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La Pollution

Les différentes formes de pollution selon que l'on s'intéresse au milieu pollué ou aux types de polluants :

Pollution acoustique
C'est une nuisance liée à un phénomène acoustique (bruit) considéré d'une
manière générale, sans qu'une source particulière soit identifiée ou mise en
cause.

Pollution atmosphérique
Elle se manifeste par la présence dans l'air de particules ou de gaz nocifs ou non, qui entraînent, en fonction de
leur concentration, un inconvénient quelconque.
Définition de la pollution atmosphérique donnée par la Loi sur
l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie de 1996 :
"l'introduction par l'homme, directement ou indirectement,
dans l'atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des
conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la
santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux
écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à
détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances
olfactives".
Exemples : oxydes de carbone, de soufre et d'azote, poussières, particules radioactives provoquées par les rejets :

 des installations de chauffage,


 des moteurs à combustion,
 des installations industrielles,
 des incinérateurs.

Pollution biologique
Cette pollution est due à l'introduction dans un milieu donné d'espèces
exogènes (provenant d'un autre milieu, écosystème ou continent) ou
d'organismes génétiquement modifiés. Elle provoque des modifications de
la faune et de la flore.
Exemples

 espèces invasives (tortues de Floride, abeilles tueuses, fourmis du


feu, l'algue Caulerpa taxifolia),
 espèces domestiques échappées,
 prolifération d'algues dans les plans d'eau (eutrophisation).

Pollution chimique
Elle est provoquée par la présence dans l'environnement de substances
chimiques qui, normalement, sont absentes ou s'y trouvent en très faible
quantité.

Pollution de l'eau
Elle se manifeste par une présence dans l'eau (océans, mers, lacs, fleuves,
nappes phréatiques, etc.) d'éléments toxiques qui engendrent la destruction de
la faune et de la flore. Elle peut rendre l'eau impropre à la consommation ou à
la baignade.
Exemples : effluents ou accidents :

 industriels,
 urbains (eaux-usées),
 agricoles : produits phytosanitaires, élevage intensif, engrais (nitrates, pesticides),
 ydrocarbures (marées noires, déballastages sauvages en pleine mer)

Pollution électromagnétique
Elle correspond à l'exposition excessive ou chronique d'êtres vivants ou
d'appareils à des champs électromagnétiques soupçonnés d'affecter leur
santé, leur reproduction ou leur fonctionnement. Le risque dépend
essentiellement de la puissance des champs électromagnétiques, des
fréquences émises et de la durée d'exposition.
Synonyme : smog électromagnétique

Pollution industrielle
La pollution industrielle est la pollution de l'environnement par l'industrie qui affecte de manière plus ou moins
importante le fonctionnement de l'écosystème :
Exemples :

 rejets gazeux,
 produits chimiques, organiques
 radioactivité,
 lumière artificielle,
 etc.

Pollution lumineuse
Elle est due à un excès de production lumineuse durant la nuit en milieu
ouvert, la pollution lumineuse peut dégrader la perception de
l'environnement et affecter les rythmes biologiques, les activités
nocturnes et les migrations des animaux. Elle peut provoquer des troubles
du sommeil chez les êtres humains.
La principale source de pollution lumineuse est l'éclairage public urbain.

Pollution du sol
Provoquée par l'infiltration d'eau polluée, elle est souvent d'origine industrielle ou agricole : utilisation d'engrais
chimiques, de pesticides ...

Pollution sonore
On appelle pollution sonore, des nuisances sonores provoquées par les
activités humaines lorsqu'elles dépassent des seuils de nocivité pour
l'acuité auditive, la santé ou l'équilibre des écosystèmes.

Pollution visuelle
On appelle pollution visuelle les dégradations visuelles qui portent
atteinte aux paysages et au cadre de vie.
Exemples :
Comment lutter efficacement contre la pollution ?
La pollution serait le phénomène qui détruit la planète par un excès de rejets de déchets. Nous nous sommes
demandé jusqu’où pouvait aller l’homme dans son aveuglement à ignorer les conséquences du développement des
sociétés technologiques et de production industrielle. Ce développement effréné a rompu un équilibre naturel qui
met en danger la vie de l’homme lui-même.

