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Livre

Blanc
Exchange
2013
Solution
de collaboration
d’entreprise
Sommaire

1 Contributeurs .................................................................................................................................................... 2
2 Introduction ....................................................................................................................................................... 3
3 Innover avec Exchange 2013 ....................................................................................................................... 4
3.1 Architecture, stockage et haute disponibilité .............................................................................. 4
3.2 Partage et collaboration ...................................................................................................................... 5
3.3 Sécurité et conformité .......................................................................................................................... 7
4 Déployer Exchange 2013 ............................................................................................................................ 10
5 Migrer vers Exchange 2013 ....................................................................................................................... 11
6 Accompagnement et Migration............................................................................................................... 14
7 Publier Exchange 2013 avec KEMP Technologies ............................................................................. 17

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1 CONTRIBUTEURS

Laurent Teruin :
Consultant depuis de nombreuses années autour des technologies Microsoft et, plus
précisément, autour de Lync et Exchange, Laurent Teruin a participé de près à de nombreux
projets de déploiement Ocs, Lync, Exchange.
Microsoft Most Valuable Professional sur Exchange puis sur Lync, il a accompagné les premiers
déploiements des versions 2007 et 2010 d’Exchange. Il occupe depuis quatre années un poste
de responsable technique Communications Unifiées au sein d’Exakis.
Note : La reconnaissance Microsoft Most Valuable Professional (MVP) désigne une distinction décernée par Microsoft.
Les MVP sont des leaders des communautés techniques du monde entier, récompensés pour avoir partagé leur expertise
technique au travers des communautés dédiées aux produits ou technologies Microsoft. Les MVP sont récompensés
pour leurs contributions de l'année précédant leur nomination.

Blog: http://unifiedit.wordpress.com/

Jérémy Marsalik :
Jérémy a débuté sa carrière chez Exakis. Ancien formateur Exchange à SUPINFO et certifié
MCITP (Microsoft IT Professional) sur Exchange Server 2010, il fait partie de l’équipe
Communications Unifiées d’Exakis.
Jérémy Marsalik a participé à plusieurs projets de migrations tels que Linux vers Exchange, ou
encore des mises à jour de versions antérieures vers 2010. Il se spécialise principalement sur
les problématiques liées à ce produit, tout en se formant sur Office 365.

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2 INTRODUCTION

La messagerie, sujet dépassé pour certains, plus que d’actualité pour d’autres, est en perpétuel
renouvellement. La nouvelle version d’Exchange ou plutôt le millésime 2013, marquera un
changement important dans l’évolution de ce produit.

En effet, au-delà des améliorations structurelles permanentes liées aux sorties des versions, le
collaboratif et la protection de données font leur apparition, en plus d’autres fonctionnalités
que certains ne manqueront pas d’apprécier.

Si vous pensiez trouver dans Exchange 2013 une version 2010 techniquement améliorée, vous
faites fausse route. Cette version connectée aux environnements SharePoint et Lync, va
désormais faire partie d’une brique collaborative beaucoup plus étendue qu’une simple
messagerie interpersonnelle d’entreprise. Sur ce plan, Exchange 2013 est une solution moderne
et adaptée aux besoins d’entreprises conscientes des enjeux qui se posent aux solutions
traditionnelles de messagerie.

Si l’email ne couvre plus ses fonctions primaires, nul doute que les fonctions de partage de
boîtes aux lettres ou les nouveaux formats de dossiers publics sauront s’adapter au travail des
équipes projets.

L’objectif de ce livre blanc est bien évidemment de présenter les aspects majeurs de cette
version mais également de détailler certaines solutions techniques intrinsèquement liées à tout
déploiement de cet environnement. Après avoir précisé les améliorations fonctionnelles pour
l’utilisateur final, nous passerons « côté coulisses » pour analyser les mécanismes de haute
disponibilité et tous les changements qui contribueront à rendre votre environnement plus
disponible, moins coûteux et qui devrait simplifier l’administration quotidienne.

Enfin, des partenaires de l’écosystème interviendront pour présenter leurs offres techniques,
leurs solutions logicielles ainsi que leurs propositions d’accompagnement utilisateurs.

