Вы находитесь на странице: 1из 5

Truc et astuce

Infections urinaires et antibiothérapie


chez l’insuffisant rénal

Urinary tract infection and antibiotherapy


in renal insufficiency
Bénédicte Sautenet1, Christelle Barbet1,
Mathias Büchler1, Franck Bruyère2
1
 Service de néphrologie immunologie clinique,
centre hospitalier universitaire de Bretonneau, Tours.
2
 Service d’urologie, centre hospitalier universitaire
de Bretonneau, Tours.

Résumé Abstract
L’infection urinaire chez l’insuffisant rénal est fréquente et Urinary tract infection in case of renal failure is common and needs a
particulière dans sa prise en charge diagnostique et thérapeutique. specific diagnostic and therapeutic approach. It needs rigorous to deter-
Il faut donc être rigoureux pour établir son diagnostic précis. Les mine a precise diagnosis. Urologists often have to take care of antibiotic
prélèvements bactériologiques sont précieux et indispensables. Y treatment for patients with renal insufficiency. A bacteriological diagno-
sont associés les recueils des données anamnestiques et cliniques sis should be performed. Which must be associated with anamnestic
permettant d’affirmer l’infection urinaire et de préciser son tableau and clinical data to suggest urinary tract infection and to clarify clini-
clinique. L’urologue est souvent amené à traiter par antibiotiques cal picture. Before starting antibiotherapy one should characterize the
des insuffisants rénaux. Avant de débuter une antibiothérapie, il stage of renal failure: distinguish between acute or chronic renal failure.
faut s’astreindre à caractériser l’insuffisance rénale : sa réalité, son This should allow to prescribe appropriate antibiotics for different clini-
stade et son caractère aigu ou chronique. Cela doit permettre de cal situations and to avoid iatrogenic complications.
choisir une antibiothérapie adaptée à chaque situation clinique et
d’éviter des incidents iatrogènes. Key-words: Urinary tract infection, Renal insufficiency, Antibiotherapy.

Mots-clés : Infection urinaire, Insuffisance rénale, Antibiothérapie.

Introduction de celle de la population générale, il faut


L’infection du tractus urinaire est la par contre être vigilant pour la prise en
pathologie infectieuse bactérienne la plus charge thérapeutique.
fréquente dans la population générale [1],
y compris chez les patients avec une insuf-
fisance rénale. De telles infections sont une Démarche diagnostique devant
des causes courantes de consultation et une suspicion d’infection
d’hospitalisation en urologie. L’insuffisance urinaire
Correspondance rénale est une des pathologies dont l’inci-
Franck Bruyère dence a augmenté considérablement. Elle Prélèvements
Service d’urologie, centre hospitalier universitaire de
touche 5 à 35 % de la population générale bactériologiques [3]
Bretonneau, CHRU de Tours, 37044 Tours cedex 9.
f.bruyere@chu-tours.fr européenne [2] mais peut être méconnue. Il faut différencier la colonisation bacté-
© 2010 - Elsevier Masson SAS - Tous droits réservés. Si la démarche diagnostique ne diffère pas rienne asymptomatique et l’infection symp-

