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Collection APPRENTISSAGE
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supirl de l'enseignement y /«
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scolaire
Maesci]
S V
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de l'alternance
Guide méthodologique
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J CRDP
f LORRAINS Centre national de ressources pour l'alternance en apprentissage
Collection APPRENTISSAGE
Pédagogie
de l'alternance
Guide méthodologique
)
Collection APPRENTISSAGE
http://www.cnraa.fr/
Coilection APPRENTISSAGE
Pédagogie
de l'alternance
Guide méthodologique
oéoo®o
J CRDP
^T LORRAINE
Pédagogie de l'alternance : guide méthodologique.- Nancy: CRDP de Lorraine, 2006.- 1 30 p.- ISBN
978-2-86627-428-3
Résumé: Découverte du système de l'alternance en apprentissage, son fonctionnement, ses acteurs, son
environnement. Méthodologie documentée d'élaboration des temps pédagogiques. Mise en de la
pédagogie de l'alternance. Les lieux ressources.
Dewey: 373.28/374
ISSN: en cours
ISBN 978-2-86627-428-3
http://www.crdp-lorraine.fr/
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays.
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le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (alinéa 1 er de l'article
L122-4).
fflOTOCOPILLAGE
«Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une
TVP^UVRE
contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal ».
préambule
gie de l'alternance.
<^
ment confrontés à l'alternance en apprentissage, brèves mises au point théoriques qui éclaire¬
cet ouvrage envisagé comme un «guide d'auto- ront tes concepts pédagogiques mis en jeu.
continue.
Michelle MAUDUIT-CORBON
Préambule
Introduction
Remerciements
p.73 3. L'APPRENTISSAGE
DANS SON ENVIRONNEMENT
Evolution de l'apprentissage
Partenariat
Acteurs du système
p. 89 4. DOCUMENTATION
Fondements juridiques et réglementaires
Fiches et synthèse
p.113 5. BIBLIOGRAPHIE
p.117 6. GLOSSAIRE
Ç\
II
pédagogie o
de l'alternance i.
cl
S
crp
a
1 . 1 Principes fondateurs
CD
p 15 Apprentissage et alternance «a
Principe pédagogique
S"
P 17
p 19 Alternance en apprentissage
3
1 .2 Mise en ruvre O
(P
p 21 L'équipe pédagogique
entreprise
prentissage en CFA
Apprentissage
et alternance
15
Alternance :
formes et statuts
. Pas de rémunération. Le jeune est salarié et Le jeune est salarié et Le jeune reçoit une indemni¬
860 000 élèves dans les 205 685 contrats signés en 103 378 contrats en 1996. 431 000 dont 73 000 '
EFFECTIFS
établissements publics et pri¬ 1996. ' en GRETA. (Année 1996)
pédagogique
L la pédagogie de l'alter¬
sionnels et généraux.
pédagogie inductive :
professionnelle (savoir-faire) et
Pour mettre efficacement en Nuvre
* voir schéma
savoirs. au verso
la pédagogie de l'alternance, l'ensei¬
gnant aura à :
Sa mise en oeuvre nécessite :
- connaître les réalités des entre¬
- l'élaboration d'outils d'accompagne¬
prises,
ment,
- identifier le champ d'intervention
- des temps pédagogiques spécifiques :
du maître d'apprentissage,
coordination de l'équipe des for¬
- identifier le champ d'intervention
mateurs,
de l'apprenti,
préparation de la phase d'alter¬
- avoir une vue globale de la forma¬
nance avec les apprentis,
tion. H
récupération et utilisation des
vécus.
mation*.
£j
17
L'interactivité entre les deux pôles
de la formation
hJ 18
Alternance
en apprentissage
Définition :
établissement de formation et
ponsabilités.
Les acteurs :
Le temps de formation est variable
développer.
Bac. Pro. minimum ~2100h/
tion.
1 semaine 2 semaines
Le CFA: sur 3 sur 3
2 semaines 2 semaines
té entre les deux pôles de formation.
19 Sf^i
Il ne suffit pas de mettre en place une un accompagnement péda¬
centre de forma¬
d'actes non dominés,
tion/Conseil
l'élaboration d'un projet péda¬
Régional.
gogique commun à l'entreprise et - d'intégrer sa pratique profes¬
entrepnse p, 25
- des relations interprofessionnelles
&^ 20
1.2 Mise en nuvre
L'équipe pédagogique
l'établissemeirrtaeTOrrriation.
L la pédagogie de l'alternance ne
1- Constituer l'équipe Projet d'établisse¬
peut vivre dans un Centre de
pédagogique : ment
Formation d'Apprentis que s'il existe Contrat qualité
. des outils,
CFA / Entrepnse
Réunion de concer¬
tation
Fiche navette
Ouvrages à consulter :
Liaisons pédagogiques
n° 11 -12- 13.
n°17.
Le projet
pédagogique
r>: t I.
dans le CFA
rités
^ 22
Les temps spécifiques
séquence CFA
En direction En direction
En direction
des apprentis des apprentis
des formateurs
*à ne pas
confondre avec
moyens-ressources acteurs
objectifs la séquence de
cours (voir
Professionnel.
chaque discipli¬
de la phase N + 1
Préparer et élaborer un docu¬
ment de collecte des vécus en
entreprise
23 «|p
La récupération des vécus en entreprise de la phase N-1
de témoigner de (niveau IV et +)
son vécu en
entreprise Fiche navette ou
dossier Enseignants O
2- Rassembler et et apprentis de la
l'apprenti - audiovisuel
- informatique
- télématique
1 - Préparer la période
suivante à partir de
la fiche navette en La fiche navette ou
prenant en compte dossier
les spécificités de
chaque apprenti et Le document de liai¬
de chaque entre¬ son de la phase
prise concernée Enseignants
Autres supports :
3- Créer une dyna¬ document à complé¬
mique de commu¬ ter
nication entre l'ap¬
prenti et le maître
d'apprentissage
B^^J 24
Les visites
1ère année 2ème année
->H des enseignants
visites de suivi
en entreprise
visites
d'évaluation >_^r fr *>.£ j*. ti
moyens-ressources acteurs
objectifs
Visite(s) de suivi
des savoir-être
prenti
Visite(s) d'évaluation
apprentis pendant et
en fin de formation
Mise en place du systè¬
me d'évaluation :
Maîtres d'appren¬
tissage
Construire les grilles
apprentis
|| Inspecteurs
pédagogiques
Faire le point sur les
acquis
Proposer conjointe¬
25
Les temps de régulation
d'apprentissage au CFA
Dans le domaine
administratif
ment
Dans le domaine
mens
SAIA
Former :
* à l'évaluation
* au tutorat
Contrat d'objectif
Support pédagogique
audiovisuel
Outils pédagogiques
^^^| 26
1.3 Outils de
la pédagogie
de l'alternance
te
ENTREPRISE
Vf» '
RAP
fes^jf â jLtrtutionnel
0 k«fei2jHL3 dommunication
|-^«44|va|ual|0n
X
ywMii«.iiiitwi.!j,numiMt,iMB)M'»i|!
3 ENTREPRISE ;
»>i
O
» i
27
O Grille d'observation
en entreprise
Outil préalable analyse de l'activité
à une stratégie de formation.
II permet aux enseignants de
connaître l'entreprise.
1. Définition
- de la mise en tuvre d'un métier (différen¬ ral et professionnel) avec la participation des
te selon les entreprises), apprentis et des professionnels.
2. Objectifs
Comment est-il conçu ?
l'entreprise»,
- repérer les équipements existants, les
4. Utilisation
rythmes du métier,
. tableau de stratégie (p. 34) Il est le support d'enquête des visites d'ob¬
A qui sert-il ?
Aux formateurs du Centre de Formation
d'Apprentis
28
S**. Ce symbole signifie que le document
f'i>^ ci-dessous est la copie d'un original
provenant d'un CFA '
' ; '. - ' >,-'.' v j ',. ^ , -', -A- i ; :< 'A. *: ' , .A. Utilisée par
1) Typeside pharmacienne* ri> î^iv-wj..,; -, . A. Identité ', Urv : iGS éauioes
- région (cote - bocage.4..) , , . <;-v»-v»'V t**'--,' w jj -* . ."..w...- - , « ics équipe»
' - ville t quartier (périphérie - centre) ou grande surface v
, &£ \ ' ''' /'£. \ --v ".! P°ur connaître
- spécificités : homéo/orthopédie/cosmetologie/ ,- , ,\ ,",; ,
i phytothérapie/vétérinaire \ < rM-^ -.: - .KAy' 'A; A' ' V /-; A» le métier de
- petites (1+1) grandes (1=X) ' '< ^ ïh-'vtèïzrZ^r^ ;, : r. {._1'._,::A.A:..A1.AÂ ' ] -A'- ', préparateur en
1 ' ,, R^S'SpT^^
Rythmes repérés / ^-' *^f *A^ " v»t- « A" *" 5« le
Lei ririnmel-"
rythma- '".&&
"».vAr>T- -- ., i pharmacie
pharmacie
A-ata semaine -début (réception) fin?-, -aWv?; ,' .-«; >.,f î des activités,^ |AA "*«* tel qu'il est pra-
\ ' - journalier : le soir (les salanesj >\ - .,> A " " -j. J>~r ' » t -,\» 'V". ' A' /-" * ,; "
, -service de nuit "'fA t; ' -\ ; " .' " '.;'./. < \; *r'» ';: ,^X' ^Vij;J ,,i ,-J tique.
- Professionnels : «
. Employeurs
. Salariés
- Collectivités
- Chefs d'établissements
- Partenaires divers
notes :
Publication au Journal
Officiel de l'Education
i;1 '-; ,*-r''"A£'"LA V''"' Analyse de la réalité du ' '^AAA'5-A.A V* : ï\
Nationale (BOEN)
?"'"*> A **»:, A A. besoin / aux diplômes existants ;Ak£."A'!AA-' ''A ..
National de
Documentation
Pédagogique (CNDP) ^^Hir'^'v^.-'V, t'A..'-.' .c- l-r. J .:.\ -'i'-v'n,V -'> r.c'jrCî.o.a^-- ,\ .
