’ du soir, Roman (Roumanie) (comm, par M,
Troinski).
ABBÉ Chaupitre, Jcan-Marie-Victor, homéopathe, le 22 octobre 1859, 8 h.
du matin, Gennes (Ille-et-Vilaine) ; mort le 12 avril 1934 à Naples
(comm, par J. Menguy).
S1R Stafford Cripps, le 24 avril 1889, 2 h. 14’ du soir, Gloucestershire
(d’après jVeiü Word Astrologer* n° 104),
Alexandre-Gustave Eiffel, constructeur de la. Tour Eiffel, le 15 décem­
bre 1832 , 8 h. du soir, Dijon (Côte d’Or) (d’après Destin* n" du 15 juin
1949).
FÉLIX GouiN, le 4 octobre 1884, 5 h. du matin, Peypin (B.-du-R.) (d’après
Destins, n*‘ 3).
Mgr MAURICE Feltin, archevêque de Paris, le 15 mai 1883, 4 h. du matin,
Delle (lerr. de Belfort) (d’après L’Astrosophie, n° de Septembre 1949).
FRANCIS de MlRCLAlR, guérisseur, auteur des « Guérisons miraculeuses », le
4 avril 1890, 8 h. du matin, Nice (rens. pers.).
J.-H. ProbsT-BiRABEN, auteur des Mystères des Templiers et de Rabelais
et les Secrets de Pantagruel, le 12 août 1875, entre minuit et 1 h. du
matin, Pau (B.-P. (rens, pers.).
RAMAKRISHNA (Shri Bhagavan Paramahamsa), le 18 février 1836, midi 41’
heure loc.), Kamarpukur (comm. par H. Fortin). Notons que M. Troinski
donne 5 h. du matin.
PROF. Carl Schmid, politicien de l’Allemagne de l’Ouest, successeur pro­
bable du Docteur Schumacker, le 3 décembre 1896, 9 h. 30’ du matin,
Perpignan (comm, par M. Troinski).
Mlle M. SenARD, fondatrice de la Bibliothèque Synthétique de Lausanne et
auteur du Zodiaque (1948), le 2 avril 1879, 7 h. du matin, Sedan (rens.
pers.).
Michel Simon, le 9 avril 1895, 11 h. du soir. Genève (d’après Destin, n° du
15 août 1948).
TartakOVER, champion d’échecs, le 9 février (julien) 1887, Il h. du soir.
Rostov-sur-le-Don (comm, par M. Renoult).
Maurice Thorez, le 28 avril 1900, H h. 30 du matin, Nouvelle-Godault
(d’après Destins, h ° 2).
CHARLES Trenet, chanteur, le 18 mai 1913, 2 h. après midi, Narbonne (dé­
claration publique faite par lui-même au Gala de la Radio, Poste Pari­
sien, le 29 décembre 1947; com. par M. P. Gautier).
ViVEKANANDA (Narendranath Dutt. Swami), le 12 janvier 1863 , 6 h. 4’ du
soir, Calcutta (comm. par H. Fortin).
FRIEDRICH VON STROMER-REICHENBACH

Introduction à I Historionomie
Applicalion à la Guerre de 1870-71

1 raduil de I allemand avec I autorisation de l'auteur par


Gaston GEORGEL

Suite (1)

Exactement comme pour le parallélisme intérieur et extérieur, une


division et un redoublement des événements sont également possibles
dans le saut du cavalier (en avant, ou en arrière). Voici un exemple <ï
ce sujet : En Chine (cercle 8, mongol), en l’an 8 après J.-C., F usurpa­
teur Wang Mang s’éleva au titre d’empereur et renversa la dynastie des
Han occidentaux, qui avait régné de 202 (ou 206) av. J.-C. à 8 apr.
J.-C., donc pendant 210 ans. Il introduisit (sous sa dynastie Hsin;
toutes sortes de nouveautés révolutionnaires, comme par exemple le
remplacement de la propriété privée des terres par l’antique division
du Sol (dite des 9 champs, de la dynastie Tschou), abolition de l’escla­
vage, mesures de contrainte pour la règlementation des prix par l’Etat,
réformes monétaires et fiscales imposées par la force, institution de
cycles pour la désignation des années. Le mécontentement provoqué
par ces mesures fut encore augmenté par de grandes expéditions mili­
taires contre les Huns et par les impôts nécessités par ces guerres. Il
put encore réprimer une révolte qui avait éclaté en 19 apr. J.-C.; mais
une nouvelle, sous Liu Huan et Liu Shiu (tous deux de la dynastie
Han) eut plus de succès ; après diverses défaites, l’empereur Wang
•Mang fut détrôné après 15 ans de règne en-Fan 23 apr. J.-C., et tué
par les soldats ; il s’ensuivit alors la restauration de la dynastie Han.
Conformément à la loi du-saut en arrière, une répétition correspondante
eut lieu en France, donc dans le. cercle 5, celtique (abstraction faite
naturellement des différences évidentes). La maison des Bourbons y
avait régné de 1598 à 1798 (donc 195 ans). En 1799, par le coup d’Etat
du 18 Brumaire, Napoléon se rendit maître de la France, fonda la dy­
nastie Bonaparte et. régna jusqu’en'1814 donc pendant 15 ans (comme
l’empereur usurpateur Wang Mang 1) ou, si l’on veut compter aussi les
Cent Jours de 1815, presque 16 ans. Comme Wang Mang, il introduisit
toutes sortes d’innovations révolutionnaires, fit de grandes guerres et
provoqua peu à peu un mécontentement toujours croissant. La tenta­
tive de soulèvement de 1812 du général Mallet à Paris fut encore répri­
mée. Mais lorsque Napoléon eut subi de grandes défaites, les troupes
commandées par le général Mannon t F abandonnèrent, en 1814. Il fut
finalement détrôné et fait prisonnier en 1815. Les Bourbons revinrent.
(1) Voir Les Cahiers Astrologiques à partir du N ° 20.
344 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

