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HTIC

I) Questions choix multiple :


1) Au cours de l’HTIC, l’examen du fond d’œil montre : (principale 2018)
A- Un œdème papillaire bilatéral constant
B- Une atrophie optique en fin d’évolution
C- Une hémorragie dans le vitré dans tous les cas
D- Une névrite optique rétro bulbaire
E- Une papille normale dans certains cas
2) Dans la liste ci-dessous, quels sont les médicaments utiles au traitement de l’hypertension
intra crânienne ? (principale 2017)
A- Antalgiques morphiniques
B- Corticostéroïdes
C- Solutés hyperosmolaires
D- Anti-inflammatoires non stéroïdiens
E- Anticalciques
3) L’hypertension intracrânienne se complique d’engagement surtout : (principale 2017)
A- Si elle s’installe lentement
B- Si le malade est âgé
C- Si le processus expansif augmente de taille rapidement
D- Si le cerveau est atrophique
E- Si le patient est un nourrisson
4) Les céphalées d’HTIC sont souvent : (principale 2009)
A- Continues
B- Matinales
C- Unilatérales
D- Associées à des douleurs cervicales
E- Associées à des vomissements
5) Classez les symptômes de l’HTIC suivants par ordre chronologique d’apparition :
(principale 2009)
A- Somnolence
B- Désorientation
C- Apathie et désintérêt
D- Coma
E- Réaction en décérébration
B→C → A → E→D
6) L’HTIC se complique d’engagement surtout : (contrôle 2009)
A- Si elle s’installe lentement
B- Si le malade est âgé
C- Si le processus occupant augmente de taille rapidement
D- Si le cerveau est atrophique
E- Chez le nourrisson
II) Questions à réponse ouverte et courte :
1) Citer 3 caractéristiques des céphalées de l’hypertension intra crânienne : (principale
2018)
Apparition récente ou inhabituelle
Surviennent dans la seconde partie de la nuit ou le matin au réveil
Intermittentes, aggravés par les efforts (toux, défécation)
Résistent aux antalgiques habituels, évoluent vers l’aggravation
2) Définit le syndrome d’HTIC : (principale 2017) (principale 2016)
Ensemble de symptômes traduisant l’augmentation durable de la pression au-delà
de 15 mmHg à l’intérieur de la boîte crânienne
Double risque : vital (décès) et fonctionnel (cécité par atrophie optique)
3) Citer l’ultime complication visuelle de l’hypertension intracrânienne : (principale
2016)
Atrophie optique
4) Quelles sont les conséquences de l’HTIC ? (principale 2012)
- Diminution du débit sanguin cérébral : (PPC = PAM –PIC et débit cérébral =
PPC/RV)
- Disjonction des sutures et augmentation du périmètre crânien chez le
nourrisson
- Compression du nerf optique (engage le pronostic visuel)
- Engagements (sous le faux de la circonvolution cingulaire, foramen ovale de
Pacchioni du lobe temporal, dans le foramen magnum ou tronc occipital,
amygdales cérébelleuses)
5) Quelle est la triade clinique du syndrome d’HTIC : (contrôle 2011)
Céphalées
Vomissements
Troubles visuels
6) Citer les principales complications du syndrome d’HTIC : (principale 2011)
- Compression du nerf optique, atrophie optique → cécité
- Engagements :
 Cingulaire, sous la faux (sous falcoriel)
 Temporal : troubles de la conscience, mydriase unilatérale, hémiplégie
controlatérale, accès de raideur de la nuque, rigidité de décérébration
 Des amygdales cérébelleuses
- Chez le nourrisson : disjonction des sutures crâniennes, augmentation du
périmètre crânien, bombement de la fontanelle
- Souffrance du tronc cérébral : troubles neuro-végétatifs sévères, tachycardie,
bradycardie tardive, troubles du rythme respiratoire
- troubles de la conscience : somnolence, obnubilation, coma, hypertonie,
raideur de la nuque
Traumatismes crâniens :
I) Questions choix multiples :
1) Un hématome extra dural de localisation occipitale sus et sous tentorielle se présente
cliniquement par : (principale 2018)
A- Un syndrome frontal
B- Des troubles visuels et un syndrome cérébelleux
C- Une hémianopsie bitemporale
D- Une mydriase unilatérale et une hémiplégie controlatérale
E- Une aphasie
2) La plaie crânio-cérébrale : (principale 2017)
A- Est une solution de continuité du scalp, de l’os et de la dure-mère
B- Est une lésion qui apparaît secondairement au cours d’un traumatisme crânien
C- Nécessite un traitement chirurgical en urgence
D- Ne présente pas un risque infectieux
E- Se traite par la fermeture du scalp uniquement dans tous les cas
3) Un hématome extradural de localisation occipitale sus et sous tentorielle se présente
cliniquement par : (principale 2017)
A- Un syndrome frontal
B- Des troubles visuels et un syndrome cérébelleux
C- Une hémianopsie bitemporale
D- Une mydriase unilatérale et une hémiplégie controlatérale
E- Une aphasie
4) Un hématome sous-dural chronique : (principale 2017)
A- Donne une image biconvexe au scanner
B- Donne un image hyperdense au scanner
C- Résulte souvent d’un traumatisme crânien grave
D- Se voit essentiellement chez les enfants
E- Est traité le plus souvent par évacuation chirurgicale
5) L’engagement temporal se manifeste par : (principale 2016)
A- Des troubles de la conscience
B- Une mydriase homolatérale
C- Une hémiplégie controlatérale
D- Un niveau sensitif
E- Une hémianopsie latérale homonyme
6) L’hématome extra-dural : (principale 2009)
A- Est souvent asymptomatique
B- Peut résulter du saignement d’une veine corticale
C- Peut résulter d’une plaie cutanée
D- Donne une image en lentille biconvexe au TDM
E- Est situé dans l’hémisphère controlatéral à la mydriase
7) Un hématome sous dural aigu : (principale 2009)
A- Est une lésion hyperdense biconcave au scanner
B- Est souvent de bon pronostic après évacuation chirurgicale
C- Se distingue de l’hématome extra dural par un intervalle libre plus long