"' * V- «"», cs''.'"*iJ>,ï>'^' *- ,!(.i ^
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C O O f,*"-:-^., y.T^- Groupe de travail fAAï-A^-^'A"/' "<
M "^ °"
O Ui tu UJ <
î . i V '-\ : A * ;A - Chef de projet : IGEN f Xrii^K .' y ' '
Q. < j ( 1 ;^:;A "AA>^75<- . Représentants de la CPC : >&^WW "' '- A
O
" ' ""'-'' -Responsables des autres " £r$-\& "l s"A -
> .-, > "* 'i I t '
U ministères !'Ai,-îi'n*A"',X!. \"\ T*
J S î.ja C\
Experts de la profession
f't l'k^V"-",*"1 ,'
r-v'. -A '- J
l'A» * T/'»f
Corps d'inspection A*'"'AAAv;*A« «
Enseignants fA; A' if ^ i^'*" ; "
Responsables de laboratoires "r^V^'J'f'.',
ou de centres de recherche ;i>'( _, A-i nî-f-'A " ' '
£Li 30
© Le référentiel
aux référentiels de l'enseignement général. référentiel, qui sont ou ne sont pas réali¬
sables en entreprise et/ou en centre de
A quoi sert-il ?
C'est un instrument de mesure qui indique notes :
ce qu'il faut évaluer, la manière et les
mesures de l'évaluation (examens). * D'après
Lameu P., Rak I. et Barlow M.,
Des mots pour le savoir,
A qui sert-il ?
Editons Foucher, Collection
Aux formateurs pour :
Profession Enseignant 1994.
- repérer l'ensemble des capacités* et com¬
pétences* mis en jeu dans chaque activité
professionnelle et les liens qui unissent
toutes ces données ;
- définir les savoirs associés de formation ;
- élaborer les outils d'évaluation et de bilan ;
- construire des outils de suivi individualisés
et collectifs ;
- élaborer les sujets d'examens ;
31
3. Conception 4. Utilisation
fl^d 32
Structure type d'un référentiel
Référentiel Référentiel
des activités de certification
professionnelles
, t-r
*AA""< '.
'-"fer .Activités et tâches V ; - Compétences .* ? Savoirs ..' v i Modalités de ^ <
auè le titulaire';* '" " r 'à acquérir ' ( ^associés à s validation^"' l» <
®l .Tv >v" -Si.T -m1-, :/"V.< As-'S" '"'exprimés en*-, J r» .mise en rela-*' i. y-.,\'".i--^
=< -î- Descriptif - 'j -S 10. -«être capable a> "bon ;-..' ' - '»-<- ! 'r.* "
- ' ' --- -^4 ^ . 1 * , 1_ -i.4 . Â
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' \* «**. r,, = av V / V r%J-<v*> ^U "?-5 -1*
1 «g . ' ' : -, "dé faction ; : y , - : "3 -V de» ;AA > '" '
' '»'A\, -t"'".,, , »a> ^A' A: .'*-..' , e ^CA_1:. ,:i.x-.fl-;^t " .v1 L * *^\* ^,.. ^ *
- , .« " 'îV1.^^ vA V'^i-i.t»"-^ -.* -fDescnptrf de <
A.lAglJ^rr ConditionsA ;A4 \^ii'w L-. ,1'açtfôn; A;1
"* ",* o 'Ay Ar; i de "réalisation. sA",; / & !,,>>/ A"'" ,' M'A
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' Résultats attendus' "! &J-"AV 'de l'action- A' '-7Ï3
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AVW'â/,î AA"/;
33
^^
© Tableau de stratégie
de formation
1. Définition 3. Conception
Êg) 34
' **«J?
Formation en alternance
(Tableau de stratégie ) Mécanicien en Maintenance de Véhicules
maîtnser te maîtnser la réaliser en auto s'initier et maîtri connaissance sciences : initia OBJECTIFS L'apprend doit être
diagnostic d'une purge d'un ar nomie la dépose ser l'utilisation d'un des éléments tion aux notions de DOMINANTS capable de :
Le circuit de fuite externe cuit étanche d'une pompe à vemier circulaire constitutifs d'un pressions et reconnaissance C332
eau, d'un radiateur, pour prendre des arcuit de refroidis dépressions et réglage d'une 1* compétence
refroidisse sous pression
s'initier à s'initier aux d'une dunte, d'une dimensions avec sement : par air ; commande d'em demandée ;
ment
techniques de précision de par liquide sciences brayage, hydrau la garde
écouter une courroie
contre le gel cher un thermo utilisation des fonctionnement rature, les unités les différents types performance
d'une pompe
à eau (pèse-antigel) mètre micromètres pour du arcuit de de température de arcuit de refroi attendue :
Les com s'initier aux prises de cotes refroidissement dissement S5-1 qualité du
maîtnser techniques de exL, rt. ater les dessin savoir détecter réglage
mandes
d'embrayage l'identification mesures de la et profondeur anomalies de technique : un défaut sur
3
d'une fuite à température : fonctionnement informations le circuit 2" compétence
s'initier à dia maîtriser le participer aux connaissance dessin comparaisons entre qualité du dia¬
patinage d'un brayage à l'ai du moteur ou de la mandes, méca observées C21 3° compétence
disque de d'une revue boite de vitesse nique, hydraulique, français : savoir savoir déposer, demandée :
technique rattrapage automa chercher une infor reposer des élé tester un arcuit
s'initier à réaliser en auto tique, rattrapage à mation sur une ments à partir d'alimentation
détecter une nomie la dépose main (safrane) revue technique d'une position essence
repose
de levier OBJECTIF FICHE té du processus
NAVETTE :(1)
Formation en alternance
( Tableau de stratégie ) Mécanicien en Maintenance de Véhicules
autonomie l'échan
(essence) maîtnser l'ap- ge d'une pompe à
préaaton essence
visuelle de l'état
des raccords
3
suite
1Wr * aw
35
O Document de liaison
encore appelé pian prévisionnel
de formation, grands temps
de formation, objectifs globaux
1. Définition 3. Conception
2. Objectifs
A quoi sert-il ? 4. Utilisation
A négocier ce qui sera assuré en entreprise
- aux apprentis.
£ 36
Exemple de document de liaison niveau V
(plan prévisionnel de formation)
Connaissances r
' -Nomendature du quartier avant appellation nationale. k - ' '"' f " '«*% ^ï/;ïç,- A'4* >''>A. ' ' - .' "-"'* *v
\ /f,",^v i., ,>;> /' , L ./ "". -,-'«; ,* '. 'r, -' .«jX^^.ij-r, *î,î«^ ;,-,
A'l"DEIJXIEME''GRAND"TEMPS'""rA" ' ""<' !T rr-/: ""^'1 Connaître Taîioménclature complète pour le Boeuf, le veairet^ .-V;
' DEFORMATION (après
DEFORMATION (après 10
10 mois)
mois). U J -^'î' .l'agneau
Î'I agneau:; **?« r*.^'^ "'0--->c ^*'"^-< .
A^v ''''" , " ""
Techniques f « . ,V "4 '; VJf > =- ,^y
«i -t *lri QUATRIEME GRAND TEMPS &?:~ V îi-'^-V
*- Désosser -Taloyau avec jerée de filet s ,
' M' * '" DE FORMATION (après 22 mois) ;-ï?J '«**). l! ,il
'" ' - Désosser, parer un gigot et une épaule.»,, ' ) \ / " - Preparerles abate rouges et les ara. «ans. , ^ -,
' "rs ,*; »V\ ^ /-;->' mA«A »* - ', r,- :f {- ,".^î -. .;. - Désosserune t|e;. ^X^rA , . \ - .;* ',-
, professionnels: ... > * -> , .*; '>; '-/? r* , _« A,*^»^.
-; - - Connaître lestrblisatons culinaires- des morceaux déjà vus. i -?_- Comportements professionnels:^"^ ,.-* f ,*,>-
-Organiser et gé
\ netbyage) en re ,
- Evaluer de façon i
déjà travaillées- '[
37
BP Préparateur en Pharmacie : les temps de Formation
FONCTION
FONCTION FONCTION
TECHNIQUE
COMMERCIALE ADMINISTRATIVE
1er semestre
COMPTOIR PRÉPARATOIRE
SURVEILLER VERIFIER la conformité
RANGER les produits en fonction de leur nature
le stock : notion de stock des bordereaux de livrai¬
CONSULTER les documents professionnels (y compns tes banques
minimum son, des factures
de données) et TROUVER les informations souhaitées
CONTROLER les dates de CHOISIR, UTILISER les
1 INSCRIRE à l'ordonnancier (inscnptions UTILISER les tables de correspondance PASSER les commandes : tanfication (bordereaux,
EFFECTUER des pesées simples RANGER les vrlnnes, pré¬ UTILISER les outils,
gélule INVENTAIRE
semestre
d'exonération
CONSULTER tous les documents professionnels, sous quelque forme qu'ils soient pour la
ORGANISER VITRINES et
recherche de toute information nécessaire
PRESENTOIRS commer¬
DECODER toutes abréviations sur les FAIRE TOUT CALCUL de dose d'exoné¬
ciaux
ordonnances ration REGLER les litiges
METTRE à disposition les maténels et APPLIQUER tous modes opératoires
accessoires (sauf orthopédie) CONCEVOIR et FAIRE tous étiquetages
4e semestre
et accessoires
38
© Fiche navette
encore appelée fiche de liaison formative
ou fiche de récupération des vécus
ou dossier technique
1. Définition
Cette pratique
2. Objectifs pédagogique im¬
4. Utilisation
plique des temps
l'intermédiaire de l'apprenti.
Pendant
Ce document est géré en autonomie par
3. Conception
Dès le retour au CFA
L'équipe pédagogique (si possible 1 profes¬
Au CFA par l'équipe pédagogique. Au fil du des apprentis pour mise en commun et
d'alternance.
- élaboration en concertation,
- lancement,
- mise en commun, exploitation.
39
FICHE NAVETTE CROQUIS
Choisir un outil
de toupie
classe : C21
regroupement
N4
Nom :
Prénom :
z
o
Indiquez pour les différents outils :
ë - leur diamètre ?
ce
- leur nombre de dents ?
S
z
Si oui, pourquoi ?
