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Exercice 1.1 :
Soit : BC : la balance courante, Sp : l’épargne privée, I : l’investissement,
G : les dépenses publiques et T : les impôts.
1. Montrer que : BC = (Sp − I) − (G − T ). Que reflète un excédent de la
balance courante?
Exercice 1.2 :
Un déficit de la balance des transactions courantes est-il compatible avec
un excédent de la balance globale (solde cumulé du compte des transactions
courantes et du compte financier hors avoir de réserves)? Quel est le signe du
solde du compte des avoirs de réserves? Les avoirs de réserves ont-ils augmenté
ou diminué?
Exercice 1.3 :
1. Enregistrer les opérations suivantes dans une balance des paiements sim-
plifée :
1
2 Modèle ricardien.
Exercice 2.1 :
On considère deux pays, le nord (N) et le sud (S), qui produisent deux biens
1 et 2, avec du travail L. Le coût unitaire en travail du bien i dans le pays j
est noté aij : a1N = 2 ; a2N = 4 ; a1S = 3 ; a2S = 12. Les pays disposent des
dotations suivantes en travail : LN = 4000 et LS = 9000. On désigne par yij
la production de bien i dans le pays j et par yj le revenu national du pays j
mesuré en bien 1, choisi comme numéraire. p est le prix du bien 2 en termes
de bien 1. Les comportements de consommation sont les mêmes dans les deux
pays : d1j = 0, 5yj et d2j = 0, 5(yj /p).
2. Quel est l’avantage comparatif de chaque pays? Les deux pays pratiquent
le libre-échange. Quel est le prix de libre-échange?
3. Quels sont les niveaux des productions, des consommations et des échanges
à ce prix? Donner une représentation graphique. Comment apprécier le gain à
l’échange?
4. Que valent les salaires en économie ouverte? Comment sont-ils situés par
rapport aux productivités du travail?
Exercice 2.2 :
Soit deux pays, Nation (N) et Etranger (E) produisant deux biens (1 et 2)
en utilisant un seul facteur de production, le travail. La productivité du travail
dans chaque branche est pour chaque pays :
Nation : a1N = 10λ a2N = 10λ avec λ ≥ 0.8
Etranger : a1E = 8 a2E = 2
3. Les ressources en travail des deux pays sont LN pour Nation et LE = 4LN
pour Etranger. Les conditions de demande, identiques dans les deux pays sont
2
d1j = 0.5yj et d2j = 0.5yj /p (j = N, E). Exprimer le prix d’équilibre de libre-
échange, p, en fonction du paramètre λ dans le cas où le commerce procure un
gain mutuel aux deux pays. Illustrer graphiquement la relation entre le prix
d’équilibre de libre-échange et le paramètre λ dans le plan (λ, p). Interpréter.
Exercice 2.3 :
On raisonne dans le cadre du modèle théorique des avantages comparatifs :
Deux pays (A et B), et deux biens (1 et 2), un facteur de production (le travail
noté L). cji désigne les besoins unitaires de la branche i du pays j.
cA A B B
1 = 4, c2 = 2, c1 = 1, c2 = 8
5. On suppose que les deux pays sont d’inégales dimensions : le pays B est
grand par rapport au pays A : LB = δLA , avec δ > 1.
-a- Illustrer graphiquement la relation entre p et δ pour b = 1/2.
-b- Interpréter en commentant la proposition suivante : ”les grands pays
profitent moins du commerce international que les petits”.
3
3 Modèle factoriel.
Exercice 3.1 :
On se place dans le cadre du modèle HOS à deux biens, notés 1 et 2, produits
avec du capital K et du travail L. On désigne par yi la production du bien i,
par Ki la quantité de capital utilisée par la branche i et par Li la quantitée de
travail utilisée par la branche i. Les fonctions de production s’écrivent :
y1 = K10,2 L0,8
1
y2 = K20,8 L0,2
2
Exercice 3.2 :
4
On se place dans le cadre du modèle : 2 pays (A et B), 2 biens (1 et 2) et 2
facteurs de production (capital noté K et travail noté L).
