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La liquidé bancaire mise à l’épreuve par

la pandémie de COVID 19

La réflexion autour des effets économiques et sociales de la crise épidémique remettrait sur
l’enclume les individus, les institutions à revoir leurs modes de production et consommation,
ainsi que leurs perceptions de la logique existentielle vers plus de rationalisme et une re-
priorisation plus pragmatique de leurs décisions.
En effet, la profondeur de l’impact des effets de la crise sanitaire du COV 19 est sans
précédente dans l’histoire économique, ainsi lorsque la sphère réelle se trouve dans une
situation d’immobilisme et panique générales. La sphère monétaire subira le retentissement
de l’environnement économique.
Dans cette perceptive, les intermédiaires financiers subiront les conséquences néfastes,
l’amplification des risques (endogènes et exogènes) et de sévère chute des performances
sectorielles.
Ainsi, diverses institutions financières dont celles relevant du secteur bancaire vont être
confrontées à 3 enjeux majeurs, ayants un incident direct sur la liquidité du système bancaire.
En 1er lieu, le financement repose essentiellement sur la sélectivité des projets et le degré de
d’exposition aux risques. Par ailleurs, dans un environnement masqué par l’incertitude,
l’accès aux financements sera rationnalisé même en présence de fonds de garantie publique.
En 2éme lieu, en absence de visibilité à moyen à court et moyen terme. Les opérateurs
économiques exercent une pression sur la liquidité du système financier, à la lumière de
l’aggravation du besoin de financement.
(Exemple : retrait massif de la liquidité en guise de précaution, réduction du nombre des
opérations financières, préférence de la liquidité immédiate dans les opérations économiques,
allongement des délais de paiement des opérations notamment celles financées à crédit).
En 3éme lieu, le portefeuille des institutions financières est constitué d’engagement
(crédits/titres/garanties) dans des secteurs structurants et à fort croissance. Et qui sont souvent
l’immobilier, l’export , import et l’hôtellerie.
En plus des secteurs précités, en période de crise lorsqu’un maillon de la chaine est impacté
par des problèmes économiques ; c’est l’ensemble de la chaine de valeur qui subira le risque
de transmission sinistre non sollicité. Et au vu des diligences réglementaires, les institutions
financières porteront plus l’attention à leurs algorithmes d’approvisionnement et de
capitalisation.
Ces trois enjeux précédemment cités, amènent les banques centrales à utiliser les instruments
les plus classiques en période de crise, pour relance l’activité économique (baisse du taux
directeur, relâchement du dispositif réglementaire, prudentiel…), afin d’influencer les
anticipations des agents économiques.
Néanmoins, si la politique monétaire reste non efficace à elle seule, pour renforcer la liquidité
bancaire ; c’est qu’elle reste tributaire d’un alignement budgétaire crédible, bien ciblé et
répondant aux besoins réels des acteurs économiques.

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