Вы находитесь на странице: 1из 78

COURS

SYSTÈME D’EXPLOITATION (LINUX)

PARTIE 1:
INTRODUCTION AUX SYSTÈMES D’EXPLOITATION

2019/2020 HAMDAOUI F
PLAN
2

 Définir et prouver la nécessité des systèmes d’exploitation

 Rappeler les notions de base des systèmes d’exploitations

 Historique sur les PC et les SE

 Évolution des SE

 Comparaison des SE

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Introduction
3

Sans logiciels, un ordinateur n’est qu’un morceau de matériel inutile: Il


mémorise, traite et restitue les informations grâce à ces logiciels.
Les logiciels se répartissent en deux grandes catégories:
• Les programmes système qui permettent le fonctionnement de l'ordinateur (Matériels)
• Les programmes d'application qui résolvent les problèmes des utilisateurs

L’écriture de programmes qui prennent en compte tous ces éléments et


les gèrent correctement est un travail extrêmement difficile ???!!!

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Introduction
4

Le SE est donc un programme qui soustrait le


matériel au regard des utilisateurs (Par des
applications simples) et offre une vue agréable à
l’ordinateur.

But : Cacher la complexité des machines pour l'utilisateur afin d'utiliser la


machine sans savoir ce qui est derrière

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Système d’exploitation ?
5

Définitions
Définition 1 : Un SE regroupe un certain nombre de fonctions, toutes destinées à
coordonner les opérations d’un ordinateur nécessaires à la mise en œuvre des
programmes. Il gère, pour cela, les commandes destinées aux diverses ressources
matérielles (mémoire centrale, périphériques d’entrée sortie,...).

Définition 2 : Un SE est la couche logicielle qui transforme l’ordinateur en une


machine virtuelle facilement manipulable par un simple utilisateur.

Définition 3 : Un SE est un programme qui contrôle l’exécution de toutes les autres


applications qui tournent sur la machine.

Définition 4 : Un SE est un programme qui gère l’interfaçage entre l’utilisateur et la


machine.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Fonctions d’un SE
6

Application (Logiciel, p.ex. Microsoft Word)

Gestion des fichiers

Gestion de la mémoire

Gestion des processus

Gestion des périphériques (entrées/sorties)

Noyau du Système d’exploitation


Pilote Pilote Pilote
Matériel

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Fonctions d’un SE
7

Gestion des fichiers


Le SE gère la lecture et l'écriture dans le système de fichiers (SF) et les droits
d'accès aux fichiers par les utilisateurs et les applications.

Un SF désigne la façon d'organiser le stockage des données dans la mémoire


secondaire.
Stocker les données sous forme de fichiers, des suites de blocs qui sont en réalité des
suites de chiffres binaires.

La gestion du SF diffère selon le SF intégré au SE :


oLe système FAT; (Fichier : Zone de disque, bloc de données, Index).

oLe système NTFS; la gestion des fichiers repose sur le même principe qu'une BD.

oext2 ou ext3; système de gestion des fichiers pour les SE LINUX

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Fonctions d’un SE
8

Gestion des périphériques d’E/S


Le SE permet de faire le lien entre les applications et les différentes ressources
matérielles.

La gestion des e/s nécessite l'utilisation de pilotes. Un pilote permet à un SE de


reconnaître un certain matériel et de l'utiliser (selon les besoins des applications).

Les SE intègrent généralement des pilotes génériques qui leur permet de


reconnaître de nombreux périphériques (clavier, souris, clé USB,...).

Le SE faire la liaison entre l'application qui mobilise la ressource matérielle (le
périphérique) et cette ressource.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Fonctions d’un SE
9

Gestion des processus


Un processus est un programme en cours d’exécution.

Le rôle du SE dans la gestion des processus est alors de gérer l'ordre d'exécution
des flux d'instructions (threads) selon des priorités définies par un ordonnanceur
(scheduler).

Le SE peut interrompre un processus en cours et lance l’exécution d’un autre.

Si un processus suspendu retrouve l’état élu, il faut qu’il puisse retrouver
exactement l’état ou il se trouvait au moment de sa suspension. Il faut donc que
toutes les informations dont il a besoin soient explicitement sauvegardées quelque
part.

Dans un système d'exploitation, les informations relatives à un processus sont


sauvegardées dans une table du système d'exploitation.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Fonctions d’un SE
10

Gestion de la mémoire
La mémoire désigne un dispositif physique permettant la conservation et la
restitution d'information ou de données

Le SE est chargé de gérer l'espace mémoire alloué à chaque application et à


chaque usager.

En cas d'insuffisance de mémoire physique (RAM), le système d'exploitation peut


créer une zone mémoire sur le disque dur, appelée «mémoire virtuelle» : Ce fichier
devient un fichier d'échange nommé swap : La mémoire virtuelle permet de faire
fonctionner des applications nécessitant plus de mémoire.

