Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
t Séance 1
Entrer dans la lecture des Fables de La Fontaine
t Séance 2
Découvrir l’origine grecque d’une fable et sa réécriture latine
t Séance 3
Analyser la composition d’une fable
t Séance 4
Étudier le caractère du Loup à travers des fables
t Séance 5
Comprendre une réécriture moderne
t Séance 6
Écrire et dire des fables
t Séance 7
Je m’évalue
ƒ Pour que cette plaisante écriture continue de faire rire les gens sans mesure.
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
Séance 1
Entrer dans la lecture des Fables de La Fontaine
Prends une nouvelle page. Note le titre de la séquence en rouge. Saute deux lignes, puis note en
rouge le titre de la séance 1.
« C’était du temps que les bêtes parlaient… », nous précise Jean de La Fontaine, mais pas
seulement les bêtes, les arbres, les objets aussi … Les êtres humains, bien sûr, ont leur place.
Tous ces éléments prennent vie dans un univers familier. La fable est donc idéale pour instruire les
hommes tout en les divertissant : « movere, placere, docere » - émouvoir, plaire, enseigner, telle est
la devise du fabuliste.
La Fable a une longue histoire ; elle continue de séduire et donne lieu à de nombreux
prolongements. Mais il faut quelques clés pour mieux l’apprécier. Partons ensemble à leur
recherche.
1- Un peu de vocabulaire.
Intéressons-nous d’abord au sens du mot « fable », issu du mot latin « fabula », et à ses dérivés.
Pour cela, observe le schéma ci-dessous. Souviens-toi, tu as étudié « étymologie et dérivation » dans
la séance 6 de la séquence II.
FABLE :
Fabula (fari : parler)
Fabuler : fabulari, - récit, propos
« parler, causer ; - récit imaginaire, Affabuler :
inventer des fables, histoire, allégation organiser un récit
des histoires » mensongère (1140) XXe : variante de
- raconter des choses - petit récit « fabuler »
incroyables moralisant qui
met en scène des
animaux (1180)
Affabulation :
Fabulation : moralité d’une fable
- discours, conversation XXe : prend le sens de
- bavardages, mensonges « fabulation »
- 1830 : représentation
imaginaire des faits
a) Complète le petit texte suivant en choisissant des termes en caractère gras du schéma
ci-dessus, appartenant à la même famille que « fable ».
Jean de La Fontaine est assurément un ....................................... très connu, à
juste titre. Né à Château-Thierry, en Champagne où son père est Maître des eaux et
forêts, il achève ses études après la troisième à Paris. Il s’adonne à la littérature et
son poème héroïque Adonis plaît à Nicolas Fouquet, surintendant* du jeune Louis
XIV. Il vit dès lors à la Cour de Nicolas Fouquet, à Vaux-le-Vicomte. Ce dernier a
cependant été arrêté et emprisonné sur ordre du roi alors que La Fontaine rédigeait
Le Songe de Vaux pour le remercier de sa protection. Privé de protecteur, il n’a publié
son premier recueil de ...................................., qu’en 1668, à 47 ans. Un tel recueil
et son auteur portaient alors le nom de ........................................ La Fontaine y met
en scène hommes, animaux, végétaux, voire objets, et nous invite à entrer dans un
monde ........................................
Jean de La Fontaine est aussi auteur de Contes dont certains sont inspirés de
....................................... du Moyen Âge.
Le caractère imaginaire de la Fable a souvent été associé au mensonge, d’où
le sens des verbes ....................................... et ....................................... et des noms
......................................., ....................................... et ........................................
Régine David pour le Cned
a) Le titre du recueil.
Le premier recueil, qui contient les livres I à IV, est paru, en 1668, sous le titre Fables
choisies et mises en vers par M. de La Fontaine. Que pourrait-on croire en lisant ce titre ?
Réponds par une phrase complète.
Nous allons entrer dans les Fables de La Fontaine par l’observation de la table des matières du
Livre Premier.
Lis soigneusement le titre de chacune des Fables avant de compléter les affirmations en soulignant
les réponses qui te paraissent appropriées.
Le premier recueil comporte « Une dédicace1 à Monsieur Le Dauphin », « Une épître2 (Dédicace à
Monsieur Le Dauphin) » et une « Préface ».
1. dédicace : inscription ou texte écrit en l’honneur du destinataire à qui l’œuvre est offerte, ici, Le Dauphin, c’est-
à-dire le fils de Louis XIV
2. épître : longue lettre
I La Cigale et la Fourmi
II Le Corbeau et le Renard
III La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf
IV Les deux Mulets
V Le Loup et le Chien
VI La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion
VII La Besace
VIII L’Hirondelle et les Petits Oiseaux
IX Le Rat de ville et le Rat des champs
X Le Loup et l’Agneau
XI L’Homme et son Image
XII Le Dragon à plusieurs têtes et le Dragon à plusieurs queues
XIII Les Voleurs et l’Âne
XIV Simonide préservé par les Dieux
XV La Mort et le Malheureux
XVI La Mort et le Bûcheron
XVII L’Homme entre deux âges et ses deux Maîtresses
XVIII Le Renard et la Cigogne
XIX L’Enfant et le Maître d’école
XX Le Coq et la Perle
XXI Les Frelons et les Mouches à miel
XXII Le Chêne et le Roseau
Réponses
Affirmations
1 2 3
Les personnages mis en des hommes des animaux des arbres
scène sont…
Tous les personnages des noms propres des noms des adjectifs
portent une majuscule : communs qualificatifs
ce sont, à l’origine, pour
la plupart…
Ces noms sont d’un déterminant d’un déterminant d’un déterminant
précédés… défini indéfini possessif
Le plus souvent, le titre deux personnages trois personnages de nombreux
réunit… personnages
Un verbe d’action une fois deux fois vingt-deux fois
apparaît…
Vérifie tes réponses dans le corrigé avant de compléter le petit texte de synthèse ci-dessous grâce
aux réponses du tableau.
Les Fables de La Fontaine mettent en scène des ..........................., quelquefois
fabuleux, comme les ..........................., des ..........................., des ...........................,
voire des objets ou des idées abstraites, comme la Mort, l’Image, en les personnifiant
puisque même les noms communs portent des ........................... et deviennent donc
des noms ............................ Les titres réunissent, pour la plupart, ........................
personnages par la conjonction de coordination « et ». Dans le premier recueil,
seule la Fable n° ........................... fait se côtoyer homme et animal, et seule la Fable
n° ........................... suggère une action. Les animaux sont omniprésents : l’idée
principale de ce premier recueil est énoncée dans la « Dédicace à Monsieur Le
Dauphin » par le fabuliste, « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. ». Les
deux autres recueils ont des buts différents.
1 Le plus modeste des écrivains, La Fontaine, a lui-même, sans le savoir, fait son
éloge1, et presque son apothéose2, lorsqu’il a dit que,
« Si l’apologue3 est un présent des hommes,
Celui qui nous l’a fait, mérite des autels ».
