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Bassin Versant

1- Introduction

Les outils de modélisation hydrologique proposés dans la boîte à outils de


l'Extension ArcGIS Spatial Analyst fournissent des méthodes permettant de
décrire les composants physiques d'une surface. Grâce aux outils d'analyse
hydrologique, vous pouvez identifier des cuvettes, déterminer la direction du
flux, calculer l'accumulation du flux, délimiter les bassins versants et créer des
réseaux hydrographiques.

La construction d’un prototype d’étude de bassins versants nécessite des


outils informatiques SIG adaptés, capables d’extraire ses paramètres et ses
caractéristiques hydrologiques. Arcview est un logiciel de SIG de bureau,
développé par la firme ESRI, qui permet de représenter les deux grands
modes de données spatiales (vectoriel et matriciel) et dispose de la plupart
des outils concernant la gestion de base de données [Hugon, 2000].

Les modules d'extension 3D Analyst (gestion et visualisation des données en


trois dimensions) et Spatial Analyst (analyse spatiale) complètent les attentes
que l'on peut avoir pour la problématique étudiée. L'exploitation aisée
d'extensions à but pratique développées par des professionnels donne
également un avantage au logiciel et permet de travailler avec des
fonctionnalités SIG particulières. Plusieurs extensions sont complètement
intégrées et familières dans le programme ArcView 3.x grâce au langage de
programmation intégré Avenue. Lorsque l’on charge des extensions,
l’interface utilisateur d’ArcView change en conséquence, selon la
fonctionnalité de l’extension.  De nouveaux menus, boutons et outils peuvent
apparaître, et les boîtes de dialogue existantes peuvent proposer de nouvelles
options [Foucher, 2000].
2- Problématique
La délimitation du bassin versant et le calcul de ses propriétés physiques (son
aire, son périmètre, son altitude moyenne…) peuvent s’effectuer à partir d’un
réseau hydrographique extrait d’un modèle numérique de terrain (MNT). Le
réseau hydrographique numérisé à partir d’une carte topographique ne permet
pas ces différentes opérations. En effet, à l’aide d’algorithmes informatiques, on
peut retirer du MNT des informations sans effectuer de mesures sur le sol lui-
même.
Dans cet article, on s’intéresse à la modélisation d’un réseau hydrographique à
partir d’une carte topographique. La méthode proposée décrit le calcul et
l’extraction d’un réseau hydrographique à partir d’un modèle numérique du
terrain en utilisant l’extension «HydroTools 1.0 for ArcView 3.x ». Cette
extension est développée par Holger Schäuble  pour les analyses hydrologiques
des bassins versants à petite et à grande échelle.

La zone d’étude est située dans le domaine du sahel tunisien. La carte


topographique de Moknine à l’échelle 1/50.000 est le support cartographique de
notre cas d’étude. Dans la région de Moknine, la topographie est basse et
monotone. Les altitudes ne dépassent pas les 40 mètres  à l’Ouest de Sebkha de
Moknine. Le plateau de Moknine se situe à des niveaux allant de 15 à 25 mètres
entre la sebkha et la mer. Cette région est subdivisée en deux sous bassins
hydrologiques :Sous bassins de Sebkhet Moknine et la Frange côtière. Le bassin
versant de Moknine présente des bassins hydrologiques à caractère endoréique.
La plupart des cours d’eaux débouchent dans Sebkhet Moknine. Les plus
importants de ces bassins sont ceux Teboulba, de Moknine-Kar Hellal et de
Bekalta.

3- Méthodologie :

La méthodologie appliquée dans cette étude est la suivante :


* Construction du modèle numérique du terrain (MNT) à partir des courbes de
niveau numérisées avec une méthode d’interpolation la plus adéquate sous
ArcView 3.2 ;

* Traitement du MNT avec «HydroTools 1.0 for ArcView 3.x » selon deux
étapes. La première est consacrée pour la détection et la correction des erreurs
du MNT dont la manipulation est effectuée en utilisant la fenêtre
« Preparation ». La deuxième étape traite les analyses hydrologiques assurées
par les fonctions de la fenêtre « Hydrology ».
* Comparaison du réseau hydrographique extrait du MNT au réseau numérisé à
partir de la carte topographique (1/50.000).
MNT

1- Intoduction

Un MNT est une représentation numérique du terrain en termes d’altitude. Il faut choisir
une méthode d’interpolation qui déterminera l’altitude de points quelconques en fonction
des altitudes des échantillons initiaux.

