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MISSIONS SPÉCIFIQUES
les concepts fondamentaux, les techniques et les outils les plus efficaces ainsi que les obligations
et responsabilités en matière de commissariat aux comptes (audit légal).
la méthodologie de conduite des missions de commissariat aux comptes, dans le respect des
normes internationales (ISA) définies par l’International Federation of Accountants (IFAC) ainsi que
conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA sur les Sociétés Commerciales et
les Groupements d’Intérêt Économiques (AUSCGIE).
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LIMINAIRE
Le Cours Commissariat aux comptes traite de :
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BREF HISTORIQUE DE L’AUDIT
Si des contrôles ont existé dans les plus vieilles civilisations (Mésopotamie, Egypte,
Rome...), l’audit au sens moderne du terme est lié au développement du capitalisme
industriel et financier.
L’Audit a vu le jour : en Angleterre, ensuite aux Etats Unis, puis s’est propagé dans le
monde avec le phénomène de l’internationalisation des affaires
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BREF HISTORIQUE DE L’AUDIT
Dès 1844 son Parlement, par le « British Compagny Act» obligera les sociétés faisant
appel à l'épargne publique à présenter des comptes vérifiés par des personnes
indépendantes.
Ces dispositions ont été reprises, dans la plupart des législations des pays
industrialisés.
Ainsi, en France, la loi sur les sociétés commerciales de 1867 créa des «
commissaires de sociétés ».
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BREF HISTORIQUE DE L’AUDIT
• la dissociation à partir des années vingt, dans les grandes sociétés par actions, entre :
• D’une part les apporteurs de fonds et d’autre part, les dirigeants a rendu nécessaire la
présence d’auditeurs indépendants des parties chargés d’authentifier les informations
financières et comptables émanant des seuls dirigeants;
*ces informations financières se sont progressivement enrichies au fil des années et les
utilisateurs se sont diversifiés; à leur tour :
• les administrations,
• le personnel,
• les créanciers les ont réclamées en souhaitant un haut degré de crédibilité;
*de mandataire des seuls actionnaires, les auditeurs externes ont été conduits à assumer une
fonction sociale de plus en plus large au profit de nombreux utilisateurs potentiels.
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BREF HISTORIQUE DE L’AUDIT
• le désastre financier de 1929, expliqué largement par une information trompeuse et de qualité
insuffisante, a incité les pouvoirs publics :
• à renforcer les moyens des autorités de contrôle des marchés financiers (aux États-
Unis, par la création de la S.E.C.)
• ou à améliorer le dispositif de protection de l'épargne (en France, loi de 1935 sur les
sociétés);
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BREF HISTORIQUE DE L’AUDIT
Les scandales plus récents de l'histoire financière (ENRON, WOLDCOM, PARMALAT, MADOF, etc.),
les craquements du système bancaire et la crise financière, les difficultés de nombreuses
entreprises suscitent des inquiétudes légitimes qui obligent à un renforcement des systèmes de
surveillance et d'alerte dans lesquels les auditeurs externes sont un élément clé.
La manière dont les professionnels ont assuré leur notoriété est aujourd'hui bien connue:
• organisations professionnelles respectées édictant des normes rigoureuses,
• cabinets d'audit dotés de moyens imposants et pratiquant une politique de services diversifiés.
• Quoiqu’avec retard, la profession en Afrique consent actuellement de gros efforts pour répondre au défi
qui lui est lancé et pour se mettre au niveau des meilleurs mondiaux.
Au plan international, une normalisation des concepts, des méthodes et des techniques est en
train de se réaliser au sein :
• d'organisations à vocation générale comme l’Union Européenne, les Nations Unies, l’OCDE, l’OHADA,
l’UEMOA
• et d'organisations à caractère professionnel telles que l'IASB, l'IFAC, l’INTOSAI, IIA
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BREF HISTORIQUE DE L’AUDIT
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BREF HISTORIQUE DE L’AUDIT
La détection de la fraude n’est plus considérée par la profession comme l’objectif principal de
l’audit et du CAC qui concerne désormais à la fiabilité des états financiers des entreprises.
•Ainsi les besoins des participants au marché financier sont orientés vers la recherche d’états
financiers fiables donnant une image régulière, sincère et fidèle de la situation de l’entreprise et de
sa performance
• à renforcer les moyens des autorités de contrôle des marchés financiers (aux États-
Unis, par la création de la S.E.C.)
• ou à améliorer le dispositif de protection de l'épargne (en France, loi de 1935 sur les
sociétés);
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DEFINITION DE L’AUDIT
Définition générale :
Audit vient du latin "audire" qui signifie "écouter" ; le verbe anglais "to audit" est traduit par "vérifier,
surveiller, inspecter". Les organisations économiques ont toujours été contraintes à se faire contrôler.
D’une manière générale, l’audit consiste en un examen mené par un professionnel indépendant sur la
manière dont est exercée une activité, et sur les informations élaborées par les responsables, par
rapport à des critères d’appréciation relatifs à cette activité.
L'audit est l'examen d'informations par une tierce personne, autre que celle qui les prépare ou les utilise,
avec l'intention d'établir leur véracité, et de faire un rapport sur le résultat de cet examen avec le désir
d'augmenter l'utilité de l'information pour l'utilisateur. »
L’audit financier est sans conteste, l’aspect de l’audit le plus connu et le plus ancien. L’activité
d’audit s’est ensuite étendue à tous les aspects du fonctionnement de l’entreprise : audit social,
audit juridique, audit industriel etc…
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DEFINITION DE L’AUDIT
Définition générale :
Cette définition précise bien les caractères généraux de l'audit qui sont au nombre de 3 parties
clairement identifiées :
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DEFINITION DE L’AUDIT
Définition générale :
L’audit est un processus d’examen critique dont le caractère professionnel se manifeste par :
• La compétence du professionnel découlant d’une formation et d’une expérience pertinente ;
• L’utilisation d’une méthodologie, de techniques et d’outils pour conduire l’examen.
Définition générale :
L’opinion formulée par l’auditeur est une opinion responsable car elle l’engage de façon personnelle. Elle
peut être complétée par la formulation de recommandations.
Définition générale :
• L’efficacité : il s’agit d’un ensemble de critères qui sont eux-mêmes susceptibles de se combiner avec
les critères de régularité et de sincérité. Ils sont généralement décomposés en trois (03) éléments
(parfois désignés sous l’expression "les trois E")
• Économie : dans l’acquisition des ressources humaines et matérielles mises en œuvre dans un
projet ;
• Efficacité : mesure dans laquelle les buts visés ou les effets recherchés ont été atteints ;
• Efficience : rapport entre les biens ou services produits d’une part et les ressources utilisées
pour les produire d’autre part.
Le principal apport de l’audit est la crédibilité et la sécurité que l’on peut attacher à l’information
auditée
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DEFINITION DE L’AUDIT
Définitions institutionnelles
• Selon la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) : un audit consiste à
examiner, par sondages les éléments probants justifiant les données contenues dans les
comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations
significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
• Au plan international, dans les normes de l’IFAC : "L’audit (financier) a pour objectif de
permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis,
dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable défini’’.
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DEFINITION DE L’AUDIT
Dans le contexte français, l’audit financier externe se concrétise dans deux situations distinctes :
• L’audit financier externe contractuel, réalisé à la demande d’une entité, pour des fins qui sont
définies dans le contrat avec l’auditeur.
• Le commissariat aux comptes (parfois dénommé audit financier légal), prescrit par la loi sur les
sociétés, qui est constitué de deux éléments distincts :
• Une mission d’audit financier externe ;
• Un ensemble d’obligations spécifiques mises à la charge du commissaire aux comptes par des dispositions
légales et réglementaires (aboutissant à l’élaboration d’un rapport spécial).
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DEFINITION DE L’AUDIT
Les entreprises de taille significative ont souvent cherché à renforcer leur propre dispositif de contrôle en
créant en leur sein un service d’audit interne. Celui-ci est rattaché à la direction générale afin de conserver
son indépendance par rapport aux autres services.
Son rôle est de définir, de diffuser et de veiller à l’application correcte des procédures de contrôle interne au
sein de l’entreprise. L’auditeur interne est un cadre faisant partie du personnel de l’entreprise, par
opposition à l’auditeur externe (légal ou contractuel) qui est mandaté par les organes, mais indépendant et
non salarié de l’entreprise.
Aussi les diverses recommandations professionnelles prévoient-elles une coordination entre les travaux
réalisés par les auditeurs internes et ceux des auditeurs externes.
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DEFINITION DE L’AUDIT
L’Expert-comptable ayant généralement par ailleurs la qualité de commissaire aux comptes, peut se voir
confier par une entreprise une mission d’établissement ou d’examen des comptes annuels. Trios types de
mission peuvent être confiés à l’expert-comptable : présentation, examen (limité) et audit des comptes
annuels. Il doit respecter des règles professionnelles et fournir une attestation à la fin de ses travaux pour
les deux premiers types de missions.
La mission de présentation constitue une simple mise en forme des états financiers. La mission d’examen
comporte, en outre, des contrôles généraux de cohérence des comptes établis, la troisième est une mission
complète d’audit.
Une entreprise peut avoir un expert-comptable pour l’assister à élaborer ses états financiers et un
commissaire aux comptes (qui peut être un autre expert-comptable) pour effectuer l’audit de ses comptes.
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DEFINITION DE L’AUDIT
Le contrôle de gestion a pour but d’apprécier les résultats en fonction des objectifs qui ont été fixés et de
s’assurer que les ressources sont utilisées de manière efficace et efficiente en vue de la réalisation des
objectifs de l’entreprise.
• Définir des règles, critères de gestion et mesures des performances en utilisant comme outils :
les budgets, les tableaux de bord, et d’’autres outils d’aide à la décision.
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DEFINITION DE L’AUDIT
Le contrôle de gestion et l’audit interne sont complémentaires. La validité des contrôles de performances
repose sur la sincérité et la fiabilité des divers systèmes d’information (comptabilités, budgets, statistiques).
Le contrôle de gestion ne saurait fonctionner sans un minimum de garantie quant à la qualité des
informations qui lui sont transmises, ce qui est du domaine de l’audit. Le contrôle de gestion en tant
qu’élément de l’environnement du contrôle interne sera examiné par l’auditeur.
Le contrôle de gestion examinera pour l’audit interne (comme pour tout service) la validité de ses budgets
et la comparaison avec ses réalisations.
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DEFINITION DE L’AUDIT
Audit de gestion
C’est l’audit probablement le plus connu du grand public compte tenu des révélations qui le concluent.
L’audit de la gestion a pour objectif soit d’apporter les preuves d’une fraude, d’une malversation ou d’un
gâchis, soit de porter un jugement critique sur une opération de gestion ou les performances d’une
personne ou d’un groupe de personnes.
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CARACTERISTIQUE DE L’AUDIT
L’auditeur financier n’appartient pas à l‘entité dont les comptes sont examinés : il doit être par essence
Indépendant de l’entreprise contrôlée. On ne doit pas être juge et partie
L’audit financier a pour objet la validation de comptes ou états financiers établis par l’entité qui en fait
l’objet.