5 C’est lui qui a fait ce présent à l’Europe ; et c’est vous, Messieurs, qui dans ce
concours solennel, allez, pour ainsi dire, élever, en son honneur, l’autel4 que lui doit
notre reconnaissance. Il semble qu’il vous soit réservé d’acquitter la nation envers
deux de ses plus grands poètes, ses deux poètes les plus aimables. Celui que vous
associez aujourd’hui à Racine5, non moins admirable par ses écrits, encore plus
10 intéressant par sa personne, plus simple, plus près de nous, compagnon de notre
enfance, est devenu pour nous un ami de tous les moments. Mais, s’il est doux de
louer La Fontaine, d’avoir à peindre le charme de cette morale indulgente, qui pénètre
dans le cœur sans le blesser, amuse l’enfant pour en faire un homme ; l’homme pour
en faire un sage, et nous mènerait à la vertu en nous rendant à la nature ; comment
15 découvrir le secret de ce style enchanteur, de ce style inimitable et sans modèle, qui
réunit tous les tons sans blesser l’unité ? Comment parler de cet heureux instinct qui
sembla le diriger dans sa conduite comme dans ses ouvrages ; qui se fait également
sentir dans la douce facilité de ses mœurs et de ses écrits, et forma, d’une âme si
naïve et d’un esprit si fin, un ensemble si piquant et si original ?
1. éloge : discours prononcé ou écrit vantant les mérites, les qualités de quelqu’un ou de quelque chose
2. apothéose : fait d’élever quelqu’un au rang des dieux
3. apologue : court récit imaginaire ou parfois réel dont se dégage une vérité morale, synonyme de « fable »
4. autel : table sur laquelle on déposait les offrandes à la divinité, on offrait les sacrifices aux dieux
5. Racine : écrivain français du XVIIe siècle
Un éloge est un discours qui vise à louer quelqu’un : Pourquoi, selon Chamfort, La
Fontaine est-il digne de louanges ? Relis soigneusement les passages soulignés pour
trouver au moins deux éléments de réponse. Rédige des phrases complètes.
1 C’est La Fontaine qui est notre Homère. Car d’abord il est universel comme
Homère : hommes, dieux, animaux, paysages, la nature éternelle et la société du
temps, tout est dans son petit livre. Les paysans s’y trouvent, et à côté d’eux les rois, les
villageoises auprès des grandes dames, chacun dans sa condition, avec ses sentiments
5 et son langage, sans qu’aucun des détails de la vie humaine, trivial1 ou sublime, en
soit écarté pour réduire le récit à quelque ton uniforme ou soutenu. Et néanmoins
ce récit est idéal comme celui d’Homère. Les personnages y sont généraux ; dans
les circonstances particulières et personnelles, on aperçoit les diverses conditions et
les passions maîtresses de la vie humaine, le roi, le noble, le pauvre, l’ambitieux,
10 l’amoureux, l’avare, promenés à travers les grands événements, la mort, la captivité,
la ruine ; nulle part on ne tombe dans la platitude du roman réaliste et bourgeois. Mais
aussi nulle part on n’est resserré dans les convenances de la littérature noble ; le ton
est naturel ainsi que dans Homère. Tout le monde l’entend ; ce sont nos mots de tous
les jours, même nos mots de ménage et de gargote2, comme aussi nos mots de salon
15 et de cour. Nos enfants l’apprennent par cœur, comme jadis ceux d’Athènes récitaient
Homère ; ils n’entendent3 pas tout, ni jusqu’au fond, non plus que ceux d’Athènes,
mais ils saisissent l’ensemble et surtout l’intérêt ; ce sont de petits contes d’enfants,
comme l’Iliade et l’Odyssée, qui sont de grands contes de nourrice. […]
La Fontaine est le seul qui nous ait donné le vers qui nous convient, « toujours
20 divers, toujours nouveau », long, puis court, puis entre les deux, avec vingt sortes
de rimes redoublées, entrecroisées, reculées, rapprochées, tantôt solennelles comme
un hymne4, tantôt folâtres5 comme une chanson. Son rythme est aussi varié que
notre allure. Non plus que nous, il ne soutient pas longtemps le même sentiment.
« Diversité, c’est sa devise ». J’ajoute : diversité avec agrément6. Rien de si fin que
25 cet agrément. Toutes les grâces de ce style sont « légères ». Il s’est comparé lui-
même à l’abeille, au papillon « qui va de fleur en fleur, et ne se pose qu’un instant
au bord des roses poétiques ». Tous les sentiments chez lui sont tour à tour effleurés,
puis quittés ; un air de tristesse, un éclair de malice, un mouvement d’abandon, un
élan d’éloquence, vingt expressions passent en un instant sur cet aimable visage. Un
30 sourire imperceptible les relie. Les étrangers ne l’aperçoivent pas, tant il est fin.
La Fontaine et ses Fables, livre I, chapitre III, H. Taine
Pour vérifier ta lecture, entoure , dans la grille ci-après, les mots correspondant aux définitions
proposées : toutes les réponses sont dans le texte.
Horizontalement :
A : Auteur très renommé auquel est comparé La Fontaine.
B : Caractère des Fables qui dépasse le singulier, le particulier.
C : Qu’elles soient sociales ou personnelles, La Fontaine les peint toutes.
D : Adjectif qui qualifie le ton de La Fontaine.
E : Animal auquel La Fontaine aimait se comparer.
Verticalement :
1 : Précise le rythme des vers de La Fontaine.
2 : Fleurs qui évoquent ses écrits.
3 : Adjectif qui caractérise l’esprit de La Fontaine.
I L I F A D E O D Y
S U N I V E R S E L
S É E N A T U R E L
H O M È R E I R D É
C O N D I T I O N S
A L N A É T U S R E
H Y M N T E A E G R
É M E N É T R S Y T
H M P A P I L L O N
Observe cette statue de Jean de La Fontaine, sculptée par Julien Pierre, artiste du XVIIIe siècle,
exposée au Musée du Louvre à Paris puis coche les réponses qui te paraissent appropriées.
a) Jean de La Fontaine, coiffé d’une perruque, vêtu d’un manteau, portant un jabot en
dentelle, tient sur ses genoux : ® une couverture
® un feuillet
® un drap
b) Dans sa main droite, il tient : ® un bâton
® une lampe de poche
® un instrument d’écriture
c) À ses pieds, est déposé : ® un de ses recueils de Fables
® une œuvre de Racine
® une œuvre de Taine
d) L’animal qui le contemple est : ® un loup
® un chat
® un renard
e) Jean de La Fontaine paraît : ® déclamer ses œuvres
® dormir
® réfléchir
Afin de mieux connaître Jean de La Fontaine, tu peux te rendre sur le site du Musée Jean de
La Fontaine à Château-Thierry, lieu de sa naissance :
http://www.musee-jean-de-la-fontaine.fr/ Bonne découverte.
Séance 2
Découvrir l’origine grecque d’une fable et sa réécriture latine
Prends ton cahier de français. Passe une ligne après la séance précédente. Puis écris en rouge le
numéro et le titre de cette séance.
Dans la séance précédente, nous avons renoué connaissance avec Jean de La Fontaine, fabuliste du
XVIIe siècle dont tu avais nécessairement lu certaines Fables.
