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Résumé écrit de la conférence réalisée en parallèle de la présentation Power Point

intitulée

«La Mouette Voyageuse : Histoire et enseignements d’un voyage autour du monde »

Date : début février 2011 Lieu : Alliance Française Ushuaia

Diapositive 1 : La Mouette Voyageuse

Bonjour, je m’appelle Jonathan Mouette et je suis venu vous parler de mon tour du monde, toujours
en cours. Considérant mon nom de famille et la nature du voyage, mon projet se nomme
logiquement « La Mouette Voyageuse ».

Après presque un an et demi de pérégrinations sur le continent américain, j’ai décidé que le partage
de mon expérience pouvait être utile à d’autres et c’est pourquoi je suis là aujourd’hui devant vous.

Diapositive 2 : A quoi vous attendre ?

Cet exposé est divisé en deux parties. Je parlerai tout d’abord du voyage en lui-même, des raisons
qui m’ont poussé à l’entreprendre et ce qu’il m’apporte. Je souhaite ainsi transmettre cette envie de
découverte et d’ouverture sur le monde, accessible à n’importe qui. Je parlerai ensuite de
l’environnement, de son état de dégradation et de sa possible préservation. Cette seconde partie est
le fruit d’une réflexion sur l’observation d’un manque généralisé de conscience environnementale
d’une grande part des populations d’Amérique.

Diapositive 3 : Qui suis-je ?

Mon nom est donc Jonathan Mouette. J’ai 25 ans et ça fait à ce jour (début février 2011) un an et
demi que j’ai quitté mon pays, la France, pour voyager à travers le monde.

Je suis l’ainé d’une famille de 3 enfants (un frère de 19 ans et une sœur de 17 ans) et je suis tout a la
fois curieux, volontaire, travailleur, fier, ouvert, diplomate, organisé, anxieux, perfectionniste, fidèle,
têtu, attachant, impatient, souriant, positif, penseur, sensible, autonome, maladroit, drôle (!?)…

Le fait d’être français est un atout indéniable a l’étranger pour ce que représente ce pays dans pour
beaucoup de personnes (eldorado économique et social, pays des libertés et des droits de l’homme,
pays des parfums, de l’élégance et de la haute gastronomie…) et aussi pour les facilités
administratives qu’engendre la possession d’un passeport français.

Ma nationalité est également liée à la chance que j’ai eue de faire des études supérieures, gratuites
de surcroit. J’ai ainsi étudié l’ingénierie en filière principale, avec une spécialisation dans les
énergies, et j’ai parallèlement fait en sorte de lier mes études d’ingénieur avec les sciences
politiques. Je suis donc diplômé d’une école d’ingénieurs et d’un institut d’études politiques. Je ne
mentionne pas mes études par condescendance mais seulement pour situer le contexte d’avant-
voyage qui ne présageait, apparemment, en rien la suite.

Diapositives 4, 5, 6 et 7 : Que fais-je ?

Le 05 septembre 2009, deux mois après ma sortie de l’université, je me suis envolé pour Québec au
Canada et le début de mon tour du monde.

Je suis curieux par nature et je n’ai pas pu m’empêcher de quitter la France pour aller voir ce qui se
passait dans les autres pays du monde. Je considère qu’il est toujours préférable d’aller voir soi-
même comment se passe les choses que de se les entendre raconter. J’ai souhaité dépasser une
vision du monde apprise sur les bancs de l’école à travers des livres ou à travers des films
hollywoodiens. Aujourd’hui, mes professeurs ne sont plus ceux de l’université mais ces personnes
qui me font partager leur quotidien, leurs luttes, leurs joies et leurs angoisses. Par ailleurs la Terre
est merveilleuse et regorge de paysages somptueux, je me devais d’aller a leur rencontre.