En vous souhaitant une excellente lecture,

Laurent Teruin

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3 INNOVER AVEC EXCHANGE 2013

La nouvelle version d’Exchange Server possède de nombreuses nouvelles fonctionnalités


classées selon les trois domaines suivants :

1. Architecture, stockage et haute disponibilité


2. Partage et collaboration
3. Sécurité et conformité

3.1 Architecture, stockage et haute disponibilité


Depuis Exchange 2007, les fonctions de stockage et de haute disponibilité ont été améliorées.
Les voici en détails :

Réduction des rôles :

Schéma 1 : Exchange 2013, les 5 rôles majeurs

Amélioration des opérations de restitution des bases de données :


Dans l’environnement Exchange 2010 chaque base de données pouvait être dupliquée sur
d’autres volumes au sein d’un ensemble de serveurs participant à un groupe de bases de
données (Dag). Si la copie active rencontrait un problème alors celle-ci basculait sur un des
serveurs possédant une copie passive. Dans l’environnement Exchange 2013 ce processus
existe toujours mais a été amélioré en réduisant le temps nécessaire pour recopier en parallèle
plusieurs bases de données défaillantes. Toutes les copies passives contribuent en parallèle à
la reconstruction des bases de données du serveur défaillant, ce qui a pour résultat la
diminution du temps de remise en service de la haute disponibilité des données.

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C’est ce qu’illustre le schéma ci-dessous :

Schéma 2 : Recopie parallèle

Automatisation des fonctions de recopie des bases de données :


En cas de défaillance d’une base de données, Exchange 2013 sait désormais initier une recopie
automatique vers un disque de secours qui sera directement géré par le logiciel. L’objectif étant
de permettre une restauration des conditions de fonctionnement normal le plus rapidement
possible et sans intervention humaine.

Disponibilité gérée :
L’objectif de cette fonction est de permettre à Exchange de pouvoir surveiller ces processus en
prenant en compte ce que l’on appelle communément l’expérience utilisateur. Ces fonctions
permettent de détecter, par des tests périodiques, les problèmes d’infrastructures. Elles
conduisent au déclenchement de mesures correctives automatiques dans le but de restaurer
la connexion utilisateur.

Support de plusieurs bases de données par volume :


Exchange 2013 supporte désormais le fait de positionner plusieurs bases de données sur un
seul volume sous certaines restrictions d’organisation (nombre de copies par base de données
= nombre de copies de base de données par volume).

Amélioration des copies différées de base de données :


Les copies de base de données différées permettent de retarder l’exécution des journaux sur
une base passive.

3.2 Partage et collaboration


Si Exchange 2013 possède des orientations nouvelles, en voici une majeure : l'intégration avec
d'autres produits Serveur tels que SharePoint 2013 et Lync 2013.

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Voici quelques fonctionnalités clés à retenir :

Archivage :
L'archivage des messages de Lync 2013 peut désormais se faire dans l'environnement
Exchange 2013. L'intérêt principal, hormis le stockage unique, est de placer une rétention des
données de communication pour les utilisateurs sensibles et ce, de façon globale (messages
instantanés Lync, Messagerie Exchange, conférences Lync etc..). Le client Lync s’adaptant aux
options de rétention mises en place au sein d’Exchange 2013, cette fonctionnalité permettra
par conséquent la réalisation de stratégies cohérentes.

Recherche :
La recherche d’information, rompant les barrières qui s’imposaient entre les différents produits,
est nommée désormais applications partenaires. Il est ainsi possible, depuis la seule interface
eDiscovery SharePoint 2013, de rechercher de l’information à travers une syntaxe commune,
qu’elle se situe sur Exchange, SharePoint ou Lync 2013.

Boîtes aux lettres de site :


L’intégration avec SharePoint ne se limite pas à la recherche et inclut désormais des boîtes aux
lettres dont le stockage combine des documents de site SharePoint et des données de
messagerie Exchange. L’objectif est d’offrir aux utilisateurs Outlook 2013 un espace projet
unique qui agrègera des données des différentes sources partenaires. Coté stockage, il est
appréciable de noter qu’il n’y a pas de duplication des informations.

Stockage des contacts unifiés :


Nous avons tous des contacts de différentes sources (Lync, Exchange, Linkedin etc..), et stockés
à différents endroits. Exchange 2013 propose d’utiliser l’environnement de la boîte aux lettres
utilisateur pour y créer un magasin unique.