En France, nous associons presque systématiquement le terme « fable » à Jean de La Fontaine. Il
est cependant l’héritier d’une longue tradition. La fable trouve en effet ses lointaines origines tant
dans les contes orientaux que dans l’Antiquité grecque puis romaine. C’est ce dernier héritage que
nous allons étudier.
La Fontaine a eu, à son tour, de nombreux héritiers. Quand tu auras tissé le fil, tu seras alors
capable d’établir des liens entre hier et aujourd’hui et de mesurer la part créative de chacun.
Entrons dans la machine à remonter le temps …
A L’héritage gréco-romain
1- Ésope
a) « Dédicace à Monseigneur Le Dauphin »
Le Livre I des Fables s’ouvre par cette adresse au jeune fils de Louis XIV. Lis-la soigneusement et
écoute-la à la piste n° 1 de ton CD ; puis réponds aux questions par des phrases complètes.
1 Je chante les héros dont Ésope est le père,
Troupe de qui l’histoire, encor que mensongère,
Contient des vérités qui servent de leçons.
Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons :
5 Ce qu’ils disent s’adresse à tous tant que nous sommes ;
Je me sers d’animaux pour instruire les hommes.
ILLUSTRE REJETON1 D’UN PRINCE aimé des cieux,
Sur qui le monde entier a maintenant les yeux,
Et qui, faisant fléchir les plus superbes têtes,
10 Comptera désormais ses jours par ses conquêtes,
Quelque autre te dira d’une plus forte voix
Les faits de tes aïeux2 et les vertus des rois.
Je vais t’entretenir de moindres aventures,
Te tracer en ces vers de légères peintures ;
15 Et si de t’agréer3 je n’emporte le prix,
J’aurai du moins l’honneur de l’avoir entrepris.
« Dédicace à Monseigneur Le Dauphin », Livre I,
Fables, Jean De La Fontaine
1. « Illustre rejeton » : fils très renommé
2. aïeux : ancêtres
3. agréer : verbe de la même famille qu’agrément, étudié dans la séance précédente
- Le vers 1 doit te rappeler le début de deux œuvres épiques que nous avons déjà étudiées :
lesquelles ?
- Qui parle à qui ? Dans cette Dédicace, quels sont les deux pronoms utilisés ? Qui chacun
d’eux désigne-t-il ?
- Comment La Fontaine flatte-t-il son destinataire ?
- À qui son ouvrage est-il destiné ? Recopie l’expression qui le prouve.
- Quel sera le sujet de son œuvre ? Cite le texte pour répondre.
- De quel auteur La Fontaine revendique-t-il l’héritage ?
b) Ésope, fabuliste grec (VIIe, VIe siècle av. J.-C.)
C’est l’historien grec du Ve siècle avant J.-C., Hérodote, qui mentionne très brièvement l’existence
du fabuliste Ésope dans son œuvre. Ésope est cité comme l’esclave d’Iadmon de l’île grecque de
Samos, et serait mort tragiquement à Delphes, ville grecque.
Né en Thrace* vers 15 avant J.-C., Phèdre est venu très jeune à Rome en tant qu’esclave. Il a été
affranchi par un décret du premier empereur de Rome, Auguste.
Très cultivé, parlant grec et latin, il est l’auteur d’un recueil de cent trente-cinq fables dont il dit
que ce sont les fables d’Ésope mises en vers latins.
Pour Phèdre, la fable doit provoquer le rire : « risum movere », et prévenir par l’exemple :
« exemplo movere ». Nous retrouvons la devise « Plaire et instruire ».
* région de la péninsule des Balkans, partagée en 2010, entre la Grèce, la Bulgarie et la Turquie
Pose-toi les mêmes questions que celles qui t’ont été soumises pour la fable d’Ésope et indique dans
le tableau ci-dessous trois ressemblances et trois différences.
Confronte encore tes réponses avec celles du corrigé avant de répondre par une phrase complète à la
question suivante.
Selon toi, la fable de Phèdre est-elle, comme il le dit de ses fables, une simple mise en vers
de la fable d’Ésope ?
. .....................................................................................................................................
parce que, d’une part, ....................................................................................................
. .....................................................................................................................................
et que, d’autre part, .......................................................................................................
. .....................................................................................................................................
B La fable de La Fontaine
1- Analyse et comparaison
As-tu bien lu ?
a) Dans le tableau ci-dessous, des affirmations te sont proposées : indique par une
croix si elles sont vraies ou fausses. Dans le dernier cas, apporte la correction dans la
quatrième colonne.
On peut penser au contraire que « celui qui était passé maître en fait de
tromperie » a déjà réfléchi au moyen de sortir du puits. Donc, quand il pose la
…………… au bouc : « Que ferons-nous, compère ? / Ce n’est pas tout de boire,
il faut sortir d’ici », il connaît déjà la réponse puisqu’il donne immédiatement des
……….……….. au bouc : « Lève tes pieds, et tes cornes aussi : Mets-les contre le
mur ». Et le renard ensuite d’expliquer sa sortie, du vers 11 au vers 15 ; il est inutile
de la raconter par la suite comme dans les deux autres fables. Le …………. ne réagit
pas au fait que le renard se serve de lui à la manière d’une échelle ; au contraire, il
adresse des ……………. au renard pour la ………….. qu’il a imaginée : « Et je loue
/ Les gens bien sensés comme toi. ». La prise de paroles du bouc ne fait que renforcer
son …………………..
La morale, comme chez Ésope se trouve à la ……………… : c’est une
………………… qu’il faut tirer de ce qui vient d’être dit. De plus, dans les deux cas,
elle est annoncée par le …………………... Phèdre, lui, est plus pessimiste : il invite
à la …………………. : en effet, les hommes sont prêts à tout pour se sortir d’un
mauvais pas. Sa fable est la plus courte : il n’est pas besoin de longs développements
pour l’affirmer.
Régine David pour le Cned
Consulte le corrigé.
2- L’originalité de La Fontaine
a) Un peu de versification
Phèdre et La Fontaine ont écrit leurs fables en vers. Les vers latins sont différents des vers français.
Lis tout d’abord le « Je retiens » suivant puis mémorise-le.
j e retiens La versification
Jean de La Fontaine aurait pu écrire ses fables en prose, à la manière d’Ésope,
c’est-à-dire tout écrire en continuant sur une même ligne. Or, il retourne à la ligne
volontairement pour continuer une même phrase : c’est ce qu’on appelle écrire en vers,
du latin versus (participe passé de vertere « tourner ») : « fait de tourner la charrue au
bout du sillon » d’où « tour, ligne, sillon » et, par la suite « ligne d’écriture ».
On mesure la musicalité et le rythme de vers français en analysant les rimes, sons
répétés en fin de vers, et en comptant le nombre de syllabes.
Le choix du poète produit du sens.
Le « e » muet (celui qu’on ne prononce pas habituellement en fin de mot) ne compte qu’en milieu
de vers, s’il est suivi d’une consonne.
Ex : (v.11) « Mets / les / con / tre / le / mur. // Le / long / de / ton/ é / chin(e). »
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
ƒ On appelle un vers de douze syllabes un alexandrin.
1 2 3 4 5 6 7 8
ƒ On appelle un vers de huit syllabes un octosyllabe (« octo » en grec, puis en latin, signifie
« huit »).