L’auditeur financier apprécie la qualité des comptes par rapport à un référentiel déterminé.
L’auditeur financier fait connaître son opinion dans un rapport écrit. L’opinion exprimée doit être
motivée. L’auditeur ne livre pas une impression ni un sentiment pouvant dépendre de son humeur du
moment : il doit exprimer l’intime conviction acquise, au terme d’une démarche structurée, par un
professionnel compétent.
L’auditeur financier porte un jugement sur les états financiers en délivrant une assurance positive : La
formule « donne une image fidèle » ou « présente sincèrement sous tous les aspects significatifs »
engage bien davantage que le simple constat d’absences d’anomalies qui donnerait une assurance
négative sur la fiabilité des comptes.
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CARACTERISTIQUE DE L’AUDIT
Définition et contenu de l'audit (perception ancienne)
AUDIT EXTERNE
Référentiel comptable
UTILISATEURS :
- INVESTISSEURS,
- CRÉANCIERS,
- ADMINISTRATIONS,
- PERSONNEL,
INFORMATIONS - ASSOCIÉS, ACTIONNAIRES,
ENTITE FINANCIERES PUBLIÉES MEMBRE
OU COMMUNIQUÉES
Émission
d'un rapport - « Donnent une image
d'opinion fidèle »
Respect du code d’éthique et
- « Réguliers »
de déontologie et du référentiel
d'audit (Normes ISA) - "présentent sincèrement,
dans tous leurs aspects
AUDITEUR
significatifs"
CARACTERISTIQUE DE L’AUDIT
Définition et contenu de l'audit (perception actuelle)
AUDIT EXTERNE
- INVESTISSEURS,
- CRÉANCIERS,
Prise en compte des INFORMATIONS - ADMINISTRATIONS,
risques que des FINANCIERES - PERSONNEL,
anomalies - ASSOCIÉS, ACTIONNAIRES,
significatives Direction et PUBLIÉES OU
personnel de COMMUNIQUÉES MEMBRE
proviennent de
fraudes ou de non l’entité
respect de toute la
réglementation
applicable à l’entité Émission
d'un rapport - « Donnent une image
AUDITEUR d'opinion fidèle »
- « Réguliers »
Respect du code d’éthique et de - "présentent sincèrement,
déontologie et du référentiel AUDITEUR dans tous leurs aspects
significatifs"
d'audit (Normes ISA)
OBJECTIFS OU ASSERTIONS D’AUDIT
Les assertions sont des critères retenus par la direction dans la préparation des états financiers.
L’auditeur, tout au long de sa mission, doit s’assurer que les transactions et les éléments qui
constituent les comptes répondent à un ou plusieurs assertions d’audit. Il s’agit également de
critères que doivent appliquer ceux qui élaborent les états financiers. On les appelle aussi des
assertions sous-tendant les états financiers.
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OBJECTIFS OU ASSERTIONS D’AUDIT
Intégralité – Exhaustivité
L’auditeur doit vérifier si toutes les opérations (actifs, dettes et transactions) ont été enregistrées
dans les comptes annuels, et que tous les faits importants y ont été mentionnés.
Exactitude
L’objectif d’exactitude signifie que toutes les opérations réalisées par l’entreprise doivent être
enregistrées dans les comptes pour leurs montants exacts (arithmétiquement et conformément
aux principes comptables.
Valorisation (évaluation)
Cet objectif d’évaluation signifie que toutes les opérations comptabilisées doivent être évaluées
conformément aux principes et méthodes d’évaluation généralement admis. (bonne méthode,
application de manière constante).
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OBJECTIFS OU ASSERTIONS D’AUDIT
Existence
o Pour les éléments matériels (immobilisations stocks…) une réalité ou existence physique ;
o Pour les autres éléments (actifs, passifs, charges et produits), la traduction d’opérations réelles
effectuées (par opposition à des opérations fictives).
Il vise une bonne démarcation entre les exercices successifs. Il s’agit de rattacher à chaque
exercice tous les produits et les charges qui le concernent (nés de l’activité de cet exercice) et
ceux-là seulement.
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OBJECTIFS OU ASSERTIONS D’AUDIT
Droits et Obligations
Les actifs ou les dettes se rapportent à l’entité à une date donnée (en vertu de droits réellement
acquis ou d’obligations effectivement à sa charge. (Vérifier les titres de propriété, les actes et
conventions).
Présentation et Information
Cet objectif de présentation et d’information signifie que les opérations sont présentées dans les
comptes conformément aux règles comptables généralement admises en la matière, appliquées
de façon constante. En outre, il signifie que les états financiers sont accompagnés de toutes les
informations :
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A la découverte
des mots
RISQUE D’AUDIT
RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
Risque d’audit
Lorsqu’il émet une opinion sur les comptes annuels, l’auditeur court le risque
que l’un des objectifs précédemment définis ne soit pas (en totalité ou
partiellement) rempli et qu’il en résulte une erreur significative non décelée.
Ce risque est dû, d’une part aux particularités de chaque entreprise, d’autre part
à l’auditeur lui-même.
Le risque final d’audit décrit le risque qu’à l’auditeur d’exprimer une opinion
inappropriée sur les états financiers. C’est le risque que des erreurs
significatives subsistent dans les comptes et que l’auditeur, ne les ayant pas
détectées, formule une opinion erronée. Par exemple, l’auditeur ne formule pas
de réserve dans son rapport (ou certifie) des états financiers comportant des
inexactitudes importantes.
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Entité Auditeur
Risque d’audit
Le Risque d’anomalies significatives se subdivise en
C’est la possibilité que le solde d’un compte ou une catégorie d’opérations comportent
d’inexactitudes du fait :
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RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
Risque d’audit
Le Risque d’anomalies significatives se subdivise en
On peut analyser ces risques de la manière suivante.
o taille de l’entreprise,
o sources d’approvisionnement,
Risque d’audit
Le Risque d’anomalies significatives se subdivise en
On peut analyser ces risques de la manière suivante.
Risque d’audit
Le Risque d’anomalies significatives se subdivise en
On peut analyser ces risques de la manière suivante.
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RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
Risque d’audit
Le Risque d’anomalies significatives se subdivise en
On peut analyser ces risques de la manière suivante.
o risque fiscal ;
Risques liés à l’importance de certains postes du bilan. Par exemple lorsque ceux-ci sont
supérieurs à 10 % du total du bilan ;
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RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
Risque d’audit
Le Risque d’anomalies significatives se subdivise en
On peut analyser ces risques de la manière suivante.
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RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
Risque d’audit
Le Risque d’anomalies significatives se subdivise en
C’est la possibilité que le solde d’un compte ou une catégorie d’opérations comportent d’inexactitudes
matérielles que le système de contrôle interne de l’entreprise ne peut prévenir ou détecter en temps
opportun.
C’est le risque que le système de contrôle interne n’assure pas la prévention ou la correction des erreurs.
Ce risque lié au contrôle doit être évalué dans la phase d’appréciation du contrôle interne. Une bonne
connaissance du contrôle interne de l’entreprise permet en effet à l’auditeur :
• d’identifier les types d’erreurs rendues possibles par les lacunes du système ;
Risque d’audit
Le Risque de non detection (RND)
C’est la possibilité que les procédés auxquels l’auditeur a recours ne lui permettent pas de
déceler des inexactitudes qui sont présentes dans le solde d’un compte ou dans une catégorie
d’opérations, (inexactitudes pouvant être importantes).
En d’autre terme le risque de non-détection peut être défini comme le risque que les procédures
mises en œuvre par l’auditeur ne lui permettent pas de détecter d’autres erreurs significatives.
Ce risque est fonction du niveau d’efficacité des procédés de vérification de l’auditeur et est lié à
l’importance du programme de contrôle des comptes et des comptes annuels mis en place par
l’auditeur.
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RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
Risque d’audit
. Risque global de la mission (RG)
RG = RI x RC x RND
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RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
Risque d’audit
. Risque global de la mission (RG)
A ce titre, l’auditeur réduit le risque d’audit à un niveau suffisamment faible pour obtenir
l’assurance recherchée nécessaire à la validation des comptes. A cette fin, il évalue le risque
d’anomalies significatives et conçoit les procédures d’audit à mettre en œuvre en réponse à cette
évaluation. Plus l’auditeur évalue le risque d’anomalies significatives à un niveau élevé, plus il
met en œuvre de procédures d’audit complémentaires afin de réduire le risque de non détection.
En résumé les travaux de l’auditeur doit être planifiés et réalisés selon une approche basée sur
l’évaluation des risques et de leur matérialité.
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RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
Risque d’audit
. Risque global de la mission (RG)
RECAPITULATIF
Ainsi, afin d’évaluer le risque d’audit et de déterminer l’étendue des procédures d’audit à mettre
en œuvre, l’auditeur estime, au préalable, lors de la planification de ces travaux, un seuil de
signification.
Dans la pratique, l’auditeur travaille avec différents seuils, en fonction de leur objet, qui sont
principalement :
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RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
Il s’agit du seuil que l’auditeur utilise pour exprimer son opinion sur les états financiers;
:Il s’agit du seuil en deçà duquel aucune procédure d’audit ne sera réalisée, généralement
déterminé en fonction du seuil de signification. Conformément à la norme ISA 320, toutes les
anomalies détectées, supérieures à ce seuil, feront normalement l’objet d’une communication à
la Direction de l’entité ;
Seuil de matérialité :
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RISQUE D’AUDIT ET LA MATERIALITE
En pratique, la détermination du seuil est le plus souvent opérée à partir des grandeurs
significatives incluses dans les comptes auxquelles sont appliqués des pourcentages. La
démarche adoptée doit faire intervenir à la fois des critères quantitatifs issus des états financiers,
mais aussi des critères qualitatifs liés aux caractéristiques de l’entité
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NORMES D’AUDIT
La réalisation de toute mission d’audit, quels qu’en soient les objectifs, implique l’existence au
préalable de règles précises, formalisées, connues et acceptées des émetteurs et des
récepteurs de l’information soumise à l’audit : les normes. L’IFAC (International Federation of
ACcountants) a édicté des normes internationales d’audit (ISA) appelées à s’imposer sur le plan
mondial à l’audit des états financiers et à l’audit d’autres informations et aux services connexes.
À ce jour, l’IAASB (International Auditing and Assurance Standard Board) a publié un peu
plus de trente normes (ISA) désignées ci-après
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NORMES D’AUDIT
N° de
codification Intitulés des normes
des normes
Objectifs généraux de l’auditeur indépendant et réalisation d’un audit conforme aux
Normes internationales d’audit
Accord sur les
termes et conditions d’une mission
210
d’audit
N° de
codification Intitulés des normes
des normes
Éléments probants
500 Éléments probants
501 Éléments probants – remarques complémentaires sur certains points
505 Confirmations externes
510 Missions initiales – soldes d’ouverture
520 Procédures analytiques
530 Sondages en audit et autres méthodes de sélection d’échantillons
540 Audit des estimations comptables
545 Audit des mesures et des informations sur les justes valeurs
550 Parties liées
560 Événements postérieurs à la clôture
570 Hypothèse de continuité d’exploitation
580 Déclarations de la direction 52
NORMES D’AUDIT
N° de
codification Intitulés des normes
des normes
720 Autres informations présentées dans des documents contenant des états financiers audités
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NORMES D’AUDIT
N° de
codification Intitulés des normes
des normes
Domaines spécialisés
800 Rapport de l’auditeur sur des missions d’audit spéciales
Autres normes
1000-1100 Normes sectorielles (banques, petites entités, instruments financiers, etc.)
