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Plus largement :
- Une prestation pécuniaire veut dire que l’impôt ne donne pas lieu à un paiement en nature ou sous
la forme de services, mais sous forme d’argent.
- Un prélèvement effectué par voie d’autorité signifie qu'il est établi unilatéralement et qu'il est
prélevé en utilisant le cas échéant la contrainte.
- A titre définitif signifie qu'il s'agit d'une ressource qui ne devra pas faire l’objet d’une restitution, à
condition qu'il a été établi et perçu de façon légale.
- Prélèvement sans contrepartie déterminée signifie que l’impôt n’est pas un prix payé par le
contribuable en échange d’un service déterminé qui lui est rendu.
- Une prestation destinée à assurer la couverture des charges publiques signifie que l’impôt doit
rester neutre. Il ne doit pas modifier la situation comparative des citoyens, il ne doit être ni
moralisateur, ni protecteur, mais simplement être le pourvoyeur des besoins du Trésor.
Distinction
A l’origine, les impôts directs étaient ceux qui frappaient directement la terre, les personnes, le
domicile, tandis que les impôts indirects portaient sur les objets de consommation ou les services
rendus. Suite à la complication de la technique fiscale cette distinction a perdu de sa valeur.
Aujourd’hui, la distinction s’opère sur le fondement de deux critères : juridique et économique.
Ainsi, d’un point de vue juridique, la distinction porte sur le mode de recouvrement de l’impôt. Les
impôts directs sont perçus par voie de rôle nominatif ( liste de contribuables) pour les événements
ayant une périodicité régulière. Les impôts indirects sont perçus à l’occasion d’événements se
produisant sans régularité.
D’un point de vue économique, les impôts directs frappent des situations stables et ils sont
supportés par ceux qui les paient. Tandis que les impôts indirects frappent des faits occasionnels de
production ou de consommation et ils ne sont pas supportés par ceux qui le payent, car ces derniers
ont la possibilité de le répercuter directement sur une autre personne.
Caractéristiques
Au XIXème siècle, les impôts directs étaient indiciaires ( établis à partir des signes extérieurs de
richesse ), réels ( ne prenaient pas en compte la personne mais la matière imposable ) et
proportionnels ( taux non variable en fonction de l’importance de la matière imposable ) alors
qu’aujourd’hui ils sont déclaratifs ( établis à partir d’une déclaration des contribuables ) , personnels
( prennent en considération la situation du contribuable ) et progressifs ( augmentent selon
l’importance de la matière imposable.
Pour les impôts indirects, avant ils étaient centrés sur des produits en particuliers. Aujourd’hui,
l’imposition général de la dépense est prépondérante et ce sont des impôts ad valorem (un % est
appliqué à une assiette).
Perception
L’impôt direct est considéré comme juste (personnalisé selon le contribuable) mais à faible
rendement (perçu avec retard, diminué avec des modalités de personnalisation d'impôts : réductions,
abattements). Il est connu du contribuable, a une mauvaise réputation et est vécu douloureusement.
L’impôt indirect est moins juste (ne tient pas compte de la situation du contribuable) mais plus
productif (intervient à l’occasion d’une transaction). Il apparaît plus lourd si les moyens du
contribuable ne sont pas élevés. Mais c’est un impôt très efficace et productif avec un rendement
qui suit l’activité économique. De plus, le recouvrement de cet impôt est facilité car il est collecté
par les vendeurs.
Aujourd’hui, l’idée est d’équilibrer la part respective de ces 2 types d’impôts : compenser les
faiblesses des uns par les avantages des autres.
L’impôt personnel ne s’oppose pas à l’impôt réel car un impôt personnel est d’abord un impôt réel.
Il va devenir personnel si la loi prévoit qu’après la détermination de la matière imposable le
montant varie selon les facultés contributives.
Le droit fiscal moderne tend vers la personnalisation de l’impôt pour des raisons de justice fiscale
(payer selon ses capacités). L’égalité de sacrifices peut être atteinte par la prise en compte de la
situation personnelle de chaque contribuable.
