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La thérapie génique

 Le plan de travail :
I.C’est quoi la thérapie génique ?
II. Les différents stratégies de thérapie génique
III. Les vecteurs, clés du succès de la thérapie ex vivo et in vivo
IV. Les maladies qui peuvent être traitées par la thérapie génique
V. Les médicaments de thérapie génique
VI. Des essais cliniques tous azimuts ponctués de succès majeurs
VII. Des succès et des espoirs réels contre plusieurs maladies
monogénique
VIII. Conclusion
C’est quoi la thérapie génique ?


 Depuis plus de 15 ans, les gènes sont utilisés
en biotechnologie pour produire des
protéines pures qui sont utilisées comme
substance biopharmaceutiques (insuline,
hormone de croissance, facteurs de
coagulation sanguine, érythropoïétine, etc).

 La thérapie génique est une technologie
médicale, dans laquelle l'ADN est utilisé
directement comme un produit
pharmaceutique. Dans cette technique, des
gènes ou des fragments de gènes sont
transférés au patient dans le but de prévenir,
de traiter ou de guérir une maladie
Les différents stratégies de thérapie
génique :
 Suppléer un gène « malade » :
Il s’agit de la premiére stratégie développée en
thérapie génique, pour traiter les maladies
monogéniques. Le gène thérapeutique importé ne
modifie pas le gène malade : il vient simplement
s’ajouter au patrimoine génétique des cellules pour
compenser la fonction déficiente. Selon les
indications, ce travail peut être effectué :
in vivo directement dans l’organisme le patient
ex vivo, afin de modifier génétiquement les cellules
en laboratoire avant de les réinjecter au malade
Les deux principales stratégies de thérapie génique. La thérapie génique consiste à modifier génétiquement des cellules d’un
patient, pour soigner ou prévenir une maladie. Les protocoles utilisés varient en fonctions des indications et des objectifs
thérapeutiques. Les cellules peuvent être modifiées in vivo, directement dans l’organisme du patient, ou ex vivo. Dans le
second cas, des cellules souches sont prélevées chez le patient, modifiées en laboratoire, puis réinjectée
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§ Les deux principales stratégies de thérapie génique. La thérapie
génique consiste à modifier génétiquement des cellules d’un patient,
pour soigner ou prévenir une maladie. Les protocoles utilisés varient
en fonctions des indications et des objectifs thérapeutiques. Les
cellules peuvent être modifiées in vivo, directement dans l’organisme
du patient, ou ex vivo. Dans le second cas, des cellules souches sont
prélevées chez le patient, modifiées en laboratoire, puis réinjectée
§
§ Travailler ex vivo permet de mieux contrôler les étapes,d’utiliser
moins de vecteurs et d’éviter la dispersion du traitement dans des
organes non ciblés. Cette solution est la plus souvent utilisée pour le
traitement desmaladies sanguines, car il est possible de prélever les
cellules à corriger par une simple prise de sang
Pour d’autres maladies, telles que des maladies musculaires,
respiratoires, oculaires, cardiaques ou encore neurologiques, le
transfert du gène se fait in vivo, par injection du gène vectorisé

.
directement dans l’organisme ou dans l’organe à traiter, comme un
médicament
Ø Eliminer ou réparer un gène altéré directement
dans la cellule :
Cette technique, appelée édition génomique, permet de réparer des
mutations
génétique de façon ciblée . Elle nécessite d’importer plusieurs outils dans la
cellule :
v Des enzymes spécifiques nucléases qui vont couper le génome là où c’est
nécessaire
v Un sagement d’ADN qui sert a la réparation du génome et permettra de
retrouver un
gène fonctionnel

Ø Modifier l’ARN pour obtenir une protéine fonctionnelle :


Cette technique consiste à faire produire par la cellule une version modifiée
de la
protéine qui lui fait défaut. Cela nécessite l’injection des petits
oligonucléotides anti-
sens qui se fixent sur l’ARN messager transcrit à partir du gène muté et en
modifient
l’épissage, une étape importante avant sa traduction en protéine
Comme la maladie de Duchenne causée par des mutations dans le
gène de la dystrophine les approches de « saut d’exon » consiste
à faire omettre les séquences du gène qui portent les mutations à
l’origine de la maladie . On obtient alors une dystrophine plus
courte que la protéine normale , mais fonctionnelle .
Schéma de la technique de saut d’exon
Produire des cellules thérapeutiques par thérapie génique :

Pour certaines pathologies complexes, il n’y a pas un gène unique à réparer


ou à remplacer. Mais il est possible de concevoir des stratégies indirectes : en
associant thérapie cellulaire et thérapie génique, on peut obtenir des cellules
qui possèdent de nouvelles propriétés thérapeutiques

Utiliser des virus génétiquement modifiés pour tuer des cellules cancéreuses :
Ces virus sont appelés oncolytiques . Il sont modifiés génétiquement pour
infecter spécifiquement les cellules tumorales qu’ils détruisent
Les vecteurs, clés du succès de la thérapie
génique ex vivo et in vivo :

