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Au cours des deux dernières décennies ; nous avons assisté dans tous les domaines

scientifiques à une évolution vers une plus grande précision de fonctionnement et de prise de
décision. Cette tendance est liée ; d’une part ; à l’explosion des systèmes informatiques et ;
d’autre part à la complexité et la miniaturisation des systèmes électroniques. C’est ainsi que la
micro-technologie a vu le jour, elle s’appuie sur les technologies spécifiques et englobe les
technologies développées dans les disciplines scientifiques diverses telles que la physique, la
mécanique, l’électromagnétisme, l’optique, la chimie et la biologie … D’ores et déjà des
avancées substantielles ont été réalisé avec la conception et la fabrication des systèmes
intelligents comprennent les organes de détection de l’information, de mesures des signaux,
de traitement des données, de visualisation et de fonctionnement [1].

Que ce soit dans le domaine lié à la physique, la chimie ou la biologie le développement des
techniques d’analyse n’a pas échappé à cette tendance. Pour rependre aux besoins de
miniaturisation, de production de masse, d’autonomie, de performances, de fiabilité et de
cout, le développement des capteurs et des biocapteurs a vu le jour et s’est effectué sur trois
grand axes : non encombrement, miniature et rapidité [1-2].

Dans ce travail nous nous intéressons aux biocapteurs et leurs principes de fonctionnements
ainsi qu’un exemple d’application, nous présenterons ce travail sous frome de deux chapitres
le premier sera consacré à la revue bibliographique et le second à un exemple d’application.

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I.1. Définition générale d’un biocapteur :

Un biocapteur est défini comme un dispositif de mesure qui utilise une entité biologique
(enzyme, anticorps, antigène, cellule…) pour détecter ou quantifier un analyte spécifique [1].

I.2. Principe d’un biocapteur :

Un biocapteur est obtenu par la combinaison d’un élément biologique (bio récepteur) et d’un
transducteur (mode de détection) afin d’assurer la transformation du phénomène biologique
(réaction de catalyse, phénomène de reconnaissance) en signal électrique (voir figure I.1) [1].

Bio-récepteur Amplificateur
Traitement
du signal
Transducteur

FigureI.1. Schéma de principe d’un biocapteur [1].

I.3. Composés biologique et transducteurs employées pour la construction des


biocapteurs :

Combinaisons différentes

Élément biologique Transducteur Exemple


- Enzyme Électrochimie
- Micro-organisme Potentiométrie Électrodes rédox et
- Tissue (plante ou animale) sélectives aux ions (ex.
- Anticorps marqué avec électrode de verre,
enzyme électrodes sélectives au
CO2, NH3 et sulphide)

Membranes et anticorps Impédancemétrie

- Enzyme Ampérométrie Détection de H2O2/O2,


- Micro-organisme électrodes aux enzymes
- Tissue –
Anticorps marqué avec
enzyme

- Enzyme -Bicouche Conductimétrie Électrodes de Pt ou Au pour


lipidique déterminer le changement de

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- Anticorps Optique conductivité de la solution
- Acide nucléique Fluorescence due à la production d’ions

- Anticorps Résonance de plasmons de Photodiodes, fibre optiques,


- Antigène surface (SPR) puces à ADN
- Enzyme
- Acide nucléique

- Anticorps Acoustique BIAcore (avec surfaces d’Au


- Antigène ou Ag)
- Enzyme
- Acide nucléique

- Enzyme Calorimétrie Dispositifs piézoélectriques,


- Micro-organisme microbalance à cristal quartz
- Cellule

Thermisteur ou thermopile

Tableau I.1. Différentes combinaisons des composés d’un biocapteur [3].

I.4. Caractéristiques d’un biocapteur :

 Sélectivité ;
 Précision ;
 Reproductibilité ;
 Limite de détection ;
 Sensibilité ;
 Temps de repense.