Le parcours réalisé a ce jour est le suivant (visualisation de la mappemonde) : arrivée au Canada puis
traversée de deux mois des Etats-Unis, traversée du Mexique et de l’Amérique Centrale de deux
mois avant d’arriver en Colombie par voie de mer ; séjour de trois mois en Colombie qui m’a permis
de travailler dans un institut a Bogota sur les problèmes environnementaux dans le Chocó (extrême
nord-ouest du pays) où je me suis rendu a deux reprises ; descente de l’Amérique du sud par la
Cordillère des Andes jusqu'à l’Argentine puis passage par le Paraguay, le sud du Brésil et l’Uruguay
avant de revenir en Argentine ; descente de l’Argentine jusqu'à la Terre de Feu et séjour de trois
mois a Ushuaia, employé en tant que serveur dans un restaurant.

Ma vison actuelle de la suite du voyage serait la prise d’un bateau sur la côte Pacifique du continent
pour arriver jusqu’en Australie, ensuite une remontée par l’Asie du sud-est jusqu’aux pays
d’Extrême-Orient (Chine, Japon, Mongolie…) et retour vers l’Europe par les pays d’Asie Centrale, le
Moyen-Orient et le nord de l’Afrique.

Diapositives 8, 9 et 10 : Comment je me déplace…

Le stop est devenu mon principal moyen de transport pour me déplacer sur les routes du monde.

Lorsque j’ai commencé à voyager, je n’avais pour ainsi dire aucune idée de la manière de faire du
stop. Je n’en avais fait qu’une fois avant dans ma vie, un mois avant mon départ accompagné d’un
ami, pour « m’entrainer » avant le grand départ. Je ne voyais le stop que comme un moyen de
voyager bon marché et les premiers mois de voyage j’ai donc, en parallèle du stop, utilisé de
nombreux autres moyens de transport allant de l’avion (pour venir de France), à la voiture, au ferry,
au voilier, au train, au bus, à la marche (que je pratique encore beaucoup), etc.

Cependant, au fil du temps, j’ai commencé à prendre goût au stop qui s’est avéré pour moi une
véritable école de vie. Pour pratiquer le stop, c’est simple, il suffit de se placer au bord de la route et
de tendre son pouce en attendant qu’une âme charitable vous fasse partager son voyage.
Evidemment, il existe des endroits stratégiques pour faire du stop, comme les stations-services ou
les entrées d’autoroutes.

Le stop m’apprend la patience (ce qui est vraiment bénéfique car je suis très impatient), la
détermination, la tolérance (face a la diversité des personnes rencontrées) et la débrouillardise, il
humanise mon voyage, il me permet d’échanger facilement et ouvertement avec les peuples locaux
et de participer au déroulement de leur vie quotidienne, et enfin, il m’ouvre les portes de
l’introspection, de la réflexion et de la méditation au cours de ces nombreuses heures d’attente au
bord de la route.

A titre d’exemple, je n’ai pris qu’une fois le bus en Amérique du sud, pour un déplacement d’une
centaine de kilomètres au Brésil face à une situation devenue complexe pour faire du stop.

Diapositives 11 et 12 : Que fais-je ?

Concernant le voyage en général, je me suis peu à peu aligné sur ma façon de me déplacer et sur
l’esprit du stop.

J’ai progressivement délaissé les hôtels, hostels, auberges ou autres B&B pour me contenter de nuits
passées dans la tente, chez l’habitant (par le fruit d’une rencontre fortuite ou grâce au réseau
d’hospitalité internationale Couchsurfing.org) ou dans la rue. Néanmoins, il m’arrive encore parfois
d’aller dormir dans un hôtel bon marché si la situation l’exige. Les nuits en tente me rapprochent de
la nature, les nuits chez l’habitant me rapprochent des hommes et les nuits dans la rue me
rapprochent de moi-même.

Ensuite, bien que mes pas m’entrainent aussi bien à travers champs que sur les trottoirs des grandes
villes du monde, mon caractère fait que je suis beaucoup plus impressionné par les merveilles de la
nature plutôt que par les plaisirs offerts par la ville.

