Chapitre 1 Partie 4les Lignes de Transmission Complet

Université Larbi TEBESSE Tébessa
Année 2017-2018
Master 1
Filière : Télécommunications
Spécialité :Réseaux et Télécommunications
deuxième semestre
Module :
Canaux de transmission et Composants optiques
Réseaux et Télécommunication Canaux de transmission et Composants optiques

1
Riad SAIDI Année 19-20
Chapitre I. Les lignes de transmission
I-1 Etude générale des lignes en régime sinusoïdal
 Les lignes de transmission permettent le transfert des informations.
 Les distances à parcourir, la bande passante des signaux et la technologie

utilisées dépendent du type d'information.
 Les lignes utilisées pour les liaisons téléphoniques transatlantiques sont

des fibres optiques de plusieurs milliers de kilomètres de longueur
propageant des ondes électromagnétiques à des fréquences optiques
(>1015 Hz).
Réseaux et Télécommunication
Riad SAIDI
Année 19-20
2
Réseaux et Télécommunication Propagation et Antenne Riad SAIDI Année 18-19
 Les composants électroniques dans un circuit intégré sont relies par des
pistes de quelque microns de longueur, des ondes électriques et
électromagnétiques ce propageant à des fréquences allant de quelques Hz
à quelques GHz.
 Elles ont toutes pour but de guider l'information sans perturbation, sans
trop d'atténuation ou de déformation.

Riad SAIDI Année 19-20 3
1. schéma d’une ligne:
 Nous avons une ligne de transmission, de longueur l , alimentée a une extrémité par
un générateur de tension H.F et fermée a l’autre extrémité sur une impédance ZR.
 Quand la longueur de la ligne

et grand devant la longueur d’onde λ, il en résulte que
la tension
Riad SAIDI
et le courantAnnée
varient
19-20
le long de la ligne le cas des hautes fréquences. 4
Réseaux et Télécommunication Canaux de transmission et Composants optiques Riad SAIDI Année 18-19
 Pour faire l’étude du phénomènes de propagation, il faut

modéliser la ligne.
 Le modelé utilise est le réseau suivant:
 En série, une résistance R et une inductance L, pour

représenter respectivement les pertes d'énergie active et
réactive les conducteurs de la ligne.
 En parallèle, une conductance G et une capacite C pour
représenter les pertes d'énergie active réactive dans le
diélectrique de la ligne.
A partir de quand faut-il tenir compte de phénomène de propagation ?
 On doit tenir compte de ce phénomène dès que la tension est suffisamment non
uniforme le long d'une ligne.
 Analysons quelques exemples.

Exemple
1) Réseau SONALGAZ
f=50Hz => λ=c/f= 6000km
 Dans ce cas la longueur d'onde est toujours beaucoup plus grande que la longueur des lignes
utilisées dans le réseau électrique et on peut considérer que la tension est toujours uniforme.
 Il est donc inutile d'introduire la notion de propagation d’onde sur le réseau SONALGAZ.
2) Télécommunication
Réseau informatique Ethernet 10BT : f= 10MHz => λ≈ 30m
 La longueur des lignes pour un câblage en paires torsadées disposées en étoile peut varier de
quelques mètres à 100 mètres.
 Elle n'est donc pas forcément petite devant la longueur d'onde.
 Il faut donc tenir compte de

Riad SAIDI
la Canaux
propagation
Année 19-20
des ondes dans les lignes des systèmes de Telecom.
de transmission et Composants optiques
8
3) Circuits électroniques
Basses fréquences : f= 1MHz => λ≈300m taille des pistes = 10 cm
 Dans ce type de circuit les lignes ce son les pistes, il sont toujours beaucoup plus petites que la
longueur d'onde.
 Il est donc inutile de tenir compte des phénomènes de propagation.
Hautes fréquences : f=10GHz => λ≈ 3 cm taille des pistes = 1 cm

 Dans ce cas, la longueur des pistes est du même ordre de grandeur que la longueur d'onde.
9
 Il est donc indispensable de tenir compte de ces phénomènes de propagation.
2. équations d’une ligne:
Pour cela nous avons la ligne de longueur l suivante:
 Elle est découpée en éléments de longueur dx

modélisés par des quadripôles constitués de 4
composants.


Pour cela nous avons la ligne de longueur l suivante:
 L'inductance L.dx représente les effets magnétiques liés au

passage du courant dans les conducteurs,
 La capacité C.dx modélise le condensateur composé des
2 conducteurs portés à des potentiels différents,
 La résistance R.dx représente les pertes par effet joule
dans les conducteurs
 La conductance G.dx représente les pertes diélectriques.
 L, C, R, G sont définis par unité de longueur et sont les

caractéristiques
Riad SAIDI de la ligne.Année 19-20Canaux de transmission et Composants optiques 11
Régime temporel quelconque
 On va chercher à relier la tension au point (x+𝒅𝒙) à la

tension au point x.
 En appliquant les lois de Kirchhoff : (d’après la loi des

mailles 1ere loi de Kirchhoff)
D’où:
c.à.d. (1) 12

 En appliquant les lois de Kirchhoff : (d’après la loi des

nœuds 2ieme loi de Kirchhoff)
D’où:
c.à.d. (2)
13
En dérivant la relation (1) par rapport à x :
on obtient :
(3)
En remplaçant l’équation (2) dans l’ équation (3) :

Nous aurons:
(4)
Et de la même manière on obtiendra :
(5) 14
On auras:
 De la formulation ci-dessous, on peut tirer deux équations aux dérivées partielles ne faisant
chacune intervenir qu'une variable.
 Ces équations sont appelées les Équation des télégraphistes

