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~i~

EPIGRAPHE

« Même si la solution qui a votre préférence est rejetée par la majorité de vos
concitoyens, rien ne vous interdit néanmoins d’estimer que le système
(démocratique) est plus juste que n’importe quel autre que vous pourriez
espérer voir mis en place .»

Robert DAHL.
~ ii ~

Dédicace

A mes parents  Joseph Désire BAKANGA BOLENDE BABO et Christiane NDOMA


MATANTU auteurs de ma vie et de ce que je suis
À mes frères et sœur Francis BAKANGA, LAURETTE NDOMA, Davina BAKANGA,
Emilianne MWITABAYI, MAGIC BAKANGA et WENDY BAKANGA

Myriam BAKANGA
~ iii ~

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail qui marque la fin de notre parcours à l’université mes


remercîments s’adressent à l’éternel mon Dieu, le maître de ma vie.
A mon second maître le Professeur Léon MBEMBO qui a accepté de diriger
ce travail.
Aux autorités de la faculté de communication sociales dont ; les professeurs
et Assistants tous artisans majeurs de ma formation.
A mes parents Joseph Désire BAKANGA BOLENDE BABO et Christiane
NDOMA MATANTU a causse de leur amour qui n’ont jamais cessé de me prouver et pour
m’avoir appris le chemin de l’école.
A mes frères : Magic KAYOMBA et Francis BAKANGA pour leur amour.
A mes sœurs : Davina BAKANGA, Laurette NDOMA, Davina BAKANGA,
Emilianne NDOMA, WENDY BAKANGA pour la confiance qui m’ont toujours soutenue et
applaudie.
A mes oncles, tantes, cousins et cousines, particulièrement à la famille
NDOMA, la famille BOLENDE, madame Mamie MENGI, Audery BOKOLO, Asha
MOLOLO, Bijoux BOLENDE.
A mes amis : la Famille MUNKOKOLE Annabelle, la Famille
KWANZAMBI, Yanick MPONGO, Brian EKOMBOLO, Medine META, Norbert BOLIA, à
mes amis de MAFUTA, pour le sourire qu’ils ne cessent de me donner à chaque instant de ma
vie.
A mes collègues de ma promotion ; Josianne KATUMBA, Joel ALI, Yvia
NSOKIE, Grace PIPINA, Maxence LWAMBA, Virginie MBENZA, Exaucé NKELANI, avec
qui j’ai passé mes moments des joies et dans les moments de peine.
A ceux qui m’ont toujours soutenue dans la prière, père Maurice, Yves
PAYENZO, la chorale chaloom, Bilenge ya Mwinda.
A toutes les personnes qui sont toujours été là pour moi de près comme de loin,
mais que je n’ai pas pu citer ici.

MYRIAM BAKANGA
~1~

INTRODUCTION GÉNÉRALE

O. Objet d’étude

Ainsi, l’objet d’étude de ce travail est essentiellement de connaître comment


l’identité électoral de Marie Josée Ifoku a été construite dans le medias précisément
par les émissions télévisuelles, réalisées lors de la campagne présidentielle de 2018.
I. Problématique
Le présent travail porte sur : « L’identité électorale de Marie-Josée IFOKU
pendant la campagne présidentielle de 2018. Une analyse des émissions télévisées ».
De nos jours, les medias ont autant marqué le 21 ème siècle. Que ce soit la
télévision, l’internet, le livre, la radio, etc. nul ne peut ignorer que les medias
permettent de partager les informations et contribue à la construction de l’identité d’un
personnage.
En effet, Daniel Dayan1 affirme que dans les medias, les téléspectateurs ne
se comportent plus comme un récepteur passif, mais fait de critique et de
sélectivité. C’est-à-dire les téléspectateurs sont actifs. Les élections constituent l’un
des piliers majeurs pour la démocratie, elles sont à la une avec laquelle l’on mesure la
participation citoyenne et le renouvellement du personnel politique2.
En ce sens, l’article 6 de la constitution du 18 Février 2006 3 s’attelle sur le fait
que ; «  tout Congolais jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de créer un
parti politique ou s’affilier à un regroupement politique de son choix ». Nous pouvons
donc dire que les élections impliquent la démocratie, cette dernière entraîne une
pluralité des partis politiques. En effet, la période électorale est souvent un moment de
grande tension sociale et politique entre compétiteurs des postes à pourvoir
notamment : le parlement, les collectivités territoriales et la présidence de la
République.

1
DAYAN, D. cité par CABIN, PH. , La communication Etat du savoir, 3ème. Bordeaux, Sciences Humaines,
2001, p. 283.
2
GRACIEN, J et Alli., Créative associer international, in Ramark, Avril 2005, p.3.
3
Journal officiel de la Constitution du 18 Février 2006, p.12.
~2~

L’engagement social et la participation économique de femmes congolaises


sont des contributions évidentes à la survie de la société de leurs pays. Mais leur
potentiel politique est resté un capital inexploité, faute de soutien aux actions
féminines, tant par le pouvoir congolais que par les organisations internationales
impliquées dans le soutien au processus de développement social, économique et
politique en RD Congo.
Ainsi, force est de constater que le niveau de représentativité de femmes
congolaises aux différents niveaux de décisions a été déficitaire, et les dernières
élections, malgré tous les espoirs affichés, n’ont pas réussi à corriger cette lacune. La
faible participation de femmes comme candidates, et le nombre élevé d’électrices
analphabètes aux scrutins de 2011 et de 2018 sont une des preuves éloquentes de ce
constat amer.
Eu égard à cette situation, les efforts des ONG internationales et Agences des
Nations Unies (Unifem, Gender office Monuc, NDI, Ifes, etc.) à travers de nombreux
ateliers de formation, n’ont pas apporté les résultats escomptés. Et même la loi
électorale qui a organisé les actuels scrutins n’a aligné aucune mesure contraignante,
pour exiger la parité des listes aux partis politiques.
En 2018, la candidature des femmes aux élections présidentielles, législatives et
provinciales de décembre 2018 en RDC a été respectée. Plusieurs femmes candidates
se sont mises en vedette pour la conquête des postes à pourvoir. Au finish, après les
résultats publiés par la CENI, l’on a noté pour cette nouvelle législature, seulement 50
femmes qui ont été élues sur les 485 pour l’Assemblée nationale, aucune femme n’a
pu remporter la présidentielle de 20184.
En effet, la candidate déchue aux élections présidentielles de 2018, Madame
Marie-Josée Ifoku a partagé son expérience. Elle est convaincue que les femmes
doivent être unies eu importent leurs couleurs politiques. « Nous devons nous
encouragé et nous entraidé pour aller de l’avant, ma priorité était de gagner à tout prix
l’alternance et je n’ai toutefois pas pu battre campagne de peur d’émietter les voix de
l’opposition qui avait la même priorité que moi », a souligné, la candidate malheureuse
à l’élection présidentielle du 30 décembre 20185.
4
Document de la CENI sur le rapport de la participation des femmes à l’échéance électorale p.12.
5
Déclaration de Madame Marie Ifoku sur la radio Top Congo.
~3~

Pour Madame Marie-Josée Ifoku, « ces élections restent une belle expérience
qu’elle a vécue et qu’à la longue il faudrait changer les stratégies ou encore créer une
plate-forme pour échanger sur les questions spécifiques des femmes. Car mon combat
pour les cinq ans à venir est que la femme puisse avoir une place dans la gestion de la
chose publique »6.
Eu égard à ce qui précède, le présent travail gravite autour de cette question :
Comment l’identité électorale de Marie Josée IFOKU a été construite dans les
médias ? Précisément par les émissions télévisuelles réalisées lors de la campagne
présidentielle de 2018 ?

II. Hypothèse

À ce jour, les médias jouent un rôle capital dans la formation de la population.


Nous soutenons, à titre d’hypothèse, l’idée selon laquelle :
Les émissions réalisées avec Marie Josée IFOKU comme invité, construit son
identité électorale en y attachant un profil d’une femme affermisse dans la politique,
apte dans les actions politiques, très ambitieuse, une femme unique candidate et qui
fait partie d’une structure indépendante lors des émissions télévisuelles.

III. Cadre théorique

Le présent travail recours aux théories suivantes ; la persuasion qui est l’œuvre
de Jean Noel KAPFERER, qui affirme le caractère permanent et de la publicité et
conçoit la persuasion comme « un processus de modification d’attitude »7 et la théorie
de la réception précisément l’usage et gratification, ces théories seront développées
lors de premier chapitre et démontré son apport dans notre travail.

IV. Méthodes et technique

Pour l’élaboration du présent travail, nous faisons recours à l’analyse de


contenu selon Dépelteau8. Cette méthode est née d’un besoin de rigueur et
6
Idem
7
KAPFERER, J-N., Le chemin de la persuasion. Mode d’influence des medias et de la publicité sur les
comportements. Paris, Gauthier-ville, 1978, p.6.
8
Article de Dépelteau, in http://www.google.org, consulté le 10.06.2019.
~4~

d’objectivité, à la différence de l’analyse littéraire « subjective ». Cette pratique a


l’avantage de renseigner le chercheur sur la fonctionnalité des messages, des signes
dans une société. Elle permet également au chercheur de rassembler les éléments
permettant la compréhension de la culture caractéristique d’une société donnée.
Une bonne analyse de contenu se concentre essentiellement sur la relation
interne des éléments du discours. On y insiste ici sur l’analyse qualitative du système
de message. Cette pratique est utilisée à des fins de description ou d’explication d’un
phénomène. Divers documents peuvent être soumis à ce type d’analyse : des activités
d’une entreprise, une organisation, des journaux, des bandes dessinées, des rapports
d’activités d’entreprises, des affiches9.
En effet, l’analyse de contenu nous a permis d’analyser le contenu des
émissions qui constitue notre corpus en vue de déceler les éléments significatifs
permettant de comprendre et de construire l’identité sociale de Marie Josée Ifoku.
Pour collecter les données, le présent travail a fait recourt à trois techniques. Il
s’agit de la technique d’entretien, la technique documentaire et l’analyse catégorielle
qui tente de délimiter des « unités de codage » ou « d’enregistrement » (mot, phrase,
minutes, cm), des « unités de contexte » (des problèmes subsistent de fait en ce qui
concerne l’image).

V. Choix et intérêt du sujet

L’intérêt personnel est de vouloir connaître le rôle d’une femme candidate


pendant la période électorale et l’image qu’on le peut l’attribuée à travers les médias .

L’intérêt social porte sur la manière dont les médias informent et éduquent le
public afin que ce dernier prenne conscience de ce qui est bon et mauvais.
L’intérêt scientifique est que cette étude ouvre la porte aux chercheurs et à ceux
qui veulent savoir comment un politicien peut lancer ses émissions télévisées et peut
jouer sur la réflexion de la population.

9
B., BONNEVILLE, Introduction aux méthodes de recherche en science de l’information et de la
communication, Québec, éd. Gaëtan Morin, 2007, p. 191.
~5~

VI. Délimitation de l’étude

Notre étude sera limitée temporellement et spatialement. Ainsi donc du point


de vue temporel, notre période d’étude va de décembre 2018 et du point de vue spatial,
nous nous intéressons à la candidate Marie Josée Ifoku.

VII. Division du travail

Hormis l’introduction et la conclusion générale, notre travail s’articule autour


de trois chapitres suivants : Le premier chapitre se focalise sur le cadre théorique et
conceptuel. Le second chapitre présente Marie Josée Ifoku comme cadre empirique. Et
le dernier chapitre fera une analyse le contenu des émissions télévisuelles de Marie-
Josée IFOKU pendant la campagne électorale de 2018.
~6~

CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL, THÉORIQUE ET


MÉTHODOLOGIQUE

Section I : Cadre conceptuel

I.1. Identité politique

L’identité politique est une forme d’identité sociale marquant l’appartenance à


certains groupes ayant en commun une lutte pour une certaine forme de pouvoir. Cela
peut recouvrir une identification à un parti politique mais concerne également les
prises relatives à des questions politiques spécifiques, aux positions par rapport au
nationalisme, aux relations inter ethniques ou à des axes idéologiques plus abstraits.
Les identités politiques se développent chez les individus et évoluent au fil du temps 10.

À ce titre, de nombreuses se sont intéressés à l’influence parentale dans


l’identification politique des individus. Outre cette socialisation à la politique par la
famille, l’influence sur ces types d’identité de facteurs personnels comme la génétique
ou certains traits de personnalité a également fait l’objet de nombreux débats.