Le bien 1 est choisi comme numéraire. p est le prix du bien 2, Yj le revenu na-
tional du pays j, wj la rémunération unitaire du travail en j et rj la rémunération
unitaire du capital en j.
Les fonctions de production s’écrivent :
y1 = K10,75 L10,25
y2 = K20,25 L20,75
3. Supposons que les deux pays pratiquent le libre-échange, mais les de-
mandes exprimées dans chaque pays sont maintenant D1A = 0, 25YA et D1B =
0, 9YB , quel est alors le bien exporté par le pays A? La loi des proportions de
facteurs est-elle vérifiée? Expliquer.
4. Les deux pays refusent tout commerce de marchandises entre eux. En re-
vanche le capital circule librement entre eux, le travail restant immobile entre les
deux pays. En reprenant les demandes exprimées dans la question 2, et sachant
que le capital se déplace vers le lieu où il est le mieux rémunéré, caractériser la
situation finale à laquelle on doit aboutir dans chacun des deux pays, du point
de vue de w/r et p. Commenter.
4 Modèle standard :
Exercice 4.1:
Le Brésil augmente sa production de café du fait d’une extension de ses terres
cultivables. En fonction de la réaction du prix modial du café, montrer sur un
graphique et expliquer pourquoi cette augmentation de la production de café
peut aboutir à une amélioration ou une détérioration de bien-être du Brésil.
Exercice 4.2:
1. Sous quelle(s) condition(s) un transfert international entre deux pays
détériore les termes de l’échange du donneur?
5
2. En pratique, une part importante de l’aide internationale aux pays en
développement est conditionnelle. Par exemple, la France peut financer un
projet d’irriguation en Afrique, mais à la condition que les pompes, pipelines
ou matériaux de construction soient achetés en France plutôt que dans un autre
pays. En quoi cette conditionnalité de l’aide affecte l’impact d’un transfert
international sur les termes de l’échange de chaque pays? Cette conditionnalté
de l’aide a-t-elle un sens pour le donneur? Peut-on imaginer un scénario où
cette aide conditionnelle dégrade la situation du receveur?
5 Localisation
Exercice 5.1:
Une entreprise doit faire le choix de la localisation de sa production. Elle
peut produire au Maroc ou en France ou encore dans les deux pays. Ce dernier
est son marché principal avec une demande de 40 alors que la demande sur le
marché marocain est de 5. Le Maroc a en revanche des coûts de production
plus faible, de 6 par unité contre 7 en France. Le prix du bien est égal à 10 dans
les deux pays. Un coût fixe de 30 par implantation existe. Si la firme vend sur
place elle ne paye pas de coûts de commerce, sinon elle paye t par unité vendue
sur le marché étranger.
1. Montrer que le profit de l’entreprise est égal à 80 si elle produit dans les
deux pays.
6
6 Concurrence monopolistique
Exercice 6.1:
On considère l’industrie automobile du pays A composée de n firmes symétriques
et dont les ventes annuelles sont de 900000 voitures. La demande adressée à
tout producteur quelconque est donnée par :
−P ∗ )
h i
X = S n1 − (P30000
Où X est le nombre de voitures vendues par l’entreprise, S les ventes totales
de l’industrie, P le prix demandé par le producteur et P ∗ le prix moyen des
autres entreprises.
Les entreprises sont supposées considérer les prix de chacune d’entre elles
comme donnés. On suppose également que le coût total est C = 750000+5000X.
6. On suppose que les pays A et B peuvent échanger des voitures sans coûts
entre eux, créant ainsi un nouveau marché, intégré, avec des ventes totales de 2,5
millions d’unités. Quels sont les effets de la création de ce marché intégré.? (à
synthétiser en termes de nombre de firmes et de prix dans un tableau comparant
chaque marché individuel avec le marché intégré).