Par rapport à ces points, la comparaison est concluante. Mais au-


(rement elle no l est plus (même en faisant abstraction des événements
historiques et de leur signification) ; car Napoléon ne fut pas niassaci e,
au contraire il échappa à une patrouille de Prussiens qui avait déjà, etc
désignée pour le. fusiller. A ce sujet, un fait complémentaire se présente,
mais cette fois et conformément à la loi du saut en arriéré, dans le
2e cercle, italique. Là, l'usurpateur Joachim Murat avait gouverne de
1808 à 1815 le royaume de Naples comme roi Joachim Tr Napoleon,
mais il fut chassé apres sa défaite des 2 et 3 mai 1815 a Tolentino.
Il débarqua fin septembre 1815 en Calabre mais fut peu après fait pri­
sonnier et fusillé à Pizzo le 13 octobre 1815 à la suite d’un conseil de
guerre. Lui-même appartenait comme Français au cercle 5, celtique,
mais les événements ci-dessous se- passaient dans le cercle 2, italique.
Ainsi le saut en arrière s'est réalisé du cercle 8, mongol au cercle 5,
celtique (à 18 siècles de distance), et de celui-ci de nouveau (et en
même temps !) au 2e, italique.
A propos de la loi du saut en arrière, ce qui suit est digne de
remarque :
a) Tandis que, d'après la loi du parallélisme extérieur, les cercles
désignés par des chiffres pairs (2, 4, 6, 8, 10), se correspondent habi­
tuellement entre eux, ainsi què ceux désignés par des chiffres impairs
et que, par contre, entre ces deux séries, de très rares événements se
correspondent, ici l'événement saute toujours de. la série paire à l’im­
paire et réciproquement de la série impaire à la série paire ; alors que,
ailleurs, un seul cercle est sauté après un intervalle d’environ 3 siècles,
ici deux siècles sont sautés dans le meme laps de temps ; c’est pour­
quoi l’auteur a choisi pour cela le nom « Springerzug » (saut du cava­
lier), emprunté au jeu d’échecs ; toutefois celui qui connaîtrait une
meilleure désignation peut la proposer. Le saut de deux cercles en
avant ou en arrière a toujours lieu à partir du cercle dans lequel un
événement antérieur doit se répéter, mais ne’se répète pas du tout ou
seulement de façon imparfaite.
b) Tandis que, d’habitude, l’ordre de succession des cercles raciaux
cités se déroule suivant le sens des aiguilles d’une montre, donc, en bas
et au Sud : de l’Est à l’Ouesf, et ensuite, en haut et au Nord : de
l'ouest à l’Est et, en vérité, aussi bien d’après la loi du parallélisme
extérieur que d’après celle du saut en avant, d’apres la loi du saut en
arrière l’ordre de succession est renversé et se déroule par conséquent
dans le sens contraire de la marche des aiguilles d’une montre à condi­
tion toutefois que des déplacements de cercles raciaux ne résultent pas
d’établissements d’outre-mer (les descendants des Portugais et des Es­
pagnols au Brésil, au Mexique, en Argentine, aux Philippines, etc., ap­
partiennent au cercle 3, ibérique, aussi bien que ceux de la péninsule
ibérique.
Ces deux lois entraînent de curieux décalages dans le temps :
D’après le parallélisme extérieur, des événements du cercle 2, italique,
par exemple, correspondent en avant à des événements du cercle 3,
ibérique, à environ un siècle et demi d’intervalle ; d’après la loi du
saut en arrière les événements du cercle 2, italique, succèdent à ceux
INTRODUCTION A L'HISTORIONOMIE 345

chi cercle 3, ibérique, après environ 3 siècles, soit un intervalle de


quatre siècles et demi.
c) La loi historique du saut, du cavalier comporte comme consé­
quence la possibilité de scission d’un événement, alors que, 3 siècles
plus tôt, il s’agissait d’un événement unique. Si par exemple (comme il
est démontré ci-dessus), un fait survenu en l’an 1268 dans le cercle 2,
italique, a trouvé, 3 siècles plus tard, sa répétition correspondante dans
le cercle 4, britannique, après encore 3 siècles, donc environ 6 siècles
après l’événement susdit, vers 1868, la chose suivante est possible :
L’événement historique s’est répété conformément à la loi du pa­
rallélisme extérieur, dans le cercle 6, teùlonique (1866 !), mais seule­
ment en partie par manque d’une deuxième composante suffisante ; en
vertu de la loi du saut en arrière un événement correspondant a eu lieu
en même temps dans le cercle 9, malais : en 1864, mort cruelle, sous
l’empereur d’Annam Tuducq, du descendant de la dynastie Le, Le
Phung, usurpateur pour le Tonkin oriental et la province Bacninh en
Annam, la même chose arriva conformément à la loi du saut en arrière,
dans le cercle 3, ibérique (1867 ! 1868 !), alors que dans les deux cas
une deuxième composante était effectivement présente. Dans le cercle
6, teutonique, environ 3 siècles plus tôt, en 1568-69, le roi de Suède
Erich IV avait été fait prisonnier et détrôné, puis exécuté en 1577. Et
pareillement dans le cercle 9, malais, la dynastie et son maire du palais
Trigne avaient été anéantis en Cochinchine, environ 3 siècles plus tôt
en 1570, par Nguyen Hoang (Tien Wuong), le fondateur de la nouvelle
dynastie d’Annam (parallélisme intérieur dans les deux cas!).
Ensuite, donc vers 1864-68, c’est-à-dire à peu près dans le même
temps, des événements correspondants furent observés dans les cercles :
3, ibérique ; 6, teutonique et 9,. malais. Tandis que, d’ordinaire, des
faits du cercle 2, italique, et de l’année 1268, lorsqu’ils se répètent
dans le cercle 3, ibérique, le font déjà après environ 1 siècle et demi,
ils se répètent là, pour la première fois, d’après la loi du saut en
arrière, après 6 siècles, en 1867-68, donc 4 siècles et demi plus tard ;
d’autre part, alors que des événements du cercle 2, italique, et de 1268
devraient se répéter d’après le parallélisme extérieur dans le cercle 9,
malais, pour la première fois après 10 siècles et demi, donc en 2318
environ, cette répétition a déjà lieu, d’après la loi du saut en avant,
6 siècles plus tard, en 1864, donc avec 4 siècles et demi d’avance.
On remarquera que, dans tous les cas que nous venons de citer,
l’intervalle est de 4 siècles et demi !
d) La loi historique du saut du cavalier, en avant et en arrière,
n’exige pas que l’événement qui en complète un autre suive toujours
celui-ci immédiatement ou dans un temps court ; ce sera en réalité très
souvent le cas, mais il peut aussi le précéder, même de quelques an­
nées. Rappelons-nous ce que fut dit ailleurs au sujet des « décalages » !
Ainsi la perte de l’armée française à Bailen, le 27 juillet 1808 (cercle
3, ibérique), eut lieu avant la défaite d’Aspern les 21-22 mai 1809 (cer­
cle 6, teutonique). Il existe encore beaucoup d’autres exemples de ce
genre.
346 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