D- Est souvent associé à une contusion cérébrale sous-jacente
E- Est évacué chirurgicalement par un trou de trépan
8) Un œdème vasogénique : (principale 2009)
A- Prédomine sur la substance grise
B- Donne au scanner une image en doigt de gant
C- Est dû essentiellement à l’action des radicaux libres
D- Entraîne un gonflement intra cellulaire
E- Complique souvent un œdème cytotoxique
9) Un traumatisé du crâne ouvrant les yeux à la douleur, n’ayant aucune réponse verbale et
réagissant à la douleur en flexion adaptée, a un score de Glasgow à : (principale 2009)
A- 5
B- 6
C- 7
D- 8
E- 9
10) Un engagement temporal : (contrôle 2009)
A- Se traduit par une mydriase bilatérale
B- Comporte une hémiplégie controlatérale
C- Se produit à travers le foramen magnum
D- Se traduit au scanner par une déviation du ventricule homolatéral
E- Entraîne une déviation du regard vers le bas
11) L’œdème cérébral vasogénique : (contrôle 2009)
A- Prédomine sur la substance grise
B- Donne une image en doigt de gant
C- Est dû à l’action des radicaux libres
D- Est traité par corticothérapie
E- Est responsable d’une HTIC
12) Un trait de fracture au niveau de la base de la crâne : (contrôle 2009)
A- Peut se compliquer d’un hématome sous dural s’il croise une artère méningée
B- Peut entraîner un écoulement de LCS par l’oreille
C- Peut se compliquer de méningite grave
D- Peut entraîner une anosmie (perte de l’odorat)
E- Ne donne pas de déchirure de la dure-mère sauf en cas d‘embarrure
13) La PEC d’un traumatisé du crâne : (contrôle 2009)
A- Vise à empêcher la formation des lésions primaires
B- Est le plus souvent chirurgicale
C- Repose sur une surveillance régulière et répétée
D- Nécessite la demande d’un scanner cérébral devant toute perte de connaissance
E- Nécessite la demande d’un nouveau scanner devant toute aggravation
14) Le score de Glasgow : (contrôle 2009)
A- Doit être fait seulement par un médecin
B- N’a de valeur que sur un malade stabilisé sur le plan hémodynamique
C- Ne peut pas être évalué chez un malade intubé
D- Ne peut être évalué chez le comateux
E- Indique la demande d’un nouveau scanner si le score de Glasgow chute de plus de 3
points
15) Un hématome sous dural chronique : (contrôle 2009)
A- Donne une image biconvexe au scanner
B- Donne une image hyperdense au scanner
C- Résulte souvent d’un traumatisme crânien grave
D- Se voit essentiellement chez les enfants
E- Est traité par évacuation chirurgicale
II) Questions à réponse ouverte et courte :
1) Quel est l’examen complémentaire qui permet de bien définit l’embarrure ?
(principale 2018)
TDM cérébrale en fenêtre osseuse
2) Décrire le tableau clinique d’un engagement temporal : (principale 2017)
- Au début : HTIC attestée par les céphalées
Puis : triade en rapport avec un engagement temporal :
- Mydriase unilatérale homolatérale (compression du nerf III du même côté
- Hémiplégie controlatérale (compression du faisceau pyramidal du même côté)
- Coma, troubles de la conscience (compression de la substance réticulée
activatrice au niveau du tronc cérébral)
3) Quelle est la traduction anatomo-physiologique d’une mydriase unilatérale qui
apparaît secondairement chez un traumatisé du crâne ? (contrôle 2011)
Engagement temporal qui comprime le nerf III du même côté
4) Calculer le score de Glasgow chez un traumatisé du crâne qui : (contrôle 2011)
- N’ouvre pas les yeux à la stimulation douloureuse : 1
- N’a pas de réponse verbale : 1
- Présente une réaction motrice réflexe à la stimulation douloureuse : 4
GCS = 6/15
5) Calculer le score de Glasgow chez un homme de 21 ans, traumatisé du crâne qui :
(principale 2011)
- Ouvre les yeux à l’appel : 3
- Présente une réponse verbale incohérente : 3
- Présente une réaction motrice adaptée à la stimulation douloureuse : 5
GCS = 11/15
6) Quelle est la signification chez un traumatisé du crâne, l’association des signes
suivants : (principale 2011)
- Mydriase unilatérale : Compression du nerf III du même côté
- Hémiplégie controlatérale : Compression du faisceau pyramidal du même côté
- Troubles de la conscience : Compression de la substance réticulée activatrice au
niveau du mésencéphale (tronc cérébral)
7) Les lésions axonales diffuses : physiopathologie, localisation, clinique et radiologie :
(contrôle 2009)
- Physiopathologie : lors d’une contusion cérébrale secondaire à une
accélération à composante rotatoire dominante →atteinte directe des axones des
voies longues qui forment la SB, responsable d’un étirement voire d’une
rupture et cisaillement d’une multitude d’axones
- Localisation : axones des voies longues qui forment la SB
- Clinique : Coma durable
- Radiologie : IRM : petites lacunes cérébrales au sein de la SB
III) Cas cliniques :
Cas clinique 1 : (principale 2018)
Un homme âgé de 35 ans traumatisé du crâne à la suite d’un AVP, présente une perte de
connaissance initiale brève, 5h après il consulte aux urgences pour des céphalées et une
somnolence. L’examen trouve un patient qui ouvre les yeux à la stimulation
douloureuse, présentant une réponse verbale incohérente et une réponse motrice adaptée
à la stimulation douloureuse à droite et absente à gauche avec une mydriase droite
a- Calculer le score de Glasgow de ce patient
Réponse oculaire : 2 ; Réponse verbale : 3 ; Réponse motrice : 5
GCS = 10/15
b- Quel est votre diagnostic ?
Engagement temporal en rapport avec un hématome extra-dural (triade :
mydriase homolatérale + hémiplégie controlatérale + troubles de la conscience)
c- Quelle est la conduite à tenir en urgence chez ce patient ?
TDM et Evacuation chirurgicale de l’hématome en urgence