7
7 Politique commerciale :
Exercice 7.1 :
Supposons que les fonctions de demande et d’offre d’un bien i sur le marché
d’un pays j soient données respectivement par :
2. On suppose que le pays est en libre-échange. Le prix mondial est tel que
pi = 2. On suppose que l’offre mondiale du bien i est infiniment élastique au
prix pi = 2 et que les coûts de transports sont nuls.
-a- Quel sera le prix dans le pays concerné?
-b- Trouver les quantités produites, consommées et échangées.
-c- Calculer la valeur du surplus des consommateurs et des producteurs.
Exercice 7.2 :
Les Etats-Unis imposent un quota sur leur importations de sucre. Les chiffres
donnés ci-dessous sont les chiffres réels mais arrondis pour rendre les calculs
plus simples. Ce quota a fait passer la production nationale de 5 à 6 millions
de tonnes et la consommation nationale de 9 à 8 millions de tonnes. Le prix
pour le consommateurs américain est de 480$ la tonne contre 280$ la tonne au
niveau mondial.
8
1. Quel est le montant du quota?
4. Quel est le gain (en millions de dollars) pour les producteurs de sucre
américains? Que seraient-ils prêts à payer (en termes de lobbying, de contribu-
tions éléctorales etc...) pour garder le bénéfice du quota?
Exercice 8.1 :
On considère 2 firmes (A et B) de deux pays distincts (respectivement 1
et 2) produisant un bien homogène. Dans le pays 1, la fonction de demande
inverse est p(Y ) = 5−Y , avec Y la consommation totale. La firme du pays 1 est
caractérisée par la fonction de coût suivante : CA (yA ) = 1 + ca yA . La fonction
de coût de la firme concurrente est CB (yB ) = 1 + cb yB .
1. Lorsque la firme B vend sur les deux marchés, les prix qu’elles pratiquent
sont-ils les mêmes?
6. Dans le cas où les échanges commerciaux ne sont pas nuls, y-a-t-il gain
ou perte à l’échange pour l’économie 1?
9
Concurrence sur un marché tiers
On suppose maintenant que les deux firmes sont exportatrices en concurrence
sur un marché tiers.
Les deux firmes supportent le même coût de transport τ . La fonction de
demande inverse dans le pays tiers est p(Y ) = 5 − Y .
Exercice 8.2 :
Boeing et Airbus vendent des avions sur le marché asiatique. La demande
d’avions est caractérisée par la relation p = 100 − 0, 25(x + y), p étant le prix
d’un avion en millions de dollars, x et y le nombre d’avions produits par Boe-
ing et Airbus. Les deux entreprises ont des comportements de type Cournot
(concurrence sur les quantités).
1. Sachant que les fonctions de coût total de chacune des deux entreprises
0
s’écrivent C(x) = 500 + 25x et Cy = 500 + 25y, quelles sont les fonctions de
réaction de chacune des deux entreprises? Quelles sont les quantitées produites
et le prix d’équilibre? Donner une représentaton graphique dans le repère (x, y).
3. Boeing recoit une subvention s (en millions de dollars) par avion exporté
vers le marché asiatique de la part du gouvernement américain. On suppose
que s < 75. Quelle est la nouvelle fonction de réaction de chacune des firmes?
A l’équilibre, quelles sont les quantitées produites et le prix en fonction de s.
Commenter les résultats. Représentation graphique.
10
5. Déterminer la subvention optimale pour Boeing, c’est à dire la subvention
qui maximise le bien être collectif G défini comme le profit de Boeing après
subvention moins le coût de la subvention supporté par le contribuable américain
: G = π − sx.
11
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
L3
1 Exercice 1 (5 points)
On se place dans le cadre du modèle HOS à deux pays A et B, deux biens, notés 1 et 2, produits avec du
capital K et du travail non qualifié L. On désigne par yi la production du bien i, par Ki la quantité de
capital utilisée par la branche i et par Li la quantité de travail utilisée par la branche i. Les fonctions de
production s’écrivent :
y1 = K1α L1−α
1
y2 = K21−α Lα
2
Les dotations factorielles des pays sont telles que: KA = LA et KB = 1.3LB . On choisit le bien 1 comme
numéraire. On désigne par p, w et r les valeurs nominales respectives du bien 2, du salaire et de la
rémunération du capital en termes de bien 1. Les fonctions de demande sont les mêmes pour chacun des
biens et identiques dans les deux pays. On note ki = K Li l’intensité capitalistique du bien i. On suppose
i
0 < α < 0, 5.