Photo haute résolution :


Les photos en basse résolution peuvent à ce jour être stockées dans l'annuaire Active Directory.
Cependant, pour des raisons de performances, ce n'est pas le rôle d'un Active Directory.
Exchange 2013 assure la fonction de stockage d’images en haute définition et permet aux
utilisateurs de gérer leurs propres photos à l’aide d’Outlook Web App, de SharePoint 2013 ou
de Lync 2013.

Outlook Web App, Mode hors connexion :


La version OWA de Microsoft Exchange 2013 intègre désormais un mode hors ligne permettant
de bénéficier d’une partie des éléments de messagerie lorsque le serveur Exchange 2013 n’est
pas disponible. Ceci devrait permettre de renforcer l’usage de ce mode d’accès sans avoir
besoin nécessairement de déployer un client Outlook.

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3.3 Sécurité et conformité
L’arrivée de la nouvelle version d’Exchange 2013 marque un renforcement important des
fonctions de sécurisation de l’information. Outre la fonction principale de protection des
données (DPL), Exchange 2013 inclut ou améliore ses fonctionnalités d’audit et de rétention.
Voici ci-dessous ce que cette nouvelle version permet de mettre en place :

Rétention des informations de boîte aux lettres utilisateur :


Dans l'environnement Exchange 2013 les notions de rétention des informations peuvent être
paramétrées de façon beaucoup plus précise que dans l'environnement Exchange 2010, qui ne
prenait en compte qu'une rétention indéfinie. Dans l'environnement 2013, le blocage des
informations de messagerie d'un utilisateur peut s'effectuer sur du contenu choisi, comme une
requête par mots clefs par exemple, et peut être limité dans le temps. Lorsqu’une boîte aux
lettres est placée dans le mode « Blocage » et que l’environnement Lync 2013 est paramétré
pour archiver les données dans l’environnement Exchange 2013, alors l’ensemble des
conversations IM, conférence de Lync hérite des stratégies de rétention.

Enregistrement d’audit des boîtes aux lettres :


La nouvelle version d’Exchange permet désormais de mettre en place un audit des boîtes aux
lettres de façon à connaitre précisément quels utilisateurs accèdent à quelles boîtes aux lettres.
Cette fonction est très attendue dans les environnements où la traçabilité de l’accès aux
informations est importante.

Service d’audit administrateur :


Tracer l’accès des utilisateurs à différentes boîtes aux lettres est une chose, tracer les actions
des administrateurs en est une autre. Le service d’audit administrateur permet donc de tracer
les actions des administrateurs sur l’environnement Exchange, et notamment les commandes
Powershell exécutées depuis l’interface de commande.

La protection des données avec Exchange Server 2013 :


Avec la croissance exponentielle d’échange d’informations par messagerie, la protection et la
prévention de la perte de données est au cœur des préoccupations des DSI. La donnée
constitue la matière première et la raison d’être du système d’information, et sa diffusion se
doit d’être contrôlée.

Au vu des normes en vigueur (PII, PCI-DSS) et pour répondre aux exigences en termes de
sécurité et d’utilisation de ces informations, Microsoft a introduit la fonctionnalité de
prévention des pertes de données (Data Loss Prevention).

Introduite par Exchange 2010, la fonctionnalité DLP est basée sur l’utilisation des règles de
transports. Regroupée en stratégies, cette fonctionnalité consiste en un ensemble de
conditions, basées sur le principe condition/action/exception qui aura pour fonction de filtrer
les contenus sensibles.

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À moins de disposer du produit Information Rights Management, fonctionnalité complexe à
mettre en place sous Exchange 2010, l’analyse du contenu d’un message électronique n’était
pas possible. Avec Exchange Server 2013, Microsoft a intégré de nouvelles règles de transport
destinées à pallier ce manque. Les informations contenues dans les messages électroniques
peuvent être désormais, grâce à des mots clés ou à des expressions régulières, analysées,
classées et identifiés comme sensibles. Ces règles d’usages vont ainsi permettre d’identifier les
courriers électroniques violant ces mêmes stratégies DLP.