La mémoire virtuelle est par conséquent composée de la mémoire vive ainsi que du
fichier d'échange (swap) créé sur la mémoire secondaire.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
11

 1945 - 55 : tubes et interrupteurs


• Pas de système d’exploitation

 1955 - 65 : transistors (John Bardeen), cartes perforées


• Traitement par lots (SE)
 1965 - 80 : circuits intégrés, disques
• Multiprogrammation, temps-partagé, entrées/sorties
• Unix, version BSD, AT&T, interface POSIX

 1980 - -- : ordinateurs personnels (PC)


• Interface graphique (concept crée vers 1960, Stanford)
• Réseaux et systèmes distribués

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
12

 PHASE 1 : Les premiers systèmes :


Il n’existait pas de système d’exploitation.
Les utilisateurs travaillaient chacun leur tour sur l’ordinateur qui
remplissait une salle entière (moins rapides qu’une calculatrice moderne).
•Il remplaçait 200 personnes chargées auparavant
(préparation manuelle) de calculer les tables de tir.
•Il occupait 23 m³, pesait 30 tonnes, coûtait un
demi-million de dollars et consommait presque 200
kilowatts.
•Il était composé de :

70000 résistances
10000 condensateurs
1500 relais
 6000 commutateurs manuels
17468 lampes

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
13

 PHASE 1 : Les premiers systèmes :


Au début, les utilisateurs programmaient sur le matériel nu et chaque
programme était écrit en langage machine en entier
Concepteur = constructeur =programmeur =opérateur
Ses systèmes étaient d’une très grandes lenteur et fragilité.

Puis les utilisateurs ont observé qu’il y avait certaines fonctionnalités qui
étaient communes à tous les programmes
Il fallait les préprogrammer et les fournir au programmeur à moyen
d’instructions d’appel:
 amorçage du système (booting sequence)

 entrée/sortie

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
14

 PHASE 2: Traitement par lots (batch processing)


En 1955, des chercheurs des laboratoires Bell Créent le premier ordinateur
(TRADIC) composé en totalité de transistors.
Plus tard sont apparus des compilateurs FORTRAN et COBOL, … etc, ce
qui rendait la tâche de la programmation plus facile, mais le fonctionnement
de l’ordinateur plus complexe.
L’exécution d'un programme FORTRAN nécessite d’abord le
chargement du compilateur FORTRAN dans l’ordinateur (existant sur
une bande).
Il y avait un temps de préparation considérable pour l’exécution du
travail.
 Chaque travail s’effectuait en étapes séparées : chargement de la
bande de compilateur, exécution du compilateur, déchargement de la
bande de compilateur, mise en place de la bande de l’assembleur,
exécution de l’assembleur, déchargement de la bande de l’assembleur,
chargement et exécution du programme projet.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
15

 PHASE 2: Traitement par lots (batch processing)


Avec l’apparition des cartes perforées:
Séparation des rôles: le programmeur n’est plus l’opérateur,
Enchaînement automatique des travaux (batch processing),
Sous programmes d’E/S (chargement et déchargement des cartes),
Apparition des assembleurs,
Le SE gère la mémoire, les processus et les E/S,
Gestion par limitation de temps,
Introduction de la notion d’ordonnancement: dans quel ordre sont
effectuées les travaux,
Le processeur est inutilisé lors de l’exécution des E/S.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
16

 PHASE 2: Traitement par lots (batch processing) :

Mettre les cartes dans le lecteur 1401 d’IBM (chargement)


Copier les cartes sur la bande (copiage: suite de chargement)
Mettre la bande sur le système 7094 d’IBM qui fait l’exécution, du programme
(exécution ou calcul)
Mettre la bande sur le 1401 pour imprimer les résultat (affichage de résultat)

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
17

 PHASE 2: Traitement par lots (batch processing)


Un ordinateur principal (mainframe) du milieu des années 1960
UCT
rubans
(mémoire probablem.
autour de 250-500K)

lecteur de cartes

console opérateur

disques

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
18

 PHASE 2: Traitement par lots (batch processing)

Une ligne de données ou de programme était codée


dans des trous qui pouvaient être lus par la machine
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Historique des SEs
19

 PHASE 2: Traitement par lots (batch processing)

Appareil de perforation de cartes IBM

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
20

 PHASE 2: Traitement par lots (batch processing)

Opérateur lisant un paquet de cartes perforées

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
21

 PHASE 2: Traitement par lots (batch processing)


T1: 4 UCT, 3 E/S
T2: 5 UCT, 2 E/S
UCT
E/S

T1
T2

L’UCT reste inutilisé pendant les opérations d’entrées/sorties, donc un


temps d’attente trop long.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
22

 PHASE 3: Multiprogramming
Amélioration des coûts et des performances (circuits intégrés).
Une famille d’ordinateurs compatibles entre eux.
Une seule architecture et un même jeu d’instructions.
Des ordinateurs uniques pour les calculs scientifiques et commerciaux.
Apparition du spoule (spool, Simultaneous Peripheral Operation On Line)
pour le transfert des travaux des cartes vers le disque.
Apparition de la multiprogrammation (partitionnement de la mémoire pour
des tâches différentes).
Mais, un système d’exploitation énorme et très complexe pour satisfaire
tous les besoins (plusieurs millions de lignes d’assembleur).