À toi de jouer !
Nomme les vers 8 et 9 après avoir effectué le décompte des syllabes. Réalise ce petit exercice
sur ton cahier.
Vérifie maintenant que le compte est bon en comparant avec le corrigé.
La Fontaine prône la variété : « Diversité, c’est ma devise. ». Son choix ne correspond à aucun
schéma préétabli.
Nomme chacun des vers après avoir compté les syllabes puis essaie d’expliquer le
changement de rythme en formulant une phrase complète.
Ainsi, le choix des vers fait sens et nous donne à voir le caractère des personnages : on perçoit ici
la supériorité du Renard. L’agencement des rimes, mêmes sons en fin de vers, fait également sens.
Observons-le.
Rappel : Selon le principe classique, le poète se doit d’alterner rimes féminines, notées
« a » (rimes qui se terminent par un « e » muet) et rimes masculines, notées « b » (toutes
les autres).
Il existe, par ailleurs les agencements suivants : croisés (abab), embrassés (abba) ou suivis
(aa) ou (bb).
• Dans les colonnes du tableau, à droite de la fable de La Fontaine, repère le type de rimes
en indiquant un « a », pour une rime féminine, un « b » pour une rime masculine puis
leur agencement (embrassé, croisé, suivi).
Après avoir effectué les groupements ci-dessus, ton hypothèse est-elle confirmée ?
Réponds par une phrase complète.
b) La dimension graphique
Observe la mise en page de la fable. Tu sais déjà qu’en poésie classique, chaque vers est marqué
par un retour à la ligne et une majuscule au début.
- Quels vers sont en retrait ? (alexandrins ou octosyllabes ?) Réponds par une phrase
complète.
- Choisis parmi les propositions suivantes les deux qui justifient ce retrait, en cochant les
cases.
Ces vers sont en retrait pour :
® atteindre la même longueur que les autres vers
® que la fable soit plus agréable à regarder
® faire une pause dans le récit
® mettre en valeur les paroles des personnages
Vérifie tes réponses dans le corrigé puis lis et mémorise le « Je retiens » suivant.
Pour retourner aux sources des fables, tu peux lire l’ouvrage de jeunesse Fables, Ésope /
Annie Collognat. Tu y trouveras de courtes fables remplies de malices.
Bonne lecture ! J
Séance 3
Analyser la composition d’une fable
Prends ton cahier de français. Passe une ligne après la séance précédente. Puis écris en rouge le
numéro et le titre de cette séance.
Dans la séance précédente, nous avons pu, par un retour aux sources, mesurer la part de création
de Jean de La Fontaine. Nous allons maintenant analyser les différentes composantes d’une fable
puis nous utiliserons tes connaissances en matière de versification et de structure narrative pour
étudier l’architecture complexe d’une fable. Le travail d’analyse que nous te proposons vise à te
permettre d’approfondir ta compréhension des textes et, ainsi, d’affiner ton interprétation. Tu vas
devenir peu à peu capable d’évaluer tes hypothèses de lecture par un retour au texte constant et tu
apprécieras d’autant mieux les choix d’écriture.
L’essentiel est de rester en éveil et de se poser des questions. Prêt/e à relever le défi ?
Nous avons déjà approché une fable de La Fontaine dans sa comparaison avec celles d’Ésope et de
Phèdre et, à cette occasion, nous avons isolé, dans les trois fables, la morale. C’est par là que nous
allons commencer.
Dans la préface de son édition de 1668 des Fables, La Fontaine écrivait que « l’apologue* est
composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable ;
l’âme est la moralité. ».
* Court récit imaginaire ou parfois réel dont se dégage une vérité morale. Synonymes : histoire, conte, parabole
1- La morale
Lis soigneusement la fable « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ». Écoute-la
en même temps à la piste n° 3 de ton CD.
Une grenouille vit un bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle et se travaille1,
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
- Nenni2. - M’y voici donc ? - Point du tout. - M’y voilà ?
- Vous n’en approchez point. » La chétive3 pécore4
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages.
Tout bourgeois5 veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs6,
Tout marquis7 veut avoir des pages8.
Fables, Livre I, 3, Jean De La Fontaine
a) Souligne les vingt verbes de la fable. Indique ensuite dans le tableau ci-dessous leurs
temps et mode, ainsi que les valeurs des temps que tu connais, comme dans l’exemple.
C’est fastidieux mais facile !
Coup de pouce : Relis les « Je retiens » de la séance 3, séquence II, et séance 6, séquence IV.
Vérifie tes réponses dans le corrigé. Puis lis et mémorise le « Je retiens » suivant avant de
poursuivre.
j e retiens
Les valeurs du présent de l’indicatif
• Le présent de narration : Dans un récit au passé (imparfait/passé simple), l’irruption
du présent vise à rendre l’action plus vivante.
Ex : La grenouille s’étend et s’enfle et se travaille : nous avons l’impression d’assister à la
scène, de voir peu à peu le batracien grossir.
• Le présent d’actualité : il désigne une action ou un état qui se déroule au moment où
l’on s’exprime. On le trouve en particulier dans les dialogues.
Ex : Disant : « Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
- Nenni. - M’y voici donc ? - Point du tout. - M’y voilà ?
- Vous n’en approchez point. »
• Le présent de vérité générale exprime des actions ou des états qu’on peut généraliser,
dont la réalité traverse les époques.
Ex : Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages.
d) Quel adjectif qualificatif annonçait cette morale ? Entoure -le dans la liste suivante :
grosse – envieuse – chétive
pouvoir généraliser cette manière d’être afin que ses lecteurs s’interrogent. ®
2- Le récit
Observons désormais la première partie de la fable. L’emploi du passé simple nous projette
directement dans l’histoire : c’est une entrée « in medias res », « au cœur des choses ».
a) Retrouve dans les mots mêlés ci-dessous le sentiment qui anime la grenouille et
précipite l’action.
H G C B P P G A
O J O I E E B N
N B L G U I O G
T B È B R N N O
E B R A G E H I
B G E N V I E S
M É P R I S U S
B G A M O U R E
b) Étudions maintenant la construction du vers 4 :
« Envieuse, s’étend, et s’enfle et se travaille »
• Nomme ce vers après avoir effectué le compte des syllabes.
• Par quels procédés ce vers rend-il compte de l’accélération du rythme ?
Coche les réponses qui te paraissent appropriées.
Dans ce vers qui constitue une scène en direct, le rythme s’accélère :
- par le choix de l’adjectif ®
- par l’énumération des verbes d’action ®
- par la ponctuation qui isole le premier verbe ®
- par l’enchaînement des verbes coordonnés par « et » ®
Tu vas étudier la structure de la fable et l’analyse en propositions grammaticales. Pour cela réponds
aux questions ci-dessous. Vérifie tes réponses dans le corrigé ; puis lis et mémorise le « Je retiens »
qui suit.
Analyse grammaticale
Nombre de propositions consacrées à la
Nombre de phrases de la fable
NARRATION
j e retiens
La proposition grammaticale
Une proposition est un ensemble de mots cohérent dont le mot-noyau est un verbe, le
plus souvent conjugué à un mode personnel.
