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PARTIE 1:
INTRODUCTION AUX SYSTÈMES D’EXPLOITATION
2019/2020 HAMDAOUI F
PLAN
2
Évolution des SE
Comparaison des SE
Définitions
Définition 1 : Un SE regroupe un certain nombre de fonctions, toutes destinées à
coordonner les opérations d’un ordinateur nécessaires à la mise en œuvre des
programmes. Il gère, pour cela, les commandes destinées aux diverses ressources
matérielles (mémoire centrale, périphériques d’entrée sortie,...).
Gestion de la mémoire
oLe système NTFS; la gestion des fichiers repose sur le même principe qu'une BD.
Le SE faire la liaison entre l'application qui mobilise la ressource matérielle (le
périphérique) et cette ressource.
Le rôle du SE dans la gestion des processus est alors de gérer l'ordre d'exécution
des flux d'instructions (threads) selon des priorités définies par un ordonnanceur
(scheduler).
Si un processus suspendu retrouve l’état élu, il faut qu’il puisse retrouver
exactement l’état ou il se trouvait au moment de sa suspension. Il faut donc que
toutes les informations dont il a besoin soient explicitement sauvegardées quelque
part.
Gestion de la mémoire
La mémoire désigne un dispositif physique permettant la conservation et la
restitution d'information ou de données
La mémoire virtuelle est par conséquent composée de la mémoire vive ainsi que du
fichier d'échange (swap) créé sur la mémoire secondaire.
70000 résistances
10000 condensateurs
1500 relais
6000 commutateurs manuels
17468 lampes
Puis les utilisateurs ont observé qu’il y avait certaines fonctionnalités qui
étaient communes à tous les programmes
Il fallait les préprogrammer et les fournir au programmeur à moyen
d’instructions d’appel:
amorçage du système (booting sequence)
entrée/sortie
lecteur de cartes
console opérateur
disques
T1
T2
PHASE 3: Multiprogramming
Amélioration des coûts et des performances (circuits intégrés).
Une famille d’ordinateurs compatibles entre eux.
Une seule architecture et un même jeu d’instructions.
Des ordinateurs uniques pour les calculs scientifiques et commerciaux.
Apparition du spoule (spool, Simultaneous Peripheral Operation On Line)
pour le transfert des travaux des cartes vers le disque.
Apparition de la multiprogrammation (partitionnement de la mémoire pour
des tâches différentes).
Mais, un système d’exploitation énorme et très complexe pour satisfaire
tous les besoins (plusieurs millions de lignes d’assembleur).
PHASE 3: Multiprogramming
Un système multiprogrammé maintient plusieurs travaux en mémoire à la
fois:
PHASE 3: Multiprogramming
A
B
Attente
B, C C B, C C C B, C C
CPU
Attente B
E/S
L’UCT ne reste jamais inutilisée, elle est toujours occupée par un travail.
Plusieurs travaux sont exécutés par l’UC qui les commute entre eux mais
les commutations sont si fréquentes que les utilisateurs peuvent dialoguer
avec chaque programme pendant son exécution.
A: 3 UCT UCT
B: 2 UCT, 3 E/S, 1 UCT
C: 4 UCT E/S
A
B
1966, Le système UNIX a été développé dans les « Bell loboratories » de la firme
américaine AT&T, grâce au travail acharné de KEN THOMPSON et de son équipe.
1973, Rendre UNIX portable sur ordinateurs. Denis Ritchie à réécrit entièrement
UNIX en C. Ceci explique les liens profonds entre le langage C et UNIX.
1974, CP/M (Control Program Monitor), édité par Digital Research Inc. est un peu
l'ancêtre du trop célèbre MS-DOS. C'est la première norme inter-constructeur.
Chronologie :
oDOS 1.00 : 1981, 11 Ko en mémoire, Gère disquettes simple face de 160
Ko.
oDOS 4.00 : 1988, il occupe 110 Ko de RAM, offre une interface graphique
(le Shell) et gère les disques et fichiers supérieurs à 32 Mo grâce à la
FAT16.
oMS-DOS 5.00 : 1991, version gérant la mémoire haute, et qui permet de
faire des menus de démarrage.
oMS-DOS 6.00 : 1993, version intégrant un anti-virus, un outil de
vérification de système de fichiers, ScanDisk, et un logiciel de compression,
DoubleSpace.
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Évolution des SEs
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En 2006, arrivée des Mac a processeurs Intel, véritable révolution, le Leopard
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Évolution des SEs
33
En 2012, OS X LION 10.8 Mountain Lion: abandon du nom Mac OS X au profit
de OS X (12éme version).
En 2015 MAC OS X 10.11 El Capitain (12éme version majeure) Cette nouvelle
mouture d'OS X se concentre principalement sur l'amélioration de l'expérience
utilisateur ainsi que les performances.
En 2016, Mac OX Sierra 10.12 (13éme version) Le nom « macOS » remplace
la précédente dénomination du système d’exploitation qui était « OS X » depuis
la version 10.7 Lion.
En 1995 Windows 95
o multitâche
o premier système 32 bit
En 1998 Windows 98
o Internet intégré dans le GUI
o Plug & Play
parallèlement Windows NT
o système d'exploitation réseaux multiutilisateurs
Il développe un noyau en s’inspirant des principes du SE UNIX. Son but initial
est d’apprendre les instructions Intel386. Quand son noyau commence à
marcher, il le met en libre téléchargement sur Internet en demandant aux gens
de l’essayer et de lui dire ce qui ne marche pas chez eux.