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
23

 PHASE 3: Multiprogramming
Un système multiprogrammé maintient plusieurs travaux en mémoire à la
fois:

Dans un système multiprogrammé, le SE commute simplement sur un autre


travail et l’exécute. Quand ce travail a besoin d’attendre, l’UC est connectée
sur un autre travail et ainsi de suite. Ainsi tant qu’il existera un travail à
exécuter, l’UC ne sera jamais inactive

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
24

 PHASE 3: Multiprogramming

A: 1 UCT, 1 E/S, 1 UCT, 2 E/S, 2 UCT UCT


B: 2 UCT, 1 E/S, 1 UCT
C: 2 UCT E/S

A
B

Attente
B, C C B, C C C B, C C
CPU
Attente B
E/S

L’UCT ne reste jamais inutilisée, elle est toujours occupée par un travail.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
25

 PHASE 4: Temps partagé:


Le temps partagé est une extension logique de la multiprogrammation.

 Plusieurs travaux sont exécutés par l’UC qui les commute entre eux mais
les commutations sont si fréquentes que les utilisateurs peuvent dialoguer
avec chaque programme pendant son exécution.

Un SE en temps partagé utilise l’ordonnanceur de l’UCT et la


multiprogrammation pour fournir à chaque utilisateur une petite portion de
temps.

Un SE en temps partagé permet aux différents utilisateurs de partager


l’ordinateur simultanément. Comme le système commute très vite d’un
utilisateur à un autre, chaque utilisateur a l’impression qu’il possède son
propre ordinateur, alors qu’en réalité l’ordinateur est partagé entre plusieurs
utilisateurs.

Apparition des mini−ordinateurs (DEC PDP−1 en 1961, 4K mots de 18 bits,


pour un prix de 120 000 $)..
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Historique des SEs
26

 PHASE 4: Temps partagé:

A: 3 UCT UCT
B: 2 UCT, 3 E/S, 1 UCT
C: 4 UCT E/S

A
B

Attente B, C A,C A, B B,C A,C A C B


CPU

Système d’exploitation donne l’impression que les programmes s’exécutent


en parallèle.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
27

 PHASE 5: Ordinateurs Personnels (PC)


 Comme le coût du matériel a baissé, il est devenu possible d’avoir un
système informatique dédié à un seul utilisateur.
Ils sont dû au développement des circuits LSI (Large Scale Integration)
contenant des centaines de transistors au cm².
Ils ont la même architecture que les mini−ordinateurs mais leur prix est
beaucoup moins élevé.
Ces types de systèmes informatiques sont habituellement appelés
ordinateurs personnels ou PC.
C’étaient des machines bon marché mais dont les SE n’étaient ni
multiutilisateurs, ni multitâches.
Il existe deux systèmes d’exploitation principaux :
oMS−DOS (Microsoft Inc.)
oUNIX.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Historique des SEs
28

 PHASE 6: Actuellement: Les systèmes à temps réel


Les systèmes à temps réel sont une autre forme de SE spécialisés. Un
système à temps réel est utilisé quand il existe des exigences impérieuses
de temps de réponse pour le fonctionnement d’un processeur ou pour le jeu
de données. Il est souvent employé comme dispositif de contrôle dans une
application dédiée. Les capteurs amènent des données à l’ordinateur. Celui-
ci doit analyser les données et éventuellement régler les contrôle pour
modifier les entrées des capteurs.

Exemple de système à temps réel : systèmes contrôlant les


expérimentations scientifiques, les systèmes d’imagerie médicale, les
systèmes de contrôle industriel.

Un système d’exploitation à temps réel possède des contraintes de temps


fixes. Le traitement doit être effectué dans les contraintes définies.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Évolution des SEs
29

UNIX (depuis 1966-1979), premier par AT&T

MS-DOS (depuis 1981), Microsoft

MacOS (depuis 1984), Apple

Windows (depuis 1991), Microsoft

Linux (depuis 1992), OpenSource

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Évolution des SEs
30

UNIX (depuis 1966-1979), AT&T

1966, Le système UNIX a été développé dans les « Bell loboratories » de la firme
américaine AT&T, grâce au travail acharné de KEN THOMPSON et de son équipe.

1969, Apparition de la 1ère version d’UNIX. Le nom UNIX provient de UNICS


(Uniplexed Information and Computing System), SE qui a succédé à Multics dans
les lab. Bell.

1973, Rendre UNIX portable sur ordinateurs. Denis Ritchie à réécrit entièrement
UNIX en C. Ceci explique les liens profonds entre le langage C et UNIX.

1974, CP/M (Control Program Monitor), édité par Digital Research Inc. est un peu
l'ancêtre du trop célèbre MS-DOS. C'est la première norme inter-constructeur.