Les méthodes d’élaboration d’un MNT peuvent se décrire comme un processus à trois
étapes.
* L’acquisition du semis de points (numérisation de courbes de niveaux à partir de cartes
topographiques connues en coordonnées X,Y,Z dans un référentiel donné).
* Le rééchantillonnage : Pour disposer d’un MNT, il faut être capable d’estimer l’altitude
en tout point de notre zone d’étude à l’aide d’une méthode d’interpolation qui sera en
fonction du type d’échantillonnage. Il existe trois structures principales d’échantillonnages
des altitudes.  L’échantillonnage régulier consiste à superposer une grille matrice régulière
à la zone de travail dont la maille est un carré. La valeur d’altitude d’une maille donnée
(pixel) sera égale à la valeur du nœud qu’elle contient. L’échantillonnage semi-régulier
permet de s’adapter aux variations locales du relief. La résultante d’un tel échantillonnage
est une grille dont les mailles seront lâches si le relief est régulier et fines si le relief varie.
L’échantillonnage irrégulier utilise une grille dont les mailles ont une forme triangulaire et
une taille variable. L’exemple le plus connu d’échantillonnage irrégulier est le format TIN
(les réseaux irréguliers de triangles) dans lequel les coordonnées tridimensionnelles de 3
points forment des triangles irréguliers.

* L’interpolation est utilisée lors de la construction du MNT pour déterminer, par le


calcul, l’altitude de points qui n’ont pas été mesurés sur le terrain. Les points mesurés sur
le terrain sont des échantillons à partir desquels vont être estimés les nœuds des grilles
raster et les points contenus dans les facettes triangulaires des modèles TIN.
Afin de présenter la réalité du terrain, il faut choisir une méthode d’interpolation exacte
qui permet de conserver les valeurs des données initiales dans l’information finale. Il
existe deux formats d’interpolation ; le format raster (exemple : Méthode IDW et Spline)
et le format vecteur (TIN).
2- Construction du MNT
Il consiste à plaquer une grille régulière sur le modèle TIN et à calculer pour chaque
pixel une altitude. En effet, la discrétisation d’une surface en pixels facilite les analyses de
voisinage et le croisement des informations et permet un stockage réduit. Dans la plupart des
SIG possédant un module d’étude hydrologique sur données raster (tel que Spatial Analyst),
la pente et le sens d’écoulement se déduisent des différences d’altitudes entre pixels voisins.

Cette méthode est l’application de l’algorithme D8. Pour un pixel donné, Spatial Analyst
calcule les dénivelés entre ce pixel et ses 8 voisins. La plus grande dénivelée permet de
déduire la ligne de plus grande pente  (c’est à dire le sens d’écoulement des eaux). A partir de
ce MNT TIN, il sera possible d’extraire un réseau hydrographique de qualité.

3- L’extraction du réseau hydrographique

L’extraction du réseau hydrographique pratiqué dans cette étude se base sur le suivi du
ruissellement de l’eau. C’est une méthode hydrologique qui s’appuie sur la détermination des
directions d’écoulement de l’eau en chacun des pixels à partir des valeurs altimétriques du
MNT, par simulation de l’écoulement de l’eau en surface, sachant que l’eau emprunte le
chemin défini par la ligne de plus grande pente [Demargne, 2001].

Les étapes à suivre pour l’extraction du réseau hydrographique à partir du MNT sont :

- Élimination des dépressions du MNT ;

- Calcul du sens d’écoulement à partir des altitudes du MNT sans dépressions ; 

- Traitement des zones plates ; 

- Calcul de l’accumulation d’eau pour chaque cellule en fonction du sens d’écoulement ;

- Extraction du réseau hydrographique.

