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Exploitation du document 1

On admet que la différence phénotypique entre les parents est due à un seul
gène pour chaque caractère (couleur du corps, longueur des ailes).
Croisement 1 : les parents étant homozygotes, ils ont pour génotypes : n+n+,
vg+vg+ pour le premier à corps gris [n+] et ailes normales [vg+] et nn, vgvg
pour le second à corps noir [n] et ailes vestigiales [vg].
Le génotype de la descendance homogène (F1) est donc : n+n, vg+vg. Le
phénotype de ces F1 étant : corps gris, ailes normales, n+ et vg+ sont des allè-
les dominants et n et vg des allèles récessifs.
Remarque. À ce stade, on ne peut écrire les génotypes sous forme de frac-
tions car on ne sait pas si les gènes concernés sont liés ou non.
Croisement 2 : les drosophiles F1 étant croisées avec des individus doubles
récessifs, il s’agit donc d’un test-cross. Puisque les mouches présentant les
deux phénotypes récessifs ne produisent que des gamètes n, vg, les phéno-
types de la descendance traduisent donc les génotypes et les proportions des
gamètes produits par les mouches F1, soit :
n +, vg + = 47 ,3 % n +, vg = 4 ,2 % n, vg = 43 % n, vg + = 5 ,5 %
Puisque les individus F1 ont produit quatre types de gamètes en quantités iné-
gales, cela signifie que les deux gènes en jeu sont situés sur le même chro-
mosome.
Le génotype des F1 peut alors s’écrire : n+vg+ / nvg (ou n+vg+ // nvg).
La production de gamètes recombinés n+vg et nvg+ montre que la méiose est
source de variabilité génétique.

Exploitation du document 2
Le document montre des chromosomes homologues formés chacun de deux
chromatides, appariés en prophase de la première division de la méiose. Ils
©HATIER
tendent à se séparer, sauf au niveau des chiasmas, au nombre de deux sur le
cliché et sur la figure 1a. Le chiasma du milieu montre clairement qu’il peut
être une zone d’échanges entre chromatides non sœurs homologues
(figures 1b et 1c).

chiasmas
centromères
a

chromosomes
homologues
chiasmas
Prophase
b centromères (1re division
de méiose)

Métaphase-
anaphase
c
(1re division
de méiose)

Figure 1

Parmi les gamètes produits par les F1, les gamètes vg+n et vgn+ possèdent
une nouvelle association des allèles des deux gènes par rapport à ceux des
parents n+vg+ et nvg. Au cours de la gamétogenèse des F1, certaines méioses
ont donc donné naissance à de nouveaux types de gamètes.
La production de gamètes recombinés, alors que les gènes sont liés, ne peut
s’expliquer que si les loci des deux gènes sont situés de part et d’autre d’un
chiasma comme le montre le schéma théorique de la figure 2 ; les échanges
se font alors par crossing-over.

Remarques
• Puisque le pourcentage de gamètes recombinés est faible, c’est que la fré-
quence des crossing-over (donc des chiasmas) entre les deux gènes est faible,
ce qui conduit à penser que les deux gènes sont proches l’un de l’autre sur le
chromosome.
• Si on considère chaque caractère isolément, on voit que les F1 produisent
approximativement autant de gamètes n + ( 78 + 7 ) = 85 que de gamètes
n ( 71 + 9 ) = 80 , idem pour vg + et vg. Cela prouve que la différence phéno-
typique pour chaque caractère est due à un seul gène.

©HATIER
début de prophase 1 prophase 1

vg+
vg+ vg+ vg vg vg+ vg vg
+ + +
n n+
n n n n n n

Chromosomes homologues à 2 chromatides


situés dans une cellule de la femelle de F1
(seul un chiasma est pris en compte)

anaphase 1 télophase 1

vg+ vg vg+ vg+


vg+ vg vg vg
+
n+
n n
n n+ n n+ n

Chromosomes à 2 chromatides qui se répartiront


dans 2 cellules distinctes

télophase 2

vg+ vg+ vg vg

n+ n n+ n

Chromosomes à 1 chromatide répartis


dans 4 cellules distinctes (gamètes)
Figure 2

©HATIER

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