Régime sinusoïdal
 Le régime sinusoïdal est un cas particulier de régime temporel.
 Dans ce régime en utilisant les notations complexes.
 L'inductance et la résistance série sont remplacées par l'impédance linéique complexe Z et

le condensateur et la conductance parallèle sont remplacées par une admittance linéique Y.
↔
Régime sinusoïdal
 Dans ce régime, il faut noter que Les éléments composant Z et Y qui sont (L, C, R, G)
dépendent en général de la fréquence.
 Les pertes diélectriques (due a la conductance G) augmentent fortement avec la

fréquence.
 Cela est également vrai pour la résistance des conducteurs (R) qui croît avec la
fréquence à cause de l'effet de peau.
 Par contre en général les éléments réactifs (L et C) en dépendent peu. 17
Régime sinusoïdal
L'application des lois de Kirchhoff nous donne :
ce qui donne (6)
et de la même manière :
ce qui donne (7)
18
Régime sinusoïdal
Impédance de la ligne
(6)
(7)
puis en dérivant (6) et en remplaçant (7) dans le résultat on trouve :
et de même pour
 Ces deux équations appelées équations des lignes, sont équivalentes en régime
sinusoïdal à l'équation des télégraphistes. 19
Régime sinusoïdal
(6)
(7)
Le régime sinusoïdal nous permet d’écrire les équations (6)et (7):

𝝏𝑽
𝝏𝒙
= −(𝑹 + 𝒋𝑳𝝎) I (8)
𝝏𝑰
𝝏𝒙
= −(𝑮Réseaux
+ 𝒋𝑪𝝎)
Riad SAIDI
V
et Télécommunication (9)
Année 19-20 20
Régime sinusoïdal
Et d’écrire les équations suivante:
Comme suit:
(10)
(11)
Régime sinusoïdal
En posons :
 C’est une quantité complexe que l’on appelle la constante de propagation.

On l'écrit
Riad SAIDIsous la forme : Année 19-20 22
Régime sinusoïdal
(10)
(11)
Et d’après ces deux équations:
 Ce sont les équations de propagation de la tension et du courant le long de la ligne

Régime sinusoïdal
Ces deux équations admettent des solutions de la forme :

Régime sinusoïdal
impédance de la ligne
Vi, Ii, Vr, Ir sont des constantes d’intégrations. Il est évident d’après les équations (8) et (9)
qu’elles sont liées deux a deux :
puisque l’on a en effet :

𝑉𝑖 𝑉𝑟 𝑅 + 𝑗𝐿𝜔
=− =
𝐼𝑖 𝐼𝑟 𝐺 + 𝑗𝐶𝜔
 Quantité qui est homogène a une impédance.
Régime sinusoïdal
Posons :
Quantité que l’on appelle l’impédance caractéristique de la ligne.

Domain de validité
 Les termes R,L,G, C sont appelées les constantes ou les paramètres primaires de la lignes.
 Il est possible de les calculer seulement pour les lignes dites TEM(les notions de tension et
courant gardent un sens).
Guide coaxial d’âme (1) et gaine (2) faits de conducteurs

parfaits, cerclant un diélectrique (3) parfait.
 Sur Réseaux
c’estet Télécommunication
lignes le champ électrique E et le champ magnétique H sont dans un plan
Riad SAIDI 27
perpendiculaire a la ligne.Année 19-20
 Pour cela l’appellation du mode TEM(Transversal Electric and Magnetic fields) Champs
électriques et magnétiques transversaux
 Qui nous permettra d’en déduire

les tension et courant pour les lignes coaxiales, bifilaires
qui sont de très bon exemple.
 Dès que les champs ont une composante longitudinale dans la direction de la ligne.
 La notion des tension na plus de sens.
 Les constantes primaires ne peuvent pas être calculer directement c’est le cas des guides
d’ondes
Etude des solutions de l’équation de propagation
 Notre étude on va la faire pour la tension V puisque I aurons la même forme.
Mise en certitude de la superposition de deux ondes

Nous avons d’après :
que:
Et avec :
Donc la tension dans un abscisse x de la ligne et pendant un temp t, est de la forme :
30
Mise en certitude de la superposition de deux ondes
 Cette expression est la somme de deux terme:

 L’un dont l’amplitude diminue lorsque x augmente, pour le déplacement du générateur vers
le récepteur, il indique une onde incidente.
 L’autre dont l’amplitude diminue lorsque x diminue, pour le déplacement du récepteur vers
le générateur, il indique une onde réfléchie.
 De cela la tension sur la ligne résulte de la superposition de deux ondes qui ce
propageant en sens contraire.
31
Caractéristique de ces ondes
Etudions le terme:
 Vi , étant complexe, nous écrirons :
Donc:
 De cela, il s’agit d’une onde d’amplitude qui diminue exponentiellement a mesure que
l’on se rapproche du récepteur. 32

 En un point de la ligne la tension est une fonction sinusoïdale du temps dont la période
dans le temps est:
 En un point de la ligne la tension est une fonction sinusoïdale de l’abscisse x dont la

périodicité dans l’espace est la longueur d'onde est:
 Cette onde se déplace vers les x croissent avec une vitesse constante dite vitesse de Phase:
33
 L'étude du terme:
 Donne de la même façon une onde:
 Dont une onde d’amplitude qui diminue exponentiellement a mesure que l’on se rapproche
du récepteur.
 De périodicité dans l’espace et dans le temps
 Qui se déplace en sens inverse avec la même vitesse . 34