Cas clinique 2 : (principale 2012)


Un homme âgé de 21 ans, traumatisé du crâne à la suite d’un AVP, présente une perte de
connaissance initiale brève, 6 h après il consulte aux urgences pour des céphalées et une
somnolence. L’examen trouve un patient qui ouvre les yeux à la stimulation douloureuse,
présentant une réponse verbale incohérente et une réponse motrice adaptée à la stimulation
douloureuse à droite et absente à gauche avec une mydriase droite
a- Calculer le score de Glasgow de ce patient ?
Réponse oculaire : 2 ; Réponse Verbale : 3 ; Réponse motrice : 5
GCS = 10/15
b- Quel est votre diagnostic ?
Engagement temporal en rapport avec un hématome extra-dural droit
(présence de la triade : mydriase homolatérale, hémiplégie controlatérale,
troubles de la conscience)
c- Quelle est la CAT en urgence chez ce patient ?
TDM et Evacuation chirurgicale de l’hématome en urgence
Hydrocéphalie :
I) Questions choix multiple :
1) Chez le nourrisson, le diagnostic d’hydrocéphalie est suspecté devant : (principale 2017)
A- Une macrocrânie
B- Une disproportion crânio-faciale
C- Une disjonction des sutures à la palpation
D- Des céphalées récentes
E- Un aspect des yeux en coucher de soleil
2) Au cours de l’hydrocéphalie chronique de l’adulte, on peut noter : (principale 2017)
A- Des troubles de la marche
B- Des troubles psychiques
C- Une aphasie
D- Une hémiplégie
E- Des troubles vésico-sphinctériens
3) La dérivation ventriculo-péritonéale peut se compliquer de : (principale 2016)
A- Infection
B- Obstruction
C- Etirement
D- Hyperfonctionnement
E- déconnexion
4) peut être une étiologie d’hydrocéphalie : (principale 2016)
A- une sténose de l’aqueduc de sylvius
B- un micro-adénome hypophysaire
C- une tumeur de la fosse postérieure
D- une méningite
E- la maladie de Moya Moya
5) font partie des manifestations de l’hydrocéphalie chez le nourrisson : (principale 2016)
A- l’augmentation du périmètre crânien
B- l’aspect des yeux en « coucher de soleil »
C- l’hypertonie axiale
D- le grasping réflexe
E- la disjonction des sutures
6) l’hydrocéphalie à pression normale se manifeste par : (principale 2016)
A- des troubles vésico-sphinctériens
B- une marche à petits pas
C- une épilepsie
D- des troubles cognitifs
E- une baisse de la libido
7) un nourrisson de 2 mois présente un périmètre crânien à 53 cm. Choisir la ou les réponses
justes : (principale 2012)
A- ce périmètre crânien est normal
B- il s’agit d’une macrocrânie
C- il s’agit d’une microcrânie
D- il s’agit d’une crâniosténose
E- ce périmètre crânien est supérieur à 2 DS
8) une hydrocéphalie du nourrisson : (contrôle 2009)
A- peut être révélée par cassure de la courbe du poids
B- peut être due à une infection materno-fœtale
C- peut s’arrêter d’évoluer après un certain temps
D- peut compliquer une hémorragie néo-natale
E- peut résulter d’une malformation cardiaque
9) une hydrocéphalie obstructive (non communicante) : (contrôle 2009)
A- peut compliquer une sténose de l’aqueduc
B- peut résulter d’une tumeur intra ventriculaire
C- peut résulter d’une tumeur extra ventriculaire
D- complique souvent les tumeurs de la fosse postérieure
E- peut être traitée par une valve ou une ventriculostomie

II) Questions à réponse ouverte et courte :


