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RESPONSABILITÉ EN JEU
Johanna Järvinen-Tassopoulos
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Résumé : Les théories classiques définissent le jeu comme une activité complexe ayant
Abstract : The classical theories define game as a complex activity having a specific reality
and benefiting from time and space external to everyday world. In the social life, the place
of game is specified by culture, religion and the values of a certain period. Risk refers to
chance, which distributes winnings and hands down losses in an unequal way. For a long
period of time play was opposed to work, because the player did not follow the stages of
the laborious course of a worker. The history of gambling shows that different societies and
religious communities have regulated or prohibited its practice. In the Western World, the
ethical attitude, which manifested itself in a moral form regarding passionate gamblers, was
replaced by a pathological vision of the compulsive gambler during the 20th century. The
current offer of gambling forms and the mediatization of the gambling practices have trans-
formed the perception of game. The freedom to gamble is still controlled by the states, but
the on line gambling operation passes laws and frontiers. In order to respond to modern
individuals' desire to gamble, but also in order to avoid the social costs, the social respon-
sibility has become the emblem of gambling offer and regulation at present.
Keywords : gambling, risk, freedom, regulation, ethics, responsibility.
L’histoire des jeux de hasard est bien ancienne. Les hommes ont toujours joué à
des jeux divers pour se divertir, pour tenter leur chance, pour la passion du jeu ou
pour faire de l’argent. Le jeu fait partie de la culture humaine, mais l’acceptation
sociale des jeux de hasard a varié historiquement et culturellement. Le but de cet
article est double. Premièrement, nous réfléchirons à la nature de l’activité ludique
et à son contexte social spécifique. Deuxièmement, nous analyserons comment, au
courant de l’histoire occidentale, les jeux de hasard sont devenus un dilemme éthi-
que pour ensuite devenir une question de responsabilité.
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Actuellement, le concept des jeux d’argent semble prévaloir à celui des jeux de
hasard. L’argent a dépassé le hasard avec les mises multiples et les transferts de
monnaie digitalisée, sans oublier les offres de bonus et de crédits divers en ligne.
Neveux (1967, p. 457) a trouvé le concept de jeu d’argent trop étroit puisqu’« il
exclurait les mises en nature comme vêtements, villas, propriétés, bateaux de plai-
sance, etc., mais trop large puisqu’il ferait entrer sous sa rubrique, les sports profes-
sionnels ». De nos jours, le poker a fait revenir les symboles de la richesse au centre
du phénomène ludique. La médiatisation du style de vie des joueurs profession-
nels a insisté sur le fait qu’il s’agit bien d’un jeu d’argent. Les professionnels d’élite
sont devenus des stars de la même catégorie que les stars du monde sportif : ils sont
connus et admirés par les spectateurs, les amateurs et les autres professionnels.
D’autre part, il est toujours possible de gagner ou de perdre des objets de valeur,
des maisons et des véhicules. Le parcours de certains joueurs de poker a abouti à
une vie luxueuse, mais dans d’autres cas, les joueurs moins fortunés se sont endet-
tés ou ils ont tout perdu en jouant. En ce qui concerne les sports professionnels, en
un sens ils font partie du même processus commercial que les paris sportifs (en
ligne) qui sont un signe de l’engouement mondial pour le sport.
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La réalité ludique
La réalité où le jeu s’immerge et dont il sert de cadre est multiforme. Cette réalité
est une entité qui englobe et détermine les règles et la fiction du jeu et son rapport
au quotidien. D’après Georges Gusdorf (1967, p. 1159), « la réalité ludique est un
domaine à la fois clos et provisoire ; on y est entré par une libre décision ; on en
sortira à volonté, sans avoir été vraiment marqué par les événements qui auront
pu se dérouler à l’intérieur de cet espace-temps réservé et préservé ». Le jeu est une
activité réglée « soumise à des conventions qui suspendent les lois ordinaires et qui
instaurent momentanément une législation nouvelle, qui seule compte » (Caillois,
2003, p. 43). Cette législation impose aux joueurs la gestion des gains et des pertes
et le respect d’honorer leurs dettes de jeu.
