✤✤Les gens qui sont dans la gestion de leurs sensa-
Citations / recommandations
• « The truth lies. » - Andrew Solomon
• « Wishful thinking isn’t a game plan. » - Kévin Breel
• «  He who cannot change the very fabric of his
thought will never be able to change reality, and will
never, therefore, make any progress. » - A. Sadat
• « Chop your own wood, and it will warm you twice. »
- Henry Ford
• « Même le meilleur des météorologues ne peut
empêcher la pluie. » - Stéphane Édouard
• « Si ta meuf te dit « on fait un break « ou qu’elle
s’éloigne du jour au lendemain cherche pas , sa
veut elle a trouver un autre gas mais elle attend
d’être sur avant de te quitter ou quand elle verra
que t’es mieux que l’autre gas elle reviendra vers
toi . biensur , après avoir donner sa chatte a l’autre
type mais toi elle te sortira qu’elle avait besoin de
réfléchir ou que t’avais changer avec elle ses der-
nier temps , elle va te sortir les erreurs que t’a faite
pour te faire culbabiliser mais dans sa tête tu reste
un pigeon , elle sera très bien te cacher les choses
. Sachez que la plupart des femmes LÂCHES JA-
MAIS UNE BRANCHE SENS EN AVOIR ATTRA-
PER UNE AUTRE ... » - Commentaire Facebook
• Tous ces jeunes gens tristes, livre de F. Scott
Fitzgerald (notamment la deuxième nouvelle)
• Near death experience, film de Gustave Kervern et
Benoît Delépine
• Take the power back de Rage Against the Machine
Introduction
✤✤On ne gère pas une souffrance, une partie sombre,
un échec. On les intègre.
tions négatives sont souvent les gens chez qui Se reconstruire après
cela explose le plus. C’est-à-dire que plus ça a
une blessure
l’air géré/anticipé/rationalisé, plus quand ça pète
c’est violent.
✤✤Interdiction absolue de faire de la comparaison, rela-
(ce qui ne te tue pas te rend plus fort)
tiviser un problème n’a jamais aidé à s’en sortir.
✤✤Quand vous vous cassez quoi que ce soit, tout le Fiche de résumé
monde veut signer votre plâtre. Mais si vous vous
cassez le moral, personne ne veut signer. ✦✦Réservée aux participants au séminaire Hommes
d’Influence Se reconstruire et guérir plus fort du 12
octobre 2014
Problématique
✦✦Séminaires complémentaires : Confiance en soi ;
✤✤Savoir encaisser la souffrance des autres = savoir Tenacité : ne rien lâcher.
encaisser la sienne. Problématique : la raison pour
laquelle on est globalement inférieur à F en terme Enregistrements disponibles ici :
de savoir encaisser et dépasser ses souffrances, https://mat-consulting.fr
c’est qu’on s’est beaucoup moins intéressé à
aider les autres à dépasser la leur.
6 réactions pour aider
quelqu’un après un choc
(que l’on trouve plus facilement chez F)
1. « Je sais que tu souffres. », mais on ne sait pas
ce que la personne ressent ;
2. Contact physique ;
3. La disponibilité ;
4. Réduire la distance ;
5. Apporter ou donner quelque chose de concret
sans que l’autre ait à réclamer. Pas de : « Si tu as
besoin de quelque chose, n’hésite pas. » ;
6. Se dispenser de la nécessité de parler.
Définitions et concepts
✤✤Douleur et dépression : la douleur c’est quand on ne
peut s’empêcher d’aller mieux avec le temps. At-
tention, on vit avec sa douleur, on l’aime. On se sent
vide sans sa douleur. Si elle reste stable, il y a peut-
être une dépression latente.
✤✤Guérison  : pour être complète, elle n’est jamais
monodisciplinaire. Aujourd’hui guérir veut dire :
s’ouvrir à la vie-talité dans sa globalité et dans
complexité. La dépression n’étant pas le contraire du
bonheur, mais de la vie. Raison pour laquelle F pure
qui veut jouir sans la complexité, sans comprendre,
est dans une approche de la guérison très générale-
ment monodisciplinaire par la psychothérapie.
✤✤Les phases ne sont pas des idées/concepts, mais
des états d’esprit qui vont influer sur votre produc-
tion cellulaire.