3. Comment qualifieriez-vous les rendements factoriels ici? Quelles sont les implications en termes de
spécialisation? (1 point)
4. Imaginons que vous soyez capitaliste (vos revenus sont ceux du capital), dans lequel des deux pays
verriez-vous votre revenu augmenter? Expliquer. (1 point)
2 Exercice 2 (7 points)
On considère le marché de l’industrie automobile des voitures aux Etats-Unis. En notant P le prix d’un
pick-up de 3 litres de cylindrée (en dizaine de milliers de dollars) et Q le nombre de voitures (en dizaines
de milliers d’unités), la fonction de demande nationale s’écrit :
Qd = 100 − 8P
1. Déterminer les prix et quantités d’autarcie pour les automobiles de ce type aux Etats-Unis (0,5 point)
1
3. Les Etats-Unis s’ouvrent au commerce international, le prix sur le marché mondial pour ce type
d’automobiles s’établit à 2 (soit 20 000 USD). Quel est l’impact sur les différents agents de l’économie
de cette ouverture au libre-échange. Quelles sont les quantités alors importées par les Etats-Unis. (1
point)
4. Les élections approchent. Le gouvernement désire instaurer une mesure protectionniste. Il opte pour
un droit de douane ad valorem de 25% sur les importations de pick-up de ce type.
5. Représentez graphiquement, de manière claire, les conséquences sur le bien-être de cette politique.
(1,5 point)
6. Si l’on prend maintenant en compte le fait que les Etats-Unis sont un grand marché pour les auto-
mobiles, vos conclusions issues de la question 5 seraient-elles différentes ? Pourquoi ? (1 point)
4. Quelle part de ses revenus le consommateur représentatif national affecte-t’il à la consommation des
variétés du bien 1? (0,5 point)
2
Session 2012
Brevet de Technicien Supérieur
COMMERCE INTERNATIONAL
à référentiel commun européen
Corrigé SOCONA
Première partie – Élaboration d’un diagnostic stratégique (35 points)
1.1 Le directeur vous demande de lui indiquer quels organismes contacter et de préciser leur
apport dans la démarche. (10 points).
Liste donnée non exhaustive.
Pour avoir les 10 points : le candidat doit avoir cité 5 organismes (avec explicitation des
apports) dont obligatoirement UBIFRANCE ou Missions économiques (2 pts), COFACE (2
pnts) et CCI (2 pts).
Organismes Apports
DRCE - Information dans le cadre de l’élaboration d’une stratégie
internationale et accompagnement dans la démarche en
s’appuyant sur les ressources du réseau international de la
DGTPE (les Missions Économiques et Ubifrance) ;
- Présentation des procédures financières mises en place
au niveau régional ou national et des différentes sources
d’appui à l’international.
UBIFRANCE - Des produits d’information sur les marchés extérieurs
(études de marché, bases de données mercatique) ;
- Des outils de veille pour suivre de près les évolutions des
marchés (lettres de veille internationale spécialisées) ;
- Liste des salons spécialisés ;
- Des prestations d’accompagnement et des études
personnalisées (notamment : veille sectorielle, veille
réglementaire).
OSEO - Aide aux entreprises innovantes
Mission économique - Des informations générales sur le pays ;
- Des informations personnalisées sur le marché ;
- Des conseils, le premier portant sur la viabilité du projet ;
- L’organisation d’opérations collectives de promotion
(colloques, participations officielles françaises à des salons
professionnels, des journées françaises dans les grands
magasins ou invitations de décideurs étrangers en
France) ;
CCE (Conseillers du - Mission de conseils et aide
Commerce Extérieur)
Chambres de Commerce et - Informations commerciales et réglementaires ;
d’Industrie Françaises à - Études de marché ;
l’Étranger (CCIFE) - Veille commerciale.