1978, AT&T présente à l’industrie les 1ères versions commerciales.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Évolution des SEs
31

MS-DOS (depuis 1981), Microsoft


En 1981, lorsque IBM lança le PC, il choisit le SE MS-DOS de Microsoft.

MS-DOS, inspiré d'Unix (CP/M), comportait des contraintes architecturels :


insuffisance de la mémoire adressable, monotâches/monoutilisateurs, pas de
protection de la mémoire.

Chronologie :
oDOS 1.00 : 1981, 11 Ko en mémoire, Gère disquettes simple face de 160
Ko.
oDOS 4.00 : 1988, il occupe 110 Ko de RAM, offre une interface graphique
(le Shell) et gère les disques et fichiers supérieurs à 32 Mo grâce à la
FAT16.
oMS-DOS 5.00 : 1991, version gérant la mémoire haute, et qui permet de
faire des menus de démarrage.
oMS-DOS 6.00 : 1993, version intégrant un anti-virus, un outil de
vérification de système de fichiers, ScanDisk, et un logiciel de compression,
DoubleSpace.
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Évolution des SEs
32

MacOS (depuis 1984), Apple


En 1983, le Local Integrated Software Architecture (LISA), sort une machine
possédant une interface graphique utilisables à la souris : le système est
multitâche et à mémoire protégée.

En 1984, Apple commercialise le 1ère Macintosh, le 128K


puis le 512K, la LISA et remplacé par la LISA II.

En 1985 LawerWrite, 1987 Mac II (Avec écran couleur),


1989 Macintosh Iicx, Iici, SE/3.0 Le premier portable (7.2 Kg).

En 1990, Steve Jobs crée NeXT computer, nouvelle version


de Windows MacIIFx. (Connexion de plusieurs périphériques :
Clavier, souris, imprimantes, modem au réseau local, Scanners
DD, lecteur de disque optique et compact, cartes d’extensions)
puis les iMac, iBook …

En 2006, arrivée des Mac a processeurs Intel, véritable révolution, le Leopard
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Évolution des SEs
33

MacOS (depuis 1984), Apple


En 2009, Mac OS X Snow Leopard (version 10.6) est la septième version du
système d’exploitation Mac OS. requiert au minimum 1 Go de RAM et un
processeur Intel (Core Duo, Core 2 Duo, Core i5, Core i7).

En 2012, OS X LION 10.8 Mountain Lion: abandon du nom Mac OS X au profit
de OS X (12éme version).

En 2015 MAC OS X 10.11 El Capitain (12éme version majeure) Cette nouvelle
mouture d'OS X se concentre principalement sur l'amélioration de l'expérience
utilisateur ainsi que les performances.

En 2016, Mac OX Sierra 10.12 (13éme version) Le nom « macOS » remplace
la précédente dénomination du système d’exploitation qui était « OS X » depuis
la version 10.7 Lion.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Évolution des SEs
34

Windows (depuis 1991), Microsoft


 En 1990 Windows 3.1
o pas de multitâche, pas de multiutilisateurs

 En 1995 Windows 95
o multitâche
o premier système 32 bit

 En 1998 Windows 98
o Internet intégré dans le GUI
o Plug & Play

 parallèlement Windows NT
o système d'exploitation réseaux multiutilisateurs

 En 2000 Windows 2000, et après Windows ME et en 2001 Windows XP


o jumelage entre système d'exploitations réseaux et « stand-alone »

 En 2006 Windows Vista, en 2009 Windows 7, en 2012 Windows 8 et en


2015 Windows 10 .
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Évolution des SEs
35

Linux (depuis 1992), OpenSource

Linux naît en 1991 dans la chambre d’un étudiant finlandais de l’université


Helinski, Linus Torvalds.

Il développe un noyau en s’inspirant des principes du SE UNIX. Son but initial
est d’apprendre les instructions Intel386. Quand son noyau commence à
marcher, il le met en libre téléchargement sur Internet en demandant aux gens
de l’essayer et de lui dire ce qui ne marche pas chez eux.

De nombreuses personnes se montrent intéressées et l’aident à développer


son noyau. Dès la version 0.12, il choisit de mettre Linux sous licence GPL
(General Public License) le cadre juridique du projet GNU de l’association FSF
(Free Software Foundation).

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Évolution des SEs
36

Linux (depuis 1992), OpenSource

GNU est l’acronyme récursif qui signifie : GNU’s Not UNIX


GNU est un projet de SE similaire à UNIX mais composé exclusivement de
logiciels libres.

L’association des projets GNU et le noyau linux a donné un système


d’exploitation complet et puissant qui s’appel réellement : GNU/Linux

Linux est le 1er noyau UNIX distribué sous licence GPL.