Malheureusement, la restriction suivante doit être faite : Pour le


moment, la loi du saut du cavalier peut être considérée, à peine connue
une loi positive, au sens réel du mot ; les conditions de son ejd.no en
action et du sens de son application (soit en avant, soit en arrime), ne
sont pas encore établies pour le moment avec une entière certitude ;
pour cette raison cette loi n’est à employer pour les previsions que
très rarement et même alors seulement avec la plus grande prudence.
Pour l’instanl nous la présentons ici en vue de sa discussion.
Considérons encore un exemple du passe! En 1 an 272-273 après
.l.-C., sous l'empereur Aurélien, les Romains envahirent le royaume de
Palnïyre (cercle sémitique), le conquirent et y établirent la domination
romaine. A cela correspond, 3 siècles plus lard, la conquête de l Italie
tlu Nord par les Lombards sous le roi Albwin, en 568 (cercle 2, itali­
que). Conformément à la loi du parallélisme extérieur un événement
correspondant aurait du avoir lieu environ 3 siècles plus tard dans le
cercle 4, britannique. C'est bien ce qui arriva, toutefois dans une me­
sure très restreinte ; en l'an 866 les Oslinannen ou Danois, sous Ingvar
et l’bbc, fils de Lodbrok, débarquèrent dans l’est de l’Angleterre aux
tins de faire la conquête de. cette contrée. Seulement cet. événement
n'avait pas atteint la même importance que la conquête de Palmyre
ou de l’Italie du Nord. En revanche, un événement correspondant se
présenta, conformément à la loi historique du saut en avant, dans le
cercle 7, slave ; en 862, les Warègues de Rurick occupèrent la contrée
de Novgorod et y fondèrent le futur royaume de Russie. Ici aussi l’évé-
noment complémentaire arriva avant l’événement complété.
. .Mais revenons aux événements de 1870-71 et à leurs avant-cou­
reurs ! En l'an 68 apr. J.-G., dans le cercle 2, italique, la dynastie
impériale romaine, la maison Julius-Claudia fut renversée par un sou­
lèvement de l’armée. On pouvait attendre que, 18 siè.cles plus tard,
aurait lieu une répétition correspondante de cet important événement.
Sans aucun doute, il s’ensuivit dans le même cercle 2, italique, en
1859-61, la chute de différentes maisons régnantes italiennes et, en
1870, une sorte de chute de dynastie en ce sens que la théocratie papale
de l’Etal catholique fut renversée. Mais ce n’était cependant qu’une
répétition imparfaite. Conformément à la loi historique du saut en
avant, en 1870 et en France, donc dans le troisième cercle à .la suite, le
cercle 5, celtique, tombait la dynastie impériale des Bonaparte lesquels,
du reste, étaient originaires de Corse, donc du cercle 2, italique.
Immédiatement avant la chute en France de la maison régnante
des Bonaparte (4 septembre 1870), le chef de cette maison, Napoléon III,
empereur des Français, avait été fait prisonnier à Sedan (2 septembre
1870). Ici également des avants-coureurs correspondants existent dans
le cercle 5, celtique et, en vérité, 6 siè.cles plus tôt. Le 5 avril 1250, le
roi Louis IX, chef du royaume de France, fut fait prisonnier en Egypte,
sur le Nil, par les Sarrazins, donc 620 ans avant l’empereur Napoléon
III. Et plus tard, le 5 juin 1284, le roi de Naples, Charles II d’Anjou
fut fait prisonnier par les Aragonnais, 586 ans avant l’empereur Napo­
léon III. La moyenne arithmétique entre 620 et 586 donne 603. On
pouvait donc conclure, d’après la loi du parallélisme intérieur qu’un
prince français serait de nouveau fait prisonnier entre 1850 et 1884, à
INTRODUCTION A L'HISTORIONOMIE 347

peu pits vei.s^ 186/. Soit une différence de trois années seulement ! A
la place des Aragona is de 1284 (cercle 3, ibérique) paraissent les Aile-
mands (ceicle 6, Iculonique) ; Naples appartient au cercle 2, italique
(donc loi du saut en avant dans les deux cas 1).
Avec cela la chaîne est fermée, l'exception apparente à la règle!,
consistant en ce que, par suite des événements de 1870-71, la chute de,
la maison régnante des Bonaparte (4 septembre 1870), ail eu lieu avant
celle de la théocratie, papale (20 septembre 1870) et avant l’entrée des
Allemands dans la capitale française Paris (le pr mars 1871), celte
exception n (‘tonnera pas plus longtemps, eu egard à ce qui a élé ob­
servé plus haut au sujet des « décalages ».
Une objection est a prévoir : La victoire décisive des Anglais sur
les Espagnols eut lieu le 29 juillet 1588, celle des Allemands sur les
Français le 1er septembre 1.870 ; mais Je premier souverain du Royaume-
Uni de Grande-Bretagne monta sur le trône le 3 avril 1603, donc* 15 ans
après la victoire anglaise, (l'accession au trône du premier roi de la
Grande-Bretagne Unie eut lieu pour la première fois le 3-4-1603), tan­
dis que la proclamation du premier empereur allemand arriva déjà le
18 juin 1871, donc seulement quelques mois après la victoire alle­
mande ! A l’encontre de ces faits on observera ceci :
Premièrement l’événement du 3 avril 1G03 comme celui du 18 jan­
vier 1871 n'était plus que la confirmation officielle d’une unité déjà
réalisée ; en fait l’unification de la Grande-Bretagne», .était déjà assurée
par l’exécution de la reine d'Ecosse Marie Stuart (1587), et celle de
l’Allemagne par les événements de l’année 1866 (rupture du Bund alle­
mand, victoire sur l’Autriche et l’Allemagne du Sud, bannissement de
différents princes, préparation de la Ligue de l’Allemagne du Nord,
conventions militaires de la Prusse avec les Etals sud-allemands) ; ces
deux dates (1587 et 1866) correspondent entre elles.
Deuxièmement, on constate le parallélisme suivant : en 1268, exé­
cution du Hohenstaufcn Conradin et, 5 ans plus tard (1273), rétablis­
sement de l’Empire allemand par le premier Habsbourg Rodolphe Fr ;
six siècles plus tard, en 1867, exécution du Habsbourg Maximilien et
4 ans après, rétablissement de l*Empire allemand par le premier Ho-
henzollern Guillaume Ier (parallélisme intérieur). Après la tragédie san­
glante du 19 juin 1867 à Queretaro (Mexique), on aurait donc pu induire
facilement ce qui manquait encore dans le parallélisme et a quel mo­
ment environ ceci devait arriver ; la marge d’erreur ne se monte ici
qu’à 1 an ; l’événement se présenta déjà en 1871, donc après 4 ans, au
lieu de 1872 après 5 ans. Mais qu’est-ce qu’un an dans l’histoire du
monde !
Ainsi qu’il résulte de tout cela, ce ne sont pas seulement des dates
isolées qui peuvent être calculées d après ce système, niais aussi, sous
certaines conditions, des séries fort compliquées d événements, dans
leurs points principaux.
Ajoutons encore ce qui suit : En l’an 940, une guerre franco-alle­
mande avait déjà eu lieu, quand le roi français Louis IV avait assiste
les rebelles allemands contre le roi Othon 1". D apres le parallélisme
intérieur on pouvait présumer que ceci devait se repeter » siecle* plus
348 INTRODUCTION A L'HISTORIONOMIE