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Centre régional de - Informations sur les marchés étrangers ;
documentation internationale - Notes sectorielles, notes économiques sur les pays et
(CRDI) notes thématiques.
COFACE - Informations sur les risques pays et sectoriel (@rating) ;
- Note sur l’environnement des affaires.
- Assurance
Euro Info Centre (EIC) - Informations (notamment réglementaires) ;
- Conseils.
La compétence des EIC est limitée à l’U.E..
Douane - Obtention des statistiques concernant les échanges d’un
produit entre la France et un pays étranger.
Chambre de Commerce et - Conseils de développement à l’export ;
d’Industrie (CCI) - Missions collectives, participation à des foires ou salons ;
- La CCI travaille en partenariat avec les autres organismes.
Autres organismes (INPI,
AFNOR …)
Le candidat doit avoir structuré sa présentation en regroupant les idées de manière cohérente,
mettant en évidence les forces et les faiblesses et en faisant apparaître l’analyse. 5 points par
rubrique.
Le candidat qui n’aura pas fait apparaître de justification dans ou hors du tableau sera pénalisé
de 08 pts ;
Le candidat qui n’aura pas structuré les rubriques sera pénalisé de 10 points.
Distribution :
- Présence d’une force de X Travail avec des prescripteurs
vente 5 représentants multicartes
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L’expérience à l’international X Permet de mieux appréhender les marchés
de l’Europe de l’Est
Communication :
- Salons X Communication dynamique
- Image d’une entreprise X Présence sur des salons dans les pays
novatrice et dynamique
- Référence de clients X Concourt à la réputation de l’entreprise
importants
Deuxième partie – L’approche des marchés des pays de l’Europe de l’Est (45 points)
2.1 Déterminez le nombre de logements mis en chantier en 2011 en vous référant aux
données ci-dessus. (5 points)
Résultats :
On admet les 2 méthodes : la méthode des moindres carrés et la méthode des doubles
moyennes.
Pente de la droite d’ajustement par la méthode des moindres carrés.
a = 255 b = 985 y = 255 x + 985
Donc prévision pour 2012 : 2515 logements
2-3 Dégagez les opportunités et les menaces que présentent la République tchèque et la
Pologne dans le secteur du BTP (28 points).
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POLOGNE (14 pts)
Données pays
Opportunités Menaces
Données économiques : Données économiques :
Seul pays de l’UE à avoir échappé à la
récession en 2009. Faiblesses micro : le ralentissement
Attractivité pour les IDE renforcée par conjoncturel a eu un impact significatif sur
la taille du marché intérieur le comportement de paiement des
Économie diversifiée entreprises de certains secteurs qui
Secteur bancaire solide avaient sur-investi avant la crise (acier,
Croissance portée par la demande construction).
domestique (plus forte croissance de l’UE Finances publiques détériorées en
en 2010) 2009/2010.
Hausse de l’investissement public en Relèvement de la taxation des
vu de la préparation de l’euro 2012. entreprises.
Conditions de financement favorable : Volatilité accrue de la monnaie et
les conditions de crédits s’assouplissent. dépendance des taux de change face au
Amélioration du marché du travail : risque souverain de l’UE.
influe sur l’augmentation du pouvoir Restriction de l’octroi des crédits en
d’achat. devises aux ménages et aux particuliers.
Ménages peu endettés Risque du à un manque de
Programme de privatisations ambitieux transparence.
Contexte politique stable Contexte de crise mondiale qui devrait
Risque pays : A3 avoir des répercussions sur la santé de
Note environnement des affaires : A2 l’économie polonaise.
Donnée démographique :
38 millions d’habitants
Données sectorielles
Opportunités Menaces
Demande : Demande :
Secteur de la construction = porteur Secteur affecté par la crise : baisse de 18.2 %
entre 2008 et 2009.