✤✤La linéarité asymétrique : dans ces phases, on monte
linéairement d’un en un, mais on anticipe, on sait
qu’on va redescendre. Et on ne redescend pas d’un
en un. On redescend n’importe comment.
✤✤Devenir plus fort, trois critères dans l’ordre croissant
de consommation d’énergie : plus savant, plus ai-
mant, et savoir pardonner/aimer les gens dans
leur globalité.
✤✤Demander de l’aide : il n’y a pas de honte à deman-
der de l’aide, mais il ne faut pas le faire à une source
unique, sinon on grille la personne. Demander à : 1)
vous-même ; 2) si vous en avez une, une source spi-
rituelle ; 3) les autres.
✤✤Médecines alternatives ou pratiques ésotériques :
dans certaines phases, je vous encourage à vous
approcher de médecines alternatives/ésotériques,
abstenez-vous d’avoir un jugement un peu à
l’emporte-pièce. Si vous n’avez pas encore été en
situation d’aller les consulter, c’est peut-être tout sim-
plement que vous n’avez pas eu assez mal.
Techniques
✤✤Technique du pack d’eau : le corps et l’esprit ne
prennent en compte qu’une seule douleur à la fois,
c’est-à-dire que la nouvelle écrase systématiquement la
précédente. Autrement dit, quand vous avez sept mau-
vaises nouvelles, vous n’avez pas sept fois plus mal
qu’avec une.
✤✤Traitements médicamenteux : de tout temps, les traite-
ments contre la souffrance, la douleur, etc., sont toujours
jugés comme insensés par la génération suivante.
✤✤Quand vous êtes en situation de souffrance, de guéri-
son, oubliez l’idée de la vérité, vous ne la voyez pas.
✤✤Entretiens de la maison versus reconstruire une ruine :
la meilleure façon de reconstruire est d’entretenir.
✤✤Les plus esclaves de leur douleur seront ceux qui la
nient, ou qui ne se donnent pas le droit de la ressen-
tir. Vous avez le droit d’avoir mal. Tant qu’un élément
réactive la douleur/la pathologie d’un choc passé, vous
n’êtes pas guérit. Mais attention ! la douleur ne doit
pas devenir normale, sinon vous avez perdu.
✤✤Votre premier ami est votre voix intérieure, car elle vous
accompagne au long du chemin et vous devez lui de-
mander de l’aide, mais elle peut aussi vous manipuler,
et plus vous souffrez, plus vous êtes manipulable.
✤✤Attitude gaie et rire ne sont pas des indicateurs de
bien-être.
✤✤Marqueur fiable de souffrance : reprocher aux autres ce
qu’on leur fait.
✤✤Attention ! dans les moments post-troma/de choc de ne
pas surjouer les mains (relations) trop faibles.
Les phases
✤✤Trois marqueurs vers le bas sur l’échelle :
✤✤Capacité/faculté à prendre les choses personnel-
lement. De toute façon, tous ces problèmes sont liés ;
✤✤La résistance/la non-acceptation des évènements ;
✤✤La résonance entre les évènements.
Phase 1 : Je souffre
✤✤Les phrases clés : « Je souffre. Je me sens super mal.
Ça ne va pas. Personne ne peut rien faire pour moi. Rien
ne marche. Je suis désespéré. Merde. Je t’emmerde. »
✤✤L’obsession : « Ce que je suis en train de ressentir, je
vais le ressentir toujours, ça ne partira jamais, c’est cas-
sé à vie. »
✤✤L’objectif : « J’essaie de comprendre la différence entre
souffrance et douleur. » La souffrance est une distorsion
de la vision qui pousse à s’identifier à la douleur.
✤✤Ce qui énerve : « Ça va passer, t’inquiètes pas, je sais
ce que tu ressens, si t’as… »
✤✤S’en sortir : après le choc, annihiler trois ou quatre de
ses cinq sens, et conserver ceux qui nous procurent le
plus de plaisir. Comprendre la différence entre souf-
france et douleur, arrêter de réfléchir aux causes, se
concentrer sur cette souffrance/douleur comme vie
organique. Cette souffrance n’est pas une pierre dans
votre estomac.
✤✤Qui voir ? Quiconque ne vous enseignant pas de façon
précipitée à sortir de cet état.
Phase 2 : À l’aide, help !