Les procédés de mise en œuvre de la personnalisation de l’impôt sont nombreux et combinables :
exemption à la base, abattements, déductions sur l’assiette de l’impôt, âge, santé.
La liquidation et le recouvrement de l’impôt
L’évaluation directe.
Souvent par le biais de la déclaration. Ceux qui connaissent le montant de la matière imposable
doivent faire connaître ce chiffre à l’administration français. Il existe plusieurs possibilité de
déclaration. Soit c’est un tiers ( employeur par exemple ) qui réalise cette déclaration et déclare à
l’administration fiscale le montant imposable, soit c’est le contribuable lui-même qui effectue cette
déclaration. Sinon, il existe des possibilités pour que l’administration réalise elle-même cette
évaluation.
L’évaluation indirecte
On distingue deux méthodes.
1) L’évaluation indiciaire : l’administration fiscale se remet à des indices qui vont lui révéler la
valeur de la base d’imposition
2) L’évaluation forfaitaire : l’administration fiscale renonce à évaluer le montant exact et se
contente d’une évaluation approximative.
Elle utilise alors soit :
- la méthode du forfait légal : les éléments d’appréciation de la matière imposable sont fixés
par la loi et étroitement liées à la matière imposable. Le législateur fixe une présomption
légale comme quoi la présence de certains éléments implique l’existence d’une matière
imposable
- la méthode du forfait conventionnel : forfait qui résulte d’une discussion entre
l’administration fiscale et le contribuable. Les deux parties conviennent que la matière
imposable est d’une certaine valeur.
Question 2 : impôt de répartition et impôt de quotité.
Une fois la matière imposable déterminée il faut calculer le montant de l’impôt (tarif). Le taux de
l’impôt est le pourcentage de la matière imposable. C’est la part du prélèvement effectué sur la
matière imposable. Il existe plusieurs manière de calculer ce tarif. Il existe par exemple l’impôt de
répartition et l’impôt de quotité.
L’impôt de répartition
L’impôt de répartition est une méthode archaïque qui n’est plus utilisée au niveau national depuis
1981. Jusqu’en 1981, les grands impôts locaux étaient des impôts de répartition.
Un impôt de répartition est un impôt pour lequel il n’existe pas un taux d’imposition fixé à l’avance
par la loi. Dans ce système, le bénéficiaire de l’impôt ( les collectivités locales ou l’État par
exemple ) se contente de fixer chaque année le montant total de l’impôt dont il a besoin. Ce produit
total fixé et attendu est ensuite réparti entre les contribuables concernés par l’administration fiscale.
C’est ainsi qu’on obtient le taux d’imposition qui s’applique aux contribuables.
Grâce à l’impôt de répartition, l’État est assuré du rendement de l’impôt. En outre, la fraude est
difficile sinon elle a des répercussions sur le taux appliqué à l’échelle de chaque collectivités
locales.
Mais cette impôt de répartition manque d’élasticité. En cas d’augmentation, les contribuables vont
subir l’augmentation de façon collective et la contestation va être aussi collective.
De plus, cela ne peut s’appliquer qu’aux impôts qui frappent une matière imposable que l’on peut
connaître à l’avance parce que pour fixer un rendement déterminé, il faut que ce rendement soit en
rapport avec la réalité des richesses produites.
Enfin, cela peut entraîner une inégalité des taux entre départements car des erreurs de calcul sont
inévitables.
C’est d’ailleurs principalement pour cette dernière raison que la technique de l’impôt de répartition
a pratiquement été abandonnée en France. On lui préfère généralement un impôt dit de quotité.
L’impôt de quotité
L’impôt de quotité est un impôt simple et souple, très largement mise en place. Le législateur fixe
par loi un taux d’imposition, connu à l’avance par le contribuable. Par contre, le produit de l’impôt,
lui, n’est pas connu de l’État.
L’avantage de l’impôt de quotité est la visibilité pour le contribuable. Cette visibilité témoigne
d’une sécurité juridique et permet aussi plus de transparence.
Les pouvoirs publics peuvent moduler et ce taux en fonction de la situation de chaque contribuable.
