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CAHIERS ASTROLOGIQUES
Sous la direction de A. VOLGUINE
SOMMAIRE
Prix : 150 Fr
A NOS AMIS LECTEURS
CAHIERS ASTROLOGIQUES
REVUE D'ASTROLOGIE TRADITIONNELLE
Paraissant tous les deux mois sous la direction de
A. VOLCUINE
Astrologie Bouddhiste
?a4l^de.PaenLTrjol^ d’après
ici Ia
ill) Toutes les notes entre les parenthèses sont de nous.
ASTROLOGIE BOUDDHISTE 299
(12) Voir la traduction publiée par Marc Haven dans « Initiation », N° de Jan
vier 1906.
(13) Voir notamment Mahâparinibbâna-s., Dîgha, II, 137 cité, par Edward J.
Thomas, op. cit. p. 55.
(14) Ce nombre apparait comme l’armature même de la doctrine bouddhiste et
ses applications sont innombrables. Ainsi, par exemple, le postulat qui désire l’ad
mission dans un monastère bouddhiste, doit, d’après Mahâparinibbâna-sutta, attendre
4 mois avant d’être admis.
les cahiers astrologiques
300
dh,.me,prr,«,
ob-.nir (a libération. Ces Cirç
Entraves sont :
le désir du monde incarnant l'élément de Feu ;
la malice qui est l'élément de Terre ;
la paresse et l'indolence ou la torpeur dues a l Eau ;
la distraction et l'agitation se rattachant a I element d Air ;
et le doute représentant l'élément d Ether (15).
Notons ici que certaines divisions quinaires « doublent >> ou répè
tent les listes d'entraînements en quatre stades, comme si à l'époque
de la composition des livres bouddhistes la théorie des quatre éléments
(qui semble être d'origine mésopotamienne) coexistait aux Indes avec
celle des cinq éléments (d'origine chinoise), comme cela s'est vu beau
coup plus tard en Perse ; on dirait que les partisans des quatre et des
cinq éléments, tout en étant d'accord entre eux sur la nécessité de
rattacher l'ascèse bouddhiste au Zodiaque, ont influencé la rédaction
de ces listes. Ceci est évidemment une hypothèse qui ne sera vraisem
blablement jamais résolue.
Mois cette supposition est confirmée par certains textes boud
dhistes présentant chaque division quinaire,comme unfc étendue sem
blable au palais de la cosmographie chinoise. Samyutta (16) dit, par
ex. : « Il y a cinq facultés, ô Gautama, de sphères et d'étendues dif
férentes et le rayon de l'une n'empiète pas sur celui des autres. Quel
les sont ces cinq facultés ? Les facultés de la vue, de l'ouïe, de l'odo
rat, du goût et du toucher. Or, ces cinq facultés ont des sphères et
des étendues différentes et n'agissent chacune que dans sa sphère
propre »...
Ces Cinq Facultés et les pouvoirs qui en découlent, correspon
dent à :
la Faculté de la foi qui se manifeste par la fidélité à l'élément
d'Eau ;
la Faculté de l'énergie qui se manifeste par la pratique, à l'élé
ment de Terre ;
la Faculté de l'attention qui donne de l'habileté dans l'attention
à l'élément d'Air ; *
, .J.0 Facu,té de la concentration qui amène la fixation du mental
a l'élément de Feu ; '
et la Faculté de la pleine-connaissance qui est la synthèse des
. 4 premieres facultés, à l'élément d'Ether.,
Notons que toutes ses divisions quinaires peuvent être rappro-
ChekLrUX ense'9nements du Maître Eckhart qui dit que les Apôtres
symbolisent respectivement les douze puissances de l'âme â savoir
5 éléments”
cinq sens internes, cinq externes, la raison et la volonté (ces deux der
nières étant Saint Pierre et Saint Jean, — les deux piliers du Chris
tianisme).
Les Sept branches de l'illumination ne présentent aucune origi
nalité, car la même idée des qualités planétaires se retrouve partout
en commençant par les 7 degrés du Mithraisme et en finissant par les
7 grades de la Franc-Maçonnerie suédoise. Dans le Bouddhisme, ces
Sept parties de l'illumination sont :
l'attention : stade lunaire (17) ;
l'investigation de la doctrine : stade mercurien ;
l'énergie : propriété de Mars ;
la joie (qui comporte la libération de tout ce qui est sensuel) :
apanage de Vénus ;
le repos : degré de Jupiter ;
la concentration : qualité de Saturne ;
et l'équanimité : correspondant au Soleil.
Comme dans d'autres systèmes spirituels, ces sept branches de
l'illumination sont nettement successives et ne peuvent, d'aucune ma
nière, être considérées comme coexistant simultanément (comme les
divisions quinaires assimilées aux étendues de l'espace). C'est ce carac
tère temporel qui est souligné, par ex., par la parabole suivante :
« Supposez que tandis que Pasenadi, le roi de Kosala, habitait
Sâvatthi, une affaire urgente soit survenue à Sâketa et qu'entre
Sâvatthi et Sâketa on ait établi pour lui sept relais de chariots. Le
roi, partant de la porte de son palais de Sâvatthi, serait monté dans
le premier chariot et du premier chariot serait passé dans le second,
du second dans le troisième, et ainsi jusqu'au septième et, avec ce
septième chariot, il aurait atteint la porte de son palais de Sâketa »...
(18).
Ceci établit nettement, comme d'ailleurs d'autres traditions, une
certaine hiérarchie des planètes aü point de vue spirituel et initiatique,
mais cette hiérarchie n'est pas partout identique, bien qu'elle com
mence presque toujours par la Lune, l'astre le plus proche de la Terre.
II y a beaucoup de choses à dire au sujet de l'ordre des planètes, mais
ceci nous amènerait loin de notre sujet.
Une autre hiérarchie se dessine entre toutes ces divisions en 4, 8,
12, 5 et 7, — hiérarchie qui se rattache à l'universel symbolisme des
nombres. La division en 4 est avant tout le symbole du monde terres
tre et, par conséquent, de la base tangible d'où part le travail inté
rieur de chaque homme. La division en 8 qui envisage, en plus des
4 points cardinaux, les 4 points intermédiaires formant avec eux les
8 directions, symbolise un monde intermédiaire entre la Terre et le
Ciel, — monde semblable à celui des 12 divisions qui représentent, au
point de vue métaphysique, la totalité ou la plénitude de la manifes-
(17) Qui devrait être appelée plutôt la partie de la mémoire fidèle, car Abhi-
dhamma dit à ce sujet que le moine « se souvient et rappelle à son esprit ce qui a
été fait et ce qui a été dit longtemps auparavant » (la mémoire étant la qualité
lunaire par excellence).
(18) Rathavinita-sutta, Maj-jhima, I, 146.
302 LES cahiers astrologiques
(19) Cette étude a été déjà écrite depuis plusieurs mois quand René Guénon a.
publié dans les Etudes Traditionnelles, N° 227 de 1949, un article sur l’Octogone qu’il
considère comme un stade intermédiaire entre le carré, symbole de la Terre, et le
Cercle, symbole du Ciel. H y remarque avec justesse que la rose des vents est un
symbole rosicrucien, et note que « lorsque les points cardinaux sont mis en corres
pondance avec les éléments corporels, les points intermédiaires correspondent aux
qualités sensibles : chaud et froid, sec et humide » (p. 229).
(20) La plus ancienne reproduction du Zodiaque au Japon ne date malheureu
sement que du XnTJ'- siècle, quand un peintre représenta les signes par des figures
ayant un œil de face dans un visage de profil (c’est-à-dire regardant vers l’autre
monde), — représentation essentiellement symbolique si on se remémore le symbo
lisme universel de l’œil et ses propriétés magiques.
ASTROLOGIE BOUDDHISTE 303
A. VOLGUINE.
(21) Ces derniers, comme aussi plusieurs éléments du lamaïsme, semblent être
d’origine pré-bouddhiste.
(22) A une tradition analogue se rattache la coutume des Chinois de tourner
le lit d’un mourant de façon que sa tête soit dirigée vers l’Est, car il commencera
dans l’au-delà une nouvelle existence comme le signe du Bélier commence le
Zodiaque.
"Ceux de l’article 75"
40. Sujet masculin : 12 mai 1924. 0 h. 23. Lot. S.S.. mil. pçl “ an?T.F.
CEUX DE L'ARTICLE 75 305
41. Sujet masculin : 20 juin 1924, 14 h., Loire, mil. pol. : 20 ans T,F.
42. Sujet masculin : 12 novembre 1925,10 h., Seine, mil. pol. i T.F. perpét.
43. Sujet masculin : 9 février 1926, 2 h, 30, Seine?, S.S., mil. pol. : 5 ans prison.
44. Sujet masculin : 18 juillet 1926. 15 h., Char.-Maril., mil. pol. : 20 ans T.F.
45. Sujet masculin : 2 avril 1927. 10 h. 15, Seine-Infér., mil. pol. : 1 an prison.
Les thèmes dressés, nous allons voir si ces sujets sont plus susceptibles d’avoir
trahi leur pays que ceux présentés par M. Le Contellec.
Voyons sous quels signes sont nés ces sujets :
1°) Saturne sur l’Horizon, 26 fois sur 45 ; angulaire ; dignifié : 25/45 ;
2U) Uranus sous l’Horizon : 36/45 ; angulaire, dignifié : 33/45 ;
3°) Mars oriental : 28/45 ; dignifié, angulaire : 22/45.