✤✤Les phrases clés : « Help. Je veux que quelqu’un fasse
quelque chose. Enlevez-moi ça. Je suis prêt à tout pour
que ça s’arrête. Je veux bien tout essayer. Je croirai
tout, mais enlevez-moi ça. »
✤✤L’obsession : trouver le génie d’Aladdin qui suppri-
mera le problème comme par magie.
✤✤ L’objectif : être en mesure de ne pas reproduire la
mécanique de la souffrance, c’est-à-dire de ne pas
replonger.
✤✤Ce qui énerve : les remarques extérieures sur les
limites du fameux génie, de sa méthode, ou de son
éthique. C’est-à-dire : « Tu sais, cette solution que tu
as trouvée pour aller mieux, c’est dangereux. »
✤✤Qui voir ? Médecine directe de type allopathique,
chirurgie, ostéopathie, etc.
✤✤S’en sortir : « Je ne suis pas monolithique, il y a des
parties de moi qui vont très bien. D’autres, moins
bien. Et je prends conscience de cette involontaire
polarité. »
Phase 3 : Voir le cycle infernal
✤✤Les phrases clés : « Ça m’est déjà arrivé. Putain, en-
core ça, la même chose. Encore une fois ! Je l’avais
déjà remarqué. J’aimerai arrêter, je n’y arrive pas. Je
continue de recréer/me remettre dans des situations
dont je ne veux pas/n’aime pas, on me l’a déjà fait
remarquer. Je remarque que chacune de ces situa-
tions créer de la tension, me fait mal au dos/à la tête/
une maladie de peau/reins, me fait fumer/boire/me
droguer. Je remarque que je suis dans un cycle,
je veux en sortir. À chaque crise/sortie violente, j’ai
l’impression d’avoir fait un reset. Sauf que c’est un
faux reset, un reset partiel, car le problème se repro-
duit, je refais la même chose. C’est comme si mon
système nerveux n’avait pas reseté à 100 % et conti-
nu à reproduire les cellules qui font mal. »
✤✤L’obsession : « Je suis maudit, ça recommence tou-
jours, toujours, toujours, toujours. C’est toujours la
même chose, je suis maudit. »
✤✤L’objectif :
✤✤1) Accepter que la répétition est fabriquée
quelque part, dans ce qu’on va appeler l’usine à répéti-
tion. En gros, il y a une bande de petits Chinois cachés
dans votre corps qui copient encore et toujours à l’infini ;
✤✤2) La visiter, aller voir les machines, les plans, les
ouvriers, les contremaitres ;
✤✤Et 3) tous les mettre en grève.
✤✤S’en sortir : ne plus voir le praticien comme un magicien
et percevoir ses limites.
✤✤Ce qui énerve : entendre que la cause de la souffrance
est pluridéterminée, qu’elle n’est pas que physique,
qu’elle n’est pas que liée aux évènements. Ou : « Ben
arrête d’y penser. »
✤✤Qui voir ? Quiconque prônant une approche holistique
de la douleur.
Phase 4 : Reprendre le pouvoir
✤✤Les phrases clés : « OK, je ne vais plus supporter ça
très longtemps. Ça suffit. No more. No more ! »
✤✤L’obsession : fuir. Quitter une personne, un job, vendre
sa maison, son appartement…
✤✤Objectif : réaliser que nous avons déshonoré notre
essence. On s’est trahi. En psy on dirait : on a trahi
notre moi. Et prendre la responsabilité totale de la
situation.
✤✤Ce qui énerve : tout énerve. On est irritable, on est
anxieux, on sait pas pourquoi, on sait au fond qu’on est
dans un cycle infernal, mais on n’a pas encore supprimé
les interférences avec notre mind set, et on n’a pas en-
core crié : « Je veux reprendre le pouvoir. » On est sur
le point, mais on est agacé, on est irritable.
✤✤S’en sortir : le sentiment vague de colère incontrôlable
doit laisser place progressivement à une volonté calme
d’aller vers une situation correspondant à notre
vraie nature. Quand on peut réactiver le souvenir de
la douleur sans être submergé, on s’apprête à passer
à la phase 5.
✤✤Qui voir ? Quiconque en mesure de vous provoquer de
l’éveil spirituel (religieux, philosophique, artistique) qui
transcende la réalité matérielle.