Selon Jean Duvignaud (1980, p. 65), le jeu propose au joueur « un état de pré-
supposition magique ». Grâce à cette présupposition, le joueur entre dans l’univers
ludique. Le jeu « entraîne vers une attitude “esthétique” » (Fink, 1966, p. 75), car
« l’esthétique et le ludique ont pour trait commun d’être leur propre finalité, y com-
pris quand ils comportent des finalités utilitaires » (Morin, 2001, p. 123). Ensemble
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Dans les années 1930, Huizinga (2008, p. 26) pensait que le jeu « se sépare de
la vie courante par la place et la durée qu’il y occupe ». Aujourd’hui, les jeux sont
omniprésents dans le quotidien. Selon Herbert A. Bloch (1951, p. 217), jouer aux
jeux d’argent est une manière d’échapper à la routine et à l’ennui qui caractérisent
la vie industrielle moderne pour la plupart. Le fait de tenter sa chance est quelque
chose qui détruit cette routine et qui devient ainsi un plaisir, particulièrement dans
une culture où les routines inchangées et prévisibles de l’emploi sont séparées du
loisir (Bloch, 1951, pp. 217-218). Aujourd’hui, les jeux d’argent sont souvent un
simple passe-temps, mais ils sont devenus aussi un loisir pratiqué assidûment par
les amateurs de poker ou des paris sportifs en ligne.
Jouer est ainsi une manière de tromper l’ennui et de se divertir. Gusdorf (1967,
p. 1161) déclare que « la part du jeu dans la vie humaine, c’est une part de loisir,
c’est-à-dire une part dérobée au travail », et donc « le temps du jeu s’offre toujours
comme un temps de luxe et de loisir » (Gusdorf, 1967, p. 1162). Caillois (2003,
p. 24) semble être sur la même longueur d’ondes quand il écrit que « le jeu est acti-
vité de luxe et qui suppose des loisirs. Qui a faim ne joue pas. » L’alternance du
travail et du temps libre donne le rythme au quotidien de l’homme moderne. La
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Le goût du risque
Jusqu’ici, le jeu a été analysé comme une activité par rapport à la réalité (ludique
et quotidienne) et à la fiction (ludique et esthétique). Il est aussi important d’exa-
miner l’intégration ou non du jeu dans la vie sociale moderne. Le risque et la
dépense dans le jeu et le rapport du jeu au travail sont des indices intéressants.
« Tout jeu d’adresse comporte par définition, pour le joueur, le risque de man-
quer son coup, une menace d’échec sans laquelle le jeu cesserait de divertir », écrit
Caillois (2003, p. 39). D’autre part, « pour qu’il y ait mise, il faut qu’il y ait risque.
Et pour qu’il y ait risque effectif, il faut que la valeur misée demeure encore une
valeur, une fois le jeu terminé » (Neveux, 1967, p. 449). Le risque au sens positif
peut procurer aux joueurs une sensation de suspens et former chez eux un goût
pour la fortune. Ainsi, le jeu « peut comporter des risques, mais ce sont des risques
pour le plaisir ou la beauté du jeu », pense Morin (2001, p. 121). Au sens négatif,
les joueurs risquent de tout perdre au nom de la fatalité. Comme a dit Guyau
(2008b, p. 129), « lorsqu’on a accepté le risque, on a aussi accepté la mort possi-
ble. En toute loterie, il faut prendre les mauvais numéros comme les autres. »
L’ampleur du risque n’est pas toujours la même, car elle dépend de la mise, de la
nature du jeu et de sa fréquence.
Avec l’avènement du poker (en ligne), le fait de prendre des risques et de
jouer avec s’est généralisé. Grâce à la connaissance et à l’adresse, les joueurs ont
remplacé l’aléa par l’agôn. Herbert Spencer (1904, p. 306) note à son tour que le
bonheur du gagnant implique la misère du perdant. Ce genre d’action est essen-
tiellement antisociale – elle achève les sympathies, elle cultive l’égoïsme fort et
ainsi elle produit la détérioration générale du caractère et du comportement chez
les joueurs (Spencer, 1904, p. 306). La nature antisociale du jeu s’explique par
l’inégalité des chances, qui enfonce les perdants et qui consolide le statut des
gagnants. Le jeu est en soi un risque, car au pire il met en péril la vie sociale et
l’ordre public.