ES
z
o
i
Comment constatez-vous que le
choix de votre outil a été bon ?
MÉw 40
© Livret d'apprentissage
encore appelé : livret d'alternance,
carnet de bord...
1. Définition
(Réf : circulaire 80-406 du 29.09.80
BOEN n° 34 du 2.10.80)
2. Objectifs 3. Conception
suivi et la qualité de la formation, il véhicule peut associer à son élaboration des repré¬
confiés en entreprise, et les travaux réali¬ CFA. Il est adapté à la nature des sections et
sés au CFA. C'est l'outil qui doit lui per¬ aux évolutions diverses à l'interne comme à
remédie). Elle s'appuie sur ces informa¬ Ce document peut comprendre quatre par¬
acquis au CFA.
41
WikÀ
4. Utilisation
Par qui ?
- il doit noter toutes informations concernant
Le livret d'apprentissage est remis à l'appren¬
son activité (notamment en niveau de per¬
ti qui en est l'utilisateur principal et le respon¬
formance et d'autonomie) ;
sable.
- à la fin de la période, il doit faire signer le
document par le Maître d'Apprentissage
Où - Quand - Comment ?
(qui peut noter des informations à l'attention
au CFA
de l'équipe pédagogique).
il doit noter régulièrement ce qui est abordé
(toutes les disciplines), les attentes du CFA
au retour au CFA
quant aux activités à lui confier en entreprise.
Il présente le document aux enseignants qui
sont informés :
dans l'entreprise
- des tâches confiées,
Dès son retour, l'apprenti doit le présenter au
- des niveaux de performance atteints,
maître d'apprentissage pour l'informer de :
- éventuellement du résultat des évaluations.
. ce qui a été étudié au CFA (enseignement
professionnel et enseignement général) ;
. ce qu'il doit privilégier en termes d'observa¬
tion et de participation dans ie déroulement
normal des activités de l'entreprise.
^Q
42
Remarques :
l'ensemble des informations précisées par la
1 . L'effort d'observation et de prise de distan¬
* circulaire n°80-406 du 29.09.80, il est souhai-
ce par rapport à l'action quotidienne, qui est
> table de prendre en compte l'évolution de son
demandé au jeune, ne peut s'accomplir fruc¬
« rôle notamment :
tueusement que si l'on a veillé à :
l par rapport à l'évaluation
- apprendre au jeune comment remplir ce
l par rapport aux niveaux de formation
document,
- informer les Maîtres d'Apprentissage sur le
rôle de cet outil.
Veiller à ce que les notations et les
2. Le document ne peut vivre et être source
appréciations portées sur le Livret
d'enrichissement du jeune que si les forma¬
* d'Apprentissage ne soient pas sus-
teurs des deux pôles l'utilisent régulièrement
: ceptibles de porter préjudice à l'ap-
pour y trouver les indicateurs qui les guideront
: prenti au sein de l'entreprise, ou de
pour une formation adaptée, donc efficace.
l gêner son insertion.
3. Si le livret d'apprentissage doit contenir
3 Porc : faux-filet
3 ' échine
?i i
Veau : tasse >
v PRÉPARATION À
3 U VENTE' ' , s
''(présenter,,*;;;
décorer,' ^«A VA » i
'trancher) ,\A
SIGNATURE ENTREPRISE SIGNATURE APPRENTI
A ,WA V A* ;
M l % t>Âl
\
rentiel du diplôme et la
réalité du métier
43
Livret d'apprentissage
notes :
Circulaire n°80.406
A ^' *
du 29/09/1980, à
consulter pour de
.
plus amples informa- rfl" +* s.
< >' «
-T W-C
le statut de l'apprenti ** -r règlement d'examen
' 1 L *
l-û -H '? le contrat (date d'effet, durée...) ,< ' S document de liaison
,*. -ta ,v 3,
employeur (coordonnées...) '* *ï*
description du métier- *
,. }î-it v* ^%
;-"S
^-JH-l y" "zT-4<*.
Ty-* ,t
C~ A'"'-1
'{. 7S r- } Suivi de l'apprenti
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5T
o
pédagogiques
Définition
de l'alternance
nance, il faut que la formation L'alternance permet, grâce à (*) EREA : Établis¬
s'effectue sur deux pôles (au l'entreprise : sement Régional
gner, Général et
- d'assurer une meilleure adé¬ Professionnel
quation entre diplôme, métier Adapté.
Différents types
et emploi.
d'alternance
cippa : Cycle
d'Insertion
Alternance sous statut scolaire :
Alternance : Professionnelle par
- en lycée dans les formations : Alternance.
. diplômantes
stratégie
exemple : CAP, BEP, MC, Bac. de formation
Pro., BTS...
. autres : FCIL...
- en collège ou EREA * :
définition
3ème d'insertion, SEGPA*, CIPPA*.
Elle permet de consolider un projet
C'est une démarche permettant l'ac¬
professionnel. L'apprenant est un
quisition de l'ensemble des compé¬
élève.
tences nécessaires pour exercer un
notamment :
C'est une organisation des appren¬
- contrat de qualification,
tissages qui intègre comme référents
- contrat d'apprentissage,
temporel et structurel la logique
- contrat d'insertion,
d'acquisition d'un métier, dans une
exemple : CAP - BEP - Bac.
entreprise, dans le cadre du référen¬
Pro. - etc...
tiel du diplôme.
47
La formation en alternance couvre l'en¬
Phase d'alternance
semble des objectifs du référentiel.
et séquences
de cours
gogique.
les disciplines.
- C'est un temps pédagogique struc¬
séance ?
Comment s'assurer que l'objectif
est atteint ?
48
2.2 Interaction
permanente
l'alternance-reversabilité : l'alter¬
49
Enseigner
le : la formation des
relation entre les deux moments de for¬ L'alternance impose une relation
apprends, Editions entre les enseignements. Il ne peut y
mation et dans le choix des moyens mis
Universitaires,
en oeuvre pour l'assurer.
avoir de dissociation entre la forma¬
UNMFREO, 1995.
Le point de départ des processus didac¬ tion générale et la formation profes¬
Lerbet Georges,
tiques doit se trouver dans l'expérience sionnelle, car la logique des disci¬
Système Alternance et
vécue (cf. p 51 : induction/déduction). plines laisse la place à une logique
formation d'adultes,
Ce qui suppose une connaissance parti¬ des problèmes.
M au recourt,
Mésonance, culière, approfondie de l'entreprise (voir On cherche dans les situations, les
n°4-lll, 1981.
la mise à plat du métier, p. 27). outils nécessaires à leur compréhen¬
sion : ils seront les contenus de la
Gimonet Jean-
Une approche inductive : formation.
Claude,
Alternance et Relations C'est ce que André Geay appelle «une
Humaines, contribution
démarche inversée» : la démarche part
à une psychosociologie
de l'action et le fil directeur de la forma¬ Un outillage pédagogique spéci¬
des formations
alternées.
tion, ce sont les expériences profession¬ fique
Editions nelles. Le vécu peut être aussi bien L'alternance suppose des activités
Universitaires, pédagogiques et des outils didac¬
concret qu'abstrait. Le travail doit avoir
UNMFREO, 1984.
une densité sociale et humaine pour per¬ tiques appropriés (voir tableau de
Une autre école, chose. Lui aussi possède un savoir, et sa Tout cela suppose une équipe péda¬
Flammarion, 1977. gogique qui réfléchisse en perma¬
relation à l'enseignant s'en trouve modi¬
fiée. Ce dernier doit admettre et valoriser nence sur la formation et assure
L'insertion profession¬
ce savoir qui s'est constitué en dehors toutes les liaisons nécessaires
nelle et sociale des
50
2.3 Induction
déduction
Bibliographie :
"Nous distinguons quatre grands
types d'opérations mentales... Meirieu Philippe,
L'induction est une opération mentale (...) à travers les "méthodes actives",
par laquelle un sujet confronte des élé¬ elle "a" été très largement valorisée...
commun.
Le deuxième type d'opérations
sur une caractéristique commune (classe sont sollicités à chaque instant par le
sémantique...) ou sur une structure abs¬ de passer des exemples aux notions,
Philippe Mérieu, propose une typologie pour celui qui maîtrise les notions, les
simple des opérations mentales sollici¬ lois et les concepts et qui n'a pas de
51
Certes, l'induction peut fonctionner à dif¬ La troisième est la dialectique :
tienne - jusqu'au stade des opérations d'eux sans le situer par rapport à
concrètes, voire des opérations for¬ d'autres, sans observer à quel autre
melles. Mais, dans tous les cas, c'est il s'oppose. C'est pourquoi, si l'in¬
mentale qui est sollicitée, et qui consiste, vement vertical, elle doit être com¬
par combinaisons successives d'attri¬ plétée par une mise en relation des
buts, à faire des hypothèses sur ce qui concepts entre eux, qui s'effectue au
constitue leur "point commun" et, procé¬ plan horizontal. Ce travail sur les
dant par une altemance de réductions et idées qui permet d'accéder à un sys¬
ici beaucoup plus dirigée, au moins dans différentes variables dans des sens
sociale : dans ce dernier cas, chaque tion soit requise pour effectuer la
individu s'approprie une partie seulement tâche demandée ; il faut que le sujet
céder à l'abstraction".
52
Bibliographie :
La quatrième est la créativité :
des registres différents et dont la ren¬ Cette approche inductive-déductive a Pans, PUF, 1974.
contre produit la nouveauté. Certes, été formalisée par Yves Michel dans
La prise de conscience,
toute divergence n'est pas un trait de le "Liaisons Pédagogiques n° 12,
Pans, PUF, 1974.
génie et il faut qu'elle soit associée à la p. 22/23/24".
3- applications, CONCRET
La démarche en apprentissage :
4- exploitations
L'apprenti arrive au centre de formation
techniques,
avec un capital d'expérience, de savoir,
choix.
de savoir-faire et savoir-être acquis en
d'alternance.
53
2.4 Pour conduire
la classe
Q u'est-ce qu'apprendre ?
mettre de contrôler celle-ci.
55
1- Berbaum Jean in
Dictionnaire encyctopé-
dique de Féducation et de
Processus
kt formation,
Nathan, 1994, p. 70. d'apprentissage
2- Genthon Michèle,
«Construire des situa¬
tions d'apprentissage.