Phase 5 : Fusionner avec son côté obscur
✤✤Arriver à admettre qu’à l’origine de cette dissonance, ce
manque, cette gêne, ce truc que l’on ne comprend pas
en soi, et qui fait que l’on sous-réagit, surréagit, réagit
mal dans certaines situations, il y a le fait qu’on a un
trait de caractère très précis, que notre subconscient
connait et qu’il déteste. Cela demande un minimun
d’intelligence, de discernement et de nuance.
✤✤ Les phrases clés : « Quel est le worst case scenario ?
Qu’est-ce qui pourrait se passer de pire ? Qu’est-ce qui
peut me donner la force d’affronter/rencontrer ? Ou encore :
Je voudrais tellement pouvoir m’accepter tel que je suis. »
✤✤Obsession : restaurer une certaine forme d’harmonie.
✤✤Métaphore : La belle et la bête ; Le Grand Bleu et Niki-
ta ; Moby Dick.
✤✤Objectif : arriver à merger/fusionner ce par quoi on se
définit (qui est en général toujours la version positive de
soi), notre part de lumière avec notre part d’obscurité,
ce que l’on pense être soi, avec le noir, avec l’obscur.
✤✤Ce qui énerve : de devoir merger trop tôt.
✤✤S’en sortir : faire face à ses démons, les rencontrer, les
connaitre, ne plus les éviter.
✤✤Qui voir ? Ça peut être son ennemi, ses ex, son parent
disparu, son parent haï, ou ça peut être également en
terme de praticien un hypnotiseur.
Phase 6 : Préparation à la résolution
✤✤Phrases clés : « Ça va péter, mais j’attends de recevoir
quelque chose. Donnez-moi la force de me régéné-
 rer, de survivre à ce qui va se produire, et quoi qu’il
m’arrive, quelle que blessure que je reçoive, de me
régénérer. C’est mon heure, je sens que ça va le faire
bientôt. J’attends le bon timing. Je prends mon élan.
Je vais être près. Je me rassemble. Je me concentre.
Oh god give me stranth. Donnez-moi la force d’af-
fronter. » C’est exactement la sensation que vous
avez la demi-seconde avant de vomir.
✤✤L’obsession : Calmer/arrêter la douleur par soi même
pour ne plus la revivre.
✤✤Objectif : faire procéder aux modifications indis-
pensables au changement dans votre mode de vie
global, prendre des engagements durables. Va alors
apparaitre la serendipity.
✤✤S’en sortir : on sent que quelque chose démange, va
se produire, que la pluie va tomber, que ça gratte,
on a un sentiment d’inconfort, qu’on est sur une diffé-
rence de secret agenda avec sa partenaire…
✤✤Qui voir ? Toute activité qui procure un certain plaisir
et une certaine sensation de maitrise, mais surtout
pas quelqu’un qui va traiter, et donc supprimer, les
symptômes comme en phase 1.
Phase 7 : La décharge
✤✤Les phrases clés : « Oui, c’est la merde, mais c’est
normal. Oui, je me sens pas bien, mais ça va passer.
Ça fait mal, mais c’est pour mon bien. Combien de
temps est-ce que ça va encore durer ? J’ai envie de
faire le ménage. J’ai envie de faire le vide. »
✤✤Obsession : « Est-ce que cette sensation de ne pas
être exactement à ma place est normale ?  Et : Est-ce
que je suis en train de faire le bon choix ? Est-ce que
je ne vais pas le regretter ? »
✤✤L’objectif : let it go, comprendre que si on souffre de la
perte de la partie (personne, matériel…) qui s’en va,
c’est qu’on en a fait une partie intégrante de nous.
Pourquoi ? Le philosophe indien Krishnamurti disait :
« Résoudre le problème de quelqu’un c’est le com-
prendre parfaitement sans le juger, juste voir clair. Et en
son temps, cette compréhension s’étendra au patient. »
✤✤S’en sortir : la décharge est notre partie perte, c’est faire
le ménage, mais en foutant un peu plus le bordel de
façon temporaire afin de décider ce que l’on garde et
ce que l’on jette. Ce ménage est indispensable parce
qu’on a besoin de plus de place disponible pour remplir
celle-ci avec les nouvelles infos, expériences de vie, qui
ne doivent pas être une répétition ou un prolongement
de celles du passé.