(Les chiffres donnés par M. Le Contellec sont : pour Saturne : 19/22 ; pour
Uranus : 15/22 ; pour Mars : 13/22. «
On peut donc dire avec certitude que « les tenants de l’ordre nouveau » ont
agi comme ceux de la Résistance sous l’égide de Saturne, Uranus et Mars. Comme
eux ils ont lutté contre un ordre de vie incompatible avec la dignité humaine ; ils sc
sont groupés pour passer à l’action, à l’attaque ; avec Uranus planète des Révolu
tions, ils ont engagé le combat contre les régimes exécrés ; enfin Mars rendit apte
à l’action les partisans du Maréchal pour lutter contre les séparatistes de toute obé
dience.
Comme M. Le Contellec nous pourrions ajouter qu’ils avaient :
I °) L’appui du peuple français : dans les 45 thèmes la Lune est la planète la
plus fortement aspectée.
2°) Le soutien d’une haute personnalité (Soleil) puissante, digne de respect :
le Maréchal Pétain.
3°) Plus encore peut-être que « ceux de la Résistance », ils ont l’intelligence
et l’à-propos : l’aspect Lune-Mercure se retrouve 32 fois sur 45 au lieu de 14 fois
sur 22.
ETUDE DE L’ASCENDANT
Il est curieux de rapprocher les chiffres des Ascendants des Résistants de ceux
des condamnés des Cours de Justice.
1°) Il thèmes sur 45 ont l’AS en Scorpion — 7/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
2°) 9 thèmes sur 45 ont l’AS en Lion — 4/22 dans l’étude de M.Le Contellec ;
3°) 7 thèmes sur 45 ont l’AS en Balance — 1/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
c’est là la différence essentielle entre les deux études.
4°) 6 thèmes sur 45 ont l’AS en Vierge — 2/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
5°) 4 thèmes sur 45 ont l’AS en Gémeaux ;
6°) 3 thèmes sur 45 ont l’AS en Sagittaire ;
7°) 2 thèmes sur 45 ont l’AS en Capricorne — 3/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
8y) 2 thèmes sur 45 ont l’AS en Cancer ;
9°) 1 thème sur 45 a l’AS en Poissons — 2/22 dans l’étude de M. Le Contellec ;
10°) 1 thème sur 45 a l’AS en Bélier — 1/22 dans l’étude de M. LeContellec ;
11°) I thème sur 45 a l’AS en Taureau — 2/22 eh Verseau ;
12°) 21 thèmes sur 45 ont l’AS en Signes Fixes (13/22).
On peut admettre que les thèmes qui ont l’AS en Bélier, Taureau, Poissons,
Cancer proviennent surtout du plus grand nombre de thèmes étudiés (le double en
viron).
La présence de 7 Ascendants en Balance indique nettement un sens de la mesure,
du rythme et de la morale. L’amour de la Justice, l’équité et de la tradition sont les
grandes qualités qui pouvaient caractériser un certain nombre de vichystes.
306 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
On peut noter :
I») Des planètes orientales 29/45 - 16/22 dans l’étude do M. Le Contcllcc ;
2e) De* planète* angulaires 42/45 — 18/22 dans l’étude de M. Le Contcllcc, dont :
Il fois 3 planètes angulaires
8 fois 5 planètes angulaires
3 fois 6 planètes angulaire*
3") Des planètes en signes fixes 19/45 (18/12)
13e* planètes en signes cardinaux (12/45).
L'influence des signes cardinaux indique chez ces natifs une expression de
croissance, d'orientation et d'expansion. C'est une notable différence entre les parti
sans du Maréchal qui affichèrent toujours au grand jour leurs opinions et ceux de la
Résistance qui vivaient dans la clandestinité.
4”) Des planètes en signe d’été 19/45 (14/22 en signe d’hiver);
Différence encore avec ceux de la Résistacne par le sens et la maturité poli
tique acquise par ces gens qui ont su prévoir longtemps à l’avance les conséquences
de la rupture de l’équilibre européen.
5'*) Des planète* au dessus de l’horizon — 30/45 (12/22) ;
6y) Des planète* en signes masculins positifs — 28/45 (13/22) ;
7") Des planètes en signes d'Air — 118 planètes sur 448 (57 sur 198) ;
8”) Des signes d’Air et de Feu sur la pointe de la Maison II : 23/45 (15/22).
Notons de plus la présence de :
1°) Mars oriental et dignifie — 28/45 (13/22)
2°) Uranus sous l'Horizon 36/45 (15/22)
3°) Saturne sur l’Horizon 26/45 (19/22)
4”) Saturne angulaire et puissant — 25/45 (13/22)
stable dans scs désirs, apte à faction publique, ne supportant ni les injustices, ni
l’asservissement ; il sait attendre son heure, sa revanche, etc., etc.
Dominé par les mêmes positions planétaires, nous pourrons à la lettre en adopter
les conclusions.
Les aspects planétaires :
11 y a lieu de remarquer quelques différences notables dans les aspects ce qui
explique les modalités d’action.
Le plus puissant aspect est celui du Soleil-Mars (33 fois sur 45 contre 16 fois
sur 22). Autant que ceux de la Résistance, les partisans du Maréchal étaient éner
giques, dynamiques, combattifs, avaient le sens de l’organisation. Rappelons l’au
dace et l’énergie des isolés qui environnés de toutes parts d’adversaires cachés affir
maient face à la mort leur idéal. L’aspect est-il néfaste ? C’est alors la fosse com
mune à la Libération ou le peloton d’exécution. Cent mille des adversaires de Radio-
Londres ont eu cet aspect. Ils ne se sont jamais départi de la noblesse de leur carac
tère préférant la mort au reniement de leur idéal.
Lune en aspect aüec Mercure :
30 fois sur 45 (14/22). Si M. Le Contellec se réjouit de trouver cet aspect si
rare dans les thèmes du commun des mortels, la haute fréquence décelée dans les
45 thèmes de celte étude semble indiquer une lucidité, une intelligence, un sens
critique particulièrement développé, supérieur à la moyenne. Il ne s’agit peut-être
plus de souplesse, mais de bon sens. Ne pas prendre des vessies pour des lanternes
et surtout voir clair et droit, qu’importe la conséquence tragique de cette rectitude
d’esprit.
Lane en aspect aüec le M.C. 29 fois sur 45 (14/22).
C’est là le critère de la popularité ? L’homme de Vichy représente l’ordre,
sans lequel tout travail est impossible. Garant de cet ordre, la reconnaissance de la
population lui est acquise. Je ne rappellerai pas l’enthousiasme des foules envers le
vieux chef de l’Etat, le même qui déferla vers les libérateurs du pays.
Lane en aspect aüec le Soleil. 28 fois sur 45 (9 sur 22).
C’est l’équilibre, le sens de la politique, le besoin de se dévouer aux choses
de l’Etat.
Lane en aspect aüec Mars, 28 fois sur 45 (16/22).
Çct aspect caractérise comme le dit avec justesse M. Le Contellec le courage,
l’esprit de décision et l’amour du risque. Les aspects maléfiques indiquent que ceux
de l’Etat français avaient aussi leur vie constamment menacée : « les rouges » sur
le front de l’Est, « le terroriste )) dans le pays.
C’est l’assassinat politique dans le dos ou à la Libération, les tortures « les
plus cruelles, les plus sadiques » d’une populace déchaînée. Tête haute jusqu au
pelotons, les condamnés de Cours de Justice tiendront tête par leur attitude coura
geuse à leurs bourreaux.
Lane en aspect aüec Jupiier. 28 fois sur 45 (11 fois sur 22).
C’est l’indice de la noblesse de cœur, la générosité, l’optimisme, 1*honnêteté,
la loyauté. C’est aussi la marque d’un idéal élevé. C’est la preuve que n’écoutant
que leur cœur, les non résistants sauvèrent à leurs risques^et périls nombre de leurs
rivaux, généreux envers leurs adversaires, honnêtes jusqu a la stupidité, attaches a
la valeur d’un serment où l’honneur est engagé : c’est la vieille garde qui meurt
autour de son drapeau plutôt que d’aposlasicr.
Lane en aspect aüec Saturne. 'Ll fois sur 45 (16/22).
De même que le Résistant, son adversaire restait calme, conscient du Devoir.
Les aspects maléfiques le remirent aux mains des comités de Libération et c’était la
torture, la mort ou le suicide.
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
308
Saturne en aspect avec Uranus. 27 fois sur 45 (21/22).
Là comme chez le Résistant c’est la lutte de tous les instants. L opposition aux
Bernard DUVAL.
Une lettre de J. Gerson-Lacroix
/.'auteur </<- « .Voles d'ex/vriencc sur l'in/lueure «les /dauètes » nous adresse la
lettre suivante :
Monsieur le Directeur,
Ayant été fort décemment traité de fumiste par J. Monterey dans les derniers
Cahiers, il me semble tout indiqué d éprouver ce talent —- que je ne me connaissais
pas — en essayant de décrasser, autant que je le puis, les idées apparemment trêjs
peu nettes, de votre collaborateur.
Celui-ci pourra-t-il et voudra-t-il comprendre :
l“) Qu'a priori, j’appelle situation forte, pour un astre, celle où il joue mani
festement un rôle prépondérant dans T horoscope, et situation faible celle où 1 in-
‘ fluence de l'astre, sur la personnalité et le destin, paraît limitée, localisée, superficielle
ou secondaire (voir notamment p. 7, 8, 12, 13 et 53).