Vol. 20 - Septembre 2010 - N° 3 Progrès en Urologie - FMC F85


Truc et astuce Infections urinaires et antibiothérapie chez l’insuffisant rénal

Tableau I : Définition de l’infection urinaire compliquée et du sepsis sévère. ou orthopédique, transplantation rénale,
neutropénie, diabète.
Définition infection urinaire compliquée : Définition sepsis sévère : au moins une
au moins une des caractéristiques suivantes des caractéristiques suivantes
Terrain à risque Dysfonction d’organe
Diagnostic clinique
   Enfant, âge > 65 ans, homme, grossesse    Hypoxémie Dans la démarche diagnostique d’infection
   Diabète, transplantation d’organe,    Débit urinaire < 0,5 ml/kg/h
immunosuppression, rein unique, sondage vésical,    Coagulopathie
urinaire, il est important d’être systémati-
reflux connu    Acidose métabolique que et de se poser les questions suivantes
   Infection nosocomiale [4] :
Anomalie fonctionnelle/organique urinaire Hypoperfusion • quel est le site infectieux ?
 Uropathie obstructive : lithiase, sténose urétrale ou  Acidose lactique
urétérale, hypertrophie prostatique, corps étranger,  Oligurie o  bas appareil urinaire, haut appareil uri-
tumeur  Encéphalopathie aiguë naire ou prostate ;
 Autre uropathie : résidu post-mictionnel, vessie • quel est le terrain du patient ?
neurologique, reflux vésico-urétéral
 Iatrogène : sonde, geste chirurgical o sexe, âge, grossesse ;
Sepsis sévère Hypotension • quels sont les antécédents médicaux ?
 Pression artérielle systolique < 90 mmHg o  immunodépression, diabète, transplanta-
 Ou diminution d’au moins 40 mmHg des
tion ;
chiffres habituels de pression artérielle
• quels sont les antécédents urologiques ?
o  uropathie obstructive, autre uropathie,
néoplasie vésicale, vessie neurologique,
Tableau II : Germes et infection communautaire/infection nosocomiale.
défaut de vidange vésicale ;
Infection nosocomiale : infection absente à • s’agit-il d’un sepsis sévère ?
Infection communautaire : infection acquise
l’admission du patient dans un établissement
hors établissement de soins
de soins o  dysfonction multiviscérale, hypotension,
Escherichia coli Escherichia coli tachycardie, marbrures.
Proteus sp Pseudomonas aeruginosa Ces différents paramètres permettent
Klebsiella sp Enterobacter sp de distinguer une infection urinaire sim-
Enterobacter sp Acinetobacter sp ple d’une infection urinaire compliquée
Staphylococcus saprophyticus Staphylococcus saprophyticus (tableau I).
Serratia sp Candida albicans La distinction entre une infection nosoco-
Enterococcus sp Candida tropicalis
miale et une infection communautaire se
fait avant tout grâce à l’identification du
germe en cause et leurs résistances retrou-
Tableau III : Différences entre insuffisance rénale aiguë et insuffisance rénale chronique. vées sur l’antibiogramme (tableau II) [4].
Insuffisance rénale aiguë Insuffisance rénale chronique
eDFG < 60 ml/min/1,73 m2 depuis moins de eDFG < 60 ml/min/1,73 m2 depuis plus de 90 jours
90 jours Spécificité de la prise en
 Principaux éléments orientant vers une IRA  Principaux éléments orientant vers une IRC charge de l’infection urinaire
  Récent scanner injecté   Maladie rénale connue (polykystose, néphropathie
  Sepsis diabétique, protéinurie) chez l’insuffisant rénal
  Prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens   Biologie : anémie, hypocalcémie, hyperphosphorémie
  Postchirurgical   Échographie : reins mal différenciés, de petite taille Rappel sur l’insuffisance
  Hypovolémie   Antériorité des chiffres de créatininémie rénale
  Créatinine antérieure normale
Estimation de la fonction rénale

tomatique avec invasion microbienne et d’infection urinaire. Une leucocyturie Pour déterminer le débit de filtration glo-
inflammation des structures des voies uri- significative peut également être présente mérulaire, c’est-à-dire la fonction rénale,
naires. On parle de colonisation bactérienne seule (sans bactériurie). Il faut contrôler il faut doser la créatinine plasmatique qui
(anciennement bactériurie asymptomati- ces résultats par un second ECBU. L’antibio- permet d’estimer la clairance rénale (Clcr)
que) quand l’ECBU isole un germe chez thérapie est nécessaire dans certaines situa- ou une estimation du débit de filtration
un sujet ne présentant aucun signe clinique tions : grossesse, avant chirurgie urologique glomérulaire (eDFG).