Nous avons dressé le constat des atteintes déjà commises et réfléchi aux solutions possibles pour tenter de
remédier à ce problème.

L’industrialisation des pays riches entraîne un rejet massif de produits avec des conséquences graves sur
l’environnement : rejets, accidents, maladies, exploitation excessive… (Seveso, AZF, Tchenobyl, forêt
amazonienne…). L’homme épuise les ressources et voit à court terme son intérêt immédiat sans se préoccuper des
générations futures. L’homme se comporte sans cesse comme un apprenti sorcier : il expérimente des techniques
dont il ne maîtrise pas les conséquences (OGM, énergie nucléaire, recherche génétique….). Il semble que la
recherche, l’industrie, l’expertise soient animées par un modèle de pensée unique. Le système des lobbies
influence largement les décideurs et notamment les politiques. Tout ce système est basé sur la Loi du profit au
détriment de toute réflexion profonde sur l’Avenir de l’Humanité. Nous sommes tous responsables de cette marche
en avant qui paraît inéluctable : nous nous sommes habitués à un confort que nous payons au moindre coût et il
serait difficile pour tout le monde de faire machine arrière.

L’immoralité est aussi de mise puisque les pays riches n’hésitent pas à exporter leur pollution vers les pays
pauvres ( transfert des déchets, délocalisations d’entreprises polluantes, achats de droits à polluer des USA…etc )
cachant ainsi leurs fautes aux yeux de leurs citoyens et montrant ainsi le peu d’intérêt qu’ils portent à la planète.

L’ensemble de ces phénomènes est rendu possible par un désengagement des États, la dispersion des forces de
protestation et la perte de conscience individuelle.

Malgré ce constat très pessimiste l’homme se doit de rechercher des solutions alternatives pour léguer à ses
descendants une planète propre et tenter de sortir de cette spirale infernale : il se doit de préserver l’avenir de
l’humanité.

Il faudrait diversifier la recherche sur les énergies renouvelables : éoliennes, géothermie, solaire…. On peut faire
des progrès en construisant des voitures qui consomment moins et surtout éviter les pièges des lobbies ( le moteur
propre existe !). Il existe par exemple les supra conducteurs en électricité qui permettaient d’économiser 20%
d’énergie. L’exemple des nappes d’eau en profondeur puisées à l’aide des éoliennes permettrait de moins polluer
que les moteurs diesel : Le modèle occidental est toujours imposé partout ! En matière de transport, le ferroutage
et la navigation fluviale pourraient être développés. Chacun peut aussi dans sa vie personnelle tenter de montrer
l’exemple : économiser l’énergie, circuler moins. Le citoyen peut avoir un comportement de consommateur
responsable en choisissant de boycotter certains produits et en privilégiant des produits « éthiques ».

La voie associative est également un mode d’action pour engager des formes de luttes (Greenpeace). Les citoyens
ont le pouvoir de faire pression sur les politiques qui eux-mêmes détiennent le réel pouvoir de faire respecter la
Loi et de changer le cours des choses ( exemple de l’eau en Bretagne où un grand distributeur a été condamné pour
pollution et s’est retourné contre l’Etat).

Les solutions mentionnées - économies, exemplarité, luttes citoyennes - ne seront efficaces que si l’on pense aussi
à une solution globale pour toute la planète, sachant que les pays pauvres émergeront à leur tour, deviendront des «
Pays-Consommateurs» et également que des besoins exponentiels vont surgir à tous les niveaux en raison de
l’explosion démographique à venir.

