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Chapitre 3

Les techniques de transmission

Transmission numérique Mastère N2TR Cours élaboré par Khaled Ghorbel - 15 -


I- Introduction
Au fondement même des télécommunications se trouve l'idée de transformer un signal pour
pouvoir en assurer la transmission. Ainsi le signal sonore, qui occupe une bande de
fréquences de 15 Hz à 16 kHz et qui est transmis via des variations de pression grâce à
l'élasticité de l'air, a une portée réduite à quelques mètres. Le principe de la téléphonie
(comme de la radiophonie) est de transformer ce signal sonore en un signal
électromagnétique porté par une onde qui peut aller loin sur un support approprié (espace
hertzien dans le cas de la radiodiffusion, câble en cuivre, fibre optique ou faisceau hertzien
dans le cas des télécommunications), puis de reconstituer le signal sonore à l'arrivée par
décodage du signal électromagnétique.
Le codage du signal sonore sur les réseaux télécoms, comme celui du son sur le réseau
radiophonique ou de l'image sur le réseau de télévision, s'est d'abord fait en utilisant un
procédé qui, tout en le transformant pour pouvoir le transporter, reproduit la forme même
du signal que l'on veut communiquer. On parle alors de transmission (ou de codage)
analogique. Les procédés qui permettent de passer d'un signal sonore à un signal
électromagnétique, et vice versa, sont des procédés de modulation et démodulation connus
depuis longtemps.
Au fondement même des télécommunications se trouve l'idée de transformer un signal pour
pouvoir en assurer la transmission. Ainsi le signal sonore, qui occupe une bande de
fréquences de 15 Hz à 16 kHz et qui est transmis via des variations de pression grâce à
l'élasticité de l'air, a une portée réduite à quelques mètres. Le principe de la téléphonie
(comme de la radiophonie) est de transformer ce signal sonore en un signal
électromagnétique porté par une onde qui peut aller loin sur un support approprié (espace
hertzien dans le cas de la radiodiffusion, câble en cuivre, fibre optique ou faisceau hertzien
dans le cas des télécommunications), puis de reconstituer le signal sonore à l'arrivée par
décodage du signal électromagnétique.
Le codage du signal sonore sur les réseaux télécoms, comme celui du son sur le réseau
radiophonique ou de l'image sur le réseau de télévision, s'est d'abord fait en utilisant un
procédé qui, tout en le transformant pour pouvoir le transporter, reproduit la forme même
du signal que l'on veut communiquer. On parle alors de transmission (ou de codage)
analogique. Les procédés qui permettent de passer d'un signal sonore à un signal
électromagnétique, et vice versa, sont des procédés de modulation et démodulation connus
depuis longtemps.
Sur les réseaux locaux, deux techniques de transmission des signaux codés sur le câble sont
utilisées :
• la transmission en bande de base (Numérique) ;
• la transmission à large bande (Analogique).

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II- La transmission en bande de base (Numérique codée)
Les systèmes en bande de base utilisent la signalisation numérique sur une seule fréquence.
Les signaux sont transmis sous forme d’impulsions électriques ou lumineuses discrètes.
Les bits sont envoyés en série sur le support sous une forme codée. Plusieurs codes sont
utilisés, les principaux étant Manchester (Ethernet) et FM-O (AppleTalk) et FSK (Frequency
Shift Keying).

Transmission en bande de base montrant une onde numérique bidirectionnelle

• Le signal numérique utilise toute la bande passante du câble qui constitue un canal
unique.
• La bande passante d’un câble est la différence entre la plus haute et la plus basse
fréquence véhiculée par le câble.
• Chacun des périphériques d’un réseau en bande de base transmet des données dans
deux directions.
• A mesure que le signal parcourt le câble du réseau, son intensité diminue, et il peut
être objet de distorsion.
• Le câble ne doit pas être trop long sinon le signal sera faible et déformé.
• Pour éviter cela, les systèmes bande de base font parfois appel à des répéteurs.

II-1- Le Codage NRZ (non-retour à zéro)


Le codage est à deux états : le signal se trouve dans un état (par exemple à l’état haut) lorsque
des 1 logiques sont transmis, et dans l'autre état (à l’état bas dans l'exemple) lorsque des 0
logiques sont transmis. Ces deux états correspondent à deux niveaux de tension symétriques
par rapport à 0.
{ à – a → 0 et +a → 1}.
Exemple : (Cet exemple n’est pas la règle générale) :
L'état haut ne correspond pas toujours au 1 logique. Notamment dans le cas de la liaison
série RS-232, le 0 est codé +12 V et le 1 est codé -12 V.
Le codage NRZ est souvent utilisé entre l’ordinateur et ses périphériques, par exemple par
V.24, ou par la liaison série RS-232.
Ce codage est très facile à mettre en œuvre mais il présente une grande sensibilité aux bruits.