F86 Progrès en Urologie - FMC Vol. 20 - Septembre 2010 - N° 3


Infections urinaires et antibiothérapie chez l’insuffisant rénal Truc et astuce

L’insuffisance rénale est définie par : eDFG • clairance de la créatinine selon la formule Les limites d’estimation de la fonction
inférieure à 60 ml/min par 1,73 m2 ou Clcr de Cockcroft et Gault : rénale sont l’âge avancé, l’insuffisance
inférieure à 60 ml/min [5]. Pour estimer la o  clairance (ml/min) = k (140 − âge) × poids/ rénale, l’obésité, la dénutrition.
clairance, deux formules sont actuellement créatininémie,
Distinction entre insuffisance rénale
utilisées : o k = 1,23 si homme et 1,04 si femme ; aiguë et chronique
• formule du modification of the diet in renal •  avec  : créatininémie (mmol/l), âge (ans),
disease (MDRD) : poids (kg). Il faut distinguer l’insuffisance rénale aiguë
o eDFG (ml/min par 1,73 m ) = 186 × créati-
2
La formule du MDRD est celle qui reflète la (IRA) de l’insuffisance rénale chronique
ninémie × 0,0113 − 1,154 × âge − 0,203 ; plus exactement la fonction rénale [6]. (IRC) (tableau III). Cette distinction ne

Tableau IV : Adaptation posologique de l’antibiothérapie à la fonction rénale.


Hémodia- Dialyse
Classes antibiotiques Modalités d’administration Clairance de la créatinine ml/min/1,73 m2
lyse péritonéale
90–60 60 à 30 30 à 15 < 15
Fluoroquino- Norfloxacine PO 400 mg/12 h 400 mg/12 h 400 mg/24 h 200 mg/24 h 200 mg/24 h 400 mg/24 h
lones ou ou
400 mg/48 h 400 mg/48 h
Ciprofloxacine Infection peu PO 500 à 500 à 500 à 500 à 500 à 500 à
sévère 750 mg/12 h 750 mg/12 h 750 mg/24 h 750 mg/24 h 750 mg/24 h 750 mg/24 h
Infection sévère IV 200 à 200 à 200 à 200 à 200 à 200 à
400 mg/8 à 400 mg/8 à 400 mg/24 h 400 mg/24 h 400 mg/24 h 400 mg/24 h
12 h 12 h
Ofloxacine Infection peu PO 200 mg/12 h 200 mg/12 h 200 mg/24 h 200 mg/48 h 200 mg/48 h 200 mg/48 h
sévère
Infection sévère PO 400 mg/12 h 400 mg/12 h 400 mg/24 h 200 mg/24 h 200 mg/24 h 200 mg/24 h
ou ou ou
400 mg/48 h 400 mg/48 h 400 mg/48 h
IV 200 mg/8 h 200 mg/8 h 100 mg/8 h 150 mg/24 h 150 mg/24 h 150 mg/24 h
Levofloxacine Dose initiale 500 mg/24 h 250 mg/24 h 125 mg/24 h 125 mg/24 h 125 mg/24 h 125 mg/24 h
500 mg puis ou ou ou
PO ou IV 250 mg/48 h 250 mg/48 h 250 mg/48 h
Pefloxacine IV 400 mg/12 h 400 mg/12 h 400 mg/24 h 400 mg/24 h 400 mg/24 h 400 mg/24 h
Cotrimoxazole PO ou IV 800 mg/8 à 800 mg/8 à 800 mg/24 h 800 mg/48 h 800 mg FR 800 mg/48 h
12 h 12 h
Sulfamide Ceftriaxone IV, IM ou SC 1 à 2 g/24 h 1 à 2 g/24 h 1 à 2 g/24 h 1 à 2 g/48 h 1 à 2 g FR 250 à
500 mg/24 h
Céphalospo- Ceftazidime Infection peu IV ou IM 1 g/8 h 1 à 2 g/24 h 1 g/24 h 1 g/48 h 1 g FR 1 g/48 h
rines sévère
Infection sévère Dose initiale 1 à 2 g/8 h 1 à 3 g/24 h 1 g/24 h 2 g/48 h 2 g FR 2 g/48 h
2 g puis IV
ou IM
Cefotaxime Usuel IV ou IM 1 g/8 h 1 g/12 h 750 mg/12 h 750 mg/24 h 750 mg/24 h 1 g/24 h
Maximal IV ou IM 3 g/6 h 2 g/6 h 2 g/8 h 3 g/24 h 3 g/24 h 2 g/12 h
Cefixime PO 200 mg/12 h 200 mg/12 h 200 à 200 mg/24 h 200 mg/24 h 200 mg/24 h
400 mg/24 h
Cefotiam PO 200 à 200 à 200 à 200 à 200 à 400 mg ND
400 mg/12 h 400 mg/12 h 400 mg/24 h 400 mg/48 h FR
Gentamycine Posologie 1,5 à 3 mg/ 1,5 à 2 mg/kg 1,5 à 2 mg/kg 1,5 à 2 mg/kg 1,5 à 2 mg/kg 1,5 à 2 mg/kg
initiale à adapter kg
en fonction des
taux sériques en
mg/kg/j en 2 à
3 injections/24 h,
IV ou IM

