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Bases de données INTRODUCTION AUX BASES DE DONNEES

UNIVERSITE DE BEJAIA
FACULTE DES SCIENCES EXACTES
DEPARTEMENT D’INFORMATIQUE
2ème année Licence MI

MODULE DE BASES DE DONNÉES

Plan

Chapitre I : INTRODUCTION AUX BASES DE DONNEES

Chapitre II : MODELE RELATIONNEL-NORMALISATION DE RELATION

Chapitre III : ALGEBR RELATIONNELLE

Chapitre IV : LANGAGE SQL : STRUCTURED QUERY LANGUAGE

Mme Z.TAHAKOURT
Maitre assistante
Université de Béjaia

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Bases de données INTRODUCTION AUX BASES DE DONNEES

Chapitre I : INTRODUCTION AUX BASES DE DONNEES

Plan du Chapitre

A/ Bases de données
Définition
Approche « base de données » versus approche traditionnelle « fichier »
Cycle de vie d'une BD
Modèle de données et Schéma de données
Trois niveaux de description

B/ Les Systèmes de Gestion des Bases de Données (SGBD)


Définition
Architecture fonctionnelle d'un SGBD
Apports (avantages) d'un SGBD
Trois types d’utilisateurs

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Bases de données INTRODUCTION AUX BASES DE DONNEES

A/ Bases de données
1. Définition
Une base de données (BD) est un ensemble structuré de données enregistrées avec
le minimum de redondance dont la gestion est assurée par un logiciel appelé
SGBD( système de gestion de bases de données), par « données » on sous-entend
tout fait significatif pouvant être enregistré,
Exemples de BD :
1. BD des compagnies aériennes pour la gestion de la réservation de billets
d'avions,
2. BD d'un cabinet médical pour la gestion des patients.
3. BD d'un service de scolarité d'une école pour la gestion de la scolarité de ses
élèves.

2. Approche « base de données » versus approche traditionnelle


« fichier »
On considère un organisme composé de plusieurs services. Prenons
l’exemple de notre université. Celle-ci dispose de plusieurs services tels que,
service RH (ressources humaine), service scolarité, service bibliothèque et le
service recherche scientifique. L’université de Béjaia décide d’informatiser ces
services. Pour ce faire, nous avons deux choix : soit l’approche traditionnelle
appelée aussi « approche Fichier » ou alors « l’approche BD ».

Dans l’approche traditionnelle, chaque service crée ses propres fichiers et


programmes autours de ses propres fichiers (voir figure1). Cette approche
présente beaucoup de problèmes comme :

a) Redondance et inconsistance des données

Les fichiers sont conçus de manière subjectives càd sans étude théorique au
préalable. Il n’existe pas de méthodologie pour former des fichiers afin de réduire
la redondance d’informations, alors que dans l’approche BD, la conception de BD
est régie par un ensemble de règles. Dans l’approche traditionnelle, chaque service
crée ses fichiers pour son application indépendamment des autres services, donc
la même information peut être stockée plusieurs fois dans différents endroits, ceci
cause un énorme problème qui est celui de la redondance d’information, par
exemple les services Scolarité et Bibliothèque enregistreront chacun de son côté les
informations liées aux étudiants à savoir le nom, prénom, date de naissance, année
d’étude, etc. Les mêmes informations sont enregistrées par deux services différents
donc, sont stockées deux fois ! Supposons qu’un étudiant change d’adresse, on sera
obligé de modifier son adresse dans les deux fichiers donc deux fois. Avec le

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temps, il y aura accroissement inutile de la taille des fichiers ainsi que les temps
d’accès.