tard, done vers 1840, puisque ceci ne s’était pas présenté en 1240 et
1540 (seulement en 1542’). Mais il manquait, ici la deuxième compo­
sante du paralélisme extérieur qui se trouve exister
mesure suffisante pour 1870 ; la guerre présumée n éclata pas. lou-
lefois le parallélisme intérieur fit sentir son influence d une façon tus
importante. Ceci arriva justement en Tan 1840 a 1 occasion dune le-
doutable menace de guerre entre la France et 1 Allemagne, menace qui
provoqua d’un côté une puissante excitation belliqueuse et un grant
enthousiasme guerrier et, de l'autre côté, une crainte correspondante;
de la guerre, dont les effets dans la vie économique se traduisirent par
mie grande panique et une grande crise. Cela du moins aurait pu être
supputé à l'avance grâce à la composante ci-dessus mentionnée, d apres
la loi du parallélisme intérieur. Qu’on réfléchisse à ceci : Quelle joie
pour les boursiers si l'on pouvait, d’une telle façon, prévoir neuf siècles
a l'avance l'année précise d'une grande baisse (et ensuite de la hausse
consécutive) ! Ceci, aucun Rothschild, ni aucun Bleichrœder n’en a en­
core jamais été capable ; on ne peut vraiment pas demander plus à un
système de prévision !
Cependant laissons la plaisanterie de côté Ne serait-il pas en effet
extrêmement précieux de pouvoir calculer aussi exactement que dans
(‘et exemple, non seulement les guerres elles-mêmes, mais même la sim­
ple tension guerrière, avec ses suites en partie redoutables pour la vie
économique, sociale et civile ? Aucun homme qui réfléchit sérieusement
ne contestera cela. Même si rien ne pouvait être changé par là au cours
extérieurs des événements, (tout au. moi ns en ce qui concerne les collec­
tivités), une telle sorte de prévision aurait tout au moins cet avantage
que les humains supporteraient et accepteraient te malheur inévitable
— justement parce qu'ils le reconnaîtraient et le prévoiraient comme
inévitable — avec beaucoup plus de sang-froid que s’ils étaient brus­
quement surpris par lui, comme c’était le cas jusqu’ici le plus souvent.
Ne serait-ce pas déjà un avantage suffisant ?
Remarque incidente : Dans le cas ci-dessus, avec l’une des compo­
santes (guerre franco-allemande de 940), il s’en trouve cependant en­
core une deuxième, en sorte que 9 siècles plus tard une résultante de­
vait s’ensuivre. Dans les années 1536-1538 et 1542-1544 eut lieü une
guerre entre l'Espagne (cercle 3, ibérique) et la France (cercle ’5, celti­
que). D’après la loi du parallélisme intérieur, une répétition de cette
lutte devint donc certaine 3 siècles plus tard lorsque se présenta une
deuxième composante correspondante à celle-ci. Ceci arriva en effet ;
l’événement de 940 se répéta d’une façon correspondante ; mais d’après
la loi historique du saut en arrière, à la place du cercle 6, teutonique,.
c’est-à-dire l’Allemagne (pour lequel il manquait, comme il est dit ci-
dessus, la deuxième composante), il se présenta un pays dont les habi­
tants appartenaient (tout au moins en grande partie) au cercle 3, ibé­
rique, donc comme l’Espagne, à savoir le Mexique ; de 1838 à 1839 eut
lieu la guerre franco-mexicaine. On voit clairement comment les lois du
parallélisme intérieur et du saut du cavalier (en arrière), se complètent
ici !
Nous pensons avoir prouvé par tout ce qui précède, d’une part
qu’à l’aide de l’Historionomie, il est possible sinon toujours, du moins
INTRODUCTION A L'HISTORIONOMIE 349

favOrabl«s’ de déterminer à l’avance non seu­


le æ Is el d’autre mri S"10"'? ‘°yte "ne chaîne compliquée d’évé-
sir narinLla oun M’fl('°.mh,e".11 ,,;st singulièrement difficile de choi-
bu pauui la quantité de dates qui viennent en considération celles nui
son les seules convenables. Toutefois cela n’est pas iinpoSb? et nlü
le développement et la connaissance de l’Historionomü progresseront
p us toi et plus facilement elle réussira à faire le choix eonvST ei
I autant p us petite par conséquent sera (pour le calcul ? un1 an près
de Rien n’esMndvïT qU|* n’est,(,ue ,'are,,ienl complètement, évita-
sei'eneè ènnnm vii ?? l2dans -Ie ,n9'w,e> eilC0rc llioins naturellement une
science comme 1 Hislononoime qui est encore si jeune et qui n’a été cul­
tivée jusqu ici que par si peu de personnes. Or plus grand sera le
•'.ombre des travailleurs, et plus vile ils se rapprocheront de la perfec­
tion ; que celui qui desire cela se joigne rapidement à eux.
Grünsberg bei Nürnberg (Nuremberg), février 1935.

Le Coin de la Précession

Dans le n° 12 des C./\. 19-17, j’ajoutais à mon article sur la Precession des Equi­
noxes (1) uii post-scriptum dans lequel j’attirais, par scrupule, l’attention des lecteurs
sur ce fait, que la solution proposée par moi, de compenser le décalage précession-
nel du MC et de l’As comme celui des Planètes, à savoir par la meme différence
de longitude, n’était pas suffisamment justifiée, et qu’il vaudrait peut-être mieux
calculer les nouveaux As et MC sur le Soleil compensé : et j’en donnais un exemple.
La discussion était ouverte, et je dois dire, qu’à ce sujet précis, aucun lecteur
n’y a pris part.
Néanmoins, il me restait un doute.
Ce doute vient d’être levé au hasard heureux d’une conversation avec mou ami
Volguine.
On sait que Volguine pratique assidûment, à l’instar des .Anciens, l’astrologie
stellaire ; comme tel, il attribue une grande importance aux conjonctions des Fixes
avec l’As et le MC du Thème et remarqua que si, en compensant le décalage pro­
cessionnel, on opérait, pour l’As et le MC, autrement que pour les Planètes, les
susdites conjonctions des Fixes avec ces éléments s’en trouveraient plus ou moins
modifiées.
Or, ce changement est, à la réflexion, inacceptable, les conjonctions de l’As et
du MC avec les Fixes préalablement ramenées, par correction de la Précession, à
leur position de l’époque du thème, étant un (ait acquis.
Ce fait est astronomique et s’impose comme tel : l’observation directe au théo­
dolite eh fournirait la preuve évidente : il nous ramène sans conteste possible à ma
première solution, dont la facilité est grande, et d’après laquelle tous les éléments du
Thème, sans exception, obéissent ?» la même Règle II : « la longitude céleste com­
pensée est égale ?» la longitude, actuelle diminuée de la valeur en longitude du déca­
lage précessiqnnel » (2).
P.-E.-A. GILLET.

