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Génie Industriel AUTOMATISME

et Maintenance IUT St DENIS

cours: La Logique

Introduction:

L'algèbre logique ou algèbre de Boole ( mathématicien Anglais 1815-1864 ) fut utiliser à partir
de 1850 pour expliciter le fonctionnement de systèmes automatiques.

Nous dissocierons deux types de logique.

Logique Combinatoire: La sortie du système ou le résultat de la fonction logique

qui représente le système dépend uniquement de l'état des entrées.

Logig ne Ség neotieUe: La sortie du système ou le résultat de la fonction logique qui représente
le système dépend des entrées, mais aussi des sorties à l'instant précédent
l'instant considéré.
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1 La Logique Combinatoire:

1.1 Définition:
C'est donc l'étude de la sortie du système ou le résultat de la fonction logique quireprésente ce
système en fonction uniquement de l'état des entrées et des opérateurs utilisés.

1.2 Al2èbre de Boole:

1.2.1 Axiomes:
Un ensemble E est muni d'une structure d'algèbre de Boole si:

On définit dans cet ensemble:

- Une relation d'équivalence notée

- Deux lois de composition interne notées:

GJ addition booléenne OU
o multiplication booléenne ET

- Une opération" Unaire ": Loi qui a tout élément a de E associe un

élément unique a appartenant à E appelé
complément de a (loi de complémentation)
Si cet ensemble possède au moins deux
éléments notés 0 et 1 (cas généra!)
complément l'un de l'autre 0 = 1 ; 1 = 0

1.3 Structure d'algèbre binaire des circuits électriques:

1.3.1 Définitions:
- Relation d'équivalence:

valeur 0

valeur 1

- Définitions des opérations:

réalisable par le montage de contacts en parallèle.

o réalisable par le montage de contacts en série.

El réaiisableà l'aide d'un inverseur. (Jo. Ccr

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1.3 Structure d'aJgèbre binaire des circuits électriques: (suite)

1.3.2 Vérification des axiomes:

remarque: on ne peut démontrer un axiome mais le vérifier.

- commutativité: 1 ~ .... -€; !b

l.- -t ~
+ [ii] "'-..:.:._---------­ ------­ 0­ 0..)

* ~ ~ •

- associativité:

+ @]
* El
- distributivité:

+ IA5 1
* ~
remarque: vérifions que l'algèbre de Boole est différent de l'algèbre des entiers
naturels ( N ).
a + ( b*c) =

1+(2*3)=

- existence d'un élément neutre:

+ o
*

- complémentation:

*
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1.3 Structure d'algèbre binaire des circuits électrigues:( suite)

1.3.3 Théorèmes:
,
- idempotence p:v.eJ.

GJ ThI A + A) Cl.o-i - a-

[il Th2 C\..~CL -- Cl.

- absorption:

GJ Th3

[i] TM CL

- relation avec les éléments neutres:

Th5

Gl Th6

- involution:
c.
Th7 f,.. r
J.-.;:<. ,[cJU,.C-.'b'\, if{V.À""\-S<l

- Théorème de De MORGAN

Th8

Th9

- =

----,­
=C
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1.4 Fonctions Logiques de base:

1.4.1 Tableau récapitulatif:

Symbole
Fonction Equ:ltIon TJbl~ tk ,.rile Schéma élccmque N.F. ;unéricain
Q.. L
OUI L=/J 0 0 r-~ ~~ ~
.-1 ~ Uç~

(l. '" Q.. L

VON L=ü
0 .A A , .~. f &cl \ ()..
._~
L~â. a.
=-t>c=­
L-=<î,

1 0 0
a.. b l- L-:.a..b
L~ 0-1 ~ ~ 'b !.
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1.4 Fonctions Logiques de base:

1.4.2 Evaluation d'une fonction logique:

1.4.2.1 Définition: On appelle fonction logique une combinaison de variables

booléennes reliées par des opérateurs vus précédemment.