1) Citer les 3 mécanismes physiopathologiques de l’hydrocéphalie : (principale 2016)
Hyper production de LCR
Résistance accrue à la circulation du LCR
Résistance accrue à la résorption du LCR
2) Quels sont les signes cliniques de l’hydrocéphalie chronique chez l’enfant :
(principale 2012)
- Phase de début : macrocrânie (PC > 2 DS), stagnation ou régression psycho-
motrice, troubles ophtalmologiques
- phase évoluée : macrocrânie manifeste, disproportion crânio-faciale, tension
excessive de la fontanelle antérieure, disjonction des sutures à la palpation,
aspect fin et luisant de la peau du scalp, aspect des yeux en coucher de soleil
3) Un nourrisson âgé de 2 mois présente un périmètre crânien à 53 cm. Quel est votre
diagnostic ? (contrôle 2011)
Il s’git d’une macrocrânie (> 2DS)
Probablement en rapport avec une hydrocéphalie
4) Quels sont les signes cliniques évoquant une hydrocéphalie chronique du
nourrisson ? (principale 2011)
- Phase de début : macrocrânie (PC > 2DS), stagnation ou régression psycho-
motrice, troubles ophtalmologiques
- Phase évoluée : macrocrânie manifeste, disproportion crânio-faciale, tension
excessive de la fontanelle antérieure, disjonction des sutures à la palpation,
aspect fin et luisant de la peau du scalp, aspect des yeux en coucher de soleil
5) Complications d’une valve de dérivation du LCS : (principale 2009)
- Infectieuses : essentiellement méningite chez l’enfant
- Mécaniques : déconnexion de la valve, rupture, migration du matériel
- Hydrodynamiques :
 Drainage insuffisance : ventricules restent dilatés
 Hyperdrainage : risque d’HSD chronique bilatéral
 Syndrome du ventricule fente
 Risque de crânio-sténose
Hémorragie méningée
I) Questions choix multiple :
1) Le diagnostic de l’hémorragie méningée spontanée est confirmé par : (principale 2018)
A- Le scanner cérébral sans injection de produit de contraste
B- L’angio IRM
C- La ponction lombaire
D- L’angiographie cérébrale
E- Le Doppler trans crânien
2) Les principales complications aigues des hémorragies méningées spontanées sont :
(principale 2017)
A- La cécité
B- Le resaignement
C- Le vasospasme
D- L’épilepsie
E- Les troubles de la marche
3) A propos du scanner cérébral dans le cadre de l’hémorragie méningée spontanée :
(principale 2017)
A- Sans injection, peut montrer l’anévrysme
B- Est souvent négatif après le septième jour
C- Est utile pour détecter certaines complications
D- A totalement remplacé la ponction lombaire
E- N’est pas demandé en urgence
4) Dans une hémorragie méningée pure : (principale 2009)
A- L’absence de déficit moteur n’est pas en faveur du diagnostic
B- L’apyrexie est constante
C- La raideur de la nuque est constante
D- La présence d’une mydriase est toujours synonyme d’un engagement
E- Des troubles du rythme cardiaque sont possibles
(Je ne suis pas certain concernant la proposition D)
5) Un malade arrive aux urgences suspecté d’hémorragie méningée : (contrôle 2009)
A- Vous vous attendez à ce qu’il se rapporte de céphalées brutales et intenses mais la
brutalité d’installation peut manquer
B- Le syndrome méningé doit être associé à une fièvre élevée
C- Si une hypertension systématique est retrouvée, on doit écarter le diagnostic
d’hémorragie méningée et penser à des céphalées sur pic hypertensif
D- Un déficit neurologique à l’examen initial doit faire évoquer un spasme artériel
6) A propos du scanner cérébral dans le cadre de l’hémorragie méningée : (contrôle 2009)
A- Il doit être fait sans injection
B- Il doit être répété le lendemain, avant de faire une ponction lombaire
C- Il peut être normal dans une hémorragie méningée certaine
D- Il peut montrer l’origine du saignement
E- Il est souvent négatif après le 3ème jour
7) Le spasme artériel post hémorragie méningée : (contrôle 2009)
A- Contre indique la chirurgie et la radiologie interventionnelle
B- Se complique souvent d’hémorragies cérébrales
C- Est traité par hypotension artérielle systémique
D- Est responsable d’aggravations neurologiques secondaires
E- Commence au 2ème jour post hémorragie
II) Questions à réponse ouverte et courte :
1) Citer les 3 principales complications de l’hémorragie méningée par rupture
anévrysmale : (principale 2018)
Hydrocéphalie aiguë
Récidive hémorragique
Spasme artériel
2) Pour prévenir le vasospasme au cours de l’hémorragie sous-arachnoïdienne, il faut
prescrire : (principale 2016)
Nimodipine
3) Citer les 3 complications d’une hémorragie sous-arachnoïdienne : (principale 2016)
Hydrocéphalie aiguë
Vasospasme artériel
Récidive hémorragique
4) Citer l’examen complémentaire à visée diagnostic positif dans l’hémorragie sous
arachnoïdienne : (principale 2016)
TDM cérébrale sans injection de PDC
5) Citer l’examen à visée étiologique dans l’hémorragie sous-arachnoïdienne :
(principale 2016)
IRM couplée à l’angiographie par résonance magnétique
6) Quelles sont les 2 alternatives thérapeutiques des anévrismes artériels intra crâniens :
(principale 2016)
Traitement chirurgical
Traitement neuroradiologique
7) Quelle est la cause la plus fréquente d’une hémorragie méningée spontanée chez un
adulte jeune : (contrôle 2011)
Rupture d’anévrysme artériel
8) Citer les 3 complications précoces de l’hémorragie méningée spontanée : (contrôle
2011)
Récidive hémorragique
Vasospasme artériel
Hydrocéphalie aiguë
9) Une femme de 55 ans se présente aux urgences pour des céphalées brutales et
intenses. L’examen trouve une patiente consciente, apyrétique, présentant un
syndrome méningé franc. Quel est votre diagnostic ? (principale 2011)
Hémorragie méningée spontanée
10) Comment peut-on confirmer le diagnostic d‘une hémorragie méningée spontanée
(principale 2011)
TDM cérébrale sans injection de produit de contraste
III) Cas cliniques :
Cas clinique 1 : (principale 2017)
Madame M, âgée de 55 ans consulte pour céphalées d’installation brutale, survenues lors
d’une activité sportive. Ces céphalées sont accompagnées de vomissements. Elle ne
tolère plus le bruit ou la lumière. L’examen trouve une patiente consciente, apyrétique et
une raideur de la nuque
1) Quel est le diagnostic à évoquer ?
Hémorragie méningée spontanée
2) Quel examen demander pour confirmer le diagnostic ?
TDM cérébrale sans injection de PDC
3) Quelle est l’étiologie la plus fréquente responsable de ce tableau ?
Anévrysme artériel rompu
4) Quel examen demander pour confirmer votre étiologie ?
IRM couplée à l’angiographie par résonance magnétique (ARM)
Cas clinique 2 : (principale 2016)
Madame M., vous consulte pour céphalées d’installation brutale, survenues lors d’un
effort de toux. Les céphalées sont décrites comme atroces et associées à des vomissements.
L’examen trouve une patiente consciente avec raideur de la nuque. Elle vous rapporte
qu’elle ne tolère ni bruit ni lumière
1) Quel diagnostic évoquez-vous ?
Hémorragie méningée spontanée
2) Quel est le signe négatif manquant dans l’examen ?
Signes de localisation
3) Quels sont les 2 signes à rechercher par l’examen physique ?
- Signe de Kernig : Impossibilité de fléchir à angle droit les MI sur le tronc sans
provoquer une vive douleur lombaire et une flexion des genoux
- Signe de Brudzinski : la flexion antérieure de la nuque provoque la flexion des
hanches et des genoux
4) Comment confirmer votre hypothèse diagnostique ?
TDM cérébrale sans injection de PDC
5) Quelle est l’étiologie la plus fréquente de ce tableau clinique ?
Rupture d’anévrysme artériel
6) Quel examen complémentaire demander dans le cadre du diagnostic étiologique ?
IRM couplée à l’angiographie par résonance magnétique (ARM)
7) Citer les 3 complications auxquelles est exposée votre patiente ?
Récidive hémorragique
Hydrocéphalie aiguë
Vasospasme artériel
8) Le traitement de l’une de ces complications est médical. Citer la complication et le
médicament
Traitement du vasospasme artériel : Nimodipine (NIMOTOP®)