(1) V. Cahiers Astrologiques n° 12, 1947, p. 356.


(2) V. Cahiers Astrologiques n« 11, 1947, p. 258.
Les Problèmes qu’il faut résoudre

Il est des questions tellement importantes en Astrologie qu'il est surprenant de


ne pas les voir traiter plus à fond, alors que tant d'ouvrages, tant de revues impri­
ment des articles qui ne font pas avancer notre « science » d’un pas, quand ils ne
servent pas à iwlémiquer, assez souvent même de manière discourtoise, entre auteurs
plus écrivains qu'astrologues
Parmi ces problèmes nous pouvons citer « La Précession des Equinoxes » et
les « Signes de Courte et de Longue Ascension ». Occupons-nous du premier.
M. P.-E.-A. Gillet a soulevé cette importante question avec une grande compé­
tence et beaucoup de clarté. (1). Mais il est permis d'être effrayé des conséquences
que ses théories auraient dans l'interprétation astrologique si elles se justifiaient’.
Il est étonnant, spécialement pour ce domaine, de ne pas trouver plus d'écho !
Ou la Précession des Equinoxes s'applique à l'Astrologie et toutes les études, les
efforts dépenses, le temps passé, l'ont été en pure perte ! Ou elle n’a pas d’effet, alors
n’en parlons plus.
Il me semble qu'il doit être relativement facile de s’en assurer par quelques
contrôles et je répéterai encore en cette occasion qu'une centaine de thèmes, bien
documentés et nettement différenciés, étudiés et comparés, vaudront mieux que
toutes les équations et formules mathématiques du monde. L’empirisme étant le
meilleur outil de l'astrologie.
En l'occurence, ‘essayons de résoudre ce problème par déduction, d’abord.
1° Le Soleil entre actuellement au Point Vernal vers le 2e degré de Piscès
(si l'on soit la Précession).
11 s'ensuit que les saisons ne s'ouvrent plus aux environs des 21 mars, juin,
septembre, décembre ?
Que la végétation doit entrer en activité environ un mois plus tôt qu'à l'origine?
Pourtant.’ Les bourgeons des arbres se gonflent bien toujours à la même époque,
la floraison a lieu aux mêmes moments (sauf les accidents météorologiques qui
peuvent avancer ou retarder de quelques jours).
Ce n'est vraiment qu'à partir du 21 mars que l'on ressent l'élévation de la tem-
lærature solaire.’
La moisson, de temps immémorial, est toujours effectuée aux mêmes époques,
compte tenu des climats locaux !
L'entrée du Soleil au Point Vernal (2” Piscès) a les mêmes conséquences et les
mêmes effets naturels que quand il entrait à 0° Aries. Et puisque notre « science »
est l'étude des influences astrales sur les organismes vivants, il n'y a aucune raison
qu'il en soit autrement pour ! etre humain que [jour l’être végétal !
1” Conclusion: La Précession des Equinoxes n’a aucune influence sur la vie
naturelle, on jxnit donc nier son action en astrologie ! *
2"; Opinions autorisées* : On peut aussi se baser, pour se faire une opinion, sur
les avis des astrologues, dignes de ce nom, qui ont eu l’occasion de vérifier prati­
quement les résultats de diverses méthodes; parmi ceux-ci extrayons:
a) « Synthèse de l'œuvre de Paul Chbisnard », du Vicomte Herbais de Thun,
page 148 : « ...suivant Ptolémée le Zodiaque figure un cercle d’émission d’influences
« cosmiques dont les propriétés sont représentées principalement par la division
« mathématique des deux à partir d'un point équinoxial ; c'est-à-dire iiidépendam-
« ment des constellations qui caractérisent, en langage habituel, les signes du zodia-
«. que ».

(1) Cahiers Astrologiques ri°» 11, 12, 14, 17 (nouvelle série).


LES PROBLÈMES QU'IL FAUT RÉSOUDRE 351

/;) Janduz (Coins Universel, p. 121) : « ...cependant, astrologiquement, les influcn-