1.4.2.2 Exemple:

Soit y =( a + -b ) * ( a+ b ) + C ( .a+ b )

1.4.2.3 Sch~ma logique appelé également logigramme :

o..oC
1 Cl-tt,

1.4.2.4 Simplification: Elle sera éffectué algébriquement.

oc..

c.. ë:-+b
CA. + L
~ y

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1.5 Numération Binaire:

La base de cene numération est la base 2, elle est composée des valeurs ( 0, 1 ).
Un élément binaire est appelé: Un Bit (Binary Digit)
Un nombre binaire est une suite de 0 et de 1 écrit de droite à gauche, du poids
faible (LSB ) au poids fort (MSB).
La longueur d'un mot binaire dépend du nombre de bits constituant ce mot.
exemple: 4 bits> quartet 8 bits> octet 16 bits> 2 octets

un mot de 8 bits:
poids fort(MSB) 1 Z' '. 100l11~
~poids faible(LSB) 0
1.5.1 Numération binaire naturel: .:/' .:.,'.:( L{' ,P.l}·"o~ tu \I~ J::,~
~
~.. ~ 0' c..... "­
«l...wo12
't
c'~ -
@;' ~ ,\-S

a b c d nO lig
u
2
5
=8 2
L
=4 2 1
= 2 2 = 1
0 0 0 j, (0' 1)/100 !IliA 0
~ ~ u. Ji 1-:;' 1 ~ ~ 1­
-\-J ~l-\-.2
-J >&­ - ) "0 2
-= Q(j6 (Ao)
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J
1) 3
0 Q 0 4
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0 -1 () 6
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~ Il
~~ 0 D 0 8
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OAAOOAAAO
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1.5 Numération Binaire: ( suite ):

1.5.2 Numération binaire codée décimal: ( Ben)

Des différentes valeurs prises par les 4 variables binaires, on ne conserve que les valeurs
binaires correspondant aux valeurs décimales de 0 à 9 .Les autres valeurs ne sont pas utilisées.

C'est le code B.C.D. ( binaire codé décimal).

a b c d val
1 u
3
2 =8
L
2 =4 2 =2 2 =1 dec
a
1
2
3
4
5
6
7
8
9
x
x
x
x
x
x
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1.5 Numération Binaire: ( suite ):

1.5.3 Numération binaire réfléchi ou code GRAY:

~vP!o';~·~ \~'
a b c ct nO lig
J 1 u
2 =8 2-<= 4 2 =2 2 =1
(0' '"'
Q 0 10 0' 0
-1 .-­ , ,. "
~

-J
0

c.?
0 c
0

0
0

\ 1
)
.À}
A
')
~

//3
~; '1 \'f
i

~I
0 1 .,.1 Û 4
0 /1 .,J .-\ 5
ri' \O'~ D li 0 6
~}\fl~ ~ 1
;) /1 ~, 0 7
91 6 0 8
èY .f
J "
,., D
'"~
9
J J 10
'" j J 0 Il
1 0 ) Q 12
.A 0 J .A 13
1
;1 0 0 14
0 )
Il ù 15

Nous pouvons observer:Entre la ligne 1 et 2 il ya un effet de miroir pour a

Entre la ligne 3 et 4 il Y a un effet de miroir pour a et b
ect..

Ce binaire réfléchi sera utilisé dans les tableaux de KARNAUGH car une seule variable
change d'état en passant d'une ligne à l'autre. Cette forme évite les aléas entre deux valeurs.
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1.6 Simplification par tableau de Karnaugh:

1.6.1 Présentation:

Le tableau de Kamaugh , tout comme la table de vérité, est un instrument qui met en évidence les
rapports entre les entrées logiques et la sortie recherchée.
Prenons un exemple avec un tableau de Kamaugh à deux entrées. (a et b )
Chaque variable ne pouvant prendre que deux valeurs 0 ou l , il Ya donc 2 2 = 4 possibilités au
total que nous pouvons représenter dans un tableau.
,.Y -;­ ~ e ,jCl/~~.h'
~ '20 \ o. ;~--n~
Représentation possible: :2 ~ 4 .e.t--cJ..­ ~ \~ -=­ ~ L.UJ"- J

b;H-l
.;t!J .l/l{ 1 p$\.l,\..'~ va......
~

~
-1­ 6Y ~

~1

';;1.~~ ~ 0'~~~ J.­

o.. / ~ ~ lY.~
~.. --~ . \1' oP :_t1
~ tt±:tl '-- L • Caf" eY' 'f
Pour simplifier une équation, on met 1 dans les cases qui correspondent aux termes de l'équation,
puis 0 dans les autres cas.
On regroupe ensuite par 2 ( ou par puissance de 2 : 4, 8, 16, etc. ), les 1 voisins ou placés symétri
quement par rapport aux axes verticaux ou horizontaux du tableau.
Chaque regroupement de deux cases supprime une variable. On en déduit les nouveaux termes
simplifiés de l'équation.