I.2. Élection

L’histoire des élections est intimée proche avec celle de la démocratie. Les
élections renvoient à mode par lequel les citoyens choisissent leurs représentants ou
une manière par lequel les gouvernés choisissent les gouvernants ou les détenteurs du
pouvoir.
Par le fait de désigner ses représentants, le peuple cède sa souveraineté pour
l’attribué à un individu. Cela s’inscrit dans une sorte de dilemme pour le peuple. « Le
système représentatif peut, dans un cas, être appréhendé comme un simple artifice
technique résultant d’une contrainte purement matérielle (organiser le pouvoir dans
une société de grande dimension)»11. De là est née une vive polémique entre les

10

11
ROSANVALLON, P., La démocratie inachevée, Paris, Gallimard, 2000, p.15.
~7~

tenants du système représentatif et ceux qui ne l’appréciaient pas. Dont des farouches
adversaires du système représentatif est Jean-Jacques Rousseau.
En effet, Jean-Jacques Rousseau12 estimait que la souveraineté ne saurait être
représentée pour la même raison qu’elle ne peut être aliénée. Faisant référence à de la
double signification du mot « représentation » qui désigne à la fois le fait de
représenter et les représentants du peuple, les élus, on s’aperçoit que « la souveraineté
consiste dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point »13 Et du même
coup naissait un autre problème autrement plus compliqué, celui de la vraie nature de
la souveraineté du peuple.
De manière relativement globale, la querelle paraît assez délicate à trancher tant
le fonctionnement démocratique semble donner raison aux uns et aux autres. Tout
dépend des contextes dans lesquels se trouvent les populations ; lesquels peuvent
exiger que le peuple soit passif ou qu’il s’efforce d’exercer réellement son pouvoir. Un
régime tyrannique ne peut que ravaler le peuple au rang de souverain passif et donc sa
souveraineté n’existe qu’en principe.

I.2.1. Caractéristiques d’une bonne élection

L’évocation du concept élection ne renvoie pas seulement au simple fait de


choisir entre plusieurs candidats. Sur ce, pour que la désignation des candidats à un
poste politique ne puisse souffrir de la querelle de légitimité, il s’avère impérieux à une
élection d’obéir à un certain nombre de caractéristiques. À savoir : la liberté, la
crédibilité, la transparence et la paix14.

Une élection est dite libre lorsque le candidat va élire le candidat de son choix
sans subir des pressions de la part de qui que ce soit. Par le vote libre, l’électeur
montre qu’il est souverain.

Une élection est crédible lorsque son verdict ne souffre d’aucune contestation.
Chacun se reconnaît dans le candidat vainqueur, même s’il ne l’a pas élu. Autrement

12
http://www.Wikipedia-article sur les éléctions.org, consulté le 10.06.2019.
13
L., CANFORA, La démocratie. Histoire d’une idéologie, Paris, Seuil, 2006, p.121.
14
http://www.Wikipedia-article sur les éléctions.org, consulté le 10.06.2019.
~8~

dit, l’électeur doit parvenir à faire le saut qualitatif entre un candidat et un mandataire
politique.
Par ailleurs, est jugée transparente toute élection dont le processus n’a rien
d’opaque. Déjà la première garantie de transparence reste le caractère clair
(transparent) de l’urne. Puis, pour que cette transparence ait vraiment lieu, il faudrait
que les témoins des candidats soient présents à toutes les étapes du scrutin, surtout à
celle du dépouillement dont les résultats (procès-verbaux) seront signés par tous les
principaux témoins et agents délégués à la supervision de l’élection dans un bureau de
vote15.
Enfin, une élection est dite apaisée lorsqu’elle ne connaît aucun incident violent
de nature à contrarier l’esprit démocratique et républicain du vote. Tout ceci doit être
conforme à la loi électorale qui doit être portée à la connaissance de tous car, « Nul
n’est censé ignorer la loi ».

I.2.2. Typologie des élections

On peut catégorisées les élections de deux manières. D’une part, l’élection au


suffrage universel direct et d’autre part, l’élection au suffrage indirect.

Le suffrage universel, revois à l’idée selon laquelle chaque citoyen remplissant


les conditions imposées par la loi a une voix au vote. Par ailleurs, le système de
suffrage indirect est celui par lequel ce sont les représentants élus qui élisent à leur
tour. Cette situation est perceptible dans certaines démocraties, lors de l’élection
présidentielle, celle du premier ministre ou encore celle des sénateurs 16.

En effet, si le suffrage peut se diviser en direct et indirect, le scrutin en


conséquence, se divise en deux également. À savoir : le scrutin proportionnel et le
scrutin majoritaire.

a. Le scrutin proportionnel
Le scrutin proportionnel garantit à n’importe quel parti des chances non nulles
d’avoir au moins un élu, en raison de la diversité des opinions dans le corps des

15
http://www.Wikipedia-article sur les éléctions.org, consulté le 10.06.2019.
16
Idem
~9~

citoyens. Mais il se trouve que « la pluralité des partis rend improbable et purement
contingente l’émergence d’un parti majoritaire à chaque scrutin »17.

La conséquence logique qui découle de cette absence de majorité est


l’émergence d’un régime de cabinet, plus connu chez nous sous l’appellation de «
gouvernement d’union nationale » dont les tractations en vue de la formation, après les
élections échappent entièrement au contrôle des citoyens.

Le scrutin proportionnel comporte également un autre danger ; celui de


favoriser la multiplicité des partis. On en arrive à la situation où certains partis
relativement puissants financièrement parviennent à créer des partis satellites ou
alimentaires juste dans le but de disperser les voix mais surtout de les rassembler au
final en vue de se constituer une majorité.

b. Le scrutin majoritaire
Le scrutin majoritaire est d’application dans un contexte de bipolarisation
politique. Pour ce, il fonctionne bien quand on a deux grands partis politiques. Ainsi,
la compétition devient plus serrée et elle « incite à ratisser large, en ouvrant l’éventail
idéologique, car il faut avoir une voix de plus que les autres ; comme chacun fait le
même calcul, le calcul commun conduit à l’émergence de deux partis seulement, car
un tiers n’a aucune chance. Chacun de deux partis est, en conséquence, une coalition
d’opinions diverses, ce qui les oblige à proposer un programme mixte et modéré »18.

L’avantage que présente ce type de cohabitation politique est que le parti qui est
au pouvoir, en cas de crise, perd le pouvoir au profit de son opposition. Et l’alternance
devient moins difficile tant il est connu à l’avance que si ce n’est l’un, c’est donc
l’autre. En outre, le scrutin majoritaire amplifie la majorité.

En effet, la bipolarisation de la vie politique risque d’avoir comme conséquence


une sorte de lassitude des électeurs qui choisissent plus l’abstention que le vote pour
un camp contre un autre. La démobilisation des électeurs débouche souvent sur une
défection du citoyen. Cette démobilisation doublée d’une incapacité pour l’un ou
l’autre parti à disposer de la majorité contraint les hommes politiques à s’entendre dans
17
J., BAECHLER, Précis de démocratie, Paris, Calmann-Lévy, 1994, p. 119.
18
J., BAECHLER, op. cit, p. 120.
~ 10 ~

le partage des dépouilles du pouvoir ; situation fréquente quand on parle en termes de


gouvernement d’union nationale ou de salut public.

I.2.3. Bref aperçu historique sur les élections en RDC

La RDC est l’un de ces pays qui n’a pas connu des élections démocratiques
depuis son accession à l’indépendance en 1960. Les premières élections réellement
démocratiques sont celles organisées en 2006, après une longue transition, ponctuée
par des crises armées, lesquelles ont débouché sur un partage du pouvoir entre les
belligérants. Ces élections étaient un moyen de les départager de manière à donner une
légitimité au pouvoir devant gérer le pays. Et la seconde élection est celles qui sont
organisées en 2011, malgré celle-ci a été critiquée par plusieurs ONG et association
des Droit de l’Homme par manque de la transparence. Ainsi, plus de 25,6 millions
d’électeurs étaient appelés à participer aux premières élections présidentielles et
législatives. Ainsi que les élections de 2018 qui a fait preuve de la démocratie
électorale dans la manière ou pour la première fois de l’histoire un opposant à accéder
à la fonction du président de la république par la voix électorale, malgré qu’un autre
groupe de l’opposition l’on contester sans preuve juridique.

I.2.3.1. La transition : conflits armés

La démocratie en RDC s’ouvre avec le discours du 24 Avril 1990 du feu


Marechal MOBUTU, qui plonge le pays dans une transition certaine avant que Laurent
Désiré Kabila s’investisse président de la République en 1997. Une nouvelle transition
s’ouvre pour s’arrêter avec sa mort en 2001, dans un contexte de conflits armées sans
précédent, que déclenché en 1998 les rebelles soutenus par les Rwanda, Désiré Kabila
contre les visées lui imposées par les États-Unis à l’occasion du renversement du
régime du feu président Mobutu le 17 Mai 1997.

Plusieurs autres milices ou groupes armés aux intérêts divers s’improvisent dont
le rassemblement congolais pour la démocratie (RDC), rassemblement congolais pour
la démocratie / mouvement de la libération (RDC/ML), rassemblement congolais pour
la démocratie /nation (RCDN/N), les Mai-mai, l’union des patriotes congolais (UPC)
~ 11 ~

et tous reconnaissaient la légitimité de Joseph Kabila investi après son père Laurent
Désiré Kabila.

I.2.3.2. Des voies de sortie

L’accord de Pretoria, conclu le 17 Décembre 2002 à Pretoria la capitale


politique de la République sud-africaine a constaté un cadre de référence pour la paix
et la stabilité. Les négociations qui se sont déroulées données lieu à un accord et à la
constitution de la transition qui constitue le texte de référence pour le gouvernement de
transition de la République Démocratique du Congo

L’esprit de l’accord est de faire participer tous les groupes impliqués dans le
rétablissement de la paix en RDC C’est pourquoi, les négociations qui, autres fois, se
limitaient à quelques principales composantes (gouvernement, opposition politique et
société civile), ont vu la participation du RCD/ML, des RCDN/N, des mai-mai, le
MLC et du gouvernement

Au cours de ces négociations, les participants ont examiné entre autres, les
questions relatives au nouvel ordre politique, à la formation d’une armée nationale
restructurée et intégrée, au projet de constitution de la troisième République, dont le
point culminant était l’organisation des élections générales en RDC. Les objectifs de la
transition étaient les suivantes 19:

 La réunification, la pacification, la reconstruction du pays, la restauration


d’intégrité territoriale et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’étendue du
territoire national ;
 La réconciliation nationale ;
 La formation d’une armée nationale restructurée et intégrée ;
 L’organisation des élections libres et transparentes à tous les niveaux.

19
Journal officiel de la RDC, constitution de la transition, numéro spécial 2003, p.55.
~ 12 ~

I.2.3.3. La communication électorale

En période électorale, la communication politique se distingue des activités


régulières de communication, des gouvernants. Entre les campagnes électorales, les
gouvernements modernes mènent une campagne permanente. Alors que les premières
emploient des outils de communication dans le but de maximiser les appuis électoraux
d’un parti politique ou d’un candidat et ainsi lui procurer le pouvoir, la campagne
permanente utilise des outils semblables, afin de maximiser l’appui des citoyens à des
politiques publiques20.

Des moments réguliers de les gouverner comme, le lancement d’un nouveau


programme gouvernemental ou le dépôt d’un budget, sont maintenant accompagner de
campagne publicitaire. Dans plusieurs pays, les activités de communication
gouvernementale sont centralisées, afin d’être planifiées et réalisées une agence unique
, plutôt que d’être dispersées entre les ministres et autres organisme publiques, les
campagnes électorales, constituent un contexte particulier de la communication
politique , la durée, la chronologie, l’encadrement et l’intensité de ces campagnes
concourent à modifier les activités et les techniques régulières de communication
employées aux fins de la gouverne et à les adapter à ce contexte unique 21.