I.5. L’impédancemétrie

La spectroscopie d’impédance électrochimique est une technique non destructive adaptée à


l’étude des propriétés électriques interfaciales. Elle permet de différencier les divers
phénomènes susceptibles de se produire dans la cellule électrochimique en fonction de la
fréquence. Le transfert de charge qui a lieu entre l’interface et l’électrode est défini comme un
phénomène rapide qui se produit à hautes fréquences, tandis que le transport de matière qui a
lieu entre l’interface et l’électrolyte, est défini comme un phénomène plutôt lent qui se
déroule à basses fréquences. La mesure de l’impédance s’effectue dans une cellule classique à
trois électrodes
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L’impédance Z(ω) est un nombre complexe qui peut être écrit sous deux formes équivalentes

Z(ω) = |Z(ω)| e jφ(ω) ou Z(ω) = Zr (ω) + j Zi (ω)

|Z| étant le module de l’impédance, φ le déphasage, ω la vitesse angulaire appelée aussi


pulsation, Zr la partie réelle et Zi la partie imaginaire [2].

II.1. Détection de l’ochratoxine par un biocapteur enzymatique :

Les capteurs à ADN ou enzyme sont appelés biocapteurs d’affinité. Le principe repose sur un
phénomène de reconnaissance entre biomolécule (ADN / ODN, Anticorps / Antigène …) [1].

Dans cet exemple nous allons expliquer le concept de détection de la toxine par un biocapteur
enzymatique par le mode d’impédance [2].

Et pour cela on utilise 3 électrodes : de travail, de référence et auxiliaire [2].

 Electrode de travaille stable et conductrice fabriquée à l’aide de métaux nobles comme


l’or ou carbone
 Electrode de référence qui est désigné pour maintenir un potentiel de référence connue
et stable
 Electrode auxiliaire qui sert au passage du courant à travers le système et non a travers
l’électrode de référence

II.1.1. Première étape

C’est de préparer deux échantillons du bio-récepteur que l’on dépose sur le transducteur :

 Le premier échantillon seul on le dépose sur l’électrode de référence


 Le deuxième comportant la toxine sur l’électrode de travail
La toxine est captée par le bio-récepteur par sélectivité sur la zone active de dernier
(interface) soit par des laissons ionique ou Vender-Walls. [2].

II.1.2. Deuxième étape

Elle concerne la mesure de la quantité de la toxine captée par le bio-récepteur et la


transformer en un signal.

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FigureII.1. Dispositif expérimentale pour la mesure d’impédance [2].

Un potentiostat relié aux trois électrodes, nous permet de polariser l’électrode de travail par
rapport à l’électrode de référence en surimposant une perturbation sinusoïdale de faible
amplitude et le pilotage et l’acquisition des paramètres expérimentaux se fait par
l’intermédiaire d’un logiciel Volta Master 4. Ce potentiomètre conduit à un diagramme appelé
diagramme de Nyquist et Warburg qui donnent différentes résistances. [2].

Figure II.2. Diagrammes d’impédance avant et après ajout de différentes


concentrations de la toxine [2].

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 Ce diagramme nous permet de définir plusieurs paramètres dont :

La résistance de transfert de charge (Rct) se lit sur l’axe Zr et équivaut au diamètre du demi-
cercle. Elle correspond au transfert d’électrons entre l’électrode de travail et l’électrolyte. En
absence d'une espèce redox, Rct est remplacée par la résistance de polarisation dite (Rp) [2].

 Le Rp est proportionnel à la concentration de la toxine [2].

Conclusion :

 L’objectif de ce travail est d’expliquer le principe de fonctionnement du biocapteur sur


l’ochratoxine.
 L’impédance est l’une des méthodes la plus utilisé dans les biocapteurs d’affinité.
 L’impédance nous a permis de déduire la relation entre la résistante de polarisation en
fonction de la concentration de l’ochratoxine.

Références Bibliographique

 [1] René Lalauze. Capteurs chimiques, biocapteurs et biopuces. LAVOISIER,2012 p


217,283,284,285,287.
 [2] Fatma Dridi. Développement d’un nouveau biocapteur enzymatique ultrasensible
pour la détection conductimétrique de l’ochratoxine A dans l’huile d’olive. Ingénierie
des aliments. Université de Lyon, 2016. Français.
 [3] B.M. Paddle, « Biosensors for chemical and biological agents of defence interest »,
Biosensors & Bioelectronics 1996, 11, 1079-1113

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