De même, toute la gamme d’activités touristiques qui est inévitablement proposée aux quatre coins
du globe ne constituera jamais pour moi une attraction plus plaisante que la richesse des rencontres
faites au cours de ce voyage. Il est évident que je profite parfois pleinement de la découverte de
musées, de parcs nationaux ou de sites archéologiques mais je préfère cependant lorsque la
découverte d’un pays, d’une région, d’une ville passe par les enseignements de ceux qui y vivent. Les
habitants mêmes sont ceux qui détiennent les clés de la culture et des coutumes locales, des
spécialités culinaires du lieu, de la connaissance géographique du relief, du fonctionnement des
institutions, de la vie quotidienne.

Enfin, j’ai appris à accepter le fait de vivre en permanence dans l’inconnu. Où vais-je atterrir ce soir ?
Qui entraine par extension la question suivante : Où vais-je dormir ce soir ? Ou encore : Que vais-je
manger ? Qui vais-je rencontrer ? Que vais-je découvrir de nouveau ? Ces questions peuvent paraitre
angoissantes a première vue, mais une fois qu’on apprend à vivre avec et a accepter les supposés
désagréments qu’elles impliquent, on se sent comme libéré et le cœur léger, rattaché à l’essentiel,
tout simplement heureux. Nicolas Bouvier rappelle « qu’en route, le mieux c’est de se perdre.
Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c’est alors, mais alors seulement que le
voyage commence. »
Diapositive 13 : Ou en est-on ?

En termes de chiffres : après près d’un an et demi de voyage entre la France et l’Argentine, j’ai
traversé 19 pays et parcouru 50 000 km d’après mes estimations.

Je ne voyage aujourd’hui absolument pas de la même façon qu’au début de mon voyage comme je
l’ai expliqué précédemment et cela se ressent sur mes dépenses. Je suis ainsi passé d’un budget de
27€/jour entre la France et la Colombie (5 mois) à moins de 10€/jour entre la Colombie incluse et
l’Argentine (10 mois). Mes dépenses totales s’élèvent à 7500€. Mon budget inclut généralement les
dépenses pour la nourriture, le logement, les transports, les sorties, les visites et excursions, l’envoi
de courrier, l’accès a internet, la lessive, le renouvellement de matériel et les extras.

Depuis le début du voyage, je suis en partenariat avec deux associations : l’Ecole de la Paix, une
association basée en France qui promeut la paix par l’éducation, qui m’avait permis d’intégrer le
Centro de Investigacion y Educacion Popular (CINEP) à Bogota pour lequel j’ai travaillé en tant que
volontaire ; Prométhée, le tour du monde des énergies qui réalise des outils pédagogiques sur
l’énergie et l’environnement à destination des élèves des écoles françaises. Pour eux, je prends des
photos d’installations énergétiques et je visite des centres de production d’énergie.

Mon travail de volontaire à Bogota et de serveur a Ushuaia sont les deux seules « sédentarisations »
de ce voyage, trois mois chacune.

Diapositives 14 et 15 : Que retenir ?

 Réaliser ses rêves est possible et rend heureux; si cela passe par la joie de l’effort, c’est
encore mieux

 C’est en comprenant mieux les autres et leur environnement que j’arrive à me comprendre
moi-même

 Je suis un privilégié de par ma nationalité, mon état de sante, mes origines, ma situation
économique confortable, etc.

 Vivre le manque permet d’apprécier ce que l’on possède et de distinguer le nécessaire du


superflu

 La vie de nomade vous apprend à profiter des petits bonheurs quotidiens et de vivre
intensément les rencontres éphémères

 Il est possible de voyager sans dépenser des fortunes (point de vue occidental car certains
populations du monde vivent avec 1€/jour, mais point de vue néanmoins valable dans de
nombreux pays)

 J’apprends à prendre le temps en opposition au stress permanent dans lequel nous vivons
et les nombreuses obligations d’une vie de sédentaire
 Il n’existe aucune vérité absolue, seulement des manières différentes de voir le monde ; j’ai
appris à abandonner la vision de bien et de mal, de noir et de blanc : il existe aussi une
infinité de gris entre les deux et chaque ton porte sa part de vérité

 L’éducation est la base de l’entente entre les peuples ; sans elle la peur de l’Autre et la haine
ont le champ libre

 Quand on veut quelque chose, tout l’univers conspire pour nous permettre de réaliser
notre rêve – P. Coelho. Tout dépend de la vision qu’on a du monde et de son état d’esprit,
de préférence positif.