3- D'après Berbaum
Jean/pprentEsage et fir-
maùon Paris, PUF, Que Des définitions
saisie ? 4e éd., 1 994, p.
16 : schéma modifié.
Apprentissage : «Acquisition d'une De nombreuses théories de l'appren¬
Mais il y a inversement réponse de telle sorte que, lorsque ce apprenant de l'objectif poursuivi et
une action du milieu sur
stimulus se présente à nouveau, le sujet apprentissage par construction
l'organisme appelée
de la réponse (constructivisme)
fournisse à nouveau la même réponse.
accommodaton, qui
La mémoire y joue un rôle déterminant». ' lorsqu'on tient compte du rôle que
déclenche des ajuste¬
Vçonstmctiohde la
"réponse (accom-
'. mocjàtion*) r ' *V ,"i A;A\*'î A 'erreur) V^ t :fge par"^"\''"'-ij représentation,' '"-; '<^~ après analyse^ .^nemeY
A; f -A' ">* A"'W> "V^'iA- caur) -" -"--i. \t "A "% " ,_ ", '-> A\ >' V et.compréhèn-T '»-A
«.7 .,
<u* , " ,%"' .' -.à partir d'une situation nouvelle
56
6- Berbaum Jean in
conséquences Dictionnaire encyclopédique
«L'apprentissage par conditionnement et
de l'éducation et de la for¬
l'apprentissage par construction
mation, Nathan,
consciente de la réponse constituent des «Pour apprendre, il faut :
1994, p. 71.
formes complémentaires d'apprentissa¬
ge. Dans l'acquisition d'un comporte¬ Percevoir son ignorance (et 7- Extrait de la typologie
portement en question. Après une phase et y faire apparaître les relations 1990]
genèse de l'expérience professionnelle appris dans des situations nou¬ continue, n° 392,
1er novembre 1994,
et pose la question du mode de gestion velles.
p. 10-16.
des mécanismes et processus d'appren¬ Contrôler la valeur de son
57
2.5 Pédagogie
par les objectifs
définition1
59
intérêts et limites
CC E objectifs, l'hésitation
compétence et performan¬
entre tion des élèves et le choix des
outils d'évaluation.
2.- Pocztar Jerty des compétences chez celui qui dualisation des formations.
in Dictionnaire apprend, le maître ne peut les évaluer - Les objectifs participent à l'amé¬
encyclopédique
que par les performances, puisqu'on ne lioration de la qualité de l'ensei¬
de l'éducation
peut faire autrement. Si le maître définit gnement en renseignant le for¬
et de la formation,
l'apprentissage,
- facilite l'organisation d'une pédago¬ 2- Comment vénfierons-nous qu'ils
objectifs à atteindre.
3- A quel niveau d'activité intellec¬
Pourquoi blèmes. v
pratiquer la pédagogie
4- L'objectif est-il pertinent par rap¬
- au poste de travail,
apportée.
60
2.6 Individualisation
situation historique
et sociale
place.
61
intérêt et limites
performances sco¬
nant, non seulement pour chaque
laires s'ajoutent les situation d'apprentissage mais
différences caracté- aussi dans la durée (une année ou plus),
nstiques de la
elle permet ainsi de gérer le chemine¬
mise en oeuvre des
formations par l'alter¬ ment des apprenants sur la totalité de la
nance : différence durée de la formation.
d'âge (1 6 à 26 ans la pédagogie
pour l'apprentissa¬
- Le travail proposé à l'apprenant peut
ge), différences de de l'alternance
structure entre les soit favoriser l'atteinte d'un objectif d'en¬
entreprises d'un seignement, soit s'orienter vers la
et l'individualisation
même champ profes¬
recherche de l'autonomie selon que les
sionnel.
questions posées appellent ou non une Dans Liaisons Pédagogiques n° 1 1 , la
documentaire insérée dans une division oeuvre pour pouvoir exploiter la mise
du travail faite au sein de l'équipe ou plus en commun des vécus des apprentis
Labor et Nathan, en oeuvre pour y parvenir et les préfé¬ de stratégie structuré en termes de
62
2.7
de projet
définition
I - Cette définition
Quelle que soit l'ampleur du projet, est très directement
Une démarche de projet est fon¬
on retrouvera toujours : inspirée de Raynal
dée sur une entité constituée par Françoise, Rieunier
- un objectif général,
un ensemble de moyens Alain, Pédagogie, dic¬
ex. : former des apprentis à l'utili¬
tionnaire des concepts
humains et matériels, réunis pour une
sation des principaux logiciels de clés : apprentissage,
durée déterminée, afin d'atteindre un
bureautique, formation, psychologie
objectif précis, généralement en vue cogmvve, ES F édi¬
- des objectifs intermédiaires,
d'un changement, en suivant un échéan¬ teurs, 1997.
ex. : maîtriser le traitement de
cier rigoureusement défini.
texte,
Un projet n'est pas seulement une
- des critères d'évaluation clairs
liste de dysfonctionnements ou de
ainsi qu'un échéancier rigoureux,
bonnes intentions, il doit être la traduc¬
- un homme ou une équipe respon¬
tion d'objectifs de développement précis,
sable du projet,
hiérarchisés et opérationnels.
- un cahier des charges,
identifiés et à la disposition de
-<r»v. i s, '
Pourquoi appliquer une démarche de projet ?
IMPLICITES
. ... ./ A\ '
afin d'établir les conditions d'une ' > ,
AMBITION COLLECTIVE
, i
63
conception
Bibliographie :
et logique d'action
Larrieu P., Rak I. et Bariow
M., Des mots pour le savoir,
PRÉALABLES
MÉTIER
VALEURS PARTAGÉES
VOLONTÉ D'AGIR ENSEMBLE
RÈGLES DE FONCTIONNEMENT
SOUCI D'EFFICACITÉ
C Phase de sensibilisation
)
Phase d'élaboration
DÉFINITION DES CRITÈRES D'ÉVALUATION
et de planification
ÉVALUATION
( Phase d'évaluation J
64
©
de quoi s'agit-il
p. 802.
d'imaginer le temps du futur par la Ingénierie
65
2.8 Evaluation
notes :
Le concept d'évaluation apparaît
B0£Nn°35, 1995.
avec la nécessité de comparer un
explicites.
définition
Evaluation terminale ,
,' ' A '*'' A' * ÉVALUATION SOMMATIVE l Elle'vise à faire le bilan d'une formation.
* '^AA* c " 4 "s '> * ', , A Elle 's'intéresse à' la mesure entre le
.-} 4, ^.'résultat' attendu et le résultat obtenu^ t
i ' , / ,5^ ,, ï ^'Ellese" situe généralement en fin* d'ap- (
; ' ,e'A A-/ ;,'-,'" Vprentîssage et aboutit, àun classement, ^ ,
.<> ..«.,
* ,' i, A .%< -, *?v A à une sélection ou à une certification] t -, : <
67
Q
Fonctions
Comprendre
- des difficultés Orienter Classer
- un mode de fonctionnement
Produire Reconnaissance
Orienter des acquis par rapport
- formuler des objectifs Éduquer à la formation dispensée
- organiser l'action
Utilisations
- En centre d'examen
de la formation de la formation
Pour identifier les acquis et les Pour aider à «l'apprentissage» Faire le bilan, après un cycle de
représentations de l'apprenant afin en informant, d'une part l'ensei¬ formation, évaluer les acquis
de le situer par rapport à l'itinéraire à gnant sur les conditions dans de l'apprenant, en vue d'une
parcourir. Ce type d'évaluation per¬ lesquelles il se déroule et, prise en compte dans le diplô¬
met de mettre en place la ou les d'autre part, l'apprenant sur ce me ou partie de diplôme.
séquences de formation les mieux qui est acquis et ce qui ne l'est Les résultats sont communi¬
adaptées. pas.
qués. Certification.
68
2.9 ification
« D luation, la certification
Modes de telles (la règle à terme) ', tuelles (la règle à terme)
validation ou
| ou
Tableau récapitulatif Examen terminal ',| Examen terminal
de certification
Contrôle coninu ! Contrôle contnu
et des modes de validation ) (mode résiduel)
(mode résiduel)
UC = unîtes capitalisables
UT = unités terminales
Le Décret du 24 mars 1 993 relatif aux CAP prévoit la possibilité pour les jeunes de la formaton initiale de
Pour les candidats de la Formation continue, la part du contrôle en cours de formaton (CCF) pourra être
étendue.
69
épreuves ponctuelles
tion.»1
I - Danvers Francis,
700 mots dés pour l'édu¬
contrôle en cours
cation. Presses
de formation (CCF)
Universitaires de Lille,
1992.
système des unités
is en place avec les baccalau¬ capitalisables (UC)
réats professionnels, il s'étend
progressivement depuis
diplôme.
Le CCF prend la forme de situations
cessus de formation :
Ex : domaine D1
- ce n'est pas une succession de
plusieurs épreuves d'examen
-
UT
identiques pour tous les candidats,
- ce sont les formateurs du candidat
Ui 2
qui conçoivent et mettent en
épreuves ponctuelles).
70
2.10 Capacité -
Compétence
Le concept
de compétence
J
sité de faire se rencontrer et s'articu¬
tèmes cohabitaient : le "système-
ler ces deux systèmes a abouti à pri¬
école" et le "système-travail".
vilégier le concept de compétence
comme étant le seul "objet" permet¬
Globalement, on avait :
tant d'exprimer la perception de ce
qu'il peut y avoir de commun à ces
- dans le "système-école" ; des conte¬
deux systèmes.
nus disciplinaires et des programmes
capacité compétence
Les capacités 'constituent lè«'bùf à>l6rfg\» Une"., compétence -peut? être ;definie
terme "de la formation,''les axes d&dévè- A
terme ue la Tormauun, les axea utrucvc-^
'comme un ensemb!e<de
^n»;^ " ^",'7
satypir-faîre et de'
","."'