Les campagnes électorales, au sens formel du terme, sont des périodes


relativement brèves d’une durée variant de quatre à six semaines dans la plupart des
régimes parlementaires, toutefois, elles sont généralement précédées de deux autres
campagnes plus informel, la pré-campagne et la longue campagne. La pré-campagne
se déroule au court de deux à trois semaines qui précède le déclenchement officiel de
la campagne électorale. Cependant, cette période, les discours électoraux sont testés et
que les partis politique finalisent leurs préparatifs, le rythme des activités politique
s’accélère et le déclanchement de la campagne paraît alors immunes, quant à elle la
longue campagne peut s’échelonner sur une période de 9 à 12 mois avant que les
citoyens ne soient appeler aux urnes et elle vise à planifier les campagnes électorales.
C’est alors que les recherches sont effectuées à l’aide de sondage et de groupes de
20
NADEAU, R., et BASTIEN, F., La communication électorale, in communication politique. Etat des savoirs,
enjeux et perspectives, Quebec, Laval, p. 166-168.
21
Idem
~ 13 ~

discussions (focus groupe) enfin, identifier les préférences de l’électorat, que des
équipes de consultant sont créer et que les activités de communications internes aux
partis sont organisées, enfin, l’unifier les militants derniers, les campagnes électorales
se démarquent aussi par l’encadrement qu’en font la législation électorale , certaines
institutions et la culture politique , le cadre impose par les lois électorales peut affecter
plusieurs aspects d’une campagne. Certaines institutions, comme le régime politique et
le mode du scrutin, peuvent influencer le ton du discours partisan, ainsi dans un
système basé sur la représentation proportionnelle ou les gouvernements sont
constitués par les coalisions multi partis.

Les campagnes électorales se distinguent finalement par leurs fortes intensités


et constitues un temps fort de la vie démocratique, c’est un moment ou le degré
d’attention d’électeur à la vie politique est très élevée et plusieurs d’autres n’ont pas
choisis pour quel candidat voteront alors d’autres demeure enclins à modifier leur
choix, c’est aussi une période où les médias allouent un espace rédactionnel ou un
temps d’antenne considérable à la campagne électorale, l’intensité de la campagne
électorale se démarque également par la force d’une compétition ou les notions de
victoire et de défaite prennent tous leurs sens.

I.3. La communication politique

La communication politique est une partie des sciences de la communication


dont les assises ne sont pas encore solidement fixées. Son établissement sur un sol
nous entraîne la difficulté de lui donner une définition consistante, mais aussi la
difficulté de déterminer les frontières du domaine.
Pour J. P. Gourévitch22 : « la notion de communication politique n’est pas
scientifiquement fixée. Tantôt elle est réduite à un ensemble de techniques dont
disposent les acteurs politiques pour séduire et manipuler l’opinion essentiellement
l’image fixe ou animée et les sondages. Tantôt elle est présentée comme la preuve de
la consubstantialité de la politique et de la communication dans une société

22
GOUREVICTH, J.-P., L’image en politique. De Luther à Internet et de l’affiche au clip, Paris, Hachette, 1998,
p. 67.
~ 14 ~

informationnelle. Il n’y a pas de politique sans communication parce qu’il n’y a pas
de société sans circulation de l’information».
Dans une autre approche, GERSTLE23, procède par une analyse de conceptions
assignées à cet attelage : communication politique. Il distingue ainsi quatre
conceptions à savoir : l’instrumentale, l’œcuménique, la compétitivité et la
délibérative.
En effet, la difficulté soulevée par Gourévitch est développée de façon
approfondie par J. Gerstlé24 qui part de la constatation que la communication politique
est un objet flou parce que ; « le développement de la publicité commerciale, du
marketing et des relations publiques, le recours aux techniques d’enquête comme les
sondages et les analyses qualitatives, la diffusion massive des messages politiques par
les médias ont concouru à faire émerger une industrie politique à laquelle on assimile
aujourd’hui trop facilement la communication politique ».

I.3.1. La conception instrumentale

Cette conception repose pour l’essentiel sur une vision où la communication


politique est constituée par l’ensemble de techniques et procédés dont disposent les
acteurs politiques, le plus souvent les gouvernants, pour séduire, gérer et circonvenir
l’opinion25.
L’instrumentalisation de la communication altère la communication dans la
mesure où la technicisation de la communication entraîne sa manipulation. L’univers
politique congolais éclaire cette vision de la communication politique avec la
manipulation des médias, singulièrement la télévision, par des hommes politiques qui
les possèdent.

I.3.2. La conception œcuménique

Il s’agit d’une vision de la communication politique qui consiste en un «


processus interactif concernant la transmission de l’information entre les acteurs, les

23
GERSTLE, J., La communication politique, Paris, Armand Colin, 2008, p. 9.
24
Idem
25
~ 15 ~

médias d’information et le public (…). Dans la conception œcuménique, tout se passe


comme si l’égalité présidait à l’accomplissement des échanges communicationnels
avec de surcroît une indétermination conceptuelle forte quant à la nature de
l’information transmise »26.

I.3.3. La conception compétitive

Selon cette conception, la communication politique est « une compétition pour


influencer et contrôler, grâce aux principaux médias, les perceptions publiques des
événements politiques majeurs et des enjeux.
Ainsi, cette conception est celle qui préside à l’élaboration de notre dissertation.
En effet, il se dégage de cette compétition qui convoque la cognition et le symbole,
une sorte de rapprochement entre le conflit et la coopération d’une part et la
construction du sens d’autre part.

I.3.4. La conception délibérative

La conception délibérative se fonde sur la dimension participative du citoyen au


débat et à la discussion des problèmes publics. Ce débat participatif implique non
seulement une égalité des citoyens, mais aussi la constitution d’un espace public digne
d’une démocratie.

I.4. Médias

I.4.1. Définition

Pendant longtemps, les chercheurs ont limité la définition des médias à la


dimension d’instrument de médiation de la communication à son aspect technique.

Aujourd’hui le terme « médias » est définit de plusieurs manières. Pour les uns,
c’est l’ensemble des supports communicationnels permettant de véhiculer le message ;
pour les autres, c’est un support communicationnel qui permet à l’homme de
transmettre des messages, de faits sociaux, économiques, politiques et culturels 27.
26
GERSTLE, J.,Op.Cit, p.15.
27
~ 16 ~

Le mot médias est le pluriel de médium en latin ce qui signifie milieu ou encore
intermédiaire. Patrick Chareaudeau le définit comme : « des organisations spécialisées
qui ont pour mission de répondre à la demande sociale s par le devoir
démocratique »28.

Selon Françis Balle : « les médias est un support utilisé à un individu pour
communiquer à un autre individu ou groupe, autrement face à face plus ou moins,
l’expression d leur pensée, quelles que soient la forme et la finalité de cette
expression. Entant que de transport ou de transmission de l’information, un media
permet toujours de relier les hommes entre eux »29.

Pour Fréderic B. et Catherine Bertho Lavenir, pensent que les médias est «  tout
système de communication permettant à une société de remplir toute ou une partie de
trois fonctions essentielles, de la communication à distance, de transmission de
message ».30 En outre Jérôme Bourdon qualifie les médias de « techniques
d’élaboration et de circulation des informations, parmi les vastes publics »31.

I.4.2. Typologie de médias

Sur le plan technique, F. Balle distingue trois types de médias dont : les médias
autonomes et les médias de communication32.

 Les médias autonomes : sont ceux qui n’ont pas besoin d’être raccordés à un
réseau, c’est-à-dire ceux qui sont eux-mêmes, support de l’information en font
parties (les livres, journaux, etc.) ;
 Les médias de communication : les médias de communication permettent une
communication, un échange à une distance et à double sens. En font partie le
téléphone, l’internet, etc.

28
CHAREAUDEAU, P., Les medias et l’information, Bruxelles, Deboek, 2005, p.256.
29

30
F., BARBIER, et C., LAVE NIR, Histoire des médias, Paris, Armand Colin, 2009, p.3.
31

32
~ 17 ~

Sur le plan catégoriel, Remy Rieffel repartit les médias end trois catégories : les
médias imprimés, les médias de film et les médias électroniques33.

 Les médias imprimés : livres, journaux, affiches, magazines, …


 Les médias de film : photographie, cinéma ;
 Les médias électroniques : radio, télévision, téléphone, magnétoscopie, vidéo,
internet, ordinateur, etc.

Sur le plan évolutif, on distingue deux types de médias : les médias traditionnels
et les médias sociaux34.

 Les médias traditionnels : le terme « médias traditionnel » se rapporte aux


méthodes de communication qui existaient avant l’introduction d’internet. Les
industries considèrent comme faisant partie des médias traditionnels sont la
diffusion télévisuelle et le câble de distribution, la radio, les studios de
cinéma, … »;
 Les médias sociaux : « sont l’ensemble de moyens de communication qui se
sont développés depuis que l’internet s‘est démocratisé. Ce nouveau
phénomène médiatique et social a généré un que même les médias traditionnels
ont commencé à se servir des médias dits « sociaux » pour diffuser leurs
contenus ».35

I.4.3. Fonction des médias

Les médias répondent à des attentes spécifiques de l'homme. Ils apportent des
satisfactions, grandes ou petites, à leurs usagers. Avant cette convention des études
menées sur les médias à examiner leurs fonctions réelles ou officielles patentes ou
latentes, plusieurs travaux ont annoncé la dénonciation du schéma linéaire et
behavioriste des effets.

Dès 1951 Jean Stœtzel énumère pour la première fois les fonctions que la presse
assume à côté de l'information. À cette fin il utilise la distinction désormais classique
33

34

35
R., RIEFFEL, Médias : introduction à la presse, la radio, la télévision, Paris, Ellipses, 1999, p. 540.
~ 18 ~

entre les fonctions officielles et les fonctions cachées. Dix ans plus tard, Edgard
MORIN explique les succès sans précédent de la culture de masse, grâce au double
mécanisme de la projection et de l'identification.

1. Jean STŒTZEL : les fonctions de la presse à côté de l'information

Le sociologue part d'une conviction ; il lui paraît « impossible de


comprendre la presse sans envisager les fonctions qu'elle exerce auprès de son
public »36.Toute institution sociale exerce à côté d'une fonction centrale et pour aussi
dire officielle.

a) Les médias comme moyen de sociabilité

La presse est pourvoyeuse, privilégiée des nouvelles. À ce titre elle favorise


l'invention et l'insertion de l'individu dans son groupe. Elle lui donne les instruments et
lui prévient de l'avenir. Ce rôle se confond avec la fonction officielle de la presse.
Nous devons le reconnaître que ce n'est pas dans seulement le souci d'être informé que
le public se met souvent à écouter des nouvelles, car les émissions d'information
n'évitent pas les répétitions. Mais les auditeurs veulent en permanence garder un
contact avec leur communauté d'appartenance.

b) La presse comme recréation

La radio, le cinéma ou le théâtre sont admis de plein droit dans le monde des
loisirs modernes. Mais on oublie souvent la fonction de recréation assumée par la
presse écrite. C'est pourtant le public lui-même qui affirme tenir la lecture du journal
pour une activité de loisir, les abstentionnistes l'avouent lorsqu'ils invoquent le manque
de temps. Ils sous-entendent en effet que la lecture du journal est une activité
subsidiaire sinon futile. En outre, le moment choisi pour la lecture du journal
correspond très souvent à des moments de repos : ceux qui précèdent ou suivent
immédiatement les repos, à moins qu'il ne s'agisse plus simplement de la soirée 37.

36
Francis BALLE, Medias et société, presse audiovisuelle, télécommunication et internet, 11è éd.,
Paris, Montchrestien, 2003, p 657
37
F.BALLE, op. cit, p.146
~ 19 ~

c) La fonction cathartique de la presse

Comme le souligne Jean STŒTZEL38 « dire que la presse exerce une fonction
recréatrice, c'est la présenter comme psychothérapique ». Dans sa politique, Aristote
affirme que la musique purge l'homme de ses passions. Dans la poétique, les
philosophes appellent « carthesis » cette purgation de passion humaine opérée par la
musique ou par la représentation des affrontements inégaux de l'homme avec son
destin. Il désigne la réaction de libération provoquée chez un individu par un rappel
d'une émotion réfutée ou un conflit non résolu qui perturbait sa vie psychique39.

Dans la société de masse, la presse remplirait cette même fonction cathartique.


Elle agirait à la manière de la tragédie ou de la psychothérapie. D'une part, les
révélations concernant la vie privée de personnes célèbres de l'actualité créeraient
artificiellement une intimité dont souvent nous serions par substitution les relations
primaires fortement battues en brèche par la fonte solitaire. Et en d'autres termes les
crimes et les scandales dont la presse nous livre les récits favoriseraient la libération de
nombreuses tendances soit biologique40.