2400 Missions d’examen limité d’états financiers
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DOCUMENTATION DES TRAVAUX D’AUDIT : LE DOSSIER DE TRAVAIL
Chaque dossier est composé de sous-dossiers, chacun de ces sous-dossiers comprenant une
ou plusieurs feuilles de travail.
Le dossier permanent contient les informations dont la portée dépasse le cadre de l’exercice.
Le dossier permanent et les dossiers de l’exercice peuvent être tenus sur un support papier, un
support électronique ou tout support permettant de conserver l’intégralité des données lisibles
pendant la durée légale de conservation du dossier.
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DOCUMENTATION DES TRAVAUX D’AUDIT : LE DOSSIER DE TRAVAIL
Contenu du dossier de travail
L’auditeur doit consigner dans son dossier les éléments qui permettent à toute autre
personne ayant une expérience de la pratique de l’audit et n’ayant pas participé à la
mission d’être en mesure de comprendre :
la planification de l’audit dont les principaux éléments sont formalisés dans le
plan de mission et le programme de travail ;
les caractéristiques qui permettent d’identifier les éléments qu’il a testés afin de
préciser l’étendue des procédures mises en œuvre ;
les problématiques concernant les éléments significatifs des comptes qui ont été
relevées au cours de l’audit et les conclusions du commissaire aux comptes sur
ces problématiques.
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Il doit également formaliser les échanges intervenus avec la direction de l’entité ou avec
CADRE CONCEPTUEL DES MISSIONS D’AUDIT
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CADRE CONCEPTUEL DES MISSIONS D’AUDIT
AUTRES - Attestations
Nature de AUDIT EXAMEN LIMITE particulières
l’intervention INTERVENTIONS
- interventions définies
par les textes légaux
ou réglementaires
Nature de Assurance Assurance
l’assurance raisonnable Assurance définie
modérée
Au cas par cas
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CADRE CONCEPTUEL DES MISSIONS D’AUDIT
63
CADRE CONCEPTUEL DES MISSIONS D’AUDIT
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II – Nomination, fin de mandat, procédure de récusation ou de révocation
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NOMINATION DU CAC
3 Moments
Création de Justice
l’entité
En cours de
vie sociale
AG Constitutive
JUGE
AGO
NOMINATION DU CAC
La Société par Actions Simplifiées (SAS) « Art 853-13 et suivant de l’AUSCGIE »
Sont tenues de designer au moins un (1) commissaire aux comptes les sociétés par actions
simplifiées qui remplissent, à la clôture de l'exercice social, deux des conditions suivantes :
total du bilan supérieur à cent vingt cinq millions (125.000.000) de francs CFA ;
chiffre d'affaires annuel supérieur à deux cent cinquante millions (250.000.000) de francs
CFA ;
effectif permanent supérieur à cinquante (50) personnes.
La société n'est plus tenue de designer un commissaire aux comptes des lors qu'elle n'a pas rempli
deux (2) des conditions fixées ci-dessus pendant les deux (2) exercices précédant l'expiration du
mandat du commissaire aux comptes.
NOMINATION DU CAC
Sont également tenues de designer au moins un commissaire aux comptes les sociétés par
actions simplifiées qui contrôlent, au sens de l'article 174 ci-dessus, une ou plusieurs sociétés,
ou qui sont contrôlées par une ou plusieurs sociétés.
NOMINATION DU CAC
Les sociétés à responsabilité limitée qui remplissent, à la clôture de l'exercice social, deux des
conditions suivantes :
total du bilan supérieur à cent vingt cinq millions (125.000.000) de francs CFA ;
chiffre d'affaires annuel supérieur à deux cent cinquante millions (250.000.000) de
francs CFA ;
effectif permanent supérieur à cinquante (50) personnes ;
La société n'est plus tenue de designer un commissaire aux comptes dès lors qu'elle n'a pas
rempli deux (2) des conditions fixées ci-dessus pendant les deux (2) exercices précédant
l'expiration du mandat du commissaire aux comptes.
NOMINATION DU CAC
La société à responsabilité limitée est dissoute pour les causes communes applicables à toutes
les sociétés.
La société à responsabilité limitée n'est pas dissoute en cas d'interdiction, faillite ou incapacité d'un
associé.
Sauf clause contraire des statuts, elle n'est pas non plus dissoute par le décès d'un associé.
NOMINATION DU CAC
total du bilan supérieur à deux cent cinquante millions (250.000.000) de francs CFA ;
chiffre d'affaires annuel supérieur à cinq cents millions (500.000.000) de francs CFA ;
effectif permanent supérieur à 50 personnes ;
La société n'est plus tenue de designer un commissaire aux comptes des lors qu'elle n'a pas rempli
deux (2) des conditions fixées ci-dessus pendant les deux (2) exercices précédant l'expiration du
mandat du commissaire aux comptes.
Pour les autres sociétés en nom collectif ne remplissant pas ces critères, la nomination d'un
commissaire aux comptes est facultative. Elle peut toutefois être demandée en justice par un ou
plusieurs associés détenant, au moins, le dixième du capital social.
NOMINATION DU CAC
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FIN DU MANDAT DU CAC
4 cas
Empêchement, Révocation
démission, décès
FIN DU MANDAT DU CAC
Les fonctions du commissaire aux comptes expire à l’issue de l’assemblée générale qui statue sur les
comptes du dernier exercice de son mandat (art 705).
Si l’AG omet de renouveler le mandat d’un commissaire aux compte ou de le remplacer, la mission
du commissaire aux compte aux compte est prorogée jusqu’à la prochaine assemblée générale
ordinaire annuelle sauf refus expresse du commissaire aux comptes (art 709).
Si le mandat du commissaire aux comptes n’est pas renouvelé à son terme, il peut, à sa demande,
être entendu par l’assemblée (art 707).
Si le commissaire aux comptes est désigné par décision de justice, son mandat expire à la
nomination du commissaire aux compte aux comptes par l’assemblée générale des actionnaires
(art 708)
FIN DU MANDAT DU CAC
En cas d’empêchement, de démission ou de décès du commissaire aux comptes, ses fonctions sont exercées par
le suppléant jusqu’à :
La cessation de l’empêchement;
L’expiration du mandat titulaire en cas d’empêchement définitif
Lorsque l’empêchement a cessé, le commissaire aux comptes reprend ses fonctions après la prochaine
assemblée générale ordinaire qui approuve les comptes (art 728).
Lorsque le commissaire aux comptes suppléant est appelé aux fonction de titulaire, un nouveau suppléant doit
être désigné lors de la plus prochaine assemblée générale. Les fonction de ce nouveau suppléant cessent de
plein droit lorsque le commissaire empêché reprend ses fonction (art 729).
Le commissaire aux comptes nommé par l’assemblée des actionnaires en remplacement d’un autre ne demeure
en fonction que jusqu’à l’expiration du mandat de son prédécesseur (art 706)
FIN DU MANDAT DU CAC
• à documenter
FIN DU MANDAT DU CAC
RÉCUSATION
Un ou plusieurs actionnaires représentant au moins 10% du capital social de même que le ministère public
peuvent demander en justice la récusation du commissaire aux comptes dans un délai de 30 jours à
compter de la date de l’assemblée générale qui l’a désigné (art 732).
S’il est fait droit à la demande, un nouveau commissaire aux comptes est désigné en justice. Il demeure en
fonction jusqu’à l’entrée en fonction du commissaire aux comptes qui sera désigné par l’assemblée générale des
actionnaires (art 730).
FIN DU MANDAT DU CAC
RÉVOCATION
Si la révocation est prononcée le commissaire aux comptes est remplacé par son suppléant jusqu’à l’expiration du
mandat du commissaire aux comptes révoqué (art 728).
NB: Le commissaire aux comptes ne peut être relevé de ses fonctions que par décision de justice en cas
de faute ou d’empêchement.
Cette disposition renforce l’indépendance du commissaire aux comptes qui n’est pas révocable par les
actionnaires et encore moins par les dirigeants de la société.
FIN DU MANDAT DU CAC
La demande de récusation ou de révocation du commissaire aux comptes est portée devant la juridiction
compétente statuant à bref délai.
L’assignation est formée à la fois contre le commissaire aux comptes et contre la société (art 732).
Lorsque la demande émane du ministère public, elle est présentée sous la forme d’une requête. Les parties,
autres que le représentant du ministère public, sont convoqués à la diligence du greffier, par lettre au porteur
contre récépissé ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (art 733).
Le délai d’appel de la décision de la juridiction compétente est de 15 jours à compter de la signification aux parties
de cette décision (art 734).
III - Les obligations du commissaire aux comptes
81
OBLIGATIONS DU CAC
3 Natures
Mission
Obligations de permanente
moyens
Intervention
personnelle
OBLIGATIONS DU CAC
OBLIGATION DE MOYENS
L’une des caractéristiques essentielles de la mission du commissaire aux comptes, qui conditionne
les modalités de sa mise en œuvre, est qu’elle repose sur une obligation de moyens.
Ce n’est que dans certains cas, strictement définis, qu’il est tenu à une obligation de résultat. La
prise en compte de cette distinction est un élément d’appréciation essentiel pour le juge lorsqu’il
doit décider si, dans tel cas d’espèce, les agissements du professionnel sont ou non constitutifs
d’un comportement fautif.
OBLIGATION DE MOYENS
La conséquence de l’obligation de moyens est que le commissaire aux comptes n’est pas tenu
à l’exhaustivité : il n’a pas à vérifier toutes les opérations qui relèvent du champ de ses missions,
ni à rechercher systématiquement toutes inexactitudes et irrégularités qu’elles pourraient
comporter.
Cette caractéristique de la mission a une incidence fondamentale à la fois sur la planification des
travaux du commissaire aux comptes et sur l’appréciation des erreurs qu’il est susceptible de
commettre dans l’exécution de sa mission.
OBLIGATIONS DU CAC
OBLIGATION DE MOYENS
D’où la nécessité, tout au long de son mandat, pour le commissaire aux comptes de documenter
son approche des risques, la stratégie qu’il entend mettre en œuvre pour y répondre et de vérifier
qu’elle est cohérente au regard du secteur d’activité et de l’organisation de l’entité contrôlée. Le cas
échéant, il doit adapter en cours de mission au regard des difficultés rencontrées ou de ses
constats, les seuils de signification choisis et le, cas échéant, les diligences mises en œuvres au
regard de sa stratégie d’audit.