1.6.2 Exemple de représentation:

Soit l'équation: L =â.b.c + a.b.c.+a.b.c.+.a.b.c.+.a.b.c.

b 0::6 a-b
~ v~
;'b
0)
o..G
c ..­
-\-b~
"C. ûG fJ ® o., 1 1~

c'
~

...1 1 3 I{r.:.]'/"

~-~

~
'2, - 'ô ((J11!!'

© L-:. SA",," S1.. ®

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1.6 Simplification par tableau de Karnaugb:( suite)

1.6.3 Différente formes canoniques:

Somme de produits: A chaque 1 du Tl(, on fait correspondre le produit logique

des n variables d'entrée,nonnales quand elle sont à 1,complémentées quand

elles sont à O. Faire la somme logique de toutes les cases à 1.

Chaque produit doit contenir toutes les variables.

°
Produits de somme: A chaque du Tl(, on fait correspondre le produit logique

des n variables d'entrée,nonnales quand elle sont à l,complémentées quand

°
elles sont à O. Faire la somme logique de toutes les cases à pour obtenir

le complément de l'équation. Il faut ensuite complémenter et appliquer

DE MORGAN pour obtenir la fonction sous fonne annoncée.

On obtient le même résultat en faisant le produit logique des cases à 0, chaque

case donnant la somme logique des variables d'entrée nonnales quand elles

sont à 0, complémentées quand elles sont à l.

Chaque produit doit contenir toutes les variables.

1.6.3.4 Simplification des équations quand le TK est incomplet:

Il arrive que la fonction logique ne soit pas spécifiée pour certaines combinaisons
des variables d'entrée ( décodages, compteurs, ... )
On remplit les cases, dites indifférentes. correspondant à ces valeurs
par un X. Au moment du regroupement. les valeurs indifférentes seront choisies
de manière à faciliter les regroupements. On leur attribue donc la valeur qui
nous intéresse 0 ou 1 .

1.6.3.5 Exemple de résolution par tableau de Karnaugb:

S 1 =â.b.~-
. + a.b.~.d + a.b.c.d + a.b.c.d 52 = a.b.ë.d + a.b.ê.d + a.b.ë.d + a.b.ê.d
~ 0:6 i b ()..I-) lA. b
("r}.: 01 11 10 00 01 11 10
'C® 00 \/9, 00 ,;

............+--....--+---4
1

/ 0) }, A /1 JÎ,
11
1 / ~
1
1
J
""'"

.-'
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2 La logique séquentielle:

2.1 Définition:

La logique est dite séquentielle si, pour un mème état des entrées, nous n'avons pas
nécessairement le mème état des sorties. En effet, l'état des sorties dépend non
seulement de l'état des entrées, mais aussi de leur ordre chronologique ou de mémoires
ou de leur position dans le temps.

2.2 les mémoires monostables:

Les mémoires monostables sont des mémoires dont l'état de repos est toujours le mème.

2.2.1 Mémoire à relais electromagnétigue:

A arrêt prioritaire: Schéma:

Equation:

Chronogramme:

A marche prioritaire: Schéma:

Equation:
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2 La logique séguentieUe:

2.2 Les mémoires monos tables:

2.2.1 Les mémoires à relais electromagnétigues: (suite)

Chronogramme:

2.2.2 Les logierammes:

Les mémoires peuvent être réalisées à l'aide de fonctions logiques.

Mémoire mooostable à arrêt prioritaire:

Equation: Utilisez des portes: Non, OU, ET

Mémoire monostable à marcbe prioritaire:

Equation: Utilisez des portes: Non, OU, ET

2.3 Les mémoires bistables:

Ce sont des mémoires qui possédent deux états stables et qui conservent leur état méme
en cas de coupure d'énergie. Suivant le modéle, la priorité de ces mémoires est dOMée
soit a l'enclenchement, soit au déclenchement.