I.4.4. Rôles des médias

Rozumilowicz écrit que « le rôle des médias ne doit pas se voir restreindre
seulement à l'avancement d'un ordre politique et démocratique, mais plutôt à la
recherche de transparence et de vérité »41. Les médias peuvent aussi contribuer au
support des structures économiques en fournissant, par exemple, une meilleure
information sur des produits et services, ou en faisant la promotion d'une
compréhension de la société par les multiples groupes qui la constitue. Bref, les rôles
des médias sont multiples. J'ai choisi d'utiliser les quatre rôles proposés par Kaarl
Nordenstreng42 : la collaboration, la surveillance, le rôle de facilitateur et de critique.

38

39

40
Idem

41
ROZUMILOWICZ, Beata (2002). « Democratic change : a theoretical perspective », in Media
Reform, Democratizingthe media, democratizing the state, éd. préparée par Price E., Monroe, p. 9-26.
42
NORDENSTRENG, Kaarle, op.cit., p.67
~ 20 ~

a) Collaboration

Les médias jouent ce rôle lorsque la nation est jeune et insécurisée (temps de
guerre ou état d'urgence par exemple). Ils permettent un échange dans l'espace public
entre les différents agents étatiques et sociaux. Cet échange est possible seulement si la
population a l’accès aux médias. Cependant, les médias peuvent jouer un rôle de
formation politique important dans le pays : « les médias, en coordination avec les
autres instances de régulation et d'autorégulation constituent une voie incontournable
d'éducation, de formation (de l'opinion) et d'information de la population »43.

b) Surveillance

Ce rôle fait référence à l'idée généralisée que « les médias jouent un rôle dans la
démocratisation car ils sont le quatrième pouvoir et ont un rôle. « AWA », c'est-à-dire
adversary, watchdog et agenda-setter »44. Les médias ont le devoir de décrier les
violations de l'ordre moral et social, et d'attirer l'attention sur des enjeux importants
des communautés. Cependant, « dénoncer, exercer la fonction indépendante et
critique, est une mission de la presse mais cette dernière devra accepter aussi à son
tour d'être critiquée »45. Si le rôle des médias est de surveiller et dénoncer les situations
de corruption, ils peuvent aider à la solidification du système démocratique par la
même occasion. Avec une plus grande liberté, les médias de masse peuvent jouer leur
rôle de surveillance afin de décourager et contrer la corruption.

Les conflits ont nourri le besoin d'information des populations locales. Ce qui
est intéressant, c'est que la prolifération des médias s'est produite lors de la transition et
des élections, mais que ces mêmes médias ne survivent pas à la suite de ces moments
clés dans la période post conflit en RDC. Ce sont pourtant des moments décisifs où la

43
NKINGI, Dominique Ch. (2004) Le rôle des medias dans la réconciliation et dans la reconstruction
de la République démocratique du Congo», rapport pour le Séminaire International sur la gestion de la
transition en République Démocratique du Congo, Kinshasa, p. 233-241.

44
NORDENSTRENG, Kaarle (1997). « Beyond the Four Theories of the Press», in NETHERLANDS,
Jan. Media and Politics in Transition, Servaes& Rico Lie (eds), p. 97-109.
45
NKINGI, Dominique Ch., op.cit, p. 238 
~ 21 ~

presse peut jouer un rôle de surveillance afin que l'État fragile ne retombe pas dans une
situation d'instabilité.

c) Facilitateur

Lorsque les journalistes veulent créer et soutenir un débat dans l'espace public,
ils jouent leur rôle de facilitateur ou de médiateur. Il s'agit de l'essence même du
mouvement du journalisme public et civique. Les médias doivent par ce rôle, comme
affirme Nkingi« développer une culture de la tolérance, pour favoriser l'acceptation de
l'autre, aucun triomphalisme offensant ne doit être accepté, et les perdants doivent
accepter les résultats ».46

d) Critique

Les médias doivent examiner et critiquer les gouvernements au pouvoir, les


institutions étatiques afin de s'assurer d'une bonne gouvernance. Les médias ont pour
rôle d'informer le public sur les problèmes domestiques et internationaux.

Wolfsled souligne « l'importance de la présence d'un grand nombre de médias


alternatifs qui permet aux journalistes de consulter une variété de sources
d'information et augmente leur habilité d'analyser le système politique domestique.»47.

Bref, les médias ont plusieurs rôles à jouer afin de veiller au bien commun en
collaborant, surveillant, facilitant et critiquant les gouvernements. Les médias peuvent
non seulement aider à trouver un compromis mais également renforcer les positions les
plus extrémistes qui peuvent mener à des actions violentes.

Permettre une liberté de presse complète dans un État fragile peut être un lieu
propice pour la naissance de médias de haine. Wolfsled va dans le même en affirmant
lorsqu'il y a « des tensions et divisions importantes au sein d'une société, les médias

Idem
46

47
WOLFSFELD, Gadi (2008). « The Role of the News Media in Peace Negociations : variations
overtime and Circumstance », in Contemporay Peacemaking : Conflict, Peace Process and Post-War
Reconstruction, éd. préparée par John Darby and Roger MacGinty. 2e éd., New-York : Palgrave
MacMillan Edition, p. 131-144
~ 22 ~

doivent mettre l'accent sur ces différences et peuvent marginaliser ceux qui sont en
désaccord avec le courant de pensée populaire. »48.

I.5. Émission

Selon Aldo Falconi et François-xavier BUNDIM’BANI, un programme est


une : « suite ordonnée d’instruments et d’expressions miss sous forme concernant à
un » 49.

François Jost, donne une acceptation tout à fait élaborée du terme émission
comme : « un programme bien conçu de la radio ou de la télévision, pour informer les
téléspectateurs, les auditeurs sur un problème réel » 50.

Le dictionnaire de la langue française définit une émission comme un


programme diffusé radiophonique ou télévisé51.

Une émission est le fait pour une entité (l’émetteur) de projeter à distance
quelque chose qui interagir ou être mesuré par d’autres entités (le récepteur). 52 Dans le
cadre de notre étude, l’émission étant une action de produire et de transmettre, de
livrer aux circulations du public les connaissances ou bien les informations.

En guise d’exemple, nous citons :

 Émission sportive ;
 Émission musicale ;
 Émission socio-culturelle ;
 Émission politique ;
 Émission scolaire
 Émission économique
 Émission sanitaire

48
WOLFSFELD, Gadi,op.cit.,p.123
49
A., FALCONI et F.-X., BUNDIM’BANI YAMBU, Lexique des medias, Internet et multimédia, Kinshasa,
MédiasPaul, p. 150.
50
F., JOST, La télévision du quotidien. En réalité et fiction, Bruxelles, DeBoeck, 2009, p.22. 
51

52
www.wikipedia.org/définitioins, consulté le 12.07.2019.
~ 23 ~

 Émission religieuse.
~ 24 ~

Section II : Cadres Théoriques

En vue de trouver des réponses adéquates à notre sujet et d’inscrire nos


recherches dans une perspective scientifique, le présent travail recourt aux cadres
théoriques suivantes : La théorie de la persuasion, la théorie d’usage et gratification. Il
s’agit de partir des notions en aboutissant au modèle opératoire en rapport avec notre
étude.

II.1. Théorie de la persuasion

L’homme reçoit de manière permanente des communications destinées à


l’influencer. Cette influence passe soit par la télévision, en lisant un journal, en
regardant une affiche publicitaire, etc. La persuasion est potentiellement présente dans
notre environnement quotidien.

Cette théorie de la persuasion explore le processus psychologique par lequel


nous utilisons l’information en vue de changer ou pas nos opinions, sentiments,
intensions et comportements. Elle a comme but principal d’expliquer scientifiquement
le mode d’influence des médias et de la communication publicitaire sur le
comportement par opposition à beaucoup d’explication corollaire de ce phénomène.

La persuasion est étudiée sous trois angles à savoir : celui de la structure des
médias, du contenu des messages et celui des effets des communications. La première
approche est de type sociologique et politique. Les investigateurs abordent
typiquement les questionnaires suivants : qui contrôle l’information ? À qui
appartiennent les médias ? Comment certains groupes influencent-ils à la
dissémination de l’information ?

La seconde approche est entièrement concernée par le contenu latent : Quelles


sont les valeurs véhiculées ? Les signes et symboles courant ? Elle regroupe la
linguistique, la sémantique et l’anthropologie culturelle. Ces deux approches
recherchent et partagent en commun le même postulat : les communications ont des
effets persuasifs puissants.
~ 25 ~

En d’autres termes, la théorie de la persuasion de Jean Noel Kapferer a pour


but immédiat de permettre au chercheur une maîtrise de l’environnement, notamment
publicitaire. En ce qui nous concerne, cette théorie nous permettra d’avoir un
éclairage sur la compréhension des schémas psychologiques de l’individu et des
facteurs spécifiques qui déterminent un comportement. Pour ce, plusieurs phases sont
mises en exergue.

II.1.1. Les phases de la persuasion

A la lumière de l’œuvre de Jean Noel KAPFERER, qui affirme le caractère


permanent et de la publicité et conçoit la persuasion comme « un processus de
modification d’attitude »53, nous pouvons distinguer cinq phases de la persuasion. Il
s’agit de : l’exposition au message, le décodage du message, l’acceptation du message,
la génération des effets et l’adoption du nouveau comportement.

 L’exposition au message

L’exposition du message est la phase la plus importante de la persuasion. Car


en son absence, il est difficile voire impossible de parler mieux d’arriver à un
changement des comportements.

L’exposition du message ne concerne pas seulement le fait d’avoir entendu


parlé du message ou l’avoir vu. Elle prend en considération les insuffisantes pour ainsi
atteindre une exposition satisfaisante et suffisante. Pour ce, les principales raisons de
l’exposition insuffisante sont : les barrières linguistiques, le niveau intellectuel du
récepteur des messages.

 Le décodage du message

Cette phase renvoie à la communication du message par le récepteur. C’est le


lien entre le sens attribué par la source et le sens attribué au public. Un message non
compris ne suscite pas un changement de comportement tel que souhaité par

J-N., KAPFERER, Le chemin de la persuasion. Mode d’influence des médias et de la publicité sur les
53

comportements. Paris, Gauthier-ville, 1978, p.6.


~ 26 ~

l’émetteur. En outre, il est important de noter que dans la majorité des cas, la
persuasion est sélective. Elle procède des Prérequis des appropriés et des stimuli.

En effet, la compréhension du message dans cette optique est fonction des


certains éléments à savoir : de la vitesse de présentation de la communication, des
médias retenus, de la simplicité des arguments, du nombre des arguments qui sont
organisé et induisent une conclusion, explicite ou non.

 L’acception ou non du message

Après le décodage d’un message viens l’étape de l’acceptabilité ou de son


rejet auprès du public. Car, il existe une différence entre la connaissance d’un message
et son acceptation.

 La génération des effets

La théorie de la persuasion soutient la thèse selon laquelle : pour qu’il ait


changement de comportement, la personne doit être mise dans une situation
d’exposition au message en vue de l’accepter. En effet, le composant cognitif renvoi
aux opinions, tandis que la composante affective et intellectuelle concerne les
évolutions et les intentions les actions.

 Le changement ou l’acception d’un nouveau comportement

C’est la phase de l’application de la généralisation des effets. En effet, le


fait d’accepter le contenu d’un message, d’être favorable aux recommandions de ces
messages et d’exprimer l’intention de les appliquer ne donne pas toujours lieu à un
changement de comportement, même si les intentions donnent généralement lieu de

II .2. Théorie de l’usage et gratification

II.2.1. Aperçu historique

Dans les années quarante-cinquante, l’histoire de la sociologie fonctionnaliste


des médias situe, comme une innovation, la découverte d’un élément intermédiaire
entre le point initiale et le point final du processus de la communication. Cette
sociologie fonctionnaliste s’est également ouverte dans les années soixante-dix, aux
~ 27 ~

études ethnographiques sur l’audience et la réception par le courant dit des « uses and
gratifications » qui s’intéresse aux « satisfactions des usagers » en posant la question :
qu’est-ce que les gens font des médias54.
Elihu Katz, une figure de ce courant sociologique, explique comment les
médias nous disent non pas ce qu’il faut penser, mais à quoi il faut penser. Selon son
expression, les médias jouent le rôle d’un « maître de cérémonie » ou encore d’un
tableau d’affichage sur lequel viendraient s’inscrire les problèmes qui doivent faire
l’objet du débat dans une société. Ce chercheur nous révèle que l’influence des médias
est limitée dans la mesure où la « sélectivité » des récepteurs y fait obstacle.

II.2.2. Usage et gratification Quid ?

