Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
net/publication/285593502
CITATIONS READS
0 1,013
1 author:
Hamza Kerbouai
Université de Technologie de Belfort-Montbéliard
12 PUBLICATIONS 6 CITATIONS
SEE PROFILE
Some of the authors of this publication are also working on these related projects:
All content following this page was uploaded by Hamza Kerbouai on 04 December 2015.
Kerbouai Hamza
ESTACA de Laval
Encadrant du projet :
2
V. Commande de la machine synchrone à aimant permanent dans la zone de défluxage (puissance
constante) ............................................................................................................................................. 30
V.1 Algorithme de défluxage ...................................................................................................... 30
V.2 Résultats de simulation .......................................................................................................... 31
VI. Conclusion ..................................................................................................................................... 32
Chapitre 03: Intégration de la MSAP dans le modèle globale de la chaine de traction ............... 33
Introduction ...................................................................................................................................... 33
I. Présentation du simulateur développé et résultats de simulation .................................................. 33
I.1 Validation du simulateur par un profil encombrement ............................................................ 33
I.2 Validation du simulateur par un profil autoroute ..................................................................... 38
II. Conclusion ................................................................................................................................... 41
Chapitre 04: Emulation de la chaine de traction par des actionneurs électriques ........................ 42
I. Introduction ................................................................................................................................... 42
II. Démarches à suivre ...................................................................................................................... 42
II.1 Les équations qui décrivent le système réel ........................................................................... 42
II.2 Le modèle physique équivalent .............................................................................................. 43
II.3 Modélisation et lois de commandes ....................................................................................... 43
II.4 Lois de commandes ajustées .................................................................................................. 44
III. Conclusion et perspectives ......................................................................................................... 46
Conclusion générale ............................................................................................................................. 47
Annexes................................................................................................................................................ 48
3
Introduction Générale
4
Modélisation De La Chaine De Traction d’un Véhicule Tout
Electrique à base d’un modèle énergétique simplifié de la machine
synchrone
I. Introduction
Dans la littérature, il existe deux architectures pour la réalisation d’un véhicule électrique :
Architecture courante et roues moteurs [1].
1. Architecture courante
La solution la plus simple pour réaliser un véhicule électrique est de le construire sur la base
d’un véhicule thermique en remplaçant le moteur thermique par un moteur électrique dans
lequel la transmission mécanique peut être simplifiée. La capacité des moteurs électrique à
démarrer à couple élevé et de fonctionner sur une large plage de vitesse rend possible
l’élimination de l’embrayage, voir même de la boite de vitesses [1]. En analogie avec le
moteur thermique, nous sélectionnons la machine synchrone pour ses performances et pour sa
caractéristique couple/vitesse. En effet, à basse vitesse, la machine synchrone présente un
couple important (cas du démarrage) et à grande vitesse, elle fournit un couple faible.
220
200
180
160
Couple moteur (N.m)
140
120
100
80
60
40 --
20
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000
vitesse (tr/mn)
Par contre comme le couple est une grandeur dimensionnant, l’absence de la boite de vitesse
implique un moteur plus lourd, plus encombrant et donc plus couteux. Aussi, pour réduire la
masse embarquée, les véhicules électriques peuvent être conçus avec un réducteur qui permet
au moteur électrique de travailler à grande vitesse. Ce réducteur permet de réduire la taille du
5
moteur grâce à la réduction du couple demandé. Cette chaine de traction centrée autour d’un
seul moteur de traction couplé à un réducteur à rapport fixe représente la solution dite
classique pour l’architecture des véhicules électriques [1]. La chaine de traction classique
d’un véhicule électrique comprend donc, la source d’énergie, le convertisseur, le moteur
électrique, la transmission mécanique englobant le différentiel et les roues.
La chaine de traction tout électrique présentée ci-dessus, peut être encore simplifiée en
utilisant un moteur pour chaque roue motrice Figure 1. 2. Ainsi, le différentiel classique est
remplacé par un différentiel électrique réalisé par un contrôle indépendant de chaque moteur.
Concernant les moteurs-roue au moins deux configurations peuvent être envisagés : avec
réducteur ou à entrainement direct [1].
La chaîne de traction d’un véhicule électrique est l’ensemble des éléments depuis la source
d’énergie jusqu’à la transmission mécanique, qui assurent la fourniture d’une puissance
mécanique capable de mouvoir le véhicule. La figure 1.3 donne une description des différents
composants constituant la chaîne de traction.