Mais ils prennent aussi un risque car ils ne savent pas à l’avance combien ils vont percevoir comme
impôts.
Question 3 : impôt proportionnel et impôt progressif.
Une fois la matière imposable déterminée il faut calculer le montant de l’impôt (tarif). Le taux de
l’impôt est le pourcentage de la matière imposable. C’est la part du prélèvement effectué sur la
matière imposable. Il existe plusieurs manière de calculer ce tarif. Il existe par exemple l’impôt
proportionnel et l’impôt progressif.
L’impôt proportionnel
L’impôt proportionnel frappe la matière imposable à un taux constant et invariable. C’est un
pourcentage fixe qui s’imposera à toute imposition, quelque soit le montant de celle-ci. C’est par
exemple le cas de la TVA même si on distingue des taux différents selon le type de produits.
L’impôt progressif
C’est un impôt pour lequel il n’existe pas un taux unique applicable mais un barème de taux
d’imposition. Ces différents taux vont s’appliquer par tranche avec des taux qui augmente selon une
logique de progression. Ainsi, le taux l’impôt varie avec la matière imposable. Plus la matière
imposable est importante, plus le taux d’imposition augmente. C’est par exemple le cas de l’impôt
sur le revenu don le taux monte au fur et à mesure que le revenu taxé devient plus élevé.
+ résumé de la question 4.
L’impôt dégressif
Forme de progressivité de l’impôt. C’est une technique qui permet de masquer la progressivité qui
est jugée parfois trop agressive. Plus la matière imposable est réduite, plus le taux de l’impôt est
faible. On instaure un impôt proportionnel, et simultanément il est prévu que des taux réduits
s’appliquent lors de l’imposition des contribuables les plus modestes. Il y a donc un taux général,
qui s’applique à tous, et un taux dérogatoire qui frappe les contribuables les plus modestes.
La progressivité de l’impôt par tranches est donc meilleure que la progressivité de l’impôt par
classe.
Question 5 : La distinction du contribuable et du redevable
Il existe une ambiguïté, une vision floue sur ces les termes de contribuable et de redevable.
Le contribuable :
Le contribuable désigne la personne au nom de laquelle la dette de l’impôt a été juridiquement
établie ( c’est-à-dire du point de vue légal ). Le contribuable est la personne physique ou morale
qui supporte la charge fiscale.
Mais attention, le contribuable légal n’est pas forcement le contribuable réel. Ainsi, il peut arriver
que le contribuable légal répercute la charge de l’impôt sur d’autres personnes. C'est le cas par
exemple du commerçant en matière de TVA qui répercute la charge de l’impôt sur le consommateur.
Le redevable :
Le redevable est une expression qui désigne en fiscalité la personne débitrice des prélèvements
(l’impôt, taxes, etc.) auprès du trésor public. En terme plus clair il s’agit de la personne physique ou
morale chargée de payer l’impôt au bénéficiaire (c’est-à-dire à l’Etat). Il est aussi considéré comme
l’interlocuteur direct de l’administrateur fiscal en termes de recouvrement des prélèvements.
En principe, le redevable et le contribuable ne font qu’un, mais il peut arriver que le contribuable ne
soit pas le seul redevable dans certaines situations :
2) L’avis à tiers détenteur : dans cette hypothèse un tiers, détenteur des deniers de contribuable, sera
redevable de l’impôt. Le fisc va pouvoir obliger le redevable à verser les fonds du contribuable qu’il
détient (par exemple le banquier, l’employeur). Ce procédé oblige le tiers détenteur à payer le
montant dû par le contribuable.
Le revenu imposables comprend l’ensemble des gains ou bénéfices perçus par le contribuable, ainsi
que par les membres de son foyer discal, d’origine française ou étrangère. Ces gains ou bénéfices
peuvent se rattacher à l’exercice d’une profession, d’une activité commerciale ou non commerciale
ou encore d’une plus-value. Sont cependant exonérés les libéralités ousubsides, les gains provenant
de jeux, les prix attribués lors d’une distinction (concours, JO) et les sommes qui viennent
compenser un appauvrissement (indemnités)
Pour être imposable, le revenu n’a pas à être perçu en espèces en matière d’impôt sur le revenu. Il
peut s’agir d’avantages en nature (logement ou nourriture) à condition qu'ils soient appréciables en
argent. Ce revenu imposable présente plusieurs caractères.