Vol. 20 - Septembre 2010 - N° 3 Progrès en Urologie - FMC F87


Truc et astuce Infections urinaires et antibiothérapie chez l’insuffisant rénal

Hémodia- Dialyse
Classes antibiotiques Modalités d’administration Clairance de la créatinine ml/min/1,73 m2
lyse péritonéale
90–60 60 à 30 30 à 15 < 15
Aminosides
Penicillines Amoxicilline IV 2 à 12 g/24 h 2 à 12 g/24 h 1 à 6 g/24 h 500 mg à 500 mg à 500 mg à
3 g/24 h 3 g/24 h 3 g/24 h
PO 2 à 6 g/24 h 2 à 6 g/24 h 1 à 3 g/24 h 500 à 500 à 500 à
1500 mg/24 h 1500 mg/24 h 1500 mg/24 h
Amoxicilline et IV 2 à 12 g/24 h 2 à 12 g/24 h 1 à 6 g/24 h 500 mg à 500 mg à 500 mg à
3 g/24 h 3 g/24 h 3 g/24 h
ac clavulanique PO 1 g/8 à 12 h 1 g/8 à 12 h 500 mg/8 à 500 à 500 à 500 à
12 h 750 mg/24 h 750 mg/24 h 750 mg/24 h
Ticarcilline IV 15 g/24 h en 5 g/8 h 5 g/12 h 2 g/24 h 2 g/24 h 2 g/24 h
3 à 6 injections
Imipénem +  IV 250 à 250 à 250 à 250 à 250 à 250 à
Cilastatine 500 mg/6 à 8 h 500 mg/6 à 8 h
500 mg/8 à 500 mg/12 h 500 mg/12 h
500 mg/12 h
12 h ou 1 g/24 h
Beta lactamine Vancomycine IV 500 à 1000 mg 500 à 1000 mg 500 à 1000 mg 500 à 1000 mg 500 à 1000 mg 500 à 1000 mg
Dose initiale selon taux selon taux selon taux selon taux selon taux selon taux
1 g puis résiduels résiduels résiduels résiduels résiduels résiduels
Glycopeptide PO 200 mg/24 h 200 mg/24 h 200 mg/24 h 200 mg/24 h 200 mg/24 h 200 mg/24 h
Cycline Doxycycline > 60 kg Dose initiale 100 mg/24 h 100 mg/24 h 100 mg/24 h 100 mg/24 h 100 mg/24 h 100 mg/24 h
200 mg puis
PO
< 60 kg

FR : fin rein (fin de dialyse) ; IM : intramusculaire ; SC : sous-cutané ; PO : per os ; ND : non disponible ; IV : intraveineux. Attention : les IM sont contre-indiquées chez le dialysé.