Linux est conforme au standard POSIX (Portable Operating System UnIX), et
possède également les interfaces standards BSD UNIX et SVR4 (Dernière
version du système V).
Linux a gardé le concept multit tâches – multi utilisateurs
 BSD UNIX et SVR4 sont les deux branches principales d'Unix les plus
répandues.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Évolution des SEs
37

Système Codage Mono-/multi- Mono-/multi-


utilisateur tâche
DOS 16 mono mono
Win. 3.1 16/32 Mono Non préemptif
Win. 95 32 mono Coopératif
Win. NT/2000 32 multi Préemptif
Win. XP/7/8/10 32/64 multi Préemptif
Unix/Linux 32/64 multi Préemptif

Mac/OS X 32 multi Préemptif

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


LINUX
38

 Les Distributions Linux


Une distribution est un système d'exploitation complet, comprenant :
• Le noyau Linux
• Le système GNU (librairies, utilitaires, ...)
• Un programme d'installation
• Diverses applications choisies par le préparateur de la distribution
Les distributions les plus connues :
 Red Hat : le leader du marché de la distribution pour entreprises.
Red Hat est à l'origine du système de paquetages RPM.
 Mandriva Basé sur Red Hat
 Debian : la distribution communautaire de référence, très
connues pour son infrastructure de distribution d'application
APT, distribution non commercialisée.
 Ubuntu: Dérivée de Debian, fournie par l’entreprise Canonical,
une destribution commercialisée.
 Slackware : la plus ancienne distribution encore en activité.
 Fedora, Suse, Backtrack, Manjaro
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
39

COURS
SYSTÈME D’EXPLOITATION (LINUX)

PARTIE 2:
COMMANDES DE GESTION DE SYSTÈME DE FICHIERS

HAMDAOUI F
2017/2018 AU: 2019/2020
PLAN
40

 Installation et démarrage du LINUX

 Système de fichier

 Manipulation des répertoires

 Manipulation des fichiers

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Installation de LINUX
41

 Disque Dur
 Le disque dur est une mémoire de masse magnétique (mémoire
secondaire).
 Le premier disque dur conçu par IBM en 1956 a une capacité de 5 Mo .
 Chaque plateau est décomposé en pistes et en secteurs.
 la plus petite unité de stockage d'un système de fichiers sur un disque
dur est le cluster (bloc).

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Installation de LINUX
42

 Partitionnement

 Consiste à cloisonner le disque pour permettre de lui cohabiter


plusieurs systèmes d’exploitation.
 La partition permet d’accueillir un système de fichiers dont le rôle est
d'écrire des données faciles à retrouver. Elle est une partie du disque
dur.
 Deux types de partitionnement existent:
• Primaire : 4 partitions primaires peuvent être crées au maximum
sur un même disque.
• Etendue : Une partition primaire peut être divisée en sous-partitions
(une ou plusieurs partitions logiques).

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Installation de LINUX
43

 Partitionnement
 Les informations sur les partitions sont conservées sur le disque lui-
même dans une zone située dans les premiers secteurs qu'on l’appelle
MBR: Master Boot Record constituée de deux parties : la table de
partition et le programme d’amorçage (bootstrap: secteur 0) qui
charge le noyau du système d’exploitation.
 Le MBR code les partitions sur deux bits et c’est pour cela qu’un
disque contient entre 1 et 4 partitions dites primaries.
 Les partitions primaires sont indivisibles, lorsque l'on veut plus de
quatre partitions, il faut donc passer aux partitions étendues.

MBR Partitions Partition


Disque primaires étendue

La table de partition Lecteurs


étendue: EBR logiques

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Installation de LINUX
44

 Partitionnement
 Sous Linux, le pointeur spécial /dev permet l’accès aux disques.
 Le MBR d'un disque est le premier bloc chargé en RAM et exécuté par
le processeur lors du boot.
 Le petit programme contenu dans le MBR est appelé chargeur (loader)
 Quand Linux est installé, un chargeur sera enregistré dans le MBR qui
permettra de choisir le système à démarrer.
 Exemple de chargeurs sont LILO et GRUB.

 Un programme dualboot (bootstraping) se rajoute lorsque plusieurs


SE sont installés sur la même machine permet de choisir lequel des
systèmes doit être chargé.
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Installation de LINUX
45

 Numérotation des partitions


 Si votre disque dur est de type IDE, son nom commencera par hd. Le
premier disque de la première nappe est hda, le deuxième hdb, le
premier disque de la deuxième nappe hdc et le deuxième de la
deuxième nappe hdd.
 Si votre disque est SATA, il s'appelle sd. Le premier est sda, le
deuxième sdb, etc.
 Si votre disque est partitionné, on ajoute seulement un numéro : sda1,
hdb4. La numérotation des partitions logiques commence à 5.
 Un disque contient entre 1 et 4 partitions dites primaires et il contient
entre 0 et 15 partitions dites logiques
 Un minimum d'une partition est nécessaire pour installer Linux.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Processus de démarrage
46