L’Usage Selon Jouët: « l’usage est plus restrictif et renvoie à la simple


utilisation tandis que la pratique est une notion plus élaborée qui recouvre non
seulement l’emploi des techniques (l’usage) mais les comportements, les attitudes et
les représentations des individus qui se rapportent directement ou indirectement à
l’outil »55.
En effet, Le terme usage est utilisé pour celui d’emploi, d’utilisation, de
pratique, ou encore d’appropriation. L’ambiguïté qui entoure la notion d’usage tient
également du fait qu’elle est utilisée à la fois pour « repérer, décrire, et analyser des
comportements et des représentations relatifs à un ensemble flou ».
La gratification autrement dit appropriation, est par définition l’idée de « faire
d’une chose sa propriété », et de « s’attribuer la propriété de quelque chose » 56.
En ce qui nous concerne, la gratification renvoi à l’utilisation convenable des
médias en toute responsabilité et distanciation.
La théorie d’usage et gratification est comprise ici en termes de « satisfaction
». Cette théorie a donc pour but d’expliquer quelles satisfactions les médias apportent
ils aux individus, quelle est leur fonction et leur véritable importance. Elle part aussi

54
MATTELART, M.,, Histoire des théories de la communication, Paris, la découverte, 2000, p.87.
55
Ibidem.
56
L, PUNGI, Eduquer aux médias à l’ère de l’internet. Repères théoriques et pistes d’action en R.D.Congo.,
Kinshasa, Media action, 2013, p.66.
~ 28 ~

du principe selon lequel les individus ne sont pas de consommateurs passifs face aux
médias. Au contraire, ils ont leur propre usage de ceux-ci.

II.2.3. Importance de la théorie d’usage et gratification

Pour Katz, le public choisit leur media et leur contenu en fonction des besoins
qu’il cherche à combler. Dans ce cas, il est donc actif. Katz décrit donc trente-cinq
besoins sociaux et psychologiques pour les récepteurs repartis en cinq catégories 57. Ces
besoins sont les suivants :

 Les besoins cognitifs incluant l’acquisition de connaissance, d’information et de


compréhension ;
 Les besoins affectifs incluant les émotions, le plaisir ou les sentiments ;
 Les besoins d’intégration personnelle (crédibilité, stabilité, statut, etc.) ;
 Les besoins d’intégrations sociales (besoin d’interagir avec sa famille, ses
amis);
 Les besoins de relâcher la tension (évasion, divertissement etc.).

Section III : Cadre méthodologique

Cette section aborde le cadre méthodologique qui nous sert de démarche en vue
de réaliser ce travail. Il s’agit de la méthode d’analyse de contenu.

III.1. Analyse de contenu

III.1.1. Analyse de contenu : notion et présentation de la démarche

D’après Laurence Bardin58, l’analyse de contenu peut se définir comme « un


ensemble de techniques d’analyse des communications visant par des procédures
systématiques et objectives de description du contenu des messages, à obtenir des
indicateurs permettant l’inférence de connaissances relatives aux conditions de

57
Ibidem.
58
L., BARDIN cité par L.-V., CAMPENHOUDT, R., QUIVY et J. MARQUET, Manuel de recherche en
sciences sociales, 5ème éd, Paris, DUNOD, p.301.
~ 29 ~

production/réception de ces messages ».Elle s’intéresse donc à relever les conditions


de production d’une communication. A la lumière de ce qui précède, et en considérant
cette analyse comme étant un ensemble d’instruments, nous nous focalisons sur
l’analyse thématique dont la particularité consiste à ressortir les thèmes récurrents pour
ainsi en dégager la signification. C’est dans cette logique que nous nous proposons de
construire la grille d’analyse conformément à celle développée par Laurence Bardin.

Selon B. Berelson « l’analyse de contenu est une technique de recherche


objective, systématique et quantitative du contenu manifeste de la communication,
ayant pour but de les interpréter ». C’est une méthodologie émergeante, exigeante
d’objectivité et de rigueur au détriment d’autres possibilités ou nécessités 59.

III.1.2. Approche catégorielle

L’analyse catégorielle tente de délimiter des « unités de codage » ou


« d’enregistrement » (mot, phrase, minutes, cm), des « unités de contexte » (des
problèmes subsistent de fait en ce qui concerne l’image). Il s’agit donc du passage de
texte au sécateur, à la moulinette60.

III.1.3. Construction de la grille d’analyse

L’analyse de contenu suit un schéma ou une démarche qui se développe en trois


étapes : le pré-analyse, l’exploitation du matériel et l’inférence et interprétions des
résultats.

a) La pré analyse Il s’agit de justifier les choix du corpus, d’élaborer des


hypothèses d’analyses et construire des indicateurs. Le choix des documents se fait a
priori et une lecture « flottante » permet de dégager une impression d’ensemble, des
orientations. Choisir les documents : le matériel qui sert de support à l’analyse de
contenu.

59
Berelson., B. cite dans, Bardin Laurence, Analyse de contenu, article dans stephen007.over-blog.com
consulte le 14 juin 2019 à 20h 15.
60
BARDIN.,L., «  l’analyse de contenu », cite dans stephen00.over-blog.com consulte le 14 juin 2019 à 10h 26.
~ 30 ~

b) L’exploitation du matériel C’est la phase de traitement des données. Notre


choix a été porté sur les analyses thématiques au regard de l’adéquation qui existe
entre les objectifs de notre recherche et la particularité de cet outil d’analyse. Notons,
en effet que, les analyses thématiques sont celles qui tentent principalement de mettre
en évidence les représentations sociales ou les jugements des locuteurs à partir d’un
examen des éléments constitutifs61. Et ceci à travers les thèmes préalablement
regroupés. Autrement dit, le choix porté sur l’analyse thématique nous oblige à
souscrire dans un schéma qui prend en compte des étapes suivantes : l’analyse
catégorielle, l’analyse fréquentielle et l’analyse des évaluations. Si la première étape
s’investit sur deux éléments : la détermination des unités significatives et leurs
catégorisations, la deuxième par contre développe une logique caractérisée par la
détermination des récurrences (fréquences) de certains thèmes développés aussi bien
dans la stratégie de communication que dans les propos des entretiens. L’on retiendra
dans cette analyse que plus un terme est répété par le locuteur, plus cela a de la valeur.
La troisième étape dont le contour se déploie autour de l’analyse des évaluations prend
en compte les jugements positifs et négatifs des propos du locuteur.

c) Interprétation et inférence des résultats Il est question ici de donner vie aux
données traitées. L’interprétation nous permet de passer d’un stade brut à un stade de
signification. Seront dégagées ici, les tendances des premières analyses et impressions.

En dehors de cette phase, l’inférence, qui constitue le point focal de la


démarche d’analyse de contenu, de déduction de données, se présente comme une
ressource indispensable à l’épreuve de validité des résultats d’analyse. L’inférence des
résultats, comprise autrement comme une approche déductive, permettra de dégager un
contenu à la fois manifeste et latent. Cette étape consiste en une analyse qui permet de
faire parler de manière significative et/ou synthétique ses résultats sur base des
hypothèses d’analyse.

61
L., BARDIN., «  L’analyse de contenu », cite dans stephen00.over-blog.com consulte le 14 juin 2019 à 10h 26.
~ 31 ~

III.1.4. De la confrontation interne et externe

Il ne suffit pas d’analyser les données de manière distincte pour ressortir la


cohérence et l’objectivité. Il faut, pour élaguer la complexité, de confronter les propos
à une double logique à la fois interne et externe.

En effet, l’analyse de contenu nous permettra à analyser les différents propos


des personnes entrevu et enquêter en vue de déceler les éléments significatifs nous
permettant de comprendre la pertinence et les enjeux du sujet que nous sommes
entrains d’aborder tout au long de cette recherche.
~ 32 ~

Conclusion partielle

Le premier chapitre de notre travail est subdivisé en trois sections, la première


définie quelques mots clés liés à notre recherche dont ; identité politique, qui est une
forme d’identité sociale marquant l’appartenance à certains groupes ayant en commun
une lutte pour une certaine forme de pouvoir, élection, l’histoire des élections est
intimée proche avec celle de la démocratie. Les élections renvoient à mode par lequel
les citoyens choisissent leurs représentants ou une manière par lequel les gouvernés
choisissent les gouvernants ou les détenteurs du pouvoir. La communication politique,
la communication politique est une partie des sciences de la communication dont les
assises ne sont pas encore solidement fixées. Son établissement sur un sol nous
entraîne la difficulté de lui donner une définition consistante, mais aussi la difficulté de
déterminer les frontières du domaine, l’émission, une émission comme un programme
diffusé radiophonique ou télévisé. En seconde section, nous avons exploités le cadre
théorique, dont la théorie persuasive, qui consiste à un processus de modification
d’attitude, et la théorie de l’usage et gratification, dont il s’agit de  faire une chose sa
propriété, et de s’attribuer la propriété de quelque chose. Enfin, la toute dernière
section qui a consistée à l’élaboration de cadre méthodologique de notre travail qui est
celle de l’analyse de contenu et l’analyse catégorielle.
~ 33 ~

CHAPITRE DEUXIÈME : PRÉSENTATION DU CORPUS D’ÉTUDE

Section I : Présentation de Marie Josée Ifoku

I.1. Biographie62

Marie José-Ifoku est née le 06 Février 1965 à Kinshasa de la nationalité


Congolaise, son partie politique est l’Alliance des Elites pour un Nouveau Congo
A.E.N.C. en sigle, elle est une femme politique Congolaise, candidate à l’élection
présidentielle du 23 décembre 2018 en République Démocratique du Congo. Marie-
José revient en RDC en 2004 ou elle travaille pour les sociétés Tractafric et ATC en
tant que directrice commerciale du Congo Motors63.

A présent, elle se consacre à la direction de son parti politique centriste


appelé Alliance des Elites pour un Nouveau Congo qui a pour mission l’éveil des
consciences des congolais. Marie-José a également créé l’association BOMOKO qui a
pour but le développement des communautés. En dehors de ses activités politiques et
sociales, elle se consacre à la prédication dans son église.

62
Http://www. Wikipédia- biographie de Marie Josée Ifoko.org, consulté le 24.08.2019.
63
http://CENI-RDC-liste définitive des candidats président. Elections du 23 décembre 2018, consulté le
23.08.2019.
~ 34 ~

Marié à Jacky Kazadi Nduba, Marie José Ifoku est mère d’une famille
recomposée de 8 enfants et grand-mère de trois petits-enfants. Quatrième d’une fratrie
de 9 enfants de Thomas Ifoku Ntange Betoko, diplomate en Algérie, et de la défunte
Marie-Josée Betuwa Oseka. Elle est originaire de par sa filiation de la province de la
Tshuapa, du  territoire de Boende, secteur de Djera64. 

I.1.1. Éducation et formation 

Marie José Ifoku passe une partie de son enfance entre la Hollande et la
Belgique avant de terminer ses études secondaires au lycée Kambabare de Kinshasa.
Ensuite,  elle poursuit en France des études en PAE (Pouvoir Administration et
Echange) à Paris 8. Plus tard, à l’université du Québec à Hull, elle continue des études
en administration. Au Canada, elle travaille comme agent immobilière et ensuite chez
un concessionnaire automobile Ford. Marie- José Ifoku revient s’installer en
République Démocratique du Congo en 2004 ou elle travaille pour les sociétés
Tractafric et ATC en tant que directrice commerciale, et Congo Motors au poste de
directrice générale.

64
Http://www. Wikipédia- biographie de Marie Josée Ifoko.org, consulté le 24.08.2019.
~ 35 ~

I.1.2. Carrière politique65

En 2015, Marie-José Ifoku fera son entrée en politique au poste de Commissaire


spéciale adjointe de la Tshuapa( province issue du démembrement de la grande
province de l’Equateur) avant d’y exercer les fonctions de Vice-gouverneur et par la 
suite celle de Gouverneure jusqu’aux élections. A présent, elle se consacre à la
direction de son parti politique centriste appelé AENC (Alliance des Elites pour un
Nouveau Congo, qui a pour mission ;

 Primo : l’éveil des consciences  des congolais, afin que chaque élite qui sommeille
en eux se constitue en une véritableforce pour construire ensemble un Congo
nouveau ;
 Secundo : restaurer l’autorité de l’état sous toutes ses formes afin qu’en découle la
paix, la fin des inégalités basées sur le genre, la promotion de la dignité humaine
notamment celle de la femme et de la jeune fille, la relance économique et la
justice pour tous.
 Tertio : la répartition équitable des richesses de la RDC.