Il doit en outre matérialiser ses alertes et recommandations et les maintenir tant que les problèmes
relevés n’ont pas été résolus.
OBLIGATIONS DU CAC
INTERVENTION PERSONNELLE
L’intervention personnelle est le fondement même de l’exercice libéral. Elle a, à la fois, pour cause
et pour conséquence la responsabilité personnelle du professionnel.
En effet, le commissaire aux comptes peut se faire assister de collaborateurs ou d’experts. Celui-ci
n’en conserve pas moins la responsabilité entière et personnelle de la mission et il ne peut en
aucun déléguer la totalité de ses pouvoirs.
Le respect de cette obligation passe également par le contrôle qualité, ainsi que la supervision
et la revue des travaux.
OBLIGATIONS DU CAC
Le caractère permanent de la mission du commissaire aux compte est affirmé par l’AUDSCGIE en
son article 712 « le commissaire aux comptes a pour mission permanente, à l'exclusion de toute
immixtion dans la gestion, de vérifier les valeurs et les documents comptables de la société et de
contrôler la conformité de sa comptabilité aux règles en vigueur ».
Cette disposition dote le commissaire aux comptes d’un pouvoir permanent de contrôle, qui
l’autorise à exercer à tout moment qu’il juge utile les pouvoirs d’investigation dont il dispose. Il n’est
toutefois pas chargé d’un devoir de contrôle permanent. En effet, ayant reçu un pouvoir de contrôle
permanent, c’est dans le cadre de son obligation de moyens, et donc par référence à un
professionnel raisonnablement diligent, qu’il lui incombe de déterminer si, quand et comment il doit
en user.
Il existe également des obligations liées au statut du commissaire aux comptes et notamment son
devoir d’indépendance et son obligation au secret professionnel. Aussi, les autres obligations sont
énumérées dans les articles 710 et suivants de l’AUDSCGIE.
IV - Les responsabilités du commissaire aux comptes
89
RESPONSABILITÉS DU CAC
Le commissaire aux comptes est, en effet, investi d’une mission d’intérêt public qui concerne non
seulement les actionnaires et les marchés pour les sociétés dont les titres sont admis aux
négociations sur un marché réglementé mais aussi, à des degrés divers, toutes les personnes qui
portent un intérêt à l’entité contrôlée. Cet intérêt s’explique soit parce que ces personnes
interviennent en son sein, comme les dirigeants ou les salariés, soit parce qu’elles nouent des
relations économiques avec elles, comme les investisseurs, les banquiers ou les fournisseurs. Il lui
appartient également, dans ce contexte, et au-delà de l’analyse de la situation historique de
l’entreprise, d’identifier les risques susceptibles de peser sur la pérennité de l’exploitation des
entités qu’il contrôle et d’apprécier ceux dont la survenance est susceptible de porter atteinte à la
continuité de l’exploitation.
RESPONSABILITÉS DU CAC
L’ensemble des acteurs économiques attend donc du commissaire aux comptes qu’il fasse preuve
de diligence dans l’exécution de ses travaux et contribue au respect du cadre légal et
réglementaire par les entités dont il assure le contrôle. Si tel n’est pas le cas, ils sont en droit de
demander réparation du préjudice qui peut en résulter, en mettant en jeu la responsabilité civile du
professionnel.
3 Natures
Civile Disciplinaire
Pénale
Jugement de la
Sanctions Dédommagement Amende et
chambre de
emprisonnement
discipline
Non exclusives
les unes des autres
RESPONSABILITÉS DU CAC
Le commissaire aux comptes n'est pas responsable des dommages causés par les
infractions commises par les membres du conseil d'administration ou par l'administrateur
général, selon le cas, sauf si en ayant eu connaissance, il ne les a pas révélées dans son
rapport à l'assemblée générale.
RESPONSABILITÉS DU CAC
L'action en responsabilité contre le commissaire aux comptes se prescrit par trois (3) ans à
compter de la date du fait dommageable ou, s'il a été dissimulé, de sa révélation.
Lorsque le fait dommageable est qualifié de crime, l'action se prescrit par dix (10) ans
Pour engager la responsabilité civile du commissaire aux comptes, il faut prouver que celui-
ci a commis une faute ou une négligence, que cette faute ou négligence a causé un
préjudice et qu’un lien de causalité existe entre la faute et le dommage subi.
RESPONSABILITÉS DU CAC
Démonstration de
la faute
Existence d’un Lien de causalité
préjudice entre faute et
préjudice
RESPONSABILITÉS DU CAC
Obligations de moyens
Responsabilité pénale
Le droit pénal a pour objectif de réprimer les comportements jugés dangereux par le
législateur. A cette fin, il définit les sanctions applicables à la violation des règles (infraction)
dont le respect apparaît nécessaire au maintien de l’ordre public.
L’élément légal : il n’y pas d’infraction sans texte. En effet nul ne peut être puni pour un
crime ou pour un délit ou pour une contravention dont les éléments ne sont pas définis par la
loi.
L’élément matériel : il ne peut y avoir d’infraction qui soit fondée uniquement sur de
mauvaises intentions. Il faut au minimum que la violation du texte entraînant une sanction
pénale donne lieu à un commencement d’exécution.
Responsabilité pénale
Mise en cause : La responsabilité pénale du commissaire aux comptes sera engagée en cas :
Violation ou divulgation
Infraction aux du secret professionnel
incompatibilités à
l’article 898 de
l’AUDSCGIE
Exercice illégal de la
profession de
commissaire aux comptes
RESPONSABILITÉS DU CAC
Mise en cause
Complicité dans
Complicité dans
délits liés au droit
délits liés au droit
des sociétés
commun
Abus de
Escroquerie
biens
sociaux
Banqueroute
Faux en
Présentation écritures
de faux bilans
Violation Complicité
du secret de fraude
professionnel fiscale
RESPONSABILITÉS DU CAC
Responsabilité disciplinaire
En effet, la discipline contribue, d’une part, à promouvoir la qualité des conditions d’exercice de la
profession et, d’autre part, à renforcer le respect par ses membres des règles d’éthique, dont le
législateur a consacré le caractère essentiel en décidant l’approbation du code de déontologie.
RESPONSABILITÉS DU CAC
Responsabilité disciplinaire
Des sanctions financières : les commissaires aux comptes reconnus responsables d’une faute
disciplinaire peuvent être passibles de sanctions pécuniaires.
NB : Tout au long de la mission, l'auditeur met en œuvre des diligences visant à identifier les
risques pouvant engagés ses différentes responsabilités
RESPONSABILITÉS DU CAC
Responsabilité disciplinaire
Indépendamment
Consécutivement ou
Responsabilité disciplinaire Manquements à l’éthique et à la déontologie Promotion de la qualité des conditions d’exercice
professionnelle ou personnelle ainsi qu’aux de la profession (compétence, technique, éthique)
obligations et normes d’exercice professionnel
V- La déontologie du commissaire aux comptes
107
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Principes fondamentaux
Le professionnel de l’expertise comptable doit observer et se conformer au code pour agir dans
l’intérêt général.
Il doit identifier les menaces qui risquent de compromettre des principes fondamentaux et mettre en
place des mesures de sauvegarde.
Si le professionnel de l’expertise comptable identifie des conflits d’intérêt, il doit mettre en œuvre une
démarche pour les résoudre
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Principes fondamentaux
CONFIDENTIALITE
INTEGRITE OBJECTIVITE
Intégrité
Le professionnel de l’expertise comptable ne doit pas être sciemment associé à des rapports,
déclarations, communications ou autres informations lorsqu’il considère que ces informations :
• Omettent ou occultent des informations devant être obligatoirement incluses, lorsque cette omission
est de nature trompeuse.
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Objectivité
- Maintenir les connaissances et les compétences professionnelles au niveau requis pour que
les clients ou les employeurs bénéficient d’un service professionnel de qualité ;
- Maintenir les connaissances et les compétences professionnelles au niveau requis pour que
les clients ou les employeurs bénéficient d’un service professionnel de qualité ;
Confidentialité
Confidentialité
• La levée du secret professionnel, en dehors des cas prévus par la loi est « à
proscrire ».
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Confidentialité
Confidentialité
Communicati Accès au
Il est délié du secret professionnel à l'égard (divulgation
on de dossier de
d'informations)
documents travail
Du procureur de la République, CENTIF dans le cadre de ses obligations de
Oui Non
déclaration
Des organes de direction, d'administration, de surveillance, les assemblées
Oui Non
générales dans le cadre de ses obligations de communication
De la Commission Bancaire (COBAC), du Conseil Régional de l'Epargne
Publique et des Marchés Financiers (CREPMF), de la Commission Oui Oui
Régionale des Assurances (CRCA)
De son successeur Oui Oui
Du commissaire aux comptes en charge de la revue indépendante Oui Oui
Du Co commissaire aux comptes Oui Oui
Du commissaire aux compte de l'entité consolidante / combinante Oui Oui
Des commissaires aux comptes de l'entité consolidée / combinée Oui Non
De l'expert comptable et des professionnels du droit, (avocat, huissier,
notaire) dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le Non Non
financement du terrorisme)
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Confidentialité
Accès au
Il n'est pas délié du secret professionnel à l'égard (aucune Communication
dossier
divulgation d'informations) de documents
de travail
Du commissaire aux compte de l'absorbée / absorbante Non Non
Du commissaire aux comptes d'une entité sœur d'un groupe
Non Non
consolidé
Du commissaire aux comptes d'une entité contrôlée / contrôlante
Non Non
mais non consolidée
De l'expert comptable de l'entité Non Non
Du commissaire aux apports Non Non
Du commissaire à la fusion, à la transformation Non Non
De l'auditeur contractuel Non Non
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Comportement professionnel
De tels actes sont ceux dont un tiers raisonnable et informé, appréciant tous les faits et circonstances dont
disposait le professionnel de l’expertise comptable, serait enclin à conclure qu’ils affectent défavorablement
la bonne
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Comportement professionnel
Le professionnels de l’expertise comptable ne doivent pas nuire à la réputation de la profession dans leurs
activités de marketing et de promotion portant sur eux-mêmes et leurs travaux.
L'indépendance : définition
• Capacité pour un professionnel de résister aux pressions susceptibles d ’influencer son
opinion
• Composantes de l’indépendance « perçue » :
– expérience, compétence, sensibilité éthique du professionnel
– taille, réputation, code d’éthique, réalisation de missions de conseil, revue des dossiers, rotation
des associés au sein du cabinet
– concurrence, appels d’offre, normes comptables, durée du mandat
– sanctions, contrôle de qualité
• Facteurs de risques :
– liens financiers ou familiaux
– missions de conseil
• Présomptions de dépendance :
– évaluations, participations à des montages, prestations de défenseur, commissions, recrutement
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
L’indépendance
Être Paraître
et
Indépendant
L’indépendance
L ’expert
comptable et le
commissaire aux
comptes
Interdictions
Art. 699 et 700
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Incompatibilités spéciales du commissaire aux comptes OHADA
(article 698)
Avant un mandat,
le commissaire aux comptes …
Après un mandat,
le commissaire aux comptes …
- Évaluations
Situations présumées - Participation à des montages
de dépendance - Défenseurs- Commissions...