 1. Quand l'ordinateur s'allume, le BIOS est transféré en RAM puis exécuté.


 2. Le BIOS détecte le 1er disque, transfert le contenu du MBR en RAM et
l'exécute.
 3. Le chargeur transfert le noyau du système d'exploitation en RAM, et
l'exécute.
 4. Le noyau prépare le système qui va être utilisé (initialisation de tous les
périphériques, gestion de la mémoire, ...)
 5. Le noyau charge et exécute un 1er processus, init, puis traite toutes les
demandes (venant de programmes, de périphériques, ...) tant que init ne
s'arrète pas.
 6. Init va charger et exécuter toute une liste de programmes et services
(programme de login, serveur Web, configuration réseau, ...) et s'arrètera quand
ils se seront tous arrêtés.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Aspect multiutilisateurs
47

 Il y a deux types d’utilisateurs :


 Un utilisateur particulier : « root » :
 C’est l’administrateur du système
 Il possède tous les droits sur le système, les utilisateurs et les fichiers
 Il n’intervient que pour changer la configuration et lors de l’installation
 Les commandes utilisables par root :
 « adduser » : ajouter un utilisateur

 « deluser» : supprimer un utilisateur

 « usermod » : modifier ou changer les propriétés d’un utilisateur

 Un utilisateur de système :
 C’est une personne physique
 Qui possède des droits d’accès au système
 Qui possède un répertoire personnel
 Qui appartient à un groupe d’utilisateur

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Première Connexion
48

 Le travail sous LINUX , même en dehors de tout contexte réseau,


implique une connexion au système.

 Une session n’est jamais anonyme.

 Le processus d ’identification est classique:

• Donner le nom d’utilisateur (login:)


• puis le mot de passe (password:)

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Première Connexion
49

 Si les paramètres d’identification sont corrects, le système lance un interpréteur


de commandes (SHELL bash pour le système LINUX).

• Terminal: console pour lignes de


commandes
•Gnome: gestionnaire de fenêtre
• Nautilus: navigateur de fichiers
• Evolution: gestionnaire de courrier
• Firefox: navigateur internet
• OpenOffice: suite bureautique
• The Gimp: éditeur d'images bitmap
• Inscape: éditeur d'images
vectorielles
• Synaptic: gestionnaire de paquets
pour l'installation de logiciels
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Les Shells
50

 Nombreuses versions
 Un interpréteur de commande est un logiciel système faisant partie des
composants de base d'un système d'exploitation.
• sh : shell Bourne standard unix de AT&T Bell Laboratoires, (disponible sur
toutes les machines, l’ancêtre)
• bash : Bourne Again Shell. Une amélioration du Bourne Shell, disponible
par défaut sous Linux et Mac OS X. Il
• est conforme a la norme IEEE POSIX P1003.2/ISO 9945.2
• ksh (korn shell)
• csh (C shell) de Berkeley BSD (Bill Joy)
• rsh exécution à distance
• tcsh, ksh, vsh,…

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Le Shell Bash
51

 Interpréteur de commande Bash :


 C’est une amélioration de l’interpréteur de commande Bourne et c’est
l’interpréteur de commande par défaut de la plupart des systèmes linux.

 L’interpréteur Bash (/bin/bash) est capable de stocker l’historique des


commandes que vous avez utilisées.

 Le Shell lancé à chaque connexion peut être choisi lors de la création de


compte utilisateur; (par défaut ;on choisit le Shell bash).

 Pour connaître le shell et ses commandes interne, on consulte son


manuel:
$man bash

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Le Shell Bash
52

 Interpréteur de commande Bash :

 Le Shell bash a pour rôle de:


• Afficher le prompt ($) d’attente de lecture des commandes au clavier
• Lire et exécuter les commandes. (Validée par une ENTRÉE).
• Interpréter les caractères spéciaux.

 Le shell par défaut de l’utilisateur est défini dans le fichier: /etc/passwd

 Pour changer le shell bash par chsh, on tape: $chsh

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Le Shell Bash
53

 Interpréteur de commande Bash :

 Lors de la connexion au Shell, la première chose qui apparaît est le prompt,

prompt

Nom de l’utilisateur Prompt utilisateur


connecté

$ ou %: #: Super-
Nom de l’hôte Répertoire
utilisateur utilisateur
(machine) de connexion
Propriétaire (simple) (root)

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Répertoire de connexion
54

 Au moment du login, l'utilisateur est placé sur un répertoire propre à lui,


relié au répertoire système /home/user. On appelle ce répertoire, le
répertoire de départ ou répertoire de connexion.
 A partir de son répertoire de départ, tout utilisateur peut créer ou modifier
ses propres fichiers et répertoires qui doivent êtres situés dans la partie
inférieure de l'arborescence à partir du répertoire de départ.
 L'utilisateur peut aussi remonter le système de fichiers jusqu'à la racine ou
se positionner sur un répertoire issu de son répertoire appelé répertoire de
travail ou répertoire courant.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Système de fichiers
55

 La liste des répertoires principaux:

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Système de fichier
56

 Les fichiers normaux: contiennent soit des textes soit des programmes
exécutables.
 Les fichiers spéciaux: représentent les interfaces avec les périphériques
gérés par le système d'exploitation.
Exemple: console, imprimante et disque.
 Les fichiers répertoires: permettent d'organiser l'espace du disque dur.
Les fichiers normaux sont regroupés dans des répertoires. Ces répertoires
peuvent contenir eux-mêmes des sous-répertoires, des fichiers normaux et
des fichiers spéciaux.
 Les fichiers liens symboliques:
Ce sont des fichiers qui ne contiennent qu’une référence (un pointeur) à un
autre fichier.
Cela permet d’utiliser un même fichier sous plusieurs noms sans avoir à le
dupliquer sur le disque.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Syntaxe des commandes LINUX
57

 Une commande LINUX possède cette syntaxe:

nom-commande [-options] [argument1...]