Ces définitions sent peut-être saugrenues et extravagantes, mais j’avoue ne pas
voir pourquoi ?
2") Que mes conclusions à ce sujet résultant non d’hypothèses gratuites ni de
vaines théories, mais d’une assez large enquête, effectuée selon des principes simples
que j'ai exposés,, j’ai quelque droit de m'étonner de certaines contradictions flagrantes
avec la doctrine traditionnelle, et de me demander en fin de compte ce que les
Anciens entendaient exactement, au moins dans ces cas particuliers, par planète
dignifiée ou débilitée. J'ajoute que je ne suis pas le seul ni le premier à avoir m’is
en évidence des bizarreries de ce genre ; on a déjà signalé, par exemple, que la
Lune au Capricorne (et au Scorpion également, je crois), comme le Soleil à la
Balance, favorisaient la longévité.
Je suis sûr d’ailleurs que les convaincus ne manquent pas d’arguments pour
justifier ces anomalies, qui ne les embarrassent guère (et sur ce dernier point, je les
admire et les envie) ; au surplus, il leur reste toujours la suprême ressource de dénier
toute valeur aux constatations faites sur des statistiques.
Je vous serais obligé, Monsieur le Directeur, de bien vouloir insérer cette courte
mise au point dès que possible, et vous prie d’agréer mes sincères salutations.
J. GERSON-LACROIX.
Dautre part, un des lecteurs des C^l. nous écrit : « Comment voulez-vous que
te public ne vous prenne pas pour des fumistes puisque, entre vous, vous vous appli
quez. vous-memes, celle épithète ? »
„ " ?? !n<,isl’ens!bIe Væ les écarts de langage soient abolis et que nos discussions
prennent un caractère vraiment académique.
Problèmes d’Ephémérïdes
(1) Pour fixer les idées, en ce qui concerne les seules planètes rapides, soit à
évaluer la conjonction Soleil-Mars d’avril 1934. On trouve le 14 avril, à midi, Mars
à 23<>53’ Bélier (pas 45’ par jour) et Soleil à 23°50’,9 Bélier (pas 58’,75, d’où heure
2,1 x 24
GMT de la conjonction : 12 h. + ---------- = 15 h., 7 environ. Or, l’aspect a eu lieu
13,75
en réalité à 14 h., 5 (selon Raphaë), c’est-à-dire plus d’une heure auparavant.
(1) Chez nombre de ceux-ci, que les opérations mathématiques ne rebuttent pas.
au contrarie, l’érection minutieuse de l’horoscope, les mesures d’angles, la détermi
nation des arcs de direction, etc., apparaissent souvent d’ailleurs comme une fin
en soi.
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
312
à partir par exemple des trois volumes déjà parus des éphémérides
allemandes. ,
Il va sans dire qu'en oeuvrant en ce sens, on ne pretend pas attein
dre à une absolue rigueur astronomique, car il n existe pas de cycles
parfaits (là non plus, aucune circonstance ne se reproduit tout a fait
semblable à elle-même). Pourtant il faut souligner que la méthode des
cycles ne constitue nullement, par essence, un procédé grossier, inca
pable de fournir des renseignemnts utiles et dignes de foi des qu on
ne se propose pas seulement un repérage rapide ou une vérification
sommaire.
Il n'en reste pas moins que la recherche des cycles, bien que très
intéressante déjà sur le plan purement astronomique, semblent avoir
été jusqu'ici passablement négligée, ou conduite de façon hasar
deuse et peu systématique. S'il n'en avait pas été ainsi, le cycle le plus
connu de Mercure, par exemple, ne serait pas celui de 79 ans ; on va
comprendre tout à l'heure pourquoi en examinant un peu attentive
ment le cas, spécialement délicat comme l'on sait, de cette planète.
Par définition, un cycle sera ici l'intervalle de temps après lequel
une planète revient, autant que possible simultanément, à la même
longitude et à la même latitude zodiacale (à 2-3 minutes d'arc près),
-- étant bien entendu que tout cycle géocentrique doit tenir compte
implicitement de la position apparente du Soleil (mais non, comme
le veut Choisnord, en obligeant celui qui emploie le cycle à se référer
sans cesse à cette position).
En ce qui concerne donc Mercure, on remarque immédiatement
l'existence de deux petits cycles de base, encadrant la répétition, dans
le même secteur zodiacal, d'une conjonction Soleil-Mercure donnée. Il
s agit respectivement des cycles de 6 et 7 ans, dont on va tenter de se
servir pour constituer les cycles désirés.
L'analyse de ces deux cycles, a et b, fait ressortir les particula
rités suivantes :
Conjonctions supérieures
a = 6 ans (I B) ( 1) b = 7 ans (1 B) (I)
vers milieu Gémeaux
en temps J + 9 jours 61 — 5 jours 93
vers milieu Sagittaire + 12 jours 70 — 8 jours 22
en longitude vers milieu Vierge-Poissons
+ 9°87 — 7°13
Conjonctions inférieures
en temps vers le milieu Gémeaux + 12 jours 34 — 7 jours 93
vers milieu Sagittaire r 9 jours 71 — 5 jours 99
en longitude vers milieu Vierge-Poissons
- 9°88 — 7°I5
Donc moyennement, en valeur absolue
écarts en t*_ 7 entre
temps ' _ conjonctions
__ ‘___ vers
milieu Gémeaux et' vers milieu
Sagittaire............................
2 jours 86 2 jours I 1
erreur en longitude...............................
9°87 7°I4
On s aperçoit au premier coup d'œil que a et
b sont d'emblée
presque complémentaires (les erreurs se compensant
à peu près mu-
<1> C’est-à-dire comprenant une année bissextile.
PROBLÈMES D'ÉPHÉMÉRIDES 313
tellement) et donnent donc lieu à un cycle de a + b = 13 ans déjà
P < eXaVu. fQit' deS mu.,?Ples ,de ° et b peuvent se combiner en
cycles valables, porce que, si I on désigne par x le coefficient de a dans
I un de ces cycles complexes, et par y le coefficient de b, la valeur de
y
R est sensiblement la même quand on la calcule à partir
x + y
2,86
des écarts en temps (—------------ = 0,575), ou à partir des erreurs
2,86 + 2,11
9,87
en longitude ( = 0,580). Naturellement c'est la première
9,87 + 7,14
valeur de R (0,575) qui sera utilisée pour dresser la liste des cycles pro
bables de Mercure (1). On a ainsi :
— Pour y = 4, x = 3 (46 ans), R == 0,575 — 0,0036.
Il est inutile de relever ultérieurement les multiples successifs de
ce cycle de 46 ans.
— Pour y = 15, x = 11 (171 ans), R = 0,575 + 0,0019.
Ce cycle met en évidence le cycle secondaire de 79 ans ; en effet
171 = 2 X 46 + 79.
— Pour y = 19, x = 14 (217 ans), R = 0,575 + 0,0008 (ce
cycle étant évidemment la somme des deux précédentes), etc... (2)
Le cycle de 46 ans (3) entre seul dans le cadre de nos préoccupa-
Voici d'autre part les dates (en jour et fraction décimale de jour
civil) et longitudes des conjonctions supérieures (CS) et inférieures
(Cl) de Mercure entre 1964 et 1976. A l'aide du petit cycle de 13 ans
(3 B) + 3 jours, 5 + 2j 9, il sera aisé de déterminer ensuite les dates
et positions des conjonctions, aussi bien entre 1951 et 1963 qu'entre
1977 et 1989. Ainsi, la Cl de 1968 VI 18,7 à 87°4 correspond à la Cl
de 1955 VI 15,2 + 1 (il y a 4 B au lieu de 3, entre VI 1955 et VI
PROBLÈMES D'ÉPHÉMÉRIDES 315
latitude 4* 0 36 5.
Ces éléments s'avèrent exacts à quelques fractions de minute
4- 4 h. 6 et — 1"1'
S^sr=
4- 6 h. 1 et — 15'
D'où, pour le 5-VIII, des corrections de : + 5 h. 9 et 14 4
'enVirpar conséquent, le 5-VIII-1965 à 11 h. 9 GMT - le 5-VIII 1919
à (] ] h. 9 _ 5 h. 9) soit 6 h. GMT, + ln4'4 en longitude. Par suite,
la position de Mercure sera :
longitude 148”26*2 -r 1’4 4 — 149 30 6
latitude — 4°18'. t
Ces éléments dépassent tous deux de 2 5 environ ceux qu on ob
tient par le calcul classique.
J'espère que ces quelques notes montreront suffisamment le grand
intérêt que présenteraient la recherche et l'emploi méthodiques des
cycles astronomiques pour suppléer éventuellement, sans préjudice ma
jeur, au défaut d'éphémérides.
On remarquera enfin qu'en sus des cycles conformes à la défini
tion habituelle, on peut employer des périodes ramenant l'astre consi
déré à une position qui diffère de la position primitive d'un angle
connu, constant ou variant dans dès limites étroites (en fonction d'élé
ments et selon une loi à déterminer). Telle est par exemple la période
lunaire révélée, dit-on, par Ferguson, et valable seulement pour la lon
gitude, avec une différence moyenne de 121°8' (à 13' près environ).