1) C’est un revenu réel : il s'agit d'imposer le contribuable à raison du montant exact des revenus
dont il a bénéficié. L'administration fiscale ne se contente pas d'une approximation. Chaque année,
le contribuable doit fournir une déclaration des revenus dont il a disposé l'année précédente et c’est
sur cette base exacte que l’impôt sera établi.
2) C’est un revenu global : l’impôt sur le revenu frappe le total des revenus du contribuable et des
membres de son foyer. Schématiquement, il faut d’abord déterminer le montant du revenu pour
chaque catégorie que distingue la loi fiscale et le revenu global s’obtient ensuite par addition de ces
revenus catégoriels.
3) C’est un revenu net : pour chaque catégorie, le revenu imposable est un revenu net. Ainsi, un
certain nombre de charges doivent en être retranchées ainsi que les éventuels déficits constatés dans
les différentes catégories de revenus.
4) C’est un revenu annuel : le principe est posé par l’art 12 du code général des impôts : l'impôt est
dû chaque année. On parle ici d’année civile.
5) C’est un revenu disponible : l’art 12 du code général des impôts prévoit que le revenu
imposable est le revenu dont le contribuable dispose. C’est la disposition du revenu qui constitue le
fait générateur de l’impôt. Pour qu’il soit imposable il ne suffit pas que le revenu ait été gagné ou
perçu au cours de l'année. Le revenu doit avoir été à la disposition du contribuable (versé sur un
compte bancaire auquel le contribuable a librement accès).
Le mécanisme du quotient familial atténue le caractère progressif de l’impôt sur le revenu. L’idée
est de faire en sorte que pour un même revenu, un foyer ayant des enfants à charge paie moins
d’impôt qu’un célibataire ou qu’un couple sans enfant.
Le quotient familial est une fraction : le revenu global net du contribuable est divisé par le nombre
de parts qui traduisent sa situation familiale. Ces 2 éléments sont variables en fonction de la
situation de chacun. Le nombre de parts est indexé sur la situation de famille. Un célibataire a droit
à 1 part. Un couple marié ou pacsé a droit à 2 parts pour le couple + 0,5 part pour les deux premiers
enfants et 1 part pour les suivants.
Certains contribuables bénéficient d’une majoration spéciale du quotient familial sous la forme
d’une demi-part supplémentaire. Il s'agit des personnes dans une situation difficile :
- personnes seules qui ont 1 ou plusieurs personnes à charge.
- personnes mariées lorsque l’un d’eux ou les 2 conjoints ou partenaires sont invalides.
- contribuables mariés ou PACSés quand un conjoint ou partenaire est âgé de + de 75 ans.
- titulaires de la carte du combattant ou d’une pension militaire.
Mais l’avantage du quotient familial est plafonné, afin de ne pas avantager exagérément les hauts
revenus. Ainsi, le législateur a instauré un mécanisme de plafonnement de la réduction d’impôt lié à
ce mécanisme pour chaque part ou demi-part.
La TVA frappe enfin certaines opérations dans la mesure où ceux qui les accomplissent ont opté
pour l'assujettissement à cet impôt. Ce sont les opérations imposables sur option. Peuvent opter
pour cette imposition les personnes qui donnent en location des locaux nus à usage professionnel,
les collectivités locales, les établissements publics, les collectivités concernant leurs opérations
relatives au service de l’assainissement, aux abattoirs publics et au marché d’intérêt national, les
opérations relatives à l’enlèvement des ordures, traitement des déchets, les professionnels de la
finance et les exploitants agricoles
L'intérêt de l’exonération :
- Pour le client : opération est satisfaisante car il fait des économies.
- Pour l’entreprise : pas très intéressante et elle ne peut récupérer la TVA qu’elle a payé auprès de
ses fournisseurs. Elle doit la supporter comme un consommateur final. De plus, l’entreprise non
assujetti à la TVA sera soumise à un impôt particulier, la taxe sur les salaires à raison de son régime
exonératoire.