 Les options sont composées d'un seul caractère après le tiret.


 Il est possible d'accoler plusieurs options (donc, plusieurs caractères)
Par exemple, -arl pour les options -a –r -l.

 L’argument représente le chemin du fichier concerné dans l’arborescence


du système de fichiers. Ce chemin peut être relatif ou absolu.
o - Le chemin absolu est le chemin traverser pour accéder à un fichier
à partir de la racine et en indiquant tous les sous−répertoires
rencontrés, séparés par des caractères « / » (slash).
o - Le chemin relatif est dans lequel on ne spécifie qu’une partie du
chemin d’accès. Il est interprété à partir du répertoire courant, ce sont
les chemins qui ne commencent pas par un caractère « / ».

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Commandes utiles de premier contact
58

 Commande de contrôle
 <Tab> : complète la commande
 <CTRL – U>: efface tout ce qui est à gauche du curseur
 <CTRL – A>: début de ligne
 <CTRL – E>: fin de ligne
 <CTRL – W>: efface le mot à gauche du curseur
 <Esc B> ou <AltB>: recule d'un mot

 Changement de mot de passe


 On peut changer le mot de passe de la session active
 La commande qui permet de créer ou de changer le mot de passe
est $passwd

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Commandes utiles de premier contact
59

 Commandes d’aide en ligne


 La commande qui permet d’afficher la signification d’un élément est
$whatis

 La commande qui permet de consulter le manuel d’aide est $man

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Commandes utiles de premier contact
60

 Commandes utilitaires
 $halt, $shutdown –h now, $init 0: éteindre l’ordinateur.
 $reboot, $shutdown –r now, $init 6: redémarrage l’ordinateur.
 $exit: Quitter le shell (ctrl – D).
 $clear: Efface l’ecran.
 $uptime: Donne le temps depuis le dernier redémarrage.
Certains s’amusent ainsi à faire des concours d’uptime pour prouver la
stabilité de leur machine sous Linux !

 uname: Affiche des informations relatives à la version du système (nom


du système),

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Commandes utiles de premier contact
61

 $who: Affiche les utilisateurs, leurs adresses, l'heure et la date de la


connexion
 $whoami: Liste les utilisateurs en ligne,

 $pwd: Donne l’adresse du répertoire courant,

 date: Donne la date et l’heure connues par le système,

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Commandes utiles de premier contact
62

 $cal: Affiche le calendrier des mois de l’année demandée,

 $cal <mois> <année> : Affiche le calendrier du mois et l’année spécifiée

 which <commande>: Localise le chemin de la commande

 whereis <commande>: Localise le chemin de la commande spécifiée et


son manuel.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Commandes utiles de premier contact
63

 $logname : Affiche le nom de connexion

 $hostname : Affiche le nom de la machine

 $history : affiche l’historique actuel des commandes.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Manipulation des répertoires
64

 Un répertoire est un fichier ordinaire dans le sens où il possède un index et


des données sous forme de suite d’octets. Seul le système peut écrire
dans un répertoire.
 – répertoire = table de liens (i−nombre, chaîne de caractère)
 – i−nombre = numéro d’index (i−node) de la structure décrivant
le fichier.
 Exemples de numéros d’i−nodes des répertoires :

 423 fichA
 666 fichB
 759 toto

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Manipulation des répertoires
65

 Commande $ls
 La commande $ls permet d’afficher le contenu d’un répertoire.

Note: Deux fichiers peuvent


avoir le même nom s’ils sont
dans deux répertoires
différents, c'est-à-dire, ils ont un
chemin absolu différent.

 La commande $ls peut être utilisée avec des options:


 $ls -p : Permettre de faire la distinction entre un fichier et un
répertoire.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Manipulation des répertoires
66

 La commande $ls peut être utilisée avec des options:


 $ls -i : Permettre d’afficher le numéro d’i-node des répertoires et des
fichiers.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Manipulation des répertoires
67

 Commande $ls
 $ls -l : Permettre l’affichage de nombreuses informations sur les
répertoires et les fichiers.

 Le premier champ est le type de fichier, qui peut être :


 d: répertoire
 -: fichier ordinaire
 B, b, p : fichier spécial
 Le second champ correspond aux droits d’accès accordés.
 Le sixième champ concerne le nombre d’octets.
 L’avant dernier champ est l’heure de la dernière modification.
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Manipulation des répertoires
68

 Commande $cd
 La commande $cd (change directory) permet de se déplacer dans
l’arborescence et de changer de répertoire.