Cette période est d'ailleurs d'un usage plutôt incommode, et on
peut lui- préférer la période suivante qui permet d'obtenir la situation
de notre satellite à 3' près au maximum, c'est-à-dire avec une erreur
possible plutôt inférieure à celles résultant des interpolations simples
— où l'accélération est négligée — effectuées sur des positions don
nées en degrés et minutes toutes les 24 heures) :
— 93 ans (comprenant 23 années bissextiles) et 6 jours, plus :
11 h. 30 M pour la latitude (de signe contraire) ;
18 h. 30 M pour la longitude opposée, avec une différence
moyenne (1) de 5°6' (à 1 1'5 près).
Les variations de cette différence — en fonction à la fois de
I élongation lunaire et du pas journalier, croissant ou décroissant, de la
o- 5’ 7' 5’ 7' 5“ 6'5 5’ 4'5 5’ 2' 5" 0' • 4'58'5 4"57'5 (4’57' ) 180-
15° 5e r 5“ 8' 5’ 8'5 5’ 8'5 5" 7'5 5’ 5' 5’ 1'5 5“ 0' (4'58'5) 165“
30“ 5“ 7'5 5“ 8'5 5’11' 5“11*5 5'11* 5’ 9' 5’ 5'5 5“ 3'5 150’ o
o 45’ 5’ 6' 5’ 7'5 5 12' 5'14' 5’14'5 5'13' 5’10' (5’ 8' ) 135’ .ïï
60“ 5’ 4'5 5’ 6'5 5’11' 5’15' 5’16'5 5’16'5 5'13*5 120“ 2
75“ 5’ 3'5 5“ 5' 5" 9' 5’13' 5’16' 5“17'5 (5’16'5) 105“ '«
i/)
o
90“ 5’ 3' 5’ 3'5 5’ 6'5 5-10' 5'14'5 5’17'5 90’
□. 105“ 5’ 3'5 5’ 3' 5“ 3' 5“ 6' 5’ 9,5 5"14' (5’16'5) 75’ o
c 120“ 5“ 4' 5’ 3' 5’ 1'5 5’ 2' 5’ 4'5 5’ 8'5 5’13' 60’
□ 135“ 5“ 5'5 5’ 3'5 4’59'5 4’58'5 4 59'5 5’ 2'5 5“ 6'5 (5’ 8' ) 45’ §
□
o
150“ 5’ 6'5 5’ 4'5 5’ 0'5 4'58' 4’57' 4’57'5 5’ 0' 5’ 2' 30’ u
a 165’ 5’ 7' 5“ 6' 5’ 3' 4’59'5 4’57'5 4’57' 4-57' 4’57'5 (4’58’5) 15’ g
QJ 180’. 5’ T 5’ 7' 5’ 5' 5" 2'5 5’ 0' 4'58' 4'57' 4“57' 4’57* 0’ Œ
ôc 195’ 5’ 6' 5- 6'5 5’ 6'5 5’ 5'5 5“ 3'5 5’ 0' 4’57' 4’56' (4’55'5) 345’ SJ
_□ 210“ 5’ 4' 5“ 5' 5’ 6' 5’ 6'5 *5“ 6' 5’ 3' 4’59' 4'57' 330’ o
225’ 5‘ 1'5 5’ 3' 5' 6'5 5“ 7' 5‘.7* 5’ 6' 5" 2' (4-59'5) 315’ §
c
o 240’ 4’59'5 5‘ 0'5 5" 4'5 5“ 7' 5’ 8* 5’ 7'5 5 4'5 300“ _
aO) 255“ 4“56'5 4’57'5 5“ 1'5 5’ 5' 5’ 7' 5“ 7'5 (5’ 6'5) 285’ .2
c 270’ 4-56' 4’56'5 4’58'5 5" 2' 5“ 5'5 5“ 7' 270’ o.
_o 285“ 4'56’ 4’55'5 4'56' 4’59' 5’ 2' 5 5’ (5’ 6'5) 255 ?
LU 240- jg
300“ 4’58'5 4’57'5 4’56'5 4'56' 4’57’ 4’59'5 5’ 4'
315“ 5“ 0'5 4’59'5 4’56'5 4’55'5 4'55'5 4’56' 4’58' (4’59'5) 225’
330“ 5“ 3'5 5’ 2'5 4’59' 4’56'5 4’55' 4’54'5 4’55* 4 56' 210-
345’ 5' & 5’ 5’5 5“ 3' 5’ 0' 4’57'5 4’56' 4’55'5 4’55'5 (4'55'5) 195’
J. REVERCHON.
L’usage de ce tableau (page précédente) est très simple : on ôte (pas croissant)
ou on ajoute (pas décroissant) la valeur de l’accélération demi-diurne à la moitié
du pas entre le midi précédent et le midi suivant. On obtient ainsi l’ongle du mou
vement-lunaire en longitude entre le midi précédent et minuit.
Pour 14°30’ de pas, on devra prendre garde que l’intervalle considéré (du midi
précédent au midi suivant) ne comprenne pas le passage au périgée, cas limite pour
lequel le tableau n’est plus valable. Du reste, quand l’époque donnée se place" à
moins de deux jours du passage à l’apogée ou au périgée, l’usage du tableau devient
superflu, puisque l’accélération est pratiquement nulle. Ainsi, dans le second
exemple, on a le 17 mai 1857, à midi :
élongation lunaire 276u,5 (longitude 3”8’ Poissons)
pas 13°43’ croissant.
13043’
. D’où une accélération de 2’,5 environ qu’on doit ôter à ------- = 6°51’,5 ; la
2
longitude à minuit est par conséquent 3°8’ + 6*49’ = 9°57’ Poissons.
G. HUMBERT.
OFFICE INTERNATIONAL
DE VULGARISATION PSYCHIQUE
11, Rue Rousselet — PARIS (VII0)
Contre 20 francien général
FIGURE II et JH
champs, — c« mélhodwïe" entêtement61 ^iH Pf°‘nt °rien,a! cIomtne début des
quadrants en parties égales auss" f ~ 11 faut <=«« à diviser les quatre
LE PROBLÈME DE LA DOMIFICATION 323
FIGURE IV
Cercle extérieur = Surface terrestre (Equateur)
Cercle intérieur = Sphère des étoiles fixes
LO = Lieu de l'observateur
1 - 12 = Véritables endroits d’étoiles fixes
r - 7 = Endroits apparents des étoiles t-7
Ligne droite en pointillé (t-7) = Horizon
Demi-cercle en pointillé (t-7) = Firmament
= Angles
(l)Le lecteur qui s’intéresse à ces captivants problèmes pourra lire dans la revue
astrologique Destin, direction M. Hirsig, Suisse, une série d’articles dans lesquels
nous y reviendrons plus explicitement.
324 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
FIGURE V
Les aires de maisons selon Placide
(L'auteur de ce dessin est l'ingénieur en chef O.-A.
Ludwig)
LE PROBLÈME DE LA DOMIFICATION 325
• Iy1' S?r>iesrt apVçu également, car il écrit dans sen ouvrage .. Astrolo
gie: selon Morin de \ i.lciruncne », page 32, au sujet de la domifteation placidiennc :
« Les maisons eut une forme assez biscornue ».
La domifteation vraie ne devrait-elle pas reposer sur une méthode qui corresponde
aux laits cv’c.ents jU cosmos, qui est construit sur des données simples, logiques et
naturelles et qui évite tout ce qui est complexe, compliqué et déformé ?
.. La première condition à remplir pour établir un horoscope individuel est de
diviser la sphere de l espace en maisons astrologiques pour un lieu donné et pour une
dale precise. Les champs de force et les m? isons sont, de toutes façons, des espaces.
Il est évident que PLACIDE pèche contre celle exigence, car il ne divise pas la
sphère de l’espace, mais « le mouvement ». Son erreur fondamentale est d’avoir
utilisé des périodes de temps cl des mouvements réels pour obtenir des divisions. C’est
cette erreur qui provoque, je le répète, lorsqu’on applique son système, des formes
de maisons si curieuses.
Du point de vue géométrique, les méthodes de REGIOMONTANUS et de PLACIDES
ne sont tout simplement pas discutables, parce que, d’apres elles, une division spatiale .
du monde visible n’est p?s possible.
L’une des objections les plus graves que l’cn puisse faire à la dcmification pla-
cidienne est que, pour des hautes latitudes, elle fait entièrement faillite.
Ce fait seul est d’une importance extrême, parce qu’elle exclut de l’astrologie
les hommes habitant ces vastes régions des hautes latitudes, gù pour des raisons straté
giques la population augmente de plus en plus, et la condamne comme un système’
qui repose sur une hypothèse erronée.
Le processeur de mathématiques, Joseph Benf.S, en cherchant par toutes sortes
de combinaisons mathématiques à rendre la domifteation placidienne utilisable pour
les hautes latitudes, a dû finalement avouer d’une façon résignée :
« Mon désir était de trouver que PLACIDE était utilisable pour les haute.-»
latitudes. Mon désir a échoué par la logique des chiffres. »
M. HlEROZ, dans son « L’Astrologie selon Morin », page 30, pour éluder les
conclusions qui se dégagent inéluctablement du fait que la domifteation placidiennc
est inutilisable pour les hautes latitudes, recourt à ce curieux raisonnement que voici :
« • Entre le cercle des circumpolaires et le pôle, un astre.................... ne par
licipe plus à la vie »... C’est donc à juste litre que les astrologues excluent de leur
représentation toute celle partie du ciel. »
La vérité consiste plutôt dans le fait qu’un grand nombre d’astrologues s’est
efforcé de rechercher la méthode de domifteation qui donnera les meilleurs rensei
gnements dans les hautes latitudes, et celle-là existe, comme nous le verrons encore,
et est parfaitement applicable. Elle nous permet même de dégager des enseignements
d’une importance insoupçonnée
Même si la domifteation selon REGIOMONTANUS, considérée du point de vue
purement mathématique, semble irréprochable, ses grands cercles, qu’il appelle
« cercles de positions », ne le sont pas. Là où ces cercles coupent l’écliptique se
situent les pointes des maisons intermédiaires.