['apprênantAL''AJA>''".,<>";5A&Ax^' .< 'S ^ /jndiyidu pour agir dans "une situation don-
Elles ne"'sonVpas'eri elles-mêmes objet '] ^néeA/A? 'A' 'A'.-, Jv <", ) [ "t- '.' - « -
d'évaluation ^directe;' mais, constituent le A f ; Ces compétencesje définissent par rar>
pliriapéAorgantea^
situâtlons-d 'apprentissage. ,,A'., s j: ^\ complir.- ,' ''- ^> ..;A -A / -"\,/ [
>>% .1 iVZH'i -"C- *
,.{..
Les, capacités sont,, par essence,; trans- .\,v < , .; > v , '^-v- ^ \,>y~ ^ **r"J , */ -< t <* ^ .
drsciplînâires;(trOTsvêrsalës):Ûestaplci-^;; .. (Les compétences se manifestent par des;
tés'' ne sont pas directement observables- '<_ , comportements observables. \\\;^ ' ;
ni évaluables/, \ "J '-''A- 'AV'^^ \]\ [,'-". . .'A' Elles sont évaluables par un ensemble dé
iÀcbrrespvondahnrpn^((»mpè
et capacitésn'ëst pas" directe; une rnême-A , nantA ' ^A -',<\ '", iv;-, A*A~; -' 'cAf^A-'
capacité se manifeste dans-'ùnë "muîtitù- ' '' , Ce sont les manifestations'de la çompé-
de'de compétences;^ '-r:'" ' ' [;l "" '» C teFe q*ue i',on observe^et évalue/*- ^^
Les capacités ne sontjamais" maîtrisées^ * * 'Elles, constituent des.pbjectifs de forma-
Fr ^ ,,' - - -,.,-/" .: ,..{ tion. <> ^ /.' -*" «
,,1.^ . ,' > t1>;j, i ., ... .,,,»,,- . Ç , -.,. r., , '..-.., -> "/ V» ;" . . w > >,A .
71
fonctions, utilisations
Les situations de travail et/ou les activités professionnelles peuvent être décrites pour la formation
et/ou l'évaluation en termes de capacités et de compétences.
Suivant la situation professionnelle choisie (exécutant, technicien...), l'implication et le poids des
capacités et des compétences seront différents.
capacités compétences
Les descripteurs de la compétence sont utilisés pour installer une situation d'apprentissage, à un
niveau d'exigence. *
Performance
Développement général
Réussite
Compréhension
Adaptabilité -m
Adaptation
il Transfert
Mobilité J
ex. : Le bon formateur planifie les travaux en fonction des capacités qu'il veut privilégier et des
compétences qu'il veut voir maîtrisées par les apprenants (exemple du référentiel BEP
Equipement technique Energie)
Capacités Compétences
tubes de cuivre;
Pointeau (d°)
Outillages... (d°)
Broche, perceuse, forets Mettre en oeuvre
Capacités :
S'informer
Traiter, décider
Réaliser
(Les critères de réussite sont définis par le référentiel et le formateur).'
72
l'apprentissage dans
son environnement
a -
0 (D
3 3
A
3 <*
S. m
§ (D
ment de l'apprentissage et de
l'enseignement professionnel
Décentralisation et formation
professionnelle
de l'apprentissage
A aujourd'hui, la formation en
formes jundiques t
ge et contrat de qualification,
tion professionnelle.
du développement
de l'apprentissage et
de renseignement
professionnel
Du compagnonnage :
75
à la période industrielle :
ce est introduite dans l'organisation de - L'horaire minimum de cours en CFA est porté à 400 heures/an et pour cer¬
la scolarité. La loi prévoit des périodes tains diplômes à 750 heures/an (BT , Bac. Pro. , BTS).
de formation obligatoires en entreprise - Des entreprises ou des établissements d'enseignement peuvent assurer par
pour toutes les formations à finalité pro¬ convention tout ou partie des enseignements normalement assurés par les CFA.
fessionnelle et technologique. - Des entreprises peuvent se grouper pour former complémentairement un
même apprenti.
Dates
L'apprentissage
1992 La loi du 17.07.1992 pour le développement de l'apprentissage est l'aboutissement d'une dynamique conduite par
les Régions, les organisation patronales, les syndicats de salaries, les chambres consulaires, plusieurs branches pro¬
fessionnelles et l'Etat réunis lors d'une table ronde en février 1 992.
Elle vise à améliorer la situation des apprentis, renforcer la responsabilité de I entrepnse, développer le rôle des par¬
tenaires sociaux, et introduire l'apprentissage dans le secteur public. Pour cela : .«.,,
- La rémunération des apprentis sera fonction uniquement de l'âge et fixée en pourcentage du S.M.I.C par année.
Elle est légèrement augmentée pour être égaje à celle des contrats de qualification. _
- La durée au contrat pourra être modulée pour1 prendre en compte le niveau initial de compétence de chaque jeune
(de t à 3 ans après évaluation de ses compétences). ......
- L'Inspecteur du Travail pourra suspendre l'exécution du contrat (avec maintien de la rémunération) si les conditions
de travail sont de nature à porter atteinte à la sécurité, à la santé et à l'intégrité physique ou morale de l'apprenti.
- La procédure d'agrément est «modernisée». L'agrément est accordé à l'entreprise et non à I employeur, pour une
durée limitée à 5 ans. La demande précise le nom des formateurs responsables.
- Le rôle et les responsabilités du martre d'apprentissage/tuteur sont réaffirmés, sa formation est encouragée.
- Des avantages financiers sont accordés aux entreprises.
- Le rôle du Comité d'Entreprise est élargi.
- Les branches professionnelles participeront davantage à la mise en oeuvre du dispositif.
1993 La loi quinquennale du 20.1 2.93 relative au travail, à l'emploi et à la formation professionnelle, crée pour tout jeune
le droit de se voir offrir une formation professionnelle avant sa sortie du système éducatif.
Elle vise à permettre un développement plus important des formations en alternance et de l'apprentissage ; elle pré¬
voit notamment que : ..... , , J. I I.- S.
l'agrément des entreprises en vue de former des apprentis est suppnme ; il est remplace par une déclaration prea-
lable, . , , .. ., ..
- les établissements d'enseignement technique publics ou pnves peuvent créer des sections d apprentissage par
convention avec des entreprises et le Conseil Régional ou des unités de formations par apprentissage par convention
avec un CFA. , , , .. , . .. ,
Elle prévoit aussi, dans un délai de cinq ans, la décentralisation de toute la formation professionnelle continue pour les
jeunes de moins de 25 ans et oblige les régions à établir un plan régional des formations professionnelles des jeunes
qui prenne en compte les contrats d'objectifs définis par les partenaires sociaux.
Extrait du Guide pratique du maître d'apprentissage en Moselle mercial et à améliorer la formation dispensée aux apprentis, elle
assure le contrôle de la capacité d'accueil des entrepnses.
évolution différente dans ces trois départements, puisqu'il était régi demandes d'agrément et a toujours celle d'assurer le contrôle de
par les lois allemandes et notamment par la loi du 26 juillet 1900 la formation dans les entreprises par l'intermédiaire de ses inspec¬
teurs de l'apprentissage. Ces dispositions avaient été confirmées
sur les professions.
dans les textes de 1987. Or, il aura fallu attendre 1992 pour que
Le législateur de 1987 comme celui de 1971 ne pouvait dès lors la loi reconnaisse aux CCI. autres que celles d'Alsace-Moselle la
se permettre de passer outre l'existence d'un droit local compre¬ capacité de donner un avis sur les demandes d'agrément. La sup¬
nant des dispositions particulières en matière d'apprentissage pression de l'agrément a modifié ce rôle. Notons que si l'agrément
applicables aux trois départements. Celui de 1992 nva pas remis a été supprime dès le 28 décembre 1993, c'est seulement à
compter du 1 er septembre 1 994 que cette disposition est appli¬
en cause cette situation spécifique.
cable en Alsace-Moselle (décret 94-717 du 18 août 1994).
D'autre part, les usages locaux avaient conféré aux compagnies Notons également que si la formalité de la demande est remplacée
consulaires (Chambres de Commerce et d'Industrie, Chambres de par une simple déclaration, la CCI. conserve un rôle d'information
Métiers et Chambre d'Agriculture) des responsabilités particulières préalable d'autant plus important que les entreprises doivent conti¬
du fait des initiatives qu'elles avaient prises en matière d'organisa¬ nuer de respecter les cntères relatifs à l'embauche d'apprentis
tion et de gestion de l'apprentissage, bien avant la législation natio¬ dont elles n'ont pas toujours forcément connaissance.
Les articles R.1 19-65 à R.1 19-71 dû Code du Travail ne concer¬ confirmée par la même instance le 17 juin 1988 et encore le
nent que des disposions particulières aux départements du Bas- 15 avril 1993.
77
1960:
La Décentralisation
Création des circonscriptions d'ac¬
professionnelle et 1969:
1972:
De la centralisation
La Région devient administrative-
à la décentralisation
ment un établissement public.
La centralisation administrative de la
1982:
France est le produit lointain (depuis le
La loi du 2 mars 1982 relative aux
Moyen Âge) de la volonté de rassembler
droits et libertés des communes, dépar¬
les terres sous l'autorité des souverains.
tements et régions, crée les condi¬
Ce sont les conflits de pouvoirs entre
tions de la décentralisation :
seigneurs, ou seigneurs et villes
-suppression de la tutelle de l'Etat
franches, qui ont construit progressive¬
sur les collectivités locales, et leurs
ment la nation française comme Etat
établissements publics,
souverain et unifié. La Révolution,
-transfert du pouvoir exécutif des
l'Empire et les Républiques ultérieures
préfets aux présidents des Conseils
l'ont sans cesse renforcée. Le dévelop¬
régionaux et généraux,
pement industriel et celui des voies de
- après élection de ses membres au
communication, ont accéléré l'effet de
suffrage universel direct, la Région
ces tendances avec en corollaire l'unifi¬
devient une collectivité locale de
cation de la langue et des législations.
droit commun.
En matière d'éducation, la centralisation
sources correspondantes.
1956:
78
Dans ce cadre général, l'appren¬
1985:
tissage est un des secteurs du
La loi du 25 janvier 1985 institue une
système éducatif dont la région a
véritable planification scolaire régionale
la responsabilité de la mise en
décentralisée en instituant notamment
euvre pratique des formations :
un schéma prévisionnel des formations,
- création des centres par
le programme prévisionnel des équipe¬
convention, ,
ments et la structure pédagogique des
- ouverture-fermeture des
établissements.
sections,
- financement.