Diapositive 16 : Quelle est l’autre raison de ma présence ?

Au-delà du voyage et du rêve, je souhaiterais maintenant aborder le problème de l’environnement.


De par mes études, cela fait déjà plusieurs années que je m’intéresse à ce sujet. Aujourd’hui, après
tant de chemin parcouru et tant de choses vues, je suis préoccupé par un manque de conscience sur
ce thème.

Une société qui survit en créant des besoins artificiels pour produire efficacement des biens de
consommation inutiles ne paraît pas susceptible de répondre à long terme aux défis posés par la
dégradation de notre environnement – Pierre Joliot dans La Science Passionnément

Mon objectif n’est pas de dispenser un cours sur l’environnement ni de vous dévoiler un scenario
catastrophe pour la planète et encore moins de faire la morale, bien que l’enjeu soit d’importance
majeure, mais de discuter avec vous rapidement des causes de la dégradation de l’environnement et
des solutions qui pourraient être appliquées pour sa préservation. Mes remarques viennent
seulement d’une expérience acquise en voyage et d’une prise de connaissance personnelle du
problème

Diapositives 17, 18 et 19 : Comment l’environnement est-il menacé ?

Les facteurs principaux de dégradation de l’environnement sont les suivants:

 Réchauffement climatique entrainant des désordres environnementaux majeurs

L’utilisation des énergies fossiles (combustibles riches en carbone tels que le pétrole, le gaz et le
charbon) dans l’industrie, le transport, le secteur énergétique et le bâtiment ainsi que la
déforestation et l’agriculture participent activement au réchauffement climatique. Le groupe
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dit clairement que « le
réchauffement du système climatique est sans équivoque, car il est maintenant évident dans les
observations de l’accroissement des températures moyennes mondiales de l’atmosphère et de
l’océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace, et l’élévation du niveau moyen mondial de la
mer ». Et de conclure « que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probablement
d'origine humaine ».
Les conséquences environnementales majeures de ces phénomènes sont donc un recul des côtes
avec à terme le déplacement de populations, un dérèglement des précipitations, une perturbation
des courants marins, risque accru d’extinction de certaines espèces, l’augmentation des feux de
forets, des inondations, des sécheresses, etc., et une baisse du rendement agricole.

- La température mondiale a augmenté de 0,65°C entre 1956 et 2006 (Observatoire National


sur les effets du réchauffement climatique)
- La surface de la banquise est passée de 8,5 millions de km2 entre 1950 et 1975 à 5,5 millions
de km2 en 2010 (Académie des Sciences)

 Pollution

L’exploitation des ressources naturelles ne se fait évidemment pas sans dommage collatéraux directs
sur l’environnement. La pollution du sol, de l’eau et de l’air est rendue inévitable due aux produits
chimiques toxiques utilisés dans ce cas. Après l’extraction des ressources viennent les procédés de
transport de ces dernières, de la production d’objets manufacturés et de la distribution de ceux-ci ;
ces procédés sont tous émetteurs de gaz à effet de serre (soit qui participent au réchauffement du
globe) et utilisateurs de produits toxiques.

Deux millions de tonnes de déchets humains sont mis à l’eau chaque jour selon le Programme de
Contrôle de l’Eau Mondial (WWAP).