L’introduction des conseils de stratégies (Policy Tips) est une autre nouveauté d’Exchange 2013
liée à la protection des données. Reposant sur le même principe que les messages d’info
courrier (Mail Tips), apparus sous Exchange 2010, ces derniers avertissent, avant même que
l’envoi soit effectué, l’utilisateur Outlook 2013 ou Outlook Web Apps que son courrier risque
d’enfreindre les règles de confidentialité de son entreprise. Le schéma ci-dessous illustre ce cas
de figure.

Comme indiqué précédemment, DLP fonctionne grâce à des stratégies utilisant des modèles
prédéfinis, fournis soit par Microsoft, des tiers ou bien définis par les administrateurs au vu des
informations métiers.

Les modèles déjà présents et par conséquent prêts à l’emploi contiennent un ensemble de
règles en adéquation avec les aspects légaux de plusieurs pays (France, Royaume-Uni, Etats-
Unis, Allemagne, etc…). Ils intègrent nativement les informations à caractère financier ou les
informations permettant d’identifier une personne (Personally Indentifiable Information).

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Le schéma ci-dessous illustre ce que l’on est en mesure de paramétrer lors de la constitution
d’une stratégie.

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4 DEPLOYER EXCHANGE 2013

Exchange 2013 est un produit mature qui se base sur des processus et sur une architecture en
constante amélioration. Plus simple sur les aspects de connexion clients, simplifiée au niveau
des rôles vis-à-vis de l’édition précédente, la version 2013 s’installera rapidement.
Mais, certains le savent, la phase d’installation n’est qu’une partie du processus de déploiement
d’un environnement de production. Même si le produit Exchange va vers une simplification
des processus, la planification d’un environnement peut malgré tout s’avérer chronophage.

Les principales problématiques qui surviennent lors des phases de conceptions d’une
infrastructure Exchange sont les suivantes :

Détermination du SLA : La détermination du niveau de contrat de service (SLA) a une


incidence directe sur l’architecture et sur son niveau de fiabilité. Un haut niveau de service
correspondra à une architecture hautement disponible et inversement. L’expression du
niveau de service, confronté au budget alloué pour la conception, la mise en place et la
maintenance en condition opérationnelle des infrastructures, peut parfois être difficile à
obtenir.

Détermination des exigences en matière de rétention : La rétention des éléments est une
partie du nerf de la guerre dans les projets Exchange. Car, compte tenu de la nécessité de
duplication de données, la rétention des éléments impacte fortement le stockage et ce, même
si celui-ci peut se contenter d’un stockage de type SATA. Entre exigences légales et capacité
de stockage disponible, les arbitrages peuvent être longs à obtenir.

Exigences environnementales : Exchange comporte un certain nombre d’exigences


environnementales comme des prérequis Active Directory mais également des contraintes
réseaux notamment dans le cas de sites distants répliqués. Ces exigences doivent être
précisées, explicitées et mises en place avant la possibilité de réellement valider
l’environnement cible.

Solutions tierces : Les solutions tierces ont une adhérence importante aux systèmes de
messageries. Parmi elles, nous retrouvons les solutions de sauvegarde, les plateformes
BlackBerry, les solutions de fax, les applications métiers, les solutions de supervision, la
répartition de charge. La conception de l’infrastructure doit par conséquent tenir compte de
ces bagages applicatifs. Ces derniers devront parfois faire l’objet de montée de version pour
évoluer afin de garantir une interopérabilité. Des migrations complémentaires en somme.

Déployer n’est pas uniquement installer, c’est aussi procéder à la planification, à l’analyse des
impacts du changement, c’est prévoir, estimer les coûts et les risques, les délais et les
contraintes. Les projets Exchange ne font pas exception.

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5 MIGRER VERS EXCHANGE 2013

La migration d’un environnement de messagerie vers un autre a toujours été dans un premier
temps un projet piloté par les contraintes techniques. Dans certains cas de figure, les procédés
sont simples car le format de version et d’interface est quasi-similaire. C’est le cas naturellement
des montées de version, qu’il s’agisse d’une version relativement ancienne comme Exchange
2003 ou plus récente, comme Exchange 2007. Dans d’autres cas, la tâche est beaucoup plus
compliquée et doit être confiée à des équipes ayant déjà réalisé ce genre d’opération.