✤✤Ce qu’on ressent :
✤✤La peur, du changement, de perdre le contrôle, de
la pauvreté, de la solitude voire de la mort ;
✤✤L’inquiétude des gens qui nous aiment ;
✤✤Du ressentiment, une volonté de punir et de faire
souffrir les gens que l’on a associés indirectement ou
directement à notre souffrance, qu’ils aient été négatifs
ou positifs (ingratitude pour l’infirmière).
✤✤« Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour être
en train de dégobiller ma bille comme ça ? Et d’être en
train de quitter cette personne, être en train de démé-
nager, être en train de changer de boulot, être en train
de changer de façon d’être, être en train de changer de
caractère, être en train de changer de tout ? »
✤✤Culpabilité ;
✤✤Sentiment d’inutilité de ce que l’on met en place.
✤✤Ce qui énerve : entendre que l’on est « malade » et
qu’il faut se soigner à tout prix, alors que l’expression de
ce bordel temporaire est peut-être le meilleur marqueur
que l’on est en train de le dépasser. « Tu te décides
peut-être un peu vite. Prends ton temps. Ne bouge
pas. » Alors qu’en fait, ta décision elle n’est pas rapide,
ça fait six mois que tu la mûris.
✤✤Qui voir ? Comme c’est le bordel, la phase d’excitation
la plus haute, c’est peut-être l’unique moment d’une où
on est en droit des antihistaminiques, ce faire masser,
calmants léger, afin de nous aider à la surpasser.
Phase 8 : Le vide
✤✤Les phases clés : « Je me sens vide, j’ai l’impression
d’être en territoire étranger, alors que je suis chez moi.
J’ai l’impression de ne plus savoir où j’habite. »
✤✤L’obsession : «  What next  ?  » La nature a horreur du
vide, donc c’est jouissif pendant quelques minutes, et
la première question que tu te poses quelques minutes
après c’est : « What next ? Qu’est-ce qui va venir là ? Je
veux et j’ai besoin de passer à autre chose. »
✤✤L’objectif : le plus possible expérimenter, sentir, vivre
cette sensation de vide, cette vulnérabilité, parce que
c’est cette sensation de vide et de vulnérabilité tempo-
raire qui va vous donner cet état extrêmement précieux
(qui se vit très peu de temps dans la vie) qui est cette
sensation d’être une page blanche, tout est possible.
Ne surtout pas attraper la liane suivant à ce moment-là.
C’est votre voix intérieure (à qui on doit toujours faire
confiance, lissen to your gut filling) qui vous dira quand
attraper la branche suivante. Votre état d’esprit, logiciel
interne, petit gouvernail est disponible et en mesure
de répondre aux questions que vous allez lui poser.
Comprendre la différence entre seul, mais pas solitaire.
✤✤Ce qui énerve : rencontrer à ce moment précis quelqu’un
qui nous déçoive. Pourquoi ? Parce qu’on est en mode
page blanche, on est en mode grande vulnérabilité phy-
sique et émotionnelle.
✤✤S’en sortir : les décisions que l’on n’osait pas prendre,
du type déménager, du type passer de chez ses parents
à un studio, etc., viennent d’elles même, sans effort
de notre part. On devient conscient des conséquences
de nos actions et on commence à faire des choix qui
nous semblent plus justes, que l’on commence à nous
aimer plus, à aimer ceux qui sont autour de nous, à
avoir de la gratitude.
✤✤Qui voir ? Si on a une spiritualité/croyance, on est tota-
lement ouvert à la prière, à l’idée de communier/se
connecter avec sa croyance, avec toute une game
d’activités pré-communautaire.
Phase 9 : L’énergie
✤✤Sensations clés  : arriver à sentir que cette énergie
est la sensation profonde, intime et précise d’une
connexion à l’environnement et au monde. Se
rendre compte que l’on est une force en train de se
déployer, que l’on est en train de grandir, d’apprendre,
d’expérimenter, de changer. Que ce changement ne
doit jamais s’arrêter, et que c’est dans le fait que ce
changement ne s’arrête jamais et que l’on est qu’une
force en train de se déployer, qu’est la racine de
notre énergie.
✤✤Obsession/Objectif : accepter qu’au-delà de notre
matière, donc de notre quantité de force déterminée à
un moment donné, ce qui compte le plus c’est l’éner-
gie du mouvement, c’est la respiration, c’est la respi-
ration profonde, c’est le chant, c’est la danse, c’est la
musique, c’est le mouvement, c’est le tantrisme, c’est
le sport, etc.