" ces attachées primitivement au point du ciel où se produit la jonction de l'Eclipti-
« que avec I Equateur n’ont pas varié et l’enfant qui naît du 21 mars au 20 avril
“ îo Jn.U,(iUr»lô1?e lorle ^unification martienne et solaire, la partie du Zodiaque de
« a 311 ’ du «cher restant soumise à l’influence de sa planète gouvernante, Mars,
a et «i celle du Soleil exalte dans le Bélier selon le principe qui y a été dépose depuis
>< loiigme des temps, quelle que soit la constellation — ou signe — de passage
« momentanément sur ce point ».
c) Selva (Déterminations Astrologiques de Morin de Villefranche, page 17, « Dé­
termination du Premier Ciel ») : « ...cette détermination trouve son expression dans
g division du Ciel en signes zodiacaux, elle est commune à toute la terre et sur
« la lerre a toute les espèces et elle est perpétuelle et immuable jusqu à la lin de
n notre Monde. »
v iH S .æ’’ ^ans ! esPl7.t de, Morin, de la division du ciel en Signes du
Zodiaque a 1 origine. Premier Ciel signifiant bien celui qui comportait le Point
Vernal à 0° du Bélier.
.. Il est vraisemblable, en effet, qu’à l’origine du Zodiaque, lors du « Premier
Ciel », ces zones célestes ont été imprégnées d’une sorte de magnétisme radiant qui
a conservé et conservera indéfiniment son pouvoir d’émission. Les Planètes dont le
domicile a été. attribué dans ces secteurs seront toujours en accord avec eux et
entreront en vibration chaque fois quelles se trouveront dans lesdites zones ; tout
comme 1 être humain a été « marqué » à sa naissance par les influences astrales
pour toute sa vie, quelque soit le point du globe où il se trouvera et la position que
le< Signes ou les Planètes pourront alors prendre au cours de sa vie.
2° Conclusion: L influence de la Précession des Equinoxes est niée par des
astrologues « dignes de foi », lesquels, comme je le dis plus haut, ont eu maintes
occasions d'éprouver leurs théories et de les appuyer sur une pratique constante.
3° Essais pratiques: Malgré ces arguments, il reste la pratique! Il faut écarter
tout parti-pris, toute idée préconçue et s’exercer sans cesse sur des thèmes bien typi­
ques ; pour ma part ces essais ont été peu concluants !
Si nous regardons le thème de Napoléon Ier, par exemple, nous pourrons cher­
cher avant tout l'influence de Mars, car il n'est pas douteux que pour ce grand
génie militaire on ne doit pas trouver Mars en mauvaise position !
• • On trouve Mars -en Vierge (pérégrin). Si on applique la Précession, Mars passe
• cit exil?? Je doute de la véracité de cette indication.
• Son-Soleil est au Lion, avec la Précession il passe en Vierge; là encore il est
•plus que probable que c'est une erreur.
L’As en Balance- passerait en Scorpion ? Encore un argument contre la « pré­
cession ». Ce grand légiste vraiment épris de justice comme le prouve le Code Civil
est plus certainement du type Balance.
Voyons Jeanne d'Arc : Mars est dans le thème normal en Vierge, même cas que
ci-dessu s; Soleil passerait en exil, par la précession!
Le Lion au M.C. me semble aussi mieux en accord avec l'élévation de la Grande
Sainte, la précession ferait passer le M.C. en Vierge !
Certainement d’autres thèmes s’accordent mieux avec la « précession », mais
il suffit de trouver de semblables lacunes et de prouver que l'application de la. Pré­
cession des Equinoxes à (’Astrologie ne donnerait pas « automatiquement » des résul­
tats constants et véridiques pour apporter la déduction qui convient apparammeut :
Ne compliquons pas l'astrologie inutilement et continuons à appliquer la mé­
thode que la tradition' nous a léguée.
Et si l’Astrologie souffre évidemment de certaines « crises », il faudra les cher­
cher ailleurs (les erreurs des divers systèmes de domipeation, par exemple, qui nous
rapprocheront sûrement de la Méthode Egale, plus logique ; l'abus de Vutilisation
des Aspects ; l'oubli des Règles Traditionnelles, i>our parler des principaux domaines).
Mais puisque nous sommes sur cette question et avant de clorc, je dois rappeler
que le Dr William-J. Tucker a publié dans son ouvrage « Principes d'Astrologie
Scientifique », page 174, un tableau des zones d'influence des Signes que j'ai eu l'occa­
sion d’expérimenter maintes fois et avec succès.
352 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

11 ne s'agit plus là de zones mobiles, déj>endaiit de la marche du Soleil,. mais


d’une délimitation plus exacte des secteurs zodiacaux qui ne complique. d ailleurs
en rien l'érection du thème ni l’interprétation. Je ni en sers pour I identiheation du
* type physique » qui dépend pour une grande, part de la position du Soleil en Signe ;
personnellement j’ai le Soleil à 28°6 du Taureau, et je peux assurer, que je n ai au­
cune ressemblance avec ce Signe, mais que je suis t(M) % du type Gémeaux.
Avec l’autorisation de M, le Dr W.-J. Tucker je reproduis ce tableau et engage
vivement mes collègues à contrôler ses indications, persuade qu ils y trouveront
de nombreuses confirmations :

Modification des dates


habituellement assignées Détermination des Zones d’influenoe des Signes
au Type Solaire
• 1 —-- - —

(lu 20- 3 au 19- 4 Bélier de 0® Bélier à 29° Bélier


20- » — 14- 5 Taureau — 0® Taureau — 23* Taureau
_ là- 3 - 19- G Gémeaux — 2'»® Taureau — 28° Gémeaux
— 20- « — 21- 7 Cancor — 29” Gémeaux — 28° Cancer
te 73
— oo. 7 _ 22- 8 Lion — 29” Cancer — 29° Lion
a— j- — 23- 8 - 20- 9 Vierge -- o® Vierge — 27” Vierge
— 21- 9 — 2640 Balance — 28° Vierge — 3° Scorpion
27-10 - 2041 Scorpion — »” Scorpion — 28” Scorpion
— 2141 - 20-12 Sagittaire — 29” Scorpion — 28° Sagittaire
— 21 12 — 10- 1 Capricorne — 29°Sag it taire — 28° Capricorne
— 20- 1 — 15- 2 Verseau 29* Capricorne — 26” Verseau
— 16- 2 — 19- 3 Poissons — 27° Verseau — 30° Poissons

Abel WATTELIER.

Note de la Rédaction. — Si l'étude des thèmes hémisphère Sud actuelle­


ment en enquête au C.I.A. concluait à 1’inüersion des maîtrises, cela prouoerait bien
que te zodiaque est avant tout solaire et noq stellaire, et porterait un coup décisif
aux théories précessionnistes.

RÉVÉLATIONS
Bulletin international d'informations de la Société pour l'étude
des sciences occultes lônah
COSMOBIOLOGIE - ASTROLOGIE SCIENTIFIQUE - CARACTEROLOGIE
PSYCHOLOGIE - CULTURE PSYCHIQUE - ARTS DIVINATOIRES - OCCULTISME
Paraît chaque semaine à GENEVE (Suisse)
Spéciment gratuit sur simple demande à l'Administration ;
JOURNAL "REVELATIONS", Rue de la Confédération, 10 - GENEVE
Les Nouveaux Livres

A,exjl.n(,er ^uPertj: «Cours sur (’Astrologie psychologique de Rudhyar » :