Avec plus de 5 millions de boîtes aux lettres migrées, Exchange est un des cœurs de métiers
d’Exakis et de nombreux projets de migrations avec toutes sortes de contraintes ont été menés
depuis plusieurs années. Qu’il s’agisse de projets simples, comme par exemple des montées
de version ou bien des chemins de migration très complexes tels que des migrations de
données Groupwise, Lotus, Messagerie Pop dans des scénarios de type inter forêt, l’expérience
est la clé de la réussite.

A chaque projet, le défi technologique est grand car les problématiques sont différentes d’un
environnement à l’autre. Voici les principales :

Transformation de l’information :
Une des problématiques rencontrées fréquemment lorsqu’il s’agit de migration, concerne la
transformation de données. Dans la plupart des messageries non Microsoft, les formats de
données sont totalement différents de ceux utilisés par Exchange 2013. Il faut donc les
transformer pour leur permettre d’être acceptés par le nouveau système. Cette transformation
va générer plusieurs effets de bord.

Le premier impact est faible et ne perturbera pas les utilisateurs. Il s’agit des messages « de
base ». Outre parfois l’affichage qui peut être légèrement modifié, l’effet de bord est minime
et peut facilement être accepté dans le cadre du changement et ce, sans accompagnement
complémentaire.

Le second concerne la transformation avec modification des données de représentation. C’est


le cas de données qui existent dans l’environnement source, également dans le domaine cible
mais représentées différemment. Ces modifications devront être prises en compte par les
équipes de communication pour déclencher un accompagnement aux changements.

Le troisième concerne la transformation avec perte d’information ou de fonctionnalité. C’est


par exemple le cas lorsque vous migrez des données de calendrier comprenant des rendez-
vous périodiques. Parfois, ces données sont reprises mais en supprimant le caractère
périodique. En fonction de la nature même des données de votre messagerie source et des
outils de migration envisagés, ces exemples peuvent se multiplier avec des conséquences plus
ou moins importantes.

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Enfin, le quatrième effet de bord, concerne la non transformation de certains éléments car la
fonctionnalité concernée n’existe pas dans la version Exchange 2013 ou si celle-ci existe, alors
la structuration de l’information est tellement différente que la reprise des données n’aurait
aucun sens. Cela peut être dû au fait qu’il n’existe pas de moyen simple et direct pour migrer
ces données. C’est notamment le cas des messages cryptés de Lotus Notes qui vont demander
des processus de migration vers Exchange 2013 tout à fait particuliers et qui nativement ne
sont pas « migrables » en l’état.

La connaissance de ces capacités de migration dès le début d’un projet va donc permettre de
mettre en place un accompagnement adapté et permettra d’éviter un maquettage coûteux.

Coexister :
Migrer vers Exchange 2013 consiste dans la plupart des cas à mettre en place une coexistence
entre deux environnements parfois fonctionnellement très éloignés. Cette coexistence va
générer nécessairement des désagréments fonctionnels car des fonctionnalités ne seront plus
présentes de part et d’autre des différentes solutions. Si le fait d’envoyer des messages
fonctionne dans 100 % des cas, de nombreux problèmes de coexistence se posent, à
commencer par les problématiques d’annuaires.

Dans un environnement de coexistence tous les utilisateurs, qu’ils soient encore positionnés
sur l’ancien ou au contraire sur le nouveau système (local ou de type cloud), doivent pouvoir
« se voir » dans un carnet d’adresses. Cette nécessité implique donc la mise en place et la
gestion d’une synchronisation d’annuaire qui intégrera au fil de l’eau les boîtes aux lettres
migrées.

D’autre part, les possibilités de partage de ressources tels que les agendas dossiers partagés,
ressources etc. risquent de ne plus fonctionner correctement le temps de la cohabitation des
deux environnements.

Pour toutes ces raisons, nous conseillons fortement :

de faire appel à des sociétés de services ayant une connaissance approfondie de ses
problématiques
de réduire au maximum la durée des phases de coexistence
d’inclure systématiquement des ressources d’accompagnement aux changements qui
vont communiquer et accompagner les utilisateurs dans la migration de leurs données
et de leurs interfaces. (voir section suivante)

Migrer :
La migration est une question de processus de transformation mais également d’organisation.
Pour les raisons techniques expliquées précédemment, il sera préférable de migrer par groupe
de collaborateurs ou d’entités.