1993 :
La loi quinquennale du 20 décembre
1 993 prévoit dans un délai de cinq ans la
décentralisation de toute la formation
L'Education Nationale assure le
professionnelle continue pour les jeunes
contrôle pédagogique du système au
de moins de 25 ans et oblige les régions
nom de l'Etat. Celui-ci conserve un
à établir un plan régional des formations
pouvoir important dans la mesure où
professionnelles des jeunes qui prenne
il définit le cadre législatif et régle¬
en compte les contrats d'objectifs définis
mentaire.
par les partenaires sociaux.
CONSÉQUENCES
La responsabilité de la formation pro¬
fessionnelle est confiée aux Régions
mais le cadre d'intervention est cepen¬
dant limité.
Il concerne à ce jour :
pour adultes,
- les constructions et équipements des
lycées.
79
3.2 Partenariat
local.
gnement/conseil.
K^J
80
3.3 Les Acteurs
du système
Au plan national
Les instances
de la coordination
interministérielle-instances
de décision
81
ï4W
Mmmmm
NATIONALES
COMITÉ INTERMINISTERIEL
CONSEIL NATIONAL DE LA
président : 1er Ministre
FORMATION PROFESSION¬
vice président : Ministre de
DETERMINATION NELLE, DE LA PROMOTION
l'Education Nationale
DE LA POLITIQUE DE SOCIALE ET DE REMPLOI
LA FP EN FRANCE
CONSULTATION
SUR LES ORIENTATIONS COMMISSION PERMANENTE
GROUPEMENT PERMANENT
DES HAUTS FONCTIONNAIRES PRÉPARATION \
DES TRAVAUX DU COMITÉ, )
COMITÉ DE COORDINATION
SUIVI DES DÉCISIONS /p
DES PROGRAMMES RÉGIONAUX
CONSEIL DE GESTION DU Préparation des travaux D'APPRENTISSAGE ET
FONDS DE LA FORMATION du Conseil + Consultation des partenaires DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE DE PROFESSIONNELLE CONTINUE
LA PROMOTION SOCIALE RÉPARTITION DES
ET DE L'EMPLOI CRÉDITS DE FORMATION
PROFESSIONNELLE
82
Au plan de la région - Dans chaque département
et du département
LE COMITÉ DÉPARTEMENTAL
DE L'EMPLOI ET DE LA FORMATION
Dans chaque région est institué le
PROFESSIONNELLE (CODEF) com¬
Comité Régional de la Formation
posé de 23 membres dont l'Inspecteur
Professionnelle, de la Promotion
d'Académie DSDEN (Directeur des
Sociale et de l'Emploi (COREF), qui Services Départementaux de l'Éducation
a pour mission de favoriser, en liaison
Nationale), présidé par le Préfet du
avec le Comité Economique et Social
département, contribue à la mise en
régional, la mise en oeuvre dans la
oeuvre dans le département de la
région d'une politique cohérente de
politique de formation profession¬
formation et d'emploi. Il est saisi
nelle, de la promotion sociale et de
pour avis notamment en ce qui concer¬
l'emploi définie au plan de la Région.
ne l'apprentissage dans le cadre de
leurs compétences respectives :
Il est informé des résultats obtenus par
les actions de formation professionnelle
- par le Préfet de Région (qui est alors
ayant donné lieu à une aide de l'Etat ou
Président du Comité) :
de la Région,
de la politique de formation profes¬
sionnelle, notamment des projets de
Le Préfet de Département lui présente,
contrats de plan, chaque année, le bilan de la politique de
des projets de conventions tripartites
l'emploi et de la formation professionnel¬
à conclure entre l'Etat, les Régions,
le menée par l'Etat dans le département.
l'AFPA en vue de l'adaptation des
contrats de progrès,
Le Président du Conseil Général lui pré¬
des projets d'études et de
sente, chaque année, le bilan de ses
recherches financées par l'Etat,
activités en matière de développement
des projets d'équipement des éta¬
économique local et d'aide à l'insertion
blissements,
sociale et professionnelle.
de toute question relative à la forma¬
tion professionnelle relevant de la
Le Comité départemental se dote de
compétence de l'Etat.
toutes commissions ou groupes néces¬
83
PRÉFETS DE RÉGION / COREF / CAEN
RECTEURS
REPRÉSENTANTS
DE L'ÉTAT
DANS LA RÉGION
AVIS ET CONTRI¬
BUTION SUR LES POLITIQUES
D'ÉDUCATION ET DE
FORMATIONS RÉGIONALES
PRÉSIDENTS DE CONSEILS RÉGIONAUX
CONSEILS RÉGIONAUX
COMPÉTENCES
D'ATTRIBUTION EN MATIÈRE
D'ACTIONS D'APPRENTISSAGE
ET DE F.P. CONTINUE
/ ARTICULATIONS DES
POLITIQUES RÉGIONALES
ET DES PLANS DE
DÉVELOPPEMENT DE LA FOR-
\ MATION DES JEUNES ,
PRÉFETS
DES DÉPARTEMENTS
CODEF
REPRÉSENTANTS
DE L'ÉTAT DANS LES + Sections spécialisées
(Enseignement pnvé,
DÉPARTEMENTS
exonération Taxe Apprentissage)
AVIS ET CONTRIBUTIONS
AUX POLITIQUES DÉPARTE¬
MENTALES DE L'EMPLOI ET
DE LA FORMATION
^^ 84
Le rôle du Ministère de
l'Education Nationale
mation initiale.
L'apprentissage est défini par la loi
comme une voie de formation alternée
conduisant à l'obtention d'un diplôme de
l'enseignement technologique ou profes¬
tue depuis 1987 une véritable filière de Travail, de l'emploi et de la ART. L 115-1 du code du
travail.
formation professionnelle et concourt Formation Professionnelle
aux objectifs éducatifs de la Nation. ART. L. 119-1 du code du
D R T E F P : Direction Régionale travail.
donnée aux apprentis dans les entre¬ des conditions minimales requises
85
Le rôle des Préfets
naux.
Le partenariat
réseaux où sont développées des rela¬ positif issu de textes légaux et régle¬
tions constantes formalisées notamment mentaires. Mais cet acte naît surtout
de l'excellence d'une relation entre
par des conventions.
un adulte et un adolescent autour
locaux.
c^
86
Le CFA et ses
interlocuteurs
ORGANISME
SAIA CONSEIL REGIONAL
GESTIONNAIRE
INSTRUCTION CONVENTION > ORGANISATION
chambre(s) consulaire(s)
DOSSIER/RÉGION ADMINISTRATIVE, PÉDAGOGIQUE
organisations patro'nales
CONTRÔLE PÉDAGOGIQUE ET FINANCIÈRE
association
ET FINANCIER
EPLE
DDTEFP
ENREGISTREMENT,
D'APPRENTISSAGE
CFA
ENCADREMENT-
REPRÉSENTANTS
EQUIPE PÉDAGOGIQUE-
DU PERSONNEL
SERVICES ADMINISTRATIFS
\
ENTREPRISES APPRENTIS FAMILLES
REPRÉSENTANTS
REPRÉSENTANTS DES REPRÉSENTANTS DES PARENTS
ORGANISATIONS D'EM- DES APPRENTIS D'APPRENTIS
PLOYEURS, DE SALARIÉS
CONSEIL
DE PERFECTIONNEMENT
relations fonctionnelles
relations participatives
C^fl
87
documentation
O
o
c
1
(P
3
O
3
Code du Travail
Certification et diplômes
Référentiels
et ion
TEXTES REGLEMENTAIRES
La base réglementaire proposée correspond à une lecture thématique du livre premier, titre pre¬
mier du Code du Travail. Elle doit permettre à l'utilisateur qui recherche une information de se
Elle inclue les textes législatifs, les textes réglementaires et les décrets d'application organisés
Objectifs de l'apprentissage
Du contrat d'apprentissage
Du statut de l'apprenti
Dispositionsfinancières
Inspection de l'apprentissage
f * -r\-l
Dispositions diverses
-H . * *
/a" A
" t i -, _ t »
iD 90
. Code du travail
Organisation adminis¬
Le règlement intérieur
ART. R. 116-19
91
Du contrat Prise en compte des Convention avec une
ART. R. 117-7-3
nistrateur provisoire ployeur en cas de mala¬ l'engagement d'appren¬ Contrats hors période
ART. R. 117-8-1
92
Fiche d'aptitude médi¬ Couverture sociale en Habilitation à percevoir
Salaires
cas d'accident du travail la taxe d'apprentissage
cale
ART.L. 118-6
93
Retrait du commission- Demande d'agrément Statuts des inspecteurs Augmentation de la
chambres de commer¬ dans les conseils de per¬ tion des inspecteurs de Prolongation de la durée
ART. R. 119-68
consulaires en matière sion des contrats Non application des l'apprentissage dans le
missions des Chambres ART. R. 119-41 Rapport annuel d'activi¬ Loi n°92-675 du
ART. L. 119-5
Mesures d'adaptation
ments du Haut-Rhin,
prises R. 119-61
94
CONTRAT D'APPRENTISSAGE OU DÉCLARATION
Article L 117-1 et suivants du Code du Travail \t ,. I _ , I
i***n*Tmatmim*i consulter la notes cadre A -et inscrire les chiffres correspondants ' ' 61-2317
L'employeur
% Nom et prénom;;^».»'
Raison sociale* *< -*, Codé1 APE''.S»it>«J5.".lE!;i)J;
~/K'f»'>?'->V\.
' EDeoWatton tfll . . i i
^Adresse «'j, >,.,-;
; tle l'établissanint' '. '"J . uTelephon&^J i i I _l
f d'exéoutlon du contrat /,
i postal"<Ua.s^3. I
'^'feUWa5iK6*SW,"ï
L apprenti
I Dafarfta <<& .