65
http://www. Digitalcongo.net consulté le 15.09.2019.
~ 36 ~

I.1.3. Autres activités66

Marie-josé Ifoku a également crée l’association Bomoko qui a pour but le


développement des communautés. En dehors de ses activités politiques et sociales,
Marie-José Ifoku se consacre à la prédication dans son église.

Candidate présidente de la République, Marie-José Ifoku, l’unique femme


parmi les candidats président de la République aux élections de décembre 2018,
l’ancienne directrice générale de Congo Motors, s’est livrée à la politique, face à un
duel qui l’attendait, Madame Marie José-Ifoku n’avait pas peur des hommes qui ont
géré. En tant que femme elle se dit d’avoir les compétences de pouvoir diriger ce pays.
Mais celle-ci dénonce des intimidations dont elle se dit victime pendant la propagande
par le pouvoir en place, à l’exemple du refus de prêcher le mardi 30 octobre 2018 dans
un séminaire organisé par son église « Sans Précieux », elle affirme que les coups bas
en politique, ça existe toujours mais la ça dépasse tout entendement.  

66
Http://www. Wikipédia- biographie de Marie Josée Ifoko.org, consulté le 24.08.2019.
~ 37 ~

Section II : Matériaux d’analyse

2. Présentation des émissions

2.1. Emission Convaincre de B-One

Tableau 1 : Convaincre

Type d’émission Émission politique

Chaîne B-ONE

Titre de l’émission Convaincre

Sujet abordé Convaincre les électeurs

Animateurs - Guylain kabalundi


- Feza Mika
- Julie Sefu
invité Marie Josée-Ifoku

La première émission choisie est une émission de B-One Tv, une chaîne de télévision
privée de Kinshasa. Cette émission était animée par trois journalistes, c’était une
émission spéciale, conçue pour la période électorale et qui avait pour but de donner
l’occasion aux candidats de convaincre les électeurs. Pour ce numéro, Marie Josée
Ifoku était le candidat choisi pour convaincre.
~ 38 ~

2.2. Emission L’international de CongoWeb Tv

Tableau 2 : L’international

Type d’émission Émission politique

Chaine Congo web

Titre de l’émission International

Sujet abordé La place de la femme dans le


monde politique congolais et
international
Invite Marie Josée-Ifoku

L’émission « L’international » est une propriété de la chaîne de télévision privée


kinoise CongoWeb Tv. Cette émission retrace chaque semaine l’actualité tant
nationale qu’internationale. La présentatrice de l’émission invite toujours un acteur
politique ou un analyste politique pour débattre sur un sujet national en le
contextualisant dans la sphère internationale. Pour ce numéro, Marie Josée Ifoku était
l’invitée qui devait donner son avis sur la place de la femme dans le monde politique
congolais et international.

Conclusion partielle
~ 39 ~

Apres avoir retracé notre deuxième partie du travail qui celle de la partie


empirique, nous avons présentés Marie Josée Ifoku en première section, elle est née à
Kinshasa le 06 Février 1965 de la nationalité Congolaise, son partie politique est
l’Alliance des Elites pour un Nouveau Congo, Marié à Jacky Kazadi Nduba, Marie
Josée Ifoku est mère d’une famille recomposée de 8 enfants et grand-mère de trois
petits-enfants. Concernant l’éducation et formation, Marie Joséee Ifoku passe une
partie de son enfance entre la Hollande et la Belgique avant de terminer ses études
secondaires au lycée Kambabare de Kinshasa. Elle a assumé le poste de Commissaire
spéciale adjointe de la Tshuapa( province issue du démembrement de la grande
province de l’Equateur) avant d’y exercer les fonctions de Vice-gouverneur et par la 
suite celle de Gouverneure jusqu’aux élections. Marie-josé Ifoku a également crée
l’association Bomoko qui a pour but le développement des communautés. En dehors
de ses activités politiques et sociales, Marie-José Ifoku se consacre à la prédication
dans son église. En seconde section, nous avons réalisé le corpus de notre travail, qui
est celui la présentation des émissions télévisées de la candidate.
~ 40 ~

CHAPITRE III : ANALYSE DE L’IDENTITE DE LA PERSONNE DE


MARIE JOSEE IFOKU VUE DANS LA PRESSE AUDIOVISUELLE EN
PERIODE ELECTORALE

Ce chapitre qui va clôturer notre travail, se donne pour objectif d’analyser


l’identité de la personne de Marie Josée Ifoku en tant que candidate à la présidentielle
en période électorale. Cette analyse se fera sur base des contenus médiatiques des
émissions télévisées kinoises. Notre souhait est de comprendre comment par la presse,
un qualificatif qui hier était un honneur pour une personnalité publique, peut changer
ou soit être marqué par des préjugés ou des informations sans jugement et comment
une personnalité publique peut rectifier, laver ou donner une identité, débat tenant, à
son image.

Trois sections vont composer ce chapitre. La première section fera une analyse
Figurative, Thématique et axiologique selon Greimas. Le but dans cette section serait
de ressortir les qualificatifs accordés à Marie Josée Ifoku par les journalistes en
analysant les axes choisis par les journalistes pour présenter son identité et aussi quel
axe elle-même emprunte pour se présenter et se défendre. La deuxième section fera
une analyse de contenu des propos recueillis dans les émissions et enfin la troisième
section proposera les recommandations en la personne de Marie Josée Ifoku.

Section I : Découpage technique

Dans cette section comme l’annonce le titre, nous faisons le découpage


technique des deux émissions de Marie Josée Ifoku, dont nous allons ressortir, le
vocabulaire, le ton, le débit, le rythme de la parole, le silence, niveaux de langage
télévisuel, etc.
~ 41 ~

III.I.1 Découpage technique des matériaux d’analyse

I.1.1. Emission « Convaincre »

Tableau 3 : Convaincre

Analyse de la première émission 1

Langage parlé

Vocabulaire (facile, difficile, connu, inconnu, Le vocabulaire utilisé par Marie-


technique, spécialisé…) Josée Ifoku dans cette émission
paraît essentiellement facile car,
il est compréhensible et les mots
utilisés sont simple, voir facile à
comprendre.
Ton (informatif, dramatique, enjoué, familier) Le ton utilisé est informatif car,
Marie-Josée dévoile son identité
en se baissant sur sa vie
politique, sa vue de mère de
famille et son combat pour le
peuple congolais.
Débit (rapide, lent, soutenu, haletant) Le débit de cette émission était
lent

Rythme de la parole (uniforme, syncopé, varié, Le rythme de la parole était


adapté ou non au sujet…) adapté. Chacun prenait la parole
à un moment précis soit pour
poser une question, donner des
éclaircissements sur un fait ou
une situation, soit pour une
rectification.
Silences, respirations (présents / absents) Le silence était absent.
~ 42 ~

Diction (claire, peu claire) Peu claire suite à l’imprécision


de la candidate sur de la
question du projet de société.

Style(s) (parlé, récité, écrit, joué, théâtral, Cette émission a un style parlé
poétique…)
Niveau(x) de langue Le niveau de langue est
excellent suite à l’expression de
la candidate et des présentateurs.
Il est à noter que toutes ses
interventions la candidate
s’exprime toujours en langue
française.
Langage tv

Fonction des intervenants Les intervenants sont


journalistes.

Éclairage Normal.

Générique Placé au début

Titres de l’émission Convaincre

Plateau / Studio B-ONE télévision

Plans Plan d'ensemble.

Mouvements de caméra Panoramique.

Angles Normal
~ 43 ~

Invitée Marie Josée Ifoku et le public

Prise de son OFF

Contenu de l’émission
Sujet Projet de société
Sous-titre Élection
Durée 1 heure 14 minutes
Interprétation Dans la première émission, les
journalistes pousse l’invité à soit
confirmer ou rectifier certains
préjugés sur son image, ses
intentions électorales en vue de
convaincre les électeurs au vote.
Ce tableau retrace les détails techniques de l’émission « Convaincre » de B-One Tv.

I.1.2. Emission « L’international »2

Tableau 4.

Langage parlé
Vocabulaire (facile, difficile, Le vocabulaire utilisé par Marie-Josée Ifoku
connu, inconnu, technique, dans cette émission paraît essentiellement facile
spécialisé…) car, il est compréhensible et les mots utilisés
sont simple, voir facile à comprendre.
~ 44 ~

Ton (informatif, dramatique, enjoué, Le ton utilisé est informatif car, Marie-Josée
familier) dévoile son identité en se basant sur sa vie
politique, sa vie de mère de famille et son
combat pour le peuple congolais.

Débit (rapide, lent, soutenu, Le débit de cette émission était lent


haletant)

Rythme de la parole (uniforme, Le rythme de la parole était adapté. Chacun


syncopé, varié, adapté ou non au prenait la parole à un moment précis soit pour
sujet…) poser une question, donner des éclaircissements
sur un fait ou une situation, soit pour une
rectification.

Silences, respirations (présents / Le silence était absent.


absents)

Diction (claire) La candidate a donné son avis et ses ambitions


sur tous les aspects évoqués.

Style(s) (parlé, récité, écrit, joué, Cette émission a un style parlé


théâtral, poétique…)
Niveau(x) de langue Le niveau de langue est excellent suite à
l’expression de la candidate et de la
~ 45 ~

présentatrice.
Langage tv

Fonction des intervenants La présentatrice est une journaliste

Éclairage Normal.

Générique Placé au début et à la fin de l’émission


Titres de l’émission Convaincre

Plateau / Studio B-ONE télévision

Plans Plan d'ensemble.

Mouvements de caméra Fixe

Angles Normal

Invitée Marie Josée Ifoku


Prise de son OFF
Contenu de l’émission
Sujet La place de la femme dans le monde politique
congolais et international
Sous-titre Actualité nationale et internationale
Durée 43’05’’
Interprétation La journaliste pousse l’invité à donner son avis
sur l’actualité tant nationale qu’internationale
dans la peau d’une candidate ambitieuse.
Ce tableau retrace les détails techniques de l’émission « L’international » de
CongoWeb TV .

Commentaires

Lors de sa présentation à l’émission télévisuelle Convaincre de B-One télévision,


Marie-Josée dévoile son identité en se baissant sur sa vie politique, sa vue de mère de
famille et son combat pour le peuple congolais, peu claire suite à l’imprécision de la
candidate sur de la question du projet de société, dans la première émission, les
journalistes pousse l’invité à soit confirmer ou rectifier certains préjugés sur son
~ 46 ~

image, ses intentions électorales en vue de convaincre les électeurs au vote, par contre
la seconde émission internationale sur Congo web télévision, La candidate a donné
son avis et ses ambitions sur tous les aspects évoqués, elle se préoccupe plus sur la
situation électorale sur l’étendue du pays, la façon dont l’ancien régime à gérer le pays,
la candidate a donné son avis et ses ambitions sur tous les aspects évoqués. Et en tant
que Mère, elle a eu le souci de proposer quelques idées sur la parité, et l’intervention
des femmes candidates à tous les niveaux de législature.

Section II. Analyse figurative, thématique, et axiologique des propos recueillis

Dans cette section comme l’annonce le titre, nous faisons une analyse figurative,
thématique et axiologique de l’identité de la personne de Marie Josée Ifoku dans les
émissions électorales audiovisuelles. Précisément nous allons ressortir tous les
qualificatifs en la personne de Marie Josée Ifoku été évoqués au cours des deux
émissions choisis par les journalistes et la candidate. Notons que le thème central que
nous analysons est Marie Josée Ifoku. Dans les analyse qui suivent, nous allons
seulement exploiter le figuratif et l’axiologique.

III.2.1. Emission « Convaincre »

THEME: MARIE JOSEE IFOKU

2.1.1. Propos des journalistes (Guylain Kabalundi, Feza Mika, Julie Sefu)

Tableau 5.

N° Figure Axe
1 Ancien- vice-gouverneur de la TSHUAPA Aphonique
2 La seule Euphonique
3 Unique femme Euphonique
4 Candidate Aphonique
5 Vice- gouverneur Aphonique
6 Opposante Dysphorique
7 Opportuniste Dysphorique
8 Candidate unique Dysphorique
9 Femme Dysphorique
10 Vice-gouverneur honoraire Dysphorique
~ 47 ~

11 Militante Dysphorique
12 Perdante Aphonique
13 La seule femme Euphonique

Commentaires

Il ressort de ce tableau que lors de l’émission convaincre de B-One, les


animateurs ont donné 13 qualificatifs de Marie Josée Ifoku tels que la seule femme, la
candidate, la seul, l’opposante, l’opportuniste,… ils l’ont fait sous plusieurs axes soit de
façon aphonique, soit dysphonique ou Euphonique. Ici chaque journaliste pose question
concernant la vision du candidate, son appartenance politique, son idéologie, enfin toutes
les questions sont tournées au tour de l’identité électorale de la candidate.