Les modes personnels (c’est-à-dire qui se conjuguent avec des pronoms personnels,
« je, tu, il … ») sont les suivants : indicatif, subjonctif, impératif, conditionnel.
Les modes impersonnels (c’est-à-dire qui ne se conjuguent pas) sont les suivants :
infinitif, participe, gérondif.
Ex (vers 1 et 2) : « Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage. »
ƒ un verbe conjugué : une proposition
Ex (vers 17 et 18) : « Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.»
Une phrase peut contenir plusieurs propositions.
• Réalise maintenant le même repérage en comptant cette fois les propositions qui
concernent le discours direct.
Analyse grammaticale
Nombre de phrases de la fable Nombre de propositions consacrées au
DISCOURS DIRECT
- c’est le renard qui énonce la morale lorsqu’il prend la parole une seconde fois. ®
2- Le pouvoir de la parole
a) Le premier monologue
Observe les colonnes C1, C2, C3 et C4 du tableau de découpage pour compléter le texte qui suit.
Les quatre premiers vers qui introduisent le premier monologue du renard sont
« trompeurs », comme l’animal lui-même : en effet, l’agencement c--------------------(abab) des
a------------------------------(vers de douze syllabes) et des o------------------------------(vers de huit
syllabes) ainsi que la construction parallèle des phrases présentent déjà une complication,
comme en témoigne le passé simple du vers 3. En fait, ils introduisent uniquement le
monologue du renard, central pour l’action.
Dans ce monologue, les groupes rimiques ne coïncident pas nécessairement avec des
vers de même nombre de syllabes. Ainsi, les vers 5 et 6 aux rimes s--------------------- sont pour
le premier un o---------------------------, pour le second, un a--------------------------; cet alexandrin
qui est une apostrophe au corbeau amorce la flatterie qui trouve son paroxysme* dans
l’exagération du vers 9, lui aussi un a----------------------. Par ailleurs le vers 9 est le premier de
l’agencement c------------------- des vers 9, 10, 11 et 12. Ce vers 9 est donc le déclencheur de la
réaction stupide du corbeau.
Cette étude montre le pouvoir du langage, beaucoup plus efficace que la violence. Le
renard veut le fromage mais il ne sait pas monter aux arbres : il lui faut donc ruser mais cette
ruse doit être subtile.
*paroxysme : point culminant
b) Le second monologue
Effectue les mêmes observations pour les vers 13, 14, 15, 16 amenés par la structure du vers
13 qui allie narration et discours direct. Puis rédige, sur ton cahier un paragraphe de cinq à dix
lignes qui montre que la morale énonce les dangers du pouvoir de la parole.
Regarde dans le corrigé ce qu’il était possible de rédiger ; puis lis et mémorise le « Je retiens »
suivant.
j e retiens
La composition d’une fable
Les fables de La Fontaine sont des histoires écrites en vers, composées le plus souvent
de deux parties : le récit et la morale.
Le récit peut illustrer la morale : elle est alors énoncée au début ou, à l’inverse, elle peut
être une généralisation d’un exemple et se situer à la fin. Elle peut encore être énoncée
par un personnage qui illustre le pouvoir du langage.
La fable met souvent en scène des animaux qui sont personnifiés, c’est-à-dire qu’ils ont
des comportements humains : elle donne en cela un éclairage sur le comportement des
hommes et invite à réfléchir.
Le choix de la versification par La Fontaine est porteur de sens : il permet de jouer sur
le rythme pour ne pas lasser mais aussi pour mettre l’accent sur le message que l’auteur
souhaite faire passer.
Séance 4
Étudier les caractères du Loup à travers des fables
Prends ton cahier de français. Passe une ligne après la séance précédente. Puis écris en rouge le
numéro et le titre de cette séance.
Tu te souviens du dernier vers de la dédicace de La Fontaine à Louis Bourbon, fils de Louis XIV,
Dauphin de France :
La Fontaine n’a pas inventé le jeu des emblèmes1 où chaque animal représente une
caractéristique humaine : déjà, au Moyen Âge, le renard incarne la ruse. Aussi, c’est un véritable
bestiaire2, cent vingt-cinq animaux, que nous découvrons au fil de la lecture des Fables. Certains
d’entre eux sont davantage évoqués que d’autres : ainsi, les animaux cités plus de vingt fois par
le fabuliste sont, dans l’ordre, le loup, le renard, le chien et le lion. Quels sont leurs traits de
caractère ? Quels desseins3 les animent ? Quelles leçons nous donnent-ils à méditer ?
La réputation du loup varie en fonction des époques et des civilisations. Si tu te rends en Italie, tu
pourras admirer en de nombreux lieux la louve romaine allaitant les jumeaux, Romulus et Rémus,
à l’origine de la fondation de Rome. Toutefois, il est souvent considéré comme un animal funeste
dont on associe les hurlements à de mauvais présages. Rappelle-toi ses différentes apparitions dans
les Contes.
a) Quizz
Pour vérifier ta lecture, réponds au quizz suivant en entourant le symbole (✮✹❀) de la réponse
qui te paraît convenir ; compte ensuite tes points.
Dans le tableau ci-dessous, des vers ont été recopiés. Souligne chaque forme verbale. Puis
retrouve la valeur des différents présents de la fable étudiée au cours de la séance précédente.
Coup de pouce : un exemple t’est donné. Relis le « Je retiens » concerné de la séance précédente, si
besoin.
Un intrus s’est glissé dans le tableau : une forme verbale n’est pas conjuguée au présent
de l’indicatif : à toi de la retrouver !
c) Le retournement de situation
2- Le loup cruel
1. Nous l’allons montrer tout à l’heure : nous allons le montrer tout de suite
2. onde : eau d’une rivière
3. à jeun : sans avoir mangé
4. hardi : audacieux, voire téméraire
5. châtié : puni
6. Que je me vas désaltérant : je suis en train de boire
7. tu médis : tu as dit du mal
8. je tette : orthographe ancienne pour « je tête »
9. procès : discussion
a) La morale
• surligne la partie de la fable qui te semble correspondre à la morale.
• Coche la réponse qui te paraît appropriée parmi les trois propositions suivantes.
b) Les personnages
• Indique dans la colonne du loup ou de l’agneau, par quels mots ou expressions chacun
des animaux est désigné par l’autre et par le narrateur (représenté ici par le portrait de
la Fontaine).
« un Agneau » « un Loup »
« moi »
« m’ »
« je »
« me »
• Que t’indiquent les différentes manières dont le loup désigne l’agneau pour s’adresser
à lui ? Observe en particulier le pronom personnel qu’il emploie ! Qu’en penses-tu ?
Réponds sur ton cahier par des phrases complètes.
• Que penses-tu des différentes manières dont l’agneau désigne le loup pour s’adresser à
lui ? Réponds sur ton cahier par une phrase complète.
c) Le dialogue argumentatif
Dans cette fable, nous assistons à un échange de propos entre le loup et l’agneau, mais pour
qu’il y ait dialogue, il faut une écoute de l’autre sinon deux monologues se côtoient. Observons
les propos des deux personnages dans un va-et-vient.
Nous avons isolé les propos de chacun d’entre eux dans le tableau ci-dessous.