^f^#A«AA â^^f ' ' '--
^^ifitë^^^à^ltÀ-iM
ï. Adresse -i^Ç* ,- V
.. .. . ,,j_,»_ J Vjù«ide<naisean<»\a
3 Qui MRF VERSE AL APPRENTI EXPRHWc en,1» ou &m»- du au^saieure inmunum w»iwiiwii « k»»»' - ;- v. , ..» z^*
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^ù-JU^ri^f-^n^S!^'*!'*.**'^ *r^l¥
95
Certification et diplômes
ment en deux ou trois ans selon les spé¬ en préparant ces diplômes, acquérir
complémentaires.
97
Diplômes de
niveau IV
c) Le Baccalauréat
emplois.
porte quatre séries : la série Sciences
Mis en place depuis 1985-1986, c'est Jusqu'à ces dernières années il était
dans la vie active. En formation initiale, adultes déjà engagés dans la vie pro¬
l'obtention d'un BEP ou d'un CAR II est Il existe actuellement une centaine
98
3 - Diplômes
de niveau III
prenti.
Q
99
L'organisation Le jury
des examens
Bac. Pro.
BP
Une session d'examen au moins est Pour chaque session, le jury est
organisée chaque année scolaire dans le
constitué dans un cadre académique
cadre d'une Académie ou d'un groupe¬ ou interacadémique par décision du
ment d'Académies, selon des modalités ou des Recteurs concernés.
fixées par le Ministre chargé de Le jury est nommé par arrêté du
l'Education Nationale. Recteur.
Les sujets des épreuves sont choisis par Le jury est présidé par un Inspecteur
le Ministre chargé de l'Education Général de l'Education Nationale ou
Nationale ou, par délégation de celui-ci,
par les Recteurs.
100
La délivrance
du diplôme
notes
Les résultats définitifs des évalua¬
par un Inspecteur de l'Education
tions résultent de la délibération du I- Jury SOUVE¬
Nationale. En cas d'indisponibilité de ces
jury, souverain dans ses décisions RAIN dans ses déci-
derniers, un vice-président est désigné
prises conformément aux textes 'sions prises confor¬
parmi les Conseillers de l'Enseignement mément aux textes
réglementaires l .
Technologique. réglementaires :
Lorsqu'un candidat justifie de c'est-à-dire que les
Le jury est composé à parité :
dispenses au titre de la validation décisions poses par le
de professeurs des établissements
des acquis professionnels, jury sont sans appel.
d'enseignement public et d'enseigne¬ En cas d'erreur
le jury de délivrance du diplôme
ment privé ou, le cas échéant, matérielle, l'autorité
délibère à partir de l'appréciation académique apporte
d'enseignants exerçant en centres de
du jury de validation. les rectifications
formation d'apprentis ou en sections
nécessaires, après
Au vu des procès-verbaux des jurys,
d'apprentissage, avis du Président de
l'autorité académique prononce la
de personnalités qualifiées de la pro¬ jury.
délivrance des diplômes, ou celle
fession, choisies en nombre égal
d'unités capitalisables si le règlement
parmi les employeurs et les salariés.
d'examen le prévoit.
Pour le Baccalauréat
Bac. Pro.
Professionnel, les candidats qui
Pour chaque session, le jury est consti¬ Références :
n'ont pas obtenu le diplôme se voient
tué dans un cadre académique ou inter¬
délivrer par le Recteur une attesta¬ Brochures Centre
académique. National de Docu¬
tion de niveau des connaissances et
Le jury est nommé par arrêté du Recteur. mentation Pédago¬
des compétences acquises. gique, Collection
Le jury est présidé par un enseignant
Ils reçoivent, s'ils ont obtenu pour Horaires / Objectifs /
chercheur.
l'ensemble des épreuves une Programmes /.
Le Président de jury peut être assisté ou
Instruction - Journal
moyenne générale au moins égale à
suppléé par des présidents adjoints choi¬ Officiel du 10 mai
8 sur 20, un certificat de fin d'études 1995.
sis par le Recteur parmi les professeurs
professionnelles secondaires. Ce
agrégés et certifiés ou les membres de la
certificat est délivré par le Recteur de
profession intéressée, ou parmi les pro¬
l'Académie dans laquelle a été subi
fesseurs du corps des Professeurs de
l'examen suivant des modalités
Lycées Professionnels et assimilés et les
fixées par arrêté.
professeurs certifiés et assimilés.
101
Référentiels
de validation.
102
Il est une donnée fondamentale
Il décrit :
pour l'articulation entre le centre
Les champs d'activités, les princi¬
de formation et l'entreprise ; la
pales fonctions des entreprises où
potentialité formatrice d'une
les activités professionnelles s'exer¬
situation de travail peut être iden¬
ceront.
tifiée par l'étendue des compé¬
Les tâches et opérations effectuées
tences couvertes par leurs
par l'individu, et nécessaires à la réa¬
niveaux d'exigences.
lisation du produit ou du service.
[03
LA REGLEMENTATION
- du domaine général
Professionnelle (CAP)
Physiques
104
PROFESSIONNELS
Pour les Brevets d'Etudes
Professionnelles (BEP)
Pour chaque diplôme de l'enseigne¬
ment technique, des brochures sont
Bulletin Officiel n° 31 du 30 juillet 1992 :
Programme d'enseignements appli¬ disponibles dans la collection :
HORAIRES/OBJECTIFS/PROGRAMMES/
cables dans les classes préparatoires
aux Brevets d'Etudes Professionnelles : INSTRUCTIONS.
Ces brochures se décomposent en
Français
1979:
Epreuves de formation générale :
1 - Expression Française
2- Mathématiques
Sociale
(Bac. Pro.)
Bac. Pro.
Arrêté du 17 août 1987 - Bulletin Officiel
n°32du 17 septembre 1987
Annexe 1 : Enseignement du Français
Annexe 2 : Connaissance du Monde
Contemporain
Annexe 3 : Education Artistique Arts
Appliqués
Annexe 4 : Mathématiques
Annexe 5 : Programme de gestion des
Baccalauréats Professionnels secteur
industriel
Byi
IOS
4.2 Fiches Synthèse
CONSEIL
DE PERFECTIONNEMENT
Employeurs
ORGANISATIONS Formateurs-tuteurs
PROFESSIONNELLES
Maîtres d'apprentissage
107
Les différents niveaux
de l'administration
de l'Education Nationale
MEN - Rectorat - IA
Gère les moyens matériels et humains dans le cadre du budget affecté par la loi de
finances.
Affecte les personnels des lycées et collèges.
Crée les diplômes nationaux (ex. : CAP, BEP, BAC, BTS) dans le cadre des commissions
professionnelles consultatives (CPC).
RECTORAT D'ACADEMIE
INSPECTION ACADÉMIQUE
Direction des services départementaux de l'éducation nationale
109
Organisations
des enseignements
/ DIPLOME \
A
/Z DOCTORAT S
fia 3* CYCLE
FORMATIONS A
LU DE LA SANTÉ MAITRISE \
_ ce J
dont Médecine 71 LICENCE \ A
Pharmacie
^r DEUG s
notes : LU 5
Dentaire Lettres - Sciences Droit
Sciences économiques
réf : LU Plundisciphnaires
Repères et Références
(b) (b) M.
Statistiques sur les ensei¬ T AL
gnements et la formation î î
MEN-DEP, 1997
r
A
^/bâc^ BTn JCi /Bac. Pro.\
J Terminale
Term
Terminale
LU
-BT"
_l /ÇSËl
O
Générales
'M re* Terminale Première
_ i --^
Première et <r- " BEP": -> CAP
technologiques
., BT / CAP \
<*?*
ans-
3*année^
Seconde pbst-
(M
Seconde CAP 3 ans
, prof*'" 3e
t t Î. AL (a)
/ BREVET \
-z
Cours moyen 2e année
z UJ Classe g
Lu ce Cycle d'initaton
ai fc
z z
des approfondissements
Cours moyen 1 ere année
et I
Cours élémentaire 2e année d'adaptation
2^ Q
<r |l 1U
0 ZtU
Cours élémentaire 1ère année
LU
LU Cycle
û
des apprentissages Cours préparatoire
, UJ fondamentaux 6 ans
yy H r£
2 Grande section
ai
u5j<
ce
Moyenne section
a. |Lu Cycle
S? des apprentissages
en voie d'extinction
110
Mise en iuvre juridique
de l'apprentissage
RÉGLEMENTATION DE
L'APPRENTISSAGE
institutionnelle
DÉCENTRALISATION
L'APPRENTISSAGE
REGION
DÉFINITION DE LA POLITIQUE
REGIONALE DE L'APPRENTISSAGE
(Délégation
administrative
PRÉFETS/RECTEURS K
Contrat de plan, programmes européens
Contrôle de légalité
Préparation de diplômes I
Relatons avec les entrepnses et les branches professionnelles
III
bibliographie
çr
c?
5"
OQ
(D
Histonque Pédagogie Pédagogie de Domaine
TITRES Contexte générale l'alternance partenarial
BLOCH D.- Mission éducation entreprise.- 2ème éditon.- Pans : MEN, 1985. X
BROCHER D.- La formation en altemance, J.P Froment, A. d'Inbame.- Formation emploi, n°30,
1990.
CHARTIER D.- La spécificité des Maisons Familiales Rurales d'éducaton et d'onentaton.- Revue
française de pédagogie, n°73, 1985.
CNPF.- Réussir la formation professionnelle des jeunes- Pans : Ed. d'Organisation, 1 993, 1 63 p.
(Formaton ressources humaines).
DALLE F. / BOUNINE J.- L'éducaton en entrepnse : contre le chômage des jeunes.- Pans : Ed.
Odile Jacob, 1993,280 p.
GEAY A.- De l'entrepnse à l'école : la formation des apprentis.- Pans : UNMFREO, 1985. X
GLAVANY Jean.- L'alternance sous statut scolaire, pour une altemance réussie.- Educaton-
Economie, n°17, 12/1992.
GUERIN J.P.- Au CFA : une autre façon d'apprendre.- Bulletin de psychologie, n°53, 1987. X
GUYARD J.- Altemance et apprentissage, une recherche d'équité.- Dialogue, n°35, 1992.
114
Historique Pédagogie Pédagogie de Domaine
TITRES Contexte générale l'alternance partenarial
MALGLAIVE G., WEBER A.- Ecole et entreprise : intérêt et limites de l'alternance en pédagogie.- X
Revue française de pédagogie, n°62, 1 983.