2.1.2. Propos de Marie Josée IFOKU


Tableau 6.

N° Figure Axe
1 Vice- gouverneur honoraire Euphorique

2 Messagère Dysphorique

3 Solution Euphorique

4 Balayeuse Euphorique

5 Candidate Aphorique

6 Candidate unique de l’opposition Euphorique

7 Opposante dans le sang Euphorique

8 Opportuniste Euphorique

9 Vice- gouverneur Euphorique

10 Maman Dysphorique
~ 48 ~

Commentaires

D’après ce tableau, la candidate Marie Josée Ifoku s’identifie elle-même sous dix
casquettes. Parfois comme la balayeuse, la solution, la candidate, l’unique femme candidate,
candidate unique de l’opposition, opposante dans le sang et d’autres qualitatifs en tenant
compte des trois axes de notre analyse avec les différents figures et axes d’intervention.

III.2.2. Emission « L’International »

II.2.2.1. Propos de la journaliste « Paulette Kimuntu »

Tableau 7.

N° Figure Axes

1 La seule Euphorique

2 La seule femme Euphorique

3 Mère Euphorique

4 Trop belle Aphorique

5 Femme Compétente Aphorique

6 La canadienne Aphorique

7 La congolaise Aphorique
~ 49 ~

8 La battante Aphorique

9 Double nationalité Aphorique

10 Menacée Dysphonique

11 Président de la RDC Aphorique

12 Marie Josée Ifoku Euphorique

13 Belle femme Aphorique

14 Balayeuse Aphorique

15 Unique Euphorique

16 Seule candidate Euphorique

Ce tableau qui retrace les propos de la présentatrice de l’émission


« L’International » nous rapporte que la journaliste a ressorti 16 différentes facettes de
la candidate. Elle l’a fait plus de façon aphorique qu’euphorique et dysphorique.

III.2.2.2. Propos de la journaliste de « Marie Josée Ifoku »

Tableau 8.

N° Fréquence Axe
1 Présidente de la RDC Euphorique
2 Femme Euphorique
3 Vice- gouverneur Euphorique
4 Chef de produit Euphorique
5 Directeur Commercial Euphorique
6 Directeur General Euphorique
7 Directeur Général Euphorique
8 Marie Josée Ifoku Aphorique
9 Congolaise Euphorique Dysphorique
10 Vrai battante Dysphorique
11 Canadienne Euphorique
12 Maman Euphorique
~ 50 ~

13 Femme sérieuse Euphorique


14 Belle intelligente Euphorique
15 Nous les femmes Aphorique
16 Balayeuse Euphorique
Dans cette émission, Marie Josée Ifoku se présente de 16 différentes manières.
Elle adopte plus l’axe euphorique pour parler d’elle. Seul sur quelques aspects, elle est
dysphorique et euphorique en même temps vis-à-vis d’elle-même et aussi aphorique.

III.3. Analyse de contenu quantitative et qualitative

Dans cette section, nous allons quantifier et qualifier des données ressorties de
la précédente analyse. Sur ce, nous suivrons les étapes de l’analyse de contenu selon
Dépelteau. Nous procéderons donc à la pré-analyse, l’identification, le codage et
comptage puis l’interprétation.

1. Analyse de contenu
2. La Pré-analyse
3. L’identification des matériaux d’analyse
4. La catégorisation
5. Le codage et le comptage.

3.1. Identification des données

Tableau 9.

Chaîn Présentateur Invite Thème du Titre de Duré


e jour l’émission e
~ 51 ~

B- One - GylainKABALUNDI Marie Convaincre Convaincre 1h13’


- FEZA MIKA Josée les électeurs à 19h
- JULIE SEFU Ifoku
Congo Poulette kimuntu Marie La place de International 43’
Web Josée la femme 05s
Ifoku dans le
monde
politique
congolais et
internationa
l

Commentaires

Lors du passage de la candidate Marie Josée Ifoku, dans les deux émissions
(Convaincre de B-one télévision et international Congo web télévision) avec Paulette
Kimuntu, Gylain KABALUNDI FEZA MIKA JULIE SEFU présentateurs et
présentatrices des émissions, avec les principaux thèmes ; « convaincre les électeurs et
la place de la femme dans le monde politique congolais et international) avec une
durée de 1h et 43 seconde, la candidate a dévoiler son identité électorale par rapport
aux différentes préoccupations soulevées par les journalistes et son message
concernant la vision politique et électorale du pays.

3.2. Catégorisations

2.1. Les deux émissions


Tableau 10
Journalistes Fréquence
~ 52 ~

Euphorique 9
Dysphorique 7
Aphorique 13
Total 29
Commentaires
Le tableau ci-haut nous montres que concernant la catégorisation de l’émission avec
les journalistes de B-One télévision et Congo web télévision, les éléments euphorique
sont au nombre de 9, dysphorique au nombre de 7, enfin l’aphorique au nombre de 13.
Concernant cette émission les éléments aphorique se spécifient par l’identité de la
candidate qui est Marie Josée Ifoku et de son sexe, étant donné que nous étions
pendant la période électorale, celle-ci devrait à tout pris en profiter pendant les
émissions de se faire connaître et de s’identifier auprès de la population Congolaise.
2.2. Marie Josée Ifoku
2.3. Tableau 11
Marie Josée Ifoku Fréquence
Euphorique 20
Dysphorique 4
Aphorique 3
Total 27
Commentaires
Ce tableau nous montres que les éléments euphorique sont au nombre de 20, le
dysphorique au nombre de 4 et aphorique au nombre de 3. Ce qui nous poussent à dire
que pendant ces émissions les éléments euphorique restent dominent et se montrent par
le parcours de la candidate, ses réalisations, ses ambitions, sa carrière politique et ses
ambitions.

2.4. Codage et comptage (Les journalistes)

2.5. Codage et comptage de Journalistes

Tableau 12

Axe Fréquence Pourcentage


Euphorique 9 31
Dysphorique 7 24, 1
Aphorique 13 44,8
Total 29 99,9
~ 53 ~

Commentaires

Ce tableau nous démontres que concernant le codage et comptage de journalistes


de deux émissions, les éléments euphorique sont au nombre de 9 , le dysphorique 7
et aphorique au nombre 13. Dans les émissions, ces propos se prouvent par les
différentes qualités de la candidate par rapport à l’identité attribuer par les
journalistes lors des questions réponses, la candidate semble être identifiée comme
une femme forte, battante, politique, ambitieuse, etc.

2.6. Codage et comptage de Marie Josée Ifoku

Tableau 13.

Axe Fréquence Pourcentage


Euphorique 20 74
Dysphorique 4 14, 8
Aphorique 3 11,1
Total 27 100

Commentaires

Sur le codage et comptage de deux émissions, les éléments euphorique sont au


nombre de 20, le dysphorique 4, et 3 aphorique. Marie Josée Ifoku, s’identifie
comme une dame affermisse, prête à poursuivre sa carrière politique, très
ambitieuse, capable de convaincre la population et remporter les élections
présidentielles.

3.3. Interprétation générale

Apres notre analyse, nous sommes rendus compte que dans la première
émission, convaincre de la B-One tv, les journalistes poussent l’invité soit de
confirmer ou rectifier certains préjugés, son image, ses intentions électorales en vue de
convaincre les électeurs au vote. La seconde émission pousse l’invité à donner son avis
sur l’actualité tant nationale qu’internationale dans la peau d’une candidate ambitieuse.
Dans le deux émissions, il y a 11 aphorique, 9 euphorique et 8 dysphorique,
concernant Marie Josée Ifoku, nous avons 4 aphorique, 22 euphorique, et
2dysphorique. Dans l’émission convaincre, le vocabulaire utilisé par Marie-Josée
~ 54 ~

Ifoku dans cette émission paraît essentiellement facile car, il est compréhensible et les
mots utilisés sont simple, voir facile à comprendre. Le ton utilisé est informatif car,
Marie-Josée dévoile son identité en se baissant sur sa vie politique, sa vue de mère de
famille et son combat pour le peuple congolais.

Concernant la catégorisation de l’émission avec les journalistes de B-One


télévision et Congo web télévision, les éléments euphorique sont au nombre de 9,
dysphorique au nombre de 7, enfin l’aphorique au nombre de 13. Concernant cette
émission les éléments aphorique se spécifient par l’identité de la candidate qui est
Marie Josée Ifoku et de son sexe, étant donné que nous étions pendant la période
électorale, celle-ci devrait à tout pris en profiter pendant les émissions de se faire
connaître et de s’identifier auprès de la population Congolaise.

Concernant le codage et comptage de Marie Josée Ifoku, les éléments


euphorique sont au nombre de 20, le dysphorique au nombre de 4 et aphorique au
nombre de 3. Ce qui nous poussent à dire que pendant ces émissions les éléments
euphorique restent dominent et se montrent par le parcours de la candidate, ses
réalisations, ses ambitions, sa carrière politique et ses ambitions.

Le rythme de la parole était adapté. Chacun prenait la parole à un moment


précis soit pour poser une question, donner des éclaircissements sur un fait ou une
situation, soit pour une rectification. Avec une durée de 1 heure 14 minutes dans un
plan d’ensemble. Dans la seconde émission internationale de Congo web tv le
vocabulaire utilisé par Marie-Josée Ifoku dans cette émission paraît essentiellement
facile car, il est compréhensible et les mots utilisés sont simple, voir facile à
comprendre, Le ton utilisé est informatif car, Marie-Josée dévoile son identité en se
basant sur sa vie politique, sa vie de mère de famille et son combat pour le peuple
congolais avec une durée 43’05’’.

Section 3 : Recommandations stratégique

Nous proposons à la candidate Marie-Joisée Ifoku les recommandations pour


les échéances prochaines dont ;
~ 55 ~

- Qu’elle puisse adapter sa communication pour toute les couches de la


population congolaise ;
- Qu’elle utilise un langage facile en usant toute les langues nationales ;
- Qu’elle élabore un plan de communication efficace et efficient ;
- Qu’elle cible les medias qui ont de la notoriété.
~ 56 ~

Conclusion partielle

Le troisième chapitre de notre travail qui est le dernier de notre recherche,


nous avons réalisés une analyse de contenu de deux émissions télévisuelles,
convaincre de la B-0ne et internationale sur le Congo web tv, après notre analyse, nous
sommes rendus compte que la candidate Marie Josée-Ifoku avait utilisé les éléments
aphorique, dysphorique, et euphorique , le vocabulaire utilisé par Marie-Josée Ifoku
dans ses émissions paraît essentiellement facile car, il est compréhensible et les mots
utilisés sont simple, voir facile à comprendre. Dans la seconde émission la journaliste
pousse l’invité à donner son avis sur l’actualité tant nationale qu’internationale dans la
peau d’une candidate ambitieuse.
~ 57 ~

CONCLUSION GÉNÉRALE

Notre travail s’intitule « Identité électorale de marie Josée ifoku pendant la


campagne présidentielle de 2018. Une analyse des émissions télévisées ». À l’issu de
notre recherche notre préoccupation est essentiellement de connaître comment
l’identité électoral de Marie Josée Ifoku a été construite dans le medias précisément
par les émissions télévisuelles, réalisées lors de la campagne présidentielle de 2018.

En 2018, la candidature des femmes aux élections présidentielles, législatives


et provinciales de décembre 2018 en RDC a été respectée. Plusieurs femmes
candidates se sont mises en vedette pour la conquête des postes à pourvoir. Au finish,
après les résultats publiés par la CENI, l’on a noté pour cette nouvelle législature,
seulement 50 femmes qui ont été élues sur les 485 pour l’Assemblée nationale, aucune
femme n’a pu remporter la présidentielle de 2018.

Eu égard à ce qui précède, le présent travail a gravité autour de cette question :


Comment l’identité électorale de Marie Josée Ifoku a été construite dans les medias ?
Précisément par les émissions télévisuelles réalisées lors de la campagne présidentielle
de 2018 ?