Au début de chaque analyse hydrologique, la correction et la précision du modèle numérique


du terrain doivent être garantis. Ceci est nécessaire car le calcul de MNT induit souvent la
création d’artéfacts altimétriques au cours de l’interpolation dont certains donneront lieu à des
dépressions et d’autres à des zones plates. Les dépressions et les zones plates peuvent être de
nature accidentelle ou représenter une réalité topographique, elles perturbent la continuité des
écoulements et nécessitent d’être traitées. En ce qui concerne les zones plates, elles peuvent
être créées à la suite d’un traitement des dépressions et de la formation de triangles plans dans
une modélisation TIN.

Pour les dépressions, elles peuvent aussi être engendrées à partir des MNT spline et IDW.
Dans ce contexte, les éléments les plus critiques sont les dépressions qui coupent
l’écoulement de l’eau et aboutissent par conséquent à des résultats erronés des calculs
hydrologiques [Schäuble, 2003].

En effet, le principal problème que posent les dépressions, est de piéger l’eau et d’empêcher la
continuité des chemins hydrographiques tandis que les zones plates favorisent la dispersion
des eaux sur de larges surfaces ce qui fausse l’accumulation d’eau sur l’ensemble du MNT.

Le but de l’extraction automatique étant de présenter un réseau continu de largeur constante


ce qui exige un traitement des dépressions et des zones plates. Malgré l’homogénéité
méthodologique pour calculer à partir d’une grille de sens d’écoulement, la quantité d’eau
reçue par chaque pixel, les réseaux extraits ne sont pas toujours identiques. Ceci est dû
essentiellement à la manière de traiter les zones plates et les dépressions

Pour supprimer les dépressions, il existe plusieurs solutions dont les deux plus utilisées sont
l’inversion du chemin d’écoulement des eaux entre le fond de la dépression et son exutoire
[Fairfield et Leymarie, 1991] et le comblement de la dépression [Jenson et Domingue, 1998].
 
* Traitement des dépressions La solution retenue pour le traitement des dépressions est le
comblement de la dépression. Cette technique prend le nom « bouche-trous ». L’altitude de
l’exutoire de la dépression est affectée à toutes les cellules de la dépression

* Traitement des zones plates Les algorithmes de traitement visent à concentrer les
écoulements au centre de la partie plane afin d’empêcher la création de lac et la dispersion
irréelle des eaux.
HydroTools 1.0 se base sur L’algorithme D8 [Jenson et Domingue 1988] pour
l’extraction de réseau hydrographique à partir d’un MNT. Dès l’exécution de cette extension,
deux boutons s’affichent dans le menu d’outils de la vue permettant la sélection des fenêtres
des différentes analyses. Le premier bouton  ouvre la fenêtre « Preparation » qui fournit des
fonctions pour détecter et corriger les erreurs du modèle numérique du terrain. Le deuxième
bouton  ouvre la fenêtre « Hydrology » dont les fonctions favorisent les analyses des
propriétés hydrologiques des bassins versants.

Quatre fonctions sont disponibles dans la fenêtre « Préparation » afin de traiter le MNT et
calculer sa direction d’écoulement .
La figure 4 résume les résultats des calculs effectués. Dans la grille (a) les zones
hydrologiques correctes sont marquées avec des données sans valeurs (No Data) et les
dépressions sont marquées avec des nombres entiers. La grille (b) décrit un remplissage des
dépressions et souligne la configuration spatiale de Sebket Moknine. La grille de direction
d’écoulement (c) est traitée à partir d’un modèle numérique sans dépressions et présente des
nombres entiers de 1 à 128. Pour la grille de détection des zones plates (d), les aires
hydrologiques correctes sont marquées avec des données sans valeurs (No Data) et les zones
plates sont marquées avec des nombres entiers.
4- Conclusion
A partir de ce réseau hydrographique, les différentes analyses hydrologiques du bassin
versant pourraient être effectuées. La manière de traiter le MNT d’une part, les algorithmes et
les grilles d’entrées utilisées d’autre part sont à l’origine de la diversité du réseau
hydrographique extrait

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