✤✤Ce qui énerve : perdre cette connexion à l’énergie
comme s’il nous manquait soudainement quelque
chose, alors qu’elle est par nature un flux qui va et
qui vient.
✤✤S’en sortir : accepter ce principe naturel de res-
piration, d’alternance et d’équilibre. Être le S qui
sépare le yin et le yang. Cette phase est temporaire
et excessivement agréable (on a franchi toutes les
phases difficiles), on se reconnecte à ce qui arrive,
mais ce n’est qu’une phase de l’évolution vers
cette nouvelle personne qu’on est en train de
créer, il ne faut pas s’emballer.
✤✤Qui voir ? Taï-chi.
Phase 10 : Le mojo
✤✤Sensations clés : « Je me sens extrêmement vivant, je
suis plus en vie qu’en vie. Si j’avais des ailes à cet
instant précis, je pourrais voler. J’ai l’impression d’être
le monde tout entier, d’inclure en moi tous ceux qui sont
autour de moi, d’être le roi de la pièce/fête, que tout
le monde m’appartient/est à disposition… » C’est la
connexion aux autres.
✤✤Huit façons de sentir la connexion aux autres :
✤✤la lumière ;
✤✤les sons ;
✤✤sentiment de paix ;
✤✤sentiment de calme ;
✤✤l’amour ;
✤✤la joie ;
✤✤le savoir ;
✤✤la puissance.
✤✤L’objectif : plus de séparation entre soi et les autres.
✤✤Ce qui énerve : les gens qui ont besoin de verbaliser et
de mettre des mots.
✤✤S’en sortir : réaliser que derrière la jouissance du mojo
de la phase 10, il y a de l’égocentrisme, et que l’on fait
souffrir certaines personnes.
Phase 11 : Le micro
✤✤Les phrases clés : « Je n’ai plus besoin de prouver,
d’être en validation, d’être en compétition, d’être en ex-
clusivité, et j’ai envie de transmettre. »
✤✤L’obsession : il n’y en a pas.
✤✤L’objectif : voir les nouvelles perspectives comme de
vraies nouvelles perspectives, pas des déformations
manquées d’anciennes (retrouver quelque chose de
l’ex). Il faut être en 11, c’est-à-dire près de la perfection,
pour arriver à ressentir humilité et compassion pour
ceux qui sont encore en phase antérieure. Se rendre
plus disponible, bienveillant et ouvert aux autres.
✤✤Ce qui énerve : que l’on ne comprenne pas que votre fa-
çon de faire le bien et de partager, votre générosité se lit
justement dans vos actions infimes et quotidiennes.
Que l’on vous propose de marquer le coup en dehors de
votre quotidien, car il est votre porte de sortie.
✤✤S’en sortir : par le sentiment de communauté.
Phase 12 : La communauté/le groupe
✤✤« Chacune de mes décisions (voir phase 11) est faite
en fonction de ces deux directions : Donnez-moi la
force de voir les autres comme ils sont vraiment, de
les accepter dans leur réalité. J’ai envie de faire des
cadeaux et de recevoir. Plus j’aime quelque chose, plus
je l’apprends vite, donc j’ai intérêt à beaucoup aimer
pour beaucoup savoir. » La phase 12 pour résumer
c’est : « Je veux faire des choses qui me plaisent
avec des gens qui me plaisent. » L’argument logique
qui permet d’arriver à ça, c’est : « chacune de mes déci-
sions, actions est faites en fonction de : « Est-ce que
je veux guérir, devenir plus fort ? Ou abimer et fai-
blir ? »
✤✤L’arme absolue de la phase 12, c’est rejoindre une
communauté ou la créer, c’est-à-dire développer
une surempathie ou prendre conscience des transferts
de responsabilité qui s’opèrent à mon insu dans les
tâches que je m’approprie ou que je délaisse (jeter
des choses par terre en disant sans se procurer de qui
ramassera).
✤✤Brigitte Bardo, qui était l’actrice la plus belle et sexy du
monde, et qui avait tous les hommes à ses pieds, a abdi-
qué le monde du cinéma, donc le monde de la comédie,
de la mascarade, de l’apprêtement, etc., pour rejoindre
et créer autour d’elle une communauté de gens qui sont
contre les souffrances animales.