6
Batterie
Onduleur
MSAP+Réducteur
Transmission mécanique
1. La source d’énergie
7
4. Le moteur électrique
Le moteur est une machine synchrone à aimant permanent, elle transforme l’énergie
électrique en énergie mécanique afin de mouvoir le véhicule. Il peut développer un couple très
important au démarrage et peut fonctionner sur une large plage de vitesse ce qui rend possible
l’élimination de l’embrayage et de la boite de vitesse [4]. Il permet en effet, d’améliorer le
rendement énergétique par rapport à un moteur thermique classique. L’introduction d’un
moteur électrique avec batterie entraîne un rendement mécanique d’environ 90% quel que
soit le régime auquel il travaille, contre environ 40% pour un moteur thermique [2]. On
utilise un réducteur avec un gain choisit pour réduire la taille du moteur grâce à la réduction
du couple demandé par la voiture [1]. En l’état actuel des connaissances, le moteur électrique
constitue indéniablement une avancée technologique dans le domaine de l’efficacité
énergétique.
5. La transmission mécanique
8
architecture a été implémentée dans le logiciel AMESIM 1. En effet, nous retrouvons tous les
éléments constituants cette chaine y compris le conducteur et le profil de mission concernant
la vitesse du véhicule.
1
AMESIM ou LMS est un logiciel de simulation multi-domaine (hydraulique, pneumatique, mécanique, électrique….)
développé par LMS-Imagine
9
Nous trouvons les forces motrices Fm et les forces résistantes à savoir : la force
aérodynamique, force de roulement et la force en côte.
1/ Force aérodynamique
1. 1
1. 2
Avec :
: Densité de l’air
1. 3
Avec :
: Pente en %
: Accélération de la pesanteur
1. 4
Avec :
: Pente en %
10
: Accélération de la pesanteur
1. 5
1. 6
1. 7
Avec :
De 1. 6
En utilisant l’équation 1.7 on déduit :
1. 8
1. 9
D’où
1. 10
De même :
1. 11
Ces équations sont implémentés sous Simulink où nous avons à l’entrée le couple moteur et le
couple de freinage et à la sortie le couple roue et la vitesse de rotation des roues.
Crf Omega
11
Cm Crroues
Le frein mécanique représente le couple créé par les étriers de frein lors des phases de
freinage. Le couple maximal est estimé à 1000Nm. Cette valeur varie ensuite en fonction de la
vitesse suivant la loi définie par la fonction Tb,i du schéma ci-dessous représentant le couple
de frein en fonction de la vitesse des roues. Cette courbe a été établie grâce au logiciel
AMESIM.
br
Cr_f rein
omega
12
Modèle_frein_vehicule
Figure 1. 8 Le bloc frein mécanique
Les entrées sont la commande frein et la vitesse roues. La sortie est le couple frein mécanique
qui s’ajoute au couple charge en phase de décélération.
3. Modèle de la batterie.
Dans la littérature, on trouve plusieurs modèles de la batterie allant du modèle le plus simple
jusqu'au modèle le plus compliqué qui tient compte des processus électrochimiques. Dans le
but de réaliser une commande optimale pour gérer la gestion de l’énergie dans un véhicule
électrique nous avons choisis un modèle simple qui joue le rôle d’une batterie. On considère
la batterie comme étant l’association de plusieurs packs en série et en parallèle. Un pack est
constitué de plusieurs cellules Figure 1.9 Architecture de la batterie.
On a choisi comme modèle équivalent pour une cellule, le circuit de la figure 1.10. Etant
donnée que R et E sont fonction de l’état de charge de la batterie (soc). (Annexe)
Icell
Vcell
13
3/ La tension du bus continu dépend du nombre des packs et des cellules constituant la
batterie.
1. 14
courant
Batterie
14
4. Modélisation de la Machine synchrone à aiment permanent
Dans cette approche de modélisation, la machine synchrone est représentée par un modèle
énergétique simplifié. Il s’agit d’un modèle indépendant du convertisseur et qui tient compte
de la caractéristique couple/vitesse dans les deux quadrants (moteur et générateur).
Le modèle électrique utilisé est donnée par la formule :
1. 20
Avec :
: Le couple sur l’arbre du moteur (Nm)
: La constante de temps du moteur (s)
: Ce couple est généré par le Control Unit.
En implémentant ces équations dans Simulink, nous obtenons le schéma bloc de la machine
synchrone représenté avec la figure 1.11.
tension courant
TorME Tm
MSAP
Figure 1. 12 Le bloc MSAP
5. Modélisation du réducteur
Le réducteur est modélisé par un gain k en supposant qu’il n’y a pas de pertes mécanique.