Chapitre I. Les lignes de
transmission
 Ce types d’ondes appelées des ondes progressives amorties.
 Leurs superposition donne naissance a un phénomène d’onde semi-stationnaire.
 Le régime semi-stationnaire c’est le régime général de fonctionnement d’une ligne.
Le paramètre de de propagation
Ce paramètre γ apparait comme un paramètre de propagation dont:
 La partie réelle α est une paramètre d’affaiblissement exprime en Nepers par mètre ou en
décibel par mètre 1dB=0,1151 Np.
35
 La partie imaginaire β est un paramètre de phase exprime en radins par mètre
Expressions de la tension, du courant et de l’impédance
 Les quantités connus sont V0,I0,γ et Zc
 En va calculer V(x) et I(x) en fonction de ces paramètres dans le cas où la ligne est
terminé sur une charge quelconque.
 On a:
36

 D’après les expressions précédentes on a:
37

 En portant ces valeurs dans:
 Nous aurons:
38

 Dans le cas des lignes sans pertes, les relations de la tension et du courant seront sous la
forme suivante :
 Au lieu de
 C’est intéressant de connaitre la valeur de l’impédance d’entrée Z0 en fonction de

l’impédance de la charge ZR
 D’après : alors:
 Dans le cas des lignes sans pertes l’impédance d’entrée Z0 : 39

Cas particulier
a-Ligne terminée par ZR=Zc
 Dans le cas ou ZR=Zc et d’après:

Alors: Z0=Zc
 Dans ce cas l’impédance d’entrée de la ligne est Zc ,et d’après:
 nous voyons que: Z(x)=Zc
 En tout point de la ligne, l’impédance est donc l’impédance caractéristique.

40
a-Ligne terminée par ZR=Zc
 Comme:
 Il en résulte que :
et
D’où :
Et :
 Lorsqu’une ligne est terminée sur son impédance caractéristique, il n’y a pas d’onde
réfléchie.
 Le régime qui s’établit sur cette ligne est appelé régime d’ondes progressives 41
b-Ligne en court circuit (ZR=0)
 Dans ce cas un régime d’onde stationnaire s’établit.
Cela signifie que pour x=l ; ZR=0 et V=0.

Ecrivons donc que pour x=l, V(l)=0.
D’après :
 On aura:
 En calculant V0 ou I0 d’après cette relation et en portant la valeur ainsi obtenue dans les
relations :
42
 En obtient:
43
 Pour les lignes sans pertes :
Au lieu de
0 0
44
c- Ligne en circuit ouvert (ZR=infini)

Cela signifie que pour x=l ; ZR=infini et I=0.
Ecrivons donc que pour x=l, I(l)=0.
D’après :
 On aura:
relations :
45
relations :
46
 Pour les lignes sans pertes :
47
d-Ligne quart d’onde –ligne demi-onde
 Nous avons vu que dans le cas ou une ligne sans pertes est fermée sur une impédance
terminale ZR
 L’impédance d’entrée est :
48
d-1-Ligne quart d’onde
 Si βl=(2n+1)π/2 c-t-d si l=(2n+1)λ/4

𝒁𝒄 𝟐
Deviant: 𝒁𝟎 =
𝒁𝑹
Donc la ligne λ/4 est un inverseur d’impédance :
 Si ZR est réactive. Z0 le sera mais de signe contraire.
 Si ZR est une résistance. Z0 sera aussi une résistance plus grande ou plus petite que Zc
selon que ZR est plus petit ou plus grand que Zc .
 Une ligne λ/4 court-circuit est utilisée comme isolateur HF. Puisque son impédance
49
d’entrée est infinie.
 d-2-Ligne demi-onde
 Si βl=nπ c-t-d si l=nλ/2
Deviant:
𝒁𝟎 = 𝒁𝑹
 Une ligne demi-onde a une impédance d’entrée égale a son impédance de charge.
 Elle est utilisée pour ramener en un endroit donné une impédance égale à une
impédance de charge(antenne) sur laquelle on ne pas faire directement des mesures.
50
3. Ligne avec perte:
 3-1-Les paramètres de propagation et de l’impédance caractéristique
 On a déjà vu precedent que:

Le paramètre de propagation γ est :
 C’est une quantité complexe que nous avons écrit sous la forme:
 Don on peut calculer les expressions de α et β:
D’une part: 𝜸𝟐 = 𝜶𝟐 − 𝜷𝟐 + 𝟐𝒋𝜶𝜷
 D’autre part:
𝜸𝟐 = 𝑹𝑮 − 𝑳𝑪𝝎𝟐 + 𝒋𝝎 𝑳𝑮 + 𝑹𝑪 51
 D’une part: 𝜸𝟐 = 𝜶𝟐 − 𝜷𝟐 + 𝟐𝒋𝜶𝜷
 D’autre part:
𝜸𝟐 = 𝑹𝑮 − 𝑳𝑪𝝎𝟐 + 𝒋𝝎 𝑳𝑮 + 𝑹𝑪
En identifiant:
𝜶𝟐 − 𝜷𝟐 = 𝑹𝑮 − 𝑳𝑪𝝎𝟐
𝟐𝜶𝜷 = 𝝎 𝑳𝑮 + 𝑹𝑪
𝟏
𝜶= 𝑹𝟐 + 𝑳𝟐 𝝎𝟐 𝑮𝟐 + 𝑪𝟐 𝝎𝟐 + 𝑹𝑮 − 𝑳𝑪𝝎𝟐
𝟐
𝟏
𝜷= 𝑹𝟐 + 𝑳𝟐 𝝎𝟐 𝑮𝟐 + 𝑪𝟐 𝝎𝟐 − 𝑹𝑮 − 𝑳𝑪𝝎𝟐
𝟐 52
 Concernant l’impédance caractéristique Z c :
𝑹 + 𝒋𝑳𝝎
𝒁𝒄 =
𝑮 + 𝒋𝑪𝝎
 Nous pouvons l’écrire comme suit:
𝑹𝑮 + 𝑳𝑪𝝎𝟐 + 𝒋𝝎 𝑳𝑮 − 𝑹𝑪
𝒁𝒄 =
𝑮𝟐 + 𝑪𝟐 𝝎𝟐
53
 Les expressions vu précédâmes pour β,α est Zc sont générales.
 Sont difficilement utilisables.
 Elles se simplifient dans le cas des lignes a faibles pertes, qui sont très utilisées en
télécommunications. 54
 3-2-Cas des lignes a faible pertes
 Dans ce cas en peut avoir la possibilité de négliger α2 et R G