Figure1 : Approche « Fichier »

Figure2 : Approche « Base de données »

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b) Difficulté d'accès aux données

Il faut un programme spécifique pour toute nouvelle demande


d'information. Par exemple : « faire une estimation pour l’augmentation de 10%
sur les salaires des fonctionnaires du mois dernier ». Ce qui fait que le temps
d'accès à une requête non prévue peut être très long. Alors que dans
l’approche BD, on peut exprimer différentes requêtes en utilisant un langage
de requête.

c) Isolement des données

Les données sont stockées sous différents formats. Exemple : le matricule de


l’étudiant de type Alphanumérique dans un fichier et de type entier dans un
autre fichier. Ce qui entraine une grande difficulté d'écrire un programme
d'accès général à toute l'information. Dans l’approche BD, chaque entité du
monde réel est représentée par un concept unique.

d) Sécurité

Il n’y a aucun moyen de définir des privilèges d’accès afin de limiter les accès
non-autorisés. Par exemple, « le personnel ne devrait pas avoir accès au
programme de paie ». Dans l’approche BD, il existe un moyen de contrôler les
accès à la BD, un utilisateur ne peut accéder à une donnée que s'il en a le
droit.

e) Intégrité des données

Il est très difficile parfois impossible d'imposer des contraintes sur les
données. Exemple : Le salaire ne doit jamais être inférieur au SMIG (Salaire
MInimum Garanti).

3. Cycle de vie d'une BD


Lorsqu'une entreprise décide d'informatiser ses services, le premier problème à
résoudre est de déterminer les informations qu'il conviendra de mettre dans la BD.
Cette phase d'analyse et de réflexion qui aboutit à déterminer le futur contenu de
la BD s'appelle phase de conception de la BD. Une fois que la phase de conception
terminée vient la phase d'implémentation, qui consiste à mettre la BD dans
l'ordinateur via un SGBD. Une fois que le SGBD aura pris connaissance de la
description de la BD, il sera possible aux utilisateurs d'entrer les données et
exprimer les requêtes de mise à jour (ajout de nouvelles informations, supprimer
les informations périmées, modification des informations) cette phase est appelée

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phase d'utilisation. On appelle cycle de vie d'une BD la suite des phases


conception, implémentation et utilisation.

4. Modèle de données et Schéma de données


On appelle modèle de données l'ensemble des concepts qui permettent la
description des données d'une BD et les règles d'utilisation de ces règles.
On appelle schéma de données l'expression de la description de la BD en
employant un modèle de données.

Il existe de nombreux types de modèles de bases de données. Parmi les plus


courants :

4.1 Modèle relationnel

Le modèle le plus courant, représente les données sous forme de tableau à


deux dimensions que l'on appelle aussi des relations. Une relation se
compose de colonnes et de lignes. Chaque colonne correspond à un attribut
de l'entité en question, comme le prix, le code postal ou la date de
naissance. Chaque colonne représente un enregistrement appelé tuple.

4.2 Modèle hiérarchique

Le modèle hiérarchique organise les données dans une structure


arborescente, où chaque enregistrement dispose d'un seul père. Ce modèle
est capable de représenter des association (1,1) ou (1,N) entre entités. Ce
modèle a toutefois montré des limites pour décrire des structures
complexes association (N, N) par exemple.
Exemple :
Soit le schéma Entité-association suivant

Ce schéma peut être converti en relationnel, en utilisant les règles de


passage, on obtient alors les deux relations :
Etudiant (IdEtudiant, Nom, Prenom, Adresse, IdDépartement#)
Département ( IdDépartement, NomDep)
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Les données sont représentées par les tables Etudiant et Département


correspondantes au modèle relationnel

Etudiant IdEtudiant Nom Prenom Adresse IdDépartement


1A TAKA Farid Akbou 2
2A BERRI Sarah Tichy 2
4B KADRI Ali Oran 1

Département IdDépartement NomDep


1 Chimie
2 Informatique
3 Génie Civil

Le schéma hiérarchique équivalent sera :

Les données sont représentées par l’arbre ci-dessous correspondant au


modèle hiérarchique.

Figure3 : Exemple d’une base de données suivant le modèle hiérarchique.