1. 23
15
6. Modélisation du conducteur
Le bloc conducteur joue le rôle d’un conducteur de voiture normal : il génère les positions
d’inclinaison des pédales de frein et d’accélérateur. En conséquence, il possède deux parties
distinctes dans son architecture. La première partie est dédiée à l’accélération tandis que la
deuxième partie est dédiée au freinage. Chacune de ces parties est réglée par un régulateur de
type PI.
_ acc Kp1.e Ki1 edt
_ frein Kp2 .e Ki2 edt
e Vprofil Vvehicle
0 _ acc 1 and 0 _ frein 1
_ acc Représente la position de la pédale accélération.
_ frein Représente la position de la pédale frein.
Pour générer ces valeurs, le bloc « conducteur » a besoin de la vitesse réelle du véhicule et du
profil de mission. IL évalue en fonction de la vitesse véhicule ainsi les besoins en freinage ou
en accélération, et modifie en fonction de cela les positions des pédales. Il est important de
noter que les deux pédales ne peuvent pas être sollicitées en même temps. Ainsi, notre
véhicule ne pourra pas accélérer et freiner simultanément. La figure suivante représente le
modèle du conducteur sous Simulink.
Modèle conducteur
white
Figure 1. 13 Le bloc Conducteur
1.
24
1. 25
16
Le couple est déduit de la caractéristique Couple/vitesse de la machine dans le
premier quadrant (fonctionnement moteur) (Annexe)
Dans la phase de freinage, Le Control Unit génère aussi un couple référence pour la
machine. Ce couple est utilisé pour rechargé la batterie.
Posons :
1. 26
Tel que :
(Le couple frein maximal)
Le couple de référence se calcule comme suit :
1. 27
: Le gain de réducteur.
Si ce couple ne suffit pas pour atteindre une telle vitesse, Le control Unit génère une
commande de freinage dédié à l’intervention du frein mécanique. Cette commande de
freinage se calcule comme suit :
1. 28
1. 29
Cet algorithme est implémenté sur Simulink. La figure 1.13 montre les E/S du Control Unit.
pedale_acc
TorME
pedale_f reincontrol_unit
br
maxTorqME
Control Unit
Les différents blocs décrits sont ensuite regroupés pour concevoir le simulateur du véhicule
électrique sous Simulink. Pour la simulation et la validation, nous avons choisi deux profils de
mission à savoir un profil de vitesse encombrement (figure 1.15) et un profil de vitesse
autoroute (figure 1.16). Ces profils proviennent d’un projet européen réalisé par l’INRETS.
Les données du véhicule simulé ont été fournies par le tuteur de stage. Ces données ont été
établies sur la base d’un dimensionnement de la chaine de traction selon un cahier de charge
bien défini.
17
60 200
50
150
Vitesse (km/h)
Vitesse (km/h)
40
30
100
20
10
50
0
0 100 200 300 400 500 600 700 0
Temps (s) 0 200 400 600 800 1000
Temps (s)
Figure 1. 15 Profil de mission encombrement Figure 1. 16 Profil de mission autoroute
1 1
Position pedale acceleration
0.8 0.8
Position pedale frein
0.6 0.6
0.4 0.4
0.2 0.2
0 0
0 100 200 300 400 500 600 700 0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s) Temps (s)
2
Ces profils de missions ont été développés dans le cadre d’un projet européen (ARTEMIS)
18
résistant pour que la voiture puisse accélérer. On remarque également que les deux pédales ne
sont jamais actives simultanément.
60 2500
50 2000
1500
Vitesse (Km/h)
40
Cem/Cr (N.m)
1000
30
500
20
0
10 -500
0 -1000
0 100 200 300 400 500 600 700 0 200 400 600 800
Temps (s) Temps (s)
On voit très clairement que la vitesse de la voiture suit le profil de la vitesse imposée au
conducteur. La machine électrique répond au besoin de la voiture en couple de manière
différente selon que la voiture accélère ou décélère. Pour cela, il existe toujours un écart entre
le couple moteur et le couple résistant sauf dans les phases dans lesquelles la vitesse est
constante où la voiture n’a pas besoin de forte demande de couple pour augmenter sa vitesse.
La Figure 1. 21 représente un zoom d’une partie la Figure 1. 19 pour mettre en valeur la réponse
en couple de la voiture. Dans cette figure, le graphe vert représente le couple moteur tandis
que le graphe bleu représente le couple résistant. On distingue trois phases :
2000
1500
Cem/Cr (N.m)
1000
500
-500
-1000
0 10 20 30 40 50 60
Temps (s)
19
Figure 1. 21 Couple moteur sur l’arbre de la roue /Couple de charge du véhicule
L& figure suivante représente l’évolution de l’état de charge de la batterie pendant les phases
d’accélérations et de freinages.