 Nous avons:
−𝜷𝟐 = −𝑳𝑪𝝎𝟐
𝜷 = 𝝎 𝑳𝑪
𝟏
𝒗=
𝑳𝑪
𝟏 𝑪 𝑳
𝜶= 𝑹 +𝑮
𝟐 𝑳 𝑪
55
 D’après :
𝑹𝑮 + 𝑳𝑪𝝎𝟐 + 𝒋𝝎 𝑳𝑮 − 𝑹𝑪
𝒁𝒄 =
𝑮𝟐 + 𝑪𝟐 𝝎𝟐
 En négligeant R G et G2 nous aurons:
𝑳 𝑮 𝑹
𝒁𝒄 = 𝟏+𝒋 −𝒋
𝑪 𝑪𝝎 𝑳𝝎
56
 Si les pertes dans le diélectrique sont négligeable par rapport dans les conducteurs , on
aura :
𝟏 𝑪
𝜶= 𝑹
𝟐 𝑳
𝑳 𝑹
𝒁𝒄 = 𝟏−𝒋
𝑪 𝑳𝝎
57
 3-3-Minimisation des pertes
 Pour que α soit minimale, il faut que:

𝒅𝜶𝟐
=𝟎
𝒅𝑳
Est soit:
𝑮𝟐 + 𝑪𝟐 𝝎𝟐 𝟐 − 𝑪𝝎𝟐 = 𝟎
𝑳𝝎
𝑹 𝟐 + 𝑳 𝟐 𝝎𝟐
58
 3-3-Minimisation des pertes
 De cette relation:
𝑮𝟐 + 𝑪𝟐 𝝎𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝑳𝝎𝟐 − 𝑪𝝎𝟐 = 𝟎
𝑹 +𝑳 𝝎
 On déduit :
𝑳𝑮 = 𝑹𝑪
𝜶 = 𝑹𝑮
𝟏
𝜷 = 𝝎 𝑳𝑪 et 𝝂 = 𝑳𝑪
59
I-2 Ondes stationnaires (coefficient de réflexion, taux d’ondes stationnaires TOS-VSWR)
1-Ondes stationnaires
Une onde stationnaire est le phénomène résultant de la propagation simultanée dans

des sens opposés de plusieurs ondes de même fréquence et de même amplitude, dans le
même milieu physique.
Au lieu d'y voir une onde qui se propage, on constate une vibration stationnaire mais
d'intensité différente, en chaque point observé.
Les points fixes caractéristiques sont appelés des nœuds de pression.
60
61
Distance :
-nœuds:
-Ventres:
Points de vue énergie:

62
L'énergie maximal est localisée aux ventres
2-Taux d’ondes stationnaires TOS-VSWR
 Pour un câble d'impédance Zc fermé sur une impédance ZL on
définit :
 Le rapport d'ondes stationnaires :
ZL : L’impédance de la charge
Zc : L’impédance caractéristique.
63
Le coefficient de réflexion est:
Exemples :
 ZL= 0 (court-circuit), ROS=0 et Γ=-1 : réflexion totale avec inversion.
 ZL = ∞ (ouvert), ROS=∞ et Γ =1 : réflexion totale.
 ZL = ZC (adaptation), ROS=1 et Γ =0 : onde incidente totalement

absorbée.
 ZC = 50 Ω et ZL = 75 Ω, ROS=1.5 et Γ =0.2 : réflexion de 20% de l'onde

incidente.
64
 Le rapport d'ondes stationnaires (ROS) et le taux d'ondes stationnaires (TOS)
expriment la qualité de l'adaptation d'antenne, à une ligne de transmission,
coaxiale ou bifilaire.
 Dans une ligne de transmission coexistent une onde incidente, d'amplitude Vi ,

et une onde réfléchie, d'amplitude Vr.
 La superposition de ces deux ondes va produire une onde résultante dont

l'amplitude va varier le long de la ligne.
65
 On observera des maxima aux endroits où l'onde incidente et l'onde réfléchie
produisent des interférences constructives. On a donc Vmax = Vi + Vr .
 Réciproquement, on observera des minima aux endroits où les deux ondes

produisent des interférences destructives.
 On a donc Vmin = Vi - Vr .
Le ROS (en anglais, standing wave ratio SWR) est défini comme le rapport des
extrema: 66
3-Coefficients de réflexion:
 Nous allons change les hypothèse faite précédemment(les valeurs de la tension et

courant en bout de la ligne cite charge).
 Nous avons une ligne de transmission, de longueur l , alimentée a une extrémité par un
générateur de f.é.m. instantanée e=E0cosωt et de fréquence f, terminée sur une charge
ZR .
 Sachant qu’il existe sur cette ligne deux ondes superposées onde incidente et l’autre
67
réfléchie
 Cette fois ci pour notre l’étude du phénomène de réflexion a l’extrémité de la ligne.
 L’origine sera prise au niveau de la charge, oriente l’axe des abscisses du récepteur au
générateur.
 Les équations précédentes seront écrites a -dx au lieu de +dx.
 Dans ce cas les équations seront comme suit :