H partie, « Les 12 signes du Zodiaque » (Chez l'auteur, Lausanne)
Poursuivant son effort pour la vulgarisation en Europe des conceptions des
astrologues américains d’aujourd’hui, M. Alexander Buperti vient de publier son
deuxième cours donné à Lausanne en 194G. L’interprétation des 12 signes zodiacaux
)ûne K.u?l|yai est trôs or*Sioale, et nous aurons certainement l’occasion
de 1 étudier. Félicitons donc M. Buperti pour son activité incessante et espérons
<pie nous aurons prochainement l’occasion de publier une élude de lui.
Max Jacob et Claude Valence : « Miroir d'Astrologie » (Ed. Gallimard, Paris ;
prix : 345 francs).
L’intérêt de ce volume réside surtout dans le fait que nous, astrologues, décou­
vrons le nom de M. Max Jacob au titre de premier auteur. Ainsi* donc, le célèbre
poète est astrologue, ou, tout au moins, très au courant de l’Astrologie : car, ses
descriptions pleines de verve des « dames des Décans » démontrent à la fois et
son sens d’observation et sa connaissance des types zodiacaux. Ses portraits sont
pris sur le vif et forment la meilleure partie de l’ouvrage. Si les profanes le lisent
comme un conte amusant, les astrologues y trouveront plusieurs traits de la
psychologie zodiacale. Un seul reproche à adresser aux auteurs : c’est d’employer
le mot « constellation » au lieu de « signe », ce qui ne contribue pas à dissiper
la confusion courante de ces deux termes.
Jean Herbert : « Nârada » (Ed. Derain, Lyon ; prix : 110 francs). C’est le troi­
sième volume de la collection « Les dieux hindous », il est consacré à Nârada,
l’un des avatars de Vishnou, les plus incompris en Occident. C’est l’aspect du
principe divin de l’individuation et de l’épanouissement total de l’évolution per­
sonnelle. De ce fait, c’est la symbolisation d’une force cosmique particulièrement
agissante dans la manifestation universelle. Souhaitons que* l’auteur nous donne
une pareille étude fouillée et décisive de tous les autres avatars.
Janine Beigner : « L’Inde et Gandhi, tels que je l'ai vus » (Ed. Omnium Litté­
raire, Paris ; prix : GO francs). Ce fascicule des Conférnoes Initiatiques donne une
brève mais belle vue d’ensemble de spiritualité hindoue. L’auteur sait voir et
raconter. Le passage concernant le rôle des astrologues Cp. 19-20 intéressera tous
nos lecteurs. Vous lirez par exemple que, dans les petites annonces matrimoniales
des journaux hindous, on exige non la photo, mais l’horoscope I
Georges Barbarin : « La peur, maladie n° 1 » (Ed. de l’Ermite, Paris ; 190 fr.).
G. Barbarin est l’un des rares auteurs de nos jours profondément « optimis­
tes ». 11 a certainement raison de dire que « la peur est devenue le grand dissol­
vant, infiniment plus redoutable que la bombe atomique elle-même, parce qu'infi-
niment plus subtile, plus universelle et parce qu’elle agit dès à présent ».
L’absence de la crainte est assurément l’ABC de la maîtrise de soi.
Anne Osmont : « Le pater » (Ed. Omnium Littéraire, Paris ; prix : 30 francs).
Cette toute petite brochure est plus riche de contexte que la plupart des gros
volumes ; en effet, elle est consacrée aux correspondances astrologiques du Pater
qui, jusqu’à ce jour, n’a été traité que dans le « Manuel du Mage > de l’Eglise
Universelle d’Aquarius, et dans la traversée initiatique des sept cieux planétaires,
sujet peu exploré dans la littérature astrologique. A ce titre, elle doit être recom­
mandée à ceux de nos lecteurs qui s’intéressent à l’esotérisme de notre science.
Mà Suryànanda Lakshmi : « Six mois do visions divines » (Ed. Dérain, Lyon ;
prix : 75 francs). Une série de lettres relatant les états mystiques obtenus par
l’auteur et dont la sincérité, le sérieux sont garantis par Jean Herbert qui publie
ces pages dans sa collection des Dieux Hindous. C’est un document de tout premier
ordre sur les contacts de l’homme avec les diverses formes du Divin.
354 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

George* Barharin : « Il y a un trésor on toi » (Ed. Omnium Littéraire, Paris ;


prix . francs). Georges Barharin. par cet ouvrage, commence une Bibliothèque
pour toi de vulgarisation spiritualiste. Ecrit très simplement, ce volume initie au
problème du momie invisible.
Jean Herbert : « Agni » (vol. VI de la collection « Les dieux hindous » ; Edit.
Derain. I.von : prix 110 francs). L'étude la plus complète de la volonté divine et
du sacrifice qui sont les significations d’Agni. une des divinités védiques les plus
mal eonnu’es par les indianistes, ’route cotte collection doit figurer dans chaque
bibliothèque csotvrique.
Henry do Boulainviller : « Histoire du mouvement de l’apogée du Soleil » (Ed.
du Nouvel Humanisme, Garches ; prix 960 francs).
Mme Renée Simon, qui présente cet important ouvrage en meme temps que
M i Duvivler, a donné ici même (N« 20, p. 60) un article consacré, à ce traité
quasi-inconnu d’Astrologie Mondiale. Partant des données de François Allaeus
uüias le Père Yves) exposées dans « Nouvelle Méthode d’Astrologie » et « Destin
de l'Unlvere » que Les Cahiers Astrologiques ont publié intégralement, Boulain­
viller arrive a usystème personnel et eoliérant de rAstrologie Mondiale qui donne
scs preuves indiscutables. Ayant reçu cet ouvrage au moment de la mise en page,
il nous est impossible de i’analyser en détail comme il le mérite, mais nous
aurons certainement l’occasion d’en parler et de disent ter certaines idées. Il suffit,
pour le moment de le signaler comme nn des livres les plus importants parus
cette année.
A. V.
Docteur A. Leprince. Docteur A. de Sambucy, J.-P. Martin de Beauce, P. Ri gel :
« Comment rajeunir? » (Ed. de l’Omninm Littéraire, Paris ; 390 francs).
On peut rajeunir et, plus simplement, rester jeune : ce qu’a montré, péremp­
toirement, ù la face du monde, en rajeunissant lui-même, cet homme étonnant
que fut Knap.
C’est la thèse du livre dont nous parlons, exposée sons une forme très inté­
ressante à plusieurs points de vue.
Car non seulement les docteurs A. Leprince et A. de Sambucy, en soulignant
la rationalité des méthodes de G. Knap, y mettent en valeur, en ce qui concerne
le rajeunissement, la réflexothérapie, le naturisme et l’hygiène alimentaire ; non
seulement le praticien J.-P. Martin de Beaucê y apporte le concours dé son expé­
rience de la chiropraxie et du massage ; mais encore le bon astrologue P. Rigel
y anime une vivante figure de. ce guérisseur fameux qui fut son arpi, de cet
inventeur forcené, dispersé en cent métiers, découvrant, nonobstant, à 50 ans,
toujours autodidacte, les moyens de retrouver la jeunesse, et mourant d’accident
è 80. en affichant la quarantaine...
Ce qui nous est l’occasion d'amèrement regretter qu’une orientation profes­
sionnelle à base astrologique ne soit pas venue, en temps opportun, diriger Knap
sur les éludes supérieures de Physique et Chimie, d’Electricité, de Biologie, qui
eussent permis à ce génial « bricoleur >, avec des moyens accrus et des diplômes
officiels, de donner mieux et plus tôt sa mesure.
L’Humanité, peut-être, a laissé pousser là, sans culture et sans greffe, à l'état
quasi sauvage, le surgeon d’un Pasteur ou d’un Curie...
P. Rigel intéresserait à coup sûr les lecteurs des C.A. en leur communiquant
les éléments du Thème de G. Knap.
P. E. A. G.
*
Dans notre dernier numéro, au sujet de l’étude et des tableaux (1880-1989) de
La Lune noire-Lilith, parus dans les Ephémérides astromiques Chacornac pour 1950,
nous avions émis l’hypothèse que l’auteur, M. Robert Dautremont, s’était inspiré des
positions de cette meme Lilith données dans nos Ephémérides astronomiques quo­
tidiennes, il n’en est rien. L’auteur, dont le travail a été remis à son éditeur en
décembre 1948, a basé son étude sur le système du grand astrologue E. Caslanti
dénommé Loi de Wronki, et les tableaux donnés sont extraits des tables A.B.C. des
Ephémérides perpétuelles, du même auteur. Signalons, en outre, que M. Dautremont
est membre du C.I.A.
TABLE des MATIÈRES