 Epuisement des ressources naturelles

Nous n’avons qu’une seule planète et ses ressources naturelles sont finies et non infinies. Nous
l’exploitons pour produire des objets, des maisons, des voitures ou encore de la nourriture qui
servent à notre quotidien, soit. Mais son degré d’exploitation est devenu trop élevé.

Entre 1991 et 2000, l’équivalent en forêt de l’Amazonie de six fois la taille du Portugal a été détruit
(soit environ 500 000 km2) dont la majorité pour produire des espaces propices à l’élevage (d’après le
Centre de la Recherche Internationale Forestière (CIFOR)).

 Contamination

Les produits toxiques cités auparavant ont également des effets sur les êtres vivants, soit les
travailleurs qui sont contraints à manipuler ces produits.

Selon l’Organisation Mondiale de la Sante (OMS), les 18 millions d’habitants du Caire en Egypte
respire quotidiennement un air pollué qui reviendrait à fumer l’équivalent de 20 cigarettes par jour.

Diapositive 20 : Pourquoi l’environnement est-il menacé ?

Voyons maintenant les principales causes de la dégradation de l’environnement décrite


précédemment :

 La recherche permanente du profit incompatible avec le respect de l’environnement


« Fabriquer au moindre cout » et « réduire les dépenses » ne rime a priori pas avec « préservation
de l’environnement ». Dans l’esprit d’une société qui mise sur le court terme et la consommation en
abondance, entrevoir un futur sain pour les générations à venir n’est pas une option valable
puisqu’elle implique un coût (coût qui est d’ailleurs souvent amorti grâce aux bénéfices retirés de
l’effort financier fait en amont; par exemple : l’investissement fait pour l’installation d’une centrale
électrique solaire dans une communauté a des répercussions sur les conditions de vie et d’hygiène
dans la communauté ainsi que sur les aspects sociaux et économiques). Si des lois sévères ne sont
pas établies pour obliger les industries et les entreprises a protéger l’environnement en traitant ses
déchets, en mettant en place une politique de développement durable, en éduquant et informant
ses employés sur le respect de l’environnement, etc., le profit l’emportera malheureusement
toujours sur le respect de la nature.

Lorsque le dernier arbre aura été abattu, que la dernière rivière aura été empoisonnée, que le
dernier poisson aura été capturé, vous vous rendrez alors compte que l’argent ne se mange pas –
Chef Seattle

 Une déresponsabilisation

A l’échelle d’un citoyen, nous savons tous, à plus ou moins grande échelle, que certaines de nos
actions ou celles d’autres personnes sont préjudiciables à l’environnement, cependant nous
décidons de ne pas agir ou de continuer à rejeter toute responsabilité.

A l’échelle des grandes entreprises ou des Etats, l’accès aux ressources naturelles est devenu un
enjeu géostratégique énorme. Ces derniers agissent de manière irresponsable afin de profiter des
ressources souvent présentes dans les pays du sud, ceci en opposition complète avec le respect de
l’environnement et le droit des populations locales. Ces agissements sont rendus possibles grâce a la
complicité de membres corrompus des gouvernements des pays du sud.

 Une consommation irraisonnée

Les pays riches, comme ceux qui prétendent à le devenir, ne peuvent maintenir leur niveau de
consommation actuel et doivent repenser leur façon de consommer (par exemple moins de viande,
plus de produits bio, moins de plastique, un téléphone portable au lieu de plusieurs en moins d’un
an…).

 La non volonté de se débarrasser des énergies fossiles

Pétrole, charbon, gaz, sont toutes des énergies dites fossiles et participent activement à la pollution,
au réchauffement climatique, à la contamination des personnes et à l’épuisement des ressources
naturelles.