V
68
 Les solutions générales seront écrites comme :
 A partir de ces équations, on démente que l’on a toujours :
 De-là les expressions de la tension, du courant et l’impédance seront :
69
 Le coefficient de réflexion en un point d’abscisse x de la ligne est défini comme le rapport de l’amplitude
de l’onde réfléchie a l’amplitude de l’onde incidente en ce point :
𝑽𝒓 𝒆−𝜸𝒙 𝑽𝒓 −𝟐𝜸𝒙
𝚪 𝒙 = = 𝒆
𝑽𝒊 𝒆𝜸𝒙 𝑽𝒊
Comme:
𝑽𝒓 𝑽𝑹 − 𝒁𝒄 𝑰𝑹 𝒁𝑹 − 𝒁𝒄
= =
𝑽𝒊 𝑽𝑹 + 𝒁𝒄 𝑰𝑹 𝒁𝑹 + 𝒁𝒄
Donc :
𝒁𝑹 − 𝒁𝒄 −𝟐𝜸𝒙
𝚪 𝒙 = 𝒆
𝒁𝑹 + 𝒁𝒄
 Pour x=0, C-t-d au niveau du récepteur :

𝒁𝑹 − 𝒁𝒄
𝚪𝐑 𝟎 =
𝒁𝑹 + 𝒁𝒄
70
 Il y a deux valeurs importantes a étudié du module du coefficient de réflexion qui sont :
𝜞𝑹 = 𝟎 𝐞𝐭 𝜞𝑹 = 𝟏
 La première valeur se produit lorsque ZR=Zc. Il n’y a pas d’onde réfléchie et :

𝑽 𝒙 = 𝑽𝒊 𝒆𝜸𝒙
𝑰 𝒙 = 𝑰𝒊 𝒆𝜸𝒙
 Dans ce cas un régime d’onde progressive s’établit sur la ligne.
71
 La deuxième valeur se produit dans les trois cas suivant:
𝒁𝑹 = 𝟎 , 𝒁𝑹 = ∞, 𝒁𝑹 − 𝒁𝑪 = 𝒁 𝑹 + 𝒁𝑪
 Dans chacun de ces cas, il s’établit sur la ligne un régime d’ondes stationnaires pures.
 Le cas de la ligne court-circuitée, sera pris en charge puisque on supposeras qu’il s’agit
d’une ligne sans pertes afin que les caractéristiques du régime d’ondes stationnaires ne
soient pas masquées par des effets dues aux pertes
72
1-Cas particulier du régime d’onde stationnaire
a- Ligne en court-circuit
 Puisque ZR=0, alors ΓR =-1 et VR=0. Donc :
𝑽(𝒙) = 𝒁𝒄 𝑰𝑹 𝒔𝒉𝜸𝒙
𝑰(𝒙) = 𝑰𝑹 𝒄𝒉𝜸𝒙
𝒁(𝒙) = 𝒁𝒄 𝒕𝒉𝜸𝒙 Au lieu de
 Dans le cas des lignes sans pertes, nous obtenons :
𝑽(𝒙) = 𝒋𝒁𝒄 𝑰𝑹 𝒔𝒊𝒏𝜷𝒙

𝑰(𝒙) = 𝑰𝑹 𝒄𝒐𝒔𝜷𝒙
𝒁(𝒙) = 𝒋𝒁𝒄 𝒕𝒈𝜷𝒙 73
1-Cas particulier ou ΓR =1 régime d’onde stationnaire
b- Ligne en circuit-ouvert
Dans ce cas ZR=∞, ΓR =1 et IR=0. Donc :
Dans le cas des lignes sans pertes, nous obtenons :
74
c- ligne terminée sur une réactance

Dans ce cas :
𝒁𝑹 = 𝒋𝑿𝑹 et 𝚪𝑹 = 𝒋𝑿𝑹 −𝒁𝒄
𝒋𝑿𝑹 +𝒁𝒄
Dans les cas où Zc est réel :

𝒁𝒄 − 𝒋𝑿𝑹
𝚪𝑹 =
𝒁𝒄 + 𝒋𝑿𝑹
𝚪𝑹 est donc de la forme 𝝆𝒆𝒋𝝓. Nous avons :
𝝆=𝟏 et 𝝓 = 𝑨𝒓𝒈𝝆 = 𝝅 − 𝟐𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 𝑿𝒁𝑹𝒄 . 75
c- ligne terminée sur une réactance

Nous pouvons écrire, d’après les expressions :
On a:
Et, dans le cas des lignes sans pertes :
 Pour 𝝓 − 𝟐𝜷𝒙 = 𝟐𝒌𝝅, la tension est max et le courant est nul.