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+a

NRZ 0

-a

Le signal NRZ est un signal puissant qui n’utilise pas de grandes fréquences, sa bande
passante n’est pas large. C’est un signal qui ne peut passer totalement que sur des supports
ayant une petite bande passante.
Lorsqu’on transmet un signal NRZ sur un support, seulement les moyennes fréquences
vont passer, on dit qu’il y’a filtrage du signal. La puissance maximale du signal a une très
basse fréquence donc elle va être filtrée par certains supports.

N.B. : On fait l’analyse spectrale d’un signal pour savoir son comportement vis à vis du
support, pour cela on trace la courbe de la variation de la fréquence en fonction de la
puissance.

Puissance

Les signaux
sont très affaiblis et atténués

Spectre du signal NRZ

f
f1

II-2- Le biphasé (Manchester)


Ce code utilise deux états de signal : signal ascendant et signal descendant par exemple :
1 0

Ascendant Descendant
Ou bien inversement
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Ce codage va introduire une transition à ∆/2.

1 0 1 0 0 0 1 1
Données

Données codées
Manchester

Code Manchester

II-3- Le codage biphasé différentiel


La méthode Manchester différentiel consiste à imposer une transition au milieu de la période
de transmission du bit dans le but de synchroniser la transmission.
Le bit 0 est lu s’il y a une transition au début de la période.
Cette méthode de codage est dite Différentiel = la forme d’un signal ne dépend pas
seulement de la donnée à transmettre mais aussi de la forme du signal précédent.
On ne juge pas sur l’élément binaire ai : mais sur la différence ai-1 et ai.
ai: élément binaire i
si |ai-1 - ai| = 0 → ↑ ascendant (à ∆/2)
si |ai-1 - ai| = 1 → ↓ descendant (à ∆/2)

Cette technique est plus fiable lors de la détection d’une transition en présence de bruits. Une
suite de 1 ou de 0 sur une onde ne fera pas perdre la polarité du signal.
Ce signal va permettre de gagner en bande passante, et il va continuer à avoir les mêmes
défauts surtout du point de vue polarité comme le signal biphasé (Manchester), ce signal
contient beaucoup de transitions, ceci est gênant du point de vue débit (débit moins élevé)
on ne peut plus faire le passage binaire plus rapidement, ce temps de transition à 1 (voir
figure) est un temps perdu.
Les transitions inutiles diminuent le débit binaire (caractéristique de l’émetteur).
Ce code est utilisé par Token ring.

II-4- Le Codage de Miller


Ce codage a pour rôle de supprimer une transition sur 2.
0 → pas de transition
1 transition à ∆/2

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0 1 1 1 0 0 0

+a
0

-a

N.B. : c’est le constructeur qui décide de commencer par +a ou -a

Tous les codes sont à deux niveaux car ils permettent de passer entre deux polarités +a et –a.
Mais il y a des codes plus performants.
Le codage de Miller permet de faire de grands débits pour des petites bandes passantes ⇒
c’est un codage performant pour petites bandes passantes.
BP(NRZ) < BP(Miller) < BP(Manchester)
L’inconvénient majeur de ce codage c’est qu’il reste plat pour le 0, il n’y a pas assez de
transitions

Méthode de Codage Algorithme de Codage


Non-retour à zéro (niveau) (NRZ - Level) 1 = haut niveau
0 = bas niveau
Biphase (niveau) 1 = transition du haut vers le bas au milieu de
l’intervalle
0 = transition du bas vers le haut au milieu de
l’intervalle
Manchester différentiel Toujours une transition au milieu de l’intervalle
1 = pas de transition au début de l’intervalle
0 = transition au début de l’intervalle
Bipolaire (Miller) 1 = impulsion dans la première moitié de l’intervalle,
en alternant les polarités positive et négative
0 = pas de transition

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III- La transmission à large bande
La sensibilité de l'oreille humaine va de 15 Hz à 16 kHz ; cet intervalle comprend les
fréquences de la voix humaines, ainsi que celles utilisées en musique (en prenant en compte
les harmoniques les plus aiguës).
Le téléphone utilise une bande de fréquences de 300 à 3400 Hz, jugée suffisante pour garantir
l'intelligibilité de la parole. Il en résulte que la voix est déformée par le téléphone, ce qui rend
parfois difficile la distinction entre certaines consonnes (les s et les f par exemple), et rend
fatiguante une longue conversation. La largeur de bande du téléphone est notoirement
insuffisante pour assurer une transmission musicale de qualité.
Pour transmettre le signal sonore, le réseau téléphonique utilise un codage analogique : le
signal sonore est utilisé pour moduler une onde porteuse.