90.2
etat de charge de la batterie (%)
90
89.8
89.6
89.4
89.2
0 200 400 600 800
Temps (s)
Figure 1. 22 . État de charge de la batterie(Soc)
Les figures (
Figure 1. 23 et
1 1
Position pedale acceleration
0.8 0.8
Position pedale frein
0.6 0.6
0.4 0.4
0.2 0.2
0 0
0 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 800 1000
Temps (s) Temps (s)
Figure 1. 23) représentent respectivement la position de la pédale
20
d’accélération et de la pédale frein pour un profil autoroute.
De la même façon le conducteur appuis sur la pédale accélération pendant les phases
d’accélérations et sur la pédale frein pendant les phases de freinage. On remarque aussi que la
pédale frein n’est pas sollicitée beaucoup pour un profil autoroute ce qui est logique car dans
l’autoroute on accélère plus souvent que l’on freine.
La
200 90
150 88
Vitesse (Km/h)
100 86
Soc (%)
50 84
0 82
-50 80
0 200 400 600 800 1000 1200 0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s) Temps (S)
On remarque bien que la vitesse de la voiture suit le profil de mission. Autrement, pour un
profile de mission autoroute, la charge de la batterie diminue d’un pourcentage de 8% pendant
13mn. Ainsi, la récupération de l’énergie dans l’autoroute est rare.
21
V. Conclusion
Le modèle développé donne des résultats qui décrivent bien le comportement d’un véhicule ce
qui valide notre simulateur avec un modèle énergétique de la machine électrique où on a
besoin de la caractéristique Couple/vitesse. A fin de rendre le simulateur du véhicule
électrique plus réel, une modélisation de la machine synchrone à aimant permanent avec sa
commande est indispensable. Ceci sera l’objectif du chapitre 2
22
Les équations régissent le fonctionnement de la machine synchrone dans le repère (a, b, c)
sont données ci-dessous :
(2.1)
(2.2)
; (2 .3)
D’où
(2.4)
Avec
(2.5)
En appliquant la transformation de Concordia et de Park sur les équations des flux on trouve :
(2.6)
(2.7)
Finalement, on trouve que l’équation des flux dans le repère (d,q) correspond à :
(2.8)
23
1.2 Equations des tensions
Les équations des tension dans le repère (a,b,c) sont données par :
(2.9)
(2.10)
(2.11)
(2.12)
(2.13)
(2.14)
On trouve finalement que les équations décrivant les tensions dans le repère (d,q) sont :
(2.15)
(2.16)
24
(2.17)
(2.18)
(2.19)
L’implémentation de ces équations sous Simulink donne le bloc représenté par la figure 2.1
Ids
Vds
Iqs
Vqs
Oméga
Cr
Cem
Machine synchrone
On désigne par :
25
la tension simple de la phase de la machine.
(2.20)
(2.21)
(2.22)
On en déduit que :
(2.23)
(2.24)
On peut exprimer les tensions appliquées au stator de la machine en fonction des commandes
des semis conducteurs de l’onduleur :
(2.25)
K1 Vsa
K2 Vsb
K3 Vsc
onduleur
26
d’impulsion. La figure 2.3 représente une simulation de l’association onduleur-MLI sous
MATLAB.
v sa_ref Vsa
v sb_ref Vsb
v sc_ref Vsc
MLI+onduleur
Figure 2.3 Bloc Onduleur+MLI
(2.26)
Posons
(2.27)
(2.28)
D’où :
(2.29)
(2.30)
On pose
(2.30)
27
terme de couplage1
omega
esd
Iqs
Gain3
1 1/(p*km) PID 1
Cem_ref Vsd
Régulateur1
From5
[Iqs]
[Iq]
Iq
From4
0 PID 2
[Ids]
Idref Vsq
Régulateur2
omega
[Id] esq
Isd
Id
terme de couplage2
Les paramètres des régulateurs sont déterminés par la méthode de placement des pôles.
Le modèle de la commande en vitesse peut être réalisé en ajoutant une boucle externe de
régulation de la vitesse. Il consiste à réinjecté la valeur de la vitesse récupérée de la sortie de
la machine à l’entrée du régulateur de vitesse puis la comparée à la vitesse de référence. La
sortie du régulateur représente le couple
Dans le but de valider le modèle développé, une simulation a été faite au point de
fonctionnement nominale de la machine ( . Les
différents résultats obtenus sont représentés dans les figures 2.4, 2.5, 2.6 et 2.7.