Baisse du prix des matières de Baisse des salaires donc baisse des achats dans
construction (céramique…) entre 25 et 30 l’immobilier.
%.
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RÉPUBLIQUE TCHÈQUE (14 pts)
Données pays
Opportunités Menaces
Données économiques : Données économiques :
Analyse sectorielle
Opportunités Menaces
Demande
Secteur de la construction : rebond de la filière.
Réhabilitation des logements : mise en œuvre de
nombreux chantiers.
Besoin important de logements neufs.
Des possibilités de sous-traitance conclues avec les
grands groupes.
Projets gouvernementaux : « Épargne Verte » (vise
à soutenir la mise en œuvre de logements
écologiques) et « basse énergie ». Volonté de l’État
à entreprendre des mesures visant à améliorer
l’efficacité énergétique.
Offre Offre
Part importante des entreprises françaises sur le Forte présence de la concurrence : locale
marché du BTP. et étrangère.
Réputation des entreprises françaises Offre étrangère très présente :
multinationales européennes (Bouygues,
Vinci…)
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2.4 Indiquez lequel de ces 2 pays vous semble le plus porteur pour l’entreprise Socona.
Justifiez votre réponse. (6 points)
Les points seront attribués en fonction de la qualité de l’argumentation.
Les deux pays présentent des caractéristiques proches. Taille du marché polonais plus
importante (population = 38 millions). Tenir compte de l’argumentation du candidat.
Malgré la crise, la Pologne comme la République tchèque restent des marchés représentant
des potentiels intéressants.
Dans une perspective de moyen et long terme, la Pologne semble présenter davantage
d’opportunités que la République tchèque. (Préparation de l’euro 2012, plus forte croissance de
l’UE en 2010, investissements importants : habitats de luxe, immobilier d’entreprises, pôle de
compétitivité.). Enfin, la concurrence en République tchèque semble plus forte.
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Corrigé TD 3 : Différences
Thomas Vendryes
Exercice 3.1
Intro : Rappel de la ‘théorie traditionnelle’ du commerce international.
* Du côté de l’offre :
- les fonctions de production sont à rendements factoriels décroissants, et à rendements
d’échelle constants (ex : Cobb-Douglas)
- 2 biens, avec 2 fonctions de production différentes
- inputs K et L fixes dans un pays
- plein-emploi des facteurs
Donc, sous ces hypothèses, il existe toujours une des deux productions (toujours la
même) plus capital-intensive que l’autre.
Cela nous permet de construire la FPP, Frontière des Possibilités de Production, càd la
production maximale des deux biens, satisfaisant les contraintes de plein-emploi et répondant
aux fonctions de production. [Graph] Commentaire : Je n’ai pas eu
le temps de dessiner tous ces
graphs, cf chap. 5 (Thomas).
Quelques commentaires :
. La FPP est évidemment décroissante.
. Elle est également concave du fait des coûts d’opportunité croissants, dus aux
intensités factorielles différentes.
Démonstration : Il y a deux biens dans l’économie, l’un, mettons Y, est toujours plus K-
intensif que l’autre (X). Quand la production de Y baisse, cela libère donc beaucoup de K et
peu de L, or, la croissance de la production de X demande peu de K et beaucoup de L. Pour
rétablir l’équilibre sur les marchés des facteurs, il faut donc qu’il y ait baisse du coût du K et
hausse du coût du L. Il y a donc baisse du coût moyen de Y, intensif en K, et hausse du coût
moyen de X, intensif en L, et donc au final, il y a hausse du coût d’opportunité de X et Y. Au
fur et à mesure que la production de Y baisse, il faut donc en sacrifier de plus en plus pour
obtenir une même quantité de X. Ce résultat est dû aux différences d’intensités factorielles.
Ce coût d’opportunité est la pente de la courbe, -∂Y/∂X, appelé TMT, Taux Marginal de
Transformation.
1
. A l’optimum, l’économie se trouve sur la FPP, et non à l’intérieur, ce qui signifierait
qu’il y a des capacités de production inutilisées.