Les honoraires
Experts Commissaires
comptables aux comptes
Ils ne peuvent consacrer La part
leur activité en majeure du revenu procuré par
une entreprise ou un
partie à des travaux
groupe d ’entreprises
concernant une seule ne doit pas représenter
entreprise ou un seul plus d’une certaine
groupe financier fraction
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Les honoraires
Rémunération
du commissaire aux comptes
Les honoraires
Rémunération
de l ’expert comptable
cadeaux importance
excessifs excessive des
avantages mais honoraires
commissions perçus d’un
participations même client
calcul d’après
les résultats
obtenus par les
clients
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Conseils liés à
Conseil en l’activité de
marketing, production
communication
ou information
Activités sans
lien avec le Conseil
contrôle des en
organisation
comptes
Conseils
juridique
et Conseil
fiscal en
gestion
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Compétence
Le professionnel et ses collaborateurs doivent
Avoir
Compléter et
les compétences
mettre à jour
requises
leurs compétences
par les textes
AVANT ACCEPTATION
DE LA MISSION PAR
L’EXPERT COMPTABLE
Avoir obtenu
justification du
paiement des
honoraires dus
au
prédécesseur
S’assurer que la
demande n’est pas S’abstenir de
motivée par le toutes
désir de se critiques
soustraire à la loi Informer le d’ordre
confrère de la personnel à
sollicitation l’égard du
prédécesseur
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Remplacement d ’un confrère (par un expert comptable)
L’EXPERT COMPTABLE
SOLLICITE DOIT AVOIR OBTENU
JUSTIFICATION DES HONORAIRES DUS AU
PREDECESSEUR
Honoraires non
contestés Honoraires
contestés
DANS LES DEUX CAS, LE CABINET NE PEUT REFUSER POUR CES MOTIFS UN
CLIENT (REFUS DE PRESTATION DE SERVICE)
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Co-commissariat
Principes généraux imposés par l’art 719:
• Actions effectuées par l’ensemble des CAC :
– Rapports, communications légales ou conventionnelles (lettre de mission,
synthèse, réunion)
– examen contradictoire des conditions et des modalités d’établissement des
comptes, élaboration et formalisation de toute prise de position de nature à avoir
une incidence sur l’opinion d’audit
• Actions effectuées de manière concertée :
– Approche d’audit, programmes de travail (SSP commun)
– Duplication inévitable : revue analytique, lecture rapport de gestion
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Co-commissariat
Co-commissariat
• Le partage des travaux doit donc se faire sur une base adaptée ou tout au moins
compatible avec l'organisation du client et notre méthodologie
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Procédures minimales
• Revoir (et documenter la revue) et en particulier :
– note de synthèse (ou document équivalent),
– notes sur des sujets significatifs ou sensibles, particulièrement celles portant
sur les domaines/comptes présentant des difficultés techniques ou fortement
affectés par des estimations comptables ;
– conclusions sur l'examen analytique global des comptes,
– documentation de la réalisation du programme convenu,
Documentation minimale :
• Plan d’audit
• Note de synthèse,
• Conclusions sur chacun des comptes et processus significatifs
• Conclusions sur l'examen analytique global des comptes
• Feuilles de travail importantes relatives à la consolidation
• Programme général de travail et partie détaillée du programme dont
l'exécution était de la responsabilité du co-commissaire
CODE D’ETHIQUE ET DE DEONTOLOGIE
Rappel de la déontologie
Confraternité
• Dans le respect des obligations de la mission de contrôle légal, les
commissaires aux comptes entretiennent entre eux des rapports de
confraternité. Ils se gardent de tout acte ou propos déloyal à l'égard d'un
confrère ou susceptible de ternir l'image de la profession.
147
A vous de jouer !
Éléments de réponse :
• Oui
• Un seul rapport avec deux opinions
A vous de jouer !
Éléments de réponse :
• Non
• Au mieux je peux assister à une réunion avec le CAF en
présence du client.
A vous de jouer !
• NON
158
A vous de jouer !
Suis-je tenu au secret professionnel dans les cas
suivants :
– pendant le redressement judiciaire vis à vis de l’administrateur
judiciaire ?
– pendant le redressement judiciaire vis à vis du représentant des
créanciers ?
– Et pendant la liquidation vis à vis de la même personne devenue
mandataire liquidateur ?
Éléments de réponse :
• Oui sauf si les dirigeants sont démis de leurs fonctions.
• Non
• Oui
159
A vous de jouer !
162
Nomination : qui informer ?
163
Testez vos connaissances
La société F, filiale non cotée d'un groupe G, décide de
publier les comptes consolidés de son sous-groupe
Combien lui faut-il de commissaires aux comptes ?
164
Eléments de réponse
- Elle publie volontairement ses comptes
consolidés, alors qu'elle pourrait être
exemptée, en tant que filiale non cotée d'un
groupe qui la consolide
- Elle n'a pas l'obligation d'avoir deux
commissaires aux comptes, un seul suffit
165
Testez vos connaissances
Un CAC nommé volontairement a-t-il autant de
diligences à effectuer qu’un CAC nommé par obligation
légale ?
166
Elément de réponse
Il est toujours possible de nommer un CAC
volontairement mais celui-ci aura les mêmes
obligations et les mêmes prérogatives que son
confrère nommé par obligation légale.
167
Testez vos connaissances
Le dernier exercice du mandat d'un commissaire aux
comptes est l'exercice N. Il sera remplacé à l'AGO de
juin N+1 par un nouveau commissaire aux comptes.
En mars N+1, la société connaît de graves difficultés
financières. Quel commissaire doit déclencher la
procédure d'alerte ?
168
Élément de réponse
- La mission prend fin lors de l'AGO. Entre le 1er janvier
et l'AGO, le commissaire aux comptes reste
responsable :
• de l'alerte
• de la révélation au Procureur
• des opérations particulières et des rapports à
émettre
169
VI- Les étapes d’exécution de la mission du commissariat aux comptes
CONTENU DE LA MISSION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Vérifications
rapport de
gestion
Certification
Blanchiment des
comptes
Mission
du
CAC
Révélations
DDL
171
INTRODUCTION
L’audit des états financiers par le professionnel s’effectue selon une démarche
normalisée. Le schéma ci-après présente la démarche d’un audit effectué dans la
perspective de se prononcer sur les états financiers d’une entité.
172
ACCEPTATION DE LA MISSION
L’auditeur doit vérifier si la réalisation de la mission est compatible avec les exigences
légales et règlementaires. Pour cela, il collecte les informations nécessaires à la
compréhension de la structure du capital, du mode de direction et de la politique des
dirigeants en matière de contrôle interne et d’informations financières. Il se renseigne en
outre sur les activités de l’entité.
173
ACCEPTATION DE LA MISSION
Une lettre de mission détaillant les modalités de l’intervention doit être proposée au client
pour contractualiser la relation. Ses modalités doivent être adaptées à l'entité en
précisant le calendrier de la mission et les honoraires y afférent. Elle est obligatoire lors
du premier exercice. Il est recommandé de tenir compte des changements intervenus
dans les conditions.
174
PRISE DE CONNAISSANCE & EVALUATION DES RISQUES
PRISE DE CONNAISSANCE
Les normes d’audit prévoient que « l’auditeur doit connaître suffisamment les affaires de
l’entreprise pour être en mesure de comprendre les circonstances, les opérations et les
pratiques qui, selon lui, devraient être prises en considération dans la vérification des états
financiers »
175
PRISE DE CONNAISSANCE & EVALUATION DES RISQUES
PRISE DE CONNAISSANCE
Selon les normes ISA , l’auditeur doit obtenir une compréhension suffisante de l’entité et de son
environnement, y compris de son contrôle interne, afin d’identifier et d’évaluer les risques
d’anomalies significatives dans les états financiers, qu’ils soient dus à la fraude ou à
l’erreur, et pour concevoir et exécuter d’autres procédures d’audit.
Les éléments dont l’auditeur doit prendre connaissance dans le cadre de la compréhension de
l’entité et de son environnement sont notamment :
176
PRISE DE CONNAISSANCE & EVALUATION DES RISQUES
PRISE DE CONNAISSANCE
Le secteur d’activités ;
Selon le paragraphe 23 de la norme ISA 315, le secteur d’activité dans lequel l’entité opère
peut générer des risques spécifiques d’anomalies significatives résultant de la nature des
activités ou du degré de réglementation. De ce fait, la compréhension du secteur d’activité est
primordiale afin de déterminer les compétences nécessaires à la détection de ces
anomalies.
L’auditeur peut recourir aux données disponibles auprès des organisations professionnelles du
secteur pour renforcer sa compréhension du secteur d’activité et la position de l’entité à auditer
dans le secteur.
177
PRISE DE CONNAISSANCE & EVALUATION DES RISQUES
PRISE DE CONNAISSANCE
Les lois et règlements applicables à l’entité définissent les contraintes que l’entité doit respecter. Ils
fixent les obligations incombant à l’entité et déterminent le référentiel comptable applicable.
Le non-respect de ces textes pourrait engendrer des anomalies significatives (non-respect des
référentiels comptable et prudentiels) dans les comptes ou compromettre la continuité de
l’exploitation (retrait d’agrément en raison de la violation des textes dans le cas d’une banque par
exemple).
L’auditeur doit prendre en considération les lois et règlements dans le cadre de sa prise de
connaissance de l’entité et affiner son analyse du risque d’anomalies significatives. Il doit en outre
avoir connaissance des politiques et procédures mises en place pour respecter ces textes, les
procédures relatives à l’identification et à la gestion des litiges éventuels et l’incidence que ces
textes peuvent avoir sur les états financiers de l’entité.
Les procès-verbaux des réunions des organes dirigeants et des assemblées sont des sources
essentielles d’information pour la vérification du respect des textes législatifs et réglementaires.
178
PRISE DE CONNAISSANCE & EVALUATION DES RISQUES
PRISE DE CONNAISSANCE
La possibilité d’anomalies significatives dans les comptes en raison de fraudes a fait l’objet de
la norme ISA 240. Celle-ci exige que l’auditeur dans la planification et l’exécution de la mission
réduise le risque d’audit à un niveau acceptable faible et prenne en considération le risque
d’anomalies significatives dues à la fraude.
À ce titre, il doit s’assurer que la Direction de l’entité auditée a mis en œuvre des mesures pour
créer et maintenir une culture d’entreprise fondée sur des valeurs morales élevées et un
dispositif de prévention, de détection et de correction de la fraude.
PRISE DE CONNAISSANCE
Nature de l’entité
La nature de l’entité définit les caractéristiques des opérations traitées par l’entité et les
informations pouvant être données dans les états financiers. Elle est tributaire de nombreux
éléments à savoir : le système de gouvernance, les types d’investissements, la structure
de financement (capitaux propres ou dettes), choix des pratiques comptables suivies,
…etc.