Nous avons proposé l’hypothèse selon laquelle, les émissions réalisées avec
Marie Josée IFOKU comme invité, construit son identité sociale en y attachant un
profil d’une femme affermisse dans la politique, apte dans les actions politiques, très
ambitieuse, une femme unique candidate et qui fait partie d’une structure
indépendante lors des émissions télévisuelles. Notre travail a fait recours aux théories
suivantes ; la persuasion qui est l’œuvre de Jean Noel KAPFERER, qui affirme le
caractère permanent et de la publicité et conçoit la persuasion comme « un processus
de modification d’attitude  et la théorie de la réception précisément l’usage et
gratification, ces théories seront développées lors de premier chapitre et démontré son
apport dans notre travail.

Pour l’élaboration du présent travail, nous avons exploités l’analyse


de contenu et l’analyse catégorielle.
~ 58 ~

Hormis la conclusion générale et l’introduction générale, notre travail est


subdivisé en trois parties, notre travail s’articule autour de trois chapitres suivants : le
premier chapitre se focalise sur le cadre théorique et conceptuel. Le second chapitre
présente Marie Josée IFOKU comme cadre empirique. Et le dernier chapitre a fait une
analyse le contenu des émissions télévisuelles de Marie-Josée IFOKU pendant la
campagne électorale de 2018.

Enfin, nous avons proposés quelques recommandations vis-à-vis de la


candidate Marie Josée-Ifoku.
Apres nos investigations sur terrain, nous avons confirmés que le medias, dont
les émissions télévisuelles réalisées avec Marie Josée IFOKU, a construit son identité
électorale en y attachant un profil d’une femme affermisse dans la politique, apte dans
les actions politiques, très ambitieuse, une femme unique candidate et qui fait partie
d’une structure indépendante lors des émissions télévisuelles.
~ 59 ~

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. BAECHLER,J., Précis de démocratie, Paris, Calmann-Lévy, 1994,

2. BARDIN,L ., cité par L.-V., CAMPENHOUDT, R., QUIVY et J.


MARQUET, Manuel de recherche en sciences sociales, 5ème éd, Paris,
DUNOD, 1997,

3. BONNEVILLE, B, Introduction aux méthodes de recherche en science


de l’information et de la communication, Québec, éd. Gaëtan Morin,
2007,

4. BARBIER,F., et C., LAVE NIR, Histoire des medias, Paris, Armand


Colin, 2009,

5. CANFORA,L., La démocratie. Histoire d’une idéologie, Paris, Seuil,


2006,
6. CHAREAUDEAU, P., Les medias et l’information, Bruxelles, Deboek,
2005,

7. DAYAN, D. cité par CABIN, PH. , La communication Etat du savoir,


3ème. Bordeaux, Sciences Humaines, 2001,

8. FALCONI, A. et F.-X., BUNDIM’BANI YAMBU, Lexique des medias,


Internet et multimédia, Kinshasa, MédiasPaul, 2001,

9. Francis BALLE, Medias et société, presse audiovisuelle,


télécommunication et internet, 11è éd., Paris, Montchrestien, 2003,

10.GERSTLE, J., La communication politique, Paris, Armand Colin, 2008,

11.GOUREVICTH, J.-P., L’image en politique. De Luther à Internet et de


l’affiche au clip, Paris, Hachette, 1998,

12.JOST,F., La télévision du quotidien. En réalité et fiction, Bruxelles,


DeBoeck, 2009,

13.KAPFERER, J-N., Le chemin de la persuasion. Mode d’influence des


medias et de la publicité sur les comportements. Paris, Gauthier-ville,
1978,
~ 60 ~

14.MATTELART, M., Histoire des théories de la communication, Paris, la


découverte, 2000,

15.PUNGI,L., Eduquer aux médias à l’ère de l’internet. Repères théoriques


et pistes d’action en R.D.Congo., Kinshasa, Media action, 2013,
16. RIEFFEL,R., Médias : introduction à la presse, la radio, la télévision,
Paris, Ellipses, 1999,

17.ROSANVALLON, P., La démocratie inachevée, Paris, Gallimard, 2000.


II. Revues

1. GRACIEN, J et Alli., Créative associer international, in Ramark, Avril


2005,

2. NORDENSTRENG, Kaarle (1997). « Beyond the Four Theories of the


Press», in NETHERLANDS, Jan. Media and Politics in Transition,
Servaes& Rico Lie (eds),

3. NADEAU, R., et BASTIEN, F., La communication électorale, in


communication politique. Etat des savoirs, enjeux et perspectives,
Quebec, Laval,

4. ROZUMILOWICZ, Beata (2002). « Democratic change : a theoretical


perspective », in Media Reform, Democratizingthe media, democratizing
the state, éd. préparée par Price E., Monroe,

5. WOLFSFELD, Gadi (2008). « The Role of the News Media in Peace


Negociations : variations overtime and Circumstance », in Contemporay
Peacemaking : Conflict, Peace Process and Post-War Reconstruction, éd.
préparée par John Darby and Roger MacGinty. 2e éd., New-York :
Palgrave MacMillan Edition.

III. Autres documents officiels et rapports

1. Journal officiel de la RDC, Constitution du 18 Février 2006,

2. Journal officiel de la RDC, constitution de la transition, numéro spécial


2003,

3. NKINGI, Dominique Ch. (2004) Le rôle des medias dans la


réconciliation et dans la reconstruction de la République démocratique
~ 61 ~

du Congo», rapport pour le Séminaire International sur la gestion de la


transition en République Démocratique du Congo, Kinshasa.

4. Déclaration de Madame Marie Ifoku sur la radio Top Congo.

5. Document de la CENI sur le rapport de la participation des femmes à


l’échéance électorale.

IV. WEBOGRAPHIE

1. Article de Dépelteau, in http://www.google.org, consulté le


10.06.2019.

2. BARDIN.,L., «  L’analyse de contenu », cite dans stephen00.over-


blog.com consulte le 14 juin 2019 à 10h 26,

3. Berelson., B. cite dans, Bardin Laurence, Analyse de contenu,


article dans stephen007.over-blog.com consulte le 14 juin 2019 à
20h 15.

4. http://CENI-RDC-liste définitive des candidats président. Elections


du 23 décembre 2018, consulté le 23.08.2019,

5. Http://www. Wikipédia- biographie de Marie Josée Ifoku.org,


consulté le 24.08.2019,

6. http://www.Wikipedia-article sur les éléctions.org, consulté le


10.06.2019

7. http://www.Wikipedia-article sur les éléctions.org, consulté le


10.06.2019

8. http://www.Wikipedia-article sur les éléctions.org, consulté le


10.06.2019,

9. www.wikipedia.org/définitioins, consulté le 12.07.2019.


~ 62 ~

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE.............................................................................................................................I
DÉDICACE..............................................................................................................................II
REMERCIEMENTS..............................................................................................................III
INTRODUCTION GÉNÉRALE.............................................................................................1
O. OBJET D’ÉTUDE...............................................................................................................1
I. PROBLÉMATIQUE.............................................................................................................1
II. HYPOTHÈSE.........................................................................................................................3
III. CADRE THÉORIQUE............................................................................................................3
IV. MÉTHODES ET TECHNIQUE.......................................................................................3
V. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET..............................................................................................4
VI. DÉLIMITATION DE L’ÉTUDE...............................................................................................5
VII. DIVISION DU TRAVAIL......................................................................................................5
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL, THÉORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE....6
SECTION I : CADRE CONCEPTUEL............................................................................................6
I.1. Identité politique...........................................................................................................6
I.2. Élection.........................................................................................................................6
I.2.1. Caractéristiques d’une bonne élection......................................................................7
I.2.2. Typologie des élections..............................................................................................8
I.2.3. Bref aperçu historique sur les élections en RDC.....................................................10
I.2.3.1. La transition : conflits armés...............................................................................10
I.2.3.2. Des voies de sortie................................................................................................11
I.2.3.3. La communication électorale................................................................................12
I.3. LA COMMUNICATION POLITIQUE.....................................................................................13
I.3.1. LA CONCEPTION INSTRUMENTALE................................................................................14
I.3.2. LA CONCEPTION ŒCUMÉNIQUE....................................................................................14
I.3.3. LA CONCEPTION COMPÉTITIVE.....................................................................................15
I.3.4. LA CONCEPTION DÉLIBÉRATIVE...................................................................................15
I.4. MEDIAS............................................................................................................................15
I.4.1. Définition.................................................................................................................15
I.4.2. Typologie de medias................................................................................................16
I.4.3. FONCTION DES MEDIAS.................................................................................................17
a) Les medias comme moyen de sociabilité...................................................................18
b) La presse comme recréation......................................................................................18
c) La fonction cathartique de la presse..........................................................................19
I.4.4. RÔLES DES MEDIAS.......................................................................................................19
C) FACILITATEUR...................................................................................................................21
D) CRITIQUE...........................................................................................................................21
I.5. ÉMISSION.........................................................................................................................22
SECTION II : CADRES THÉORIQUES.......................................................................................23
II.1. Théorie de la persuasion...........................................................................................23
~ 63 ~

II.1.1. Les phases de la persuasion...................................................................................24


II .2. THÉORIE DE L’USAGE ET GRATIFICATION.....................................................................25
II.2.1. Aperçu historique...................................................................................................25
II.2.2. Usage et gratification Quid ?.................................................................................26
II.2.3. Importance de la théorie d’usage et gratification..................................................27
SECTION III : CADRE MÉTHODOLOGIQUE..............................................................................27
III.1. ANALYSE DE CONTENU.................................................................................................27
III.1.1. Analyse de contenu : notion et présentation de la démarche................................27
III.1.2. APPROCHE CATÉGORIELLE.........................................................................................28
III.1.3. Construction de la grille d’analyse.......................................................................28
III.1.4. De la confrontation interne et externe..................................................................30
CONCLUSION PARTIELLE...............................................................................................31
CHAPITRE DEUXIÈME : PRÉSENTATION DU CORPUS D’ÉTUDE........................32
SECTION I : PRÉSENTATION DE MARIE JOSÉE IFOKU............................................................32
I.1. Biographie..................................................................................................................32
I.1.1. Éducation et formation............................................................................................33
I.1.2. Carrière politique....................................................................................................34
I.1.3. Autres activités.........................................................................................................35
SECTION II : MATÉRIAUX D’ANALYSE...................................................................................36
2. PRÉSENTATION DES ÉMISSIONS..........................................................................................36
2.1. Emission Convaincre de B-One.................................................................................36
TABLEAU 1 : CONVAINCRE...............................................................................................36
2.2. EMISSION L’INTERNATIONAL DE CONGOWEB TV..........................................................37
CHAPITRE III : ANALYSE DE L’IDENTITE DE LA PERSONNE DE MARIE
JOSEE IFOKU VUE DANS LA PRESSE AUDIOVISUELLE EN PERIODE
ELECTORALE.......................................................................................................................39
SECTION I : DÉCOUPAGE TECHNIQUE....................................................................................39
III.I.1 Découpage technique des matériaux d’analyse......................................................40
I.1.1. EMISSION « CONVAINCRE ».........................................................................................40
LANGAGE PARLÉ................................................................................................................40
LANGAGE TV........................................................................................................................41
FONCTION DES INTERVENANTS..............................................................................................41
I.1.2. EMISSION « L’INTERNATIONAL »2...............................................................................43
LANGAGE PARLÉ................................................................................................................43
LANGAGE TV........................................................................................................................44
FONCTION DES INTERVENANTS..............................................................................................44
SECTION II. ANALYSE FIGURATIVE, THÉMATIQUE, ET AXIOLOGIQUE DES PROPOS RECUEILLIS
...............................................................................................................................................45
III.2.1. EMISSION « CONVAINCRE ».......................................................................................46
2.1.1. Propos des journalistes (Guylain Kabalundi, Feza Mika, Julie Sefu)....................46
2.1.2. Propos de Marie Josée IFOKU.........................................................................47
~ 64 ~

III.2.2. EMISSION « L’INTERNATIONAL »...........................................................................48


II.2.2.1. Propos de la journaliste « Paulette Kimuntu »...................................................48
III.2.2.2. Propos de la journaliste de « Marie Josée Ifoku  »............................................49
III.3. ANALYSE DE CONTENU QUANTITATIVE ET QUALITATIVE.............................................50
3.1. Identification des données..........................................................................................51
3.2. CATÉGORISATIONS..........................................................................................................52
SECTION 3 : RECOMMANDATIONS STRATÉGIQUE..................................................................55
CONCLUSION PARTIELLE........................................................................................................56
CONCLUSION GÉNÉRALE................................................................................................57
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................59
TABLE DES MATIÈRES......................................................................................................62

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