 Pour 𝝓 − 𝟐𝜷𝒙 = (𝟐𝒌 + 𝟏𝝅), le courant est max et est la tension nul 76
d- Cas général des lignes coefficient de réflexion quelconque

 De la définition du coefficient de réflexion en un point quelconque d’une ligne donnée.
Il résulte que les formules fondamentales :
D’ou :
77
d- Cas général des lignes coefficient de réflexion quelconque
 Dans le cas des lignes sans pertes et en tenant compte du fait que 𝜞𝑹 = 𝝆𝒆𝒋𝝓
78
I-3 Abaque de Smith
1- Description de l’abaque
Intérêt
 Nous savons la relation entre le coefficient de réflexion et l’impédance en un point de la

ligne :
𝚪(𝐱) = 𝚪𝑹 𝒆−𝟐𝜸𝒙
𝟏 + 𝚪(𝐱)
𝒁 𝒙 = 𝒁𝒄
𝟏 − 𝚪(𝐱)
Dans le cas ou en ce place sur l’impédance de charge :
𝟏 + 𝚪𝑹
𝒁 𝑹 = 𝒁𝒄
𝟏 − 𝚪𝑹
79
I-3 Abaque de Smith
Intérêt
 En raisonnant en impédance réduite, z qui est le rapport entre l’impédance Z(x) et

l’impédance caractéristique :
𝟏 + 𝜞(𝒙)
𝒛 𝒙 =
𝟏 − 𝜞(𝒙)
Et:
𝟏 + 𝚪𝑹
𝒛𝑹 =
𝟏 − 𝚪𝑹
80
I-3 Abaque de Smith
Intérêt
 Donc il est possible de calculer z en connaissant 𝜞𝑹 = 𝜞𝒓 𝒆𝒋𝝓
 La détermination de 𝚪𝑹 en mesurant le ROS :
𝑹𝑶𝑺 + 𝟏
𝚪𝒓 =
𝑹𝑶𝑺 − 𝟏
 Il est possible de calcule z(x)en connaissant 𝚪(𝐱) = 𝚪𝑹 𝒆−𝟐𝜸𝒙 le calcule est long.
 L’abaque de Smith est un abaque d’impédance qui permet, connaissant 𝜞 de

déterminer z 81
I-3 Abaque de Smith
Intérêt
On pose: z=a+jb et Γ=X+jY
Selon la relation entre le coefficient de réflexion et l’impédance réduite on a :
𝒂−𝟏+𝒋𝒃 𝒂−𝟏+𝒋𝒃 𝒂+𝟏−𝒋𝒃 𝒂𝟐 −𝟏+𝒃𝟐 +𝒋𝟐𝒃

𝜞= 𝒂+𝟏+𝒋𝒃
= 𝒂+𝟏+𝒋𝒃 𝒂+𝟏−𝒋𝒃
= 𝒂+𝟏 𝟐 +𝒃𝟐
En égalant parties réelles et imaginaires, nous obtenons deux équations:
𝒂𝟐 −𝟏+𝒃𝟐 𝟐𝒃
X= 𝒂+𝟏 𝟐 +𝒃𝟐
et Y= 𝒂+𝟏 𝟐 +𝒃𝟐
82
I-3 Abaque de Smith
1- Fabrication de l'Abaque de Smith

1-a le lieu de Γ lorsque la partie réelle de z est constante et que b varie
𝒂𝟐 −𝟏+𝒃𝟐
X= 𝒂+𝟏 𝟐+𝒃𝟐 et Y= 𝒂+𝟏𝟐𝒃𝟐+𝒃𝟐
Eliminons b entre ces deux équations, nous obtenant:
𝐚 𝟐 𝟏
𝑿− + 𝐘𝟐 = 𝟐
𝐚+𝟏 𝐚+𝟏
Si X et Y sont connus, donc il est possible de connaitre a.
Mais en remarque aussi d’après cette équation qui est la représentation d’un cercle de
rayon R=1/(a+1) et de centre (X0 , Y0 )= ( a/(a+1) , 0 ).

83
I-3 Abaque de Smith
1-a le lieu de Γ lorsque la partie réelle de z est constante et que b varie
On est donc en présence d'une famille des cercles dont les centres sont tous alignés sur une
droite horizontale passant par Y=0.
Grand cercle du
diagramme
𝐚 𝟐 𝟏
𝑿− + 𝐘𝟐 = 𝟐
𝐚+𝟏 𝐚+𝟏
Cas particuliers:
 a=0 donc on auras un cercle de centre (X=0, Y=0 ) de rayon R=1

c’est le grand cercle.
 a=∞ donc on auras un cercle de centre (X=1, Y=0) de rayon R=0

c’est un cercle point 84
I-3 Abaque de Smith
1-b le lieu de Γ lorsque b la partie imaginaire de z est constante et que a varie
𝒂𝟐 −𝟏+𝒃𝟐 𝟐𝒃
X= 𝒂+𝟏 𝟐 +𝒃𝟐
et Y= 𝒂+𝟏 𝟐 +𝒃𝟐
Eliminons a entre ces deux équations, nous obtenant:
𝟐 𝟏 𝟏
On auras : 𝑿−𝟏 + (𝒀 − 𝒃)𝟐 = 𝒃𝟐
Qui est l'équation d'un cercle de rayon R=1/b et de centre (X0 , Y0 ) = (1,1/b).
85
I-3 Abaque de Smith
1-b le lieu de Γ lorsque b la partie imaginaire de z est constante et que a varie
On auras : 𝑿 − 𝟏 𝟐 + (𝒀 − 𝟏𝒃)𝟐 = 𝒃𝟏𝟐
On est donc en présence d'une famille de cercles dont les centres sont tous alignés
sur une droite verticale passant par X=1.
Cas particuliers:
 b=0 donc on auras un cercle de

centre (X=1, Y= ∞ ) de rayon R= ∞
c’est l’axe horizontal.
 b=∞ donc on auras un cercle de

centre (X=1, Y=0) de rayon R=0
c’est un cercle point 86
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
I. Les lignes de transmission
2- Abaque de Smith et utilisation pratique
 L'abaque de Smith est donc le tracé des cercles Re(z)=cste et des cercles Im(z)=cste sur le
plan complexe de Γ.
87
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
L'Abaque que nous utiliserons le

plus souvent se présente comme la
figure ci-contre.
88
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
Exemple :
On peut placer par exemple z =0.3+j0.5.