Cas clinique 3 : (principale 2012)


Une femme âgée de 55 ans se présente aux urgences pour des céphalées brutales et
intenses. L’examen trouve une patiente bien consciente, apyrétique avec un examen
neurologique normal.
a- Quel est votre diagnostic ?
Hémorragie méningée spontanée
b- Quelle est votre conduite à tenir en urgence ?
TDM cérébrale avec injection de PDC

Transfert médicalisé immédiat en milieu neurochirurgical :


- Repos strict au lit
- Bilan pré opératoire
- Arrêt des apports par voie orale, Mise en place d’une voie veineuse
- Traitement antalgique (médicament qui ne perturbent pas la fonction
plaquettaire)
- Contrôle des fonctions vitales : intubation avec ventilation assistée en cas de
détresse respiratoire, contrôle de la TA (aux alentours de 150 mmHg)
- Prévention du spasme artériel (Nimodipine)
- surveillance rigoureuse : pouls, PA, conscience (/ 1H), température (/ 8H)

Selon les résultats des examens complémentaires, et selon les indications : on


peut discuter un traitement chirurgical ou neuroradiologique
Compression médullaire lente
I) Questions choix multiple :
1) La compression médullaire peut être secondaire à : (principale 2018)
A- Une métastase vertébro-épidurale
B- Une hernie discale cervicale
C- Une sclérose latérale amyotrophique
D- Un neurinome spinal intra dural en regard de L3
E- Une sclérose combinée de la moelle
2) Une compression médullaire cervicale : (principale 2017)
A- Peut être responsable d’une tétraplégie
B- Peut être responsable d’une hémiplégie
C- Est toujours d’origine tumorale
D- Ne s’accompagne pas de syndrome lésionnel
E- Peut s’accompagner d’épilepsie
3) Le syndrome de Brown Séquard comprend : (principale 2016)
A- Hémiplégie homolatérale
B- Syndrome cordonal postérieur controlatéral
C- Hémianesthésie homolatérale
D- Signe de Babinski homolatéral
E- Anesthésie en selle
4) La suspicion d’une compression médullaire impose en urgence : (principale 2016)
A- La demande d’une IRM médullaire
B- La demande d’un scanner rachidien
C- L’hospitalisation du malade
D- La prescription d’un corset dorsolombaire
E- La déambulation
5) Une compression médullaire en C5 : (contrôle 2009)
A- Peut donner une abolition du réflexe tricipital
B- Peut être responsable d’une tétraplégie
C- Peut donner un torticolis douloureux
D- Peut donner une paralysie diaphragmatique
E- Peut donner un signe de Hoffman
Remarque : la tétraplégie et la paralysie diaphragmatique se voient en cas de
compression médullaire cervicale C1-C4
une compression médullaire en C5 donne une tétra parésie dissociée prédominant aux
MI ou le plus souvent une para parésie