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Ces opérations de lotissement ne sont pas à négliger car elles peuvent mettre du temps à
s’établir et peuvent avoir un impact important sur la planification globale du projet. La
migration de messagerie comprend également un nombre important d’autres processus
complémentaires très différents du simple déplacement d’une boîte aux lettres.
Nous pouvons par conséquent y trouver :

la migration des périphériques mobiles de type Smartphones


la migration des ressources Blackberry
la migration des flux de données SMTP et des relais associés
l’ouverture des flux nécessaires entre les deux environnements
l’estimation des ressources réseaux requises au regard des temps de migration
escomptés (Migration locale vers le cloud)
la migration des contacts d’entreprise, des listes de distributions dont il faudra garantir
la consistance tout au long du projet etc.

Certaines opérations pourront être dissociées des déplacements de boîtes aux lettres
(migration des flux a postériori des déplacements des boites aux lettres) d’autres, a contrario,
seront consécutives (migration des ressources BlackBerry ou smartphone, activation sur le
poste de travail du nouveau client de messagerie).

Dans tous les cas de figure rencontrés par nos équipes et ce depuis plusieurs années, la
migration vers l’environnement Exchange demande une part importante d’orchestration.
Les fondements de la réussite d’un tel projet passent par une connaissance technique
approfondie, une forte expérience des équipes, une solide planification des opérations et une
organisation sans faille.

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6 ACCOMPAGNEMENT ET MIGRATION

L’organisation d’une migration de messagerie pour les systèmes d’information sous-entend


non seulement la réalisation de nombreux chantiers techniques mais aussi la modification plus
ou moins significative des habitudes de travail des utilisateurs. Ces derniers ne manqueront
pas de faire part de leur mécontentement et de leurs difficultés s’ils ne sont pas impliqués dans
une démarche d’accompagnement.

En effet, la messagerie est un outil


considérable voire indispensable pour
certaines typologies d’utilisateurs tels que
les Directeurs, les Managers, les
Assistantes (délégation, réunion, carnet
d’adresses, partage de calendrier…).

Un projet techniquement abouti n’est pas


systématiquement synonyme de réussite
chez les utilisateurs. Cohabitation,
habitudes de travail, usages, typologie
d’acteur, migration, etc… Il est difficile et
déconseillé de faire l’impasse sur l’accompagnement du changement.

L’offre sur mesure :


Le dispositif d’accompagnement du changement s’adapte à toutes les phases du projet de
façon à impliquer, avertir, informer l’utilisateur et l’aider à s’approprier des nouveaux outils que
les systèmes d’information lui imposent.

Un expert accompagnement du changement se positionne dès l’initialisation du projet


Exchange selon une méthodologie itérative d’amélioration continue, jusqu’à la fin du projet et
au-delà via le bilan et la synthèse des retours d’expérience.

Voici les étapes et leurs objectifs :

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Première étape d’analyse de l’existant et de la cible. Elle permet de définir la
trajectoire d’accompagnement dans le plan d’accompagnement au changement
(PAC), d’identifier les acteurs du changement, les usages, les sensibilités et les
1. comportements au sein de l’organisation et d’établir une cartographie d’acteur
Cadrage cible. Tous les sujets abordés et validés lors de la phase de cadrage seront
explicitement décrits dans le Plan d'Accompagnement du Changement (PAC).
Elément essentiel et exclusivement rédigé pour chacun de nos clients, il est le fil
rouge qui garantit la cohérence des actions d'accompagnement.

L’objectif prioritaire est de rassembler les populations identifiées afin de les


informer du changement, des objectifs et des impacts du projet. Le rôle clé des
2.
différents acteurs et des relais du changement sont évoqués ainsi que le bon
Mobilisation
discours et la communication à diffuser auprès des utilisateurs.

Après avoir mobilisé l’ensemble des populations, la phase d’implication consiste à


activer les utilisateurs afin d’impliquer davantage nos cibles dans la découverte et
3. l’appropriation des outils et d’assurer leur montée en compétences et leur
Implication adaptation. Cette phase laisse également place à l’assistance terrain (équipe
d’assistance et assistance téléphonique) afin d’assurer la proximité avec l’utilisateur.