Pour mesurer 𝛤 = 𝜌𝑒𝑗𝜃 , il suffit de
mesurer la longueur du segment ρ
sachant le rayon du grand cercle vaut 1
(règle de 3) et de mesurer l'angle θ grâce
à l'échelle extérieure (en degrés) ou
d'utiliser les autres échelles en faisant
une règle de 3 (figure ci-dessous) . Qui
donnera pour cette exemple
Γ = 0.62 ej123°.
89
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
2-a Abaque de Smith en admittance
𝑧 𝑥 −1
La relation: Γ 𝑥 =
𝑧 𝑥 +1
𝟏
𝟏−𝑧 𝑥
On peut écrire: 𝚪 𝒙 =
𝟏+𝑧 𝑥
𝟏
Ce qui considère l’admittance Y=1/z

𝟏−𝒀(𝒙)
Ou: 𝚪 𝒙 = 𝟏+𝒀(𝒙)
𝒀 𝒙 −𝟏
Ou encore: −𝚪 𝒙 = 𝒀 𝒙 +𝟏
90
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
2-a Abaque de Smith en admittance
 Il y a donc la même relation entre -Γ et y qu'entre Γ et z.
 L'Abaque de Smith permet donc aussi de calculer y connaissant Γ.
 Il suffit pour cela de poser Γ, de prendre le symétrique de Γ par rapport au centre

de l'Abaque, ce qui donne –Γ, et enfin de lire y en cet endroit.
 Autrement dit on montre que y est le symétrique de z par rapport au centre de

l'abaque. 91
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
Pour l’exemple
présente dans la
section précédente on
auras l’admittance la
symétrie de z par
rapport a l’origine:
92
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
3- Impédances ramenées grâce à l'abaque de Smith (lignes sans perte)
 Connaissant l'impédance en un point de la ligne (par ex au bout de la ligne),

on cherche à déterminer l'impédance ramenée en un point quelconque de la ligne.
 Plutôt que de vouloir calculer cette transformation à l'aide des formules déjà
vu.
 Ce calcule ne pose aucun problème en s'aidant d'un ordinateur ou d'une simple

calculette,
 Il est aussi possible de calculer ceci à l'aide de l'abaque de Smith.

93
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
 Plutôt que de transformer l'impédance, il est plus simple de transformer le coefficient

de réflexion.
 En effet, celui-ci :
𝜞(𝒙) = 𝝆𝐑 𝒆−𝟐𝜶𝑥 𝒆𝒋(𝜽𝑅−𝟐𝜷x)
et dans les lignes sans pertes
𝜞(𝒙) = 𝝆𝐑 𝒆𝒋(𝜽𝑹−𝟐𝜷𝒙)
94
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
 Le module ρR est constant et un déplacement vers le générateur entraîne une

rotation dans le sens horaire sur un cercle de rayon ρR .
 La période de Γ vaut λ/2.
 Quand on se déplace de λ/2 sur la ligne θ -2βx varie de 2π.
 Le point correspondant sur l'abaque fait donc un tour.
 Il existe 3 échelles autour de l’abaque ; une échelle en degrés permettant de repérer

θ(x) l'argument de Γ(x), et 2 autres échelles graduées de 0 à 0.5 tournant l'une
dans le sens horaire et l'autre dans le sens trigonométrique.
95
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
 Nous appellerons ces graduations des graduations d'abaque.
 Un déplacement de λ/2 sur la ligne correspond à une rotation de 2π sur l'abaque et

donc à une variation de 0.5 graduation d'abaque.
 Ces graduations d'abaques correspondent donc a des déplacements normalisés par

la longueur d'onde.
Deplanement sur la ligne Variation de l’argument Graduation sur l’abaque
de ΓR
Sur la ligne 0,5λ 2π 0,5
Sur la baque x (4π/λ)x x/λ

96
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
Exemple:
Une charge ZR = (50-j35) Ω est placée à l'extrémité d'une ligne d'impédance
caractéristique Z0 =50 Ω.
Calculons la valeur de l'impédance à 2cm de la charge. La longueur d'onde λ sur la

ligne à la fréquence de travail vaut 12 cm.
D'abord, pour utiliser l'abaque il faut passer en impédance réduite. zR= 𝒁𝑹