Question 6 : Le calcul de la TVA exigible
La TVA exigible c’est TVA que l'entreprise a facturé à ses clients et qu'elle a encaissé pour le
compte de l'administration. Le montant de la TVA exigible s'obtient en appliquant sur la base
d’imposition un taux de TVA .
La base d'imposition à la TVA représente les différents éléments du prix à prendre en considération
pour l'application d'un taux de TVA. Sont donc à inclure dans la base d'imposition à la TVA le
prix et tous ses accessoires. Tout le reste est à exclure.
Une fois la base d’imposition connue, il faut lui appliquer un taux déterminé pour obtenir le
montant exigé.
Il existe 4 différents taux, modulés selon le type de consommation (but : justice fiscale) :
- Le taux normal : 20%, c’est le taux de droit commun. Vise toutes les opérations imposables pour
lesquelles un autre taux n’est pas prévu.
- Le taux intermédiaire : 10% pour les opérations d’achats, ventes, importations, acquisition,
livraison, prestations de service définis pas la loi.
- Le taux réduit : 5,5% pour produits de première nécessité ( eau, produits alimentaires, repas à la
cantine, gaz, livres, spectacles). Taux plus faible pour favoriser l’accès à ses prestations.
- Le taux particulier : 2,1% : presse, médicaments remboursables par la Sécu, 140 premières
représentations théâtrales.
L’article 4 B du Code général des impôts définit la notion de domicile. Il énonce qu’une personne
est considérée comme ayant son domicile fiscal en France en fonction de trois critères alternatifs :
1) Si la personne a en France son foyer ou son lieu de séjour principal.
Le foyer s’entend du lieu où le contribuable habite normalement et a le centre de ses intérêts
familiaux. Il n’est pas tenu compte des séjours effectués temporairement ailleurs en raison des
nécessités de la profession ou de circonstances exceptionnelles.
Le lieu de séjour principal du contribuable signifie qu’il doit y avoir eu séjour en France. Ce séjour
doit avoir été à titre principal et s’apprécie à partir de la durée du séjour (en général il faut + de 6
mois mais ce n'est pas une règle absolue).
2) Si la personne exerce en France une activité professionnelle.
Cette activité peut être salariée ou non. Ne concerne pas une activité professionnel exercée à titre
accessoire. Le caractère principal est apprécié en fonction du temps consacré à l’activité et si
nécessaire en fonctions des revenus.
3) Si la personne a en France le centre de ses intérêts économiques.
La loi ne précise pas sa signification. Selon l’administration fiscale certains éléments permettent
d’identifier le centre d'intérêt économique du contribuable : lieu des investissements, siège de ses
affaires, lieu où il administre ses biens,lieu où il à le centre de ses activités professionnels, lieu d’où
il tient la majeure partie de ses revenus.
Un seul critère suffit à déterminer la domiciliation fiscale du contribuable en France.
Question 2 : Les règles d’application territoriale de l’impôt sur les sociétés.
Ces règles déterminent l’imposition des sociétés française exerçant une activité à l’étranger et vice-
versa. Ce n’est pas la notion de domicile qui prévaut car l’application territoriale de l’impôt sur les
sociétés est dominée par le principe de territorialité.
Selon l’article 209 du Code général des impôts, les bénéfices passibles de l’impôt sur les sociétés
sont déterminés en tenant compte des bénéfices exploités en France.
Une société étrangère qui développe une activité commerciale en France doit payer l’impôt sur les
sociétés pour les bénéfices qu’elle retire à condition que cette activité soit exercée dans le cadre
d’une entreprise exploitée en France.
Une société française qui va hors du territoire peut voir les bénéfices échapper à l’impôt sur les
sociétés à condition que l’activité soit réalisée hors de France, dans le cadre d’une entreprise
exploitée hors France.
Il existe 3 critères d'identification « d’entreprise exploitée en France ou hors de France » :
1) Société exploite un établissement (exerce une activité commerciale dans le cadre d’un établissement).