KUHR écrit avec raison : « Les cercles de position tracés par REGIOMONTANUS
par les points Sud et Nord de l’horizon Est ne doivent leur existence qu’à une cons
truction mathématique arbitraire et ne répondent en rien aux exigences inéluctables
de l’astrologie, qui veut qu’ils correspondent au cercle de positon de l’Ascendant,
c’est-à-dire à l’horizon (page 30, « Berechnung der Ereigniszeiten »).
La confusion de tout le problème de la domifteation est due, comme je l'ai
relevé à diverses reprises, à la domifteation de REGIOMONTANUS, qui, au fond, n’esi
rien autre qu’une construction mathématique.
D’apres KNAPPICH (dans « La lzie et la Théorie de Placide »), PLACIDE
combattit h méthode de REGIOMONTANUS « parce que, contrairement à toute logi-
LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
326
Mais il n aurait jamais songé à diviser les maisons de celle façon, comme on
le prétend souvent.
Ce fut Cardanus et non Ibn Esra, comme on l’a prétendu par erreur, qui pro
posa une methode que PLACIDUS employa plus tard comme base pour sa « propor
tion fondamentale ».
On sait, actuellement que les faux pronostics de CARDANUS, surtout celui
d Edouard VI d Angleterre auquel il avait prédit une longue vie, et l’horoscope de
Charles V étaient dûs à une domification erronée. Son propre horoscope, CARDANLS
l’a mal interprété à la suite de cette erreur.
Et enfin ce fut CaMPANUS qui lira les déductions logiques de l’idée d’Ibn Esra
REGIOMONTANUS dit dans sa « Tabulae directionum » que pour créer « sa
manière rationnelle », il avait pris « le chemin du milieu » entre « la méthode de
Campanus et celle d’Ibn Esra ».
7 elle est en peu de mots l’évolution des méthodes de domification jusqu’à
Placide.
Aucun adhérent des systèmes de domification mathématiques n’a encore conteste
que les quatre quadrants de la sphère formée par les arcs des quatre maisons angu
laires 1,4, 7 et 10 sont exactement de la même étendue dans tous les systèmes.
Mais personne n’a pu expliquer par des raisons probantes pourquoi les subdivi
sions de ces quatre quadrants, c’est-à-dire les maisons fixes et cadentes, sont calculées
de cette façon différente qui fait que ces maisons prennent, par exemple dans le sys
tème de PLACIDUS, comme nous l’avons constaté tout à l’heure, ces formes inégales,
obliques et arquées.
Personne ne peut nier que les maisons devraient être exactement aussi grandes
les unes que les autres, comme le sont les signes du zodiaque.
Seul le système de CaMPANUS donne douze aires exactement semblables. 11 ne
peut y avoir de discussions sur la domification, puisqu’on définitive il n’en existe
qu’une, qui n'est pas contradictoire en elle-même. Cette méthode est celle de
CAMPANUS. Elle n’est pas seulement d’une simplicité et beauté éclatantes au point
de vue géométrique, elle correspond le mieux à la situation réelle et évite toutes les
déformations et complications.
La controverse toute entière n’est due, au fond, qu’à une connaissance impar
faite des simples bases de l’horoscope.
CAMPANUS divise les quatre quadrants en trois parties exactement, semblable»,
obtenant ainsi douze segments égaux. Ce sont là les douze maisons, et c est pourquoi
sa méthode est aussi appelée méthode égale. -C’est la seule qui donne spatialement
des champs ou maisons d’égale étendue.
Remarquons entre parenthèse, pour éviter toute confusion, que la méthode
CAMPANUS prend pour base la division de 1*espace, alors que la domification à divi
sion égale, telle que nous l’avons exposée dans le livre « La Vérité sur la domifi’»-
cation », se base sur la loi d*equipartition de Vénergie cosmique.
On peut couper, selon CAMPANUS, la pomme dans le plan des cercles, ce qui
est, comme nous l’avons déjà constaté, impossible selon la méthode de PLACIDUS.
S, toutefois, dans la « Table des Maisons » selon CaMPANUS, on ne peut pas
trouver des maisons d’égale grandeur, cest que la figure de F horoscope représente
une coupe à travers le cosmos dans le plan de l'écliptique. L’observateur se trouve
au-dessus du centre du zodiaque et sa vue plonge sur le plan de celui-ci. Lorsqu’une
planète est au 5° latitude, elle est « projetée sur la figure à 0Q de latitude, car seule
la longitude est portée sur la figure, puisque c’est elle seule qui a une valeur au
point de vue astrologique. Nous projetons de même les maisons sur la surface (plan)
du zodiaque. On obtient ainsi des « points d’intersection » entre les maisons et le
zodiaque et ces points figurent comme cuspides des maisons. Plus le zodiaque est
incliné, dans les hautes latitudes, plus les projections deviennent irrégulières.
328 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
Je crois que jamais la domificalion placidienne n aurait pu se répandre si on
avait possédé ties <<• 1 aides de maisons »• d apres CAMPANUS avec lesquelles celles
de PlaciDUS eussent pu être comparées (3).
Vers 1800 les « Tables de maisons n selon PLACIDE furent imprimées à Lon
dres. Les contingences ont facilité leur diffusion ^presque tous les auteurs de traite^
d’astidcgie les ont copiées successivement jusqu a nos jour*» de .*orle que les etu
diants sont obligés de les utiliser du fait qu il est assez difficile de trouver des
« l abiés >» établies sclc-n d’autres méthodes de dcmificaticn. Ce fait a été aussi
reconnu dernièrement par Carter dans la revue anglaise a Astrology ».
Il y a d’ailleurs très peu d’auteurs qui ont su mettre en évidence d une façon
claire et compréhensible les éléments par lesquels se distinguent dans leurs bases les
différentes méthodes de dentification.
La dentification placidienne a ainsi contracté chez un grand nombre d astrologues,
surtout en France, un caractère dogmatique et stationnaire, qui refuse de suivre, au
détriment du progrès de raslrclogie, les découvertes d’une argumentation meilleure,
logique et naturelle.
La domificalion est d’une importance primordiale dans l’établissement d’i.n
thème, car si elle est bien choisie elle oriente son interprétation ; sinon elle l’égare.
Nous avens exposé le sujet, si souvent controversé, de telle façon que chacun peut
fixer son choix judicieux. Toutefois, une chose se dégage de notre exposé, c’est que
la domificalion placidienne ne se défend pas. Ce jugement alertera leurs partisans.
Mais les fails sent là. Nous croyons les avoir exposés clairement. Vous pouvez donc
iuger en toute connaissance et sans préjugé.
Ceux qui croient pouvoir se tirer d’affaire sans domification se trompent, car il
est impossible de se laire une idée du caractère et du destin d'un individu, si on n’a
pas, au préalable, bitué exactement les maisons dans son horoscope.
l-ne chose* importante encore : On oublie complètement que l’Ascendant seul
ne forme pas douze Maisons, mais le Soleil et la Lune en forment également douze,
qui ont la meme valeur que 1*Ascendant. Si l’on tient compte des maisons du Soleil
cl de la Lune, l interprétation devient simple et précise.
Vous ne trouverez pas d’indications sur cette question d’une extrême impor
tance dans aucun traite moderne ; pourtant elle n’est pas neuve, puisque les anciens
Hindous et les Egyptiens la connaissaient déjà.
Nous en parlèrent dans notre prochain article.
F. Xavier KIEFFER.
LIBRAIRIE DERVY
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18, rue du Vieux-Colombier - PARIS (6’) - (au fond de la cour)
Nous sommes persuadés que oui. Elle fera trembler de délice les uns, de maladie
et de terreur les autres. Ça va bouger, bourdonner et bourgeonner dans les organes
génitaux autant que dans les centres supérieurs des hémisphères cérébraux. Parmi
ce groupe mixte, sélectionner les veineux et les malheureux, ce n’est pas l'affairr. du
cosmobiologiste. Cela regarde uni'quement les astrologues et les voyants.
ir ★
La première expérience personnelle, immédiate et impérissable que je possède
de l'immense inlluence biologique de cette configuration intéressante, remonte ?i
mon enfance où, lycéen âgé de 12 ans 1/2, en grimpant sur la perche fixe, pendant
l'heure de gymnastique, j'ai éprouvé la première sensation sexuelle, sous forme d’un
fourmillement bizarre. C’était aux environs du périgée du 11-11-19(12 de Vénus.
Six ans plus tard, huit jours avant le PGV (Périgée de Vénus) du 6-VI-I908, j'ai
commis la première débauche sexuelle, sous la conduite « éclairée » de confrères
gymniasiastes enivrés au banquet de maturité.
Quelques jours avant le PGV du 12-11-1910, j'embourse en tant que journaliste
amateur (d'ailleurs étudiant en médecine) le premier honoraire pour un petit cro
quis improvisé.