Bloch (1951, p. 215) explique l’indignation répandue contre les jeux de
hasard par l’échec des joueurs à effectuer leurs fonctions productives normales.
Cette impossibilité fonctionnelle fait l’allusion à la dépense. Georges Bataille
(1967, p. 33) considère les jeux comme des dépenses improductives : « Or il est
nécessaire de réserver le nom de dépense à ces formes improductives, à l’exclusion
de tous les modes de consommation qui servent de moyen terme à la production. »
Ces formes improductives « constituent un ensemble caractérisé par le fait que
dans chaque cas l’accent est placé sur la perte qui doit être la plus grande possible
pour que l’activité prenne son véritable sens » (Bataille, 1967, p. 33). Chez les
joueurs professionnels de poker, cette logique de dépense semble être latente dans
leur manière de jouer, par exemple, lors des grands tournois. Ils dépensent de
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Le hasard abusé
L’histoire culturelle et sociale des jeux de hasard démontre qu’ils ont suscité beau-
coup de controverse à cause de leurs pratiques et de leurs conséquences néfastes
au niveau individuel et social. Dans le passé, ces jeux ont été considérés comme
une forme de péché et de vice. Le jeu tel quel n’a pas été condamné, mais plutôt
le comportement irrationnel des joueurs et leur passion insensée pour les jeux de
hasard.
Le caractère problématique des jeux de hasard et d’argent se résume dans les
mots de Caillois (2003, p. 157) : « Le péril dans les jeux de hasard est de ne pou-
voir limiter l’enjeu ». Il va plus loin dans son analyse et décrit les joueurs épris par
le jeu : « Dans les jeux de hasard, il est bien connu en effet qu’un vertige particulier
saisit également le joueur que la chance favorise et celui que poursuit la mal-
chance. Ils ne sentent plus la fatigue et sont à peine conscients de ce qui se passe
autour d’eux. Ils sont comme hallucinés par la bille qui va s’arrêter ou la carte qu’ils
vont retourner. Ils perdent tout sang-froid et risquent parfois au-delà de leur avoir »
(Caillois, 2003, p. 149). La combinaison du risque et du vertige symbolise bien
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veté, pour leur cupidité, pour le blasphème et pour la superstition. Les jeux de
hasard méprisaient les valeurs protestantes en séparant la création de la propriété
des efforts du labeur et en la réduisant aux vicissitudes de la fortune (Reith, 1999,
p. 82).
« L’éthique se manifeste à nous, de façon impérative, comme exigence
morale. Son impératif naît d’une source intérieure à l’individu, qui ressent en son
esprit l’injonction d’un devoir. Il provient aussi d’une source extérieur : la culture,
les croyances, les normes d’une communauté. Il y a aussi sans doute une source
antérieure, issue de l’organisation vivante, transmise génétiquement. Ces trois
sources sont corrélées, comme s’il y avait une nappe souterraine commune », écrit
Morin (2004, p. 15). Il semble que l’ordre moral ait été ébranlé par les joueurs pas-
sionnés qui sont devenus incapables de travailler, de subvenir aux besoins de la
famille et de respecter les règles de la vie sociale. D’après Guyau (2008a, p. 11),
« l’humanité a presque toujours considéré la loi morale et sa sanction comme
inséparables : aux yeux de la plupart des moralistes, le vice appelle rationnellement
à sa suite la souffrance, la vertu constitue une sorte de droit au bonheur ». La pas-
sion du jeu a été prise pour un vice provoquant de la souffrance qu’il fallait faire
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La liberté de jouer
En étudiant d’un côté la place de la liberté dans le jeu et de l’autre l’impact du con-
trôle sur les jeux, il est possible d’esquisser une première vue de la responsabilité.
Pour qu’un jeu devienne un jeu de hasard, il faut une circonstance fondamentale :
« l’enjeu (ce qu’on met en jeu) » (Neveux, 1967, p. 445). On retrouve ici un des
aspects fondamentaux du jeu : il n’y a de jeu que s’il y a une activité librement
commencée par une mise. L’enjeu et le risque proviennent de la complexité du
hasard.