ALLAEUS (François) : Destin de 1'Univers .......................................... 33, 159, 213


ARMOR : L'Evolution logarithmique ...................................................................... 164
j» La cicatrisation des plaies ..................................................................... 197
AUGIER (P.): La planète conjugale ........................................ 22
B/KRBAULT (André): Cycles planétaires ............................................................. 107
» La Méthode Analogique ............................ 117
» Considérations astropsychologiques sur la vocation.. 251
BEER (II.) : Homosexualité masculine .................................................................... 5
» Deux Maîtres en Astrologie Mondiale ......................... SG
BRAIIY (G.-L.) : Uranus et Pluton en 1949 ......................................................... 73
>» Deux Maîtres en Astrologie Mondiale ........................... 155
BUDA! (Docteur E.) : Cosmobiologie .......... 329
Comète 1948 E (La) ...................... ’............................................................................. 75
Communiqués du C.LA............................... 42, 106, 164, 219, 289
Données de naissances intéressantes ... 45, 158, 163, 218, 342
DUPAS (Paul) : L'Astrologie s'organise ...........................................29
DUVAL (Bernard) : Ceux de l'article 75 ............................. 304
FERRIÈRE (Ad.): Le problème des cycles de FHistoire .......................... 55, 137
GEORGEL (Gaston) : voir Stromer-Reicbcnbach.
GERSON-LACROIX (J.): Une lettre ...............‘................................................... 310
GILLET (P.-E.-A.) : Le coin de la précession .............................................. 162, 349
GOUCHON (Henri-J) : Le thème annuel régional ......................... 76
G R EM ILLY (Arnold de): Souvenir d'un professeur astrologue ........................ 235
HENTGÈS (Ernest) : Miscellanées Historiques ..................................................... 24
>• ■ Pour la réforme du Calendrier ....................................... 28
)» Astrologie au service de l'Orientation professionnelle.. 239
II1ÈROZ (J.): L'activité biologique et les transits logarithmiques .................
» J propos de Firmicus Maternus ...................................................
HUMBERT (Gabriel): Le cycle du Verseau .................. .............. .................... 186
» Contribution à l'étude du problème des jumeaux .... 320
KIEFFER (F.-Xavicr): L'importance du M.C. dans la domification ternaire
égale ............ 19
» Origine des doctrines astrologiques de J. Firmicus
Maternus ..................................................................... 129
» Le problème de la domification ................................... 321
LEGRAND (Jean-R.) : Chirologie Zodiacale ............. ........................................ 9
» Vaches grassse et vaches maigres ............................... 78
LE RICHE (H.): Hortus Aslrologiæ ................... ..••• 25, 142, 199
LOMBARD (Jean): De l'Ascendant-Eélier à l'Orientation professionnelle.. 257
M... (A.) : zlu sujet du début de l'ère du Verseau .................................................. 64 .
» L'année 1949 dans l'Evolution Mondiale .............................................. 89
MAGNÉE (E.) : L’Astrologie et les choses ......................................................... . . 339
MALAG1É (Michel): Ce qui pourrait être une introduction à l'Astrologie
Mondiale ............................................................. 53
„ L'apport de l'Astrologie dans l'orientation et la sélection
professionnelles ........... . ........................... ...................... 276
MARCHON (Albert) : Les destinées amoureuses devant l'Astrologie ...'....... 220
MONTEREY (J.) : Joueurs d'échecs, musiciens et mathématiciens ................. 2G4
Nouveaux Livres (Les) ........................................... 46, 110, 174, 226, 292, 353
PARCY (L.-F.) : Le Cosmo-Psychologie et la prévision des fluctuations bour­
sières .................................................... 95
356 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES

PRIVAT (Maurice) : Le thème dit Délier ............................................................. 05


» /x*.v Equivalents Géodésiques ............................................. 136
» 7^5 Nœuds de la Lune ................ ....................................... 182
t, L'entrée dans le Verseau .................................................... 185
» La Géomancie doit-elle être bouleversée ? ..................... 189
» l'n mal a scientifique » ......... . ............................................ 195
» La X et la profession ......................................................... 249
PROBST-BIRABEN (Docteur .1.41.) : Raymond Lutte et PAstrologie ............. 133
RAYET (Paul-L.-Ed.) : L'Activité Astrologique dans le Monde ................. 37» 99
» 146
/! propos d'Ephémérides ......................................
Réforme du Calendrier (La) ....................................................................................... 88
REVERCHON (J.) : Problèmes d'Ephémérides .................. ... 311
RPMELll’S : La théorie des Cycles planétaires et ses applications en Astro­
logie Mondiale........................... •. •.......... • • (>6
„ De l'importance de la progression de Mercure dans l'orientation
284
professionnelle. ......................................
SCRIBE: Cne prédiction inédite de Gabriel Trarieux d'Egmont ................. 79
u 202
L’Horoscope du Pacte Atlantique .....................................
SIMON (Renée) : Eoulainviller et P Astrologie Mondiale ................................... 60
STROMER-REICHENBACH (Friedrich von) : Introduction à PHistoriono-
mie (trad, de Gaston George!) 80, 149, 205, 287, 343
TER N 1ER (LJ: Le dernière thème luni-solaire de Maurice Privai................. 179
» Astrologie Hêliocentrique...................... . ..................................... 198
VOLGl’INE (A.) : Le processus de l'initiation ...................................................... 1
» Le Dictionnaire des Constellations .................. 31, 203
» J propos des Méridiens et des Eclipses .................. 49
» Dans la chambre du Lama ............................. 97
» Les Correspondances Astrales ............................................... 113
» .4 la mémoire d'un Ami ................................ 177
« Le problème des professions .-........................... 229
» Astrologie Bouddhiste ...:..................... i........ 293.
WATT ELI ER (Abel) : Temps astronomique et Temps civil................................ 178
» Les problèmes qu'il faut résoudre................. . ................ 350
XXX : Observations sur quelques conjonctions importantes ................ 16

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