II) Questions à réponse ouverte et courte :


1) Décrire brièvement le syndrome sous lésionnel au cours du syndrome de Brown
Séquard : (principale 2018)
- Syndrome pyramidal et cordonal postérieur du côté de la compression
- Hyperesthésie du côté opposé
2) La suspicion d’une compression médullaire impose la demande en urgence de :
(principale 2017)
3) Citer 2 étiologies de compression médullaire intra durale extra-médullaire :
(principale 2017)
Schwannome
Méningiome
4) Citer les 2 étiologies d’une compression intra médullaire : (principale 2016)
Ependymome
Astrocytome
5) Un homme de 43 ans consulte pour une claudication médullaire intermittente
évoluant depuis 6 mois avec des douleurs dorsales en hémi ceinture. L’examen
trouve une para-parésie spastique avec des ROT vifs, un signe de Babinski bilatéral
et un niveau sensitif en D8
Quel est votre diagnostic ? (contrôle 2011)
Compression cervicale basse (C5-D1) devant :
- Syndrome lésionnel : douleurs dorsales en hémi-ceinture
- Syndrome sous-lésionnel : claudication médullaire intermittente, paraparésie
spastique ++, syndrome pyramidal (ROT vifs, BBK bilatéral)
Niveau sensitif en D8 (décalé vers le bas par rapport au niveau lésionnel à
cause de la somatotopie des fibres véhiculant la sensibilité thermique et
douloureuse)
6) Quel est l’examen complémentaire à demander en urgence devant un tableau de
compression médullaire non traumatique ? (principale 2011)
IRM médullaire
7) Signes cliniques d’une compression médullaire latérale en C6 à la phase d’état :
(principale 2009)
Syndrome lésionnel : Névralgies cervico-brachiales, atteinte senstivo-motrice et
réflexe
Syndrome sous lésionnel : tétra parésie dissociée prédominant aux MI, ou le
plus souvent une paraparésie
Selon le niveau, on peut noter :
- Un syndrome radiculaire supérieure (C5-C6)
- Un syndrome radiculaire moyen C7
- Syndrome radiculaire inférieure (C5-D1)
8) Signes cliniques d’un syndrome de Brown Séquard par compression médullaire en
D2 : (contrôle 2009)
- Syndrome sous lésionnel : syndrome pyramidal et cordonal postérieur
homolatéraux, hyperesthésie thermoalgésique controlatérale
- Syndrome lésionnel : typique : il réalise une douleur radiculaire selon le trajet
de la racine D2. Leur topographie est en hémi ceinture puis bilatérale en
ceinture.
L’examen peut retrouver une bande d’anesthésie à tous les modes sur un ou
plusieurs espaces intercostaux

III) Cas cliniques :


Cas clinique 1 : (principale 2012)
Un patient âgé de 60 ans, tabagique présente depuis 3 semaines des douleurs dorsales
moyennes en hémiceinture et une claudication médullaire intermittente. L’examen
trouve une douleur localisée à la pression de l’épineuse de D5, une paraplégie spastique,
une hypoesthésie des 2 membres inférieurs et du tronc avec un niveau sensitif en D7, des
réflexes ostéotendineux vifs au niveau des 2 membres inférieurs et un signe de Babinski
bilatéral
a- Quel est votre diagnostic ?
Compression médullaire dorsale D5 devant :
- Le syndrome lésionnel : douleurs dorsales moyennes en hémi-ceinture
- Syndrome sous- lésionnel : claudication médullaire intermittente, paraplégie
spastique , syndrome cordonal postérieur (hypoesthésie des 2 MI et du tronc),
syndrome pyramidal aux MI (ROT vifs aux MI, BBK bilatéral)
- Syndrome rachidien ; douleurs à la pressions de l’épineuse de D5
b- Quelle est votre CAT en urgence ?
Demander une IRM médullaire en urgence
Tumeurs de la fosse postérieure :
I) Questions choix multiple :
1) Les médulloblastomes sont : (principale 2018)
A- Des tumeurs de la fosse postérieure
B- Fréquents chez l’enfant
C- Des tumeurs bénignes
D- Explorés par une IRM cérébro-médullaire
E- Traités chirurgicalement
2) Une tumeur de la fosse postérieure se manifeste souvent par : (principale 2009)
A- Des céphalées
B- Des crises convulsives partielles
C- Des vomissements matinaux
D- Une aphasie
E- Des troubles de la marche
6) Le médulloblastome : (contrôle 2009)
A- Est une tumeur de l’étage sus tentoriel
B- Est une tumeur de l’adulte
C- Se complique souvent d’hydrocéphalie
D- Peut métastaser à distance
E- Est traitée uniquement par chirurgie