Aux environs du PGV du 15-IX-1911, je néglige, enchevêtré dans une aventure
amoureuse, de me faire inscrire aux cours universitaires (5n,c semestre), ce qui me
fait perdre tout un semestre d’études médicales.
Etudiant affamé, je porte, quinze jours avant le PGV du 25-1V-1913, au Mont-de-
Piété de Budapest, mon unique manteau, geste fatal qui me vaut une bronchite
avec infiltration tenace des deux hiles et tendance vers la cortico-plévrite. Cet état
dure plusieurs années et comporte une fatigue dont les conséquences fâcheuses
j'éprouve depuis, tout le long de ma carrière.
Quelques semaines avant le PGV du 27-XI-1914, je renoue relations avec mon
amour de septembre 1911, après une scène dramatique d'explication de jalousie
motivée.
Aux environs du PGV du 3-V11-1916, je réclame, en tant que médecin militaire
au front italien, le forage d'une caverne pouvant abriter mon poste de premier
secours. La caverne reste projet. Caprice de destin : deux mois plus tard,‘alors que
j'ai été déjà transféré à un autre bataillon, mon ancien poste, à la merci d'un ter
rain découvert, fut violemment bombardé, avec, comme conséquence, de sérieuses
pertes parmi le personnel sanitaire et culinaire.
Fin janvier 1918, une dizaine de jours avant le PGV du 10-11-1918, installé que
j'étais dans un poste paisible, je fus pris subitement par une inquiétude inexplicable,
exagérée par des visions macabres de ma triste, jeunesse et ce bouleversement inté
rieur m’a poussé, moi, le pacifiste acharné, à offrir mes services pour la première
ligne du front italien.
Plusieurs semaines avant le PGV du 13-1X-1919, je m’implique dans une nou
velle aventure amoureuse qui a failli de finir tragiquement puisqu'elle m'a fait tenir
tête ?i l'arme de feu chargé d'un mari jaloux.
33O les cahiers astrologiques
.1 partir de ce. moment commencent me^ ’«’K*? HUpilat Trousseau de Paris,
avec le diagnostic confirme tic fièvre typhoïde, jusqu au 1-1-11. ou, au moment précis
de passage d’un puissant groupe de lathes solaires, sa température est descendue
au-dessous de 37°. Le Ifi. veille de cette fameuse conjonction de Vénus avec Jupiter
(à la suite peut-être d’un embarras gastrique selon les cliniciens puissants du jour), la
temperature de la fillette remonte subitement à 1(bS. pour quelques lieurês seulement !
C’est l'effet des lâches solaires, disent les disciples du Maurice battre. Aon, c est
l'effet de la conjonction jovi-vénerienne, disent les astrologues.
La température d’un autre jeune tvphoïdique, R... Michel, de 2 ans, admis dans
I • même service le 1-11-1926. se comportait de façon analogue : défervescence Jus
II 1.5-11 (jours d’énormes taches solaires), recrudescence de la^ lièvre les 16/18-11
(veille, jour et lendemain tie la conjonction jovi-vénérieune dti 17-11).
Même allure de la lièvre chez un jeune pneumonique, M... Emile. I ans, soigné
dans le même service, durant la même période.
Eu septembre 1927. <»n voit le Z’GT du 10-LX s'accompagner de deux accidents
du </nwr.w ectopique, à la maternité de Szolnok (Hongrie), et dîme commision
meuiiigitique à la crèche de l'Ilopital Trousseau, le 12-1X, jour de périgée. de la Lune
«pii se trouve toutefois, à cette occasion, conjuguée non pas ?i Vénus, mais à Jupiter.
D’autre part, ?i l'institut de Physique du Globe de Paris, on enregistre deux orages
magnétique les 9 (intensité 4) et 10-IX (intensité 5).
Aux environs du PGV du 20-1V-1929. je me mêle d’une a (Taire d’affection per
vertie vis-à-vis d’une fillette de 9 ans 12 qui a fomenté mon bouleversement inté
rieur par une coquetterie enfantine. Cinq ans plus tard, alors que cette enfant est
<k venue une belle jeune fille de, 11 ans et a montré une inclinaison plus profonde et
plus consciente vis-à-vis d’un jeune homme de 20 ans, l’histoire a failli prendre une
tournure tragique |H>ur moi.
La même période céleste du PGV du 20-1V-1929 n’est pas passée inaperçue dans
le service hospitalier du Maître le Dr Lesné : les 17 et 19-1V, on a noté des accidents
convulsifs chez. deux |U-rits mêningitiques bacillaires de la crèche de Trousseau. Au
Val-de-Grâce. des accès de Plasmodium vivax ont été notés dans le service du Prof,
l'illod, les 11. 16, 21. 23 et 25-1V (la Lune entrait dans sa phase pleine le 23-1V).
Débuts de méningite bacillaire, enregistrés dans le service du M. le Dr Ed.
l esné le> Er, 11. 13 et 20-IV). Crise d'eclampsie gravidique du 1-IV. Accès de glau
come le 5-lV et la cumulation des débuts de scarlatine (4 cas le 48-1V dans le ser
vice du Dr Lesné.) et enfin apparition d'aurores boréales dans les régions arctiques
observées par L. Harang les 2 et 3-IV-1929.
' H ^-vXI-1930 fut précédé, les 20 et 21-1V, de deux convulsions à la
æ , Lrrousseau P«r tuie augmentation insolite des débuts de scarlatine, à
I Hôpital Trousseau (3-3 cas les 22 et 23-X1). La même crise gravi tique lut suivie de
deux perturbations magnétiques lu lendemain du PGV. Le 20-X1, notre satellite en
trait suuultanenient en conjonction avec le Soleil (Nouvelle Lune) et avec Vénus. Ce
jour-la, 14 mm deau sont tombés à Paris (v. la note de Joseph Bertrand, secrétaire
purix-tiiel de I Academie des Sciences de Paris, sur les perturbations météorologiques
provoquées par les proximités de Vénus). La meme explication se prête à cet autre
l.nt curieux que le nombre des heures à électricité négative, très bas (toujours au-
XbîîSt V trois u,o!s VIH’ ,X et x- 15 le 6-x' êt 10 le IX-
~~ Si' * ‘srsatasfx es
COSMOBIOLOGIE 333
universelle ne s'en eût mêlée. Mais elle sen mêlait et d’une façon
Voici ce qu'elle nous raconte : très énergique.
Le 6 février (deux jours après le PGV Un 4 il ,1..
«iolnire de Saturne rlu 8 in A, ' i C V *’’’ deux jours avant la conjonction
solanc de Matin ne du Ml) des echauffourécs mémorables ont éclaté à Paris F.
effet, des groupes politiques de droite ont essayé de prendre d'assau le Pah^ Bo n
bon ou ont siege, dans les heures du soir, le gouvernement pt l^mrl . ! i i '
Blun> Des trams et des autobus out été
le pave de Paris. Peu de jours anrès le 9-11 r I...... / • ï • s . 1
entrée en effervescence .A cet effet, ’combiné du PGV et dé’ lÂeonjonTtîo./'s-'uu?-
menne, une troisième crime cosmique, le PG de la Lune (le 12-11) allait ajouter ‘on
action nelaste sur es espnts en ébullition. Ht ce PGL précédait immétliatenwut î"
Nouvelle Lune du 13-H (configuration de la témérité dans mon expérience) qui s’ins
pirait cette fois en outre de la conjonction lunaire de Saturne. Bref, le 9-11, une
guerre civile formelle et des plus acharnées a éclaté à Vienne, avec, comme résultât,
plus de nulle, morts et plusieurs milliers de blessés. C’était apres que le signal eût
ete donne pai le parti social-democrate pour la résistance à l’action épura trice de
la police autrichienne... 1
Le (i-JX-19.’>5 deux jours avant le PGV du 8-IX (veille de la conjonction solaire
de Neptune du 7-L\), mon coiffeur, M. Boros, tente de se suicider, en essayant de se
couper les artères du poignet gauche. Et cela à cause d’une jeune dame, qui, depuis,
n a cesse de laisser bénéficier de son amour bon marché un nombre respectable
d’adorateurs...
A la même chronique pathologique appartient le cas d’une jeune femme de 37
ans, dont un litre de sérum plévral a dû être évacué le 7-IX-1935.
En avril 1937 (PGV le 1S-IV) je m'embrouille avec mon dernier amour, alors
petite jeune fille de 15 ans, mais qui est aujourd’hui, depuis sept ans, ma charmante
femme et la mère de deux enfants ravissants.
Un formidable orage a déferlé sur les régions situées au delà (vers l’Esl) du
tleuve Tisza, en Hongrie, le 13-JV-1937.
Bien avant le PGV du 20-XI-1938, le 25-X, je subis ma première attaque d'angine
de. poitrine qui fut suivie par d’autres attaques semblables au cours de l'hiver et le
printemps suivants, pour cesser ensuite plus de dix ans complets. Le lendemain de
cette première attaque, nous assistons, dans notre région, à une migration massive
d’oies sauvages. Le 29-X j’examine, dans mon cabinet de consultation, un vigou
reux jeune homme, pour jaunisse aiguë, qui fut intoxiqué la veille, par un mets de
charcuterie, dans un restaurant de chemin de fer. Le 30-X, j’ai été appelé dans .une
famille où la mère, âgée de 35 ans, fait une fausse couche et la fillette (de 12 ans)
une angine avec lièvre à 40°. Le 14-XI, des araignées volantes innombrables tissent
et démarrent leurs voiles pour partir vers des horizons lointains. Cette même époque
fut en outre caractérisée par une augmentation angoissante de l'esprit belliqueux
après l’occupation, le 29-1X, de la Tchéco-Slovaquie par l’Allemagne hitlérienne.