28
400
200
150 300
Cem/Cr (N.m)
Vitesse (rad/S)
100
200
50
0 100
-50
0 1 2 3 4 5 6 0
Temps (S) 0 1 2 3 4 5 6
Temps (S)
Nous remarquons que la machine atteint sa vitesse nominale dans 1.5 seconde. La machine
fournie aussi le couple moteur suffisant à la demande de la charge.
La tension et le courant statoriques sont donnés par les figures (2.6) et (2.7).
600
80
400 60
40
200
Tension (V)
20
Courant (A)
0 0
-20
-200
-40
-400
-60
-600 -80
0 1 2 3 4 5 6 3 3.01 3.02
Temps (S)
3.03 3.04 3.05
Temps (S)
Nous remarquons que la tension atteint sa valeur nominale dans 1.5 seconde. On remarque
aussi que la tension de la machine augmente pour compenser sa chute en vitesse due à la
charge résistive. On observe également que les courants statoriques poursuivent les courants
de référence. Il s’agit de l’autopilotage des courants statoriques.
3. Courants et
3 120
Courant Ids (A)
100
Courant (Isq)
2
80
1 60
29 40
0
20
-1 0
0 1 2 3 4 5 6 0 1 2 3 (S) 4 5 6
Temps (S) Temps
Figure 2.8 Courant Figure 2.9 Courant
On remarque dans les graphes que le courant suit bien la consigne. On peut aussi constater
que le courant représente l’image du couple puisque la relation entre le couple et le courant
est une relation linéaire.
Pour voir si notre machine est capable de fournir le couple nécessaire et suivre au même
temps la vitesse consigne, nous avons fait une simulation du profil encombrement.
1500
1000
500
Tension (V)
-500
-1000
-1500
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (N.m)
30
Dans cette figure, on remarque que la tension de la machine atteint 1200 V. Cette valeur
dépasse la valeur de la tension nominale de la machine (400 ). En revanche, la machine ne
peut pas supporter cette tension. De même, l’onduleur ne peut pas fournir cette tension. On
doit trouver donc une solution où la machine suit la consigne de vitesse et fourni le couple
nécessaire de tel façon que la tension de la machine ne dépasse pas la tension nominale.
Dans le cas de la machine synchrone à aimant permanent on n’a pas accès au rotor (aimant
permanent). En conséquence, la désexcitation de la machine par la diminution du courant
inducteur n’est plus possible. On peut toutefois diminuer la valeur du flux résultant en charge,
en agissant sur la composante longitudinale du flux de réaction d’induit de manière à le rendre
démagnétisant [5][6][7][8]. La désaimantation peut être explicitée à partir de l’expression que
l’on met sous la forme :
A courant maximal et à flux inducteur constant, la puissance maximale peut être obtenue en
compensant la variation de la vitesse par une variation de l’angle de manière à conserver le
produit =constant [5].
Dans le but de prouvé la validité de l’algorithme de défluxage, nous avons testé un profil de
mission encombrement. Les résultats obtenus sont illustrés dans les figures
(2.11),(2.12),(2.13) et (2.14).
31
60 400
50 200
Cem/Cr (N.m)
0
Vitesse (Km/h)
40
30 -200
-400
20
-600
10
-800
0 0 100 200 300 400 500 600 700
0 100 200 300 400 500 600 700 Temps (S)
Temps (S)
Figure 2.11 Vitesse Consigne/Vitesse véhicule Figure 2.12 Couple moteur/Couple résistant
Nous remarquons que la voiture suit bien la vitesse consigne. On peut aussi constater que le
couple moteur développé par la machine est suffisant pour permettre à la machine d’accélérer
et de décélérer.
Les figures 2.13 et 2.14 représentent la demande en tension par la machine et l’évolution du
courant Id.
600 50
400
0
courant Isd (A)
200
Tension (V)
0 -50
-200
-100
-400
-150
-600 0 100 200 300 400 500 600 700
0 200 400 600 800 Temps (S)
Temps (S)
VI. Conclusion
Les résultats obtenus valident notre modèle développé. Ainsi, l’algorithme développé permet
à la machine de fonctionner en survitesses sans qu’il y ait des surtensions sur les phases de la
32
machine. Suite à la validation de la commande de la machine synchrone à aimant permanent
en présence de la charge véhicule, nous intéressons dans le prochain chapitre à remplacer le
modèle énergétique par les modèles de la machine synchrone et de l’onduleur ainsi que la
simulation dans les deux zones de fonctionnement de la machine synchrone.
En reprenant le simulateur de véhicule électrique qui est à la base d’un modèle énergétique
simplifié et suite à l’intégration du modèle de la machine synchrone à aimant permanent et de
sa commande en couple dans la zone à couple constant et dans la zone de défluxage, nous
retrouvons le simulateur réel du véhicule électrique présenté dans l’annexe.