II) Questions à réponse ouverte et courte :


1) Enumérer les principales conséquences des tumeurs de la fosse cérébrale
postérieure : (contrôle 2011
- Hydrocéphalie
- Engagement des amygdales cérébelleuses ou du culmen cérébelleux
 Engagement amygdalien dans le trou occipital
 Engagement du culmen cérébelleux dans l’incisure tentorielle
- Déficits neurologiques (atteinte cérébelleuse, atteinte des nerfs crâniens)
- Caractères particuliers à l’enfant et le nourrisson : crâne malléable chez le
nourrisson (possibilité d’une macrocrânie), cerveau plus ou moins immature
2) Une fille de 8 ans présente depuis quelques semaines des céphalées, des
vomissements et un flou visuel. L’examen trouve un œdème papillaire bilatéral et un
syndrome cérébelleux statique. Quel est votre diagnostic ? (principale 2011)
Tumeur de la fosse postérieure devant :
- Céphalées
- Vomissements
- Flou visuel
- Signes en rapport avec l’HIC : OP bilatéral stade II
- Signes de localisation : syndrome cérébelleux statique
3) Citer les tumeurs de la fosse cérébrale postérieure les plus fréquentes chez l’enfant :
(principale 2011)
Tumeurs du cervelet et du V4 :
- Médulloblastome
- Astrocytome du cervelet
- Ependymome
Tumeurs du tronc cérébral (gliomes infiltrant diffus malin type fibrillaire,
rarement : gliomes localisés et exophytiques)
III) Cas cliniques :
Cas clinique 1 : (principale 2018)
Un enfant âgé de 8 ans se présente aux urgences pour des céphalées, des vomissements
et une BAV avec des troubles de la marche et de la station debout évoluant depuis un
mois. L’examen trouve un enfant conscient, présentant un syndrome cérébelleux statique
et cinétique bilatéral. Le FO montre un œdème bilatéral stade II
a- Quel est votre diagnostic ?
Tumeur de la fosse postérieure devant :
- Céphalées
- Vomissements
- Baisse de l’acuité visuelle
- Signes en rapport avec l’HTIC : OP bilatéral stade II au FO
- Signes de localisation : syndrome cérébelleux statique et cinétique bilatéral
b- Quel est l’examen complémentaire à réaliser en urgence ?
Scanner cérébral
c- Quelle est votre CAT en urgence ?
Hospitalisation dans un milieu de réanimation
Traitement de l’HTIC : corticoïdes, anti-oedémateux
Si hydrocéphalie associée : DVE
Contrôle des fonctions vitales (MONITORING) : pouls, TA, température, FR,
conscience. Si détresse respiratoire : intubation ou ventilation assistée
Maintenir une PA correcte

Compléter l’exploration du patient.


A distance : programmer une chirurgie (selon la localisation de la tumeur et les
indications)
Traitement chirurgical : exérèse de la tumeur
Traitement adjuvant : chimiothérapie (car c’est un enfant)

Cas clinique 2 : (principale 2012)


Un enfant âgé de 8 ans présente depuis un mois des céphalées, des vomissements et une
BAV avec des troubles de la marche et de la station debout. L’examen trouve un enfant
conscient, présentant un syndrome cérébelleux statique et cinétique bilatéral. Le FO montre
un œdème papillaire bilatéral stade II
a- Quel est votre diagnostic 
Tumeur de la fosse postérieure devant :
- céphalées
- Vomissements
- Troubles visuels
- Signes en rapport avec l’HTIC : FO : OP bilatéral stade 2
- Signes de localisation : syndrome cérébelleux statique et cinétique bilatéral
b- Quel est l’examen complémentaire à réaliser en urgence ?
Scanner cérébral
c- Quelle est votre CAT en urgence ?
Hospitalisation dans un milieu de réanimation
Traitement de l’HTIC : corticoïdes, anti-oedémateux
Si hydrocéphalie associée : DVE
Contrôle des fonctions vitales (MONITORING) : pouls, TA, température, FR,
conscience. Si détresse respiratoire : intubation ou ventilation assistée
Maintenir une PA correcte

Compléter l’exploration du patient.