2) Activité réalisée par 1 représentant pourvue d’une personnalité distincte de celle de la société.
3) Réalise un cycle complet d’opération commerciale.
Question 4 : Les règles d’application territoriale de l’impôt sur le revenu (10 pts)
Les règles d'application territoriale de l'impôt sur le revenu traduisent à la fois l'affirmation par
l'État français de sa souveraineté fiscale et la recherche d'une rentabilité de cet impôt qui ne soit pas
réduite, limitée par le jeu des frontières. La domiciliation fiscale est l’élément essentiel de
l’application de l’impôt. Elle détermine l’assujettissement d’une personne a l’impôt mais également
la portée, l’étendue de son obligation fiscale.
Les personnes domiciliées fiscalement en France sont soumises a l’impôt sur le revenu a raison de
l’ensemble de leurs revenus mondiaux. Les personnes non domiciliées fiscalement en France n’ont
qu’une obligation fiscale restreinte, et ne sont redevables de l’impôt sur le revenu que s’ils
perçoivent des revenus de source française ou disposent d’une habitation en France.
Parfois se pose le problème de la double imposition fiscal.
Compléter avec les questions précédentes.
Les procédures fiscales
En France, les impôts sont généralement établis grâce aux déclarations faites par les contribuables
eux- mêmes qui vont parfois chercher à éviter un prélèvement que le fisc prétend opérer sur leur
patrimoine. Or, la nécessité de l’impôt est reconnu comme ayant valeur constitutionnelle et
comme un élément nécessaire de l’organisation sociale. Il est donc légitime que l’administration
fiscale ait le pouvoir de le lever, y compris, au besoin, en forçant les contribuables.
On distingue d’une part le contrôle de bureau ( contrôle de forme qui permet de relever les
erreurs matérielles tels que adresse, nom, situation et l’examen critique ( examen de tous les
points des déclarations souscrites, à l’aide des renseignements et documents qui figurent au
dossier). Ces contrôles sont effectués par plusieurs voies :
La demande d’éclaircissement : objet non délimité par la loi. Peut porter sur tous les points de la
déclaration obscurs (sur la forme / le fond) et l’administration fiscale va demander au C des
explications concernant les discordances entre différents éléments.
La justification : vise a obtenir des éléments de preuve ou de commencement de preuve. Elle est
plus contraignante et c’est la raison pour laquelle la loi énumère limitativement les points sur
lesquels la demande de justification peut porter
4) Droit de visite et de saisie : procédure exceptionnelle qui permet à l’AF de pénétrer dans le
domicile du contribuable et en tous lieux (publics / privé) afin de rechercher et de saisir des
documents qui permettent d’établir une fraude fiscale présumée.
Question 2 : Les mesures de contrôle particulier
1) Le droit d’enquête : Le droit d'enquête est une procédure d’enquête administrative destinée à
rechercher si des assujettis à la TVA ont méconnu les règles de facturation auxquelles ils sont
soumis. Permet de découvrir des absences de facturations, des facturations omettant certaines
mentions obligatoires, erronées, fausses. Ce droit est encadrée par la loi. L’administration française
ne peut procéder qu’à des constations matérielles et à un inventaire des ressources. L’enquête se
conclue par la rédaction d’un PV qui consigne les manquements constatés.
2) Mesures contre la fuite fiscale : dans la fuite fiscale on distingue la fraude fiscale et l’évasion
fiscale. La fraude fiscale est un détournement illégal d’un système fiscal afin de ne pas contribuer
aux charges publiques. C’est le fait d’enfreindre directement et délibérément les règles relatives à
l’établissement et au paiement de l'impôt.
L'évasion fiscale, qui est légale, c'est utiliser les failles du système afin de réduire les charges
d’imposition. C’est une démarche consistant à rechercher le bénéfice d’un avantage fiscal en ayant
recours à des procédés qui consistent à déguiser la réalité de certaines opérations sous une
apparence dont est induite la qualification fiscale produisant l’effet recherché.
Pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscale, de plus en plus de conventions internationales sont
signées.