Plus que jamais il est temps que l’électeur, le citoyen, l’homme en général fasse passer un message clair à nos
dirigeants pour prendre un virage salutaire pour les générations futures : c’est là notre responsabilité !
La pollution à l'ozone :
Records de chaleur, absence de vent… Toutes les conditions sont réunies pour d'importants pics de pollution. La
situation actuelle est-elle exceptionnelle ? Quels sont les effets de ce gaz sur la santé ? Comment réagir ?
Découvrez l'essentiel sur ce polluant avec Karine Léger, ingénieur à
Airparif.

Pollution - OzoneResponsable communication et ingénieur à Airparif*,


Karine Léger nous précise que "l'ozone (O3) est un polluant
photochimique, qui résulte de plusieurs réactions chimiques entre
plusieurs polluants dits précurseurs (oxyde d'azote principalement,
ainsi que des hydrocarbures ou des solvants)". Schématiquement, le
dioxyde d'azote laisse échapper une molécule d'oxygène sous l'effet
des ultraviolets, qui se combine à l'oxygène de l'atmosphère (O2)
pour former de l'ozone (O3). La pollution automobile, et surtout
l'absence de vent et la chaleur des couches d'air élevées plaquent au
sol ce gaz qui stagne dans les villes.

Quels sont ses effets sur la santé ?

L'ozone est un gaz agressif pour les muqueuses oculaires et


respiratoires. Pénétrant aisément jusqu'aux voies respiratoires les plus fines, il peut ainsi entraîner des irritations du
nez, des yeux et de la gorge, des altérations de la fonction pulmonaire, des essoufflements et des toux. Il exacerbe
les crises d'asthme.

Ses effets sur la santé dépendent du niveau et de la fréquence des expositions mais, chez les personnes sensibles
(enfants, asthmatiques, insuffisants respiratoires, allergiques), les symptômes (picotements et irritation des yeux,
coryza, gêne respiratoire) apparaissent plus nettement à partir de 180 µg d'ozone par m3 d'air. Il ne semble pas
possible de déterminer un seuil en dessous duquel ce polluant serait totalement inoffensif. De plus, les effets d'une
exposition chronique sur le long terme restent encore mal connus.

La pollution est-elle toujours plus importante en ville qu'à la campagne ?

Contrairement à certains polluants comme le benzène, l'ozone peut naviguer et n'est pas forcément originaire de la région
où il est mesuré. Ainsi l'Ile-de-France reçoit actuellement des poches d'air pollué du Nord de la France et de l'Europe 2. Mais
ces masses d'air continuent de circuler, ainsi comme le précise Karine Léger, "Les épisodes de pollution ont essentiellement
été constatés sur les zones rurales placées sous le vent de l'agglomération parisienne, l'Ile-de-France étant alors elle-même
influencée par une masse d'air chargé en ozone lors de son passage les jours précédents sur l'Europe centrale". Compte
tenu des vents dominants, ce sont principalement les zones de Fontainebleau et de Rambouillet qui sont les régions les plus
touchées d'Ile-de-France.

Quelles mesures peuvent-être prises pour réduire cette pollution ?

« Des mesures locales ne sauraient répondre seules au problème de la pollution à l'ozone. Il faudrait au minimum des
décisions interrégionales, voire nationales. Les mesures les plus efficaces ne sont pas forcément celles prises dans
l'urgence des pics de pollution, mais celles prises au jour le jour » déclare Karine Léger.

Le Ministère de l'environnement recommande de différer dans la mesure du possible les déplacements automobiles. Si
malgré tout, vous utilisez votre voiture, adoptez une conduite calme, évitez les freinages, ne laissez pas le moteur tourner au
ralenti, évitez de faire le plein aux heures chaudes, d'ouvrir les fenêtres dans les tunnels, etc.

Mais les habitudes sont parfois difficiles à changer : une fois sur deux, les Européens utilisent leur voiture pour faire moins
de 3 kilomètres, une fois sur huit, pour faire moins de 500 mètres… Mais tout n'est pas si noir, puisque les mesures prises
depuis 10 ans ont permis de réduire les concentrations de dioxyde d'azote de 20 % dans les agglomérations en six ans.

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