Le PGV .du 27-V1-1940 exalte encore l'esprit belliqueux. La Hongrie mobilise
contre la Roumanie.
A l’époque du PGV du 2-11-1942, on assiste au massacre de la population civile
serbe dans le Sud de la Hongrie. Par le même courrier cosmique, je reçois une
lettre de ma fiancée qui m’invite à demander sa main a son père.
' La rubrique du PGV du G-IX-1943 comporte une épidémie de dysenterie en Hon
grie, dont la violence ne fléchît qu après le PG (le 29-XI-1943) de hj '
la triple noyade (indépendantes les unes des autres survenue le 3-v IJ 1-194^, veille de
la conjonction lunaire de Vénus du 4-VIII dans un petit village de d.IIDO âmes de la
Hongrie où d'habitude il ne se produisait des noyades qu a la cadence d un seul cas
tous les ans.
I e PGV du 18-1V-1945 voit la dysenterie de famine de Budapest, qui a débute
avec le PG Saturnien du 29-XI1-1944, atteindre son maximum, simultanément, avec
une vague de chaleur inusitée par cette saison précoce en Hongrie. La meme épi
démie a périclité avec la conjonction solaire de Saturne qui a suivi de près la date
du solstice d'aphélie, au début de juillet 1945. ' ■
PGV du 18-XI-1946 à proximité du périhélie de la Terre. Cette rencontre céleste
a amené une série de rixes dans notre village, or la proximité du Soleil fut réputée
déjà par Eratosthène (au HI,,,e Siècle avant J.-C.) comme exaspérant les passions
334 LES CAHIERS ASTROLOGIQUES
d’• un otage de
i marque en i» >i. vtîino lLe<» 15.VI nrrmierc
Palestine. w ; corduniuc
premiere crise- .. * ; (nocturne
î.1Sfnl’.\
chez, un homme «le 37 ans. un de mes meilleurs amis, qui ne»*'•« Xmlnanons
ce jour-là ce que c’est la maladie. Le 16-VI. emp.naom'cmenl par <le».
de X personnes. nouvelle annoncée par les qu.it.d.ens de Budanes.1X
cas «/ em/xasonnemenl par des champ*'»"» (de 13 apprentis) di ns la wprtalc hon*
«mise. Le nombre de ces empoisonnements sék-ve a une <- < décennies 11
rsXaineÉale Centenaire
concomitantes. Pour cette dernière raison, il nous faudra laisser choir T1' Je I (»\
du 9-IÎ-19I8 qui a suivi de près Popposition de Saturne du 31-1 et immédiatement
piécédé la conjonction d’Uranus du I3-ÎI-I9I8, et .2° le PGV du 4-11-34 qui ne de
vançait que de quatre jours la conjonction saturnienne du 8-11-1934.
Donc, en définitive, il ne nous reste comme base de pronostic (ayant perdu,
ixnidnnt le siège de Budapest, décembre 1944, mon recueil d observations touchant
le PGV du 2-11-1942), que fé|X)<|ue de fin janvier-début février 1926, où la conjonction
solaire de Jupiter (le 25-1-1926) se rapprochait du PGV du 6-1L On assistera toute
fois lin janvier-début février 1950 a l'ordre chronologique renverse de ces memes
phénomènes célestes, le PGV devant cette fois précéder la conjonction solaire du
groujw jovien.
Or, la double crise newtonienne de lin janvier-début février a provoqué, en
1926, la généralisation de tuberculoses chroniques (v. plus haut) et. coïncidait avec
des crises biologiques chez des enfants atteints de fièvre typhoïde, de pneumonie
et de convulsions, tandis que chez les adultes, la même double crise astronomique
de la planète Terre s'accompagnait, d'accidents de grossesse ectopique, de glaucome,
d’apoplexie, etc. Le tout sous un ciel qui fut embrasé, le 2G-I-I926 ]>ar une aurore
boréale de puissante intensité et accompagnée, le même jour, d'une perturbation
magnétique d'un ordre de grandeur exceptionnel.
De plus, comme les PGV d'avril 1929 et de novembre 1930 ont été accompagnés
d'une augmentation du nombre des cas de scarlatine et au contraire, lin janvier
et début février 1920, la diphtérie l’emportait sur la scarlatine il sera légitime de
se méfier des deux affections vers la fin de janvier 1950.
En résumé, on peut donc s'attendre, lin décembre 1949, tout le mois de janvier
et début février 1950. en premier lieu à la reproduction de séries d’accidents biolo
giques et géophysiques analogues ?i celles qui ont été observées en janvier et au
début de février 1926. En particulier, on verra ces accidents se tasser autour de la
syzygie lunaire (Pleine Lune ?) du début février et autour de la dernière Nouvelle
Lune qui la. précède. Les feux de grisou, les aurores boréales visibles même sur les
latitudes méridionales de l'Europe, ainsi que l’augmentation du nombre des trem
blements de terre ne manquera pas non plus.
Librairie flneunable
16, Rue Nazareth — TOULOUSE (Télépk : 80-64)
Voici ! étude qui fait l’objet de cet article : « /’Astrologie et les choses ».
Il s’agit d’un immeuble dent le thème s’établit comme suit : la pose de la
première pierre eut lieu le , „ ; _
26 mai 1932, 8 h. 5 m. (malin), I h. été. Lal. 5O“37’ N. Long. 5'33' Est de Gr.
MC - 25° Poissons Soleil - l*M8'4" Gémeaux
XI 3° Taureau Lune - 24° 15' Verseau
XII - 17°'Gémeaux Mercure - 15**48' Taureau
AS 22**13’ Cancer Vénus - 12°4I' Cancer
Il - 9" Lion Mars - 1IP20’ Taureau
III 28*' Lion Jupiter - I5°53’ Lion
Saturne - 4**38' Verseau R.
Uranus » 2lQ50' Bélier
Caput - 22"3O' Poissons .Neptune - 5° 13' Vierge
Part de Fortune • 12° Bélier Pluton - 20u8’ Cancer
Je ne commenterai pas le thème radical ; je me bornerai seulement à signaler
ceci — à litre indicatif pour ceux que la chose intéresserait — c'est que Saturne
rétrograde en Vil provoquant de très graves difficultés entre le propriétaire et les
entrepreneurs de la maison, au point que les travaux furent arrêtés. Pour éviter( des
poursuites judiciaires les différends furent scumis à l’arbitrage d’un architecte-expert.
Le propriétaire fut lésé du tout au tout ;
Dès 1945, il se proposa de vendre son immeuble ; consulté à titre d’ami —--
pas comme professionnel — sur les chances de vente, je fis remarquer qu’il n’y avait
aucune chance de vente pour cette année-là. Il en fut de même pour les années 1946
et 1947. Puis vint 1948, alors là seulement je pus affirmer que la vente aurait lieu
entre les deux anniversaires.
Voici la Révolution Solaire 1948-49 de l’immeuble :
MC' - G” Verseau Soleil - 4°48’4” Gémeaux
XI - Z' Poissons Lune - 1l°50' Capricorne
XII - 14* Bélier Mercure - 27°40’ Gémeaux
AS - 8-5S' Gémeaux Vénus - 10°0' Cancer
II - (P Cancer Mars - 3°2' Vierge
III « 17’* Cancer Jupiter - 26°30’ Sagittaire R
Saturne - 17°5’ Lion
Uranus - 25°0’ Gémeaux
Caput - 13° Taureau Neptune - 10°23’ Balance R
Part de Fortune - 16° Capricorne Pluton - 12°41’ Lion
* En confrontant les deux cartes, il était impossible de se tromper. Un seul
indice à lui seul confirmait la vente : _ le .......
Milieu du Ciel de Révolution Solaire en v..
VU rap’ on ,se,raPP°rte a Ta Technique des Révolutions Solaires », page 57.
On y lira : « Ainsi par exemple dans une révolution solaire correspondant à la vente
« d un immeuble longuement attendue, l’Ascendant était sur le Milieu du Ciel
“ ?’ ’a annuelle se superposait en majeure partie à la II natale, le Milieu
« du Ciel se plaçait dans la maison natale des contrats qui est la VII, etc... »
. Et ceci est bien la preuve que la superposition des Maisons recèle des indica
tions que tout autre système de Directions ne pouvait ni donner, ni expliquer.
Il se présenta plus de vingt amateurs pour acheter ; à chaque présentation, je
faisais mes reserves sur I aboutissement des pourparlers. J’étais convaincu que ce
serait une femme qui ferait l affaire. Et en tout dernier lieu, ce fut bien une femme
qui se présenta et acheta, confirmant ainsi le pronostic contenu dans le thème radical :
I VII ? VIH. A remarquer encore aue le Maître de II de Révolution Solaire
est en VIII de Revolution : maison des achats et ce Maître est encore la Lune h
Voici maintenant le déroulement technique de la Révolution de l’anniversaire
au jour de vente. Entre ces deux dates, il s est écoulé 276 jours convertis en T.S. (2) :
parallèlidifférent“ deS angIeS 5’explique ici Par des statistiques établies sous un
ÉPHÉMÉRIDES ASTRONOMIQUES
les plus complètes --------------- ----
Téléphone : ODÉ 03-32 ch- Post : PARIS 30/786
DONNÉES DE NAISSANCES INTÉRESSANTES
Introduction à I Historionomie
Applicalion à la Guerre de 1870-71
Suite (1)
peu pits vei.s^ 186/. Soit une différence de trois années seulement ! A
la place des Aragona is de 1284 (cercle 3, ibérique) paraissent les Aile-
mands (ceicle 6, Iculonique) ; Naples appartient au cercle 2, italique
(donc loi du saut en avant dans les deux cas 1).
