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Cours de Génie Génétique
3/ Électrophorèse
4. L’ADN bicaténaire est soumis à un traitement alcalin (Ex. NaOH) pour séparer les deux brins.
5. On pose une membrane de nitrocellulose ou de nylon sur le gel d’agarose, puis sur cette membrane est placé
du papier absorbant. Ceci permet aux brins monocaténaires de passer du gel vers la membrane par
simple capillarité : c’est le blotting ou buvardage.
6. La membrane, devenue une copie de migration électrophorétique du gel d’agarose, est soumise soit aux UV
afin de lier l’ADN simple brin à la membrane (liaisons covalentes) dans le cas de membrane de nylon, soit
{ la chaleur dans le cas d’une membrane de nitrocellulose.
7. On place la membrane dans un bain d’une solution d’hybridation qui contient des sondes radioactives d’ADN
monocaténaires. Celles-ci vont s’hybrider (en cas de compatibilité) spécifiquement avec les fragments
monobrins de l’ADN contenu dans la membrane de nitrocellulose. Après hybridation, la sonde en excès
est éliminée de la membrane par différents lavages.
8. Un film photographique est placé sur cette membrane. Les radiations émises par les sondes marquées
permettent l’impression sur le film photographique : c’est l’autoradiographie. Grâce à ce film on pourra
visualiser la localisation de l’hybridation sous forme d’empreintes génétiques.
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Processus : Pour faire la PCR, on utilise l’ADN polymérase d’une bactérie : Thermus acquaticus qui vit à
75°C dans les eaux thermales. Cette polymérase (Taq polymérase) est toujours active à 94–96°C. La
réaction de la PCR comporte trois étapes qui constituent un cycle au cours duquel la quantité d’ADN {
amplifier est doublée. Ces cycles sont renouvelés entre 20 et 50 fois en fonction de la quantité d’ADN
cible de départ et du but recherché.
L’amplification est effectuée par la répétition des cycles qui assure une duplication exponentielle de chaque brin.
L’intérêt et application de la PCR : La PCR est la méthode actuelle la plus efficace et la plus rapide
d’amplification d’un ADN cible, c’est pourquoi elle est maintenant largement utilisée. Elle permet de
mettre en œuvre les techniques habituelles de génie génétique même si l’on ne dispose au départ que
d’une faible quantité d’ADN.
7/ Le séquençage :
Il a pour but la détermination de la séquence nucléotidique de l’ADN isolé pour la mise en évidence de
fonctions éventuelles codées par un ARN ou un fragment d’ADN cloné reconnaissance de séquences
consensus, prédiction de séquences peptidiques...etc.
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L’ADN double brin { séquencer est d’abord marqué au 32P au niveau du phosphate en 5’. Il doit ensuite être
digéré par une endonucléase de restriction en deux fragments différents de taille, qui sont séparés par
électrophorèse. On obtient ainsi un fragment dont une seule extrémité 5’ est marquée.
Le principe de la méthode consiste à modifier
spécifiquement par un réactif chimique un type de
base et de cliver la chaîne d’ADN au niveau de
ce nucléotide modifié. Les agents modifiant sont
utilisés en concentration telle que l’on aura qu’une
seule coupure par molécule, et ce à toutes les
positions possibles.
Les réactifs utilisés sont -> DMS (diméthyl
sulfate) - méthylation des purines puis 0,1 M NaOH -
> coupe après G puis 0,1 M HCl -> coupe après A ->
hydrazine - coupe après C et T -> hydrazine + NaCl
-> coupe après C.
Après électrophorèse sur gel de polyacrylamide des 4 produits de réaction et autoradiographie, les positions
relatives des différentes bases sont déduites de la comparaison des distances de migration des fragments
marqués en 5’.
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• On stoppe l'élongation de la chaîne par un analogue de chacun des dNTP (4 expériences différentes) un
didesoxy qui arrête l'élongation de la chaîne.
L'ADN polymérase ajoute des nucléotides jusqu'à l'ajout d'un didésoxyribonucléotide qui stoppe la synthèse,
l'enzyme ne pouvant ajouter de nucléotide à un didésoxyribonucléotide (il n'y a plus de fonction hydroxyle). On
obtient donc une série de molécules d'ADN plus ou moins longues dans le tube.
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Etape 1 : l’ADN a analysé est amplifié en présence d’une amorce de séquençage. L’ensemble est ensuite
incubé en présence des 4 enzymes : La taq
polymérase, l’ATP sulfurylase, la luciférase et
l’apyrase, le substrat l’adénosine 5’
phosphosulfate APS est enfin la luciférine.
Etape 2 : le premier des 04 dNTPs est ajouté dans la réaction .l’ADN polymérase permet l’incorporation de
ce dNTP dans le brin en cours de synthèse, si ce dernier est complémentaire à la base située dans la
séquence { analyser .chaque incorporation de dNTP est suivie d’un relargage d’une molécule de
pyrophosphate (ppi). La quantité de (ppi)
libéré est proportionnelle à celle de dNTP
incorporée.
Etape 3 : en présence de l’adénosine 5’ phosphosulfate (APS) l’ATP sulfurylase transforme le (ppi) en ATP
en quantité équimolaire. Cet ATP sera utilisé comme substrat par la luciférase lors de la transformation de
la luciférine en oxyluciférine et permet
l’émission d’un signal lumineux dont
l’intensité est proportionnelle { la quantité
d’ATP. Ce signal lumineux sera détecté par
une caméra CCD reliée au séquenceur et
visualisé sous forme d’un pic ou
pyrogramme.la hauteur de ce pic sera
proportionnelle aux nombres de (ppi) libéré
qui est elle-même proportionnelle aux nombres de nucléotides incorporés.
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