33
I. Présentation du simulateur développé et résultats de simulation
Nous allons présenter les résultats obtenus par simulation de deux profiles de missions
autoroute et encombrement. Le conducteur doit gérer de manière autonome le véhicule, et
reproduit le profil de vitesse. Chaque élément de la chaine répond à la consigne du conducteur
de sa manière de telle façon que le système reproduit le comportement d’un véhicule réel.
Nous avons déjà présenté dans le chapitre 1 les principales réponses des différents éléments
constituant la chaine de traction du véhicule électrique. Nous proposons dans ce chapitre les
résultats obtenu par le simulateur qui est conçut à la base d’un modèle réel de la machine
synchrone à aimant permanent dans le but de valider le modèle et surtout l’algorithme qui
consiste à minimiser la consommation de l’énergie et celle qui permet au conducteur d’aller
vers les grandes vitesses de l’ordre de 160 km/h (l’algorithme de défluxage).
0.8 0.8
Position pedale frein
0.6 0.6
0.4 0.4
0.2 0.2
0 0
0 100 200 300 400 500 600 700 0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s) Temps (s)
34
60 300
50
200
40
Vitesse (Km/h)
Cem/Cr (N.m)
30 100
20
0
10
0 -100
-10
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s) -200
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s)
Figure 3. 3 Vitesse du véhicule/vitesse désirée Figure 3. 4 Couple moteur/Couple de charge
Autrement, on observe clairement sur la Figure 3. 3 Vitesse du véhicule/vitesse désirée que notre
simulateur suit le profil de mission. Il développe aussi le couple moteur nécessaire pour les
phases d’accélération et de freinage sans qu’il y ait ni des surtensions Figure 3. 5 La tension sur
une phase statorique les phases statoriques de la machines ni des surintensités Figure 3. 6 Le
courant dans les phases statorique.
600 150
400 100
200 50
Tension (V)
Courant (A)
0 0
-200 -50
-400 -100
-600 -150
0 100 200 300 400 500 600 700 0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s) Temps (s)
Figure 3. 5 La tension sur une phase statorique Figure 3. 6 Le courant dans les phases statorique
100
50
Courant (A)
-50
-100
200 200.2 200.4 200.6 200.8
Temps (s)
Figure 3. 7 Courants de référence/courants dans les phases statoriques
35
Un autre résultat important est l’évolution des courants Id et Iq. La Figure 3. 8 Le courant Id
nous permet de constater que la commande de la machine dans les deux zones de
fonctionnement est bien réalisé. Le courant Id présente des segments de valeur nul qui
correspond à la commande dans la zone à couple constant (ou commande en imposant Id=0).
Il présente aussi des valeurs négatives qui correspondent à la désexcitation de la machine).
La relation entre le couple et le courant Iq est linéaire d’où l’allure du courant Iq est similaire à
celle du couple Figure 3. 9 Le courant Iq.
50 100
0
50
Courant Iq (A)
Courant Id (A)
-50
0
-100
-50
-150
-200 -100
0 100 200 300 400 500 600 700 0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s) Temps (s)
Figure 3. 8 Le courant Id Figure 3. 9 Le courant Iq
Dans les phases de freinage, il se peut que le freinage électrique ne suffit pas pour arrêter le
véhicule, d’où le déclenchement du frein mécanique par le Control Unit. La
120
100
Couple frein mecanique
80
60
40
20
-20
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s)
Figure 3. 10 Le couple du frein mécanique
36
120
100
60
40
20
-20
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s)
Figure 3. 10 Le couple du frein mécanique
L’algorithme de gestion développé dans le Control Unit nous permet de récupérer l’énergie
dans les phases de freinage ce qui augmente l’autonomie de la batterie. La Erreur ! Source du
renvoi introuvable. représente la variation du SOC de la batterie pendant l’utilisation. Lorsque
la batterie fournie de l’énergie de propulsion au véhicule, la tension (SOC) à ces bornes
chute, tandis que sur les phases de récupération de l’énergie « charge de la batterie » la
tension augmente. D’où l’analyse de la courbe de variation de tension peut nous renseigné sur
l’état (charge ou décharge) fonctionnement de la batterie ainsi que les durées de chaque phase.
.