À toi de qualifier les propos de chacun d’eux, comme dans l’exemple.
2 vers « Qui te rend si hardi de troubler mon Alors que l’agneau est déjà
breuvage ? au bord du cours d’eau,
[Dit cet animal plein de rage :] le loup l’interpelle en le
Tu seras châtié de ta témérité. tutoyant, en l’agressant et
en le menaçant.
8 vers - Sire, [répond l’Agneau], que votre L’agneau tente de ………….
Majesté Il lui parle ……………………
Ne se mette pas en colère ; ........................................
Mais plutôt qu’elle considère ........................................
Que je me vas désaltérant ........................................
Dans le courant, ........................................
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle, ........................................
Et que par conséquent , en aucune ........................................
façon, ........................................
Je ne puis troubler sa boisson.
2 vers - Tu la troubles, [reprit cette bête ........................................
cruelle], ........................................
Et je sais que de moi tu médis l’an ........................................
passé. ........................................
........................................
2 vers - Comment l’aurais-je fait si je n’étais ........................................
pas né ? ........................................
[Reprit l’Agneau], je tette encor ma ........................................
mère ........................................
........................................
1 vers - Si ce n’est toi, c’est donc ton frère. ........................................
........................................
........................................
........................................
........................................
1/2 vers - Je n’en ai point. ........................................
........................................
........................................
........................................
• Replace dans le tableau ci-dessous chacun des termes de la liste qui suit, selon qu’il
correspond au loup ou au chien : misérable, gras, décharné, embonpoint, pauvre
diable, beau, cou pelé, cancre, puissant, attaché, libre.
• Complète les phrases suivantes qui analysent les deux portraits en retrouvant l’ordre
des lettres des mots manquants.
Les deux portraits sont en totale o............ (otisipopon) : en effet, le chien, par son
.......................... (pombennoit) offre un aspect enviable. En revanche, le loup dans un
p.......................... (puxeti) état physique montre combien son sort est peu réjouissant.
Pourtant le loup est .......................... (rible) tandis que le chien est a..........................
(aversis) à un maître.
Nous savons que tu as réussi ; vérifie tout de même les propositions du corrigé.
Un Loup n’avait que les os et la peau Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau
L’attaquer, le mettre en quartiers
Mais il fallait livrer bataille
À se défendre hardiment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
Vos pareils y sont misérables
Car quoi ? rien d’assuré : point de franche
lippée
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
Sans parler de mainte caresse
Le Loup déjà se forge une félicité
Vérifie que tu ne t’es pas trompé/e dans le corrigé avant de poursuivre.
• Replace dans les parenthèses les rimes qui attestent la synthèse qui t’est proposée,
comme dans l’exemple.
Les premiers mots à la rime (peau/beau) opposent les deux personnages. La première intention
du loup est de faire du chien sa pâture (………/………), mais son élan est arrêté par la garantie
d’une lutte inégale (………/…………..). Aussi le loup change-t-il de tactique : au lieu d’affronter
le chien, il courbe l’échine et le flatte (………/………). Le chien adopte alors le même ton avant
de multiplier les qualificatifs désobligeants à l’encontre de ses ancêtres (………/………). Le
Loup se laisse bercer par la perspective d’une vie tout en douceur (………/………), mais cet état
de béatitude a une contrepartie : la servitude (………/………).
Et tout bascule !
N’oublie pas de vérifier que tes réponses sont conformes à celles du corrigé.
c) L’accélération du rythme
• Recopie sur ton cahier les vers 33 à 40, en rétablissant la mise en forme du dialogue :
va à la ligne à chaque changement d’interlocuteur. Indique, entre parenthèses, qui parle
quand ce n’est pas précisé dans le texte d’origine.
Saute une ligne entre chaque prise de parole pour poursuivre ensuite l’exercice.
• Sur le texte que tu viens de recopier, découpe en syllabes (à l’aide de barres obliques) les
vers du dialogue, puis indique en dessous le type de vers, comme dans l’exemple :
« Qu’est/-ce/ là ?// lui/ dit/-il*.// - Rien.// - Quoi ? // rien ? // - Peu/ de/ chose. (12 vers :
alexandrin)
1 2 3 // 1 2 3 // 1 // 1 // 1 // 1 2 3
* proposition incise (Elle indique qui parle à l’intérieur du dialogue)
• Choisis maintenant, parmi les trois propositions, celles qui te paraissent appropriées en
les cochant.
- Le découpage du premier vers du dialogue met en évidence :
® le rythme rapide des échanges entre le Loup et le Chien.
® le besoin du Loup de connaître l’origine de la blessure.
® la volonté du Chien d’éluder les questions du Loup.
- En revanche, les vers 36 et 37 montrent que le Loup ralentit son débit de paroles parce
qu’il :
® a peur du Chien et ménage sa fuite.
® vient de comprendre que le Chien est asservi.
® veut dévorer le Chien.
- Dans les trois derniers vers de la réponse du Loup, deux alexandrins encadrent un
octosyllabe pour :
® mettre en valeur le refus du Loup d’une vie de servitude.
® montrer que le Chien n’a plus la parole.
® divertir le Chien.
La dernière fable que nous te proposons est longue mais nous n’allons étudier que la partie qui
concerne le loup parce que la réponse de l’animal, devenue un proverbe, interroge le comportement
humain.
Souviens-toi dans l’Odyssée d’Homère, nous avons évoqué l’épisode de la rencontre d’Ulysse avec
la magicienne Circé qui transforme ses compagnons en pourceaux. Dans la fable de La Fontaine
« Les compagnons d’Ulysse », ces derniers ont été métamorphosés en de nombreux animaux et
chacun de refuser la proposition d’Ulysse de lui rendre sa forme première !
Lis soigneusement la fable et écoute-la à la piste n° 8 de ton CD.
LES COMPAGNONS D’ULYSSE
à Monseigneur le Duc de Bourgogne
1 Prince, l’unique objet du soin des Immortels,
Souffrez que mon encens parfume vos autels.
Je vous offre un peu tard ces présents de ma Muse ;
Les1 ans et les1 travaux me serviront d’excuse.
5 Mon esprit diminue, au lieu qu’à chaque instant
On aperçoit le vôtre aller en augmentant.
Il ne va pas, il court, il semble avoir des ailes.