COURS
SYSTÈME D’EXPLOITATION (LINUX)
PARTIE 2:
COMMANDES DE GESTION DE SYSTÈME DE FICHIERS
HAMDAOUI F
2017/2018 AU: 2019/2020
PLAN
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Système de fichier
Disque Dur
Le disque dur est une mémoire de masse magnétique (mémoire
secondaire).
Le premier disque dur conçu par IBM en 1956 a une capacité de 5 Mo .
Chaque plateau est décomposé en pistes et en secteurs.
la plus petite unité de stockage d'un système de fichiers sur un disque
dur est le cluster (bloc).
Partitionnement
Partitionnement
Les informations sur les partitions sont conservées sur le disque lui-
même dans une zone située dans les premiers secteurs qu'on l’appelle
MBR: Master Boot Record constituée de deux parties : la table de
partition et le programme d’amorçage (bootstrap: secteur 0) qui
charge le noyau du système d’exploitation.
Le MBR code les partitions sur deux bits et c’est pour cela qu’un
disque contient entre 1 et 4 partitions dites primaries.
Les partitions primaires sont indivisibles, lorsque l'on veut plus de
quatre partitions, il faut donc passer aux partitions étendues.
Partitionnement
Sous Linux, le pointeur spécial /dev permet l’accès aux disques.
Le MBR d'un disque est le premier bloc chargé en RAM et exécuté par
le processeur lors du boot.
Le petit programme contenu dans le MBR est appelé chargeur (loader)
Quand Linux est installé, un chargeur sera enregistré dans le MBR qui
permettra de choisir le système à démarrer.
Exemple de chargeurs sont LILO et GRUB.
Un utilisateur de système :
C’est une personne physique
Qui possède des droits d’accès au système
Qui possède un répertoire personnel
Qui appartient à un groupe d’utilisateur
Nombreuses versions
Un interpréteur de commande est un logiciel système faisant partie des
composants de base d'un système d'exploitation.
• sh : shell Bourne standard unix de AT&T Bell Laboratoires, (disponible sur
toutes les machines, l’ancêtre)
• bash : Bourne Again Shell. Une amélioration du Bourne Shell, disponible
par défaut sous Linux et Mac OS X. Il
• est conforme a la norme IEEE POSIX P1003.2/ISO 9945.2
• ksh (korn shell)
• csh (C shell) de Berkeley BSD (Bill Joy)
• rsh exécution à distance
• tcsh, ksh, vsh,…
prompt
$ ou %: #: Super-
Nom de l’hôte Répertoire
utilisateur utilisateur
(machine) de connexion
Propriétaire (simple) (root)
Les fichiers normaux: contiennent soit des textes soit des programmes
exécutables.
Les fichiers spéciaux: représentent les interfaces avec les périphériques
gérés par le système d'exploitation.
Exemple: console, imprimante et disque.
Les fichiers répertoires: permettent d'organiser l'espace du disque dur.
Les fichiers normaux sont regroupés dans des répertoires. Ces répertoires
peuvent contenir eux-mêmes des sous-répertoires, des fichiers normaux et
des fichiers spéciaux.
Les fichiers liens symboliques:
Ce sont des fichiers qui ne contiennent qu’une référence (un pointeur) à un
autre fichier.
Cela permet d’utiliser un même fichier sous plusieurs noms sans avoir à le
dupliquer sur le disque.
Commande de contrôle
<Tab> : complète la commande
<CTRL – U>: efface tout ce qui est à gauche du curseur
<CTRL – A>: début de ligne
<CTRL – E>: fin de ligne
<CTRL – W>: efface le mot à gauche du curseur
<Esc B> ou <AltB>: recule d'un mot
Commandes utilitaires
$halt, $shutdown –h now, $init 0: éteindre l’ordinateur.
$reboot, $shutdown –r now, $init 6: redémarrage l’ordinateur.
$exit: Quitter le shell (ctrl – D).
$clear: Efface l’ecran.
$uptime: Donne le temps depuis le dernier redémarrage.
Certains s’amusent ainsi à faire des concours d’uptime pour prouver la
stabilité de leur machine sous Linux !
423 fichA
666 fichB
759 toto
Commande $ls
La commande $ls permet d’afficher le contenu d’un répertoire.
Commande $ls
$ls -l : Permettre l’affichage de nombreuses informations sur les
répertoires et les fichiers.
Commande $cd
La commande $cd (change directory) permet de se déplacer dans
l’arborescence et de changer de répertoire.
Un fichier est une suite d'octets, stockées sur une mémoire auxiliaire.
Principales options :
-R recopie récursive, permet de copier toute une arborescence
-i avertit l'utilisateur de l'existence d'un fichier du même nom et lui
demande s'il veut le remplacer
-v affiche en clair le nom des fichiers copiés
Principales options :
-b (b=backup) : effectue une sauvegarde des fichiers avant de les
déplacer. La copie porte le même nom suivi d'un tilde
-i (i=interactive) : demande confirmation avant pour chaque fichier
-u (u=update) : pour ne pas supprimer le fichier si sa date de modification
est postérieure à celle du fichier remplaçant
Suppression d’un fichier
La commande $rm (remove) permet de supprimer un fichier.
Avec l’option –i, on demande l’autorisation avant la suppression.
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Recherche sur les fichiers
75
Exemples
•ls f* :
•ls f? :
•ls f[12xy] :
•ls f[a−z] :
•ls *.c :
Exemples
•ls ?.c :
•ls ?? :
•ls *.[A−Za−z] :
•ls *.[ch0−9] :
•ls [!f]* :
•ls *[!0−9] :