𝒁𝟎
= 𝟏 −0,7j
97
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
Exemple:
zR= 𝒁𝑹
𝒁𝟎
= 𝟏 −0,7j
Plaçons l'impédance
zR sur l'abaque.
On trace un cercle
(de centre = centre
de l'abaque) passant
par zR .
Ce cercle représente
le lieu des
impédances ramenées
sur la ligne. 98
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
Exemple:
zR= 𝒁𝑹
𝒁𝟎
= 𝟏 −0,7j
Il faut ensuite effectuer le déplacement sur l'abaque correspondant au déplacement de
2 cm sur la ligne.
2cm → 2/λ = 2/12=1/6=0,167 graduation d'abaque.
zR est repéré à la graduation 0.348.
Le déplacement de 2 cm correspond à 0.167 graduation d'abaque.
On doit tourner de 0.167 dans le sens horaires puisque l'on se rapproche du

générateur.
99
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
On lit finalement la valeur

de zR(2cm) = 0.5+j0.06 et
donc ZR(2cm)=(25+j 3) Ω.
100
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
4- Lieu des points représentatifs des diverse impédances de la ligne
−𝟐𝜶𝒙 𝒋 𝚽−𝟐𝜷𝒙
On a: 𝚪 = 𝚪𝑹 𝒆 𝒆
Donc lorsque x varie:
Sur une ligne avec perte, ce lieu est une spirale
logarithmique.
Sur une ligne sans perte, le lieu du coefficient de réflexion
est un cercle de rayon 𝚪𝑹.
Alors pour:
 Une ligne avec perte, il faut connaitre α pour tracer la
spirale
 Une ligne sans perte, il faut connaitre un point
representative d’une de ses impedances pour pouvoir
tracer le cercle
Chapitre
I-3 Abaque de Smith
4- Lieu des points représentatifs des diverse impédances de la ligne
Aux intersections d’un tel cercle avec l’axe des reels,

on lit le ROS.
Il ya deux points de la lignes ou l’impedance est
réelle:
Les point ou l’impédance est maximale ou minimale
ces points :
𝒁𝑴 = 𝑹𝑶𝑺. 𝒁𝒄 → 𝒛𝑴 = 𝑹𝑶𝑺
𝒁𝒄 𝟏
𝒁𝒎 = → 𝒛𝒎 =
𝑹𝑶𝑺 𝑹𝑶𝑺
Merci de votre Attention


Chapitre 1 Partie 4les Lignes de Transmission Complet

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Chapitre 1 Partie 4les Lignes de Transmission Complet

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Université Larbi TEBESSE Tébessa

Réseaux et Télécommunication Canaux de transmission et Composants optiques

 Les lignes de transmission permettent le transfert des informations.

 Les distances à parcourir, la bande passante des signaux et la technologie

 Les lignes utilisées pour les liaisons téléphoniques transatlantiques sont

Réseaux et Télécommunication Canaux de transmission et Composants optiques

1. schéma d’une ligne:

 Quand la longueur de la ligne

1. schéma d’une ligne:

 Pour faire l’étude du phénomènes de propagation, il faut

 Le modelé utilise est le réseau suivant:

 En série, une résistance R et une inductance L, pour

1. schéma d’une ligne:

A partir de quand faut-il tenir compte de phénomène de propagation ?

 Analysons quelques exemples.

Réseaux et Télécommunication Canaux de transmission et Composants optiques

1. schéma d’une ligne:

f=50Hz => λ=c/f= 6000km

1. schéma d’une ligne:

Réseau informatique Ethernet 10BT : f= 10MHz => λ≈ 30m

 Elle n'est donc pas forcément petite devant la longueur d'onde.

 Il faut donc tenir compte de

1. schéma d’une ligne:

Basses fréquences : f= 1MHz => λ≈300m taille des pistes = 10 cm

Hautes fréquences : f=10GHz => λ≈ 3 cm taille des pistes = 1 cm

I-1 Etude générale des lignes en régime sinusoïdal

2. équations d’une ligne:

Pour cela nous avons la ligne de longueur l suivante:

 Elle est découpée en éléments de longueur dx

Réseaux et Télécommunication Canaux de transmission et Composants optiques

2. équations d’une ligne:

 L'inductance L.dx représente les effets magnétiques liés au

 L, C, R, G sont définis par unité de longueur et sont les

 On va chercher à relier la tension au point (x+𝒅𝒙) à la

 En appliquant les lois de Kirchhoff : (d’après la loi des

I-1 Etude générale des lignes en régime sinusoïdal

 En appliquant les lois de Kirchhoff : (d’après la loi des

En remplaçant l’équation (2) dans l’ équation (3) :

Et de la même manière on obtiendra :

 Ces équations sont appelées les Équation des télégraphistes

 Le régime sinusoïdal est un cas particulier de régime temporel.

 Dans ce régime en utilisant les notations complexes.

 L'inductance et la résistance série sont remplacées par l'impédance linéique complexe Z et

 Les pertes diélectriques (due a la conductance G) augmentent fortement avec la

 Par contre en général les éléments réactifs (L et C) en dépendent peu. 17

L'application des lois de Kirchhoff nous donne :

ce qui donne (6)

ce qui donne (7)

puis en dérivant (6) et en remplaçant (7) dans le résultat on trouve :

Le régime sinusoïdal nous permet d’écrire les équations (6)et (7):

Et d’écrire les équations suivante:

 C’est une quantité complexe que l’on appelle la constante de propagation.

Et d’après ces deux équations:

 Ce sont les équations de propagation de la tension et du courant le long de la ligne

Ces deux équations admettent des solutions de la forme :

Réseaux et Télécommunication Canaux de transmission et Composants optiques

puisque l’on a en effet :

Quantité que l’on appelle l’impédance caractéristique de la ligne.

Réseaux et Télécommunication Canaux de transmission et Composants optiques

Guide coaxial d’âme (1) et gaine (2) faits de conducteurs

 Qui nous permettra d’en déduire

 La notion des tension na plus de sens.

Mise en certitude de la superposition de deux ondes