Le Héros2 dont il tient des qualités si belles
Dans le métier de Mars brûle d’en faire autant :
1. les = mes
2. le père du Duc de B., dont L.F. avait célébré la vaillance lors de la prise de Philisbourg en 1688
3. allusion au passage du Rhin en 1672, par les armées de Louis XIV
4. les plaisirs de l’enfance
5. allusion à l’éducation donnée au prince par son gouverneur et son précepteur Fénelon
6. circonspects : prudents
7. la plus célèbre enchanteresse de l’Antiquité
8. « par exemple, la taupe », formule latine, signe de connivence avec le Duc de Bourgogne ; talpa figurait dans
les grammaires latines comme exemple de mot à la fois masculin et féminin. Il s’agit d’une plaisanterie de La
Fontaine pour l’écolier qui a en main la grammaire de Despautère
9. conjoncture : concours de circonstances
10. un Citadin d’Ithaque : un habitant de l’île grecque dont Ulysse est le roi
11. au hasard : au risque
12. redevien : graphie nécessaire pour la rime (avec bien) et conforme à l’étymologie
13. le carnage : boucherie, hécatombe, massacre, tuerie
14. formule de Plaute « homo homini lupus » (L’homme est un loup pour l’homme)
15. scélérat : bandit, coquin, criminel
16. semonce : réprimande, remontrance
17. los : louange ; vieux mot qui n’est plus en usage que noble ou teinté de burlesque ; ici, coloris épique
18. Si ce choix : si la chose
19. censure : blâme, critique, reproche
Le regard que porte La Fontaine sur le genre humain est pessimiste et sans illusions, en dépit de
sa pirouette finale : il demande en effet au duc de Bourgogne de punir le lion, l’ours et le loup qui
préfèrent leur statut d’animal !
a) Avoir une faim de loup 1. C’est mener une vie de mauvais garçon, pas
très honnête.
b) Un vieux loup de mer 2. C’est être en train de parler d’une personne
quand, justement, celle-ci arrive.
c) Un jeune loup 3. C’est un marin qui a beaucoup navigué.
d) Être connu comme le loup blanc 4. C’est répéter ce que tout le monde dit, sans
donner un avis personnel pour ne pas être
déprécié par les autres.
e) hurler avec les loups 5. Prendre beaucoup de risques et s’exposer à
un grand danger.
f) Quand on parle du loup, on en voit la 6. Les loups blancs étant très rares, se dit d’une
queue personne que tout le monde connaît.
g) Entre chien et loup 7. « Leu » en vieux français signifie « loup »
et les loups marchent les uns derrière les
autres, chacun avançant dans les empreintes
de celui qui le précède.
h) Mener une vie de loup 8. C’est un jeune homme qui veut réussir et qui
est prêt à tout pour parvenir.
i) Marcher à pas de loup 9. C’est une heure de la journée où il ne fait
plus tout à fait jour mais pas encore nuit
noire ; à ce moment, il est difficile de
différencier un chien d’un loup !
j) se jeter dans la gueule du loup 10. Avoir une grande faim qui donne envie de
manger n’importe quoi.
k) Marcher à la queue leu leu 11. Marcher sans faire de bruit, pour ne pas se
faire remarquer.
Séance 5
Comprendre une réécriture moderne
Prends ton cahier de français. Passe une ligne après la séance précédente. Puis écris en rouge le
numéro et le titre de cette séance.
Continuons à fabuler… La Fable fait partie d’un fonds culturel dans lequel des générations
d’écrivains ont puisé. Nous avons étudié l’inspiration gréco-latine de Jean de La Fontaine avec Ésope
puis Phèdre, non sans rappeler que le fabuliste a ajouté des sources orientales antérieures, lors de
l’écriture de son deuxième Livre. Ajoutons les recueils de récits médiévaux, inspirés eux-mêmes des
fables antiques, appelés Ysopets afin de rappeler leur héritage du fabuliste grec Ésope. De plus,
au XVIe siècle, les fables trouvent un écho chez des écrivains comme Rabelais, digne de l’admiration
de La Fontaine.
La Fontaine a porté l’art de la fable à un si haut degré de perfection que la postérité a
d’abord éprouvé quelques difficultés à renouveler le genre, même si les Fables de Florian, au
XVIIIe siècle, sont habiles et gracieuses. Au XXe siècle, la fable trouve un nouveau souffle, de Desnos
à Sagan, en passant par Anouilh et Queneau et bien d’autres encore.
Si le genre s’est quelque peu tari, nombreux sont les textes poétiques ou narratifs qui
revendiquent des liens avec les Fables de La Fontaine, par ailleurs sources d’inspiration dans des
domaines très variés : gravure avec Gustave Doré et J.J. Granville, peinture avec Marc Chagall,
musique avec Juliette Gréco, théâtre avec Robert Wilson, et même publicités pour fromage et eau
pétillante, bandes dessinées avec Gotlib, voire dessins animés…
Les fables ont donc une étonnante modernité ! Nous allons en étudier un exemple.
Intérêt et principal6. »
15 La Fourmi n’est pas prêteuse ;
C’est là son moindre défaut7.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
20 - Nuit et jour à tout venant8
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j’en suis fort aise :
Et bien ! dansez maintenant. »
a) Versification
Les vers employés par La Fontaine dans « La Cigale et la Fourmi » comptent, en majorité,
..................... syllabes ; seul le ..................... n’en compte que ...................... Ainsi,
celui-ci est-il remarquable : il isole la longue période pendant laquelle la ..................... a
été inactive.
• L’adjectif « emprunteuse » rime avec l’adjectif « pas prêteuse ». Quel personnage qualifie
chacun de ces adjectifs ? Réponds sur ton cahier par une phrase complète.
b) Le dialogue
• Dans la fable, la cigale et la fourmi parlent toutes deux : un dialogue s’instaure. Dans le
tableau ci-dessous, recopie les vers consacrés à la prise de parole des deux personnages.
• À quel moment du dialogue les rimes sont-elles embrassées ? Réponds sur ton cahier par
une phrase complète.
• Quel est le temps de l’indicatif employé majoritairement dans le récit ? Barre les réponses
fausses.
- le futur de l’indicatif
- le présent de l’indicatif
- l’imparfait de l’indicatif
• Recopie sur ton cahier les deux autres vers du récit qui utilisent un autre temps. Puis
souligne la forme verbale et précise quel est le temps employé.
d) La morale
• Parmi les trois propositions suivantes, choisis la leçon qu’il faut tirer de cette fable en
cochant la bonne réponse :
Vérifie tes réponses dans le corrigé. Puis lis et mémorise le « Je retiens » suivant.
insouciante _
prévoyante
Complète maintenant les phrases suivantes en choisissant, dans
économe la liste ci-contre, les adjectifs qui conviennent.
travailleuse Jean de La Fontaine semble respecter la nature : la
bohème fourmi est ………… et ……………., elle entasse la nourriture. En
frivole revanche, la cigale, ………………, chante tout l’été.
parcimonieuse
raisonnable NB : Un entomologiste (spécialiste des insectes) préciserait que la
cigale ne survit pas à l’été et ne mange ni mouche ni vermisseau.
artiste
négligente
« La cigale et la Fourmi » a beaucoup plu et a fourni matière à de nombreux auteurs qui ont
proposé différentes versions en la réinventant. Citons, pour exemples, Eugène Desmares, journaliste
révolutionnaire ; Tristan Corbière ; Charles Clerc dans ses Fables à l’envers ; Raymond
Queneau, grand amateur de jeux littéraires ; Jean Anouilh, brillant écrivain ; Françoise Sagan…
1- Le support
a) Retrouve les mots qui correspondent aux définitions dans les mots croisés ci-dessous.
HORIZONTALEMENT :
å Forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou pensées des personnages
reproduites au discours direct.
ç Image d’une bande dessinée délimitée par un cadre, appelée aussi « case ».
è Relié au personnage, il permet d’identifier celui qui parle. Il prend la forme d’une flèche
pour les paroles et de petits ronds pour les pensées.