 Un manque d’éducation (et non d’information)

L’information sur le sujet est abondante, surtout sur internet. Malheureusement, l’éducation n’est
pas a la hauteur de l’information disponible même si les choses sont actuellement en train de
changer, notamment dû à la sensibilisation des jeunes générations.
Diapositives 21 : Pourquoi l’Occident et les pays du Sud ont le même rôle à jouer…

Plusieurs réalités qui font que le Sud en veut à l’Occident de vouloir freiner son développement

- L’Occident consomme plus


- La plupart des entreprises multinationales qui exploitent de manière irresponsable les
ressources naturelles de la planète sont occidentales

Point de convergence

L’idée n’est pas de ne pas « se développer », mais de ne pas répéter les erreurs de l’Occident en
termes de développement. Consommer toujours plus est-il un critère de développement ? Je ne
crois pas… Il faut réussir a trouver un point d’équilibre qui verrait les pays de l’Occident baisser leur
consommation et adopter un nouveau système de production plus soutenable, et qui verrait les pays
du Sud se développer de manière responsable sans avoir pour seul objectif une entrée dans le cercle
infernale de la consommation a outrance qui engendrera un véritable désastre écologique. Imaginez
tous les pays du Sud avec le niveau de consommation des Etats-Unis !

Diapositives 22 et 23 : Un processus d’action a plusieurs niveaux

Selon moi, il existe plusieurs niveaux d’action pour pouvoir lutter contre les différents facteurs de
dégradation de l’environnement décrits ci-dessus. Le schéma suivant résume ma pensée :

Le premier niveau est l’agissement en tant que consommateur, ce qui signifie que nous sommes les
seuls à décider d’agir ou non, dans l’intérêt de notre propre planète, sur notre consommation.
Quelques exemples :

 Réduire notre consommation en général

En eau en réduisant notre temps de douche, en énergie en éteignant la lumière dans une pièce vide
ou en utilisant avec parcimonie le gaz pour le chauffage, en vêtements et autres biens de
consommation en n’achetant que l’essentiel, etc.
 Prêter de l’importance au mode de production d’un produit et à son impact sur
l’environnement / Préférer le naturel au manufacturé

Un même produit peut être conçu de bien différentes manières selon l’entreprise, le pays, les
ressources disponibles, la proximité avec le réseau de distribution, etc. A nous de nous informer,
grâce notamment à l’étiquetage, de la qualité environnementale du produit.

Parce que le manufacturé implique une plus grande dépense d’énergie et généralement une
exploitation des ressources naturelles moins respectueuse de l’environnement.

 Réutiliser, recycler et essayer de ne pas gâcher

Baisser sa consommation est le premier pas. Ensuite, considérant ce que l’on va indéniablement
consommer, ne pas gâcher et réutiliser ce qui peut encore servir constituent la seconde étape. Enfin,
lorsqu’un produit arrive en fin de vie, le recycler.

 Faire preuve de bon sens, de respect pour l’environnement et de responsabilité

Diapositives 24 et 25 : Un processus d’action a plusieurs niveaux

Le second niveau, parallèle au premier, est l’agissement à l’échelle d’un citoyen du monde. Cela
signifie que nous devons faire entendre notre voix et nous impliquer dans la lutte pour la
préservation de l’environnement. Le citoyen s’adresse alors au gouvernement, détenteur des clés
du changement.

 S’engager dans la lutte pour la préservation de l’environnement à travers une association,


une ONG, son travail, sa vie de famille, etc., pour apporter sa pierre a l’édifice. Même si cela
peut paraitre peu, c’est la somme des engagements et des actions qui y sont liées qui
permettront de résoudre les problèmes environnementaux.

 Faire pression sur le gouvernement (le seul à pouvoir enclencher des actions durables à
grande échelle) afin d’aboutir à la création de lois environnementales qui seules peuvent
empêcher les compagnies privées d’exploiter de façon irraisonnée les ressources naturelles
du monde entier, à l’application sévère de ces lois, à la création de plus en plus de zones
protégées, au déblocage de fonds attribués a la résolution des problèmes
environnementaux, etc.

Ces actions doivent être internationales afin d’être efficaces.

Diapositives 26 et 27 : Un processus d’action a plusieurs niveaux

Agir à l’échelle de la société, le dernier niveau, signifie une remise en cause de notre système et du
fonctionnement de nos institutions.