modifie pas la prise en charge thérapeuti- • toxicités rénales : Cette notion est particulièrement impor-
que immédiate de l’infection urinaire. En cas o néphropathies tubulo-interstitielles : ami- tante pour les antibiotiques dont les effets
d’insuffisance rénale chronique, l’adaptation nosides, sulfamides, tétracyclines, secondaires se manifestent pour des taux
de la dose du médicament peut être effec- o hématuries par précipitation tubulaire de plasmatiques voisins des taux thérapeu-
tuée après estimation de la fonction rénale. cristaux : sulfamides, fluoroquinolones, tiques (aminosides et vancomycines). On
En cas d’insuffisance rénale aiguë, il faut o néphrites interstitielles : pénicillines G ; parle de faible fenêtre thérapeutique. Il
contrôler la créatininémie régulièrement • toxicités extrarénales :
pour adapter la posologie des antibiotiques. o  formation de métabolites toxiques  :
chloramphénicol, Les points essentiels à retenir
Particularité o induction enzymatique : rifampicine,
Le traitement d’une infection urinaire
de la pharmacocinétique o inhibition enzymatique : macrolides,
symptomatique chez l’insuffisant rénal
des antibiotiques o phototoxicité : quinolones, tétracyclines,
requiert des précautions particulières.
chez l’insuffisant rénal Tout d’abord, une mesure adéquate
o hypokaliémie : b-lactamines, fosfomycine, de la fonction rénale par la formule
Les antibiotiques ont deux voies principa- amphotéricine B, MDRD est nécessaire et permet des
les d’élimination : urinaire et/ou biliaire. Les o  manifestations neurologiques  : signes adaptations posologiques. Dans cer-
médicaments à élimination rénale néces- cochléo-vestibulaires (aminosides), système tains cas et pour certains antibioti-
sitent une adaptation de la posologie à la nerveux central (b-lactamines, quinolo- ques, des mesures des taux d’antibioti-
fonction rénale, contrairement aux antibio- nes), ques dans le sang sont indispensables,
tiques à métabolisme hépatique. évitant le sous-dosage responsable
o cytopénies : b-lactamines, sulfamides,
En cas de non-adaptation des posologies à d’inefficacité, de passage à la chroni-
o  manifestations rhumatologiques  : quino-
cité ou d’augmentation des résistances
la fonction rénale, il existe un risque de sur- lones,
aux antibiotiques, et parfois le surdo-
dosage des antibiotiques et de survenue de o troubles du rythme cardiaque : érythro- sage responsable d’effets indésirables.
complications [4] : mycine, moxifloxacine.

F88 Progrès en Urologie - FMC Vol. 20 - Septembre 2010 - N° 3


Infections urinaires et antibiothérapie chez l’insuffisant rénal Truc et astuce

faudra doser la concentration plasmatique [2] Zhang, Rothenbacher D. Prevalence of chro-


résiduelle des antibiotiques afin d’adapter la Conclusion nic kidney disease in population based : systematic
review. BMC Public Health 2008;8:117–30.
posologie et limiter la néphrotoxicité. Les recommandations des bonnes [3] Bruyère F, Cariou G, Boiteux JP, et al.
pratiques pour la prise en charge des Diagnostic, traitement et suivi des infections
infections urinaires sont définies par communautaires bactériennes de l’appareil uri-
Tableaux cliniques les sociétés savantes. Cependant, naire de l’homme et de la femme adultes (cystites
le cas particulier du traitement de aiguës, pyélonéphrites aiguës) et de l’appareil génital
des infections urinaires de l’homme adulte (prostatites aiguës). Progrès en
l’infection urinaire chez l’insuffisant
et leur traitement rénal est rarement évoqué [7]. L’enjeu
urologie 2008.
chez l’insuffisant rénal principal chez les patients insuffisants
[4] CMIT, Pilly E. Maladies infectieuses et tropica-
les. Paris: Vivactis Plus; 2006.
Les données de l’interrogatoire et de l’exa- rénaux est l’adaptation des posologies
[5] Poggio ED, Nef PC, Wang X, et al. Perfor-
men clinique permettent de définir le type des traitements antibiotiques. Aussi, mance of the Cockcroft-Gault and Modification
d’infection urinaire. dépister une insuffisance rénale ou of Diet in Renal Disease equations in estimating
Après la réalisation des examens réévaluer son stade si elle est déjà GFR in ill hospitalized patients. Am J Kidney Dis
connue devrait faire partie du bilan 2005;46:242–52.
complémentaires, l’antibiothérapie doit
initial. [6] Froissart M, Rossert J, Jacquot C, et al.
être débutée avec une adaptation posolo- Predictive performance of the modification of diet
gique décrite dans le tableau IV. in renal disease and Cockcroft-Gault equations
for estimating renal function. J Am Soc Nephrol
Références 2005;16:763–73.
[1] Foxman B. Epidemiology of urinary tract infec- [7] Fink JC, Brown J, Hsu VD. CKD as an
Conflit d’intérêt tions: incidence, morbidity, and economic costs. underrecognized threat to patient safety. AJKD
Aucun. Am J Med. 2002;113(Suppl. 1A):5S–13S. 2009;53:681–8.

Vol. 20 - Septembre 2010 - N° 3 Progrès en Urologie - FMC F89

Вам также может понравиться