La norme ISA 315 exige que l’auditeur prenne connaissance du choix et de l’application des
pratiques et méthodes comptables.
La connaissance des entités similaires permet à l’auditeur de se faire une idée sur les
potentielles anomalies dans les comptes de l’entité à auditer.
180
PRISE DE CONNAISSANCE & EVALUATION DES RISQUES
PRISE DE CONNAISSANCE
Toute entité a des objectifs pour lesquels elle a été créée. Pour les atteindre, elle met en
œuvre une stratégie et déploie des outils permettant de gérer les risques de non atteinte des
objectifs.
L’auditeur doit comprendre les objectifs, missions de l’entité et les stratégies développées pour
les atteindre.
De nombreux risques peuvent empêcher la réalisation des objectifs. L’auditeur doit avoir une
bonne compréhension de ces risques et les procédures et politiques mises en place pour les
maîtriser.
181
PRISE DE CONNAISSANCE & EVALUATION DES RISQUES
PRISE DE CONNAISSANCE
La mesure et l’examen des performances financières peuvent avoir une incidence sur la
présentation des états financiers. En effet, les pressions internes ou externes peuvent
pousser les dirigeants à préparer des comptes erronés ne reflétant pas la situation
réelle de l’entité.
Le professionnel doit examiner ces facteurs et la manière dont l’entité mesure et examine ses
performances financières. Cet examen permet d’affiner l’analyse des anomalies significatives
dans les comptes.
182
PRISE DE CONNAISSANCE & EVALUATION DES RISQUES
PRISE DE CONNAISSANCE
• Caractéristiques de l’activité et
risques inhérents
• Evolution des secteurs
mises à jour
d’intervention
significatifs
• Impact sur la stratégie et
l’organisation
• Environnement de contrôle
interne
• Systèmes et règles de gestion
• Agrégats financiers significatifs
• Attente des parties prenantes
183
PRISE DE CONNAISSANCE & EVALUATION DES RISQUES
PRISE DE CONNAISSANCE
Contrôle interne
Le contrôle interne doit prévenir et détecter les risques de l’entreprise, y compris le risque de
présentation d’une mauvaise information financière due à la fraude ou l’erreur.
Le dispositif mis en place pour assurer la qualité de l’information financière doit être analysé
par le commissaire aux comptes dans le cadre sa prise de connaissance de l’entité. Il doit
notamment prendre connaissance de l’environnement de contrôle, du système d’information,
des principaux moyens et procédures mis à la disposition pour l’identification et la gestion des
risques.
184
FOCUS SUR LE CONTRÔLE INTERNE
Focus sur le contrôle interne
Un pré-requis à la certification
Le contrôle interne :
• sa conception
et
• son fonctionnement
• doivent permettre de couvrir les risques d’anomalie significative dans les comptes
186
Focus sur le contrôle interne : Définition
La définition du contrôle interne retenue par l’Etat pour la fiabilisation de ses comptes et par bon nombre
d’établissements publics est issue du référentiel COSO (Committee Of Sponsoring Organizations of the
Treadway Commission), référentiel le plus largement utilisé dans la mise en place de dispositifs de contrôle
interne :
« Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le Conseil d'administration, les dirigeants et
le personnel d'une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation
des objectifs suivants:
Un outil de sanction
Un concept un
peu lointain et
théorique
Une armoire de
procédures
Du flicage!
189
14 JANVIER 2015
Focus sur le contrôle interne : Définition
•Ce qu’il doit être :
Un outil de
dialogue
Un outil de
maîtrise
des risques
Un outil de mesure de la
performance
Un outil d’analyse et de
réflexion sur
ses organisations 190
14 JANVIER 2015
Focus sur le contrôle interne : Appréciation du
contrôle interne
•Démarche
• Appréciation du dispositif de CICF, des systèmes
d’information, et de la maîtrise des risques
• Périmètre :
– Seules les applications supportant des flux financiers significatifs devraient être dans le périmètre de l’analyse
– Les contrôles applicatifs à revoir sont définis en lien avec la revue du contrôle interne de chaque processus
• Particularité :
– 2 systèmes d’information
31 décembre CS
194
Focus sur le contrôle interne : Exemple de répartition entre contrôle des
flux et contrôle des soldes sur les principaux cycles
Evaluation
Audit des Exemples de travaux :
du Contrôle Exemples de travaux
comptes approche substantive
interne
Audit des principales procédures
Cycle recettes ++++ d’enregistrement des recettes et de + Valorisation des créances
facturation
Procédures liées à la gestion des
salariés + non salariés + Contrôle des provisions +
Cycle paie +++ vérifications du temps de travail + ++ procédures analytiques
modifications des données relatives contrôles de cohérence
aux salaires
Cycle achats d’immobilisations et Inventaire
Cycle
++ procédures d’affectation des durées +++ Contrôle des factures
immobilisations
d’amortissements Contrôle des amortissements
Audit des procédures de Comptes de régularisations +
Cycle achats stock +++ commandes et des achats + ++ procédures analytiques pour
inventaire des stock contrôles de cohérence
Cycle Provisions = +++++
Cycle fonds déposés = +++++
Cycle endettement + ++++
195
MISE EN ŒUVRE DES PROCEDURES D’AUDIT
196
Selon la norme ISA 500, l’objectif de l’auditeur est de concevoir et de mettre en œuvre des
procédures d’audit qui lui permettront d’obtenir des éléments probants suffisants et appropriés
pour être en mesure de tirer des conclusions raisonnables sur lesquelles son opinion se fonde.
Les procédures d’audit à mettre en œuvre pour obtenir des éléments probants peuvent
comprendre : l’inspection, l’observation physique, la demande de confirmation, le
contrôle arithmétique, la réexécution et les procédures analytiques.
MISE EN ŒUVRE DES PROCEDURES D’AUDIT
L’INSPECTION
L’inspection est mise en œuvre lors de la prise de connaissance (visite des lieux), lors de
l’appréciation du contrôle interne (consultation des descriptifs, tests de procédure) et lors
du contrôle des comptes (contrôle lors de la présence à l’inventaire physique par
exemple). Elle consiste à examiner des livres comptables, des documents (par exemple les
fiches de comptage pendant la prise d’inventaire) ou des actifs physiques (immobilisations,
stocks…).
197
MISE EN ŒUVRE DES PROCEDURES D’AUDIT
L’INSPECTION
L’inspection des actifs physiques porte sur leur existence, leur état (utile pour l’appréciation
d’une valeur d’inventaire), et les lieux et conditions d’utilisation. Elle ne donne pas
nécessairement d’indication sur leur propriété (sauf, par exemple existence de plaques «
matériel en crédit-bail propriété de… » ou « clause de réserve de propriété ») ni leur valeur
198
MISE EN ŒUVRE DES PROCEDURES D’AUDIT
L’OBSERVATION PHYSIQUE
199
MISE EN ŒUVRE DES PROCEDURES D’AUDIT
LA DEMANDE DE CONFIRMATION
Il existe :
La demande "ouverte" ne précise que la nature de l'information recherchée et non pas
son montant ou sa valeur. La forme "ouverte" est réservée aux banques, fournisseurs,
avocats, greffe du Tribunal de Commerce.
La demande "fermée" indique la nature et le montant relatif aux informations devant être
confirmées par les tiers. La forme fermée est destinée aux clients et autres débiteurs.
La forme positive est préférable lorsqu’il existe un risque inhérent et un risque de contrôle
interne élevé.
200
MISE EN ŒUVRE DES PROCEDURES D’AUDIT
LA DEMANDE DE CONFIRMATION
Synthèse des résultats : conclusions de l'auditeur, qui ne peuvent être valablement tirées que
si la couverture est suffisante compte tenu du risque propre au poste contrôlé.
201
MISE EN ŒUVRE DES PROCEDURES D’AUDIT
202
MISE EN ŒUVRE DES PROCEDURES D’AUDIT
LA REEXECUTION
L’auditeur exécute personnellement les procédures ou les contrôles qui ont été
initialement exécutés dans le cadre du contrôle interne de l’entité afin de vérifier
l’efficacité du dispositif mis en place.
Il permet par exemple de vérifier une information financière produite en reprenant les
procédures suivies dans le processus d’élaboration.
203
MISE EN ŒUVRE DES PROCEDURES D’AUDIT
Elles englobent également les investigations nécessaires portant sur les variations ou les
corrélations relevées qui sont incohérentes avec d’autres informations pertinentes ou qui
s’écartent de façon importante des valeurs attendues.
• la phase de planification de la mission afin d’appréhender les activités de l’entité et identifier les
zones de risques ;
• la phase de finalisation de la mission pour vérifier la cohérence générale des états financiers et
corroborer les conclusions auxquelles l’auditeur est parvenu.
204
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
Après avoir mis en œuvre les procédures d’audit pour la collecte des éléments probants,
l’auditeur met en œuvre les travaux de fin de mission nécessaires à l’émission de ses rapports.
Les travaux de fin de mission portent sur la validation finale des comptes, le contrôle des
événements postérieurs à la clôture, l’appréciation de la continuité de l’exploitation, les
vérifications et informations spécifiques, la rédaction de la synthèse de la mission, la
communication avec la direction de l’entité auditée et la documentation de ses déclarations.
205
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
Afin d’identifier les événements postérieurs à la clôture, l’auditeur met en œuvre des
procédures d’audit jusqu'à la date de signature de son rapport. Après l’émission de son
rapport il ne met plus en œuvre des procédures d’audit pour identifier les événements
postérieurs à la clôture.
207
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
Parmi les procédures pouvant être mises en œuvre pour identifier les événements postérieurs
figurent :
• la prise de connaissance des procédures définies par la direction pour identifier les événements
postérieurs;
• la consultation des procès-verbaux et des comptes rendus de réunions tenues par l'organe
délibérant, par l'organe d'administration ou de surveillance et par la direction après la date de clôture
de l'exercice ;
• la prise de connaissance, des situations intermédiaires et des dernières prévisions établies par la
banque ;
• les entretiens avec la direction aux fins de s'enquérir de leur connaissance de la survenance
d’événements postérieurs ;
• les entretiens avec toutes les personnes compétentes de la banque sur l’évolution des procès, litiges
et contentieux depuis les derniers contrôles mis en œuvre par le commissaire aux comptes.
208
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
L’auditeur devra prendre en considération l’incidence de ces événements sur les comptes, sur le rapport
de gestion ou sur les documents adressés aux actionnaires et en tirer les conséquences sur son rapport
ou sur ses communications éventuelles à l’assemblée générale.
209
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
Les systèmes, les politiques et les procédures de contrôle qualité sont de la responsabilité de
l’auditeur. Selon la Norme ISQC 1, le cabinet a l’obligation de définir et d’assurer le suivi d’un
système de contrôle qualité qui puisse lui fournir l’assurance raisonnable que :
le cabinet et son personnel professionnel se conforment aux normes professionnelles et aux
exigences légales et réglementaires applicables ;
et les rapports émis par le cabinet ou ses associés responsables de missions sont appropriés en la
circonstance.