* Du côté de la demande :
Les courbes d’utilité du consommateur représentatif ont toutes les propriétés
habituelles : elles sont convexes, elles ne se croisent pas, l’utilité est croissante quand on
s’éloigne du centre.
Leur pente représente le Taux Marginal de Substitution, TMS = -∂Y/∂X, à utilité
constante.
[Graph des courbes d’utilité]
* Equilibre en autarcie
* Equilibre à l’ouverture
On fait l’hypothèse que l’économie considérée est ‘petite’, elle n’influence pas les prix
mondiaux p* qui s’imposent à elle.
Quand l’économie s’ouvre, FPP et courbes d’U restent identiques, ce qui change, ce
sont les prix relatifs auxquels les agents font face. Graphiquement, on obtient :
[Graph : cf manuel fig 5.9 p.104]
2
Graphiquement, on voit que non, car l’échange permet de ‘sortir’ de la FPP pour une
économie.
Or, la balance commerciale est forcément équilibrée (il n’y a que des biens dans ce
modèle), donc :
(2) Px*Xp* + Py*Yp* = Px*Xc* + Py*Yc*
(revenu) (dépense)
Donc la valeur de la conso de libre-éch est > à celle d’autarcie, aux prix mondiaux, et
pourtant les consommateurs la préfèrent. C’est le théorème des gains à l’échange [Cours
Fontagné] :
« En libre échange, alors que les consommateurs pourraient choisir le panier
d’autarcie, ils choisissent celui de libre échange qui est au moins aussi coûteux: le panier de
libre échange est préféré ».
La seule situation où un pays peut ne pas avoir intérêt à échanger est le cas où
l’inégalité (1) est une égalité, càd P* = Pa. Il faut pour cela que l’économie du pays ait
exactement la même structure que celle de l’économie mondiale (hautement improbable), et le
pays est alors indifférent entre l’autarcie et le libre-échange.
Question 2 : Montrer que plus le prix relatif d’équilibre international s’éloigne du prix
relatif d’équilibre autarcique d.un pays, plus le gain au commerce de ce pays augmente.
3
Sur le graphique de droite, la valeur absolue de la pente des « termes de l’échange » est
le rapport Px/Py (X bien exporté, Y bien importé). Le pays exporte X et importe Y si Px*/Py*
est sup à Pxa/Pya. C’est le cas de figure représenté ici. On voit bien graphiquement que si
Px*/Py* augmente (et s’éloigne donc du prix relatif d’autarcie), alors les importations
augmentent et les exportations diminuent : le consommateur consomme plus de Y et plus de
X, il y a donc gain. L’augmentation de Px*/Py* s’appelle « l’amélioration des termes de
l’échange ».
Si il n’y a dans le monde que deux économies, on peut construire, à partir des triangles
de l’échange, leurs « courbes d’offre », ou « courbes de demande réciproques » (ainsi
nommées parce que les exportations de l’une sont forcément les importations de l’autre).
Graphiquement :
4
Le point d’intersection entre les deux courbes de demande réciproque est donc le point
d’équilibre sur le marché des biens au niveau mondial.
Question 4 : Faisons l’hypothèse de deux pays, home (h) et foreign (f) disposant
chacun d’une dotation en deux biens X et Y (les biens ne sont pas produits et sont disponibles
en quantités QX et QY). Le bien X est relativement deux fois moins abondant en h qu’en f.
En f, on dispose de trois unités de X pour chaque unité de Y. Les deux pays disposent du
même montant absolu de X.
H F
X 3 3
Y 2 1
a) expliquer les différences de prix relatifs attendues entre ces deux pays
Y est relativement plus abondant et donc relativement moins cher en H qu’en F. X est
relativement plus abondant et donc relativement moins cher en F qu’en H. H va céder du Y à
F et en importer du X.
c) représenter sur une droite de prix relatifs les changements de prix dans chaque pays
après l’ouverture
. F Eqi Mondial H
P= P2/P1= Px/Py
L’échange augmente l’abondance de X en H, et la réduit en F, donc Ph décroît, et Pf
croît,pour venir se fixer sur le prix d’équilibre international, intermédiaire entre les prix
relatifs d’autarcie.