A distance : programmer une chirurgie (selon la localisation de la tumeur et les
indications)
Traitement chirurgical : exérèse de la tumeur
Traitement adjuvant : chimiothérapie (car c’est un enfant)
Tumeurs sus-tentorielles :
I) Questions choix multiple :
1) Les méningiomes : (principale 2018)
A- Sont des tumeurs malignes
B- Se voient fréquemment chez l’enfant
C- Sont épileptogènes
D- Nécessitent souvent un traitement par radiothérapie et chimiothérapie
E- Répondent bien au traitement par bromocriptine
2) Les tumeurs du SNC : (principale 2017)
A- Sont essentiellement des tumeurs des neurones
B- Peuvent être révélées par des crises d’épilepsie
C- Se voient uniquement chez l’adulte
D- Ont une extension progressive « en tâche d’huile »
E- Ont rarement une sanction neurochirurgicale
3) Les méningiomes : (principale 2017)
A- Est une tumeur siégeant dans le parenchyme cérébral
B- Ne provoque pas des crises d’épilepsie
C- Est une tumeur maligne redoutable
D- Est une tumeur méningée très vascularisée
E- Est essentiellement traité par la radiothérapie
4) Les glioblastomes : (principale 2009)
A- Sont surtout localisés en fosse postérieure
B- Ont un bon pronostic chez l’adulte
C- Sont des tumeurs des astrocytes
D- Ont une croissance lente
E- Ne sont pas chirurgicales et ne nécessitent qu’une surveillance régulière
5) Questions à réponse ouverte et courte :
1) Quelles sont les manifestations cliniques pouvant révéler une tumeur sus tentorielle ?
(principale 2012)
- Signes d’HTIC : céphalées récentes, vomissements, troubles visuels, paralysie
de laVIème paire crânienne, œdème papillaire bilatéral au fond d’œil. Signes
d’engagement
- Signes irritatifs : crises convulsives (généralisées, partielles ou secondairement
généralisées)
- Signes déficitaires :
 Atteinte du lobe frontal 
- zone motrice : hémiplégie controlatéral, aphasie d’expression
- Zone prémotrice : troubles de la personnalité (négligence sphinctérienne,
désinhibition sociale, grasping reflex)
 Atteinte du lobe pariétal
- Troubles praxiques et gnosiques
- Troubles du champ visuel : quadranopsie inférieure
 Atteinte du lobe temporal
- aphasie de la compréhension
- Quadranopsie de compréhension
 Atteinte du lobe occipital : hémianopsie latérale homonyme
2) Quelles sont les principales tumeurs sus tentorielles chez l’adulte : (contrôle 2011)
Astrocytomes
Oligodendrogliomes
Ependymomes
Méningiomes
Adénomes de l’hypophyse
Crâniopharyngiomes
Métastases
3) Enumérer les trois modes de révélation clinique des tumeurs sus tentorielles
hémisphériques : (principale 2011)
- Signes d’HTIC : céphalées récentes, vomissements, troubles visuels, paralysie
de laVIème paire crânienne, œdème papillaire bilatéral au fond d’œil. Signes
d’engagement
- Signes irritatifs : crises convulsives (généralisées, partielles ou secondairement
généralisées)
- Signes déficitaires :
 Atteinte du lobe frontal 
- zone motrice : hémiplégie controlatéral, aphasie d’expression
- Zone prémotrice : troubles de la personnalité (négligence
sphinctérienne, désinhibition sociale, grasping reflex)
 Atteinte du lobe pariétal
- Troubles praxiques et gnosiques
- Troubles du champ visuel : quadranopsie inférieure
 Atteinte du lobe temporal
- aphasie de la compréhension
- Quadranopsie de compréhension
 Atteinte du lobe occipital : hémianopsie latérale homonyme
6) Cas cliniques :
Cas clinique 1 : (principale 2017)
Monsieur JM est âgé de 65 ans. Il est hospitalisé par son médecin traitant parce qu’il
présente depuis 3 ans des crises d’épilepsie. Ses crises d’épilepsie débutent toujours par
une adduction tonique du pouce droit, puis apparaissent des mouvements cloniques
s’étendant progressivement au MS droit. Depuis 2 ans, ces crises sont suivie d’une perte
de connaissance avec une phase clonique généralisée et morsure de langue. Depuis 6
mois, il a des difficultés pour bouger la main droite.
Depuis 3 mois il a une atteinte permanente de la face. Il a des difficultés pour parler
depuis 2 mois, ne trouve plus ses mots, a tendant à employer un mot à la place d’un
autre. Il se plaint de maux de tête depuis « un peu de temps ». aux urgences, l’interne lui
prescrit une ponction lombaire
1) Quel est le type des crises épileptiques présentées par ce patient initialement ?
Crise partielle motrice simple (crise Bravais Jacksonienne) : adduction tonique
du pouce droit, puis mouvements cloniques qui s’étendent au MS droit
2) Quel est le type du trouble du langage rencontré chez ce patient ?
Aphasie d’expression
3) Quel diagnostic évoquez-vous devant cette présentation clinique ?
Tumeur sus-tentorielle
(devant la triade :
- signes irritatifs : crises convulsives partielles secondairement généralisées ;
- signes d’HTIC : céphalées récentes ;
- signes déficitaires : aphasie d’expression, déficit moteur de la main droite)
4) La conduite de l’interne est-elle justifiée ? pourquoi ?
non, l’interne devrait avoir demandé une TDM cérébrale avant car le patient
présente des signes de localisation, et des crises convulsives (il y a un risque
d’engagement cérébral)
5) Quel examen complémentaire à demander pour confirmer votre diagnostic ?
IRM cérébrale
6) Quel traitement peut être commencé d’emblée même avant avoir le résultat de votre
examen ?
Traitement de l’HTIC : corticoïdes, diurétiques

Cas clinique 2 : (contrôle 2011)


Un homme de 35 ans, droitier, présente depuis 2 ans des crises comitiales partielles
complexes et des troubles du langage et depuis un mois des céphalées, des vomissements et
un flou visuel. L’examen trouve une aphasie et un œdème papillaire au fond d’œil
Quel est votre diagnostic ?
Tumeur sus tentorielle devant la triade évocatrice :
- Signes d’HTIC : céphalées, vomissements, flou visuel, OP au FO
- Signes irritatifs : crises comitiales partielles complexes
- Signes déficitaires : aphasie

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