La revue de contrôle qualité de la mission peut être définie comme le processus mis en
place pour évaluer de façon objective, à la date du rapport d’audit ou avant, les
jugements importants exercés par l’équipe affectée à la mission et les conclusions
auxquelles elle est parvenue aux fins de la formulation du rapport d’audit.
210
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
sécurité : la revue des travaux permet de vérifier la qualité des travaux réalisés et est un moyen de
preuve indispensable pour justifier les travaux effectués en cas de litige avec un client, un tiers
notamment devant les tribunaux ;
211
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
212
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
La note de synthèse permet de récapituler les éléments significatifs de la mission et les options
prises.
• la description des problèmes rencontrés et des solutions adoptées. Cette partie peut consister
à une photocopie des feuilles de synthèse de chaque section du dossier. Il est important que cette
section soit très claire, car c’est elle qui justifie, en grande partie, l’opinion émise et qui évite les
prises de position contradictoires d’année en année ;
• la liste des points en suspens qui doivent être réglés avant d’émettre le rapport (Ex. documents
restant à recevoir, confirmations attendues…) ;
213
• une conclusion générale.
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
Il s’agit d’une lettre par laquelle la direction confirme avoir mis toutes les informations
disponibles à la disposition des vérificateurs. Cette mesure est destinée à limiter les
risques d’éléments volontairement soustraits au contrôle par la direction. C’est un engagement
formel que les comptes et informations communiqués sont exhaustifs, sincères et exacts.
214
TRAVAUX DE FIN DE MISSION
L’auditeur prépare les projets des différents rapports à émettre en prenant en considération :
• Les normes ISA relatives aux rapports ;
• Les problèmes qu’il a relevés dans la note de synthèse.
Ces projets sont discutés avec l’Associé et sont, ensuite, soumis à la procédure de revue
indépendante par un autre associé.
Outre les rapports d’audit (opinion), les problèmes rencontrés lors du contrôle des comptes
peuvent faire l’objet d’un rapport de recommandations sur le contrôle interne. Il faut évoquer
les rapports spéciaux ( sur les conventions entre la société et ses dirigeants, les ou . Gros
salariés, etc.)
215
TRAVAUX DE VERIFICATIONS
SPECIFIQUES DANS LE CADRE
DU COMMISSARIAT AUX
COMPTES
Réseaux et cabinets membres d’un réseau
Lorsqu’un cabinet est considéré comme étant membre d’un réseau, ce cabinet doit être
indépendant des clients d’audit des autres cabinets du même réseau.
Les règles d’indépendance s’appliquent à toute entité du réseau, y compris un cabinet de consultant ou un cabinet
juridique professionnel.
Pour savoir si une structure élargie constitue un réseau, il faut prendre en compte si un tiers raisonnable et
informé, mesurant tous les faits et circonstances spécifiques, jugerait que les entités sont associées de façon
telle qu’un réseau est constitué.
La structure élargie établie à des fins de coopération constitue un réseau si, par exemple :
La structure vise manifestement le partage de bénéfices ou de coûts signiticatifs ;
Les entités détiennent des droits de propriété en commun, partagent le contrôle ou la gestion ;
Les entités au sein de cette structure partagent des méthodes et des procédures de contrôle qualité communes ;
Les entités au sein de cette structure partagent une stratégie commerciale commune ;
Les entités au sein de cette structure utilisent un nom de marque commun.
Des éléments d’appréciation complémentaires pour savoir si une structure constitue un réseau figurent dans le
code d’éthique de l’IESBA, § 290.13 à 290.24.
217
TRAVAUX DE VERIFICATIONS SPECIFIQUES DANS LE CADRE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES
Les vérifications spécifiques sont définies strictement par la loi ; il entre dans la mission de l’auditeur légal
de procéder à des investigations particulières dont certaines sont reprises ci-après.
Les dispositions relatives aux conventions réglementées sont définies dans la loi par les articles 350 et
suivants et 438 et suivants de l’OHADA.
Elles concernent Les opérations intervenant directement ou indirectement entre l’entité et ses dirigeants.
Elles donnent lieu à un rapport spécial présenté à l’assemblée visant à informer les actionnaires
afin de leur permettre de se prononcer.
218
TRAVAUX DE VERIFICATIONS SPECIFIQUES DANS LE CADRE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES
Les textes précisent qu’il n’entre pas dans la mission du commissaire aux comptes de rechercher les
conventions ; en revanche, il doit prendre en considération les données qui sont portées a sa
connaissance ou qu’iL détecte dans le cadre de ses travaux habituels.
Les démarches préconisées relativement aux conventions réglementées sont les suivantes
- rappel des obligations d’information incombant aux dirigeants ; un paragraphe dédié a cet
aspect dans la lettre de mission peut constituer un mode de communication adapté,
219
TRAVAUX DE VERIFICATIONS SPECIFIQUES DANS LE CADRE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES
- d’une manière générale, identification des personnes qui entrent dans le champ
d’application théorique de la législation sur les conventions réglementées, obtention des
informations sur les fonctions dans d’autres structures (qui pourraient constituer
interpositions de personnes),
- pour les conventions découvertes au cours de la mission : collecte des éléments probants,
analyse avec la direction de la situation détectée au regard du caractère réglementée et
des circonstances qui ont conduit a ne pas les traitées conformément aux règles,
221
Testez vos connaissances
222
Testez vos connaissances
223
Testez vos connaissances
• Information de l’organe de gestion ou d’administration
• Notification au CAC
225
Testez vos connaissances
Eléments de réponse
SA :
• Conventions nouvelles préalablement autorisées
• Conventions anciennes dont l’exécution se poursuit sur l’exercice
• Conventions nouvelles non autorisées au préalable
SAS :
• Conventions nouvelles (régime légal)
+ Conventions anciennes dont l’exécution se poursuit sur l’exercice (si prévu par les
statuts)
+ Conventions nouvelles non autorisées au préalable (si prévu par les statuts)
226
Testez vos connaissances
Votre client, une SA, vous informe par écrit qu’aucune convention
réglementée n’a été autorisée au cours de l’exercice ? Devez-vous
rédiger un rapport spécial ?
227
Testez vos connaissances
Eléments de réponse
Oui, le RS est obligatoire dans la SA même s’il n’y a aucune convention
nouvelle, rapport spécial « néant »
Vérifier qu’il n’y a pas de conventions anciennes qui se poursuivent (à
partir du RS de N-1)
Lire les PV de conseil d’administration
Faire le lien avec la section « intercos »
Avoir une lecture critique de la liste des conventions courantes
228
Testez vos connaissances
Deux SAS soeurs ont le même président, un prêt de personnel
est effectué de l’une à l’autre.
Doit-on mentionner cette convention dans nos rapports spéciaux
?
229
Testez vos connaissances
230
Testez vos connaissances
La SAS M fait abandon de créance à sa fille la SAS F
Que mentionne-t-on dans le rapport spécial de M et dans celui
de F ?
231
Testez vos connaissances
Eléments de réponse
232
Testez vos connaissances
Au cours de l’exercice N, une SA s’est transformée en SASU. Le
commissaire aux comptes doit-il établir un rapport spécial au
31/12/N
233
Testez vos connaissances
Eléments de réponse
A compter de la transformation, le fonctionnement de la société est
régi par les règles applicables à la nouvelle forme sociale. Le
commissaire aux comptes n’a, dans ce cas, aucun rapport spécial à
présenter (sauf dispositions statutaires).
234
TRAVAUX DE VERIFICATIONS SPECIFIQUES DANS LE CADRE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES
Les dispositions relatives à l’égalité entre actionnaires sont définies dans la Loi par l’article 714 de
l’OHADA.
En pratique, sauf dispositions particulières pouvant aller à l’encontre de ce principe, la mission pour
l’auditeur est de s’assurer que l’égalité des droits est assurée.
Les situations enfreignant ce principe ne sont pas toujours faciles a identifier; elles peuvent
cependant être constatées dans les situations suivantes : existence d’avantages particuliers
accordés dans des conditions irrégulières à certains actionnaires, répartition de dividendes non
conforme aux statuts, restriction d’accès ou limitation du droit de vote de certains actionnaires.
235
TRAVAUX DE VERIFICATIONS SPECIFIQUES DANS LE CADRE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES
Les dispositions relatives au rapport de gestion sont définies dans la Loi par l’article 713 de
l’OHADA.
Le commissaire aux comptes est garant de la qualité de I’information adressée aux actionnaires ;
d’une part dans les états financiers et d’autre part dans le rapport de gestion.
236
Testez vos connaissances
Parmi les informations suivantes, quelles sont celles qui doivent
obligatoirement être données dans le rapport de gestion d’une SA dont les
titres ne sont pas admis aux négociations sur un marché réglementé ?
– Situation de la société (N et N+1), activité de la société et de ses filiales par branche (N et N+1)
– Liste des mandats et fonctions exercés dans toute société par chaque mandataire social
237
Testez vos connaissances
Eléments de réponse
• Situation de la société (N et N+1), activité de la société et de ses filiales par branche (N
et N+1)
• Liste des mandats et fonctions exercés dans toute société (France et étranger) par
chaque mandataire social
238
TRAVAUX DE VERIFICATIONS SPECIFIQUES DANS LE CADRE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES
Les observations significatives éventuellement émises par l’auditeur et non prises en compte dans Ie
rapport de gestion, doivent faire l’objet dune mention dans son rapport général (dans la seconde
partie).
239
TRAVAUX DE VERIFICATIONS SPECIFIQUES DANS LE CADRE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES
Les dispositions relatives aux documents adressés aux actionnaires sont définies dans la Loi par
l’article 525
Les documents adressés aux actionnaires recouvrent ceux qui leur sont effectivement transmis mais
également ceux qui sont tenus a leur disposition au siège social (financiers et juridiques) : états
financiers, rapport de gestion, projets de résolutions.
Dans le cas particulier des sociétés cotées a La bourse des valeurs, les documents visés concernent
également : le chiffre d’affaires semestriel, la situation semestrielle.
240
TRAVAUX DE VERIFICATIONS SPECIFIQUES DANS LE CADRE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES
Cet aspect de la mission suppose que tous ces documents sont communiqués a l’auditeur légal
préalablement a l’établissement de son rapport ; dans le même esprit de rappel des obligations de
I’entreprise, il peut être judicieux de rappeler dans la lettre de mission cette obligation de
communication préalable des informations (dans un délai suffisant pour permettre a l’auditeur de
réaliser ses travaux de contrôle).
Les anomalies significatives relevées par l’auditeur légal lors de ses contrôles doivent faire l’objet
d’une mention dans son rapport général.
Les modes de communication nouveaux dont disposent les entreprises aujourd’hui, en particulier :
Internet, n’entrent pas de droit dans le champ des contrôles du commissaire aux comptes ; il peut
cependant être utile d’intégrer dans le plan de mission une revue régulière des informations
financières diffusées par cette voie et éventuellement faire des observations à la direction si des
erreurs manifestes (ou des présentations fallacieuses) étaient constatées.