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4.3 Modèle réseau

Ce modèle est en mesure de lever de nombreuses difficultés du modèle


hiérarchique grâce à la possibilité d'établir des liaisons de type (N-N) en
définissant des associations entre tous les types d'enregistrements.

Exemple : soit le schéma Entité-association suivant

Ce schéma peut être converti en relationnel, en utilisant les règles de


passage, on obtient alors les trois relations :
Fournisseur(IdFour, NomF, NumTel)
Produit (IdProd, NomP, Poids)
Livrer(IdFour#, IdProd#)

Produit IdProd NomP Poids Fournisseur IdFour NomF NumTel


A Pain 250 1 TAKA 111111
B Lait 800 2 BERRI 222222
C Huile 1000 3 KADRI 333333

Livrer IdFour IdProd


1 A
1 B
2 A
3 C
Fournisseur Produit

Le schéma réseau équivalent sera :

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Livrer
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Les données sont représentées par l’arbre ci-dessous correspondant au


modèle réseau.

Figure4 : Exemple d’une base de données suivant le modèle réseau.

5. Trois niveaux de description ANSI/SPARC


Au cours des différentes phases de la vie d'une BD, plusieurs descriptions ou
schémas sont successivement élaborés, chacun répondant à un objectif bien
déterminé et complémentaire. Ces descriptions ont été définis par la norme
ANSI/X3/SPARC.

5.1 Schéma conceptuel


Lors de la phase conception, il est nécessaire que les utilisateurs puissent discuter
de leurs besoins et exprimer leurs visions sous forme d'une description de la future
BD. Cette description s'appuiera sur un langage formel basé sur un certain nombre
de concepts bien établis, le modèle utilisé est dit conceptuel et la description ainsi
obtenue est dite « schéma conceptuel ».

5.2 Schéma interne


Lors de la phase implémentation, on décrit la structure physique de stockage de la
BD. On spécifie comment les données sont enregistrées sur les mémoires
secondaires (disques, bandes, tambours, ...). Lors de cette phase on s'occupe de
tous les détails de stockage des données. L'ensemble de ces détails est appelé
« schéma interne ».

5.3 Schéma externe


Au niveau externe, chaque groupe de travail utilisant des données possède une
description des données perçues appelé schéma externe. Cette description est
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effectuée selon la manière dont le groupe voit la base dans ses programmes
d'application. Alors qu'au niveau conceptuel et interne les schémas décrivent toute
une base de données, au niveau externe ils décrivent simplement la partie de
données présentant un intérêt pour l'utilisateur ou un groupe d'utilisateurs. En
conséquence, le schéma externe est souvent qualifié de « vue externe ».

B/ Les Systèmes de Gestion des Bases de Données (SGBD)

1. Définition
Le SGBD est un ensemble de programmes, non modifiables par l'utilisateur,
permettant de créer et de manipuler une BD.

2. Architecture fonctionnelle d'un SGBD


Au niveau d'abstraction (sans entrer dans les détails) le plus élevé, un SGBD peut
être vu comme une boite noire, assurant la gestion de la BD conformément aux
requêtes des utilisateurs.

2.1 Interface d'accès utilisateur


Permet aux utilisateurs d'exprimer des
requêtes, soit pour définir le contenu
de la BD (avec le LDD : langage de
définition de données) , soit pour
interroger la BD, soit enfin pour
apporter des modification à ce qui a été
enregistré ( avec le LMD : langage de
manipulation de données).

2.2 Interface d'accès physique


Elle permet au SGBD d'accéder aux
données sur les supports physiques (
disque, tambour …).
Grâce à ces deux interfaces, un SGBD
assure un objectif fondamental, qui est
celui de l'indépendance
programme/données à savoir, d'une part la possibilité pour un utilisateur de
modifier sa vue de la base et ses traitement, sans avoir à se soucier des choix qui
ont été opérés au niveau interne en matière de fichiers, d'autre part inversement,
la possibilité pour l'administrateur système de modifier ses choix, pour améliorer
les performances par exemple, sans que cela ait un impact sur les utilisateurs, c.-à-

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d. leurs requêtes d'interrogation ou de mise à jour ou leurs programmes


d'application qui utilisent la BD.