 Production et investissements “verts” et soutenable


En opposition à la recherche de profit à tout prix, la production et les investissements « verts » et
soutenable renforcent l’idée de bien-être social et de respect de l’environnement en plus de la
simple prospérité économique.

 Economie a l’échelle locale

Du point de vue environnemental, cela permet de réduire les émissions dues au transport et
d’utiliser des ressources naturelles locales. En termes de social, cela signifie la création d’emplois
pour les locaux et des capitaux qui continuent de circuler à l’échelle locale.

 Consommation basse et efficace de l’énergie

Utilisation d’une meilleure technologie pour baisser la consommation d’énergie (utilisation d’outils
de gestion de la consommation et d’appareils à basse consommation d’énergie ainsi que la
conception d’installations à haut rendement énergétique).

 Utilisation des énergies renouvelables

L’utilisation des énergies renouvelables (c’est à dire utilisant des ressources inépuisables et
naturelles comme la force du vent et de l’eau, le rayonnement solaire, la chaleur de la Terre, les
courants marins, etc.) est la clé pour nous débarrasser des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz).
Elles ne polluent pas ou peu et ont un impact minime sur l’environnement.

 Meilleure utilisation des surfaces cultivables

Afin de moins déforester et de moins dégrader les sols, une meilleure utilisation des surface
cultivables est nécessaire. L’élevage et la culture extensives sont un problème puisqu’ils entrainent
une forte consommation d’eau et de produits chimiques et participent activement à la dégradation
des sols et des cours d’eau.

 Investissements dans la recherche et l’innovation

C’est grâce à la recherche et à l’innovation que sont développées les technologies propres aux
énergies renouvelables ou encore liées a l’efficacité énergétique, que sont élaborés les nouveaux
modèles économiques basés sur le local et non sur le global et que sont envisagés les nouveaux
systèmes de production.

Diapositives 28 et 29 : Un processus d’action a plusieurs niveaux

En agissant tous dans le même sens, nous avons les moyens de parvenir a un ralentissement du
réchauffement climatique et à la sauvegarde de notre planète.

Ludovic Hubler écrit a propos du réchauffement climatique qu’il s’agit « d’une mission pour toute
une génération, la joie de poursuivre un but moral, de partager une cause unificatrice, le frisson
causé par l’obligation de mettre de côté nos mesquineries et nos conflits qui, trop souvent, étouffent
le besoin humain irrépressible de se transcender.
Ne rien faire, c’est prendre le risque d’être accusé plus tard de non-assistance a planète en danger.
Par son niveau de consommation, par sa puissance, par son histoire, l’Occident à le devoir de
montrer l’exemple à suivre, de jouer le rôle de moteur. *…+ Ce qui nous distingue de la génération
précédente, c’est la connaissance des faits et de leurs conséquences. Nous ne pouvons plus jouer les
innocents maintenant que nous savons. Notre civilisation est capable de s’autodétruire. Si nous ne
prenons pas nos dispositions maintenant, nous risquons de passer le point de non-retour d’ici une
dizaine d’années. La complexité de cette crise rend caduque toute tentative de résolution venue
exclusivement d’en haut. Chacun d’entre nous doit jouer un rôle… »

Diapositive 30 : A nouveau, pourquoi suis-la ?

Le voyage ouvre l’esprit et apprend la tolérance face à la diversité

Mon pays est le monde et ma religion est de faire le bien – Thomas Paine

Nous vivons de la Terre, nous devons apprendre à la préserver car nous n’en avons qu’une

Pas une morale ni un cours, mais une sensibilisation, une conscientisation du problème majeur de
notre temps

Le premier changement est en nous…

Diapositive 31 : Un point final…

Présentation disponible à l’adresse suivante ainsi que le texte de la conférence:

http://lamouettevoyageuse.e-monsite.com/rubrique,educatif,801551.html

…avec d’autres documents, des références et des liens

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