Onde porteuse avant modulation

Signal sonore à transporter

Onde porteuse modulée

Cette technique de codage est utilisée pour d'autres types de signaux : ainsi, on peut
transporter sur un câble coaxial un signal de télévision qui occupe une largeur de bande de 5
MHz.
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Les systèmes à large bande utilisent une signalisation analogique et une plage de fréquences.
Dans une transmission analogique, les signaux sont continus et non discrets. Les signaux
sont transmis sur le support sous forme d’ondes électromagnétiques ou optiques. Le flux de
signaux est unidirectionnel.

a(t) = A sin (wt +φ)

a(t)
A

a(t)
t

Transmission à large bande montrant une onde analogique Unidirectionnelle

• Les informations à transmettre modulent une porteuse.


• Cette technique suppose l’utilisation de modems spéciaux.
• On peut envisager le mélange d’informations de différentes natures : vidéo, son,
données. Chaque système se verra attribuer une partie de la bande passante.
• La bande passante du support est divisée en canaux et sous canaux dont chacun est
affecté à un type particulier d’information. C’est le Multiplexage Fréquentiel (FDM).
• Les systèmes à large bande ont recours à des amplificateurs pour régénérer les
signaux analogiques.
• La transmission à large bande étant unidirectionnelle, le transfert de données doit se
faire sur deux canaux.

IV- La modulation du signal


IV-1- Les techniques de modulation
Comment s'effectue la transmission par transposition de fréquence (large bande) ?
La transmission par transposition de fréquence consiste à utiliser un signal sinusoïdal de
base dont les caractéristiques (amplitude, fréquence, phase) sont modifiées en fonction de
l'information à transmettre. C'est le codage par modulation.
La modulation consiste à moduler une onde porteuse analogique sinusoïdale, qui obéit à une
fonction sinusoïdale a(t) = A sin (ωt + φ) pour transporter un signal numérique binaire. Il
existe trois types de modulations : (ω = 2 Π f).
• La modulation d’amplitude A
• La modulation de fréquence f
• La modulation de phase φ

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0 => A=0

1 => A=A

0 => f=f
1 => f=2f

0 => φ =Π
1 => φ =0

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IV-2- La modulation à 2 état et à 4 états

à partir de la forme de l'équation de la porteuse, trois types de modulations sont possibles :


• Modulation d'amplitude, parfois appelée ASK (Amplitude Shift Keying)
• Modulation de fréquence, ou FSK (Frequency Shift Keying)
• Modulation de phase, ou encore PSK (Phase Shift Keying)
Certains modems combinent parfois plusieurs types de modulation.
Notion de vitesse de modulation
Si la durée de transmission du signal modulé est égale à celle du signal numérique : on dira
que la vitesse de modulation est égale au débit binaire, ou encore que 1 baud = 1 bps .

Considérons maintenant le même signal numérique représenté cette fois par une modulation
à 4 états. On utilisera par exemple la correspondance suivante :
• état 00 : fréquence f
• état 01 : fréquence 2f
• état 10 : fréquence 3f
• état 11 : fréquence 4f

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L’exemple suivant montre une autre modulation de phase possible. 4 états sont possibles :
• Phase de 0° : état binaire 01
• phase de 90 ° : état binaire 00
• phase de 180 ° : état binaire 10
• phase de 270 ° : état binaire 11

Signal modulé en phase V=4

Connaissant la valence (4) et les valeurs respectives des phases, on trouvera le diagramme
spatial suivant :

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Diagramme spatial du signal modulé représenté au-dessus

L'intervalle de modulation ∆ est constant d'une correspondance à une autre, ce qui implique
bien l'invariance de la rapidité de modulation R, puisque R = 1 / ∆. La transmission du signal
modulé à 4 états dure 2 fois moins longtemps que celle du signal modulé à 2 états. On a donc
multiplié par deux la vitesse de transmission du signal numérique. On a dans ce cas :
1 baud = 2 bps .

IV-4- Les Modems


Le modem est un équipement qui permet la conversion du signal numérique (Digitl : suite
d’éléments binaires 0 et 1) provenant de l’ETTD (exemple : un ordinateur) en signal
analogique capable d’être transporté par une ligne téléphonique de transmission de données
et vice versa.

00111000110011 00111000110011
Modem Modem

Ligne téléphonique / Liaison de transmission de données

Exemples de modems

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IV-4- Les recommandations de l’UIT-T (CCITT) : Normes des Modems