90.5
Etat de charge de la batterie (%)
90
89.5
89
88.5
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s)
Figure 3. 11 L’état de charge de la batterie
37
4
x 10 1000
6
E=900 KWh
4 800
2 600
Energie (Wh)
Puissance (W)
0
400
-2
200
-4
-6 0
-8 -200
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s) 0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s)
800
600
400
200
0
0 100 200 300 400 500 600 700
Temps (s)
Figure 3. 14 Couple de freinage mécanique
Dans ce cas, nous pouvons constater que la machine électrique participe uniquement dans les
phases de propulsion de véhicule, mais ne participe pas dans les phases de freinage. De ce fait, la
machine ne renvoie pas de l’énergie pour la recharge de la batterie. Pour cela l’énergie consommée par
le véhicule atteint 1022 Wh.
4
x 10 1500
6
E=1022 KWh
4
2 1000
Energie (Wh)
Puissance (W)
-2
500
-4
-6
0
-8 0 100 200 300 400 500 600 700
0 100 200 300 400 500 600 700 Temps (s)
Temps (s)
Figure 3. 15 Evolution de la puissance pendant la Figure 3. 16 L’énergie consommée par le
circulation du véhicule véhicule
38
En absence du frein électrique, l’énergie consommée par le véhicule et fournie par la batterie
augmente. L’énergie est de l’ordre 1022Wh contre une valeur de 900Wh avec un freinage
électrique. En comparant ce cas (Energie consommée= 1022 Wh) avec le cas précèdent Figure
3. 13 L’énergie et la Erreur ! Source du renvoi introuvable. (Energie consommée=900w), nous
constatons l’intérêt de l’algorithme développé.
0.8 0.8
Position pédale frein
0.6
0.6
0.4
0.4
0.2
0.2
0
0 200 400 600 800 1000
Temps (s) 0
0 200 400 600 800 1000
Temps (s)
Figure 3. 17 Position de la pédale d’accélération Figure 3. 18 Position de la pédale frein
Nous remarquons que la pédale frein n’est pas sollicitée beaucoup par le conducteur d’où la
récupération de l’énergie dans l’autoroute n’est pas grande. La figure montre que les phases
da récupération de l’énergie par un freinage électrique dans l’autoroute sont rares.
92
90
etat de charge (%)
88
86
84
82
0 200 400 600 800 1000
Temps (s)
Nous constatons qu’à la vitesse de 150 km/h, le conducteur n’arrive pas à atteindre le profil de
mission de cette zone. Ce ci est dû à la caractéristique couple/vitesse de la machine donnée.
39
Le couple minimale à grande vitesse ne permet pas de compenser le couple de charge grande
vitesse.
200
300
100
100
50
0
0
-100
-50
0 200 400 600 800 1000 -200
Temps (s) 0 200 400 600 800 1000
Temps (s)
Autrement, on voit bien sur la Figure 3. 22 que la tension varie entre les limites accessibles
(il n’y a pas de surtension) même quand la vitesse du véhicule atteint des valeurs grandes de
l’ordre de 160 km/h. De même, l’autopilotage des courants statoriques est vérifié.
600 100
ia
ib
400 ic
50
200
Courant (A)
Tension (V)
0 0
-200
-50
-400
-600 -100
0 200 400 600 800 1000 300 300.2 300.4 300.6 300.8 301
Temps (s)
Les réponses des courants Id et Iq sont représentées par les deux figures ci-dessous :
50 100
0
50
Courant Iq (N.m)
Courant Id (A)
-50
0
-100
-50
-150
-200 -100
0 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 800 1000
Temps (s)
Temps (s)
40
Les figures (3.27) et (3.23) montrent que la demande en couple dans l’autoroute n’est pas
grande.
Concernant le frein mécanique, il est sollicité par le Control Unit si le frein électrique ne suffit
pas pour attendre la vitesse désirée. La figure 3.28 représente les moments où le frein
mécanique est intervient.
800 4
x 10
8
Couple frein mécanique (N.m)
600 6
Puissance (W)
400
2
200 0
-2
0
-4
-200
0 200 400 600 800 1000 -6
Temps (s) 0 200 400 600 800 1000
Temps (s)
5000 6000
E=5164 Wh E=6173 Wh X: 1024
Y: 6137
4000 5000
Energie (Wh)
Energie (Wh)
3000 4000
2000 3000
1000 2000
0 1000
-1000 0
0 200 400 600 800 1000 0 200 400 600 800 1000
Temps (s) Temps (s)
Figure 3. 29 L’énergie consommée par le Figure 3. 30 L’énergie consommée par le
véhicule-freinage géré par le Control Unit- véhicule- freinage purement mécanique-
Nous remarquons aussi que la plupart de la récupération sur le profil autoroute se fait à basses
vitesse où le couple est important. L’allure de vitesse figure 3.22 présente 3 zones où la
récupération de l’énergie est considérable (au démarrage du véhicule, au voisinage de 600 s et
pendant l’arrêt du véhicule).