3. Apports (avantages) d'un SGBD


Du point de vue fonctionnel, les apports d'un SGBD sont les suivants :

3.1 Partage de données


A un instant donné, on pourrait avoir plusieurs utilisateurs qui voudraient accéder
à la même donnée. Le SGBD est en mesure de contrôler cette utilisation simultanée
d'une même donnée, pour cela il dispose d'un module appelé « contrôleur de
concurrence », assurant l'exclusion mutuelle.

3.2 Restreindre les accès non autorisés


Le SGBD possède un module capable de contrôler les accès à la BD, un utilisateur
ne peut accéder à une donnée que s'il en a le droit, qui est préalablement attribué
par l'administrateur de la BD.

3.3 Assurer le respect des règles de cohérence définie sur les données.
A priori, après chaque modification sur la BD toutes les règles de cohérence
doivent être vérifiées sur toutes les données. Exple : le poste d'un employé est en
rapport avec son salaire, donc si une mise à jour est portée sur son poste, ceci doit
entrainer automatiquement une mise à jour sur son salaire. Ces traitements doivent
pouvoir être effectués sans arrêter le système

3.4 Récupération de données en cas de panne


Si une opération de mise à jour est en cours d'exécution, et une panne de courant,
par exemple se produit, alors il se pourrait que la BD rentre dans un état
incohérent. Le SGBD dispose d'un module prévu spécialement pour ce genre de
problème, qui permet de ramener la BD à son dernier état cohérent.

Exemple
Soit deux compte bancaires, dont les soldes sont 2500DA et 1500DA

N° Nom Montant
1 Ali 25000
2 Bilal 1500

Requête de màj : transférer 200DA du compte de Ali vers le compte de Bilal.

Début d'exécution
compte1-200
<-------- panne de courant : État incohérent de la BD
compte2+200

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3.5 Assurer la confidentialité et la sécurité des données


Il est nécessaire de pouvoir spécifier qui a le droit d'accéder ou de modifier tout ou
une partie d'une BD. Le SGBD permet de se prémunir contre les manipulations
illicites qu'elles soient intentionnelles ou accidentelles. Cela nécessite d'une part
une identification des utilisateurs, et d'autre part une spécification des droits
(ajout, suppression et modification).

4. Trois types d’utilisateurs


Un certain nombre d’utilisateurs peuvent accéder aux données ou en obtenir à la
demande grâce aux applications et aux interfaces fournies par le SGBD. Chaque
type d’utilisateur nécessite des possibilités logicielles différentes :

4.1 L’administrateur de la BD :
C’est la personne en charge de l’implémentation de la BD dans l’organisation. Il
possède tous les privilèges système autorisés par le SGBD et peut attribuer des
niveaux d’accès (privilèges) aux autres utilisateurs.

4.2 Les utilisateurs finaux


Ce sont les personnes assises à leur station de travail et qui interagissent
directement avec la BD. Ils peuvent avoir à répondre aux requêtes de personnes
extérieures à l’organisation, de répondre rapidement aux questions de leurs
supérieurs hiérarchiques ou de générer des états périodiques. Certains utilisateurs
finaux ont l’autorisation de modifier les données, alors que d’autres n’ont que la
possibilité d’afficher les données mais pas de les modifier.

4.3 Les programmeurs d’application


Ils interagissent avec la BD d’une manière différentes. Ils accèdent aux données
depuis leurs programmes écrits dans des langages de haut niveau tels que le C++,
Visual Basic, Java, PHP,…etc. les programmeurs conçoivent des programmes tels
que la gestion des salaires, qui nécessitent d’accéder aux données et de les modifier.

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