 $cd /chemin/répertoire: permet de se déplacer dans le répertoire désigné


et de le transformer en répertoire courant.
 $cd ~: équivalent à « cd /home/mon_répertoire »
 cd .. : Sortir du répertoire

 cd - : Revenir au répertoire précédent


HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Manipulation des répertoires
69

 Création d’un répertoire


 La commande $mkdir (make directory) permet de créer un répertoire, la
syntaxe est le suivant :
$mkdir noms_réperoires

 Suppression d’un répertoire


 La commande $rmdir (remove directory) permet de supprimer un
répertoire, la syntaxe est le suivant :
$rmdir noms_réperoires
 La commande $rm suffit pour exécuter la tâche, avec l’option –r (recursive)
on peut supprimer même les répertoires non vide.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Manipulation des répertoires
70

 Taille d’un répertoire


 La commande $du (disk usage) permet de fournir le nombre de blocs de
512 octets en espace disque occupée par le répertoire et les sous-
répertoires du répertoire.

 Les options utilisées avec la commande $du sont :


 -s : n’indique que le nombre total de blocs pour chaque répertoire précisé.
 -a : liste l’occupation disque de chaque sous-répertoire.
 Copiage d’un répertoire
 La commande $cp rep1 rep2 permet de copier le contenu du répertoire
rep1 dans rep2.
 Avec l’option -r, le copiage concerne tout le contenu du répertoire concerné.
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Manipulation des fichiers
71

 Un fichier est une suite d'octets, stockées sur une mémoire auxiliaire.

 Chaque fichier possède un nom, un contenu, un endroit où se trouve, son


propriétaire, la date de sa création, celle de la dernière modification, sa
taille et les personnes qui peuvent y accéder.

 Ces caractéristiques sont regroupées dans un descripteur de fichier, appelé


nœud d’index (i−node ou index−node).

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Manipulation des fichiers
72

 Création d’un fichier


 La commande $touch permet de créer un fichier vide, qui ne contient
aucune donnée.

 Lecture d’un fichier


 La commande $cat (concatenate) permet d’afficher le contenu du fichier.

 La commande $more permet d’afficher le contenu du fichier page par


page.
 La commande $pg permet d’afficher le contenu du fichier page par page,
par 23 lignes.
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Manipulation des fichiers
73

 Duplication d’un fichier


 La commande $cp permet le copiage et la duplication d’un fichier.

 Principales options :
 -R recopie récursive, permet de copier toute une arborescence
 -i avertit l'utilisateur de l'existence d'un fichier du même nom et lui
demande s'il veut le remplacer
 -v affiche en clair le nom des fichiers copiés

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Manipulation des fichiers
74

 Déplacement d’un fichier


 La commande $mv (move) permet de déplacer un fichier.

 Principales options :
 -b (b=backup) : effectue une sauvegarde des fichiers avant de les
déplacer. La copie porte le même nom suivi d'un tilde
 -i (i=interactive) : demande confirmation avant pour chaque fichier
 -u (u=update) : pour ne pas supprimer le fichier si sa date de modification
est postérieure à celle du fichier remplaçant
 Suppression d’un fichier
 La commande $rm (remove) permet de supprimer un fichier.
 Avec l’option –i, on demande l’autorisation avant la suppression.
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Recherche sur les fichiers
75

 Certains caractères spéciaux sont interprétés par le shell, et permettent de


décrire les noms de fichiers. Ce sont des méta−caractères (c’est−à−dire des
caractères utilisés pour décrire d’autres caractères)

• Le caractère ’*’ :signifie n’importe quelle chaîne de caractères.


• Le caractère ’?’ :signifie n’importe quel caractère.
• Les crochets ’[]’ :signifient un caractère appartenant à un ensemble
de valeurs décrites dans les crochets.
• Le caractère ’−’ :utilisé avec les crochets permet de définir un
intervalle, plutôt qu’un ensemble de valeurs.
• Le caractère ’!’ :utilisé entre crochets en première position, signifie
tout caractère excepté ceux spécifiés entre crochets.
HAMDAOUI F AU: 2019/2020
Recherche sur les fichiers
76

Exemples

•ls f* :

•ls f? :

•ls f[12xy] :

•ls f[a−z] :

•ls *.c :

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Recherche sur les fichiers
77

Exemples

•ls ?.c :

•ls ?? :
•ls *.[A−Za−z] :

•ls *.[ch0−9] :

•ls [!f]* :

•ls *[!0−9] :

HAMDAOUI F AU: 2019/2020


Autres commandes
78

 La commande $file permet de tester sur le contenu d'un fichier. Cette


commande permet de deviner le type de fichier invoqué.

 La commande $ln (link) permet de désigner un fichier par plusieurs noms


différents. Cela permet d’y accéder à partir de plusieurs chemin.

HAMDAOUI F AU: 2019/2020

Вам также может понравиться