Norme CCITT Type de Modem Débit de transmission


V21 (1964 et 1988) Full Duplex 300 bits/s
V22 (1964 et 1988) Full Duplex sur les liaisons RTC à 2 fils 1200 bits/s
V22bis (1964 et 1988) Full Duplex sur les liaisons RTC et LS à 2 fils 2400 bits/s
V23 (1964 et 1988) Utilisé sur les liaisons RTC 600–1200b/s. retour à 75b/s
V24 Circuit d’échange entre DTE et DCE « RS232 »
V26 (1968 et 1988) Utilisé sur les lignes spécialisées à 4 fils 2400 bits/s
V26bis (1972 et1988) Utilisé sur les liaisons RTC 2400 - 4800 bits/s
V27 (1972 et 1988) Utilisé sur les lignes spécialisées 4800 bits/s
V27bis (1976 et1988) Egaliseur automatique sur lignes spécialisées 2400 - 4800 bits/s
V29 (1976 et 1988) Utilisé sur les lignes spécialisées 9600 bits/s
V32 (1984 et 1993) Utilisé sur les liaisons RTC 9600 bits/s
V32bis (1991) Utilisé sur les liaisons RTC 14 400 bits/s
V33/V32Terbo(1988) Full duplex synchrone sur lignes spécialisées à 2 fils 19 200 bits/s
V34 (1995 et 1998) Full duplex sync/async sur ligne spécilisée à 2 fils 28 800 bits/s
V34bis Full duplex sync/async sur ligne spécilisée à 2 fils 33 600 bits/s
V35 Transmission de données hauts débits circuit pri. Dans la bande 60-108KHz
V90 Carte Modem au niveau des PC 56 kb/s
V92 Carte Modem au niveau des PC 56 kb/s
V42 Correction d’erreur dans les Modems
V42bis Compression de données dans les Modems

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V- La détection et le contrôle des erreurs
V- 1- contrôle simple par bit de parité
Le codage binaire est très pratique pour une utilisation dans des appareils électroniques tels
qu'un ordinateur, dans lesquels l'information peut être codée grâce à la présence ou non d'un
signal électrique (0.1).
Cependant le signal électrique peut subir des perturbations (distorsion, présence de bruit),
notamment lors du transport des données sur un long trajet. C'est pourquoi il existe des
mécanismes permettant de garantir un certain niveau d'intégrité des données, c'est-à-dire de
fournir au destinataire une assurance que les données reçues sont bien similaires aux
données émises. La protection contre les erreurs peut se faire de deux façons :
• soit en fiabilisant le support de transmission, en se basant sur une protection physique.
Une liaison conventionnelle a généralement un taux d'erreur compris entre 10-5 et 10-7.
• soit en mettant en place des mécanismes logiques de détection et de correction des erreurs.
La plupart des systèmes de contrôle d'erreur au niveau logique sont basés sur un ajout
d'information (on parle de « redondance ») permettant de vérifier la validité des données. On
appelle somme de contrôle (en anglais checksum) cette information supplémentaire.
Au cours d’une transmission, il arrive qu’un certain nombre de bits transportés soient inversés
par erreur : un bit « 0 » est transformé en « 1 » et vis versa. Le taux d’erreurs sur une liaison
dépend de la qualité de la ligne physique et du codage qui a été mis en œuvre.
L’adjonction d’un huitième bit aux sept bits du code ASCII pour obtenir soit la parité, soit
l’imparité, va permettre la détection d’éventuelles erreurs et non leur correction.
On peut travailler en parité paire ou impaire. Dans le premier cas, le nombre de bits à « 1 » (y
compris le bit de parité) est pair et dans le deuxième cas, il est impair. Si les mots doivent être
pairs, la réception d’un mot impair signifie que ce dernier est erroné et il faudra alors
demander la retransmission.

Type de parité Nombre de 1 Bit de parité


Pair Pair 0
Impair 1
Impair Pair 1
Impair 0

Exemples : Parité Paire :


1 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0

L’émetteur et le récepteur doivent fonctionner selon la même convention soit en parité paire soit en impaire.
Le système de contrôle de parité ne détectant que les erreurs en nombre impair, il ne permet
donc de détecter que 50% des erreurs. Ce système de détection d'erreurs possède également
l'inconvénient majeur de ne pas permettre de corriger les erreurs détectées (le seul moyen est
d'exiger la retransmission de l'octet erroné...). Une solution plus sure consiste à faire le
contrôle par groupe de 7 caractères sous forme de matrice ce qui réduit les risques.

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V-2- contrôle croisé par bit de parité
Le contrôle de parité croisé (aussi appelé contrôle de redondance longitudinale ou Longitudinal
Redundancy Check, noté LRC) consiste non pas à contrôler l'intégrité des données d'un
caractère, mais à contrôler l'intégrité des bits de parité d'un bloc de caractères.

1er Caractère 1 1 0 0 1 1 1 1 Parité


2ème Caractère 0 0 0 0 1 1 0 0
3ème Caractère 1 0 0 1 1 0 0 1
4ème Caractère 1 1 1 1 1 0 0 1 Parité paire
5ème Caractère 0 0 0 0 0 1 1 0
6ème Caractère 1 0 0 0 0 0 1 0
ème
7 Caractère 0 1 1 1 0 0 0 1
Parité 0 1 0 1 0 1 1 0

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