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On trouve des composantes communes dans les organisations : une collectivité d’individus en
interaction qui réalisent des activités en vue d’atteindre des buts communs.
➔ Il s’agit d’une unité complexe, un système socioculturel formant un tout intégré dans
le sens où les schémas collectifs sont indissociables de la structure organisationnelle.
La culture Organisationnelle :
Jacques (Tavistock Institue, UK) : distingue 3 éléments au sein de l’entreprise :
Jacques : conception intégrative de la culture d’org « son mode de pensée et d’action habituel
et traditionnel, plus ou moins partagé par tous ses membres, qui doit être appris et accepté,
au moins en partie par les nouveaux membres pour être acceptés dans l’entreprise. Chez ceux
qui font partie de l’entreprise, depuis un certain temps déjà, la culture constitue une partie de
leur seconde nature. Les nouveaux se reconnaissent du fait qu’ils ignorent la culture de
l’entreprise, les inadaptés, au fait qu’ils la rejettent ou qu’ils sont incapables de l’utiliser. »
Jacques (1951)
- Procurer à l’entreprise son identité ainsi qu’un sens d’identité à ses membres e,
renforçant leur sentiment d’appartenance.
- Mobiliser les énergies en se focalisant sur des objectifs majeurs et générer un
engagement vis-à-vis de la mission de l’organisation.
- Orienter les comportements vers un certain nombre de normes d’action.
Le système des valeurs organisationnelles est défini comme le degré de partage par les
membres d’une organisation d’un certain nombre de valeurs clés concernant les
comportements liés à l’organisation.
- Fondement sur lequel s’appuie l’organisation pour faire face aux contraintes de
l’environnement
- La force d’un système de valeurs
- Le degré d’accord des membres de l’organisation avec le système de valeurs
- Le nombre de personnes qui partagent ces valeurs
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- The focus of Values : valeurs fonctionnelles (objectifs, qualité, innovation) & valeurs
élitistes (statut, importance de l’organisme par rapport aux autres)
- The Source of Values : “caractère de l’organisation”
1- Les artefacts culturels (le niveau le plus visible) : les pratiques organisationnelles, les
structures, les systèmes, le langage, les symboles et les cérémonies, le climat. Ce niveau
est plus facile à identifier qu’à interpréter ce qu’il signifie pour les membres d’une
organisation.
➔ C’est à partir de ce niveau qu’on peut inférer les valeurs puis les postulats de base.
2- Les valeurs affichées (le niveau explicite) : qui régissent les comportements et qui ont
un caractère normatif (ce qui est jugé important, ce qui est valorisé ou au contraire,
perçu comme étant inacceptable).
Ces valeurs, bien que tenues pour acquises peuvent être mises à jour et articulées.
Les objectifs, la stratégie et la philo de gestion font partie du niveau des valeurs
affichées.
3- Les présupposés de base (le niveau invisible, le plus difficilement accessible) qui sont
les « postulats de base » c’est-à-dire tout ce qui est profondément enraciné et tenu
pour acquis concernant les croyances, les relations humaines, les relations avec
l’environnement, l’activité humaine, etc. et qui orientent inconsciemment nos
perceptions et nos façons de penser.
➔ C’est leur caractère implicite qui rend ces principes tenus pour des acquis puissants. Ils
sont plus difficiles à discuter que les valeurs affichées.
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• L’apport de G. Hofstede :
La culture est une « programmation mentale » inconsciente qui trouve son origine dans les
divers environnements de l’individu (la famille, l’école, le groupe des jeunes, milieu de travail).
Cette programmation mentale varie d’un groupe à l’autre, c’est à dire que les différentes
cultures attribuent des significations différentes à l’environnement et les gens de culture
différentes réagissent différemment à des situations similaires.
Cette approche de la culture est applicable dans le contexte organisationnel dans la mesure
où chacun des membres apporte avec lui sa « programmation mentale ».
1. Symboles : des mots, des attitudes, des images ou des objets ayant la même
signification particulière dans une même culture. Les symboles représentent la couche
la plus superficielle et a raison de leur caractère inconscient (de nouveaux symboles
apparaissent en même temps que d’autres disparaissent).
2. Héros : ce sont des personnes réelles ou légendaires, vivantes ou mortes considérées
comme des modèles par leurs caractéristiques fortement appréciées dans culture.
3. Rituels : Ce sont des activités partagées par la collectivité considérée comme
essentielles à l’intérieur d’une culture et qui servent à consolider l’appartenance au
groupe et à renforcer la cohésion. Elles se manifestent par la façon de saluer, la
transmission des croyances ou aussi par les cérémonies sociales et religieuses.
4. Valeurs : ce sont l’essence même de la culture. L’acquisition précoce des valeurs forge
un modèle de comportement impérissable qui s’imprime en nous. Les valeurs sont
représentées selon deux pôles : le négatif et le positif (le bien et le mal, le beau et le
laid, l’admis et l’interdit, le cohérent et l’insensé). [la chose et son contraire]
➔ Ces 4 caractéristiques sont représentées sous l’appellation « Pratique » car leur
signification culturelle demeure invisible pour un observateur extérieur.
La transmission par les anciens : le contact avec les anciens permet de les modéliser.
La prescription idéologique : intégration des valeurs et des discours des dirigeants qui
expriment des stratégies et des projets d’avenir vecteurs de la culture organisationnelle.
Les subcultures sont des cultures partagées par des : sous-groupes qui opèrent à des niveaux
différents. On distingue deux grandes subcultures :
la présence de subcultures dans les organisations n’exclut pas l’existence d’une culture
dominante : « la personnalité de l’organisation » (Greenberg, 2002)
Les différents départements d’une même organisation, il y a des subcultures partagées par
l’équipe qui travaille ensemble. C’est le cas aussi pour les différents niveaux de la hiérarchie
(l’équipe des dirigeants n’a pas la même culture « fonctionnelle » que les ouvriers).
Deux dimensions essentielles liées à des valeurs et reposent sur deux axes :
Le haut de l’axe (faible contrôle) est centré sur la flexibilité et la spontanéité adoptant comme
valeurs la participation et l’initiative personnelle, le bas de l’axe (fort contrôle) met l’accent
sur la stabilité, le contrôle et l’ordre représentant des valeurs comme l’autorité marquée,
contrôle et coopération.
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L’extrémité de l’axe horizontal (orientation interne) met l’accent sur l’harmonie interne,
l’intégration et un environnement de travail stable, alors que l’autre extrémité (orientation
externe) repose sur l’adaptation, la compétition et l’interaction de l’organisation avec
l’environnement.