MALGLAIVE G., WEBER A.- Théone et pratique : approche de l'alternance en pédagogie.- Revue X
française de pédagogie, n°61 , 1 983.
MARTINI F.- Modèles cognitifs de l'encadrement et enjeux subjectifs des travailleurs.- Éducation
permanente, n°1 17/1993-4, p. 85-100.
MARTINI F.- Analyse de l'activité et parole subjective. Le cas d 'applicateurs de boue dans une
station thermale.- Le travail humain, tome 57, n°2/1994, p. 179-193.
OLRY P. - La formation aux poses avec le travail réel dans une industne de process. - Éducation
permanente - Éducation Nationale, n°122/1993-2, p. 5-16.
TUGAL M.- Le tutorat : un geste pédagogique en situation de travail ; entretien avec J.J Boru et
X
J.M Barbier.- Actualité de la formation permanente, n°98, 1989.
115
glossaire
O
Glossaire
Remarques liminaires
sus : le concept »,
119 ^
ACQUIS
BILAN DE COMPÉTENCES
Ensemble de savoirs, savoir-faire et Opération qui permet à une person¬
selon des conditions d'exercice identi¬ Les résultats sont restitués à la per¬
fiées (ministère de l'Education Nationale, sonne et leur synthèse ne peut être
Référentiel des Activités professionnelles, communiquée à un tiers qu'avec
juin 1991 ; CPC, document n° 91/1). l'accord de l'intéressé (loi 1990 ;
AFNOR).
APPRECIATION
Estimation, synthèse plus ou moins sub¬ CAPACITE
jective d'un ensemble d'évaluations (Prat Principe d'action non appliquée à
Bulletin des Administrateurs de une situation précise.
l'Education, 1982, n' 1).
Pouvoir d'accomplir un acte, de pro¬
Dans la procédure de validation des duire un comportement.
acquis professionnels, il est demandé au
jury de validation de porter, si nécessaire, La capacité n'est pas évaluable tant
à la connaissance du jury de délivrance, qu'elle n'est pas en situation
une appréciation sur les acquis du candi¬ (MNNQ, Classeur Validation, 1991 /
dat, afin de réduire les effets de l'absen¬ INETOP, ministère de l'Education
ce de compensation inhérente à l'octroi Nationale, DLC, 1992). Q
d'une dispense. En conséquence, il est
demandé que cette appréciation mette
uniquement en valeur les aspects positifs CENTRE DE VALIDATION
de l'évaluation, et que le jugement qu'el¬ Structure qui, en liaison avec la
le comporte soit étayé par des critères Division des Examens et Concours
d'évaluation précis. de chaque académie, a pour fonc¬
tion ;
120
CRITERES DE REUSSITE OU
la Loi quinquennale et des pro¬
INDICATEURS D'EVALUA¬
grammes publics,
TION.
Indicateurs de mesure permettant
- d'organiser la validation des acquis
d'identifier et de mesurer des effets
professionnels.
(résultats, comportements, attitu¬
de...) par rapport à des normes
Le centre de validation propose des ser¬
requises (ministère de l'Education
vices qui dépassent ceux d'un centre
Nationale, DLC, Répertoire des com¬
d'examen.
pétences, 1991).
Performances minimales fixées à
l'avance et requises pour que la
COMPETENCE (LA)
compétence soit déclarée acquise
Ensemble des vsavoir-faire et des
(d'après Ropé F. et Tanguy L.,
connaissances mobilisés dans une action
Savoirs et compétences, ministère de
et adaptés aux exigences d'une situation
l'Education Nationale / CPC, docu¬
donnée (ministère de l'Education
ment n° 94/2).
Nationale / CPC, document n° 1993/1).
121
EMPLOI EVALUATION CRITERIEE
Ensemble de situations concrètes de tra¬ Evaluation fixant la performance
vail, pouvant porter des dénominations atteinte en fonction de conditions et
variables selon les entreprises, et qui d'exigences connues (Tanguy L. et
présentent des caractéristiques ana¬ Ropé F., Savoirs et compétences,
logues de différents points de vue (place Rapport, novembre 1993).
dans l'organisation de l'entreprise, natu¬
EVALUATION CERTIFICATIVE
Evaluation qui sert à évaluer les compé¬
122
POSITIONNEMENT
FONCTION Le positionnement consiste à effec¬
Ensemble d'activités dans l'entreprise,
tuer une comparaison entre les
orientées vers une finalité (fonction "per¬
capacités et les niveaux de perfor¬
sonnel", "financière", "maintenance"). La
mance de la personne, et ceux qui
fonction a un caractère collectif. Elle
sont énoncés dans le référentiel du
finalise l'activité individuelle (ministère de
diplôme ou de l'emploi (ministère de
l'Education Nationale, Référentiel des
l'Education Nationale /ADEP, Le systè¬
Activités Professionnelles, juin 1991 / CPC,
me des unités capitalisables, 1984).
document n° 91/1).
POSTE DE TRAVAIL
JURY DE VALIDATION
Entité concrète, définie physique¬
Instance désignée par les textes officiels
ment (dans l'espace et le temps),
en vigueur pour la validation des acquis
constituée d'un ensemble de tâches,
professionnels, qui est seule habilitée à
et formant l'unité de base de l'orga¬
octroyer des dispenses d'unités ou
nisation du travail à un instant donné.
d'épreuves constitutives d'un diplôme
Le poste est généralement conçu
donné, à la suite de l'analyse des acquis
indépendamment de la personne qui
d'une personne, issus de son expérience
l'occupe, en fonction d'une rationali¬
professionnelle.
té technique et organisationnelle
(d'après la définition en usage à
Développement et Emploi).
NIVEAU D'EXIGENCE OU SEUIL
DE PERFORMANCE
Proposition qui permet de mesurer le
RECONNAISSANCE
degré de réussite dans l'exécution d'une
tâche ou d'une activité, dans un contex¬ DES ACQUIS
supérieur, inférieur ou égal à celui qui est tion et d'expériences qu'un individu
123
un individu, à la faveur d'expériences de l'Education Nationale, Arrêté de
activités, des conditions d'exercice, des situant dans l'échelle des niveaux de
d'un métier générique d'un ou plusieurs vent être délivrés par la voie de la
Document qui fait, avec précision, l'in¬ Les tâches prescrites sont les com¬
savoirs exigés pour l'obtention du diplô¬ minées par les objectifs assignés à la
me visé. Il indique les situations dans les¬ personne par des instances exté¬
quelles celles-ci peuvent être appré¬ rieures à elle-même et, le plus sou¬
ciées, les niveaux à atteindre, les critères vent, en position hiérarchique supé¬
i
des tâches peut être extrêmement
124
Collection APPRENTISSAGE
Pédagogie
de l'alternance
Guide méthodologique
Collection APPRENTISSAGE
http://www.cnraa.fr/
Collection APPRENTISSAGE
Pédagogie
de l'alternance
Guide méthodologique
oéeoéo
y CRDP
^T LORRAINE
Pédagogie de l'alternance : guide méthodologique.- Nancy: CRDP de Lorraine, 2006.- 1 30 p.- ISBN
978-2-86627-428-3
Résumé: Découverte du système de l'alternance en apprentissage, son fonctionnement, ses acteurs, son
environnement. Méthodologie documentée d'élaboration des temps pédagogiques. Mise en cuvre de ia
pédagogie de l'alternance. Les lieux ressources.
Dewey: 373.28/374
ISSN: en cours
ISBN 978-2-86627^28-3
Le Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L.122-5,
DANGER d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non
destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et courtes citations dans un
but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans
le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (alinéa 1 er de l'article
L.122-4).
fflOIDOOPlIAGE «Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une
contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal ».
"tâche effective" et "tâche attendue" ont tences requises pour un diplôme ou
Les tâches "réelles" ou "effectives" sont naux, des titres, ou par des certifi¬
les tâches que la personne se fixe et cats de qualification définis dans des
pertinentes pour atteindre les objectifs ADEP, Crédit formation : guide la vali¬
tâche, sans que cela fasse l'objet d'une Modalité spécifique de délivrance de
sir les contraintes invisibles, mais qui, logiques par l'octroi de dispense
tences que devront mettre en place ceux déduction des connaissances et des
LISABLE
Elle est définie, dans un domaine donné,
constitutif d'un diplôme, par l'ensemble
des compétences et des savoirs caracté¬ (*) MNNQ : Mission Nationale
125
2. LES LIEUX DE FORMATION
Nomenclature des
AFRA : Association pour la Formation
niveaux de formation Professionnelle des Adultes
CAFOC : Centre Académique de
attestation. Consultative
126
COREF : Comité Régional de la CEREQ : Centre d'Etudes et de
Enseignements Techniques
DAFCO : Délégué Académique à la CNDP : Centre National de
Professionnelle
Professionnelle
Apprentissage, CNRAA/CRDP,
Chambres de Métiers
Lycée, 921 70 VANVES.
Métallurgiques et Minières
HCEE : Haut Comité Education-
Economie , 107, rue de Grenelle,
SOURCES
DE DOCUMENTATION : 75007 PARIS.
-Tél. : 01.49.55.12.60.
127
Achevé d'imprimer à l'imprimerie du CRDP de Lorraine
J
Collection APPRENTISSAGE
Pédagogie de l'alternance
Guide méthodologique
de ces centres.
Ce numéro de la collection Apprentissage s'inscrit dans la logique de ce plan. Élaboré par une équipe
ressources en pédagogie de l'alternance composée d'inspecteurs de l'Éducation nationale, il offre un
ensemble construit de textes méthodologiques illustrés par des documents issus de la pratique des
enseignants. ~
À travers une conception à la fois institutionnelle et pratique de l'alternance, il propose au lecteur dif¬
férents objectifs de lecture :
découverte du système de l'alternance en apprentissage, puisqu'il présente une vision synthétique
mise en Suvre de la pédagogie de l'alternance avec les éléments à prendre en compte dans le cadre
d'une évaluation de la formation, , -- ;
étude : il met à la disposition du lecteur des pistes de recherche et des lieux de ressources. *
ISSN: en cours
ISBN 978-2-86627-428-3
IftrUBUQMI PKAMÇAUI
nlililiri w