Cette dernière phase recueille les retours des utilisateurs afin d’évaluer la pertinence
du dispositif d’accompagnement et si besoin de procéder à des réajustements sur
4. le prochain lot de déploiement. Cette phase est aussi l’occasion de faire un bilan de
Capitalisation projet via la capitalisation des bonnes pratiques observées, des remontées des
utilisateurs (enquêtes de satisfaction) et la formalisation de ces données (bilan
projet).

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Des objectifs associés à des savoir-faire :

Initialisation Mobilisation Transition Capitalisation

Atelier d'initialisation Support de Mailing de Enquêtes de


présentation communication satisfaction en ligne
Etude des besoins,
managériale préparatoire
analyse de Réunion de bilan
l'environnement Lettre d'information projet
Session de formation
aux utilisateurs
Plan présentielle
Présentation Synthèse / Restitution
d'accompagnement Coaching VIP
du changement découverte
Processus
Contenu pédagogique
Identification de relais Identité projet d'amélioration
en ligne
du changement continue
Journées portes Livret dynamique
Plan de formation ouvertes
Livret pédagogique
Cartographie Animation de papier
d'acteurs communauté/réseau

L’offre clé en main :

Pour les clients soucieux d’apporter l’essentiel des nouvelles fonctionnalités à leur projet
Exchange, Exakis a construit une offre clé en main en capitalisant sur nos expériences et notre
savoir-faire pour vous apporter une « valise » d’outils que nous pouvons mettre à votre
disposition. Cette démarche n’entre pas dans une méthodologie d’accompagnement suivie
tout au long des phases significatives du projet. Cette offre met simplement à votre disposition
un kit de première connexion.

Intervention d’un Disponible pendant une journée, le consultant expert Accompagnement du


consultant changement définit, avec vous, les éléments nécessaires à la réalisation des
confirmé outils qui constitueront votre valise. Cette « initialisation » se fait lors d’un
atelier de cadrage avec les chefs de projet.

Support conçu pour être à portée de main, il prend la forme d’un dépliant d’une
Un triptyque page au format A4 Recto/Verso pliable. Il est livré sous format numérique en
.pub et en .pdf. Il recense les fonctions de base d’Outlook 2013 (basé sur les
fonctionnalités les plus courantes).

Il recense les fonctionnalités de base du nouvel environnement de


Un guide Ce support de dix pages présente les manipulations nécessaires à une utilisation
l’utilisateur.
utilisateur efficace de la nouvelle messagerie. Trucs et astuces, fonctionnalités, captures
d’écran,
Ce formatil aide l’utilisateur
est destiné dans
à être la découverte
imprimé et plié de l’outil.
pour une utilisation pratique.

Livré en version numérique (.pub et .pdf), il respecte les marges et les repères
nécessaires pour faciliter son impression.

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7 PUBLIER EXCHANGE 2013 AVEC KEMP TECHNOLOGIES

La publication Exchange 2013 est devenue légèrement plus complexe à partir du moment où
Microsoft a annoncé sa volonté de ne plus maintenir l’offre Forefront et plus particulièrement
les produits TMG. Très prisée par les administrateurs, l’offre TMG offrait la possibilité de
facilement proposer des services d’authentification et de publication au sein de zones
démilitarisées vers les serveurs Exchange 2013. Son arrêt laisse donc la place libre aux solutions
tierces.

Si l’on regarde de plus près, les éditeurs possibles se trouvent être les fournisseurs de solutions
de répartition de charges dont les équipements gèrent actuellement les accès des
environnements de messagerie et qui, d’autre part, proposent des services de proxy inverses
au sein de leur équipement. C’est particulièrement le cas de de la société KEMP Technologies
qui « embarque » dans ses équipements LoadMaster™ des fonctions de reverse proxy.

La publication Exchange est par conséquent regroupée au sein d’un même équipement KEMP
(Physique ou virtuel) qui agrège les processus de répartition de charge et de reverse proxy. Le
schéma suivant décrit la publication avec un serveur Microsoft TMG et la solution Edge Security
Pack de KEMP (http://www.kemptechnologies.com/tmg-edge-security-authentication).