Avec cela la chaîne est fermée, l'exception apparente à la règle!,
consistant en ce que, par suite des événements de 1870-71, la chute de,
la maison régnante des Bonaparte (4 septembre 1870), ail eu lieu avant
celle de la théocratie, papale (20 septembre 1870) et avant l’entrée des
Allemands dans la capitale française Paris (le pr mars 1871), celte
exception n (‘tonnera pas plus longtemps, eu egard à ce qui a élé ob
servé plus haut au sujet des « décalages ».
Une objection est a prévoir : La victoire décisive des Anglais sur
les Espagnols eut lieu le 29 juillet 1588, celle des Allemands sur les
Français le 1er septembre 1.870 ; mais Je premier souverain du Royaume-
Uni de Grande-Bretagne monta sur le trône le 3 avril 1603, donc* 15 ans
après la victoire anglaise, (l'accession au trône du premier roi de la
Grande-Bretagne Unie eut lieu pour la première fois le 3-4-1603), tan
dis que la proclamation du premier empereur allemand arriva déjà le
18 juin 1871, donc seulement quelques mois après la victoire alle
mande ! A l’encontre de ces faits on observera ceci :
Premièrement l’événement du 3 avril 1G03 comme celui du 18 jan
vier 1871 n'était plus que la confirmation officielle d’une unité déjà
réalisée ; en fait l’unification de la Grande-Bretagne», .était déjà assurée
par l’exécution de la reine d'Ecosse Marie Stuart (1587), et celle de
l’Allemagne par les événements de l’année 1866 (rupture du Bund alle
mand, victoire sur l’Autriche et l’Allemagne du Sud, bannissement de
différents princes, préparation de la Ligue de l’Allemagne du Nord,
conventions militaires de la Prusse avec les Etals sud-allemands) ; ces
deux dates (1587 et 1866) correspondent entre elles.
Deuxièmement, on constate le parallélisme suivant : en 1268, exé
cution du Hohenstaufcn Conradin et, 5 ans plus tard (1273), rétablis
sement de l’Empire allemand par le premier Habsbourg Rodolphe Fr ;
six siècles plus tard, en 1867, exécution du Habsbourg Maximilien et
4 ans après, rétablissement de l*Empire allemand par le premier Ho-
henzollern Guillaume Ier (parallélisme intérieur). Après la tragédie san
glante du 19 juin 1867 à Queretaro (Mexique), on aurait donc pu induire
facilement ce qui manquait encore dans le parallélisme et a quel mo
ment environ ceci devait arriver ; la marge d’erreur ne se monte ici
qu’à 1 an ; l’événement se présenta déjà en 1871, donc après 4 ans, au
lieu de 1872 après 5 ans. Mais qu’est-ce qu’un an dans l’histoire du
monde !
Ainsi qu’il résulte de tout cela, ce ne sont pas seulement des dates
isolées qui peuvent être calculées d après ce système, niais aussi, sous
certaines conditions, des séries fort compliquées d événements, dans
leurs points principaux.
Ajoutons encore ce qui suit : En l’an 940, une guerre franco-alle
mande avait déjà eu lieu, quand le roi français Louis IV avait assiste
les rebelles allemands contre le roi Othon 1". D apres le parallélisme
intérieur on pouvait présumer que ceci devait se repeter » siecle* plus
348 INTRODUCTION A L'HISTORIONOMIE
tard, done vers 1840, puisque ceci ne s’était pas présenté en 1240 et
1540 (seulement en 1542’). Mais il manquait, ici la deuxième compo
sante du paralélisme extérieur qui se trouve exister
mesure suffisante pour 1870 ; la guerre présumée n éclata pas. lou-
lefois le parallélisme intérieur fit sentir son influence d une façon tus
importante. Ceci arriva justement en Tan 1840 a 1 occasion dune le-
doutable menace de guerre entre la France et 1 Allemagne, menace qui
provoqua d’un côté une puissante excitation belliqueuse et un grant
enthousiasme guerrier et, de l'autre côté, une crainte correspondante;
de la guerre, dont les effets dans la vie économique se traduisirent par
mie grande panique et une grande crise. Cela du moins aurait pu être
supputé à l'avance grâce à la composante ci-dessus mentionnée, d apres
la loi du parallélisme intérieur. Qu’on réfléchisse à ceci : Quelle joie
pour les boursiers si l'on pouvait, d’une telle façon, prévoir neuf siècles
a l'avance l'année précise d'une grande baisse (et ensuite de la hausse
consécutive) ! Ceci, aucun Rothschild, ni aucun Bleichrœder n’en a en
core jamais été capable ; on ne peut vraiment pas demander plus à un
système de prévision !
Cependant laissons la plaisanterie de côté Ne serait-il pas en effet
extrêmement précieux de pouvoir calculer aussi exactement que dans
(‘et exemple, non seulement les guerres elles-mêmes, mais même la sim
ple tension guerrière, avec ses suites en partie redoutables pour la vie
économique, sociale et civile ? Aucun homme qui réfléchit sérieusement
ne contestera cela. Même si rien ne pouvait être changé par là au cours
extérieurs des événements, (tout au. moi ns en ce qui concerne les collec
tivités), une telle sorte de prévision aurait tout au moins cet avantage
que les humains supporteraient et accepteraient te malheur inévitable
— justement parce qu'ils le reconnaîtraient et le prévoiraient comme
inévitable — avec beaucoup plus de sang-froid que s’ils étaient brus
quement surpris par lui, comme c’était le cas jusqu’ici le plus souvent.
Ne serait-ce pas déjà un avantage suffisant ?
Remarque incidente : Dans le cas ci-dessus, avec l’une des compo
santes (guerre franco-allemande de 940), il s’en trouve cependant en
core une deuxième, en sorte que 9 siècles plus tard une résultante de
vait s’ensuivre. Dans les années 1536-1538 et 1542-1544 eut lieü une
guerre entre l'Espagne (cercle 3, ibérique) et la France (cercle ’5, celti
que). D’après la loi du parallélisme intérieur, une répétition de cette
lutte devint donc certaine 3 siècles plus tard lorsque se présenta une
deuxième composante correspondante à celle-ci. Ceci arriva en effet ;
l’événement de 940 se répéta d’une façon correspondante ; mais d’après
la loi historique du saut en arrière, à la place du cercle 6, teutonique,.
c’est-à-dire l’Allemagne (pour lequel il manquait, comme il est dit ci-
dessus, la deuxième composante), il se présenta un pays dont les habi
tants appartenaient (tout au moins en grande partie) au cercle 3, ibé
rique, donc comme l’Espagne, à savoir le Mexique ; de 1838 à 1839 eut
lieu la guerre franco-mexicaine. On voit clairement comment les lois du
parallélisme intérieur et du saut du cavalier (en arrière), se complètent
ici !
Nous pensons avoir prouvé par tout ce qui précède, d’une part
qu’à l’aide de l’Historionomie, il est possible sinon toujours, du moins
INTRODUCTION A L'HISTORIONOMIE 349
Le Coin de la Précession
Dans le n° 12 des C./\. 19-17, j’ajoutais à mon article sur la Precession des Equi
noxes (1) uii post-scriptum dans lequel j’attirais, par scrupule, l’attention des lecteurs
sur ce fait, que la solution proposée par moi, de compenser le décalage précession-
nel du MC et de l’As comme celui des Planètes, à savoir par la meme différence
de longitude, n’était pas suffisamment justifiée, et qu’il vaudrait peut-être mieux
calculer les nouveaux As et MC sur le Soleil compensé : et j’en donnais un exemple.
La discussion était ouverte, et je dois dire, qu’à ce sujet précis, aucun lecteur
n’y a pris part.
Néanmoins, il me restait un doute.
Ce doute vient d’être levé au hasard heureux d’une conversation avec mou ami
Volguine.
On sait que Volguine pratique assidûment, à l’instar des .Anciens, l’astrologie
stellaire ; comme tel, il attribue une grande importance aux conjonctions des Fixes
avec l’As et le MC du Thème et remarqua que si, en compensant le décalage pro
cessionnel, on opérait, pour l’As et le MC, autrement que pour les Planètes, les
susdites conjonctions des Fixes avec ces éléments s’en trouveraient plus ou moins
modifiées.
Or, ce changement est, à la réflexion, inacceptable, les conjonctions de l’As et
du MC avec les Fixes préalablement ramenées, par correction de la Précession, à
leur position de l’époque du thème, étant un (ait acquis.
Ce fait est astronomique et s’impose comme tel : l’observation directe au théo
dolite eh fournirait la preuve évidente : il nous ramène sans conteste possible à ma
première solution, dont la facilité est grande, et d’après laquelle tous les éléments du
Thème, sans exception, obéissent ?» la même Règle II : « la longitude céleste com
pensée est égale ?» la longitude, actuelle diminuée de la valeur en longitude du déca
lage précessiqnnel » (2).
P.-E.-A. GILLET.
Abel WATTELIER.
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