VERTICALEMENT :
Å Succession horizontale de plusieurs images (appelée aussi un “strip”).
Ç Ce qu’on trouve dans les å et ê
É Encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le
narrateur, appelés également commentaires.
P C å
V ç
é P
è A P
É
B ê
Vérifie tes réponses dans le corrigé ; puis lis et mémorise le « Je retiens » suivant.
Séance 6
Écrire et dire des fables
Prends ton cahier de français. Passe une ligne après la séance précédente. Puis écris en rouge le
numéro et le titre de cette séance.
Maintenant que nous avons progressé dans la découverte de l’univers des Fables, que nous en
avons mesuré la richesse, les subtilités, les enjeux, nous t’invitons à devenir un fabuliste en herbe
par le biais de l’écriture et de l’oral.
Un monde fabuleux s’ouvre à toi : tu es le maître à bord. Prêt/e pour l’aventure ?
Titres Morales
« Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands
Seigneurs
Tout petit Prince a des Ambassadeurs
Tout Marquis veut avoir des Pages. »
« En toute chose il faut considérer la fin. »
« Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant. »
« La raison du plus fort est toujours la
meilleure.
Nous l’allons montrer tout à l’heure. »
« Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens que celui qui l’écoute. »
Tu as retrouvé les titres des Fables : bravo ! Vérifie tout de même tes réponses dans le corrigé.
b) Un récit pour exemple
En vue de réaliser les deux exercices d’écriture qui suivent, choisis deux animaux, l’un plus faible
par nature que l’autre. Invente une situation qui met l’un d’eux en difficultés. Inverse enfin le
rapport de forces.
• À toi de compléter le récit ci-dessous qui illustre la morale suivante : « Tel est pris qui
croyait prendre ».
Le (la) ……………………… et la (le) ……………………..
Tel est pris qui croyait prendre.
Un(e) …………………………………. que la faim tenaillait chercha un moyen simple mais
efficace pour capturer un(e) ..........................................................................................
Il (elle) entreprit de .......................................................................................................
.....................................................................................................................................
Mais le destin voulut que ...............................................................................................
.....................................................................................................................................
Et c’est lui (elle) qui fut pris(e) !
Regarde dans le corrigé ce qu’il était possible d’imaginer avant de poursuivre.
• Maintenant, à toi de rédiger seul/e un court récit de cinq à dix lignes, sur ton cahier, qui
illustre la morale suivante : « On a tous besoin d’un plus petit que soi. ». Pense à intégrer
la morale dans ta fable !
Regarde dans le corrigé ce qu’il était possible d’imaginer.
2- Du récit à la morale
a) Une leçon à déduire
Parmi les trois propositions de morale, coche celle qui te paraît appropriée à la fable
suivante d’Ésope : « Le crabe et sa mère »
[…]
- Ne marche pas de travers, disait une mère crabe à son fils, et ne va pas te frotter
les pinces sur les rochers humides.
- Mère, répliqua le crabe, toi qui veux m’instruire. Marche droit ! Je te regarderai
et je t’imiterai.
[…]
Extrait des Fables, Ésope
Lis et observe la planche suivante, extraite de la bande dessinée La Fontaine aux fables,
tome 2, Turf.
Cette planche est inspirée de la Fable 13 du Livre VII de La Fontaine : « Les deux coqs ».
À la vignette 3, tu peux lire dans le cartouche : « Amour, tu perdis Troie … »
Reporte-toi à la séquence V pour te remettre en mémoire l’origine de la guerre de Troie, selon la
légende.
« Les Deux Cops » fable de La Fontaine adaptée en bande dessinée par Turf,
in La Fontaine aux fables, tome 2 © 2004 - Guy Delcourt productions - Turf
• Parmi les propositions suivantes, entoure celle qui énonce la raison de la guerre de Troie.
- La guerre de Troie a été allumée par Zeus pour punir les hommes.
- Achille est en colère parce qu’Ulysse l’a privé de Briséis.
- Andromaque et Hector veulent se séparer.
- Le Prince troyen Pâris a enlevé la belle Hélène, mariée au roi de Sparte, en Grèce.
- Ulysse veut retrouver sa femme Pénélope.
• À la vignette 5, tu peux lire dans le cartouche : « Où du sang des dieux même, on vit le
Xanthe* teint » : Mars, dieu de la guerre, et Vénus, déesse de la beauté, ayant pris part
au siège de Troie furent blessés par Diomède. Le Xanthe*, fleuve qui arrose la plaine de
Troie, fut témoin de combats acharnés.
* En grec, « xanthos » signifie « blond ».
Réponds aux questions suivantes par des phrases complètes, sur ton cahier, avant de réaliser
l’exercice d’écriture.
Relis d’abord, si besoin le « Je retiens » de la séance 1 de la séquence II à propos du schéma
narratif.
Å Le récit contenu dans cette planche de B.D est incomplet : quelles sont les étapes du
schéma narratif représentées ?
Ç Retrouve la forme verbale qui indique qu’un problème apparaît ; précise ses temps et
mode.
É Décris chaque personnage en une phrase.
Ñ Que penses-tu du contenu des bulles ?
Ö Quel effet La Fontaine cherche-t-il à susciter chez le lecteur en comparant cette situation
à celle de la guerre de Troie ?
• À la lumière de tes réponses et des vérifications effectuées dans le corrigé, imagine, sur
ton cahier, la suite de cette histoire sous la forme d’une fable. N’oublie pas la morale.
NB : tu n’es pas obligé/e d’écrire en vers, au contraire, même !
Regarde, dans le corrigé, ce qu’il était possible d’imaginer puis consulte un recueil de Fables.
Si tu veux approfondir tes connaissances sur les Fables de La Fontaine, tu peux consulter le
n°15 du magazine Virgule de janvier 2005. La lecture en est, comme toujours, agréable.
Séance 7
Je m’évalue
Faisons ensemble le point sur ce que tu dois connaître et être capable de faire pour le devoir.
Complète maintenant le tableau de synthèse ci-dessous. Retrouve notamment, quand il le faut,
les exemples qui correspondent aux notions étudiées. Tu peux bien sûr utiliser ton cours ! N’oublie
pas ensuite de corriger tes erreurs en consultant le corrigé car il est important que ce tableau ne
comporte pas d’erreurs.
Je connais Je suis capable de
• des Fables de Jean de La Fontaine. • situer l’auteur dans son siècle : Jean de la
Fontaine est un fabuliste français du …
siècle. Il a vécu sous le règne de ………..
et était protégé par …………………….…
• les principales caractéristiques d’une fable. • nommer les deux parties essentielles
d’une fable : le …………………… qui sert
d’illustration et que La Fontaine appelle le
« corps » et la ………………… qui sert de
leçon que La Fontaine appelle l’ « ….. ».
Cette seconde partie peut occuper
diverses places : au ……………………., à
……………… ; elle peut être énoncée par
………………… , être aussi à déduire, c’est-
à-dire ………………………………….
Le choix est toujours porteur de sens.
• repérer des comportements humains
derrière la ……………….. des animaux.
La Fontaine aimait à répéter : « Je me
sers des ……………….. pour instruire les
…………………………………………….. »