Guyau (2008b, p. 128) a remarqué qu’« au plaisir du risque s’ajoute souvent
celui de la responsabilité. On aime à répondre non seulement de sa propre desti-
née, mais de celle des autres, à mener le monde pour sa part ». On peut interpréter
les mots de Guyau de deux manières. D’abord, les joueurs se savent responsables
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rager. Toutes ont des exemples historiques, depuis la Rome antique. Des mélanges
singuliers d’interdiction et d’encouragement ont même été dosés : il n’est pas rare
qu’on interdise pour encourager, lorsque l’interdiction favorise, par extinction des
concurrents, telle forme ludique choisie. Les États ont même découvert avec les
loteries une dernière formule, qui dépasse l’encouragement, qui est l’incitation.
Tout ceci serait sans gravité si le phénomène incité était contrôlable. » Des nos
jours, l’interdiction et l’autorisation forment la régulation des jeux d’argent en
Europe. Le marketing des jeux peut avoir des ressemblances avec l’encourage-
ment et même avec l’incitation. L’interdiction nationale des jeux d’argent en ligne
peut aussi inciter certains joueurs à jouer ailleurs dans l’univers ludique global,
comme le monopole des jeux d’argent peut encourager les citoyens à préférer les
jeux étatisés.
Dans les années 1950, Bloch (1951, p. 221) a réfléchi à deux alternatives pour
contrôler socialement les jeux de hasard. Premièrement, les jeux pourraient être
réduits ou enlevés au bénéfice d’autres choix de récréation. Deuxièmement, les
jeux d’argent pourraient être légalisés à travers une législation adéquate à la fois
permissive et pouvant contrôler l’opération ludique (Bloch, 1951, p. 221). Depuis,
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L’emblème de la responsabilité
« L’univers du jeu est un univers que l’homme lui-même a créé, à sa propre res-
semblance et pour sa seule satisfaction. Et sans doute cet univers conserve un
caractère artificiel ; ce n’est qu’un simulacre », a formulé Gusdorf (1967, p. 1164).
Depuis plusieurs années en Europe – et depuis les années 1990 ailleurs dans le
monde –, les jeux d’argent ont été liés aux concepts de modération, de responsa-
bilité et de limitation.
Étymologiquement, être « responsable » (en latin responsus, respondere)
signifie « qui doit répondre de ses actes » (Dauzat, Dubois & Mitterand, 1971).
Cette signification est implicite dans l’approche responsable des opérateurs de jeux
d’argent. La conception de la responsabilité crée une connexion spécifique entre
les opérateurs, les joueurs et les États. Les opérateurs sont devenus responsables
des joueurs au nom de la prévention, mais une partie de cette responsabilité est
désormais transférée aux joueurs au nom du jeu responsable et à travers ses outils.
La responsabilisation de ces deux parties est cependant un dilemme auquel on n’a
pas encore trouvé de réponses définitives. Comme le dit Emmanuel Levinas
(2008, p. 93), « le lien avec autrui ne se noue que comme responsabilité, que celle-
ci, d’ailleurs, soit acceptée ou refusée, que l’on puisse on non faire quelque chose
de concret pour autrui ». La concrétisation de cette responsabilité mutuelle est
aussi l’affaire de la politique nationale des jeux d’argent.
La notion de responsabilité touche tous les thèmes abordés dans cet article.
Les joueurs d’aujourd’hui naviguent toujours entre le risque et la liberté. L’offre
globale des jeux d’argent en ligne leur permet d’entrer dans la réalité ludique vir-
tuelle de plus en plus facilement. La responsabilité entre en jeu quand il s’agit de
« la possibilité mentale d’examiner et de formuler les choix » et de « la possibilité
extérieure d’exercer un choix » (Morin, 2004, p. 132). Cette idée peut être retrou-
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Bibliographie
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3, 215-221.
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Fink, Eugen (1966). Le jeu comme symbole du monde. Paris, Minuit.
Gusdorf, Georges (1967). L’esprit des jeux. In R. Caillois (éd.). Jeux et sport. Paris, Galli-
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Guyau, Jean-Marie (2008b). Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction. Paris, Allia.
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