241
Approbation des comptes consolidés
242
Autres informations et vérifications: Les différentes attestations pour les
sociétés cotées
244
La société par actions simplifiée
Avantages de la SAS
• Liberté statutaire
• Souplesse de fonctionnement (pas de CA, pas d'AG obligatoire)
245
La société par actions simplifiée
246
Les interventions du commissaire aux
comptes définies par la loi ou le règlement
247
Augmentation de capital avec suppression
du droit préférentiel de souscription
248
Augmentation de capital avec SDPS
Qu'est-ce que le droit préférentiel de souscription ?
• Art 573 :
– Les actions comportent un droit préférentiel de souscription aux augmentations de capital.
Les actionnaires ont, proportionnellement au montant de leurs actions, un droit de
préférence à la souscription des actions de numéraire émises pour réaliser une
augmentation de capital. …
– Les actionnaires peuvent renoncer à titre individuel à leur droit préférentiel….
– La décision d'émission de valeurs mobilières donnant accès au capital emporte
également renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux
titres de capital auxquels les valeurs mobilières émises donnent droit.
249
Augmentation de capital avec SDPS
Peut-on le supprimer ?
• Art L. 586 :
– L'assemblée qui décide ou autorise une augmentation de capital peut
supprimer le droit préférentiel de souscription pour la totalité de
l'augmentation de capital ou pour une ou plusieurs tranches de cette
augmentation. Elle statue, sur le rapport du conseil d'administration ou du
directoire.
– Lorsqu'elle décide l'augmentation de capital, elle statue également sur rapport
des commissaires aux comptes.
– Lors des émissions auxquelles il est procédé par le conseil d'administration ou le
directoire en application d'une autorisation donnée par l'assemblée générale, le
commissaire aux comptes établit un rapport au conseil d'administration ou au
directoire.
250
Augmentation de capital avec SDPS
Au profit de qui ?
• Art L. 586 :
– L'assemblée générale qui décide l'augmentation du capital peut la
réserver à une ou plusieurs personnes nommément désignées ou
catégories de personnes répondant à des caractéristiques déterminées.
A cette fin, elle peut supprimer le droit préférentiel de souscription…..
251
Augmentation de capital avec SDPS
Dispositions légales
• Deux possibilités : avec ou sans délégation de l'AG au CA
(1 ou 2 rapports du commissaire aux comptes )
• Si clôture supérieure à 6 mois : établissement d'une situation intermédiaire
• La loi prévoit de nombreux éléments qui doivent figurer dans le rapport du conseil
d'administration
252
Augmentation de capital avec SDPS :
Informations à vérifier par le CAC dans le rapport du CA
253
Augmentation de capital avec SDPS
Point majeur à prendre en compte
• Les nouveaux actionnaires ne doivent pas souscrire à des conditions plus avantageuses
que les actionnaires auxquels on supprime le droit de souscrire
Attention
• A ce que toutes les informations requises figurent dans le rapport du conseil
• Au calcul de l'incidence sur situation des titulaires de titres de capital et de valeurs
mobilières donnant accès au capital appréciée / capitaux propres et valeur boursière
• Aux situations intermédiaires (examen limité)
• Aux états financiers pour lesquels nous avons émis des réserves
• Au prix fixé sur une valeur de "convenance" (décidée entre les parties mais qui ne repose
pas sur des valeurs concrètes) fréquent dans les sociétés émergentes
254
Augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de
souscription
Conclusion
• Que le CAC émette 1 rapport (pas de délégation) ou 2 (délégation au
CA), les conclusions porteront sur :
– La sincérité des éléments chiffrés présentés dans le rapport du CA
– L'appréciation :
• Des motifs de la suppression du droit préférentiel de souscription
• Du choix des éléments de calcul du prix d'émission
• De l'incidence sur la situation des titulaires de titres de capital et de valeurs
mobilières donnant accès au capital par rapport aux capitaux propres
• De l'incidence sur la valeur boursière de l'action éventuellement
255
Suppression du droit préférentiel de souscription ?
256
Suppression du droit préférentiel de souscription
257
Suppression du droit préférentiel de souscription
Quelle est la différence entre délégation de pouvoir et délégation de
compétence ?
Éléments de réponse :
• Délégation de pouvoir : durée max de la délégation : 3 ans, obligation de
procéder à l’augmentation de capital (art 568)
• Délégation de compétence : durée max de la délégation : 24 mois, l’organe
compétent décide de faire ou ne pas faire l’opération sur le capital (art 567-
1)
• Plafond maximum fixé par l’AG dans les 2 cas
258
Attribution gratuite d’actions
259
Actions de préférence
260
Actions de préférence – diligences du CAC
• Un rapport spécial du commissaire aux comptes est prévu par l’article 778-2 l'émission,
le rachat et la conversion des actions de préférence
• Le commissaire aux comptes donne son avis sur l'augmentation de capital envisagée, les
caractéristiques des actions de préférence et l'incidence de l'opération sur la situation
des titulaires de titres de capital et de valeurs mobilières donnant accès au capital.
• Le commissaire aux comptes donne son avis sur ces modalités de conversion, de rachat
ou de remboursement.
261
Actions de préférence – diligences du CAC
• Lorsque les actions de préférence sont converties en actions ordinaires ou en actions de préférence d'une
autre
catégorie, le commissaire aux comptes donne son avis sur la conversion ainsi que sur l'incidence de
l'opération sur la situation des titulaires de titres de capital et de valeurs mobilières donnant accès au capital.
Il indique également si les modalités de calcul du rapport de conversion sont exactes et sincères.
• En cas de rachat ou le remboursement d'actions de préférence, le commissaire aux comptes donne son avis
sur l'offre de rachat ou de remboursement selon les mêmes modalités qu'en matière de conversion d'actions
de préférence.
Attention (Article 778-10) : La création des actions de préférence donne lieu à l'application des articles 399 à
403 et 619 à 625 ci-dessus relatifs aux avantages particuliers lorsque les actions sont émises au profit d'un ou
plusieurs actionnaires nommément désignés. Dans ce cas, le commissaire aux apports est soumis aux
incompatibilités prévues aux articles 697 et 698 ci-dessus. Il peut être le commissaire aux comptes de la société.
262
Registre des transferts d’action (art 746-2) – diligences du CAC
263
Augmentation de capital libérée par compensation
avec des créances
264
Augmentation de capital libérée par compensation avec des
créances
265
Augmentation de capital libérée par compensation avec des
créances
Attention : ne pas oublier le certificat du dépositaire que l'on date après la
réalisation et la comptabilisation de l'augmentation de capital
Attention
• Aux créances en devises
• Au délai entre l'arrêté par le CA et la réalisation de l'augmentation de capital
266
Réduction du capital
269
Réduction de capital (norme 6-107)
Pourquoi intervient le CAC ?
• Risque de rupture de l'égalité des actionnaires
Dispositions légales
• Plusieurs cadres pour les SA
– art 627 et suivants réduction du capital
– art 639 rachat d'actions, suivi d'une annulation
des titres (stés cotées)
– art 647 rachat d'un petit nombre d'actions en
vue de les annuler pour faciliter
une opération financière (cas rare)
– Autres cas plus rares…
270
Réduction de capital
Points à prendre en compte
• Réduction du capital
– ne peut ramener le capital en-dessous des seuils légaux ou
réglementaires que s'il y a simultanément (i.e. au cours de la même AG)
augmentation de capital
– si supportée par un seul actionnaire, doit être acceptée formellement par
celui-ci (PV de CA, lettre,...)
– si non motivée par des pertes la société, doit respecter le délai
d'opposition des créanciers
• Rachat d’actions
– sociétés cotées
– pas plus de 10 % ou 1% pour faciliter une opération
– note d'information CREMF
271
Réduction de capital
Conclusions
272
Testez vos connaissances
L’AGE peut-elle décider une réduction du capital à zéro ?
Eléments de réponse
• Oui, si lors de cette même AGE il est prévu une augmentation
de capital suffisante pour ramener le montant du capital social
à hauteur du minimum légal
273
Testez vos connaissances
Une société cotée décide de faire autoriser par sa prochaine AGO l'achat
en bourse de ses propres titres
274
Emprunt obligataire et valeur mobilière
275
Emprunt obligataire
276
Valeurs mobilières composées (art 822 et svts)
Éléments de réponse :
• Un titre primaire : une obligation, une action
• Une opération (conversion, échange, remboursement, présentation d’un bon…) permettant
l’attribution de …
• Un titre final donnant accès au capital (action ordinaire ou de préférence) ou donnant droit à
l’attribution de titres de créance (obligation)
• Cas particulier des BSA
277
Valeurs mobilières composées
Que doit faire le CAC lors de ces émissions ?
Éléments de réponse :
• Un rapport spécial relatif à l’émission d’autres valeurs mobilières
• Avec ou sans délégation
• Avec ou sans suppression du droit préférentiel de souscription
• Mais surtout des diligences : informations obligatoires, appréciation du prix d’émission des
titres de capital à émettre, caractéristiques des valeurs mobilières donnant droit à
l'attribution de titres de créances ou donnant accès au capital, les modalités d'attribution des
titres de créances ou de capital auxquels ces valeurs mobilières donnent droit, ainsi que les
dates auxquelles peuvent être exercés les droits d'attribution.
• Dans le cas d'émission de valeurs mobilières donnant droit à l'attribution de titres de
créances composées uniquement de titres de créances, le rapport du commissaire aux
comptes porte sur la situation d'endettement de la société, à l'exclusion du choix des
éléments de calcul du prix d'émission
278
« Distribution de réserve »
279
Liquidation amiable
280
Liquidation amiable
La société est en liquidation conventionnelle, nous sommes toujours
commissaire aux comptes : doit-on certifier les états financiers? Les
comptes définitifs de liquidation ?
Éléments de réponse :
• Oui nous émettrons un rapport général sur les états financiers et un rapport
spécial le cas échéant
• Non, en l’absence de texte spécifique (mais parfois demandé par les
clients, modèle de rapport : audit de comptes intermédiaires)
281
Révélation des faits délictueux
Y a-t-il obligation de révélation ?
OUI
Révélation des
faits délictueux Pas de révélation
des faits délictueux
Révélation des faits délictueux
OUI OUI
Le fait est-il
significatif ?
NON
OUI
284
Les différences phases de la SA/ SARL
Phases dans la SA Phases dans la SARL/SAS
classique
286
Alerte
Attention !
• les délais sont à respecter obligatoirement (préparer un planning)
287
Alerte
288
Alerte
Vous avez envoyé la lettre RAR phase 1 pour une SA
Vous n’avez pas d’accusé de réception
La lettre vous est retournée au bout de 15 jours
Peut-on passer à la phase 2 ?
Éléments de réponse :
• Non
– Parce que le délai ne court qu’à partir de la date de réception par le
destinataire
– Autres solutions : renvoyer la lettre, la remettre en main propre au destinataire
289
MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION
290
COMMISSARIAT AUX COMPTES ET
MISSIONS SPÉCIFIQUES