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JUILLET 2019
1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Malgré des investissements considérables faits par moult acteurs dans la lutte contre le
paludisme, ce dernier reste l’une des premières causes de mortalité chez les enfants de moins
de 5 ans en RDC.
Selon EDS-RDC II 2013-2014, la prévalence du paludisme est de 23%1 pour les enfants de
6-59 mois (goutte épaisse). En sus, bien que les politiques nationales portant notamment sur
la distribution des MILD et la disponibilité des TDR, CTA et l’Artesunate injectable soient
mises en œuvre, 19% de décès des enfants de moins de 5 ans sont attribuables au paludisme.
Cependant, l’accès aux soins essentiels reste problématique pour les enfants souffrant de
paludisme grave dans les zones très éloignées des hôpitaux de référence et des centres de
santé de référence, augmentant de ce fait, les risques de complication et de mortalité dus au
paludisme grave dans ces zones.
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Dans l’effort de contribuer à la réduction de ces décès liés à la difficulté d’accès aux
formations sanitaires de référence, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis à jour
les recommandations visant l’utilisation de l’artesunate suppositoire chez les enfants de
moins de 5 ans, en octobre 2017. Ainsi l’OMS recommande l’administration d’artesunate
suppositoire en dose unique et d’orienter/référer immédiatement l’enfant dans une formation
sanitaire qui peut prendre en charge le paludisme grave. En effet, l’artesunate suppositoire
élimine rapidement 90% ou plus des parasites du paludisme si utilisé dans les conditions
optimales.
C’est dans cette dynamique que s’inscrit le projet CARAMAL avec pour but de contribuer à
la réduction de la mortalité due au paludisme spécialement dans les zones reculées. Il s’agit
d’un projet de recherche opérationnelle financé par UNITAID pour une durée de 3 ans, mis
en œuvre simultanément dans trois pays dont la RDC, le Nigeria et l’Uganda ; et ce, par un
consortium piloté par CHAI (Clinton Health Access Initiative). Les autres membres du
consortium sont UNICEF, Swiss TPH et dans le cas de la RDC, l’École de Santé Publique
de Kinshasa et l’OMS.
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie de prise en charge à partir de la
communauté, les missions non seulement de formation des différents acteurs de la pyramide
des soins mais aussi de suivis post formation/supervisions (en raison de trois suivis post
formation et de deux supervisions pour l’année 2019) ; la formation ainsi que le premier
suivi post formation ayant été realisée dans les zones de sante de KENGE, KINGANDU ET
IPAMU respectivement le mois d’Avril et le mois de Juin de l’année 2019 .
Les évaluations de la formation et du premier suivi bien que satisfaisantes ont montré des
faiblesses à améliorer au cours du processus d’introduction et de mise en œuvre des activités
de prise en charge.
C’est donc dans ce contexte que le deuxième suivi post formation est planifié du 15 au 31
Juillet dans les trois ZS (KENGE, IPAMU et KINGANDU) par une équipe composée des
membres du consortium CARAMAL et du ministère de la santé afin d’assurer d’une part
renforcement de capacité progressif et effectif des différents prestataires en charge de
l’administration du RAS et la prise en charge du paludisme grave chez les moins de 6 ans et
d’autres part d’apprécier la qualité des supervisions faits par les différents acteurs formés sur
le terrain ainsi que les interventions de soutien à savoir le système d’approvisionnement et
particulièrement la disponibilité des médicaments et autres intrants y compris la mise en
œuvre du plan de communication élaboré.
2 OBJECTIFS
2.1 Objectif général
– Evaluer le niveau d’exécution des recommandations formulées lors du Premier suivi post
formation
– Evaluer le niveau de connaissance des RECOSITES ainsi que des Prestataires des
FOSA(CS et PS) relatives à l’introduction du RAS en insistant sur les limites
identifiées lors du premier suivi post formation;
– Vérifier et proposer des corrections pour la tenue des différents outils de travail ;
– Réaliser l’inventaire physique des stocks de RAS au niveau des SSC, PS et CS ;
– Réaliser l’inventaire physique des stocks d’Artesunate injectable au niveau des structures
de référence ;
– Evaluer l’état de mise œuvre des activités de communication.
– Identifier les forces, les faiblesses dans la mise en œuvre du Projet et proposer un plan de
redressement.
3 RESULTATS ATTENDUS
4 METHODOLOGIE
La méthodologie consistera à l’accompagnement des équipes cadres des DPS et des ZS dans la
réalisation du premier suivi post formation des IT, infirmiers responsables des postes de santé ainsi
que des RECOSITES regroupés par Pool des AS :
– Constitution des Pools des AS par ZS par DPS avant la descente aux différentes DPS (au
moins 3 AS /Pool pour au moins 3 jours de suivi par Pool)
– Briefing des cadres de la DPS sur les différents outils de suivi post formation et sur la
méthodologie
– Descente dans les ZS
Briefing des cadres de la ZS sur les différents outils de suivi post formation,
Adoption de l’agenda.
– Descente dans les Pools /AS
– Débriefing de la mission à la DPS.
4.1 Méthodologie spécifique aux Sites des Soins Communautaires
a) Regroupement de tous les IT (des AS avec SSC) et RECOSITES par Pool de Suivi
b) Pré test;
c) Revue documentaire : vérifier le remplissage des différents documents de SSC, proposer les
correctifs et faire un rappel sur le mode de remplissage de la Fiche PEC et de la Note
d’orientation surtout en cas d’orientation.
d) Interview des relais des sites pour la revue de leur connaissance sur les signes d’orientation,
effets indésirables, les algorithmes de PEC, le traitement pré référentiel correct du paludisme
grave avec RAS et Brainstorming sur les techniques de communication en rapport avec
l’utilisation de RAS en utilisant le canevas de Suivi post formation
e) Observation de la Prise en Charge
NB : Il sied de signaler que les RECOSITES doivent venir avec tous les outils (Fiche PEC,
Registre, RUMER, Copie du Rapport Mensuel) utilisés le mois passé qui vont servir pour
la revue documentaire et le dépouillement.
4.2 Méthodologie spécifique aux Formations Sanitaires
Au niveau communautaire
a. Evaluer l’état de mise en œuvre du plan de travail
b. Vérifier si les Reco promotionnels ont été formés(Interview)
c. Vérifier que les Reco ont été supervises par l’IT(cahier de supervision chez le Reco)
f. S’assurer de la disponibilité des outils de communication
g. Vérifier si les supports sont affiches aux endroits appropries
h. Vérifier que les supports de communication ont été distribués aux
bénéficiaires(interviewer quelques membres de la communauté )
i. Vérifier l’utilisation correcte des supports de communication
6 COMPOSITION DE L’EQUIPE :
- PNLP : 5
- PNECHOL-MD : 4