41
II. Conclusion
42
Emulation de la chaine de traction par des actionneurs électriques
I. Introduction
La validation expérimentale de l’algorithme développée dans les chapitres précédents n’est
plus possible sur un vrai véhicule. Ce qui nous oblige à suive une démarche dite l’émulation.
Elle sert à valider l’algorithme développée sans passé par les phases de conception et de
développement des organes automobile. Cette démarche nous permet de maitriser le cout et le
temps de ces phases de développement.
(4.1)
(4.2)
(4.3)
43
M : la masse de véhicule
: la vitesse de déplacement
Pour simuler la chaine réelle de transmission, il existe deux solutions possibles : un modèle
physique partiel équivalent ou un modèle physique complet équivalent (Larouci). Les deux
solutions utilisent une ou deux machines électriques.
Dans notre cas on considère la première configuration (modèle physique complet) dans lequel
la machine synchrone et le réducteur sont simulés par un actionneur synchrone et la charge
sera simulée par un actionneur asynchrone Figure 4. 1 Emulation de la chaine de traction par
deux machines électriques
Les deux machines synchrone et asynchrone sont couplées sur le même arbre par un
manchon d’accouplement.
(4.4)
44
(4.5)
(4.6)
(4.7)
D’ou
(4.8)
(4.9)
Par identification entre l’équation (4.8) et (4.9), on détermine le couple résistant que la
machine M2 doit le développé :
(4.10)
(4.11)
(4.12)
Ces lois de commande compensent les pertes par frottements visqueux et secs dissipées dans
les deux machines électriques.
Avec
45
La loi de commande dépend du couple de la caractéristique couple/vitesse de la
machine synchrone, ce couple correspond à un couple maximal lorsque ( ). Pour une
vitesse véhicule donnée, il serait intéressent de prendre en compte afin de déterminer le
couple nécessaire pour vaincre la charge à la vitesse véhicule donnée. Dans ce cas, cette lois
se généralisé pour n’importe quelle valeur de la vitesse et s’écrit comme suit :
(4.13)
(4.14)
(4.15)
Lors d’un freinage, ce couple consigne se rajoute à la consigne couple charge véhicule a fin
d’atteindre la vitesse désirée.
Finalement, les lois de commandes à appliquer aux machines électrique M1 et M2 sont définit
comme suit :
(4.16)
Ces lois sont intégrées dans la stratégie de commande donnée par la figure
Cette stratégie de commande donnée par la figure sera implémentée sur Dspace afin de
valider ces lois de commandes avec batterie et sans batterie
46
Figure 4.2 Stratégie de commande à implémentée sur Dspace
47
Conclusion générale
48
Bibliographie
[1] Victor Mester. “Conception optimale systématique des composants des chaines de traction
[4]R .Sehab, B. Barbedette, M.Chauvin, “Electric vehicle drivetrain: sizing and validation
using general and particular mission profiles” Accepted for ICM 2011 for IEEE,pp. ,13-15
April 2011, Istanbul.
[9]R. Sehab, G. Feld ‘’Vehicle drivetrain: Emulation and simulation using electric
machines’’,Article.
49
Annexes
Annexe1 banc d’essai de laboratoire
50
Annexe 2
[SOC]
etat de charge de la batterie
Goto5
[E]
battery terminal v oltage
[E]
Goto4
From17
Batterie
[Omega_roue]
Goto9
[Omega]
nedc2 Prof il de v itesse Position pédale_acc
pedale_acc Goto8
E
omega
autoroute Omega
Omega
mach
v oiture
TorME
[Omega_roue] Omega_roue Position pédale_f rein
Cem_ref
From4 Omega_roue
P
Modèle conducteur pedale_f reincontrol_unit
dOmega Crroues [Cr]
blue [Cr] Cr
domega
domega
machroue Goto6
From2 Crf
Algorithme de défluxage
omega
Modèle_frein_vehicule
Annexe 3 Batterie
51
Annexe 4 Modèle énergétique de la machine (chapitre1)
Annexe 5
2/Paramètres de véhicule
Drim=13.98*0.0254;
width=0.185;
height=60;
Rw=Drim/2+(height*width)/100;
mass=1600;
Jw=0.75;
mveh=mass+((4*Jw)/(Rw^2));
Cx=0.302;
rho=1.266;
vwind=0;
g=9.8;
frr=0.0133;
f=3.629e-07;
k=3.629e-07;
v=3.629e-07;
s=2.42;
52
3/ Parameters de la batterie
Pbank=1;
Sbank=149;
Ncell=5;
DODbeg=10;
nomcapa=108.3*3600;
53