5
e) suite à une découverte, la quantité absolue de y dans f double dans la nuit. Au petit
matin, les pays ont-il encore intérêt à échanger, pourquoi ?
Au petit matin, on a :
H F
X 3 3
Y 2 2
Les quantités absolues et relatives des deux biens sont les mêmes dans les deux pays.
Deux cas sont possibles :
. Si les consommateurs ont les mêmes préférences dans les deux pays, alors les prix
relatifs sont les mêmes, il n’y a aucun intérêt à l’échange.
. Si les consommateurs ont des préférences différentes dans les deux pays, alors les prix
relatifs sont différents, il y a intérêt à l’échange.
Finalement, il faut qu’il reste une différence entre les deux pays pour que l’échange soit
profitable. Si les deux pays sont identiques, il n’y a pas d’échange.
Construction :
Le bien 1 est prix comme numéraire, p est le prix du bien 2, donc 1/p prix relatif du bien
1.
La courbe de demande excédentaire s’obtient comme la courbe de demande réciproque,
à partir des triangles d’échange.
Interprétation :
Sur l’axe des ordonnées, on a le prix relatif d’autarcie (pas d’échange).
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La courbe est bien décroissante : si 1/p* > 1/pa, le bien 1 est relativement plus cher sur
le marché international que sur le marché intérieur, il y a intérêt à l’exporter. Inversement, si
1/p*<1/pa, il y a intérêt à l’importer.
Sa forme est convexe pour les mêmes raisons que pour les courbes de demande
réciproque : au bout d’un moment, l’effet revenu gagne sur l’effet prix.
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Exercice 3.2
La Chine et les Etats-Unis sont des acteurs majeurs du commerce international. Il est
probable que parmi les déterminants importants des échanges entre ces deux pays figurent des
différences.
Les différences entre Chine et USA peuvent être regroupées en trois grands types :
(1) - Différences de dotations factorielles (USA riches en terre et capital, Chine très
pauvre en terre, très riche en travail).
(2) - Goûts des consommateurs et fonctions d’utilités.
(3) - Différences technologiques (fonctions de production différentes).
Ces trois grands types sont ici hiérarchisés selon l’irréductibilité des différences : ainsi
les différences technologiques peuvent se combler à moyen terme, mais la Chine n’aura
jamais autant du facteur terre que les US !
d) parmi ces différences les salaires jouent un rôle de premier plan : les ouvriers
américains ont-il raison de penser que la concurrence est déloyale à leur égard ? les ouvriers
chinois doivent-ils considérer qu.ils sont exploités ?
La théorie traditionnelle montre que les différents pays ne sont pas en concurrence, au
contraire, ils se spécialisent chacun dans les productions où ils sont les plus efficaces. Si les
salaires sont plus élevés aux US, c’est que la productivité marginale du travail y est plus
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élevée (travail plus qualifié, intensité capitalistique plus élevée) qu’en Chine, où les salaires
sont plus bas. Les productions américaines et chinoises se concurrencent donc moins qu’elles
ne tendent à se spécialiser : les US dans les biens à forte intensité en capital et en travail
qualifié, la Chine dans les biens intensifs en travail peu qualifié. Il n’y a donc pas
‘concurrence déloyale’.
Cependant, la spécialisation est un processus qui s’échelonne dans le temps, et à court
terme les ouvriers US peu qualifiés perdent leur job du fait de l’avantage comparatif chinois.
Mais comme le gain à l’échange est globalement positif, il est possible de trouver un schéma
de compensation pour ces ouvriers US peu qualifiés et lésés.
e) que va t-il se passer à long terme à mesure que ces différences vont tendre à se
combler ? les échanges entre ces deux pays vont-ils se réduire ?
f) si l’échange n.est pas fondé que sur des différences, quels éléments d’analyse
aimeriez vous ajouter pour rendre compte du commerce entre ces deux pays ?