Ø Une des difficultés associées au


développement de la thérapie génique est
qu’il faut faire pénétrer un acide nucléique à visée thérapeutique dans les
cellules d’un patient. On utilise le plus souvent un vecteur viral qui assure ce
transport en exploitant les propriétés exceptionnelles des virus pour livrer leur
cargo génétique. Les débuts de la thérapie génique ont été marqués par
quelques accidents liés à l’utilisation de vecteurs viraux. Ceux-ci ont
des réactions inflammatoires incontrôlables ou provoqué des cancers liés à
l’intégration du gène thérapeutique à proximité d’oncogènes. Bien que rares,
ces accidents ont incité les chercheurs à mieux comprendre le fonctionnement
de ces vecteurs viraux et la façon dont ils intègrent leur ADN dans les
chromosomes de l’hôte. Surtout, de nouvelles générations de vecteurs sécurisés
ont été mises au point.
 Il existe des vecteurs viraux :
 Intégratifs : l’ADN du vecteur viral s’intègre dans l’ADN de l’hôte
 Non intégratifs : le gène thérapeutique demeure dans la cellule sans s’intégrer au
génome de l’hôte

Dans tous les cas, les vecteurs utilisés font l’objet d’une ingénierie importante pour annuler leur potentiel
toxique et leur capacité de réplication.
q Les vecteurs viraux intégratifs : Les vecteurs viraux intégratifs insèrent leur ADN
(contient le gène thérapeutique) dans le génome de l’hôte. En conséquence, le gène
thérapeutique est transmis aux cellules filles en cas de divisions cellulaires. C’est le cas
des vecteurs lentiviraux, dérivés de virus humains comme le VIH mais rendus
inoffensifs
q les vecteurs viraux non intégratifs : Quand il s’agit de faire pénétrer un transgène
dans des cellules qui ne se divisent plus (cellules post-mitotiques), les vecteurs non
intégratifs sont privilégiés car ils sont considérés comme plus sûrs in vivo. Avec ces
vecteurs, le gène thérapeutique reste dans la cellule de l’hôte, mais sans s’insérer
dans son génome. Il s’exprime pendant la durée de vie de la cellule et disparaît avec la
mort de celle-ci.
Les maladies qui peuvent être traitées par
la thérapie génique :
 Toutes les formes de maladies peuvent être traitées à différents degrés en
modifiant l'expression des gènes, comme par exemple:
1) la dystrophie musculaire
2) l'hémophilie
3) le diabète de type I
4) les troubles du métabolisme (phénylcétonurie, etc)
5) les cancers
6) les déficiences cardiovasculaires
7) les maladies neurodégénératives (ALS, MS, Alzheimer, Parkinson, etc)
8) blessures traumatiques (fracture osseuse, plaies, brûlures)
9) infections
Les médicaments de thérapie génique :
 Il existe deux sortes de médicaments de thérapie génique, avec des parcours
distincts de développement et de réglementation pharmaceutique :
 les molécules simples, de type oligonucléotides, qui existent depuis une
vingtaine d’années
 les produits biologiques innovants, bien plus récents

Des essais cliniques tous azimuts ponctués de succès majeurs :

 Environ 2 000 essais cliniques ont été menés ou sont en cours depuis 1989, dont
65% dans le domaine du cancer, 11% contre les maladies monogéniques telles que
l’amaurose congénitale de Leber, l’hémophilie, la bêta-thalassémie ou encore la
mucoviscidose. Le reste concerne des maladies infectieuses, cardiovasculaires,
neurologiques ou encore ophtalmologiques.
Des succès et des espoirs réels contre plusieurs maladies
monogénique :

 Dans les maladies neuromusculaires :


Le cas de l’amyotrophie spinale infantile illustre bien ce que la thérapie génique peut
actuellement apporter dans des situations de carences thérapeutiques majeures
Ø Dans les maladies ophtalmiques : Un traitement (Luxturna) est déjà disponible contre
de Leber il permet de stopper l’évolution de la maladie
Ø Dans les maladies hématologiques : Les résultats de deux essais contre les hémophilies A
et B parus fin 2017 sont extrêmement concluants : avec un recul d’un an, ils semblent
avoir permis de guérir des patients, ces derniers ne présentant plus de symptômes. Le
traitement a consisté en une injection unique d’un vecteur de type AAV
Ø Dans les maladies dermatologiques : Un résultat spectaculaire a été récemment obtenu
dans l’épidermolyse bulleuse jonctionnelle : un enfant de 7 ans souffrant de cette maladie
rare et grave a reçu plusieurs greffes autologues de cellules de peau génétiquement
Modifiées pour corriger la mutation à l’origine de la maladie, affectant le gène LAMB3
Conclusion :

Actuellement les recherches s'orientent vers un traitement des


cellules somatiques du patient, celles qui composent les organes
par exemple. Si on arrive à traiter un patient cela n'aura aucune
influence sur sa progéniture.

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