Schéma 3 : Publication des services Exchange avec ESP KEMP

D’autre part, les exigences de répartition de charge dans l’environnement Microsoft Exchange
se sont considérablement simplifiées notamment en raison de la suppression des accès Mapi
Rpc (voir encadré)

Mapi c’est fini ! : Une page se tourne, les clients Outlook ne se connecteront
plus en MAPI tcp vers les serveurs d’accès clients Exchange 2013. Toute
communication clients utilise désormais une connexion Https appelée RPC-
Over-TCP ou plus communément Outlook Anywhere (OA). Le protocole MAPI
n’étant plus présent sur les serveurs d’accès clients, un simple flux 443 constitue
désormais la norme. Plus simple à ouvrir et à configurer, plus sécurisé, ce mode
de connexion ne demande pas une persistance de session particulière même
si, pour des raisons de performance, il peut être opportun d’en utiliser une.

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Publication : De quoi a-t-on besoin ?

Les fonctions attendues pour Microsoft Exchange sont majoritairement les fonctions
d’authentification des accès externes (active Sync, Owa, Outlook Anywhere). Le flux de
connexion émanant de l’internet vers une Dmz publique sera alors acheminé vers les serveurs
d’accès clients uniquement après une authentification réussie. Les boîtiers de répartition de
charge porteront par conséquent l’authentification et valideront les informations utilisateurs
via une requête Ldap aux contrôleurs de domaine Active directory. Authentification d’ores et
déjà pratiquée par des boîtiers de relais SMTP comme Ironport, ou Fortimail. Le schéma ci-
dessous illustre le paramétrage des services KEMP vers un Active directory.

Schéma 4 : Authentification Ldap des Hlb KEMP

Ces fonctions reverse proxy dans l’environnement des répartiteurs de charge KEMP sont très
pratiques et très faciles à mettre en place. Cependant nous attirons votre attention sur le fait
que la mise en place de solution de répartition de charge est un projet à part entière et doit
impérativement faire l’objet d’une étude préalable incluant impérativement les équipes réseaux
et sécurité.

Une des problématiques les plus courantes en matière de sécurité est l’utilisation d’un seul
équipement de répartition de charge qui va être connecté à la fois au sein de la DMZ et au sein
du réseau local. Dans certains cas, cette solution ne sera pas acceptée en raison des exigences
de sécurité en vigueur, dans d’autres cas et grâce au filtrage IP positionnable par les fonctions
de contrôle d’accès sur chaque serveur virtuel des équipements KEMP, cette implémentation
sera acceptée.

Une fois l’authentification réglée, et comme l’illustre le schéma suivant, le boîtier permettra de
sécuriser l’accès aux répertoires virtuels permettant de contrôler l’accès aux services Exchange.

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Schéma 5 : Publication des répertoires virtuels

D’autre part, comme le permettait le produit TMG, les fonctions ESP de KEMP vont permettre
de vérifier que les services publiés par le répartiteur de charge accèdent correctement aux
services Exchange. Les fonctions de surveillance vont alors indiquer aux administrateurs des
configurations KEMP que les services repartis répondent correctement. Les fonctions de
remontées d’alertes par SNMP et/ou SMTP, permettront de prévenir rapidement les
administrateurs messagerie d’une bascule ou d’une panne temporaire des services publiés.

Le schéma suivant illustre une configuration intégrale des services Exchange à travers un
répartiteur de charge KEMP embarquant les fonctions de reverse proxy.

Schéma 6 : Configuration Exchange 2013 KEMP

Coté configuration, le répartiteur de charge possède plusieurs modes de fonctionnement


comme le mode transparent, qui va faire en sorte de conserver l’adresse IP du client (attention
toutefois au routage asymétrique et aux problèmes que cela peut engendrer au niveau des
pare-feu), soit un mode de type Source NAT qui va, par substitution d’adresse IP, contraindre
les serveurs Exchange à répondre directement au répartiteur de charge.

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Rapidement installés, interface bien pensée, adaptés aux contraintes du produit Microsoft
Exchange, abordables financièrement, les KEMP savent en production se faire oublier et remplir
les fonctions attendues !

http://www.kemptechnologies.com/

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